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Printemps 2018

JDALe Journal des actionnaires

Dossier // Total au Brésil : tirer parti de notre expertise en deep offshore

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Brésil. Il participe à la découverte majeure de Ballymore dans le Golfe du Mexique aux Etats-Unis. Dans le cadre de sa stratégie gaz intégré, Total a annoncé l’acquisition du business GNL d’Engie et pourra tirer parti d’un marché GNL en forte croissance. Total s'est également associé à EREN Renewable Energy pour accélérer son développement dans le solaire et faire son entrée sur le marché de l'éolien. Le Marketing & Services poursuit sa croissance en entrant notamment dans la distribution au Mexique.

La stratégie mise en place depuis 2015 a permis au Groupe en 2017 de baisser son point mort organique avant dividende à 27 dollars par baril et de générer 22 milliards de dollars de marge brute d’autofinancement hors frais financiers. Le Groupe a continué ainsi à renforcer son bilan avec un ratio d’endettement de 14%, en forte baisse par rapport à 2016.

Dans ce contexte, compte tenu de la croissance attendue du cash flow à compter de 2018, le Conseil d’administration a décidé de proposer une politique de retour aux actionnaires, en augmentant notamment le dividende de 10% sur les trois prochaines années et en partageant les bénéfices liés à des prix hauts via des rachats d'actions.

Je vous donne rendez-vous à notre Assemblée générale qui se tiendra le vendredi 1er juin prochain au Palais des Congrès de Paris.

Merci pour votre fidélité.

Retrouvez les résultats 2017 et perspectives de Total sur l’application « Total Investors » et sur notre site total.com dans la rubrique Actionnaires > Résultats et présentations investisseurs > Résultats

SOMMAIRE

Éditorial p. 2Politique de retour à l'actionnaire p. 3Faits marquants pp. 4-5Dossier : Total au Brésil pp. 6-8Éclairage : Yamal LNG p. 9Total actionnaires pp. 10-11Couverture : © PETROBRAS

Éditorial

« En 2017, Total affiche une rentabilité des capitaux propres supérieure à 10%, la meilleure parmi les majors. »

Patrick POUYANNÉ Président-directeur général de Total

Chers actionnaires,

En 2017, les cours du pétrole se sont établis à 54 dollars par baril en moyenne contre 44 dollars par baril en 2016, tout en restant volatils. Dans cet environnement, le Groupe a démontré sa capacité à capter la hausse des prix et enregistre un résultat annuel net ajusté de 10,6 milliards de dollars, en hausse de 28%. Total affiche ainsi une rentabilité des capitaux propres supérieure à 10%, la meilleure parmi les majors. En particulier, l’Amont a vu son résultat augmenter sur un an de plus de 80% et sa marge brute d’autofinancement de près de 40%.

La discipline sur les dépenses a été maintenue avec succès, permettant à Total d’atteindre ses objectifs, voire de les dépasser : les investissements ont été de 14,4 milliards de dollars (hors acquisitions) et les économies de coûts ont atteint 3,7 milliards de dollars. Les coûts de production ont ainsi baissé à 5,4 dollars par baril équivalent pétrole en 2017, contre 9,9 dollars en 2014.

Ces bons résultats ont été portés par la croissance de la production (5% en 2017). L’Aval a confirmé sa capacité à générer environ 7 milliards de dollars de marge brute d’autofinancement et a enregistré une rentabilité sur capitaux supérieure à 30%.

En 2017, le Groupe a su tirer profit du bas de cycle en lançant cinq projets Amont, ainsi que des projets d’investissement en pétrochimie. Dans l’Exploration- Production, le Groupe prépare sa croissance future avec l’acquisition annoncée de Maersk Oil et son entrée début 2018 dans les champs de Lapa et Iara au

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Chers actionnaires,

En 2017, les cours du pétrole se sont établis à 54 dollars par baril en moyenne contre 44 dollars par baril en 2016, tout en restant volatiles. Dans cet environnement, le Groupe a démontré sa capacité à capter la hausse des prix et enregistre un résultat annuel net ajusté de 10,6 milliards de dollars, en hausse de 28%. Total affiche ainsi une rentabilité des capitaux propres supérieure à 10%, la meilleure parmi les majors. En particulier, l’Amont a vu son résultat augmenter sur un an de plus de 80% et sa marge brute d’autofinancement de près de 40%.

La discipline sur les dépenses a été maintenue avec succès, permettant à Total d’atteindre ses objectifs, voire de les dépasser : les investissements ont été de 14,4 milliards de dollars (hors acquisitions) et les économies de coûts ont atteint 3,7 milliards de dollars. Les coûts de production ont ainsi baissé à 5,4 dollars par baril équivalent pétrole en 2017, contre 9,9 dollars en 2014.

Ces bons résultats ont été portés par la croissance de la production (5% en 2017). L’Aval a confirmé sa capacité à générer environ 7 milliards de dollars de marge brute d’autofinancement et a enregistré une rentabilité sur capitaux supérieure à 30%.

En 2017, le Groupe a su tirer profit du bas de cycle en lançant cinq projets Amont, ainsi que des projets d’investissement en pétrochimie. Dans l’Exploration- Production, le Groupe prépare sa croissance future avec l’acquisition annoncée de Maersk Oil et son entrée début 2018 dans les champs de Lapa et Iara au

Brésil. Il participe à la découverte majeure de Ballymore dans le Golfe du Mexique aux Etats-Unis. Dans le cadre de sa stratégie gaz intégré, Total a annoncé l’acquisition du business GNL d’Engie et pourra tirer parti d’un marché GNL en forte croissance. Total s'est également associé à EREN Renewable Energy pour accélérer son développement dans le solaire et faire son entrée sur le marché de l'éolien. Le Marketing & Services poursuit sa croissance en entrant notamment dans la distribution au Mexique.

La stratégie mise en place depuis 2015 a permis au Groupe en 2017 de baisser son point mort organique avant dividende à 27 dollars par baril et de générer 22 milliards de dollars de marge brute d’autofinancement hors frais financiers. Le Groupe a continué ainsi à renforcer son bilan avec un ratio d’endettement de 14%, en forte baisse par rapport à 2016.

Dans ce contexte, compte tenu de la croissance attendue du cash flow à compter de 2018, le Conseil d’administration a décidé de proposer une politique de retour aux actionnaires, en augmentant notamment le dividende de 10% sur les trois prochaines années et en partageant les bénéfices liés à des prix hauts via des rachats d'actions.

Je vous donne rendez-vous à notre Assemblée générale qui se tiendra le vendredi 1er juin prochain au Palais des Congrès de Paris.

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Dividende 2017

Politique de retour à l’actionnaire pour les 3 prochaines années

• Augmentation du dividende de 10% sur les 3 prochaines années

- Un dividende au titre de l’exercice 2017 de 2,48 €/action sera proposé à l’Assemblée générale, ce qui correspond à un solde de 0,62 €/action et à une hausse du dividende de 1,2% par rapport à 2016.

- Les acomptes trimestriels au titre de l’exercice 2018* seront augmentés de 3,2% à 0,64 €/action, avec l’intention de proposer à l’Assemblée Générale un dividende pour l’exercice 2018 de 2,56 €/action.

- L’objectif de dividende au titre de l’exercice 2020 serait de 2,72 €/action.

• Rachat des actions émises sans décote dans le cadre de l’option du dividende en actions

- Maintien de l’option du dividende en action pour répondre au souhait de certains actionnaires mais

sans décote du prix d’émission sur le cours de bourse.

- Rachat des actions nouvellement émises en vue d’annulation. Pas de dilution liée à l’option du dividende en actions à compter de 2018.

- Rachat immédiat des actions émises en janvier 2018 dans le cadre du paiement du second acompte 2017.

• Jusqu’à 5 milliards de dollars de rachats d’actions sur la période 2018-20

- L’objectif est de partager avec les actionnaires les bénéfices résultant de la hausse des cours du pétrole.

- Les volumes de rachats seront ajustés en fonction des prix du pétrole.

- Cela vient en plus du rachat des actions émises dans le cadre du dividende en actions.

Le Conseil d’administration, réuni le 7 février 2018, a arrêté les comptes du Groupe pour l’exercice 2017 et a revu la politique d’allocation du cash flow. Il a réaffirmé la priorité à la mise en œuvre de la stratégie industrielle de croissance du Groupe et souhaité donner de la visibilité sur la politique de retour à l’actionnaire pour les 3 prochaines années. Il a proposé les mesures suivantes :

Le Conseil d’administration propose à l’Assemblée Générale, qui se tiendra le 1er juin 2018, de fixer le dividende au titre de l’exercice 2017 à 2,48 €/action, en hausse de 1,2% par rapport à 2016. Un solde d’un montant égal à 0,62 €/action est donc proposé.Le Conseil propose également que l’Assemblée Générale décide d’offrir aux actionnaires la possibilité de recevoir le paiement de ce solde du dividende, soit en numéraire, soit en souscrivant à des actions nouvelles de la Société sans décote.

Dès lors, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale de la résolution qui sera proposée:• le solde du dividende sera détaché de l’action sur

Euronext Paris le 11 juin 2018 ;• le paiement en numéraire et/ou la livraison des

actions éventuellement émises, selon l’option retenue, devrait intervenir à compter du 28 juin 2018.

Prévision de croissance du dividende

+10% sur la période 2018-2020

Jusqu'à

5 milliards

de dollars de rachats d'actions sur la période

2018-2020

Dividende au titre de 2017

2,48 € par action*

*sous réserve de l'approbation par l'Assemblée générale du 1er juin 2018.

* Le premier acompte sera payé en octobre 2018.

« Le groupe a démontré sa capacité à capter la hausse des prix. »

Faits marquants

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Chiffres clés 2017

10,6 milliards de dollarsRésultat net ajusté

22,2 milliards de dollarsCash flow généré par les opérations*

Production d’hydrocarbures

2 566 milliers de barils équivalent pétrole/jour

13,8 % Taux d’endettement au 31 décembre 2017

2,48 €/action** Dividende au titre de 2017

5,4 % Taux de rendement du dividende (moyenne 2017 sur base d'un dividende de 2,48 € au titre de 2017)

*Marge brute d'autofinancement hors frais financiers** sous réserve de l’approbation par l’Assemblée

générale du 1er juin 2018

MondeGaz naturel liquéfiéSignature d’un accord avec Engie portant sur un projet d’acquisition de son portefeuille d’actifs amont de gaz naturel liquéfié (GNL). Ce portefeuille comprend les participations dans des usines de liquéfaction (notamment la participation dans le projet Cameron LNG aux Etats-Unis), des contrats d’achat et de vente à long terme de GNL, une flotte de méthaniers ainsi que des droits de passage dans des terminaux de regazéification en Europe.

États-UnisPétroleDécouverte majeure dans les eaux profondes du Golfe du Mexique avec le puits d'exploration de Ballymore. Le puits a été foré à une profondeur finale de 8 898 mètres et a traversé une colonne de pétrole de 205 mètres nets dans un réservoir Norphlet de haute qualité.

Quel est le bilan de l’année 2017 pour Total ?

Total enregistre un résultat net ajusté de 10,6 milliards de dollars, en hausse de 28 %, affichant ainsi une rentabilité des capitaux propres supérieure à 10%. La génération de cash du Groupe est

en forte croissance, tirée par une augmentation de sa production de 5 %. Le Groupe ressort renforcé avec un ratio d’endettement de 13,8 % et un point mort organique avant dividende à 27 dollars par baril.

Quelles sont les perspectives pour 2018 ?

Le Groupe maintient sa stratégie et la réduction de ses coûts opératoires avec un objectif de plus de 4 milliards de dollars d’économies en 2018. Les investissements organiques sont prévus à environ 14 milliards de dollars, en ligne avec l’objectif annoncé de 13 à 15 milliards de dollars. Dans l’Amont, la production devrait augmenter de 6 %, notamment grâce aux démarrages géants de Kaombo, Ichthys et Egina, confirmant l’objectif d’une croissance de 5% par an en moyenne entre 2016 et 2022.

Patrick DE LA CHEVARDIÈREDirecteur Financier du Groupe

Afrique du SudAccord de cession à Qatar Petroleum d'une participation de 25% dans le permis d'exploration 11B/12B.

AngolaSignature d'accords avec la société nationale pétrolière Sonangol notamment en vue du développement du projet Zinia 2.

Belgique Achèvement du programme de modernisation de la plateforme intégrée raffinage-pétrochimie d’Anvers.

Brésil ( voir pages 6 et 7)�Mise en production de Pioneiro de Libra.�Lancement du développement à grande échelle de Libra. �Finalisation du transfert à Total des participations sur les concessions de Lapa

et Iara dans le cadre de l’Alliance Stratégique avec Petrobras.

CanadaMise en production du projet Fort Hills.

États-UnisRenforcement dans l'offshore profond dans le Golfe du Mexique, avec l'entrée sur la découverte d'Anchor.

GuyanaEntrée dans l'exploration d'un bassin prolifique.

ItalieCession des activités de distribution de carburants et renforcement dans le secteur des lubrifiants.

Monde�Accord stratégique avec le transporteur maritime CMA CGM pour la fourniture

de gaz naturel liquéfié destiné aux futurs porte-conteneurs de CMA CGM. �Signature d'un contrat d'affrètementt long terme avec Mitsui O.S.K Lines.�Total rappelle que le Groupe pratique une politique fiscale responsable.�BP, Eni, ExxonMobil, Repsol, Shell, Statoil, Total et Wintershall se sont

engagés à réduire les émissions de méthane des actifs de gaz naturel liquéfié qu’ils opèrent à travers le monde.

Norvège Cession à Statoil de la totalité des intérêts détenus dans le champ de Martin Linge et la découverte de Garantiana.

RussieDémarrage des exportations de gaz de Yamal LNG (voir page 9).

Pour retrouver l’ensemble des communiqués de presse et découvrir la fonction alerte e-mail vous permettant notamment d’être informé(e) de leur diffusion, rendez-vous sur notre site total.com dans la rubrique Médias.

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Corée du SudRaffinage-pétrochimieInvestissement de 300 millions de dollars pour poursuivre le développement de la plateforme intégrée raffinage-pétrochimie de Daesan, détenue à parts égales par Total et Hanwha dans la joint-venture Hanwha Total Petrochemical. Cet investissement s'ajoute à celui annoncé précédemment pour aboutir à une somme globale de plus de 750 millions de dollars et permettre d’augmenter de plus de 50% la capacité de production de polyéthylène du site.

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Dossier

« Total est la première compagnie internationale à opérer un gisement pré-sel. »

Depuis 5 ans, le développement de Total dans l’exploration-production au Brésil s’est accé-léré. Eclairage sur les récentes actualités avec Michel Hourcard, directeur Amériques Explora-tion-Production.

Que représente aujourd’hui le Brésil pour Total dans le domaine de l’Exploration-Production ?

Le Brésil recèle les plus grands gisements offshore découverts au XXIe siècle. C’est donc un relais de croissance dans le deep offshore qui est une des spécialités de Total en Exploration-Production. Le Brésil, c’est un accès à des champs d’une qualité exceptionnelle qui permettent d’envisager des développements avec des points morts bas, ce qui correspond tout à fait à la stratégie de Total. Nous sommes présents dans ce pays depuis plus de 30 ans. Nous y avions déjà fait de l’exploration et des découvertes, mais le vrai retour de Total dans le pays a eu lieu en 2012 à travers un symposium qui s’est tenu avec Petrobras, et le début

d’une coopération technique. Nous avons appris à nous connaître, ce qui nous a donné envie d’aller plus loin. Ça s’est matérialisé par l’entrée

sur Libra en 2013 (voir encadré), puis par notre Alliance Stratégique scellée avec Petrobras en mars 2017.

En quoi consiste l’Alliance Stratégique entre Total et Petrobras ?

Cette Alliance Stratégique permet aux deux sociétés de conjuguer leurs expertises mondialement reconnues sur l’ensemble de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz. Nous avons chacun nos spécificités et nous sommes très complémentaires. Ensemble, nous avons déjà créé de nouveaux partenariats dans l’Amont. Nous avons renforcé notre coopération technique, non seulement dans le domaine des opérations, mais aussi dans celui de la recherche et de la technologie. Nous avons des participations conjointes sur des projets de recherche dans le deep offshore, les architectures, les différents procédés sur les traitements sismiques. En tout, nous avons déjà identifié sept projets clés de recherche dont deux projets digitaux.

Pour Total, quelles sont les premières concrétisations de cette Alliance Straté-gique ?Nous avons déjà signé plusieurs accords, mais je parlerai surtout des opérations concrétisées en janvier 2018. Petrobras a transféré à Total une participation de 35 % et le rôle d’opérateur dans le champ de Lapa* et une participation de 22,5 % dans le champ de Iara**.

Quelles sont les caractéristiques des champs de Iara et Lapa ? Que représentent-ils pour Total ? Iara et Lapa sont deux champs pré-salifères, c'est-à-dire des gisements calcaires qui se trouvent sous une épaisse couche de sel. Lapa est en production depuis décembre 2016. Il a une capacité de production de 100 000 barils par jour. En devenant opérateur de Lapa, Total est la seule compagnie internationale à opérer un gisement pré-sel en production au Brésil, en dehors bien sûr de Petrobras. Pour nous, c’est à la fois un challenge et une belle opportunité. Nous y étions prêts technique-ment. En ce qui concerne Iara, le champ devrait entrer en production en 2018. Nous avons pour objectif de maxi-miser le taux de récupération des hydrocarbures grâce à la mise en œuvre de procédés technologiques innovants

Total au Brésil : tirer parti de notre expertise en offshore profond

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Le Brésil est devenu un pays phare pour le Groupe, en particulier dans le domaine de l’Exploration-Production. Point sur les principales activités et l’ambition de Total dans le pays.

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qui seront étudiés conjointement avec l’ensemble des partenaires, et de nous assurer des points morts bas.

Quelle est l’ambition à 10 ans de Total dans le domaine de l’Exploration-Production au Brésil ? Total a l’ambition d’être un acteur majeur au Brésil, pas seulement dans l’exploration-production, mais aussi sur

l’ensemble de la chaîne énergétique. Avec Petrobras, nous avons construit des rapports de confiance et notre engagement au Brésil est un engagement de longue du-rée.

* Les autres partenaires sont BG E&P Brasil, filiale de Royal Dutch Shell (30 %) et Repsol-Sinopec Bresil (25 %).

** Les autres partenaires du consortium sont BG E&P Brasil, filiale de Royal Dutch Shell (25 %) et Petrogal Brasil (10 %).

Unité flottante de production et de stockage (FPSO) Pioneiro de Libra.

Libra : un gisement géantLibra est un méga gisement d’une superficie de 1550 km2, en offshore profond (2000 m), situé dans le bassin pré-salifère de Santos, à 170 km de Rio de Janeiro. C’est un champ de plusieurs milliards de barils. Il est différent des autres champs en production de Petrobras car il présente un fort taux de gaz carbonique. Cette caractéristique implique la mise en place d’un procédé de production plus complexe qui nécessite des unités de production plus sophistiquées permettant la séparation, puis la compression de gaz. En effet, il faut séparer le gaz carbonique des autres produits et le réinjecter dans le réservoir. C’est cette particularité qui a amené Petrobras à chercher des partenaires.

Petrobras (40%), opérateur, a choisi de constituer un consortium avec Total (20%), Shell (20%), CNOOC (10%) et CNPC (10%). L’expérience de Total dans les grands projets en eaux profondes, les gisements à haute teneur en CO2 ainsi que les réservoirs carbonatés du Moyen-Orient complète la maîtrise de Petrobras sur la thématique pré-salifère. Les sociétés se sont associées

en 2013 et Libra est devenu un succès. La production du champ a démarré en novembre 2017, assurée par l’unité flottante de production et de stoc-kage (FPSO) Pioneiro de Libra dotée d’une capacité de 50 000 barils par jour. Après ce premier FPSO dont l’objectif est de confirmer l’étendue des réserves, la dé-cision d’investissement portant sur la première phase de développement à grande échelle de Libra a été an-noncée début décembre 2017. Cette phase comprend un FPSO d’une capacité de 150 000 barils de pétrole par jour et 17 puits.

La construction des bateaux va pouvoir être standardi-sée, permettant de réduire les coûts, et d’autres unités de production de taille similaire seront mises en ser-vice dans les années à venir. Ces unités permettront de développer l’ensemble du potentiel du champ qui va monter à un plateau de l’ordre de 600 000 barils par jour et qui va produire pendant plus de 30 ans. « Un gisement tel que Libra est exceptionnel. Avec des productivités par puits proches de 50 000 barils par jour, cela permet d’assurer des coûts de production par baril très compétitifs, confirme Maxime Rabilloud, directeur général de Total E&P do Brasil. C’est une fierté pour les équipes de pouvoir travailler sur un tel projet. »

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Aval : une présence dans les lubrifiants et avec HutchinsonTotal est aussi présent au Brésil dans le Marketing & Services et le Raffinage-Chimie, notamment à travers Total Lubrificantes do Brasil et Hutchinson.

• Total Lubrificantes do Brasil dispose d’une usine de lubrifiants à 140 km de Sao Paulo et commercialise deux familles de produits : lubrifiants et fluides spéciaux. Le Brésil est le sixième pays au monde en termes de consommation de lubrifiants, d’où l’importance pour la filiale de développer son réseau de distribution. Dans les fluides spéciaux, ses ventes ont plus que doublé en 2017, tout comme ses marges unitaires. L’ambition de Total Lubrificantes do Brasil est d’accélérer sa croissance de façon rentable et durable et de se positionner comme une marque premium de référence.

• Hutchinson compte environ 2500 salariés** répartis dans cinq usines situées à Monte Alto, Extrema et Casa Branca. Ces usines sont spécialisées dans la fabrication de pièces pour l’automobile (pièces moulées antivibratoires, pièces d’étanchéité, etc.). Elles fournissent les constructeurs Fiat Chrysler, Volkswagen, PSA, Toyota, Honda, General Motors et Ford. L’ambition d’Hutchinson au Brésil est de devenir le plus grand et le meilleur fournisseur du pays, en maximisant la valeur apportée à ses clients.

* Total est présent à travers d'autres activités au Brésil comme les additifs et carburants spéciaux.

** au 31 décembre 2017

Zoom sur Saft do Brasil,

une filiale en plein essorDepuis un siècle, le fabricant de batteries Saft se spécialise dans les solutions de pointe destinées à l’industrie. La société possède des implantations dans le monde entier, et notamment au Brésil, où elle a ouvert un bureau de représentation en 2010, Saft do Brasil. Cette filiale alimente des marchés de niche : secteurs du pétrole et du gaz, de l’extraction minière et des métaux, des services d’électricité, de la papeterie et de la pâte à papier, ainsi que l’industrie ferroviaire. Aujourd'hui, si Saft do Brasil est une petite entité au sein du groupe Saft, elle n’en revêt pas moins une importance stratégique dans un pays qui compte plus de 200 millions d’habitants. En 2017, la filiale a doublé son chiffre d'affaires par rapport à 2016. Pour des applications telles que les réseaux ferrés et le secteur pétrolier et gazier, Saft do Brasil vise 40 à 45 % des parts de marché dans un horizon de 5 à 7 ans. Autre objectif pour les prochaines années : participer à la production d’électricité issue d’énergies renouvelables (solaire, éolien et biomasse) grâce aux solutions Saft ESS (Energy Storage Systems).

Dossier

Chiffres clés

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Yamal LNG : le projet de tous les défis a démarré avec succès

Éclairage

Yamal LNG, situé en Russie, a démarré sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) en décembre dernier et la commercialise déjà dans le cadre de contrats à long terme à destination de l’Asie et de l’Europe. Plusieurs cargaisons de GNL ont déjà été livrées au Royaume-Uni, en Hollande et en France. C’est le méthanier brise-glace Christophe de Margerie, premier d’une série de 15 super transporteurs brise-glace conçus spécialement pour Yamal LNG, qui a acheminé la première cargaison de 170 000 m3 fin décembre 2017. C’était une étape importante pour le plus ambitieux projet de liquéfaction de gaz au monde. Yamal LNG a été construit pour exploiter les 4,6 milliards de barils équivalent pétrole de réserves gazières du gisement géant onshore de Tambey Sud au Nord de la Russie. Lorsque le site atteindra sa pleine capacité en 2020, il pourra fournir 16,5 millions de tonnes de GNL par an aux marchés asiatique (54%) et européen (46%).

Un projet hors normes Yamal LNG, dont les actionnaires sont Novatek* (50,1%), Total (20%), CNPC (20%) et Silk Road Fund (9,9%), bénéficie de coûts de production de gaz particulièrement bas. Il contribuera à la production de gaz de Total pour de longues années.

Cette réussite est due aux nombreux défis relevés dans une région où la température peut chuter jusqu’à -50°C en hiver. Le sol, appelé pergélisol**, est gelé en permanence

sur des profondeurs variables pouvant atteindre plus de 400 m. En période de dégel, la couche supérieure du pergélisol se transforme en boue instable sur près de 2 m d’épaisseur. Pour assurer la stabilité de l’usine, tout en respectant l’environnement, 90 000 pilotis ont été construits pour supporter Yamal LNG. Le projet Yamal LNG repose aussi sur une première mondiale : l’utilisation régulière de la Route du Nord (passant par le détroit de Béring) par les méthaniers brise-glace. La construction d’infrastructures inexistantes jusque-là a également été nécessaire : un aéroport international comptant 2700 mètres de pistes, un port de déchargement du matériel, deux jetées de chargement de GNL, des bases vies pouvant accueillir 32 000 personnes. Yamal LNG est le résultat du savoir-faire technologique et de l’esprit pionner des partenaires qui ont cru en ce projet dès 2010.

* Total détient une participation de 18,9% dans le capital de Novatek

** Le pergélisol (en anglais : permafrost) désigne la partie d'un cryosol gelée en permanence, au moins pendant deux ans, et de ce fait imperméable.

Après une construction réussie dans le respect du calendrier et du budget prévus grâce aux efforts considérables de toutes les parties prenantes, Yamal LNG a démarré ses exportations de gaz naturel liquéfié depuis la Russie.

Le méthanier Christophe de Margerie au port de Sabetta en Russie. © M

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Capitalisation boursièreau 31/12/2017

116,4 milliards d' €Cours de l’action Total

46,2 €+8,8 %

Moyennes année 2017 – Variations par rapport à l'année 2016

Total actionnaires

Notre prochaine Assemblée générale aura lieu le vendredi 1er juin 2018 à 10h, au Palais des Congrès de Paris.Quels que soient votre nombre d’actions et votre mode de détention, vous pouvez assister à l’Assemblée générale, voter ou vous faire représenter par le Président-directeur général ou la personne de votre choix.

e-convocation ou convocation papier�Si vous êtes actionnaire au nominatif, vous recevrez

de la part de BNP Paribas Securities Services :• soit un mail pour vous connecter au site

Planetshares > mes avoirs > mes droits de vote (si vous êtes abonné(e) à l’e-convocation)

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En optant pour l’e-convocation, vous choisissez une modalité de convocation simple, rapide, sécurisée et contribuant à la préservation de l’environnement. Si vous voulez bénéficier de ce mode de convocation dès cette année pour la prochaine Assemblée générale, vous devez vous abonner à l’e-convocation avant le 27 avril 2018 en vous connectant au site Planetshares > Mon profil > mes e-services.

�Si vous êtes actionnaire au porteur et détenez plus de 1000 titres, votre intermédiaire financier doit vous envoyer automatiquement les informations et documents dont vous avez besoin pour votre convocation.

�Si vous êtes actionnaire au porteur et détenez moins de 1000 titres, vous devez faire vous-même les démarches auprès de votre intermédiaire financier.

Comment obtenir votre carte d’admission et voter ?Lorsque vous avez reçu votre e-convocation ou convocation papier, vous avez différentes possibilités pour obtenir votre carte d’admission et voter.

Que vous soyez actionnaire au porteur ou au nominatif, nous vous invitons à utiliser la plateforme VOTACCESS disponible sur le site Planetshares ou sur le portail internet de votre établissement bancaire. La majorité des banques françaises sont aujourd’hui connectées à VOTACCESS. Cette plateforme vous donne accès à toute la documentation en quelques clics, la possibilité de demander votre carte d’admission (obtenue immédiatement), de voter ou de donner un mandat, et enfin d’avoir la confirmation de la prise en compte de votre vote.

Néanmoins, vous pouvez toujours avoir recours aux autres moyens à votre disposition :• vous pouvez demander votre carte d’admission

pour assister à l’Assemblée générale et voter sur place,

• désigner un mandataire par courrier pour voter à votre place,

• voter avant la tenue de l’Assemblée générale en retournant le formulaire joint à votre convocation courrier.

Assemblée générale 2018 : comment obtenir votre convocation et voter ?

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sites ou des sites soutenus par la Fondation Total, conférences, formations… Faire partie du Cercle des actionnaires de Total, c’est partager avec nous des moments privilégiés et découvrir sur le terrain nos métiers et nos grands engagements.En tant que membre du Cercle, vous recevez aussi automatiquement toutes nos publications destinées

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Numéro 56 - Conception et réalisation : Flamingo Communications / Direction de la Communication financière de Total - Directeur de la publication : Laurent Toutain - Responsable de la publication : Stéphanie Molard - Informations arrêtées au 08/02/2018 - Capital social : 6 340 193 800, 00 euros - 542 051 180 RCS Nanterre

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Brent

54,2 $/baril+24,02 %

Marge de raffinage

40,9 $/tonne+19,94 %

Parité Euro/Dollar

1,13+1,80 %

Dividende au titre de 2018Sous réserve des décisions du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale s’agissant de l’approbation des comptes de la Société ainsi que du solde du dividende, le calendrier de détachement des acomptes et du solde du dividende relatifs à l’exercice 2018 serait le suivant : 1er acompte : 25 septembre 20182e acompte : 18 décembre 20183e acompte : 19 mars 2019Solde : 11 juin 2019

Vos rendez-vous 17 mars 2018 Congrès Master Investor Show à Londres (UK)

20 mars 2018 Réunion d’actionnaires à Bordeaux

�24 mars 2018 Congrès Investisseurs VFB à Anvers (Belgique)

�12 avril 2018 e-réunion d'actionnaires

�26 avril 2018 Résultats du 1er trimestre 2018

1er juin 2018 Assemblée générale des actionnaires à Paris

11 juin 2018 Réunion d’actionnaires à Rouen

�12 juin 2018 Réunion d’actionnaires à Nice

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