infection bactérienne transmise par transfusion à salmonella enteritidis : à propos d’un cas

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288 Posters / Transfusion Clinique et Biologique 19 (2012) 280–310 mination du niveau d’imputabilité, le diagnostic d’orientation était une allergie dans huit cas, une réaction fébrile non hémolytique dans quatre, une infection bactérienne et une réaction hypertensive. Conclusion.– La saisie des données de FEIR, enquête terminée, soumises à validation pour la première fois au CRHV-EFS est satisfaisante dans 78,0 % des cas mais mériterait d’être améliorée pour certaines rubriques. Une recherche des causes à l’origine de ces manques serait à pratiquer. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.055 P-25 Allo-immunisation anti-érythrocytaire après transfusion plaquettaire : résultats sur la période 2007–2011 P. Moncharmont , G. Barday , F. Meyer EFS Rhône-Alpes, site de Lyon-Gerland, Lyon, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Moncharmont) Introduction.– La transfusion de concentrés de plaquettes d’aphérèse (CPA) ou de mélanges de concentrés de plaquettes (MCP) peut induire l’apparition d’anticorps anti-érythrocytaires (ACI) chez le receveur conduisant à la créa- tion d’une fiche d’effet indésirable receveur (FEIR) dans la base nationale de télé-déclaration e-Fit. Afin d’apprécier la prévalence et l’évolution de l’allo- immunisation anti-érythrocytaire après transfusion de plaquettes, les FEIR comportant cette orientation diagnostique ont été analysées. Matériel et méthodes.– Les FEIR avec allo-immunisation anti-érythrocytaire et transfusion de plaquettes ont été évaluées avec plusieurs paramètres : type de produit plaquettes en cause, spécificité des ACI et imputablité de la transfusion de possible à certaine. Résultats.– Du 01/01/2007 au 31/12/2011, 48 FEIR ont été incluses sur la région Rhône-Alpes. Le nombre de déclarations augmente avec cinq cas en 2007 et 2008, 13 en 2009 et 2010 et 12 en 2011. Le CPA et le MCP étaient impliqués à parts égales (24 cas de chaque). En matière délivrance, la proportion de MCP a augmenté, passant de 2892 MCP (16,0 %) sur 18 027 produits plaquettaires délivrés en 2007 à 9247 (40,6 %) sur 22 753 en 2011. La spécificité anti-RH3 seul était la plus fréquemment relevée (20 cas, 41,7 %) suivie de l’anti-RH1 seul (15 cas, 31,3 %). Pour cette dernière, un MCP était en cause dans neuf cas et un CPA dans six. Enfin, l’imputabilité était certaine dans 24 cas (50,0 %) et probable dans 16 (33,3 %). Conclusion.– L’apparition d’ACI après transfusion de produits plaquettaires est en augmentation sur les cinq dernières années. Cette augmentation peut être le reflet d’un meilleur suivi post-transfusionnel et d’une amélioration de la déclara- tion. L’évolution de la prévalence des ACI chez les receveurs de plaquettes devra être surveillée, en raison notamment de l’augmentation observée du nombre de MCP transfusés sur la période étudiée. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.056 P-26 Suspicion de contamination rétrograde d’un produit sanguin labile F. Benoist , C. Chandesris , F. Lemesle Centre hospitalier Montargis, Montargis, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Benoist) L’examen bactériologique pratiqué sur un concentré de globules rouges à la suite d’une élévation de température (2 C) lors d’une transfusion a mis en évi- dence la présence de Staphylococcus aureus. Le dossier biologique du patient révèle la présence d’un S. aureus, de même sensibilité à l’antibiogramme, sur des prélèvements (bronchiques et hémoculture) effectués la veille de la trans- fusion. Le produit sanguin labile (PSL) à demi-transfusé, a été débranché sans effectuer la technique recommandée des nœuds, la tubulure étant uniquement munie d’un obturateur. Le mauvais suivi de la procédure semble avoir entraîné la contamination du PSL. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.057 P-27 Œdème pulmonaire lésionnel aigu post-transfusionnel ou TRALI : à propos d’un cas S. Martinez a,, M.-P. Pujol a , M. Calot b a Unité d’hémovigilance, hôpitaux de Toulouse, Toulouse, France b Établissement fran¸ cais du fang Pyrénées-Méditéranée, Toulouse, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Martinez) L’œdème pulmonaire lésionnel post-transfusionnel ou Transfusion-Related Acute Lung Injury (TRALI) observé au décours d’une transfusion sanguine est une complication, responsable en France de 17 % des décès liés à la transfu- sion. Nous rapporterons le cas d’un œdème pulmonaire transfusionnel survenu chez une jeune femme de 31 ans à la suite de transfusions massives pour hémor- ragie de la délivrance post-césarienne. La détresse respiratoire a nécessité son transfert en réanimation avec une évolution favorable au bout de quatre jours. Les mécanismes étiopathogéniques, et physiopathologiques qui sous-tendent cet accident ne sont pas univoques, c’est la raison pour laquelle nous évoquons dans ce poster les différentes hypothèses diagnostiques, et la démarche qui nous a permis d’affirmer le diagnostic de TRALI. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.058 P-28 Améliorer le dépistage des allo-immunisations transfusionnelles P. Cabre , M. Sandlarz , L. Brisset , S. Segovia-Kueny ARS, Euralille, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Sandlarz) La non-détection d’une allo-immunisation transfusionnelle induit un risque de conflit immunologique lors d’une transfusion ou d’une grossesse ultérieure. L’apparition d’anticorps irréguliers chez les patients transfusés représentait 32,8 % des effets indésirables receveurs (EIR) déclarés à l’Agence nationale de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) en 2010 [1]. L’indicateur « taux de retour de RAI post-transfusionnelles » varie de 0 à 55 % dans les 83 établissements de santé transfuseurs (EST) de notre région. La détection d’une allo-immunisation, préconisée un à trois mois après une transfusion, se heurte à de nombreux obstacles : multiplicité des acteurs (patient, médecin prescrip- teur, médecin traitant), délai de réalisation (patient souvent sorti du cadre de l’hospitalisation), transmission des résultats (trac ¸abilité du résultat dans dossier transfusionnel patient de l’établissement de santé ainsi qu’à l’EFS). L’action « améliorer le dépistage des allo-immunisations transfusionnelles » a traduit concrètement la mobilisation des acteurs de l’hémovigilance de notre région, au travers de la proposition de la cellule régionale d’hémovigilance de l’ARS Nord Pas-de-Calais, dans le cadre de la première semaine de la sécurité des patients, du 21 au 25 novembre 2011. La cellule régionale d’hémovigilance a mis à disposition deux supports sur ce thème : un prospectus destiné au public et un courrier adressé aux médecins traitants soulignant l’importance de la réa- lisation de cet examen biologique et de la trac ¸abilité des allo-immunisations détectées. L’évaluation de cette action (taux d’engagement des établissements de santé, d’utilisation des prospectus, de diffusion des courriers aux médecins traitants, d’utilisation en routine de ces supports) a été réalisée. L’amélioration du taux de retour des recherches d’agglutinines irrégulières post-transfusionnelles est également évaluée. Références [1] Afssaps. Rapport annuel d’hémovigilance 2010. Saint-Denis: Afssaps; 2010. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.059 P-29 Infection bactérienne transmise par transfusion à Salmonella enteritidis : à propos d’un cas L. Hauser a,, A. Beylouné a , E. Pélissier a , E. Gilibert a , J. Babinet a , S. Idri a , B. Pangon b , P. Bierling a a EFS Île-de-France, Paris, France

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Page 1: Infection bactérienne transmise par transfusion à Salmonella enteritidis : à propos d’un cas

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88 Posters / Transfusion Clinique

ination du niveau d’imputabilité, le diagnostic d’orientation était une allergieans huit cas, une réaction fébrile non hémolytique dans quatre, une infectionactérienne et une réaction hypertensive.onclusion.– La saisie des données de FEIR, enquête terminée, soumises àalidation pour la première fois au CRHV-EFS est satisfaisante dans 78,0 % desas mais mériterait d’être améliorée pour certaines rubriques. Une recherche desauses à l’origine de ces manques serait à pratiquer.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.055

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llo-immunisation anti-érythrocytaire après transfusionlaquettaire : résultats sur la période 2007–2011. Moncharmont ∗, G. Barday , F. Meyer

EFS Rhône-Alpes, site de Lyon-Gerland, Lyon, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (P. Moncharmont)

ntroduction.– La transfusion de concentrés de plaquettes d’aphérèse (CPA)u de mélanges de concentrés de plaquettes (MCP) peut induire l’apparition’anticorps anti-érythrocytaires (ACI) chez le receveur conduisant à la créa-ion d’une fiche d’effet indésirable receveur (FEIR) dans la base nationale deélé-déclaration e-Fit. Afin d’apprécier la prévalence et l’évolution de l’allo-mmunisation anti-érythrocytaire après transfusion de plaquettes, les FEIRomportant cette orientation diagnostique ont été analysées.atériel et méthodes.– Les FEIR avec allo-immunisation anti-érythrocytaire et

ransfusion de plaquettes ont été évaluées avec plusieurs paramètres : type deroduit plaquettes en cause, spécificité des ACI et imputablité de la transfusione possible à certaine.ésultats.– Du 01/01/2007 au 31/12/2011, 48 FEIR ont été incluses sur la régionhône-Alpes. Le nombre de déclarations augmente avec cinq cas en 2007 et008, 13 en 2009 et 2010 et 12 en 2011. Le CPA et le MCP étaient impliqués àarts égales (24 cas de chaque). En matière délivrance, la proportion de MCPaugmenté, passant de 2892 MCP (16,0 %) sur 18 027 produits plaquettaires

élivrés en 2007 à 9247 (40,6 %) sur 22 753 en 2011. La spécificité anti-RH3 seultait la plus fréquemment relevée (20 cas, 41,7 %) suivie de l’anti-RH1 seul15 cas, 31,3 %). Pour cette dernière, un MCP était en cause dans neuf cas et unPA dans six. Enfin, l’imputabilité était certaine dans 24 cas (50,0 %) et probableans 16 (33,3 %).onclusion.– L’apparition d’ACI après transfusion de produits plaquettaires estn augmentation sur les cinq dernières années. Cette augmentation peut être leeflet d’un meilleur suivi post-transfusionnel et d’une amélioration de la déclara-ion. L’évolution de la prévalence des ACI chez les receveurs de plaquettes devratre surveillée, en raison notamment de l’augmentation observée du nombre deCP transfusés sur la période étudiée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.056

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uspicion de contamination rétrograde d’un produitanguin labile. Benoist ∗, C. Chandesris , F. Lemesle

Centre hospitalier Montargis, Montargis, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (F. Benoist)

’examen bactériologique pratiqué sur un concentré de globules rouges à lauite d’une élévation de température (2 ◦C) lors d’une transfusion a mis en évi-ence la présence de Staphylococcus aureus. Le dossier biologique du patientévèle la présence d’un S. aureus, de même sensibilité à l’antibiogramme, sures prélèvements (bronchiques et hémoculture) effectués la veille de la trans-usion. Le produit sanguin labile (PSL) à demi-transfusé, a été débranché sansffectuer la technique recommandée des nœuds, la tubulure étant uniquementunie d’un obturateur. Le mauvais suivi de la procédure semble avoir entraîné

a contamination du PSL.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.057LBa

ologique 19 (2012) 280–310

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dème pulmonaire lésionnel aigu post-transfusionnel ouRALI : à propos d’un cas

. Martinez a,∗, M.-P. Pujol a, M. Calot b

Unité d’hémovigilance, hôpitaux de Toulouse, Toulouse, FranceÉtablissement francais du fang Pyrénées-Méditéranée, Toulouse, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Martinez)

’œdème pulmonaire lésionnel post-transfusionnel ou Transfusion-Relatedcute Lung Injury (TRALI) observé au décours d’une transfusion sanguine

st une complication, responsable en France de 17 % des décès liés à la transfu-ion. Nous rapporterons le cas d’un œdème pulmonaire transfusionnel survenuhez une jeune femme de 31 ans à la suite de transfusions massives pour hémor-agie de la délivrance post-césarienne. La détresse respiratoire a nécessité sonransfert en réanimation avec une évolution favorable au bout de quatre jours.es mécanismes étiopathogéniques, et physiopathologiques qui sous-tendentet accident ne sont pas univoques, c’est la raison pour laquelle nous évoquonsans ce poster les différentes hypothèses diagnostiques, et la démarche qui nouspermis d’affirmer le diagnostic de TRALI.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.058

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méliorer le dépistage des allo-immunisationsransfusionnelles. Cabre , M. Sandlarz ∗, L. Brisset , S. Segovia-Kueny

ARS, Euralille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Sandlarz)

a non-détection d’une allo-immunisation transfusionnelle induit un risque deonflit immunologique lors d’une transfusion ou d’une grossesse ultérieure.’apparition d’anticorps irréguliers chez les patients transfusés représentait2,8 % des effets indésirables receveurs (EIR) déclarés à l’Agence nationalee sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps) en 2010 [1]. L’indicateurtaux de retour de RAI post-transfusionnelles » varie de 0 à 55 % dans les3 établissements de santé transfuseurs (EST) de notre région. La détection d’unello-immunisation, préconisée un à trois mois après une transfusion, se heurtede nombreux obstacles : multiplicité des acteurs (patient, médecin prescrip-

eur, médecin traitant), délai de réalisation (patient souvent sorti du cadre de’hospitalisation), transmission des résultats (tracabilité du résultat dans dossierransfusionnel patient de l’établissement de santé ainsi qu’à l’EFS). L’actionaméliorer le dépistage des allo-immunisations transfusionnelles » a traduitoncrètement la mobilisation des acteurs de l’hémovigilance de notre région,u travers de la proposition de la cellule régionale d’hémovigilance de l’ARSord Pas-de-Calais, dans le cadre de la première semaine de la sécurité desatients, du 21 au 25 novembre 2011. La cellule régionale d’hémovigilance ais à disposition deux supports sur ce thème : un prospectus destiné au public

t un courrier adressé aux médecins traitants soulignant l’importance de la réa-isation de cet examen biologique et de la tracabilité des allo-immunisationsétectées. L’évaluation de cette action (taux d’engagement des établissementse santé, d’utilisation des prospectus, de diffusion des courriers aux médecinsraitants, d’utilisation en routine de ces supports) a été réalisée. L’amélioration duaux de retour des recherches d’agglutinines irrégulières post-transfusionnellesst également évaluée.éférences

1] Afssaps. Rapport annuel d’hémovigilance 2010. Saint-Denis: Afssaps; 2010.

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nfection bactérienne transmise par transfusion àalmonella enteritidis : à propos d’un cas

. Hauser a,∗, A. Beylouné a, E. Pélissier a, E. Gilibert a, J. Babinet a, S. Idri a,. Pangon b, P. Bierling a

EFS Île-de-France, Paris, France

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Posters / Transfusion Clinique

Hôpital André-Mignot, Le Chesnay, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (L. Hauser)

ous rapportons le cas d’un patient né en 1935, en aplasie médullaire sur LAMecondaire à une myélodysplasie, traité par Tavanic (quinolones).onnées cliniques.– NFS : Plaquettes 6000/mm3 ; Hb 7,5 g/dL ; leucocytes

nférieurs à 100/mm3 (PNN = 30/mm3) ; Transfusion en hôpital de jour : concen-ré de plaquettes d’aphérèse (CPA) + concentré de globules rouges (CGR) le1/09/2011 ; premier CPA à 11 h 20, deuxième CPA à 11 h 50. À 12 h 10 : avantes derniers 30 mL du CPA, douleurs abdominales, nausées, frissons, TA stable,èvre à 39 ◦C. Amélioration provisoire, transfusion de deux CGR dans l’après-idi. Détérioration progressive puis décompensation en choc septique et décès

ans la nuit.nquête bactériologique.– Hémocultures patient positives à Salmonella enteriti-is résistante aux quinolones 1 ◦CPA : culture négative 2 ◦CPA : culture positiveS. enteritidis résistante aux quinolones.nquête donneur.– Donneur âgé de 27 ans, connu leucocytes = 6000/mm3 le jouru don, pas d’information post-don. Recontacté par téléphone, aucun troubleigestif. Ne s’est pas représenté pour enquête sur le site de collecte, malgrélusieurs appels téléphoniques et un courrier du directeur de l’EFS.nquête prélèvement.– Aphérèse multiple tri-component sur séparateur Trima.PA transfusé à j5 avec indice de tournoiement normal à la cession.nquête préleveur : aucun trouble digestif dans le mois précédent. Désinfectionu site de phlébotomie conformément au mode opératoire, bétadine en deuxemps.onclusion : infection bactérienne transmise par transfusion de grade 4 à. enteritidis. Comparaison génotypique des souches isolées du concentré pla-uettaire et du patient transfusé indistinguables par les techniques moléculairesroposées. Profils connus dans la base de données du Centre national de réfé-ence Salmonella correspondant à la souche S. enterica sérotype enteritidis deysotype PT4.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.060

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épatite E, une complication connue mais rare de laransfusion : à propos d’un cas. Beylouné a,∗, L. Hauser a, E. Pélissier a, A.M. Roque b, I. Simon c,

. Gerota d, N. Sultanem a, P. Bierling a

EFS Île-de-France, Paris, FranceHôpital Paul-Brousse, Villejuif, FranceHôpital Sainte-Perrine, Paris, FranceHôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (A. Beylouné)

e Centre national de référence du VHE a diagnostiqué, sur un prélèvement du0 septembre 2011, une hépatite E chez un patient de 81 ans hospitalisé depuise 11 juin 2011 pour prise en charge d’une anémie hémolytique auto immunet d’une thrombopénie par amégacaryopoïèse. Ce patient avait été hospitaliséepuis le début de l’année à de nombreuses reprises. Au mois de juillet, ilrésentait une cytolyse hépatique qui s’était majorée au mois de septembre ceui a conduit à un bilan étiologique. Un virus E de génotype 3f a été identi-é. La datation de l’infection a été possible à partir des sérums conservés au

aboratoire de l’hôpital. L’enquête sur les modes possibles de contaminationexclu une contamination alimentaire mais le patient ayant été polytransfusé

vec des concentrés de globules rouges (CGR) et des mélanges de concen-rés de plaquettes (MCP), une enquête transfusionnelle ascendante a été menée

partir des prélèvements de sérothèque des donneurs potentiellement impli-ués. La contamination se situant entre le 1er avril et le 30 juin 2011, compteenu de la période d’incubation de 40 jours en moyenne, 28 donneurs étaientoncernés. L’ARN du VHE a été détecté uniquement dans l’échantillon d’uneonneuse prélevée le 15 avril 2011 et dont le don avait servi à préparer un CPS

ui a été inclus dans un des MCP recus par le patient. Les séquences viralesdentifiées chez le patient et la donneuse présentaient une homologie de 100 %ur la région étudiée. Lors de sa reconvocation au mois de novembre, cetteonneuse n’a décrit aucun facteur de risque particulier, ni aucun signe clinique

pd4é

ologique 19 (2012) 280–310 289

ouvant évoquer une pathologie quelconque au moment du don. Sa PCR VHE deontrôle était négative. Elle a donc été réintégrée dans le fichier des donneurs deang.

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epsis à Yersinia lors d’une transfusion : de la pratique à lahéorie. . .. Boyer a,∗, C. David b, C. Lemarié a, C. Lefort b, C. Coat a,. Poirier-Caruso a, M. Pierrot a, A. Schmidt a, F. Guinet c

CHU d’Angers, Angers, FranceEFS Pays-de-la-Loire site d’Angers, Angers, FranceInstitut Pasteur, Paris, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (F. Boyer)

ne femme de 71 ans, suivie pour leucémie aiguë, a été transfusée d’un concen-ré plaquettaire (MCP) et de deux concentrés de globules rouges (CGR). Aprèsa transfusion plaquettaire et à 20 minutes du premier CGR, la patiente a pré-enté des frissons et un malaise général. Le CGR a aussitôt été interrompu. Designes digestifs sont apparus rapidement (nausées, vomissements, diarrhée), puisne fièvre à 40,5 ◦C et une hypotension systolique à 70 mmHg. L’évolution até favorable sous remplissage et biantibiothérapie intraveineuse probabiliste.’incident a été signalé à l’hémovigilance. Dix-huit heures après la transfu-ion, le laboratoire de bactériologie a identifié dans le CGR, mais pas danse MCP, une souche de Yersinia enterocolitica de même biosérotype (4/O :) et même pulsotype que dans l’hémoculture. L’enquête donneur du CGR aévélé :un don de sang trois heures après un repas ;.une coproculture négative, mais une sérologie Yersinia compatible avec une

nfection récente asymptomatique.ne revue de 55 cas de la littérature dégage des caractéristiques communes aux

ncidents transfusionnels bactériens liées à Y. enterocolitica :n début brutal pendant ou peu après la transfusion (79 % des cas).es frissons intenses comme signe d’alerte.es signes digestifs précoces, voire inauguraux.’apparition rapide d’un sepsis sévère.es produits sanguins labiles (PSL) sont surtout des CGR (54 cas/55), du faite leur conservation prolongée à des températures (2–6 ◦C) permissives à laultiplication de Yersinia.a bactérie est isolée de 100 % des poches contre seulement 1 tube-test donneurur 12 tubes testés.a contamination du PSL résulte d’une bactériémie asymptomatique du don-eur. Des arguments cliniques, sérologiques ou bactériologiques en faveur d’uneastro-entérite à Y. enterocolitica récente lors du don sont retrouvés chez lesonneurs.a mortalité est élevée (54 % sur la série). L’administration précoce’antibiotiques actifs sur Y. enterocolitica (céphalosporine troisième génération,uinolones) semble améliorer le pronostic.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.062

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émovigilance : analyse des effets indésirables receveurséclarés au CRTS de Sfax. Louati , I. Ben Amor , T. Rekik ∗, H. Menif , H. Rekik , J. Gargouri

CRTS de Sfax, 99/UR/08-33, université de Sfax, Sfax, TunisieAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (T. Rekik)

n Tunisie, l’hémovigilance a été initiée depuis les années 1980. Nous nousommes proposés d’analyser les effets indésirables receveurs (EIR) déclarés auRTS de Sfax durant la période allant de janvier 2009 à août 2011. Durant cette

ériode, 75 EIR ont été déclarés pour 145 009 produits sanguins labiles (PSL)élivrés, soit une incidence de 0,51/1000 PSL. L’âge moyen des patients a été de3,3 ans avec une prédominance féminine (58,7 %). La moitié des déclarations até parvenue des services d’hématologie clinique et de gynécologie obstétrique.