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B. Les transformations du travail La mécanisation s’accompagne d’un nouveau cadre de travail : l usine ou manufacture. Industrie en banlieue parisienne, 1840 Les industries s’installent : - dans les villes qui s’agrandissent, - près des mines de charbon = naissance des « pays noirs ». Un terril et ses corons, Nord. Au début du XXe s, le travail à la chaine permet la production en série. Usine Ford à Detroit (la « Ford T » est la 1 e voiture fabriquée à la chaine)

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  • B. Les transformations du travail

    La mécanisation s’accompagne d’un nouveau cadre de travail : l’usine ou manufacture.

    Industrie en banlieue parisienne, 1840

    Les industries s’installent : - dans les villes qui s’agrandissent, - près des mines de charbon = naissance des « pays noirs ».

    Un terril et ses corons, Nord.

    Au début du XXe s, le travail à la chaine permet la production en série.

    Usine Ford à Detroit (la « Ford T » est la 1e voiture fabriquée à la chaine)

  • L’industrie à Manchester au XIX e siècle (livre p 84-85)

    Questions :

    1) texte A+ doc 1,2 et 4 : Quelle est la principale activité de Manchester ?

    2) texte B : Grâce à quelle énergie les machines des usines fonctionnent-elles ?

    3) doc 1 : Quels sont les 2 modes de transports liés à l’usine ?

    4) texte A : Pourquoi le développement des moyens de communication est-il essentiel pour la

    ville ?

    5) texte A : Comment évolue la ville de Manchester et pourquoi ?

    6) doc 2 à 4 : De quoi l’ouvrier est-il dépendant dans son travail ?

  • texte A : « Manchester est la grande ville manufacturière des tissus, fils et cotons. Circonstance

    favorable : à 10 lieues du plus grand port de l’Angleterre (Liverpool), lequel est le port d’Europe le

    mieux placé pour recevoir en peu de temps les matières premières d’Amérique. A côté, les plus

    grandes mines de charbon (les mines du Lancashire) (…). Des canaux et le chemin de fer pour

    transporter rapidement dans toute l’Angleterre et sur tous les points du globe ses produits.

    (…) Parmi les ouvriers, des hommes qui arrivent d’Irlande et qui peuvent travailler à très bas prix,

    ce qui force les ouvriers anglais à faire à peu près comme eux. Comment s’étonner que Manchester,

    qui a déjà 300 000 âmes, s’accroisse sans cesse avec une rapidité prodigieuse ? »

    d’après Alexis de Tocqueville, Voyages en Angleterre, 1835

    texte B : « Manchester compte des centaines de fabriques qui ont cinq ou six étages. Sur le côté

    de chacune d’elle se dresse une grande cheminée qui vomit de la fumée, ce qui indique la présence

    de puissantes machines à vapeur. La fumée qui sort des cheminées forme un vaste nuage qu’on

    peut voir à des kilomètres à la ronde avant d’arriver à la ville. »

    Extrait d’un rapport sur l’économie anglaise par un fonctionnaire prussien en mission, début du XXe s.