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e-Magazine Number : Numéro : Número 14 June : Juin : Junho 2013 Info

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Caritas Africa Info: page/página 1

e-MagazineNumber : Numéro : Número 14

June : Juin : Junho 2013Info

Caritas Africa Info: page/página 2

Cover picture1. Extreme violence in the Central Africa Repu-blic has prevented children to attend school.Now that the situation is slowly returning backto normal, the Church is providing facilities sothat they may go back to school.2. On Easter eve, Port-Louis, the capital ofMauritius received 152 mm of rain in less thantwo hours. Caritas Mauritius has been very activebringing relief to the many victims.3. Siyabhabha Trust - Caritas South Africa isproviding agriculture, food security and landmanagement services to rural communities.

Photo de couverture1. Les violences extrêmes en RépubliqueCentrafricaine ont empêché les enfants d’aller àl'école. Maintenant que la situation revientlentement à la normale, l'église offre des facilitésafin qu'ils puissent retourner à leurs études.2. La veille de Pâques, Port-Louis, la capitale del'île Maurice, a reçu 152 mm de pluie en moinsde deux heures. Caritas Ile Maurice a été trèsactive pour venir en aide aux nombreusesvictimes.3. Siyabhabha Trust - Caritas Afrique du Sudoffre des services aux communautés rurales enagriculture, sécurité alimentaire et gestion desterres.

Foto da capa1. Extrema violência na República da ÁfricaCentral impediu que as crianças a frequentar aescola. Agora que a situação está voltandolentamente ao normal, a Igreja está fornecendoinstalações para que eles podem voltar para aescola.2. Na véspera de Páscoa, Port-Louis, a capital daMaurícia recebeu 152 mm de chuva em menosde duas horas. Caritas Maurício tem sido muitoativo, trazendo alívio para as muitas vítimas.3. Siyabhabha Trust - Caritas África do Sul estáfornecendo agrícolas, segurança alimentar eserviços de gerenciamento de terras àscomunidades rurais.

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Editorial : La bonne attitude / The right attitude / A atitude certa« Une Eglise sans la charité n’existe pas. »“A Church without charity does not exist.”“Não existe uma igreja sem caridade.”Caritas Centrafrique : L’amour plus fort que la peurCaritas Développement (CADEV) Niger : Projet d’appui à la sécuritéalimentaire des populations de Baban TapkiCaritas Ile Maurice : Au secours des victimes des inondationsFacing up to disabilityCaritas Caboverdiana: Membro da Plataforma das ONGs de Cabo VerdeCaritas Zimbabwe: Assisting smallholder farmers enhance food securitythrough micro-irrigationCaritas Rwanda : Distribution de 60 vaches aux pauvres économiquementactifs au BugeseraSiyabhabha Trust Caritas South Africa: Promoting sustainable micro andsmall scale organic farming across Southern AfricaCaritas Ghana: Organizational Change for Effectiveness & SustainabilityCrise alimentaire 2012 : L’OCADES Caritas Burkina a soutenu plus de40 000 personnesCaritas Kenya: Access to water in arid and semi-arid landsCaritas Lesotho: Food security responseLutte contre la pauvreté à Caritas-Bénin : Rêve utopique, réalité exaltanteCAECOM - Caritas Malawi: Quantum Leap in Community DevelopmentCaritas Congo Asbl avec l’appui du Fonds Mondial : Fort engagementdans la lutte contre la tuberculoseCaritas Africa - Caritas Italiana Joint Visit in Sierra Leone and LiberiaCaritas Côte d’Ivoire : Lutte contre les pires formes du travail des enfantsdans la cacaocultureOCDI - Caritas Togo : Célébration de la Journée Mondiale de Luttecontre le PaludismeCaritas Rwanda : Octroi de 320 porcs aux pauvres économiquementactifs

About 300 children die from malnutrition every hour while onein four is stunted, and in developing countries that figure risesto one in three. If the trend continues, more than 450 millionchildren globally will be affected by stunting in the next 15 years.(...) In Caritas, we are scandalised that millions of our brothersand sisters live in extreme poverty in a world of riches.

Caritas Global Anti-Poverty Campaign

Caritas Africa Info: page/página 3

Caritas Africa Infoe-MagazineNumber : : Número 14 -

June : Juin : Junho 2013Published by/Publié par/Publicado por

Caritas Africa Secretariat /Secrétariat deCaritas Africa / Secretariado Caritas África

735 Bd des Armées, SECAF TokoinSéminaire, Togo, Lomé

Tel.: (228) 22.21.29.37Email : [email protected] : www.caritas-africa.org

Jacques DinanSecrétaire exécutif

Executive SecretrarySecretária Executiva

Caritas Africa

« Caritas est la caresse de l'Eglise à son peuple. »(SS le Pape François, 16 mai 2013)

Recevant les représentants de CaritasInternationalis au Vatican, le 16 maidernier, le Pape François a beau-

coup insisté sur l’attitude que nous devonstous avoir, en tant que Caritas, envers ceuxet celles que nous sommes appelés à servir.

“Caritas is the caress of the Church to its people.”(HH Pope Francis, 16 May 2013)

Receiving representatives of CaritasInternationalis in the Vatican, onMay 16, Pope Francis laid great

stress on the attitude that we should all have,as Caritas, to those we are called to serve.

(Continued on page 7.

Editorial

A atitude certa“Caritas é a carícia da Igreja para o seu povo.”

(SS Papa Francisco, 16 de maio de 2013)

Receber representantes da CaritasInternationalis no Vaticano, no dia16 de maio, Papa Francis descon-

traído grande estresse sobre a atitude quetodos devemos ter, como Caritas, paraaqueles são chamados para servir.

(Continua na página 7.)

Editorial

La bonneattitude

(Suite à la page 7.)

Editorial

The right attitude

1 - 4 July / / julho 2013 - Nairobi, KenyaWorkshop with National Caritas Directors & Secretaries General: follow-up ofKinshasa Bishops’ meeting /Atelier de travail avec les directeurs & Secrétaires générauxdes Caritas nationales : suivi de la rencontre des évêques à Kinshasa / Workshop comCaritas nacionais Diretores e Secretários-Gerais: seguimento da reunião deKinshasa Bispos5 July / / julho 2013 - Nairobi, KenyaCaritas Internationalis Consultation meeting on Minimum standards withparticipation of National Caritas Directors & Secretaries General / Rencontre deconsultation de Caritas Internationalis sur les standards minima avec la participation desdirecteurs & Secrétaires généraux des Caritas nationales / Reunião Caritas Internationalisconsulta sobre normas mínimas com participação de administração & Secretáriosgeral da Caritas nacional9 - 13 September / / setembro 2013 - Lomé, TogoJoint Caritas Internationalis - Caritas Africa training session for CommunicationOfficers (in French) / Session de formation conjointe Caritas Internationalis - CaritasAfrica pour les chargés de communication (en français) / Sessão de formação conjuntaCaritas Internationalis - Caritas África para cargas de comunicação (em francês)23 - 29 September / / setembro 2013 - MauritiusCaritas Africa Regional Commission meeting / Rencontre de la Commission régionalede Caritas Africa / Reunião da Comissão Regional de Caritas África12 - 14 November / / novembro 2013 - Harare, ZimbabweCaritas Africa Emergency Management and Preparedness Team / Equipe deCaritas Africa pour la Gestion et la Préparation des Urgences / Caritas Áfricagerenciamento de emergência e equipe de preparação2 - 6 December / / decembro 2013 - Lomé, TogoJoint Caritas Internationalis - Caritas Africa training session for CommunicationOfficers (in English) / Session de formation conjointe Caritas Internationalis - CaritasAfrica pour les chargés de communication (en anglais) / Sessão de formação conjuntaCaritas Internationalis - Caritas África para cargas de comunicação (em Inglês)3 - 5 December/déc /decembro 2013 - Dakar, SenegalCaritas Internationalis Sahel Working Group / Groupe de Travail de CaritasInternationalis sur le Sahel / Grupo de Trabalho da Caritas Internationalis no Sahel

Forthcoming meetingsProchaines rencontresPróximas reuniões

Environ 300 enfants meurent de malnutrition chaque heure alors qu'unepersonne sur quatre souffre d’un retard de croissance et, dans les pays endéveloppement, ce chiffre s'élève à un sur trois. Si la tendance se maintient,plus de 450 millions d'enfants dans le monde souffriront d’un retard decroissance au cours des 15 prochaines années. (...) À Caritas, nous sommesscandalisés que des millions de nos frères et sœurs vivent dans l'extrêmepauvreté dans un monde de richesses.

Campagne de Caritasde lutte contre la pauvreté

Caritas Africa Info: page/página 4

« Une Eglisesans la charitén’existe pas. »

«Une Eglise sans la charitén’existe pas  » a déclaré lepape François au cours

d’une audience avec Caritas Internatio-nalis (CI), le jeudi 16 mai 2013. L'églisecatholique a besoin de faire revivre latendresse et l’affection, qui se perdentlorsque l'Église devient trop sérieuse. Laspiritualité de Caritas doit se référer à la«  tendresse  », parfois oubliée dansl’Eglise : Caritas doit être « la caresse del’Eglise à son peuple, la caresse de l’Eglisemère à ses enfants, sa tendresse et saproximité, » a-t-il précisé.

Le pape a fait ses commentaires au coursd’une rencontre informelle de 45 minutesavec une forte délégation de CI, compre-nant son président, le Cardinal OscarRodriguez Maradiaga, son secrétaire géné-ral, Michel Roy, les membres de son ConseilReprésentatif, les coordonnateurs de ses septrégions géographiques de CI et le personnelde son secrétariat général au Vatican.

Les présidents régionaux de Caritas ontprésenté des résumés de la situation dansleurs régions respectives. Michel Roy aégalement présenté au pape un petitpanier de pain pour symboliser plus d’unmilliard de personnes qui souffrent de lafaim dans le monde et pour mettre enévidence une nouvelle campagne quelancera Caritas cette année pour luttercontre la faim dans le monde.

Répondant spontanément aux interven-tions, le pape a parlé pendant unequinzaine de minutes en espagnol et s’estappesanti sur quatre points : les crisesqui affligent le monde, l'amour, ledéveloppement et la spiritualité.

Il a remercié Caritas pour sa doubledimension : celle de son action sociale et sadimension mystique, spirituelle. « Caritasest la caresse de l'Eglise à son peuple »,montrant la tendresse et la compréhensionenvers leurs besoins.

Par rapport aux crises dans le monde, lepape a souligné qu’elles sont « très graves ».Les crises ne sont pas seulement écono-miques et culturelles. Il y a une crise de lafoi « une crise où l'homme souffre desconséquences de cette instabilité. »

« L'humanité est en danger, la personnehumaine, la chair du Christ, » a-t-il dit, et« Caritas doit avant tout en tenir compte. »Il a cité un texte médiéval juif qui reflètentcomment, pendant la construction de latour de Babel, à chaque fois qu’unebrique tombait ou se cassait, « c'était unetragédie » de perdre une brique si coû-teuse, si précieuse. Mais à chaque foisqu'un travailleur faisait une chutemortelle, personne ne s’en souciait.

La même chose qui se passe aujourd'hui,a dit le pape, où le monde prête plusd'attention aux choses matérielles qu’auxsouffrances des personnes.

« Il y a un déséquilibre en terme deplacements financiers. » Alors que l’onconvoque de « grandes rencontres inter-nationales, » des personnes meurentencore de faim. Aujourd'hui le monde estconfus par rapport à ce qu'il doit faireavec la création, a-t-il ajouté. Au lieu desauvegarder et de promouvoir la création

d'une manière qui améliore et apporte lebonheur à l'humanité, le monde met enplace « une culture de l'élimination, » oùtout ce qui n'est pas utile est «  jeté à lapoubelle. »

Ceux qui sont désignés comme inutilescomprennent les plus marginalisés, lesenfants et les personnes âgées, qui sont

Mgr Francisco João Silota, président de Caritas Africa,présentant la région Afrique de Caritas au Pape François en présence duCardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis.

(Suite en page 10.)

English version: page 5.Versão em Português: página 6.

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Caritas Africa Info: page/página 5

“A Churchwithout charitydoes not exist.”

Version française: page 4.Versão em Português: página 6.

“AChurch without charity doesnot exist” said Pope Francisduring an audience with

Caritas Internationalis (CI), on Thursday16 May 2013. The Catholic Church needsto revive the tenderness and affection,which are lost when the Church becomestoo serious. The spirituality of Caritasmust refer to the “tenderness”, some-times forgotten in the Church: Caritasmust be “the caress of the Church to itspeople, the caress of the Mother Churchto its children, its tenderness and itscloseness,” he said.

The Pope made these comments during aninformal meeting of 45 minutes with astrong CI delegation, including its president,Cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, itsSecretary-General, Michel Roy, members ofits representative Council, the coordinatorsof the seven geographical regions of CI andthe staff of its general secretariat at theVatican.

The regional presidents of Caritassummarised the situation in their respectiveregions. Michel Roy also presented to thePope a small basket of bread to symbolizethe more than a billion people suffering fromhunger in the world and to highlight a newcampaign that Caritas will launch this year tofight against hunger in the world.

Spontaneously in response to these inter-ventions, the Pope spoke for about 15minutes in Spanish and focused on fourpoints: the crises that afflict the world, love,development and spirituality.

He thanked Caritas for its double dimen-sion: its social action and its mystical, spiritual

dimension. “Caritas is the caress of theChurch to its people”, showing tendernessand understanding towards their needs.

With regard to the crises in the world, thePope stressed that they are “very serious”.Crises are not only economic and cultural.There is a crisis of faith “a crisis where manis suffering the consequences of thisinstability.”

“Humanity is in danger, the human person,the flesh of Christ,” he said, and “Caritasmust above all take this into account.” Hecited a Jewish medieval text that reflectshow, during the construction of the Towerof Babel, whenever a brick fell or broke, “itwas a tragedy” to lose such an expensiveand precious brick. But whenever a workerfell to his death, nobody cared.

The same thing is happening today, thePope said, where the world pays moreattention to material things than to thesuffering of people.

“There's an imbalance in terms offinancial investments.” While we convene“large international meetings”, peoplestill die of hunger. Today the world isconfused with regard to what it has to dowith the creation, he added. Instead ofsafeguarding and promoting creation ina way that improves and brings happinessto mankind, the world is developing “aculture of elimination,” where everything

that is not helpful is “thrown into thegarbage.”

Those who are identified as unnecessaryinclude the most marginalized childrenand the elderly, who are set aside “withthis hidden euthanasia.”

Speaking of the importance of the lovingcaress of the Church, the Pope recalledthat some emergency situations are soserious that what is needed is simply “to

Sister Léonie Dochamou, Secretary-general of Caritas Benin, explaining toPope Francis, the work and commitment of Caritas in Africa.

(Continued on page 12.)

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“Não existeuma Igreja

sem caridade.”

Version française: page 4.English version : page 5.

“Não existe uma igreja semcaridade”, disse Papa Fran-cisco durante uma audiên-

cia com a Cáritas Internacional (CI), emquinta-feira, 16 de maio de 2013. A IgrejaCatólica precisa reviver a ternura e afeto,que são perdidos quando a Igreja se tornademasiado séria. A espiritualidade daCaritas deve se referir a “ternura”, algu-mas vezes esqueci-dos na igreja: Cari-tas deve ser “acarícia da Igrejapara o seu povo, acarícia da igreja mãepara seus filhos, suaternura e sua proxi-midade,” ele disse.

O Papa fez estasobservações duran-te uma reuniãoinformal de 45 mi-nutos com umaforte delegação daCI, incluindo seuPresidente, cardeal Oscar RodríguezMaradiaga, seu secretário-geral, MichelRoy, membros de seu Conselho repre-sentativo, os coorde-nadores de seteregiões geográficas de CI e o pessoal desua Secretaria geral no Vaticano.

Os presidentes regionais da Cáritasresumiu a situação em suas respectivasregiões. Michel Roy também apresentouao Papa, uma cesta pequena de pão parasimbolizar as mais de 1 bilhão pessoasque sofrem de fome no mundo e paradestacar uma nova campanha que Caritasvai lançar este ano para lutar contra afome no mundo.

Espontaneamente em resposta a estasintervenções, o Papa falou para cerca de15 minutos em espanhol e focado emquatro pontos: as crises que afligem omundo, o amor, o desenvolvimento e aespiritualidade.

Ele agradeceu a Caritas para sua dupladimensão: sua ação social e sua dimensão

mística, espiritual. “Caritas é a carícia daIgreja para o seu povo”, mostrando aternura e compreensão para suasnecessidades.

No que se refere as crises no mundo, oPapa destacou que eles são “muitograves”. As crises são não só económicae cultural. Há uma crise da fé "uma criseonde o homem sofre as consequênciasda instabilidade.”

“A humanidade está em perigo, a pessoahumana, a carne de Cristo,” ele disse, e“Caritas deve acima de tudo ter isso emconta.” Ele citou um texto medieval

judaico que reflete como, durante aconstrução da Torre de Babel, sempre queum tijolo caiu ou quebrou, “foi umatragédia” perder tal um tijolo caro eprecioso. Mas sempre que um trabalhadorcaiu a sua morte, ninguém se importava.

A mesma coisa está acontecendo hoje, disseo Papa, onde o mundo presta mais atenção

a coisas materiais doque para o sofri-mento do povo.

“Há um desequilí-brio em termos deinvestimentos finan-ceiros”. Enquantonós convocar “gran-des reuniões interna-cionais”, as pessoasainda morrem defome. Hoje o mundoé confuso sobre oque isso tem a vercom a criação, eleacrescentou. Em vez

de proteger e promover a criação de umaforma que melhora e traz felicidade para ahuma-nidade, o mundo está a desenvolver“uma cultura de eliminação,” onde tudo oque não é útil é “jogado no lixo.”

Aqueles que são identificados como des-necessário incluem as crianças mais margina-lizadas e idosos, que são retirados “com estaoculta eutanásia.”

Falando da importância da caríciaamorosa da Igreja, o Papa recordou quealgumas situações de emergência são tão

Lembrança de foto: Papa Francis ea forte delegação da Caritas Internationalis.

(Continua na página 21.)

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Caritas Africa Info: page/página 7

Déjà dans son encyclique Deus Caritas Est,le Pape Benoît XVI avait déjà mis l’accentsur la nécessité pour tous ceux qui oeuvrentau sein de Caritas d’avoir une « formationdu coeur » en plus de faire preuve deprofessionalisme.

Le Pape François a été encore plus directdans ses propos en affirmant que « Caritasest la caresse de l'Eglise à son peuple » et ensouhaitant que soient exprimées à tousl’affection et la tendresse tout en faisantpreuve de compréhension envers leursbesoins.

Ce sont là des indications claires de lamission de Caritas, soulignée d’ailleurs parles évêques réunis à Kinshasa en novembre2012 à l’initiative de Caritas Africa. Eneffet, les évêques devaient alors réaffirmer« que l’exercice de la charité appartient à lanature même de l’Eglise et fait partieintégrante de sa mission. Elle doit donc êtreminutieusement organisée comme pasto-rale sociale de la même manière que lesautres piliers pastoraux que sont l’annoncede la Parole et la liturgie. »

L’identité et la mission de Caritas seront aucentre des discussions du 1er au 4 juillet2013, lorsque les directeurs/secrétairesgénéraux des Caritas nationales d’Afriquese réuniront à Nairobi. Il s’agira de s’accor-der sur les moyens de mettre en oeuvre laDéclaration des évêques à Kinshasa.

Etre actif au sein de Caritas ne nécessite passeulement des compétences, des connais-sances et des techniques. Il importe encored’être capable de se comporter correcte-ment en ayant une attitude conforme à lanature même de Caritas.

Le moment est vraiment opportun pourl’adoption de normes minimales et de codede déontologie et nous devons nous réjouirdes propositions faites dans ce sens parCaritas Internationalis et qui seront aucentre des discussions le 5 juillet prochainlors de la rencontre de consultation avec lesdirecteurs/secrétaires généraux.

Oeuvrer au sein de Caritas est certainementexaltant. Mais c’est aussi un défi pour tous.Saurons-nous être non seulement à lahauteur mais être aussi capable d’avoir labonne attitude, celle que nous recommandele Pape François ?

(Suite de la page 3.)

Editorial

La bonne attitudeAlready in his Encyclical Deus Caritas Est,Pope Benedict XVI had already emphasi-zed the need for all those who work forCaritas to have a “Formation of the heart”beyond being able to demonstrate pro-fessionalism.

Pope Francis was even more direct inhis remarks by asserting that “Caritasis the caress of the Church to itspeople” and hoping that affection andtenderness are expressed to all, whileshowing understanding towards theirneeds.

These are clear indications of the missionof Caritas, also underlined by the Bishopsgathered in Kinshasa in November 2012at the initiative of Caritas Africa. Indeed,the bishops reaffirmed “that the exerciseof charity belongs to the very nature of theChurch and is an integral part of itsmission. It must therefore be carefullyorganized socially and pastorally in thesame way as the other pastoral pillars thatare the proclamation of the word and theliturgy.”

The identity and mission of Caritas will bethe focus of discussions from 1st to 4 July2013, when the directors/SecretariesGeneral of the national Caritas in Africameet in Nairobi. It will be necessary toagree on the ways and means to implementthe Kinshasa Declaration of the Bishops.

Being active in Caritas does not requireonly tskills, knowledge and techniques.It is also important to be able to behavecorrectly by having an attitude that isconsistent with the very nature ofCaritas.

The time is really appropriate for theadoption of minimum standards and codeof ethics and we must welcome theproposals made in this sense by CaritasInternationalis and which will be at thecentre of discussions on 5 July at theconsultation meeting with directors/Secre-taries General.

Working for Caritas is certainly exciting.But it is also a challenge for all. Shall webe able to meet the challenge and becapable of having the right attitude, theone that was recommended to us by PopeFrancis?

(Continued from page 3.)

Editorial

The right attitude

(Continuação da página 3.)

Editorial

A atitude certaJá em sua Encíclica Deus Caritas Est, PapaBenedict XVI tinha já enfatizou a necessi-dade para todos aqueles que trabalham paraa Caritas ter uma “formação do coração”para além de ser capaz de demonstrarprofissionalismo.

Papa Francis foi ainda mais direto em seudiscurso, afirmando que “a Caritas é acarícia da Igreja para o seu povo” eesperando que o carinho e ternura sãoexpressos para todos, enquanto mos-trando compreensão para suas neces-sidades.

Estas são claras indicações da missão daCaritas, também sublinhada pelos Bisposreuniram em Kinshasa, em novembro de2012 por iniciativa da Caritas África. Naverdade, os Bispos reafirmaram “que oexercício da caridade pertence à próprianatureza da Igreja e é parte integrante dasua missão. Ele deve, portanto, sercuidadosamente organizado socialmente epastoralmente da mesma forma como osoutros pilares pastorais que são aproclamação da palavra e a liturgia.”

A identidade e a missão da Caritas será ofoco das discussões de 1º a 4 de julho de2013, quando os diretores/secretários geralda Caritas nacional na África se encontramem Nairobi. É necessário chegar a acordosobre os meios para implementar adeclaração de Kinshasa dos Bispos.

Ser ativo na Caritas não exige apenastskills, conhecimentos e técnicas. Tam-bém é importante ser capaz de secomportar corretamente por ter umaatitude coerente com a própria naturezada Caritas.

O tempo é realmente apropriado paraa adopção de normas mínimas e códigode ética e devemos saudar as propostasnesse sentido pela Caritas Inter-nationalis e que vai ser no centro dasdiscussões em 5 de julho, na reuniãode consulta com diretores/secretáriosgeral.

Trabalhar para a Caritas é certamenteemocionante. Mas é também um desafiopara todos. Seremos capazes de enfrentaro desafio e ser capaz de ter a atitude certa,aquela que foi recomendada a nós por PapaFrancisco?

Caritas Africa Info: page/página 8

Les médias du monde entier sesont adonnés, chacun à samanière, pour peindre la situa-

tion politico-humanitaire de la RCAces 3 derniers mois. Tout a commencédans le Nord du pays, près de lafrontière avec le Soudan et le Tchad,en décembre 2012, avec l’émergenced’une rébellion dénommée SELEKA,c.-à-d. « Alliance ». Elle a progressé defaçon fulgurante avant de s’arrêter à180 km de Bangui, la capitale du pays,grâce à la mobilisation tout aussi rapidedes chefs d’Etat de l’Afrique Centralequi ont fait signer aux belligérants(rebelles et gouvernement de l’époque)l’Accord de Libreville. Mais ce n’étaitqu’une accalmie…

Le 21 mars, suite, c’est selon les rebellesdû au non-respect de cet accord par legouvernement. Ceux-ci reprendront

leur progression armée sur Bangui quitombera entre leurs mains le 24 marsau matin du Dimanche des Rameaux.

Les conséquences humanitaires de cettevictoire militaire ont été on ne peut plusdésastreuses pour la population. Hôpi-taux, écoles, véhicules, maisons, maga-sins, unités de production… ont étépillées, détruits ou emportés. Des vieshumaines n’ont pas été épargnées, sanscompter d’autres violations des droitsde l’homme. Les diocèses du pays se

sont vus dépouillés de leurs moyens delocomotion et autres biens, comme letéléphone satellitaire alors particulière-ment prisés par les nouveaux maitresdu pays.

La Caritas Centrafrique et la CaritasBangui ont payé les premiers prix de lavictoire des rebelles. Entrés vers 8h00

du matin à Bangui, les éléments armésse servaient déjà, trois heures plus tard,vers 11 h00, et prenaient possession desvéhicules garés dans la cour de laCathédrale de Bangui, pendant que lesfidèles étaient en pleine messe desRameaux, forçant ainsi ces derniers àregagner leurs domiciles à pieds. Dansla foulée, les véhicules de la CaritasBangui furent été également emportés.L’après-midi, c’était au tour de la Cari-tas Nationale de payer son tribut  à laSELEKA: deux hommes armés sont

rentrés dans la cour de la Caritas RCAet en sont repartis avec le land cruiseren laissant la promesse ferme de revenirla nuit chercher un autre véhicule, cequi fut fait sans coup férir vers 23h00.

A Bangui, les violences constatées lepremier jour de la victoire de la SELEKAsont allées croissantes au lieu de s’es-tomper, forçant les ONG internatio-nales à fermer leur bureaux et à évacuerleur personnel expatrié à l’étranger.Parallèlement, les paroisses et les mo-nastères de Bangui ont commencé àêtre pris d’assaut par les populationsapeurées de certains quartiers particu-lièrement ciblés par les violences. LaCaritas a dénombré jusqu’à 5 733 per-sonnes (hommes, femmes, enfants,vieillards) déplacées et hébergées dansles structures de l’Eglise.

Partout à travers le pays, les violencessemblaient être dirigées contre l’Egliseet les personnes de confessions reli-gieuses autres que l’Islam. Aussi destensions intercommunautaires se sontvite fait jour au sein de la populationlaissant planer le risque imminent desconfrontations à large échelle.

C’est alors que l’Archevêque de Bangui,Mgr Dieudonnée Nzapalainga, s’est jetédans la bataille pour la paix. Déjà, avantla chute de Bangui, il a invité le repré-sentant de l’Eglise protestante etl’Imam de Bangui pour une concer-tation autour de la paix entre les com-

L’Archevêque de Bangui s’est jeté dans la bataille pour la paix.

Caritas Centrafrique au secours des victimes.

(Suite en page 9.)

Caritas Africa Info: page/página 9

munautés du pays. Ensemble ils ontrésolu d’entreprendre une tournée àtravers les provinces jadis sous occu-pation rebelle. Partout où ils sont passéschacun d’eux sensibilisait et encou-rageait les siens, les évêques et lesprêtres pour l’Eglise catholique, lespasteurs pour les Eglises protestanteset les imams pour les musulmans àcontinuer la chaîne d’édification de lapaix qu’ils venaient d’initier.

Après la chute de Bangui, lorsqu’un peud’accalmie a été observée, l’Eglise atenu à confier le vaste chantier de larestauration de la paix et de la réconci-liation d’abord à Dieu en organisant unecélébration eucharistique présidée parMonseigneur le Nonce Apostolique enRCA et à laquelle ont pris part lesministres du nouveau gouvernement etde nombreux fidèles venus de toutesles paroisses malgré les poches d’insé-curité qui continuaient à persister àtravers la capitale.

Malgré le stress et la peur des hommesen armes, Caritas RCA et Caritas Banguise sont remises au travail : très vite unecollecte de biens et de vivres a étéorganisée dans les 20 paroisses deBangui, laquelle a permis de mobiliser3 084 948 F CFA (4 700 euro) en espèceset des dons en nature pour nourrir etvêtir les 5 733 personnes recueillies dansles paroisses et monastères. Desmédicaments ont également été achetés

(Suite de la page 8.)

et mis à la dispo-sition des soignantsdans les hôpitaux et centres de santé quifaisaient face à l’afflux de plus en plus

massif des blessés et autres malades. Lesmembres des diverses fraternités se sontégale-ment mobilisées pour préparer dela nourriture à distribuer aux personnesdéplacées. Monseigneur l’Archevêque nes’est pas arrêté à la ville de Bangui. AvecCaritas, il a traversé le fleuve Oubanguià Zongo pour aller récon-forter sesouailles qui avaient trouvé refuge enRDC et partager avec elles ce que leursfrères et sœurs de Bangui avaientrassemblé.

La situation des enfants, dont la plupartétaient traumatisés par les violences,n’a pas été laissée en reste. A l’initiativede l’Archevêque de Bangui, 6 écolesd’éveil ont été créées dans les quartiersles plus touchés par les violences pouraider les enfants à guérir de leur trauma-tisme et rétablir la convivialité entre eux

et entre leurs familles (« enfants artisansde paix »). Les 6 écoles ont fonctionnépendant 45 jours et reçu chacune plusde 2 000 enfants provenant indistincte-ment de toutes les écoles anciennementfréquentées. On y a vu des enfantschrétiens, musulmans, animistes etressortissants de toutes les provinces

du pays apprendre leurs leçons, jouer,manger ensemble.

Pendant que la Caritas Bangui se cassaiten quatre pour porter secours auxdéplacés, la Nationale travaillait à larévision de l’appel d’urgence 01/2013que la Confédération avait lancé en 23janvier 2013 lorsque la rébellion étaitencore au Nord du pays.

Depuis le 15 mai dernier, l’appel actualiséa été lancé sous la dénomination d’« Aidehumanitaire d’urgence à la populationcivile en réponse à la crise militaro-politique de la République Centrafri-caine  » pour un montant de 741 043euros. Au moment où nous mettons cetarticle sous presse, il est couvert à 24 %avec les contributions reçues ou annon-cées de Caritas Espana, Caritas Italiana,Caritas Korea, Caritas Japon, CatholicRelief Services, Caritas International Bel-gique et CORDAID. Les contributionsdéjà reçues sont engagées dans l’achat dessemences, des outillages agricoles, desmédicaments ainsi que dans la campagnede sensibi-lisation à la paix. Mais lesbesoins sont encore énormes. Il fautsurtout sauver la campagne agricole quia commencé depuis le mois de mai avecla reprise de la saison des pluies ettravailler pour l’édification de la paix afinde prévenir l’éclatement de nouvellesviolences vues les frustrations et lesviolations des droits de l’homme quicontinuent à se commettre dans le pays.

Les enfants regroupés dans un centre d'éveil à Boy Rabe,un quartier ayant connu beaucoup de violences.

Caritas Centralafrica

Love stronger than fearOn 24 March 2013, the rebels of theSELEKA entered Bangui, the capital ofCentralafrica, and took command of thecountry. Violence was widespread in thecountry causing the death of many people andinjuring many others. The Church, under theleadership of the Archbishop of Bangui, andCaritas, together with leaders of otherreligions, have been and are still very active tohelp restore peace in the country.

Caritas Centralafrica has launched an emer-gency appeal entitled “Humanitarian emer-gency aid to the civil population in responseto the politico-military crisis in Centralafrica.”

Caritas Centralafrica

Love stronger than fearEm 24 de março de 2013, os rebeldes doSilveira entraram de Bangui, a capital doCentralafrica e assumiu o comando do país.Violência foi difundida no país, causando amorte de muitas pessoas e ferindo muitosoutros. A Igreja, sob a liderança doArcebispo de Bangui e Cáritas, juntamentecom líderes de outras religiões, foram e aindasão muito ativa para ajudar a restaurar a pazno país.

Caritas Centralafrica lançou um apelo deemergência intitulado "auxílio de emergênciahumanitária para a população civil em res-posta à crise político-militar em Centralafrica.

Caritas Africa Info: page/página 10

La Caritas Diocésaine de Maradi aprocédé le jeudi 11 avril 2013 aulancement officiel du projet

d’appui à la sécurité alimentaire despopulations de Baban Tapki dans le 5èmearrondissement de la ville de Zinder, au

Niger. D’un coût global de 155 045 660CFA (236 364 euro), ce projet d’unedurée de 27 mois, entièrement financépar CAFOD, Organisation Catholiquepour le Développement d'Outre-mer(Caritas Angleterre et Pays de Galles), vacontribuer à l’amélioration des conditionsde vie des populations de Baban Tapkidans le cadre d’une gestion durable etéquitable des ressources naturelles.

La cérémonie d’appropriation qui a servide cadre de lancement officiel a connu laparticipation d’une délégation de laCaritas Diocésaine de Maradi, du repré-sentant résident de la CAFOD au Niger,Michel Monguinda, et des élus locaux dela commune et de maraîchers, bénéfi-ciaires des actions du projet.

Plusieurs allocutions ont marqué lacérémonie de lancement. C’est d’abord lemaire de la commune qui s’est dit honorépar la concrétisation de cet engagementde la CADEV Niger pour les populationsde son entité administrative. En prenant

la parole, Michel Monguida a, au nom deCAFOD, remercié la Caritas diocésainede Maradi pour son travail. Il a ensuiteexhorté tous les acteurs à puiser lemeilleur d’eux-mêmes pour que le projetsoit une réussite. Abondant dans le même

sens, le Curé de Zinder représentantl’église catholique à la cérémonie ad’entrée de jeu invité tous les acteurs àune conjugaison d’efforts pour la réussitede l’action afin d’aider les bénéficiaires àaméliorer leurs conditions de vie.

Le projet vise à doter les bénéficiaires de50 puits maraîchers, de 150 motopompeset d’une banque d’intrants au profit de150 ménages bénéficiaires de la communede Baban Tapki, soit 1 050 personnes. Ilfaut dire que la commune est connuepour sa production maraîchère mais fautede moyens, des puits artisanaux sontchaque année creusés par les bénéficiairessans moyen mais malheureusementensevelis par les eaux de pluie. Ils sontégalement obligés d’utiliser la force deleur bras pour emblaver de petitessuperficies. Les 50 puits équipés demotopompes seront réalisés leurpermettant d’emblaver au moins 100hectares de maraîchage. L’innovation

Terrain à mettre en valeur.

Caritas Niger

Food security support to the populations of Baban TapkiThe Diocesan Caritas of Maradi in Niger launched on 11 April 2013 the food security supportproject in favour of the populations of Baban Tapki. This 27 month long project, globallycosting € 236 364, is totally financed by CAFOD. The project aims at providing 50 gardenwells, 150 pumps and a bank of inputs for the benefit of 150 recipient households in thecommune of Baban Tapki, that is a total of 1050 persons.

It is estimated that the project will enable the beneficiaries to cultivate 100 hectares of marketgardening. CADEV Niger and CAFOD want to innovate by providing the beneficiaries withimproved irrigation techniques, better wells, good quality seeds and improved agriculturaltechniques that are environmentally friendly.

Caritas Niger

Suporte de segurança alimentar para as populações deBaban TapkiA Caritas diocesana de Maradi, no Níger lançou, em 11 de abril de 2013, o projecto de apoiode segurança de alimentos favor das populações de Baban Tapki. Este mês 27 longo projecto,globalmente custando € 236 364, é totalmente financiado pela CAFOD. O projeto visa fornecer50 jardim poços, bombas de 150 e um banco de entradas para o benefício de 150 famíliasbeneficiárias na comuna de Carla Tapki, que é um total de 1050 pessoas.

Estima-se que o projeto vai permitir que os beneficiários a cultivar 100 hectares de produçãohortícola. CADEV Niger e CAFOD quero inovar, fornecendo os beneficiários com técnicasde irrigação melhor, melhores poços, sementes de boa qualidade e melhoria de técnicas agrícolasque respeitem o ambiente.

(Suite en page 11.)

Caritas Africa Info: page/página 11

voulue part CAFOD et CADEV Nigerréside dans l’amélioration des techniquesd’irrigation, le creusage définitif de puitscimentés, la dotation en semences dequalité, l’intégration de nouvelles tech-niques culturales plus productives etrespectueuses de l’environnement, laformation en techniques de commerciali-sation et de conservation des produitsmaraîchers, la sensibilisation sur lagestion des récoltes, la consommationlocale en produits maraîchers…

Au moins 250 kg de semences serontmises à la disposition des maraîchers. Ilsauront droit à des formations pratiquesvia des parcelles de démonstration. Leprojet a aussi intégré une dimensiongestion des plaintes pour s’assurer de latransparence dans la gestion des activitéset surtout pour s’acquitter de la redeva-bilité. Le comité de gestion des plaintesaura pour mission la collecte et la trans-mission des plaintes du groupe cible.

Par ailleurs, la lutte contre la dégradationde l’environnement a été prise en compte.Une étude sur l’impact environnementala été réalisée et les recommandations ontété présentées au cours de la cérémonie.

Une expérience de maraîchage de Caritas Développement Niger.

Le projet a prévu la mise en place d’unepépinière équipée en moyen de pro-duction de plants. L’objectif fixé est de10 000 plants par campagne.

Le projet a également prévu un voletsensibilisation pour un changement decomportement qui va, à travers lesthèmes abordés, sensibiliser sur l’utilisa-tion et les avantages nutritionnels desproduits maraîchers dans l’alimentationdes ménages, la diversification des cul-tures (pratique de l’assolement et de larotation), la protection de l’environne-ment, l’hygiène et l’assainissement, etc.

Il faut préciser en fin que ce projet faitsuite à une autre action réalisée dans la

commune. En effet, en 2011 CaritasDéveloppement Niger a réalisé 18 puitsmaraîchers équipés des motopompes enfaveur des populations victimes desinondations de 2010 grâce au finance-ment de ses partenaires du réseau CaritasInternationalis dont CAFOD.

L’évaluation de ce projet avait faitressortir des résultats forts encoura-geants, résultats soulignés par lesbénéficiaires eux-mêmes à l’occasion desentretiens ouverts organisés par lesévaluateurs. Cette évaluation a aussirelevé que la demande de la populationétait plus forte que l’offre.

Serge Xavier OGA

(Suite de la page 10.)

(Suite de la page 4.)

mis de côté « avec cette euthanasiecachée. »

En parlant de l'importance de la caresseaimante de l'Eglise, le pape a rappelé quecertaines situations d'urgence sont sigraves que ce qui est nécessaire est toutsimplement «  de neutraliser ce qui estmauvais. S’il y a la faim, nous leurdonnons à manger et puis plus tard, nousdevons voir comment promouvoir cespersonnes. »

Mais il y a également en cours «  uneguerre culturelle qui laisse de nombreuxblessés le long de la route. Et alors c’estla caresse de la mère Eglise qui apportela guérison », a-t-il précisé. C'est pourquoi« Caritas n'est pas seulement nécessaire entant qu’une agence de premiers soins »pour les situations d'urgence. « En temps

de guerre ou en période de crise, il fauts'occuper des blessés, aider les malades, »mais il est également nécessaire desoutenir les personnes, prendre soin deleur développement après la levée de l'étatd'urgence, a-t-il ajouté. Il a cité l’exemplede Don Bosco, qui, pour promouvoir ledéveloppement, a éduqué des jeunes àTurin durant la Révolution industrielle desorte qu’ils ne sont pas tombés dans ladélinquance. Il faut être créatif, a soulignéle pape.

Le pape François a souligné le fait qu’ilfaut « beaucoup d'argent » pour soutenirles efforts d'aide et il a indiqué que si c'étaitnécessaire, les églises ou les richesses del'Eglise pourraient être vendues pournourrir les pauvres, comme l’avait suggéréSaint Jean Chrysostome, père des débutsde l'Eglise. Il a insisté sur l'importance de

la spiritualité de la charité, qui consiste à« se donner, à se surpasser en étant auservice continu de personnes qui viventdans des situations extrêmes. »

L'Eglise doit aider et guérir ces per-sonnes tout en « apportant au sein del'Eglise ce sentiment de tendresse, quiest plus qu'un sentiment, car c'est unevaleur que notre Mère l’Eglise ne peutperdre. »

«  La spiritualité de Caritas est la spiri-tualité de la tendresse, et nous avonsexclu l’idée de la tendresse de l’Eglise, »a-t-il dit.

« Parfois notre 'sérieux' sur les causespastorales nous amène à perdre cetteidée, qui est à la maternité de l'Eglise. »« L'église est fondamentalement mère et,pour moi, récupérer cette tendresse pourl'Eglise est le noyau auquel la spiritualitéde Caritas doit faire référence, », aprécisé le pape François.

Caritas Africa Info: page/página 12

Les Mauriciens ont vécu unweekend pascal dans la solidaritésuite à des inondations, qui ont

malheureusement causé le décès de 11

personnes et fait plus de 600 famillessinistrées et beaucoup de dégâtsmatériels dans la capitale, Port-Louis,le samedi 30 mars dernier, veille dePâques.

L’économie de l’île a été paralyséependant deux jours entiers. Cetteterrible catastrophe a donné lieu à ungrand élan de solidarité le dimanche de

Pâques: des milliers de personnes sesont munies d’équipements et d’outilsde toutes sortes pour porter secours

152 mm de pluie à Port-Louis en à peine deux heures.

Constat des dégâts et enregistrement des sinistrés.

(Suite en page 13.)

Caritas Mauritius

Relief to flood victimsMauritians fully expressed their solidarityduring the Easter weekend following floods,which unfortunately caused the death of 11persons, affected more than 600 families anddamaged many properties in the capital,Port-Louis, on Saturday 30 March, on Eastereve.

Caritas Mauritius, with the support of BishopMaurice Piat, and with the collaboration ofChurch movements, other non-governmentalorganisations, companies from the privatesector, and professional associations of themedical, psychological and building sectors,actively helped the victims.

After the first stage of emergency aid and acareful analysis of the situation and needs,planning for the rehabilitation of families wasdesigned followed by a program to repairhouses and relocation.

Caritas Mauritius had the support of theMauritian diaspora around the world tocontribute to this major action. It alsobenefited from the participation of a sisterCaritas, Caritas Australia, which facilitated andapproached many Mauritians established inthis country.

Caritas Maurício

Alívio para as vítimas daenchenteMauritians totalmente expressa suasolidariedade durante o fim de semana dePáscoa seguindo as inundações, queinfelizmente causaram a morte de 11 pessoas,afetou mais de 600 famílias e danificou muitaspropriedades na capital, Port-Louis, nosábado, 30 de março, na véspera da Páscoa.

Caritas Maurício, com o apoio do BispoMaurice Piat e com a colaboração dosmovimentos eclesiais, outras organizaçõesnão-governamentais, empresas do setorprivado e as associações profissionais dossetores de construção, médica, psicológica eativamente ajudou as vítimas.

Após a primeira fase de ajuda de emergênciae uma análise cuidadosa da situação enecessidades, planejamento para a reabilitaçãodas famílias foi projetado seguido por umprograma para reparar as casas edeslocalização.

Caritas Maurício teve o apoio da diáspora dasIlhas Maurícias em todo o mundo para contri-buir para esta grande ação. Ele também bene-ficiado com a participação de uma irmã Caritas,Caritas Austrália, que facilitou e aproximou-semuitos Mauritians estabelecidos neste país.

Caritas Africa Info: page/página 13

(Suite de la page 12.)

aux sinistrés et aider au déblaiement etau nettoyage en général.

Caritas île Maurice, avec le soutien deson Evêque, Mgr Maurice Piat, etépaulée par des mouvements d’église,d’autres organisation non-gouverne-mentales, des entreprises du secteurprivé, des associations de profession-nels de la médecine, de la psychologieet du bâtiment, a été à pied-d’oeuvre

pour aider les sinistrés à se remettredebout.

Après une première étape d’aided’urgence et un constat minutieux dela situation et des besoins, une planifi-cation pour la réhabilitation desfamilles a eu lieu suivi d’un programmede réparation de maisons et derelogement.

Caritas île Maurice a eu le soutien de ladiaspora mauricienne de par le mondepour contribuer à cette action d’enver-gure. Elle a aussi bénéficié de la partici-pation d’une Caritas sœur, Caritas Aus-tralie, qui a facilité et approché denom-breux Mauriciens établis dans cepays.

Cette première expérience de gestion decatastrophe a été un grand réveil pour lapetite république insulaire et a permisd’apprendre comment mieux s’organiserpour répondre aux catastrophes duesaux changements climatiques.

Elle a permis de développer despartenariats avec différentes acteurs etsecteurs. Caritas île Maurice a étéreconnue pour sa réactivité et sesréseaux sur le terrain.

(Continued from page 5.)

neutralize what is wrong. If there ishunger, we give them food and then later,we see how to promote these people.”

But there are also “a cultural war thatleaves many injuries along the road. Andthen it is the caress of Mother Churchthat brings healing,” he said. That is why“Caritas is not only necessary as a first aidagency” for emergency situations. “Intimes of war or in times of crisis, onemust take care of the injured, help thesick,” but it is also necessary to supportpeople, take care of their developmentafter the lifting of the state of emergency,he added. He cited the example of DonBosco, who, to promote development,educated young people in Turin duringthe Industrial Revolution so that they didnot fall into delinquency. One must becreative, said the Pope.

Pope Francis pointed out that “lots ofmoney” are needed to support the reliefefforts and indicated that if it was

necessary, the churches or thewealth of the Church could besold to feed the poor, as hadbeen suggested by Saint JohnChrysostom, father of thebeginnings of the Church. Hestressed the importance of thespirituality of charity, whichconsists in “giving oneself,surpassing oneself in thecontinuous service to peopleliving in extreme situations.”

The Church must help and healthese people while “bringingthis feeling of tendernesswithin the Church, which ismore than a feeling, because itis a value that our MotherChurch cannot lose.”

“The spirituality of Caritas is thespirituality of tenderness, and we haveexcluded the idea of the tenderness of theChurch,” he said.

“Sometimes our way of being 'serious'about the pastoral causes leads us to losethis idea, which is in the maternity of the

Church.” “The Church is basically Motherand for me, retrieving this tenderness forthe Church is the core to which thespirituality of Caritas should refer,” saidPope Francis.

Pope Francis welcoming the delegates frpmCaritas Internaltionalis.

Solidarité des Mauriciens pour venir en aide aux sinistrés des inondations.

Caritas Africa Info: page/página 14

Facing up to Disability

According to the World HealthOrganisation (WHO) around 15%of the world’s population have a

disability. That is about 1 billion people andthey are often are among the poorest of thepoor. So disability is also an issue ofdevelopment. Poverty is both a cause and aconsequence of disability.

Ways of thinking about and responding todisability have radically changed in recentdecades. Traditionally, disability was regar-ded in terms of sin, karma, curses, or divinepunishment. More recently, disability wasmade a medical issue and defined in termsof short-comings of body or mind, whichhad to be prevented or cured at all costs.

In the late 20th century, people withdisabilities worldwide became more orga-nised and created national and internationaldisabled people’s organisation. They suc-cessfully demanded that disability be seenas a matter of equal opportunities andhuman rights, a shift which has now beendescribed in the United Nations Conven-tion on the Rights of Persons with Dis-abilities (UNCRPD). This is a global treatywhich has so far been signed by 155 statesand passed into law by 127.

Disabled activists and academics make adistinction between – in theindividual’s functioning – and ,understood as the relationship between a

person with impairment and their society.By failing to consider the needs and wantsof people with impairments, and failing tomake the world more accessible for them,society (including the church) is in factresponsible for disabling people who haveimpairments. This is known as the socialmodel of disability.

Thus disability is shaped by physical bar-riers and social barriers, including nega-tive attitudes and cultural messages, anddiscrimination in employment.

Barriers faced by peoplewith disabilities

Stereotypes influence the ways that peoplewithout disabilities react to people withdisabilities. For example, people with dis-abilities are sometimes considered to bechildlike and innocent, and are spokendown to. People with disabilities arethought of as dependent and incompetent.Yet, in reality, people with disabilities arelike everyone else, with strengths andweaknesses.

The specific identification and removal ofbarriers is the essence of accessibility.Barriers can be grouped into five categories.

1. Theological barriersDisability is often seen as a consequence ofsin either on the part of the person in

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This article is a contribution from CBM, aChristian humanitarian organisation aimingto improve the lives of people with dis-abilities.

Begun in 1908, CBM is an inclusive deve-lopment organisation working in over 70developing countries. Historically CBMsupported medical programmes in theprevention of disability (e.g. river blindness,trachoma, cataracts, club foot, etc,). Inaddition much work was done in CommunityBased Rehabilitation (CBR). More recentlyCBM has been at the forefront in advocacy forthe rights of person with disability. CBM is nowrecognised as a professional orga-nisation bythe World Health Organisation (WHO).

CBM works with Catholic partners in 87programmes around the world including 11directly with Caritas.

CBM website: www.cbm.org

question or their family. The Christianscriptures teach against this (John 9).

2. Physical or environment barriersAccess to buildings, schools, churches,clinics, water pumps, transport, roads, pathsor basic food and medical attention inemergency situations.

(Continued on page 15.)

Caritas Africa Info: page/página 15

3. Communication barriersWritten and spoken information inclus-ding media, flyers, internet community andchurch meetings, etc.

4. Policy barriersIncluding legislation that discriminatesagainst people with disabilities, and/or anabsence of legislation that might otherwiseprovide an enabling framework. Depart-mental and organisation policies can alsobe addressed here.

5. Attitudinal barriersIncluding negative stereotypes of peoplewith disabilities, social stigma and otherforms of overt discrimination. It is notuncommon that disability is associated withcultural beliefs about sin, evil andwitchcraft. People with disabilities oftenreport that attitudes are the most disablingbarriers of all.

The Way Forward

As mandated by the United NationsConvention on the Rights of Persons withDisabilities, governments should promoteaccess to health, education, livelihood andother opportunities. People with disabilitiesshould live in the community, rather thaninstitutions. In general, the best strategy isremoving barriers by making physical

changes and by working to improve theattitudes and skills of staff. This will ensurethat health care and other services areavailable and accessible to all. Sometimes,it is necessary to provide additional servicesspecifically for people with disabilities toensure they can benefit from the specificservices they require, for example rehabi-litation or support.

People with disabilities are entitled torespect and dignity, and should be treatedfairly. Service providers – such as clinics –must be flexible and willing to adapt

(Continued from page 14.)

Facing up to Disability

People with disabilities are entitled to respect and dignity.

environments and practices to accom-modate different ways of working, com-municating, or moving around.

Chapels and churches should not onlyensure that their buildings and religiousservices are accessible, but that they givea genuine welcome to person with dis-abilities. Not only so, but Christiangroups should recognise that manypersons with disabilities have talents andspiritual strength to offer that should berecognised and accepted by all Christiancommunities.

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CB

M.

Assumer son handicapCet article, une contribution de CBM, une organisation chrétienne quia pour objectif d’améliorer la vie des personnes ayant un handicap,révèle que, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 15% de lapopulation mondiale ont un handicap, soit environ 1 milliard depersonnes qui sont souvent les plus pauvres parmi les pauvres. Lapauvreté est une cause et une conséquence du handicap.

Les stéréotypes influencent la façon dont les personnes non handica-pées réagissent envers les personnes handicapées. Les personneshandicapées sont considérés comme dépendants et incompétents.Pourtant, en réalité, les personnes handicapées sont comme tout lemonde, avec des forces et des faiblesses.

L'identification spécifique et la suppression des obstacles est l'essencede l'accessibilité. Les obstacles peuvent être regroupés en cinq catégo-ries : théologiques (le handicap étant souvent perçu comme uneconséquence du péché), physiques et environnementaux, de commu-nication, de politique sociale et d’attitude.

Les personnes handicapées ont droit au respect et à la dignité et doiventêtre traités équitablement. Les fournisseurs de services – tels que lescliniques – doivent être flexibles et prêts à s'adapter à des environne-ments et des pratiques pour accueillir les différentes manières detravailler, de communiquer, ou de se déplacer.

CBM collabore avec des partenaires catholiques dans 87 programmesdans le monde dont 11 directement avec Caritas.

Le site web de CBM : www.cbm.org

Assumir o seu handicapNeste artigo, uma contribuição da CBM, uma organização cristã quevisa melhorar a vida das pessoas com deficiência, revela que, de acordocom a Organização Mundial de saúde, 15% da população mundial temuma deficiência, ou cerca de 1 bilhão de pessoas que muitas vezes sãoos mais pobres dos pobres. A pobreza é uma causa e uma conseqüênciada deficiência.

Estereótipos influenciam a maneira em que não deficientes de reagircontra as pessoas com deficiência. Pessoas com deficiência sãoconsideradas dependentes e incompetente. Contudo, na realidade, aspessoas com deficiência são como todos os outros, com pontos fortese fracos.

A identificação específica e a remoção das barreiras é a essência daacessibilidade. As barreiras podem ser agrupadas em cincocategorias: teológica (o handicap é muitas vezes visto comoconseqüência do pecado), comunicação física e ambiental, políticasocial e atitude.

Pessoas com deficiência têm direito ao respeito e dignidade e devemser tratadas com justiça. Os prestadores de serviços - como clínicas- devem ser flexível e disposto a se adaptar a ambientes e práticaspara acomodar as diferentes maneiras de trabalhar, se comunicar oumover.

CBM trabalha com parceiros católicos em 87 programas em todo omundo incluindo 11 diretamente com a Caritas.

Site da CBM : www.cbm.org

Caritas Africa Info: page/página 16

Marina Almeida, secretária-geralda Caritas Caboverdiana.Apedido da mesma a Caritas Cabo-

verdiana acaba de ser admitidacomo membro da Plataforma das

ONGs de Cabo Verde em nota do dia 28de Maio de 2013.

A Plataforma das Organizações não Gover-namentais de Cabo Verde foi criada a 6 deJulho de 1996, por ocasião da realização daAssembleia-geral constituinte que reuniu 32das 40 ONGs então existentes.

Ela surgiu no contexto de um dinâmicoprocesso de organização e participação daSociedade Civil que teve como referênciasprincipais a Independência do país em1975, a publicação da lei das associaçõesem 1987 e a abertura política em 1991.

A necessidade de um espaço de comuni-cação e concertação permanentes, numaperspectiva de autopromoção e reforçomútuo, passou a ser entendida como algode imperativo. Isso devido à consciênciacada vez mais clara e a visão cada vez maisampla de que a união faz a força.

As ONGs, muito cedo, ganharam aconsciência de que uma maior confiançajunto dos seus parceiros e a consequentecriação de condições que favoreçam odiálogo, a concertação e a participação,

em estrito respeito pelos seus ideais eprincípios, passaria obrigatoriamentepela sua capacidade de organização e dedefinição de estratégias claras e objec-tivas.

A Plataforma foi reconhecida como pessoajurídica de interesse público, por despachodo Ministro da Justiça de 17/02/98,publicado no B.O. nº 8/98, de três deMarço. É, ela própria, uma ONG indepen-dente, sem fins lucrativos, com autonomiafinanceira, administrativa e patrimonial.

Objectivos

Os objectivos da Plataforma são:· Representar as ONGs filiadas e

defender os seus interesses;· Contribuir para o reforço da

concertação e da cooperação entre asONGs e os seus parceiros, tais como oGoverno, as ONGs do Norte, e asorganizações comunitárias;

· Promover o conhecimento mútuo, atroca de experiência, a concertação e acolaboração entre as ONGs e as demaisorganizações da Sociedade Civil;

· Melhorar progressivamente a sua capaci-dade institucional, de forma a responderàs necessidades das ONGs e das demaisorganizações da sociedade civil.

Estrutura e organização

· São órgãos da Plataforma:· órgão delibera-

tivo, que define e aprova as grandeslinhas de actuação da Plataforma.Reúne-se, ordinariamente, uma vez emcada três anos e, extraordinariamente,sempre que necessário.

· órgão

executivo, composto por cinco mem-bros, responsável pela gestão correnteda Plataforma e pela materialização das

Feira de organizações de voluntárias / humanitárias em Cabo Verde.

Caritas Cap-Vert

Membre de la plateformedes ONG du Cap VertA sa demande, Caritas Cap-Vert vient d’êtreadmise, le 28 mai dernier, comme membre dela plateforme des ONG du Cap-Vert.

La plateforme des organisations non-gouver-nementales du Cap-Vert a été créée le 6 juillet1996, à l’occasion de la réalisation de l’assem-blée générale constitutive qui a rassemblé 32des 40 ONG alors existantes.

Elle a été créée dans le contexte d’un pro-cessus dynamique d’organisation et la partici-pation de la société civile qui a eu pourréférence l’indépendance du pays en 1975, lapublication de la loi des associations en 1987et l’ouverture politique en 1991 (passage dupartie unique vers le multipartisme).

La nécessité d'un dialogue permanent et d’unespace de communication, en vue de l'auto-promotion et du renforcement mutuel, estcomprise comme quelque chose d'obligatoire.Ceci en raison de la conscience de plus en plusclaire et la vision de plus en plus large quel’union fait la force.

Les ONG, très tôt, ont eu la conscience que,pour une plus grande confiance auprès deleurs partenaires et la création de conditionsfavorisant le dialogue, la consultation et laparticipation, dans le strict respect de leursidéaux et principes, elles devraient passerforcément par leur capacité de s’organiser etde définir des stratégies claires et objectives.

(Continua na página 17.)

Caritas Africa Info: page/página 17

(Continuação da página 16.)

deliberações saídas das Assembleias-gerais e dos Conselhos Gerais.

· – órgão fiscalizadordas actividades, constituído por trêsmembros.

Os órgãos são eleitos na base de listasplurinominais, por sufrágio universal,directo e secreto.

· – dirigido porum Secretário Executivo, cuja função égerir o pessoal do Secretariado e garantiro funcionamento quotidiano da Plata-forma. É uma estrutura que integra osprofissionais da Plataforma e que serve desuporte ao Conselho de Direcção na con-cretização das deliberações das Assem-bleias-gerais e dos Conselhos Gerais.

· Membros· De acordo com os estatutos «Podem ser

membros da Plataforma todas as associaçõesnacionais, internacionais e estrangeiras legal-mente reconhecidas e que exercem regularmenteas suas actividades em Cabo Verde».

· A filiação na Plataforma é livre, sendoos pedidos analisados e aceites peloConselho Directivo para posteriorratificação da Assembleia Geral. Asolicitação é feita mediante preen-chimento de uma ficha disponível nasede ou de uma carta dirigida aoConselho de Direcção.

· Uma vez admitidos, os membros pagamuma jóia de admissão (uma única vez)

no valor equivalente a 10 UDS e umaquota anual equivalente a 2,5 USD.

· Os membros – ONG’s e AssociaçõesComunitárias de Base – são de carácterprivado, constituídas por pessoas que,de forma voluntária e sem interessepessoal, se engajam no processo dedesenvolvimento da sua aldeia, do seuConcelho, da sua ilha ou do país.

· A Plataforma conta actualmente comcerca de 150 membros, de entre Orga-nizações não Governamentais de Desen-

volvimento e Associações Comunitáriasde Base.

A Pergunta que se coloca a muitos: porquêsó agora?

A Caritas Caboverdiana ao longo dos anostem participado activamente em acçõesdesenvolvidas pela plataforma das Ong’sem Cabo Verde, no entanto até agora nãose tinha tomado a decisão de se constituirmembro. As justificativas da tomada dedecisão agora podem ser muitas, mas, nãodeixa de ser pertinente mencionar aquelaque talvez tenha pesado mais: o facto dasociedade civil cabo-verdiana estar maisdinâmica e a debater com problemas queexigem soluções concertadas.

Caritas Cape Verde

Member of the NGOplatform of Cape VerdeAt its request, Caritas Cape Verde has justbeen admitted, on May 28, as a member ofthe Cape Verde NGO platform.

The platform of non-governmental organiza-tions of Cape Verde was created on 6 July1996, on the occasion of the implementationof the General Assembly constituent whichbrought together 32 of the then existing 40NGOs.

It was created in the context of a dynamicorganization process and the participation ofcivil society, which had, as reference, theindependence of the country in 1975, thepublication of the law of associations in 1987and the 1991 political openness (passage fromthe single party to a multi-party system).

The need for a permanent dialogue and aspace for communication, for self-promotionand mutually strengthening, is seen as man-datory. This is due to the increasingly clearconviction and vision that the union isstrength.

NGOs, at a very early stage, became awarethat, for greater confidence on the part oftheir partners and the creation of conditionsconducive to dialogue, consultation andparticipation, in the strict respect of theirideals and principles, they should necessarilystrengthen their capacity to organize anddefine clear and objective strategies.A Caritas preocupa-se e envolve-se na soluçao do problema habitacional.

Um outro especto relevante, é que a Caritas,como uma das ONG’S mais antigas de CaboVerde, quer continuar a dar o seu contributopara as conquistas das politicas públicas maisinclusivas e justas. A Plataforma é um espaçoideal para a formação de alianças, porquecongrega mais de 11 ONG’s e uma centenade ONGD’s (Organizações não Governa-mentais de Desenvolvimento), comintervenções a nível nacional ou em mais deum Concelhos e cerca de 600 associaçõescomunitárias locais.

Haverá outras razões? Com certeza. Mas,são essas que queremos destacar.

Marina Almeida

Caritas Africa Info: page/página 18

Zimbabwe’s food security situationis continuing to deteriorate withprospects for the 2012/2013 signa-

ling a worse situation as compared to the

last three years. The drier areas continue tobe affected by below normal rains that areusually poor and erratic leading to recurrentfood insecurity. It is apparent that the realeffects of Climate Change are now quite

evident. As a way to avert these negativeand detrimental effects on the livelihoodsof the people in Zimbabwe, CaritasZimbabwe (Diocese of Mutare) is currently

implementing a sustainable livelihoodsprogramme in Chimanimani rural district,Mhakwe and Chikwakwa wards. Theprogram aims to improve the house-holdlivelihood and food security situation

through promotion of sustainable andecologically sound agriculture in establishedmicro-irrigation schemes in the targetedwards.

What have we done to date?

The Caritas Office in Mutare Diocese hasmanaged to setup two micro-irrigationschemes (each measuring 2 hectares insize), establish social fund model and setupwater point management committees formanaging the irrigation water point. Themicro-irrigation schemes have seen eachparticipating smallholder farmer accessingat least 800 square meters of productive andirrigable plots all year round. Householdcash and food income has significantlyincreased from a previous average ofUS$20-25 per month in 2011 to a currentestimate of US$70 U after sale of surplus.

The Social fund (ISAL) is being managedby the beneficiaries themselves as a revol-ving fund where micro-irrigation membersand non-members borrow money andrepay the borrowed amount with aninterest. The social fund is leading tounanticipated benefits and multiplier effectsas more smallholder farmers who are notbeneficiaries to the micro-irrigation schemeare obtaining access to finances throughborrowing money from the ISAL scheme.

Discussions during a micro-irrigation site visit.

Caritas Zimbabwe

Aide aux petits exploitants agricolespour améliorer la sécurité alimentairepar le biais de la micro-irrigationLa situation alimentaire au Zimbabwe continue à se détériorer avec des perspectives encore plusdéfavorables pour 2012/2013 par rapport aux trois dernières années. Les zones les plus sèchessont toujours affectées par une pluviométrie inférieure à la normale, avec pour résultat uneinsécurité alimentaire récurrente. Il est évident que les effets réels du changement climatiquesont maintenant tout à fait présents. Comme un moyen d'éviter ces effets négatifs et nuisiblessur les moyens de subsistance de la population au Zimbabwe, Caritas Zimbabwe (diocèse deMutare) met actuellement en œuvre un programme de moyens de subsistance durables dans ledistrict rural de Chimanimani, Mhakwe et Chikwakwa. Le programme vise à améliorer lesconditions de sécurité des moyens d'existence et de l'alimentation domestique grâce à lapromotion d'une agriculture durable et écologiquement rationnelle au moyen de techniques dede micro irrigation dans des quartiers ciblés.

Le Bureau de Caritas du diocèse de Mutare a réussi à installer deux systèmes de micro-irrigation(chacun couvrant une superficie de 2 hectares), à établir le modèle du Fonds social et à instituerdes comités de gestion de l'eau pour les besoins d'irrigation. Ainsi chaque petit fermier a pubénéficié d’au moins 800 mètres carrés de parcelles irrigables et productives tout au long del'année. Par conséquent, les revenus des ménages en espèces et en terme d'alimentation aaugmenté passant en moyenne de 20-25 $ US par mois en 2011 à une estimation actuelle de 70$ US$ après la vente des surplus.

(Continued on page 19.)

Caritas Africa Info: page/página 19

To enhance their capacity to undertake thiscomponent Caritas Zimbabwe together

with the government responsible for agri-cultural services, AGRITEX, have beenrunning a series of training workshops toenable the project beneficiaries acquire the

(Continued from page 18.)

relevant skills and knowledge to manageand expand this venture for sustainability

purposes. As part of the cross sharedlearning, an exchange visit was facilitatedwith the Archdiocese of Bulawayo wherethere are similar projects.

How differentlyis the project organized?

Previously, most micro-irrigation schemeshad beneficiary smallholder farmers get-ting a small portion of productive andirrigable land (approximately 150-200square meters), due to land and watershortages and to some extent, planning.

Such pieces of land wereseen to be less productivefor production and mar-keting of any meaningfulsurplus so as to raise rea-sonable income. So thehectarage due to eachsmallholder farmer wasincreased to 800 squaremetres.

Furthermore, smallholderfarmers under the micro-irrigation scheme were fa-cing challenges in marke-ting their produce. CaritasZimbabwe then facilitatedand linked the farmers tolocal markets that includeCatholic institutions andthe general communitythrough establishment ofmarket stalls.

On the production as-pect, crop intensification,specialization and jointmarketing has realizedgreater benefits and

generation of house-hold cash incomeamong smallholder farmers.

What has inspired CaritasZimbabwe to embark on this?

Caritas Zimbabwe and, indeed, MutareDiocese are insistently encouraging andempowering smallholder farmers in theiroperational area to practice sustainable andecologically sound agriculture. This practiceensures environmental, social, ecologicaland economic sustainability as comparedto the detrimental High External InputAgriculture (HIEA). Caritas Zimbabwerecognizes the right to food as foundationalto sustainable development and thereforelong-term food security strategies toachieve sustainable and self-reliant foodproduction are of paramount importance.

Based on the success so far of this project,Caritas Zimbabwe intends to draw lessonsfrom this which could be used to replicateit in other Dioceses who face similarsituations of food insecurity.

Caritas Zimbabué

Ajuda os pequenos agricultores para melhorar asegurança alimentar através da micro-irrigaçãoA situação alimentar do Zimbabué continua a deteriorar-se com perspectivas ainda maisdesfavoráveis para 2012/2013, em relação aos últimos três anos. As áreas mais secas ainda sãoafetadas por uma menor do que a precipitação normal, com a insegurança resultante de alimentosrecorrentes. É claro que os reais efeitos das alterações climáticas agora estão muito presentes.Como forma de evitar esses efeitos negativos e prejudiciais sobre os meios de subsistência dapopulação de Zimbabwe, Zimbabwe Caritas (diocese de Mutare) atualmente está implementandoum programa de meios de subsistência sustentáveis no distrito rural de Chimanimani e MhakweChikwakwa. O programa visa melhorar as condições de segurança dos meios de subsistência eo abastecimento doméstico através da promoção de sustentável e ambientalmente sadio técnicasde micro irrigação em bairros urbanos alvo agrícolas.

O escritório da Cáritas, da diocese de Mutare, conseguiu instalar dois sistemas de micro-irrigação(cada um cobrindo uma área de 2 hectares), para estabelecer o modelo do fundo social eestabelecer comités de gestão da água para as necessidades de irrigação. Assim cada pequenoagricultor podia recebidos pelo menos 800 metros quadrados de parcelas irrigável e produtivosao longo do ano. Portanto, a renda familiar em dinheiro e em termos de energia aumentada auma média de US $20-25 por mês em 2011 para uma estimativa atual de US $70-$ após a vendado excedente.

The first sugar bean crop planting under the new micro-irrigation scheme.

Caritas Africa Info: page/página 20

Lundi 13 mai 2013, la Caritas Rwandaa organisé, dans le cadre du Projetd’Appui à la Sécurité Alimentaire au

Bugesera (PASAB II), une nouvelle distri-bution de 60 vaches données à des pauvrespaysans économiquement actifs choisis parla population dans 14 secteurs administra-tifs du district du Bugesera. Cette distri-bution porte à 510 le nombre de vachesdistribuées par le même projet depuis 2009,dont 108 provenant des bénéficiaires qui,comme le stipule le contrat, doivent rem-bourser en donnant de leur côté auxpauvres de leur groupe le premier-né deleurs génisses.

Pour réussir cette opération, trois convois-marathon de trois camions transportant les60 vaches ont sillonné tout le district endiverses directions de la zone d’interventiondu projet PASAB II réparties dans quatreparoisses de l’archidiocèse de Kigali à savoirNyamata, Rilima, Ruhuha et Nkanga.

A travers ce volet « Elevage », le PASAB IIvise à assurer la sécurité alimentaire de lapopulation par l’accroissement de la pro-ductivité agricole dans cette zone naguèresemi-aride par l’usage du fumier et ainsi yéradiquer la pauvreté par l’augmentationdes revenus des paysans pauvres etaméliorer leur état nutritionnel par laproduction du lait.

Pour compter parmi les bénéficiaires, cesderniers doivent être en mesure de fournir àleur vache le fourrage, construire une étable,assurer les soins de sa vache et s’engager àrembourser par la cession du premier-né deleur génisse. Ainsi, à travers cette distribu-tion de vaches, la Caritas Rwanda s’inscritdans le programme « Girinka Munyarwanda »initié par le gouver-nement rwandais avecl’objectif de per-mettre au ménages défavo-risés de la popul-ation de posséder au moinsune vache. Les paysans pauvres ne pouvantpas produire le fourrage se voient quant àeux octroyer les porcs ou le petit bétail.

Aujourd’hui, tout observateur ne peut nepas s’émerveiller devant le paysage ver-doyant du Bugesera qui contraste avec celuiqui, il n’y a pas très longtemps, le con-damnait à la désertification. Les paysanseux-mêmes affirment être désormais horsdes menaces de la famine et disent que lapart du projet PASAB II, financé par le

Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire(FBSA) et la Caritas International Belgique(CIBe) et lancé au moment où la sécheressefaisait fuir les habitants, y est incontestable.

Tous les bénéficiaires interviewés ontassuré que le principal avantage qu’ils onttiré ou tireront de leurs vaches étaitl’accroissement de la production par lefumier. Niyibona Zacharie, 34 ans, du

secteur de Rweru, a reçu du PASAB savache en juillet 2011. A l’époque il neproduisait que 150 kg de haricot sur ses 15ares. Aujourd’hui, en plus du lait que luioctroie sa vache, il est non seulementheureux de produire 300 kg de haricot surson lopin, mais aussi de pouvoir produire200 kg de fumier par mois.

Aloys MUNDERE

Distribution des vaches aux pauvres économiquement actifs.

Caritas Rwanda

Distribution of 60 cowsOn Monday, 13 May 2013, Caritas Rwanda organized, as part of the food security supportproject, a new distribution of 60 cows to economically active poor farmers, identified by thepopulation in 14 administrative sectors of the Bugesera district. A total of 510 cows have thusbeen distributed since 2009, in the scope of this project. 108 of these cows have been providedby beneficiaries who, as stipulated in the contract, must refund by providing themselves to thepoor of their group the first-born of their heifers.

This project aims at ensuring food security through increased agricultural production resultingfrom the use of manure, at eradicating poverty by generating increased revenues to poor farmersand at improving nutrition through milk production.

Caritas Ruanda

Distribuição de 60 vacasSegunda-feira, 13 de maio de 2013, Caritas Ruanda organizou, como parte do projeto de suportede segurança alimentar, uma nova distribuição de 60 vacas para agricultores pobres economi-camente ativas, identificados pela população em 14 setores administrativos do distrito deBugesera. Um total de 510 vacas assim foram distribuídos desde 2009, no âmbito deste projecto.108 destas vacas foram fornecidos pelos beneficiários que, tal como estipulado no contrato,devem reembolsar, fornecendo-se aos pobres de seu grupo, o primogênito de suas novilhas.

Este projeto visa garantir a segurança alimentar através do aumento da produção agrícolaresultante da utilização de estrume, erradicação da pobreza, gerando aumento de receitas paraos agricultores pobres e melhorar a nutrição através da produção de leite.

Caritas Africa Info: page/página 21

Siyabhabha Trust (ST) is the non-profitdevelopment agency of the SouthAfrican Catholic Bishops Conference

mandated to operate in South Africa,Botswana and Swaziland. It is governed by aBoard of Trustees and each of the 29 dioceses

are members of Siyabhabha's GeneralCommittee which meets at least once everyyear to discuss development matters thataffect their immediate communities and thecountry in general. Siyabhabha programmesare conceived on the basis of discussions andresolutions of the General CommitteeMeeting. The work of ST is guided by theCatholic Church's Preferential Option for thePoor  and the principle of  Integral HumanDevelopment. These provide constant andcentral guidance to all ST programmes.

Our overarching ambition is working atdeveloping best practice models with a viewto scaling up and replication. Once these bestpractice models are well articulated the roleof Siyabhabha Trust becomes progressivelyoriented around providing strategic supportfor processes such as: participatory ruralappraisal, partnership brokering, supportingrelationship building between the diocesesand the programme service providers,mentoring & coaching of staff on the ground,research and monitoring and evaluation.

Working through our community basedpartners (Dioceses) has a significant andimpact in maximising development initia-tives in a country that despite its status ofmiddle income country (as measured by its

gross national product, GNP), has 54% ofits inhabitants living under the poverty lineand who are food insecure. Poverty ratesin RSA differ significantly amongst the nineprovinces, and between the urban and ruralareas of the country. In 2005/06 poverty

rates were estimated at 24.9% in theGauteng Province; at 57.6% and 64.6%

respectively in the Eastern Cape and theLimpopo Provinces.

Siyabhabha Trust in partnership with theDioceses and South African specialised ruralpractitioners is providing agriculture, foodsecurity and land management services torural communities. The programme develo-ped is currently benefiting 20 communitiesand more than 500 direct beneficiaries. Theprogramme promotes church land for ruralcommunity development, provides trainingand physical inputs, promotes communitygarden using organic farming techniques andsupports small scale farmers in accessingmarket to generate income.

Mahobe Mission – Potatoes harvest – December 2012.

Siyabhabha Trust Caritas Afrique du Sud

Promotion de l’agricuture biologiqueen Afrique Australe à petite et micro-échelleSiyabhabha Trust (ST) est l'Agence de développement à but non lucratif de la Conférence desévêques catholiques sud-africains mandaté pour fonctionner en Afrique du Sud, au Botswana etau Swaziland. Son travail est guidé par l'option préférentielle de l'Eglise catholique pour lespauvres et le principe d'un développement humain intégral.

En partenariat avec les diocèses et les praticiens ruraux sud-africain spécialisés, ST fournit auxcommunautés rurales des services dans les domaines de l'agriculture, de la sécurité alimentaireet de la gestion des terres. Ce programme, concernant 20 communautés et plus de 500bénéficiaires directs, assure la promotion de l’agriculture biologique et vise à permettre aux petitsfermiers d’avoir accès aux marchés et ainsi à générer des revenus.

Siyabhabha Trust Caritas África do Sul

Promoção da agricultura biológicana África do Sul para pequenas e micro escalaSiyabhabha Trust é que a Agência de desenvolvimento, com fins lucrativos da Conferência debispos católicos Sul-Africano mandatado para operar na África do Sul, Botswana e Suazilândia.Seu trabalho é orientado pela opção preferencial da Igreja Católica para os pobres e o princípiodo desenvolvimento humano integral.

Em parceria com dioceses e praticantes de rurais sul-africana especializadas, Siyabhabha Trustfornece serviços rurais nas áreas de agricultura, segurança alimentar e o gerenciamento de terras.Este programa, mais de 500 beneficiários directos e 20 comunidades promove a agriculturabiológica e destina-se a permitir que os pequenos agricultores tenham acesso aos mercados eassim gerar renda.

Caritas Africa Info: page/página 22

graves que o que é necessário é simples-mente “neutralizar o que está errado. Senão houver fome, damos-lhes comida e,em seguida, mais tarde, vemos comopromover essas pessoas.”

Mas há também “uma guerra cultural quedeixa muitos ferimentos ao longo daestrada. E, em seguida, é a carícia da igrejamãe que traz a cura”, disse ele. Isso éporque “Caritas não é só necessária comouma agência de primeiros socorros” parasituações de emergência. “Em tempos deguerra ou em tempos de crise, um devecuidar de ajuda feridas, os doentes”, mastambém é necessário suportar pessoas,cuidar do seu desenvolvimento após olevantamento do estado de emergência,acrescentou. Ele citou o exemplo de DonBosco, que, para promover o desenvol-vimento, jovens educados em Turimdurante a Revolução Industrial para queeles não cair na delinquência. Um deveser criativo, disse o Papa.

Papa Francisco apontou que “muitodinheiro” é necessários para apoiar osesforços de alívio e indicou que se fossenecessário, as igrejas e a riqueza da igrejapoderia ser vendida para alimentar ospobres, como tinha sido sugerido por SãoJoão Crisóstomo, pai dos primórdios daIgreja. Ele ressaltou a importância daespiritualidade da caridade, que consiste

(Continuação da página 6.)

em “dar a mesmo, superando a mesmono serviço contínuo para as pessoas quevivem em situações de extremas.”

A Igreja deve ajudar e curar estas pessoasao “trazer esse sentimento de ternuradentro da Igreja, que é mais que umsentimento, porque é um valor que nãopode perder a nossa Mãe Igreja.”

“A espiritualidade da Caritas é a espirit-ualidade de ternura, e nós excluíram aidéia da ternura da Igreja,” ele disse.

“Às vezes nossa maneira de ser 'sério'sobre a pastoral causas nos leva a perderesta ideia, que é a maternidade da Igreja.”

“A Igreja é basicamente a mãe e paramim, recuperar essa ternura para a Igrejaé o núcleo ao qual referir-se a espi-ritualidade da Caritas,” disse PapaFrancisco.

Jacques Dinan, secretário-executivo da Caritas África,transportando para saudações amistosas Papa Francisco

de 46 organizações nacionais da Caritas em África.

Cerca de 300 crianças morrem de desnutrição cada hora, enquanto um em cadaquatro é atrofiado e nos países em desenvolvimento que figura sobe para uma emcada três. Se a tendência continuar, mais de 450 milhões de crianças globalmenteserão afetadas por baixa estatura nos próximos 15 anos. (...) Na Caritas, nós sãoescandalizou que milhões de nossos irmãos e irmãs vivem em extrema pobreza emum mundo de riquezas.

Campanha Global de Combate à Pobreza de Caritas

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Caritas Africa Info: page/página 23

The Ghana Catholic Bishops’Conference (GCBC) restruc-tured their Governance and

Socio-Economic Development units atthe National Catholic Secretariat. There-organization has established an um-brella department called the Departmentof Human Development (DHD). Thenew Department encompasses fourDirectorates; namely Health, Education,Social Development and Governance,Justice and Peace. In July 2011 theConference, in implementing the organi-zational restructuring, appointed anExecutive Head for the Department inthe person of Mr. Samuel Zan Akologoas Executive Secretary, an accomplishedCivil Society Manager, Public PolicyExpert, Change Facilitator and HumanRights Activist.

Since 2011, the new Department hasundertaken broad consultation to deve-lop the Medium Term Programme Cri-tical Pathways: 2012-2016. Copy is avail-able on www.cbcgha.org. The Program-me Critical Pathways has outlined thefollowing key areas of work: support for

good governance; protecting and im-proving livelihoods of the poor; effectivedelivery of complementary social ser-vices; youth self-employment and em-powerment; emergency and crises res-ponse; promoting justice and peace;

protecting the vulnerable and sociallyexcluded; and organizational effectiveness.

Each of the earmarked areas of work hasclearly defined performance benchmarksby way results to be monitored.

In 2012, through the support of Misereor,a short-term Advocacy Plan was deve-loped as a means of operationalizing theprogrammes outlined in the ProgrammeCritical Pathways. The Advocacy Plan isentitled “Catholic Community AgendaFor Change – C2 AGENDA4CHANGE:2013-2016. It is also available onwww.cbcgha.org. The Department iscurrently making use of the opportunityof national pooled funding for civilsociety organizations in Ghana calledStar-Ghana to implement aspects of theAdvocacy Plan in Education, Health,Governance and Capacity Building.

Since December 2012 the Departmentbegan publishing a quarterly Newsletter– C2 AGENDA4CHANGE as means ofdriving and communicating the changeprocess and organizational performance.

Organizational governance and accounta-bility has improved enormously throughthe oversight of the Episcopal Commit-tee for the Department. This Committeeof seven Bishops is effectively the Boardof Directors for the new Department –CARITAS GHANA! The governanceand leadership of the new Departmenthas taken clues from CARITAS INTER-NATIONALIS Improving FinancialManagement and Transparency Program-me.  Caritas Ghana is determined toregularise its membership and partici-pation in the Global and RegionalCatholic Solidarity of Caritas!

The work of Caritas Ghana can befollowed through the Ghana CatholicBishops’ Conference website – www.cbcgha.org. The new contacts are: [email protected] or through the ExecutiveSecretary’s email: [email protected].

Samuel Zan Akologo..

Caritas Ghana

Changement organisationnel pour être efficace et durableLa Conférence Episcopale du Ghana a réorganisé ses unités de gouvernance et dedéveloppement socio-économique et en juillet 2011 a nommé M. Samuel Zan Akologo à la têtedu département de Développement humain. Ce département a eu de nombreuses consultationspour développer un programme pour la période 2012-2016.

Un comité de sept évêques assure la gouvernance de Caritas Ghana, qui s’est beaucoup inspirédu programme de Caritas Internationalis pour l’amélioration de la gestion financière et de latransparence.

Caritas Gana

Mudança organizacional, eficácia e sustentabilidadeA Conferência Episcopal de Gana renovou sua governança e unidades de desenvolvimentosócio-econômico e em julho de 2011 nomeou o Sr. Samuel Zan Akologo à frente dodepartamento de desenvolvimento humano. Este departamento tem tido amplas consultas paradesenvolver um programa para o período 2012-2016.

Uma Comissão de sete bispos fornece governança da Caritas de Gana, que inspirou grandeparte do programa Caritas Internationalis para melhorar a transparência e gestão financeira.

Caritas Africa Info: page/página 24

En réaction à la crise alimentaire etnutritionnelle à laquelle le BurkinaFaso a été confronté en 2012,

l’OCADES Caritas Burkina a mis en œuvrele projet d’urgence dénommé EA 08 2012.Ce projet de plus d’un milliard de FCFA apermis de soutenir plus de 7 000 ménagesvulnérables, soit plus de 40 000 personnes..

Au Burkina Faso, la campagne agricole2011-2012 a été déficitaire avec une baissed’au moins 16% de la production agricole.Conséquence, plus de 2 millions de per-sonnes se sont retrouvées dans une crisealimentaire et nutritionnelle. Suite à l’appeld’urgence lancé par le Gouvernement,l’OCADES Caritas Burkina a initié et misen œuvre avec le soutien de Caritas Inter-nationalis, « le projet d’aide alimentaire etnutritionnelle des populations victimes dela crise alimentaire de 2012 au BurkinaFaso (EA 08 2012) ».

D’un coût global de plus d’un milliard defrancs CFA, le projet a démarré en avril 2012et a pris fin en mars 2013. Il avait pour but decontribuer à l’amélioration de la sécurité ali-mentaire de 7 536 ménages dans 10 diocèsesde l’Eglise Famille de Dieu au Burkina :Dédougou, Dori, Fada N’gourma, Kaya,Koudougou, Koupéla, Ouagadougou, Oua-higouya, Nouna, et Tenkodogo. Le projet acouvert les volets accès à l’alimentation desménages pauvres et vulnérables ; prise encharge médicale, nutritionnelle et alimentairedes enfants de 0 à 5 ans atteints de malnutri-tion et appui à la production agropastoraledes ménages vulnérables et renforcement descapacités de résilience des populations.

Distributions de vivres, foires et priseen charge des malnutris

Pour l’accès à l’alimentation, le projet apermis de distribuer gratuitement des vivresau profit de 5 303 ménages. 1 665,8 tonnesde vivres (maïs, sorgho, riz et haricot), 46 709litres d’huile alimentaire ont été distribués.515 ménages ont été appuyés à hauteur de34 200 F CFA chacun pour l’achat à prixsubventionné de 206 tonnes de vivres.

Le volet pris en charge nutritionnelle etalimentaire des enfants de 0 à 5 ans atteintsde malnutrition a permis de doter 43 cen-tres de récupération et d’éducation nutri-

tionnelle de 86 tonnes de vivres (petit mil etriz) et de 7 740 litres d’huile alimentaire. Descauseries éducatives suivies de dmonstra-tions culinaires, de dépistage, de pesées, ontpermis de prendre en charge plus de 5 000enfants malnutris ainsi que leurs mères.

Acquérir des tracteurspour renforcer la résilience

Le troisième volet s’est focalisé sur l’appuià la production agropastorale des ménagesvulnérables  ainsi qu’au renforcement deleurs capacités de résilience. Dans cettelogique, 1  760 ménages producteursfamiliaux ont bénéficié chacun d’un appuifinancier de 100 000 F CFA sous forme decoupons pour acquérir des semences amé-liorées, des in-trants agricoles, du petitoutillage agricole lors de foires humani-

taires organisés à cet effet. 176 millions ontété débloqués par l’OCADES pourappuyer les producteurs. En outre, 550éleveurs famiiaux, identifiés dans les zonesà vocation pastorale ont bénéficié d’untransfert monétaire de 100  000 F CFA

chacun pour reconstituer leur bétail etacquérir des aliments de bétail.

Présentement, l’OCADES Caritas Bur-kina est en collaboration avec le ministèrede l’agriculture et de la sécurité alimentairepour acquérir 10 tracteurs, afin derenforcer davantage les capacités de résil-ience des populations.

Arsène Flavien BATIONOChargé de Communication/PlaidoyerOCADES Caritas Burkina

Distribution de vivres.

2012 Food crisis

OCADES Burkina Faso brings relief to 40 000 personsThrough the emergency appeal EA082012, worth more than 1.5 million euro, Caritas Burkinahas improved the food security of almost 8 000 households, through the distribution of some1 700 tons of food, 54 000 litres of cooking oil, seeds, agricultural inputs and equipments. Therehave also been educational talks and cooking demonstrations to help improve the foodconsumption of some 5 000 undernourished children and their mothers. In collaboration withthe Ministry of Agriculture, OCADES Caritas Burkina is planning to acquire 10 tractors to helpstrengthening further the resilience capacity of the local population.

Crise alimentar de 2012

OCADES Burkina Faso traz alívio para 40 000 pessoasAtravés do apelo de emergência EA082012, no valor de mais de 1,5 milhões de euros, a CaritasBurkina melhorou a segurança alimentar de cerca de 8 000 lares, através da distribuição de cercade 1 700 toneladas de alimentos, 54 000 litros de óleo de cozinha, sementes, insumos agrícolase equipamentos. Houve também palestras educativas e demonstrações de cozinha para ajudar amelhorar o consumo de alimentos de algumas crianças subnutridas de 5 000 e suas mães. Emcolaboração com o Ministério da agricultura, OCADES Caritas Burkina planeja adquirir 10tratores para ajudar a fortalecer ainda mais a capacidade de resistência da população local.

Caritas Africa Info: page/página 25

Caritas Kenya is running the EA28/2012 Drought Recovery Pro-gramme which largely deals with

Water, Sanitation and Hygiene (WASH)activities in the Arid and Semi-Arid Lands(ASALs) of Kenya. The Programmeseeks to mitigate the negative impact ofthe 2011 drought on the vulnerablehouseholds by improving Food Securityamong vulnerable population practisingpastoral, agro-pastoral and marginalagricultural households through Foodand Nutrition, WASH and Early Reco-very activities.

Caritas Kenya facilitates the implemen-tation of WASH activities at the CatholicDioceses of Ngong, Machakos and Na-kuru to provide sustainable water facili-ties (boreholes, sand dams, earth dams,etc.) which makes it possible for thesurrounding community members toeasily access clean water both for humanand livestock consumption. Communitymembers are also empowered with skillson how to minimise spread of waterborne diseases apart from just maintai-ning the water facilities. The Programmehas managed to drill and rehabilitate 17boreholes, 18 earth and sand dams, 12water pans, and 70 water storage tanks.So far, more than 5 520 Aqua tabs havebeen distributed and 172 structuredhygiene training have been conducted.

High levels of poverty such as limitedaccess to clean water, walking long dis-

tances in search of water, very low literacylevels coupled with ignorance and thepatriarchal nature of most commu-nitiesin Kenya are some of the greatest chal-lenges that face community members andimplementation of development pro-grammes aimed at improving living life-styles of community members. Thesechallenges make it even harder to nurtureand reinforce healthy behavioural changes.

To overcome these challenges, CaritasKenya continuously plans and coor-dinates workshop trainings such as

Participatory Hygiene and SanitationTransformation (PHAST), Water Re-source Users Association (WRUA) andChildren Hygiene and Sanitation Trai-

ning (CHAST). These training work-shops become platforms for sharingapproaches to promoting healthy beha-viours, challenges, experiences, lessonslearnt and achievements.

This time round, Caritas Kenya takes pridein all her community mobilizers who area great help during implementation ofdevelopment programmes. They are theagents of information, rolling downinformation learnt in various trainingworkshops to their respective communitymembers. We salute you all. Weacknowledge our partner Caritas Switzer-land for ensuring that vulnerablecommunity members in the ASALs haveaccess to clean and safe water for drinking.

Judy MungeNational Research, Informationand Advocacy Officer,Caritas Kenya

Community mobilizer on a mapping exercise during a PHAST trainingworkshop at  Machakos Catholic Diocese.

Mwilu Mutisya, beneficiary, fetchingwater for his livestock.

Caritas Kenya

Accès à l’eau en régionsarides et semi-aridesCaritas Kenya met, présentement, en oeuvrel’appel d’urgence 28/2012, un programme deredressement de la sécheresse qui abordeprincipalement les activités eau, assainisse-ment et hygiène dans les régions arides etsemi-arides du Kenya. Le Programme vise àatténuer les effets négatifs de la sécheresse de2011 sur les ménages vulnérables en amélio-rant la sécurité alimentaire parmi les popula-tions vulnérables.

Les membres de la communauté sont aussiformés afin qu’ils aient les compétences surla façon de réduire au minimum la propa-gation des maladies liées à l’eau.

Caritas Quênia

Acesso à água em regiõesáridas e semi-áridasCáritas Quênia é, actualmente, implementadaa chamada de emergência 28/2012, umprograma de recuperação da seca, que lidaprincipalmente com atividades de água,remediação - mento e higiene nas regiõesáridas e semi-áridas do Quênia. O programavisa reduzir os efeitos negativos da seca em2011 em famílias vulneráveis em segurança dealimentos amelio-rant entre populaçõesvulneráveis-ções.

Membros da Comunidade também sãotreinados para que eles tenham as habilidadessobre como minimizar a propagação dedoenças relacionadas com a água.

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Caritas Africa Info: page/página 26

Caritas Lesotho in partnershipwith the World Food Pro-gramme is engaged in food

assistance interventions aimed atproviding immediate food needs tovulnerable households in Thaba Tsekadistrict.

The intervention forms part of theresponse operations currently beingimplemented nationwide following thePrime Minister’s food insecurity declar-ation. The intervention which startedin November 2012 is targeting vulne-rable households which were identifiedas food insecure during the LesothoVulnerability Assessment Survey con-ducted in June/ July 2012.

Caritas Lesotho has to-date distributeda total of 700.932 metric tons of foodcommodities to an average of 8730.333beneficiaries/month. The food basketcomprises of maize meal, pulses,cooking oil, corn and soya bean.

During the beginning of March 2013,the Cash for Assets (CFA) and Foodfor Work (FFW) components of theprogramme were initiated. The CFAand FFW components are aimed atproviding food assistance to thevulnerable households while theyengage in land reclamation activities intheir respective areas.

The CFA and FFW beneficiaries workfor a period of 12 days after which theyreceive M500.00 (about US$50) or food

commodities that can last a family of 5people approximately one month. A totalof 1745 households benefited from the

CFA activities during the period Marchto May 2013 while 1 000 householdsbenefited from the FFW interventions.

Caritas Lesotho

Réponse à l’insécurité alimentaireCaritas Lesotho en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondialeffectue des interventions de secours alimentaire afin de répondre auxbesoins alimentaires immédiats des ménages vulnérables dans le districtde Thaba Tseka.

L'intervention, qui a débuté en novembre 2012, vise les ménagesvulnérables identifiés au cours de l'enquête d'évaluation de vulnérabilitédu Lesotho faite en juin/juillet 2012.

Caritas Lesotho a jusqu'à présent distribué un total de 700,932 tonnesde denrées alimentaires à 8730.333 bénéficiaires/mois en moyenne. Laration alimentaire est composé de farine de maïs, de légumes secs,d'huile comestible, de maïs et de soja.

Caritas Lesoto

Resposta a insegurança alimentarCaritas Lesoto em parceria com o programa alimentar mundialrealiza cirurgia de ajuda alimentar para atender as necessidadesde alimento imediato de famílias vulneráveis, no distrito de ThabaTseka.

A intervenção, que começou em novembro de 2012, tem como alvoas famílias vulneráveis identificadas durante o inquérito de avaliaçãode vulnerabilidade do Lesoto, feito em junho/julho de 2012.

Caritas Lesoto até agora foi distribuído um total de 700.932toneladas de alimentos para 8730,333 beneficiários por mês emmédia. A dieta consiste em farinha de milho, pulsos, óleocomestível, milho e soja.

Caritas Africa Info: page/página 27

Depuis 2006, Caritas-Bénin, enpartenariat avec CRS, accom-pagne les familles vulnérables de

plusieurs communes dans un processusd’épargne et de crédit interne, à travers sesdémembrements diocésains d’Abomey etde Natitingou. Les indicateurs de perfor-mance des «  Communautés d’Epargnes

et de Crédits Internes » (Ceci) renseignentque sur 1 300 groupements créés, 35 000bénéficiaires ont mobilisé 270 000 000FCFA (plus de 411 000 euro). Cetteexpérience fait école.

En effet, Terre des Hommes a recours àCaritas-Bénin pour expérimenter cettepratique dans le projet « Zakpota-Abeo-kuta », projet de lutte contre le trafic desenfants entre le Bénin et le Nigeria. Lesmères d’élèves, réunies en associationssont formées pour acquérir une autono-misation financière et participent aux fraisde scolarisation de leurs enfants. En deuxmois, les 291 membres de 11 groupe-ments ont comptabilisé une épargnecumulée de 891 925 F CFA (1 360 euro).Le montant des crédits en cours est de708 000 F CFA (1 079 euro).

Les réfugiés togolais du camp d’Agamey(département du Mono) bénéficient ausside cette belle expérience pour assurer latransition entre la sortie du camp etl’installation dans d’autres localités.

Actuellement, les animateurs des diocèsesde Kandi, N’Dali et Djougou suivent des

formations sur l’orientation des commu-nautés, la sensibilisation des autorités etleaders locaux.

Les membres des Ceci estiment que cetteforme d’épargne est plus intéressante queles autres. C’est un véritable modèleoriginal de l’autonomisation des ména-

ges. En effet, ils perçoivent des intérêtssur leur épargne, bénéficient d’un servicede micro-assurance et empruntent desmontants variables. Les services des Cecileur permettent de satisfaire les besoinsfinanciers de leur ménage, de mener desActivités Génératrices de Revenus et defaire face aux obligations sociales.

Les performances des Ceci incitent denouveaux membres et les villages réti-cents, à adopter cette forme d’épargne.Par duplication, un groupement engendre

un à trois autres au bout de deux ans. LesCeci participent ainsi au développementde leur localité.

Malgré tant de prouesses, les Ceci sontmoins répandues que les tontines tradi-tionnelles car complexes à gérer etrequièrent un système de tenue et de mise

à jour des registres. Pour cette raison,Caritas-Bénin s’engage à jouer un rôleimportant dans la promotion des Ceci envue de l’autonomisation des ménages etdu renforcement des moyens desubsistances individuels.

Simplice GOUDOUChargé de l’autonomisation des ménages

Fidèle KOUKPONOUAssistant de la Secrétaire-Généralede Caritas-Bénin

Partage des dividendes dans un groupement à la fin du cycle. Comptabilité: Gestion à base de support écrit.

Caritas Benin

Fight against povertySince 2006, Caritas-Benin, in partnership withCRS, has been accompanying vulnerablefamilies in several communes to train them inan internal credit and savings process. Theperformance indicators of the “Savings andInternal Credit Communities” show that 1 300groups have been created, 35 000 beneficiarieshave mobilized 270 000 000 FCFA (more than411 000 euro).The services of the “Savings and Internal CreditCommunities” allow the beneficiaries to meetthe financial needs of their household, toconduct income generating activities and tocope with social obligations.

Caritas Benin

Lutar contra a pobrezaDesde 2006, Caritas-Benin, em parceria com aCRS, tem sido acompanhando famíliasvulneráveis em vários municípios para treiná-los em um processo de poupança e créditointerno. Os indicadores de desempenho de"Poupança e interna crédito comunidades"mostram que foram criados grupos de 1 300,35 000 beneficiários mobilizaram 270 000 000FCFA (mais de 411 000 euros).Os serviços de "Poupança interna créditocomunidades e" permitir que os beneficiáriossatisfazer as necessidades financeiras de suafamília, para realizar atividades de geração derenda e para lidar com as obrigações sociais.

Caritas Africa Info: page/página 28

Two years down the line, theCatholic Development Commis-sion in Malawi (CADECOM),

with funding from the Australian Aid(AusAID) through Caritas Australiaunder the Africa Australia CommunityEngagement Scheme (AACES) hasmade huge strides in uplifting peoplelives in the rural communities in Malawi.

Within the two years of program imple-mentation commendable outcomeshave started sprouting, for instance,over 4 500 households are now able toaccess safe and potable water, movingaway from dangers of drinking from lifethreatening water sources and compe-ting with wild animals for water.CADECOM has constructed 12 watersources, 11 boreholes in Mzuzu andLilongwe dioceses and repaired onewater intake in Blantyre archdiocesewhich, once fully completed willsupport over 5000 households.

General household cleanliness has alsobeen enhanced with over 5 000 house-holds against the targeted 8 000 by 2016adopting use of sanitary facilities suchas drying rackets, toilets, hand-washingfacilities, and well dug rubbish pits.

The AACES program has also regis-tered improved food security for over

3 000 households who have benefitedfrom the agricultural inputs andmodern agronomic practices providedby CADECOM through extensionservices. 108 Village Savings andLoans Associations have been formedand are presently functional, with anaverage membership of 2016, 60%being women.

The strengths of the AACES programlie on its holistic approach and focuson the marginalized communities inline with the principles of inclusion and

option for the poor. The rural commu-nities are helped to define their futurethrough asset mapping using StrengthBased Approach. Therefore, each ofthe 38 CADECOM AACES commu-nities has self developed developmentroad maps, which defines theircommunities’ development aspirationand visions.

The Community Road Maps (Visions)have put CADECOM under pressureto solicit partners who can complementinterventions under the AACES pro-gram and the demand in the commu-nities around is just huge. However,CADECOM is empowering the margi-nalized communities to know theirrights as well as duties so that they areable to demand such services fromother service providers and dutybearers, but that does not stopCADECOM from soliciting moreresources from other partners.

Carsterns Mulume (CADECOM National Secretary) poseswith an AACES beneficiary in Dowa.

Mzuzu diocese AACES Project CommitteeLead Farmers during training

CADECOM - Caritas Malawi

Un pas de géant en termede développement communautaireEn deux ans, la Commission Catholique de Développement au Malawi(CADECOM) a fait d’énormes progrès pouraméliorer la qualité de viedes communautés rurales au Malawi, grâce au financement de l'aideaustralienne (AusAID) et par le biais de Caritas Australie avec sonprogramme d’engagement communautaire Afrique Australie (AACES).

Ainsi, plus de 4 500 ménages sont maintenant en mesure d'accéder à uneeau salubre et potable, s'éloignant par conséquent des dangers de laconsommation d’eau de source à risque pour la santé et n’ayant plus à êtreen compétition avec les animaux sauvages à la recherche de l'eau.CADECOM a construit 12 sources d'eau, 11 forages dans les diocèses deMzuzu et Lilongwe et réparé une prise d'eau dans l'archidiocèse de Blantyrequi, une fois dûment complété soutiendra plus de 5 000 ménages.

Le programme AACES a permis également d'améliorer la sécurité alimentairede plus de 3 000 ménages qui ont bénéficié des intrants agricoles et despratiques agronomiques modernes fournies par CADECOM par le biais desservices de vulgarisation. 108 associations villageoises d'épargne et de prêtsont été formées et sont actuellement opérationnelles. Elles comptent enmoyenne 2 016 personnes chacune, dont 60 % de femmes.

CADECOM - Caritas Malawi

Um passo de gigante em termosde desenvolvimento comunitárioEm dois anos, o desenvolvimento católico Comissão no Malawi(CADECOM) fez progressos provisionar a qualidade de vida dascomunidades rurais no Malawi, através do financiamento da ajudaAustrália (AusAID) e Caritas Austrália com seu programa deenvolvimento da comunidade África Austrália (AACES).

Assim, mais de 4.500 famílias agora são capazes de acesso à água segura epotável, afastado como resultado os perigos do consumo de água denascente em risco para a saúde e mais para estar em competição comanimais selvagens em busca de água. CADECOM construiu 12 fontes deágua, 11 poços nas dioceses de Mzuzu e Lilongwe e reparado uma entradade água na Arquidiocese de Blantyre que uma vez concluído oferecerásuporte a mais de 5 000 famílias.

O programa deslizante pode também para melhorar a segurança alimentarmais de 3 mil famílias que beneficiaram de insumos agrícolas e práticasagronómicas modernas fornecidas por CADECOM através de serviços deextensão. 108 associações de poupança e empréstimos da aldeia foramtreinadas e estão em operação atualmente. Eles têm pessoas de média 2.016cada, 60 por cento das mulheres.

Caritas Africa Info: page/página 29

La promotion de la santé est l’undes domaines d’interventionde la Caritas Congo Asbl, aux

côtés de ceux du développementdurable, de l’aide d’urgence et durenforcement des capacités. L’engage-

ment de la Caritas est très importantpuisqu’elle assure une offre de santésur environ 45% de l’ensemble dupays, à travers ses 47 Bureaux Dio-césains des Œuvres Médicales.

Caritas Congo Asbl participe ainsi à lalutte contre les maladies dites de pau-vreté, financée par le Fonds Mondial.Pour le 9ème Round de la composanteTuberculose, elle est RécipiendairePrincipale de la société civile, en colla-boration avec le ministère de la Santé,particulièrement le Programme Natio-nal de Lutte contre la Tuberculose.

Caritas est alors responsable des activitéssuivantes : approvisionnement (achat desmédicaments antituberculeux, équi-pements et matériels médicaux et nonmédicaux, consommables et réactifs delaboratoire) ; soutien aux patients; Soinscommunautaires (mesures incitativespour les agents de santé commu-nautaire).

A cela s’ajoutent la réhabilitation desbâtiments de laboratoire de culture etde contrôle de qualité  ainsi que larénovation des hôpitaux généraux deréférence (HGR) de prise en charge descas de TBMR (tuberculose à bacille

multirésistant) pour le contrôle del’infection.

C’est dans ce volet qu’intervient laréhabilitation du pavillon de l’HGRMosango, dont les travaux ont étélancés le mercredi 15 mai 2013 par DrMichel Mabono, Médecin Chef deZone a.i. de l'HGR de Mosango,

localité située à 110 km de Kikwit, auBandundu.

Six jours avant, la Coordination Provin-ciale du Programme de Lutte contre laLèpre et la Tuberculose (CPLT) KasaïOriental Sud réceptionnait provisoire-ment à Mbuji-Mayi son laboratoire deculture, construit par l’Entreprise ECADSPRL/CGS. Le samedi 18 mai 2013, DrJoaquin Ondendakemi, Médecin Inspec-teur Provincial a.i. de la Province Orien-tale, a reçu les clés du Centre Anti-tuberculeux de Kisangani, dont la réhabi-litation venait de s’achever. Il comprendcinq chambres de six lits chacune, desbureaux du médecin, de l’infirmier enchef, des salles de consultation et unepharmacie. « Nous avons déjà acheté tousles équipements en vue de la protectiondes malades et du personnel soignantcontre la contagion, notamment ventila-teurs pour l’aération, respirateurs et cas-ques, bientôt acheminés à Kisangani, » aassuré M. Gabriel Bukasa, coordonnateurde l'Unité de Gestion du projet (UGP) delutte contre la Tuberculose au sein de laCaritas Congo Asbl, qu’accompagnait M.Alidor Bangu, Ir Civil Chargé des Réha-bilitations/UGP Caritas Congo.

Guy-Marin Kamandji

Le médecin inspecteur provincial a.i. recevant provisoirement de la Caritasle bâtiment réhabilité du Centre Antituberculeux de Kisangani.

Caritas Congo Asbl with the support of the Global FundStrong commitment in the fight against tuberculosisThe promotion of health is one of the areas of intervention of the Caritas Congo Asbl. Its commitmentis very important since it provides health services to about 45% of the entire country, through its 47offices diocesan medical centres. Caritas Congo Asbl, financially supported by the Global Fund,participates in the fight against the so-called diseases of poverty. For the 9th Round of the tuberculosiscomponent, Caritas Congo Asbl is the main civil society recipient. in collaboration with the ministryof Health, particularly the National Control Programme against tuberculosis.

Caritas Congo Asbl, com o apoio do Fundo GlobalForte empenho na luta contra a tuberculoseA promoção da saúde é uma das áreas de intervenção da Caritas Congo Asbl. Seu compromisso émuito importante, uma vez que fornece serviços de saúde para cerca de 45% de todo o país, atravésde seus centros de medicina 47 escritórios diocesanos. Caritas Congo Asbl, financiado pelo FundoGlobal, participa na luta contra as chamadas doenças da pobreza. Para a 9ª rodada do componentetuberculose, Caritas Congo Asbl é o destinatário principal da sociedade civil. em colaboração com oMinistério da saúde, particularmente o programa nacional de controle à tuberculose.

Caritas Africa Info: page/página 30

Caritas Africa and Caritas Italianahave agreed to work together tosupport and accompany Caritas

Africa members engaged in organiza-

tional and institutional strengthening. Inthis context, a joint Caritas Africa - CaritasItaliana delegation visited Sierra Leone andLiberia from 2 to 15 May 2013. The aimof the visit was to be in solidarity with bothNational Caritas organisations, which arepresently undergoing a rebuilding andrestructuring process.

The mission in Sierra Leone was carriedout by Ms Moira Monacelli, West AfricaRegional Coordinator - Caritas Italiana, DrPap Williams, AECAWA Zone Coordina-tor and Ms Margaret Mwaniki, CaritasAfrica Anglophone Desk Officer. Key tothe joint mission was the participation ina three day Caritas Sierra Leone RoadMapping workshop held from 6 to 8 May2013 in Kenema Diocese. The workshopwas jointly organised by the Caritas Inter-nationalis member organizations operatingin Sierra Leone namely CAFOD, CRS,Trócaire, Caritas Italiana and the NationalCaritas, that had established a joint forumas Catholic Development Agencies andhad agreed to strengthen collaboration andjointly strengthen the capacity of Caritasin Sierra Leone at all levels.

The team visited all the four dioceses inSierra Leone - Freetown, Makeni, Bo and

Kenema and two Dioceses in Liberia –Monrovia and Gbanga and held meetingswith the Bishops and Caritas diocesanstaff in each diocese.

The main objectives of the joint visit wereto know from the field the situation ofCaritas Liberia and Caritas Sierra Leone,meet the Bishops and Caritas staff at bothdiocesan and national levels, share withthem problems, difficulties and perspec-tives in order to support the processes ofrestructuring the national Caritas organi-sations in both countries, and participatein the Road Mapping workshop ofCaritas Sierra Leone in order to establish,in cooperation with the other CatholicDevelopment Agencies working in SierraLeone, a programme to strengthen thecapacities of Caritas Sierra Leone,National and Diocesan Offices.

Sierra Leone

In Sierra Leone, the delegation visited allthe four dioceses and realised that they

were at different levels of organizationand structure. The idea to bring all theCatholic development Agencies and thelocal partners together for a roadmapping workshop was very impressiveand also ended up being very successful.The meeting provided forum to presentin detail and analyse together as catholicdevelopment agencies in Sierra Leone thedifferent situations and identify commonneeds and challenges, taking into conside-ration the experiences and the lessonslearnt at different dioceses and thenational office.

Participants at the Caritas Sierra Leone road mapping workshop.

(Continued on page 31.)

Visite conjointe Caritas Africa - Caritas Italianaau Sierra Leone et au LibériaCaritas Africa et Caritas Italiana ont convenu de travailler ensemble pour soutenir et accompagner lesorganisations membres de Caritas Africa engagées dans le renforcement organisationnel et institu-tionnel. Dans ce contexte, une délégation conjointe Caritas Africa - Caritas Italiana s'est rendue auSierra Leone et au Libéria du 2 au 15 mai 2013. Cette visite se voulait, avant tout, d’être une visite desolidarité avec ces deux Caritas nationales, qui ont entamé un processus de reconstruction et derestructuration.

Les principaux objectifs de la visite conjointe étaient de connaître, sur le terrain, la situation de CaritasLibéria et de Caritas Sierra Leone, rencontrer les évêques et le personnel de Caritas au niveau diocésainet national, partager avec eux des problèmes, des difficultés et des perspectives afin de soutenir leprocessus de restructuration des organisations Caritas nationales dans les deux pays et participer àl'atelier d’élaboration de le feuille de route de Caritas Sierra Leone afin d'établir, en collaboration avecles autres agences de développement catholiques travaillant en Sierra Leone, un programme derenforcement des capacités de Caritas Sierra Leone, au niveaux national et diocésain.

Caritas Africa Info: page/página 31

The road mapping workshop had aparticipation of a total of 29 participantscomposed of staff from the National andDiocesan Caritas, Representatives ofJustice and Peace Commission, Educa-

tion, and various Catholic DevelopmentAgencies working in Sierra Leone - CRS,CAFOD, Trocaire, Caritas Italiana andtwo representatives of Caritas Africa. Inpart participation were the four Bishopsand the Apostolic Administrator of theDiocese of Makeni who participated inthe last session of the workshop and werepresented with the conclusions and wayforward drawn during the workshop.

The Road Map focuses on six mainthemes identified by the participants asthe most important issues in order tostrengthen Caritas Sierra Leone. Theseare (not in any order): coordination andcommunication; governance; strategicplanning process; policies and proce-dures; monitoring and evaluation; andfund raising and sustainability

The process was facilitated by a very goodconsultant identified by CRS. He steeredthe discussion process well that enabledthe participants to be very constructiveand proactive thus enhancing the aware-ness and importance of expanding the“We” in Caritas. From the discussions allthe participants showed their commit-ment to the process of strengtheningCaritas in Sierra Leone at all levels. This

(Continued from page 30.)

culminated to creation of a coordinationprocess through quarterly meetings toenhance communication and for coordi-nation, learning, experience and infor-mation sharing.

The meeting reiterated the need for thenational director to progressively take theleadership and coordination role in thestrengthening process (with the supportof the international partners). Themeeting also emphasised the need for arevision of the Caritas Constitution thatwould be very instrumental in theclarification of roles and responsibilitiesat diocesan and national levels.

At the end of the Road Mapping work-shop, a Task Force composed of all theDiocesan and National Directors, andrepresentatives of Catholic DevelopmentAgencies working in Sierra Leone namely

CRS, CAFOD, Trocaire, and CaritasItaliana was established to follow up onthe roadmap operationalization accordingto the planned activities. A follow-upmeeting of the Task Force was scheduledon 11 & 12 June 2013.

Liberia

In Liberia, the visit focused on meetingswith key stakeholders of the local Catho-lic Church, Archbishop of Monrovia,Bishop of Gbarnga, The SecretaryGeneral of the Episcopal Conference andActing Director of Caritas Liberia,Diocesan staff of Caritas Monrovia andGbarnga, staff of Justice and PeaceCommission in Monrovia, Head ofEducation Office Monrovia and Head ofFinance Monrovia, with internationalpartners working in Liberia, CRS andTrocaire. The delegation visited thediocese of Gbarnga and a project imple-mented by the diocesan Caritas ofMonrovia in the village of Gbama inorder to understand better the work ofCaritas in Liberia and to share with thelocal Church the opportunity and impor-tance to reorganize Caritas at Nationallevel.

The visit was highly appreciated by theBishops, the Secretary General of theEpiscopal Conference and the staff of thetwo dioceses visited and they appreciatedthe solidarity shown by Caritas Africa andother members of the confederation likeCaritas Italiana and CRS. The Bishopsassured the delegation that they shalldefinitely appoint a National CaritasDirector to accelerate the re-establish-ment and strengthening of a nationalCaritas. They called for support fromCaritas Africa and the wider members ofthe confederation to support CaritasLiberia in this process.

The Bishop of Gbarnga and Caritas Gbanga staff with the visiting delegation.

Visita conjunta Caritas África - Caritas Italiana,em Serra Leoa e LibériaCaritas África e Caritas Italiana concordaram em trabalhar juntos para apoiar e acompanhar osmembros de organizações da Caritas África engajados no fortalecimento organizacional e institucional.Neste contexto, uma delegação conjunta da Caritas África - Caritas Italiana feita em Serra Leoa e Libériade 2 a 15 de maio de 2013. Esta visita destinava-se, sobretudo, para ser uma visita de solidariedadecom estes dois Caritas nacional, que lançou uma reconstrução e processo de reestruturação.

Os principais objectivos da visita conjunta foram conhecer, no terreno, a situação da Caritas Libériae Caritas de Serra Leoa, Conheça bispos e Caritas em funcionários de nível diocesanos e nacionais,compartilhar com eles problemas, dificuldades e perspectivas para apoiar o processo de reestruturaçãodo nacional de ambos países organizações da Caritas e participar do desenvolvimento da Caritas SerraLeoa, para estabelecer a oficina de roteiroem colaboração com outras agências de desenvolvimentocatólicas trabalhando em Serra Leoa, um programa de capacitação em nível nacional e diocesano,Caritas Serra Leoa.

Caritas Africa Info: page/página 32

Caritas Côte d’Ivoire, avec l’appuitechnique et financier de la Fon-dation International Cocoa initiative

(ICI), met en œuvre depuis mai 2006, unProjet de lutte contre les Pires Formes deTravail des Enfants et du Travail Forcé(PFTE/TF) dans la cacaoculture.

Ce projet a été initié suite aux inter-pellations dont ont fait l’objet au coursde l’année 2000, la Côte d’Ivoire et leGhana, les deux principaux pays pro-ducteurs de cacao  en matière d’exploi-tation d’enfants dans les plantations.

En effet, pendant longtemps, dans laconscience collective, les enfants tra-vailleurs étaient considérés comme des« aides » ou des apprentis et non commedes enfants en danger ou tout simplementen situation de travail. En Côte d’Ivoire,comme dans la plupart des pays del’Afrique subsaharienne, c’est une réalitéancrée dans les modes d’éducation, dansla vie familiale, communautaire et écono-mique. Ces considérations sociologiquesanciennes renforcées par l’état de pau-vreté généralisée des populations ontentrainé une amplification du phénomène.

Face à cette situation et aux différentesinterpellations de la communauté inter-nationale, l’Etat ivoirien, avec le soutiende certains partenaires au développementet des ONG nationales a entrepris plu-

sieurs actions pour garantir une meilleureprotection des enfants sur toute l’étenduede son territoire et en particulier dans leszones productrices de cacao.

Ainsi le Projet de lutte contre les PiresFormes de Travail des Enfants et duTravail Forcé (PFTE/TF) dans lacacaoculture mis en œuvre par CaritasCôte d’Ivoire se déroule dans le départe-ment de San Pedro, précisement dans 47Communautés des Sous-préfectures deDoba, Dogbo, Gabiadji, Grand-Bérébyet San Pedro.

Au cours de l’année 2012 les activités ontporté sur les aspects suivants :- la poursuite de la sensibilisation despopulations de 17 Communautés sur lestravaux dangereux des enfants dans lacacaoculture ;- l’appui aux Communautés pour la miseen place de 17 Comités de lutte contre letravail des enfants dans la cacaoculture ;- l’appui aux Communautés pour la miseen place en leur sein de 17 Centres

Présentation du Plan d’Action Communautaire à Dotou.

(Suite à la page 33.)

Caritas Côte d’Ivoire

Fight against the worst formsof child labour in the cocoa sectorCaritas Côte d'Ivoire, with the technical and financial support from the International Cocoa InitiativeFoundation, is implementing, since May 2006, a project to combat the worst forms of child labourand forced labour in the cocoa sector.

This project was initiated following inquiries, in the year 2000, on the exploitation of children in cocoaplantations by Côte d’Ivoire and Ghana, the two main cocoa producers.

Indeed, for a long time, in the collective consciousness, child workers were considered "helpers" orapprentices and not as children in danger or in work situations. In Côte d'Ivoire, as in most countriesof sub-Saharan Africa, it is a reality rooted in the modes of education, in the family, in the communityand in economic life. These old sociological considerations reinforced by the generalized poverty ofpopulations have resulted in an amplification of the phenomenon.

Confronted with this situation and various inquiries of the international community, the Ivorian State,with the support of some development partners and national NGOs, has undertaken several actionsto ensure better protection for children throughout its territory and especially in the cocoa-producingareas.

Thus the struggle against the worst forms of child labour and forced labour in the cocoa sectorimplemented by Caritas Côte d'Ivoire takes place in the Department of San Pedro, precisely in 47communities of the sub-prefectures of Doba, Dogbo, Gabiadji, Grand-Bereby and San Pedro.

Caritas Africa Info: page/página 33

(Suite de la page 32.)

d’Animation Communautaire pour En-fants (CACE) ;- l’appui aux Communautés pour la miseen place et l’animation de 17 clubs d’en-fants, dans le but d’impliquer cette frangede la population à la lutte contre l’exploi-tation abusive des enfants dans la cacao-culture ;

- l’appui à 10 nouvelles Communautés surles 17 à l’élaboration et la validation dePlans d’Actions Communautaires (PAC) ;- l’accompagnement de neuf Commu-nautés dans la mise en œuvre de leursmicros projets communautaires quiportent sur la construction de 27 sallesde classe ;

Le nouveau bâtiment de trois classes construit dans le cadre du projet.

- la capitalisation du projet dans les 7anciennes Communautés, notamment lacollecte et l’analyse des bonnes pratiques,des leçons apprises, des échecs, despotentialités, des difficultés et desperspectives ;- enfin le processus de sortie (du projet)des 7 anciennes Communautés a étéréalisé au terme de 2012 par la formationdes membres des Comités de lutte contrele travail des enfants et de leur équipe-ment.

Pour l’année 2013, le projet prévoit :- poursuivre les activités avec les 10Communautés restantes, notamment lesuivi de la mise en œuvre des microsprojets ;- mettre en œuvre le processus de sortiedes 10 anciennes Communautés par laformation et l’équipement des Comitésde lutte contre le travail des enfants ;- sélectionner 30 nouvelles Communau-tés et y engager la sensibilisation sur lespires formes du travail des enfants dansla cacaoculture, mettre en place desComités de lutte le phénomène,développer des Centres d’AnimationCommunautaire pour Enfants, élaborerdes Plans d’Actions Communautaires(PAC) et suivre la mise en œuvre demicros projets communautaires.

Caritas Côte d’Ivoire

Lutar contra as piores formasde trabalho infantil no sector da cacauCaritas Côte d'Ivoire, com o apoio técnico e financeiro da Fundação Internacional cacau iniciativa,está a implementar, desde maio de 2006, um projeto para combater as piores formas de trabalho infantile trabalho no setor cacau forçado.

Este projecto foi iniciadas consultas seguintes, no ano de 2000, sobre a exploração de crianças emplantações de cacau, Côte d’Ivoire e Gana, os dois principais produtores de cacau.

Na verdade, por muito tempo, na consciência coletiva, criança trabalhadores foram considerados"ajudantes" ou aprendizes e não como crianças trabalham em perigo ou em situações. Na costa doMarfim, como na maioria dos países da África Subsariana, é uma realidade enraizada nos modos deeducação, na família, na Comunidade e na vida económica. Estas considerações sociológicas velhasreforçadas pela pobreza generalizada das populações resultaram em uma ampliação do fenômeno.

Confrontado com esta situação e vários pedidos da comunidade internacional, o estado da Côted’Ivoire, com o apoio de alguns parceiros de desenvolvimento e ONGs nacionais, comprometeu-sevárias acções para assegurar uma melhor protecção para crianças em todo o seu território eespecialmente nas áreas produtoras de cacau.

Assim, a luta contra as piores formas de trabalho infantil e trabalho forçado no setor cacauimplementado pela Caritas Côte d’Ivoire realiza-se no departamento de San Pedro, precisamente em47 comunidades de subprefeituras de Doba, Dogbo, Gabiadji, Grand-Bereby e San Pedro.

Remise de vélos et de mégaphone auComité de lutte contre le travail des

enfants de Boignykro.

Ancien apatam servant de salle declasse à Dotou (avant le projet).

Caritas Africa Info: page/página 34

Le 25 avril 2013 le monde entiera célébré la Journée Mondiale deLutte contre le Paludisme (insti-

tuée par l’OMS lors de l’Assembléemondiale de la Santé de 2007). Lethème choisi pour cette année était  :«  Investir dans l’avenir, vaincre lepaludisme ».

Le Togo, cette année, était plusparticulièrement engagé dans l’organi-sation des célébrations de cette journéecar actuellement dans quatre (sur sept)diocèses du Togo est réalisé le

Programme National de Lutte contrele Paludisme [PNLP] financé parSecours Catholique Caritas France.

Dans le Diocèse de Sokodé, la célé-bration diocésaine, organisée par laCoordination diocésaine de la Santé etl’OCDI diocésaine, a eu lieu dans le

village de Sada (40 kms du chef-lieu duDiocèse). Ce village a été choisi à causede très nombreux cas de paludismeconstatés chaque année, favorisés sansdoute par la proximité d’une rivière.

La célébrationa eu lieu ledimanche 19mai 2013 ; ellea réuni leshabitants duvillage de Sada et des villages envi-ronnants avec leurs chefs et notables ;étaient présents aussi des délégationsd’autres centres de santé du Diocèse.

Après la messe dominicale (célébréedans la chapelle du village pour leschrétiens), tous se sont retrouvésdevant le centre de santé. Après lesmots de bienvenue et allocutionsd’usage, les participants ont suivi uneinformation / formation sur le palu-disme présentée de manière trèsaccessible (à l’aide de la boîte à imagesdu PNLP). La démonstration del’utilisation de la moustiquaire impré-gnée a suivi. Elle a été faite sous formedes sketches qui ont présenté la façond’installer la moustiquaire et lesbienfaits de son utilisation. A la fin,quelques femmes enceintes et avecpetits bébés ont bénéficié de mous-tiquaires gratuites. Les autres ont étéencouragés à s’en procurer.

En disant merci aux organisateurs, lesreprésentants des participants ont saisil’occasion de dire que certaines bonnespratiques de lutte contre le paludisme,qui ont été expliquées et présentées,renforceront désormais leurs efforts enmatière de lutte contre le paludisme.

Les intermèdes lors de la célébrationont été assurés par les groupesfolkloriques du milieu.

Après la clôture de la partie officielle,le pique-nique et les réjouissancespopulaires ont suivi. La musique, lesdanses et la joie générale ont démontréle bien-fondé de telles célébrations.

Abbé Jean Piontek

Démonstration de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée.

OCDI - Caritas Togo

Celebration of World Malaria DayWorld Malaria Day, instituted by WHO during the 2007 during the World Health Assembly, wascelebrated on April 25, 2013. The theme this year was: “Invest in the future, defeat malaria.”This year, Togo was more particularly engaged in the organisation of this celebration since theNational Programme to combat malaria, funded the Secours Catholique Caritas France, iscurrently being carried out in four (out of seven) dioceses of Togo.

The celebrations took place in Sada village, where there are many cases of malaria every year.Following Sunday mass, awareness raising was done through talks, demonstrations and sketches.

OCDI - Caritas Togo

Celebração do Dia Mundial da MaláriaDia Mundial da malária, instituído pela OMS durante o 2007 durante a Assembléia Mundial dasaúde, foi celebrado em 25 de abril de 2013. O tema deste ano foi: "Investir no futuro, derrotarmalária." Este ano, Togo foi mais particularmente envolvidos na organização desta celebraçãodesde o programa nacional de luta contra malária, financiado o Secours Catholique Caritas France,atualmente está sendo realizado em quatro (dos sete) dioceses do Togo.

As comemorações tiveram lugar na aldeia de Santiago, onde há muitos casos de malária a cadaano. Após domingo massa, acções de sensibilização foi feita por meio de palestras, demonstraçõese esboços.

Caritas Africa Info: page/página 35

Vendredi 24 mai 2013, la CaritasRwanda a organisé une cérémo-nie de distribution de 320 porcs

aux paysans pauvres du district deKamonyi dans le cadre du projet deSécurité Alimentaire de Kamonyi (SAK)financé en partenariat avec l’UnionEuropéenne. Le projet SAK - Caritas &Union Européenne 2010-2015 - œuvredans trois secteurs du district deKamonyi dans la province du Sud, àsavoir les secteurs de Mugina, Nyami-yaga et Gacurabwenge. L’objectif duprojet est d’améliorer la sécurité alimen-taire des fermiers des trois secteurs par lerenforcement du secteur agricole endeux volets, notamment le volet de l’aug-mentation de la production agricole et levolet économique consistant dans lestockage et la commercialisation de laproduction. Le 9 octobre 2012, la CaritasRwanda y avait déjà distribué 200 vachesde race améliorée aux paysans pauvreséconomiquement actifs pouvant éleverleurs vaches en stabulation. Quant auxporcs, ils sont octroyés aux paysanspauvres, mais n’ayant pas les possibilitésd’élever les vaches.

Les cérémonies de ce vendredi étaientprésidées par le Secrétaire Général de laCaritas Rwanda, l’Abbé Oreste Incima-tata, en présence de l’envoyée spéciale del’UE, Mme Séraphine Mukankusi qui estchargée du suivi du projet, le Directeurde la Caritas diocésaine de Kabgayi,l’Abbé Anatole Niyitanga, la DirectriceGénérale du Réseau Interdiocésain deMicrofinance (RIM Ltd), le curé de laparoisse de Kamonyi, l’Abbé JosephManiraguha, le représentant de l’adminis-tration du district de Kamonyi et cer-taines autorités locales.

Dans une allocution faite à cetteoccasion, la représentante de l’UE s’estfélicitée de l’avancement du projet SAKet a souhaité aux bénéficiaires des porcsdistribués de les fructifiés afin que, à sonterme dans deux ans, le projet puisse leslaisser dans l’autosuffisance alimentaireet sortis de la catégorie des pauvres.

De son côté, dans son intervention, l’AbbéSecrétaire Général de la Caritas Rwanda afait remarqué que, grâce au projet SAK, ledistrict de Kamonyi n’est plus au rang deceux qui souffrent de l’insuffisance alimen-taire et a exhorté ses bénéficiaires de con-solider leurs coopératives par une parti-cipation active aux réunions et l’électiondes dirigeants capables.

Pour sa part, le représentant de l’admi-nistration du district de Kamonyi, après

avoir souligné l’avantage de l’élevage desporcs qui se multiplient plus rapidementque les vaches tout en produisant desengrais organiques pour les champs, aabondé dans cet appel du renforcementdes coopératives qui servent d’encadre-ment et de moteur de développementpour leurs membres et les populationsdu ressort.

Aloys MUNDERE

Vers l’autosuffisance alimentaire.

Caritas RwandaGranting of 320 pigsto the active poorOn 24 May 2013, Caritas Rwanda held a ceremo-ny for the distribution of 320 pigs to poor farmersin the district of Kamonyi as part of a foodsecurity project, funded in partnership with theEuropean Union. The objective is to improvethe food security of farmers by the strengthe-ning of the agricultural sector by increasingagricultural production and improving storageand the marketing of products.In his intervention, the Secretary General ofCaritas Rwanda noted that, thanks to thisproject, the population of Kamonyi district areno longer ranked among those who suffer fromfood insufficiency and urged its recipients toconsolidate their cooperatives by activelyparticipating in the meetings and the election ofcapable leaders.

Caritas RuandaConcessão de 320 por-cos aos pobres ativosOn 24 May 2013, Caritas Rwanda held a ceremo-ny for the distribution of 320 pigs to poor farmersin the district of Kamonyi as part of a foodsecurity project, funded in partnership with theEuropean Union. The objective is to improvethe food security of farmers by the strengthe-ning of the agricultural sector by increasingagricultural production and improving storageand the marketing of products.Na sua intervenção, o secretário-geral da CaritasRuanda observou que, graças a este projeto, apopulação do distrito de Kamonyi já não éclassificada entre aqueles que sofrem deinsuficiência de alimentos e pediu a seus des-tinatários para consolidar suas cooperativasparticipando ativamente das reuniões e a eleiçãodos líderes capazes.