introduction
DESCRIPTION
EVALUATION DES RESULTATS DU BILAN DE THROMBOPHILIE CONSTITUTIONNELLE AU COURS DES THROMBOSES VEINEUSES. I KRAIEM 1 , O BEN ISMAIL 1 , S BEN AMMAR 2 1 Laboratoire d’Hématologie (LCBM) – Institut Pasteur de Tunis 2 Laboratoire Central de Biologie Médicale – Institut Pasteur de Tunis. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
EVALUATION DES RESULTATS DU BILAN DE THROMBOPHILIE CONSTITUTIONNELLE
AU COURS DES THROMBOSES VEINEUSES
I KRAIEM1 , O BEN ISMAIL1, S BEN AMMAR2
1 Laboratoire d’Hématologie (LCBM) – Institut Pasteur de Tunis2 Laboratoire Central de Biologie Médicale – Institut Pasteur de
Tunis
INTRODUCTIONLa maladie thromboembolique veineuse (MTEV): problème médical majeur
1/1000 individus /an
Maladie multifactorielle : facteurs de risque génétiques et/ou acquis +/- des facteurs circonstanciels
Thrombophilie héréditaire : tendance à développer des thromboses de cause génétique
Les déficits constitutionnels en inhibiteurs affectent 5-10% des patients atteints de thromboses profondes
La recherche des anomalies génétiques : MTEV du sujet jeune (<45-50 ans), récidivante, spontanée, de siège inhabituel ou à caractère familial
Objectif
Analyser les résultats du bilan de thrombophilie d’une série de patients présentant une maladie thromboembolique veineuse (MTEV)
Patients
Étude rétrospective 177 patients consécutifs Un ou plusieurs accidents thromboemboliques
veineux Janvier 2007 - Août 2009
Recrutement : hôpitaux régionaux, certains CHU, médecins de libre pratique
Méthodes
Dosage de la protéine S libre par
immunoturbidimétrie après précipitation au polyéthylène-glycolle (PEG)
Dosage de la protéine C et de l’antithrombine par des tests fonctionnels chromogéniques
Détection de la résistance à la protéine C activée par un test fonctionnel de dépistage de la mutation Leiden du facteur V
Age moyen: 43.6 ± 15 ans (10 - 80ans)
5,3
14,6
20,623,8 22,5
6,6 6,6
0
5
10
15
20
25
30
%
Classes d'âge
Répartition des 177 patients selon l'âge
Caractéristiques cliniques des patients
82 Hommes / 95 Femmes (Sex ratio: 0.86)
R épartition des patients s elon le s exe
F éminin 53,70%
Mas c ulin46,30%
Siège : 170 Thromboses veineuses profondes (TVP) 7 Thromboses veineuses superficielles
(TVS)
Répartition des 177 cas selon le siège de la thrombose
16
1,7 1,7 1 0,7 2,8 2,3 414
2,3
59
0
1020
30
40
5060
70
MI MS EP VP VSH VSp VMS VCI TVC OVCR TVS
Siège
%
Facteurs favorisants (45/177)ATCDs personnels de thrombose 27 cas Chirurgie prostatique 1 casAVC 3 casATCDs familiaux de thrombose 2 casHémopathie (LNH, LA) 8 casGrossesse 3 casPost-partum 1 cas
Etiologies (22/177)Cirrhose 16 casMaladie de Behcet 2 casLES 1 casRCH 2 casVaquez 1 cas
Anomalies du bilan de thrombose
85 patients (48%) : une anomalie ou plus du bilan de thrombophilie
39 Hommes /46 Femmes (sex ratio: 0.84)Age moyen : 49 ans ± 16 ans (extrêmes: 14 à 80 ans)
10 résultats/85 ont été contrôlés
Anomalies identifiées
Nombre de cas
Fréquence
Déficit en PS 47 /139 33,8 %
Déficit en PC 30 /149 20,1 %
Déficit en AT 19 /137 13,9 %
RPCA 22 / 134 16.4 %Témoin tunisiens
6 – 8%
RPCA positifs22 cas (16.4 %)
12 H/ 10FAge médian : 47 ans (extrêmes: 28- 73)15 patients / 22 (68%) avaient moins de 50 ans
18 MI (3EP), 1MS, 3EP isoléesTVP récidivantes : 8 cas
5/22 résultats contrôlés
RPCA + déficit en inhibiteurs : 7 cas
Déficit isolé en PS 29 cas
Siège thrombose
Nombre de cas
Autres facteurs de
risque
MI 19 (3EP) 2 Hémopathies1 AVC
EP isolée 4 1 post-partum
TPorte 3
VSpl 2
TVCéréb 11 résultat contrôlé /29Dans 17 cas /29 : AVK ?
Déficit isolé en PC 8 cas
Siège thrombose
Nombre de cas
Autres facteurs
étiologiques
MI 1
MS 1 1 AVC
EP isolée 1
TPorte 4 3 cirrhoses
VCI 12 résultats contrôlés /8 :
1 Tporte + cirrhose 1EP (56%, homme)
5 cas/8 : AVK ?
Déficit isolé en AT 4 cas
3MI, 1TPporte
2 cas sous héparine (AT : 66 % et 67 %)
1cas : AT : 51% et déficit connu en AT dans la famille
1 résultat contrôlé /4 femme, 53 ans MI AT: 46 %
Déficits associés19 cas
S + C + AT: 6 casS + C: 6 casS + AT: 2 casC + AT: 5 cas
9 cas de TPorte + cirrhose2 résultats contrôlés /1911cas/19 : traitement anticoagulant?Traitement par héparine : 2 cas (AT+S / AT+C)
Facteurs génétiques de risque de thrombose
Facteur de risquegénétique
Prévalence population générale (%)
Prévalence patients avec MTEV (%)
Risque Relatif
Déficit AT 0,02 - 0,05 1 - 2 10 à 40 (hétéroz)
Déficit PS 0.03 - 0.13 2 - 3 5 (hétéroz)
Déficit PC 0.2 - 0.4 3 5 à 10 (hétéroz)
Facteur V Leiden
3 - 10 20 – 30 4 à 8 (hétéroz)
ProthrombineIIG20210A
1 - 2 5 - 10 2 à 4
Nos résultats
Anomalies identifiées
Nombre de cas
RPCA
22 cas (16.4 %)
Déficit héréditaire en AT
2 probables (0.17%)
Déficit héréditaire en PC
1 probable (0.67%)Autres cas ?
Déficit héréditaire en PS
??
Déficits héréditaires associés
??
Déficit acquis en inhibiteurs 12 cas de cirrhoses
Interprétation difficile
Les conditions préanalytiques ?prélèvementconditions et délais d’acheminement au laboratoire
Episode thrombotique : modifications inflammatoires consommation
La prise ou non de traitement anticoagulant?AVK (PS, PC) Héparine (AT)
La pris d’un traitement à base d’œstrogène (PS, AT, RPCA)
Atteinte hépatique
Taux élevé de déficit en protéine S ?
Problème de dosage ?Conditions préanalytiques ++Technique délicate
Valeurs usuelles A définir en fonction de l’âge, sexe et statut hormonal chez la femme (pré ou post- ménopause,
prise de contraceptifs oraux)
Les anomalies acquises insuffisance hépatique, déficit en vitamine K, grossesse, estrogènes, états inflammatoires, déficit auto-immun (anti-PS)
Caractère constitutionnel du déficit en inhibiteur de la coagulation?
Contrôler la permanence du déficit en dehors de tout traitement
Vérifier l’absence de toute cause de déficit acquis
Classer le déficit : qualitatif /quantitatif
Enquête familiale ++
Etude génétique ? V Leiden Déficits? nombreuse mutations
CONCLUSIONLe diagnostic d’une thrombophilie congénitale reste délicat.
Collaboration étroite entre le clinicien et le biologiste pour la réalisation du bilan dans les meilleurs conditions
Les résultats doivent être interprétés avec prudence
L’interprétation des résultats doit impliquer le laboratoire d’hémostase
Contrôle à distance et enquête familiale +++
Le déficit en PS est le plus difficile à diagnostiquer