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UNIVERSITE COLONEL AKLI MOHAND OUL HADJ DE BOUIRA
البویــرة –جامعــة العقیــد اكلـي محنـد اولحـاج
Faculté : De droit et des sciences politiques الحقوق والعلوم السیاسیة :كلیة
Département : Droit public القانون العام :قسم
Spécialité : l’Etat et les institutions publiques دولة و المؤسسات العمومیة ال:تخصص
TERMINOLOGIE DROIT PUBLIC
مصطلحـات القانــون العــــام
Destiné aux étudiants de la première année Master
L’Etat et les institutions publiques
موجـــھ لطلبـــــة السنــــة األولـــى ماستــــــــر
الدولة و المؤسسات العمومیة :تخصص
Présenté:من إعـــــــداد par :
MRكمونحسین:األستاذ : KEMMOUN HOCINE
2013-2014السنة الجامعیة
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TERMINOLOGIE JURIDIQUE
MASTER DROIT PUBLIC
1ER COURS
La définition du module Terminologie juridique veut dire : Ensemble de mots
propres aux sciences juridiques. Chaque science a ses propres termes et mots.
Terminologie-Finance …etc.
l’importance du module de terminologie :
- Ce module vous aide à enrichir votre lexique et votre vocabulaire juridique en
deux langues.
- Il vous permet de vous familiariser avec les documents juridiques écrits en
langue française.
- Avoir l’habitude de rechercher dans des sources originales écrites en français et
connaitre le droit comparé (le système juridique français).
- Maitriser les notions et les concepts juridiques en deux langues : l’arabe et le
français.
- Il vous permet d’approfondir vos connaissances en français car nos références à
nous Algériens juristes sont les auteurs français (à cause du mimétisme du
législateur algérien au droit français).
- Acquérir les notions et les concepts juridiques en deux langues.
On va étudier la notion de l’Etat de droit - quelle est la définition de l’Etat de
droit ?
Est-ce qu’un Etat de droit est un Etat où on trouve tous les pouvoirs concentrés
entre les mains d’une seule personne ?
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La définition de l’Etat : L’Etat est l’autorité qui s’exerce sur un territoire et sapopulation. Donc l’Etat se compose de trois éléments : Territoire – Population –Gouvernement
Les caractéristiques ou les aspects de l’Etat de droit :
1- Le principe de séparation des pouvoirs : c'est-à-dire les pouvoirs ne sont
pas concentrés entre les mains d’une seule personne mais ils sont séparés.
L’existence du pouvoir législatif qui a pour mission de légiférer et élaborer
la loi et contrôler le pouvoir exécutif.
Pouvoir exécutif qui veille à la bonne exécution des lois.
Pouvoir judiciaire qui punit ceux qui violent la loi et sanctionne les
délinquants.
2- Instaurer l’alternance au pouvoir.
3- L’instauration du suffrage universel.
4- L’indépendance de la justice à l’égard de l’exécutif
5- Il ne suffit pas que la constitution instaure des libertés fondamentales
comme : la liberté d’expression- la liberté de pensée- la liberté de religion
mais il faudrait qu’il y ait des garanties qui protègent ces mêmes libertés
des excès de pouvoir.
6- L’Etat de droit suppose donc l’existence d’un contrôle de constitutionnalité
des lois.
7- L’existence d’une hiérarchie des normes constitue l’une des plus
importante garantie de l’Etat de droit, au sommet de cette pyramide figure
la constitution suivie des engagements internationaux, la loi, le règlement.
8- Le multipartisme politique : c'est-à-dire le pluralisme politique et non le
parti unique.
9- Le droit de l’opposition de s’exprimer.
10- Le droit de créer des syndicats, d’associations et de manifestations
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COURS N° 2
La notion de l’Etat et le principe de la hiérarchie des normes :
Etat : دولة : Collectivité naturelle composée d’une population vivante sur un
territoire et soumise à un pouvoir politique organisé doté d’un statut légal qui
assure son indépendance.
Etat de droit : دولة القانون : Organisation politique d’une société dans laquelle tout
détenteur du pouvoir de contrainte, et en particulier du pouvoir d’édicter des
règles de droit, est lui-même soumis au règne du droit au même titre que
l’ensemble des individus composant cette société.
Système caractérisé par deux éléments : un ensemble hiérarchique de normes et
un contrôle juridictionnel permettant aux citoyens d’obliger l’administration à les
respecter. Le contraire de l’Etat de droit est l’Etat de police dans lequel la
hiérarchie des normes ne s’impose pas à l’administration mais seulement aux
citoyens qui ne peuvent obliger l’administration à la respecter en raison de
l’absence de contrôle juridictionnel.
Un Etat de droit n’est pas nécessairement limité à un seul pays, en effet, le
système juridique de l’union européenne constitue un état de droit. De la même
façon, les 45 Etats membre du conseil de l’Europe sont soumis à un même état de
droit car ils sont contrôlés par la cour Européenne des droits de l’homme. Le
concept d’Etat de droit a été inventé en Allemagne et mis en œuvre avec la
République de Weimar.
Etat Unitaire دولة الموحدةال : L’Etat dont les structures territoriales sont strictement
soumises à l’autorité du pouvoir central.
Centralisation administrative اإلداریةالمركزیة : système administratif dans lequel la
prise des décisions appartient au pouvoir central dans un Etat.
Décentralisation الالمركزیة : Régime administratif consistant en l’attribution de
pouvoir de décisions à des organes distincts de l’Etat et de ses agents en leur
conférant la personnalité juridique, l’autorité et les ressources nécessaires afin de
s’administrer eux-mêmes et ce sous le contrôle de l’Etat.
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Régime présidentiel : النظام الرئاسي : Forme de gouvernement d’un Etat déterminé
par des éléments juridiques, historiques, culturels et sociaux.
Régime parlementaire : النظام البرلماني : Classification doctrinale attribuée à un
régime politique au sein duquel les organes de l’exécutif et les organes législatifs
détiennent des pouvoirs mutuels d’auto-destruction : le droit de dissolution et la
responsabilité du gouvernement devant l’assemblée des députés.
La constitution : الدستور : c’est une loi suprême, norme juridique suprême de
l’Etat, adopté par le pouvoir constituant, destinée à organiser les pouvoirs publics
et à garantir les droits des citoyens et les libertés fondamentales.
Il existe deux types de constitutions : la constitution rigide et la constitution
souple. La constitution a une valeur supérieure à celle de la loi car elle occupe le
sommet de la hiérarchie des textes juridiques (elle se trouve en haut de la
pyramide juridique), ainsi que toutes les autres normes juridiques (loi,
ordonnance, règlement …) doivent impérativement respecter la constitution.
a/la constitution rigide:الدستور الجامد : Exige une procédure plus stricte (spéciale)
pour son adoption ou sa modification, en principe elle ne peut pas être modifiée
par une loi ordinaire.
b/la constitution souple : الدستور المرن : C’est une constitution qui peut facilement
être modifiée par une loi ordinaire.
Les traités internationaux : المعاھدات الدولیة : L’engagement international constitue
la principale source du droit, il gère les relations juridiques entre les Etats.
Après sa ratification التصدیق le traité prend une valeur supérieure à la loi selon
l’article 132 de la constitution 1996.
- les traités internationaux sont des accords internationaux dans le but de
produire des effets de droit dans leurs relations mutuelles. Il existe deux sortes de
traités :
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a/le traité bilatéral : المعاھدة الثنائیة : Accord international conclu entre deux
contractants seulement.
b/le traité multilatéral : األطرافالمعاھدة المتعددة : Traités résultant de plusieurs
contractants.
Les lois organiques : القوانین العضویة : Elles se placent entre la constitution et la loi
ordinaire. On leur reconnait d’une part une valeur supra-législative ; Les lois
ordinaires doivent être conformes à leurs dispositions ; D’autre part une valeur
infra-constitutionnelle. La loi organique est votée par le parlement selon une
procédure plus lourde en raison de l’importance de son objet.
La loi ordinaire القانون العادي: : il existe :
a/la loi parlementaire : qui est une loi votée par le parlement dans la matière que
la constitution lui réserve et selon la procédure législative classique, voir l’article
122 de la constitution.
b/les ordonnances : األوامر : Dans un souci d’efficacité et de rapidité la
constitution a prévu la possibilité du Président de la République de légiférer des
lois qui prennent l’aspect d’ordonnance, l’article 124 de la constitution énonce en
effet qu’en cas de vacance de l’APN ou dans les périodes d’intersession du
parlement, le Président de la République peut légiférer par ordonnance.
En cas d’état d’exception défini par l’article 93 de la constitution, le Président
peut légiférer par ordonnance.
En cas de non adoption de la loi de finance dans un délai de 75 jours, le Président
de la République promulgue le projet du gouvernement par ordonnance.
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Les règlements : التنظیمات : il s’agit des règles de droits écrites qui émanent du
pouvoir exécutif. Les règlements sont pris sur le fondement de l’article 125 de la
constitution, l’exécutif dispose du pouvoir réglementaire et assure l’exécution des
lois.
Il convient de distinguer plusieurs catégories :
Décrets du Président de la République : المراسیم الرئاسیة : ils sont en quelque sorte
au sommet de la hiérarchie des règlements.
Les règlements autonomes : التنظیمات المستقلة : sont pris par le Président sur le
fondement de l’article 125/1 qui attribue une compétence réglementaire au
Président dans les matières autres que celles réservés à la loi, les règlements pris
par le Président prennent l’aspect de décret présidentiel.
Décret exécutif du Premier Ministre : المراسیم التنفیذیة : Le Premier Ministre
dispose du pouvoir réglementaire et assure l’exécution des lois. Le pouvoir
règlementaire complète et précise une disposition législative.
Les arrêtés : اإلداریةالقرارات : ils sont au dernier de la hiérarchie des normes. Il
existe diverses sortes d’arrêtés selon le niveau de l’autorité dont ils émanent.
C’est ainsi que l’on peut citer les arrêtés ministériels, les arrêtés municipaux pris
par le Président de l’APC ou encore l’arrêté pris par le Directeur d’un
établissement public.
La règle impérative : اآلمرةالقاعدة : c’est une règle qui ordonne de faire ou de ne
pas faire quelque chose. Elle est conçue pour protéger un intérêt public, c’est une
règle d’ordre public. Son inobservation entraine des sanctions ex : la règle qui
imposentaux commerçants de payer les impôts.
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La règle supplétive : القاعدة المكملة : contrairement à la règle impérative, les
individus ont la possibilité d’écarter la règle supplétive en exprimant leur volonté
dans leurs conventions ex : le contrat de vente.
Arrêté قرارا داري: : décision émanant d’un ou plusieurs Ministres, d’un Wali ou
d’un Maire.
Arrêt : قرار قضائي : décision émanant d’une juridiction statuant en appel (cour
d’appel) et en cassation (cour suprême).
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LES INSTITUTIONS DE L’ETAT
COURS N° 3
Les institutions politiques nationales ont été mises en place par la constitution de
1996, qui énonce les attributions de différentes institutions ainsi que leurs
relations, conformément au principe de la séparation entre les pouvoirs exécutifs,
législatifs et judiciaires. L’autorité émane du peuple : ce sont les citoyens qui
élisent directement ou indirectement les personnes chargées de les représenter.
Pouvoir législatif : Ensemble des organes représentant le corps politique dans le
système de la démocratie représentative, qui ont pour fonction d’élaborer et de
voter les lois ainsi que de contrôler l’action du gouvernement. Le pouvoir de faire
des lois appartient au parlement. Il est composé de deux chambres : l’assemblée
populaire nationale formée de députés et le conseil du SENAT (conseil de la
nation) formée de sénateurs. L’APN est élue pour une durée de 05 ans, le mandat
du conseil de la nation est fixé à 06 ans (art 102 de la constitution algérienne de
1996). Les membres du conseil de la nation sont élus pour les deux tiers (2/3) au
suffrage indirect et secret par les membres des APC et des APW, un tiers (1/3) est
désigné par le Président de la République parmi les personnalités et compétences
nationales dans les domaines scientifique, culturels, professionnel, économique
et sociale.
Le nombre des membres du conseil est égal à la moitié, ou plus, des membres de
l’APN (Art 101 de la constitution algérienne de 1996). Il est chargé de voter des
lois à partir de projets de lois émanant du gouvernement ou de proposition de
lois dont les parlementaires ont l’initiative dans les domaines énumérés par la
constitution. Il peut amender des textes en discussion avant de les adopter.
Le parlement légifère dans les domaines que lui attribue la constitution.
Le parlement contrôle l’action du gouvernement. Les parlementaires peuvent
prendre l’initiative d’engager la responsabilité du gouvernement par le dépôt
d’une motion de censure, il s’agit d’un acte qui met en cause les choix politiques
du premier ministre ou encore un projet de loi. Si elle est adoptée, elle entraine la
démission du gouvernement.
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A partir de 1996, le pouvoir législatif en Algérie est Bicaméral. Il est composé de
deux chambres : la chambre basse APN et la chambre Haute Conseil de la Nation.
La distinction entre les deux chambres :
a/Les membres de l’APN sont élus au suffrage universel direct par le peuple. Parcontre les membres du conseil de la nation, 2/3 des membres sont élus ausuffrage universel indirect par les grands électeurs, les membres de l’APW et APCet 1/3 est désigné par le Président de la République parmi les personnalités et lescompétences nationales.
Le nombre des élus au conseil de la nation est égal à la moitié ou plus desmembres de l’APN.
b/ le mandat des élus de l’APN est fixé pour une durée de 05 ans. En revanche, la
durée du mandat des membres du conseil de la nation est fixé pour une durée de
06 ans.
c/ l’âge minimum pour être élu à l’APN est fixé à 25 ans. Par contre, l’âge
minimum pour être élu au conseil de la nation est fixé à 35 ans.
d/ le Président du conseil de la nation est considéré le 2eme homme fort de l’Etat,
car en cas de démission ou de décès du Président de la République, c’est lui qui
assume la charge de chef de l’Etat pour une durée maximale de 60 jours, au cours
de laquelle des élections présidentielles sont organisées.
LE POUVOIR EXECUTIF
Organe chargé, dans le cadre de la séparation des pouvoirs, de l’application des
lois. En droit constitutionnel, le pouvoir exécutif, ainsi défini, se distingue d’une
part, du pouvoir législatif, qui élabore et vote les lois, et d’autre part, du pouvoir
judiciaire, qui interprète, confirme ou invalide ces mêmes lois. La science
politique dépasse cette notion d’exécution, le pouvoir exécutif est également
l’organe qui conçoit et dirige la politique de la nation. Le pouvoir exécutif peut
être monoCéphale détenu par une seule personne, le roi ou le président de la
république ou bicéphale (le pouvoir est partagé entre le chef de l’Etat et le
premier ministre). Il est exercé par le Président de la République et le
Gouvernement.
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a) Le Président de la République,
Il joue un rôle d’arbitre dans le fonctionnement de l’Etat. Elu au suffrage universel
pour un mandat de 05 ans, le président de la république estrééligible (art 74 de la
constitution algérienne de 1996). Il n’est directement responsable que devant le
peuple. Il est le défenseur des institutions et le représentant de la nation. Il
dispose de pouvoirs propres : nomination du premier ministre, recours au
référendum, il préside le conseil des ministres, chef suprême de toutes les forces
armées… il participe à l’élaboration du droit dans la mesure où il promulgue les
lois votés par le parlement, il peut saisir le conseil constitutionnel sur certains
textes, signe les ordonnances ou les décrets adoptés au conseil des ministres,
nomme aux emplois civils et militaires de l’Etat les compétences diplomatiques …
b) Le gouvernement,
Elément actif du pouvoir exécutif. Le gouvernement par l’intermédiaire du 1er
Ministre conduit la politique de la nation et dirige les administrations de l’Etat. Il
est désigné par le Président de la République. Il doit avoir la confiance du
parlement, il soumet son plan d’action à l’approbation de celui-ci (art 80 de la
constitution algérienne de 1996) : ces attributions sont précisées par la
constitution (art 83 ,84 et 85 de la constitution de 1996) il présente annuellement
à l’APN une déclaration de politique générale, il assure l’exécution des lois et
exerce le pouvoir règlementaire (signe les décrets exécutifs après approbation du
président de la république ) il intervient dans la procédure législative en
proposant des projets de lois ou lorsque les deux chambres du parlement ne
s’accordent pas sur un texte de loi.
- La motion de censure : لتمس الرقابةم : vote de défiance, provoqué ou spontané, de
l’assemblée des députés qui entraine la démission du gouvernement.
- Abroger une loi : annuler = supprimer : إلغاء القانون : suppression d’une disposition
législative ou réglementaire (loi, décret …) qui cesse d’être appliquée pour
l’avenir.
- Amnistie : عفو عام : Mesure de pardon émanant du pouvoir législatif ou du
peuple, elle supprime l’élément légal de l’infraction et par conséquence éteint
l’action publique .
- Grâce : عفو خاص : faveur accordée par le chef de l’Etat à un condamné, qui a
pour effet d’atténuer sinon de remettre totalement la peine prononcée en vertu
d’un jugement définitif les condamnations remises par la grâce continuent d’être
des antécédents judiciaires contrairement à l’amnistie.
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- Circulaire : منشور : écrit émanant d’un ministre soit d’un chef de service d’une
administration publique comprenant des instructions de service adressées par
voie hiérarchique à ses agents subordonnés.
- Coup d’Etat : انقالب : mode de conquête de pouvoir caractérisé par le
renversement illégal d’un régime politique en employant la force contre le
gouvernement précédent pour le remplacer.
- Immunité parlementaire : الحصانة البرلمانیة : privilège dont bénéficié les députés
qui les protège contretoute action civile ou pénale ou toute forme de pression et
ce pendant la durée de leur mandat.
- indépendance : استقالل : Fait pour un état de jouir d’une liberté et d’une
autonomie dans ses affaires intérieures et dans ses relations extérieures.
- séparation de pouvoirs : الفصل بین السلطات : théorie politique exprimée par
Montesquieu qui consiste à séparer les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire
afin de prévenir les abus du pouvoir en confiant l’exercice de celui-ci à plusieurs
organes chargés chacun d’une fonction différente de telle manière que chacun ne
puisse dominer les autres. La déclaration universelle des droits de l’homme et du
citoyen affirme que toute société dans laquelle la séparation des pouvoirs n’est
pas déterminée, n’a point de constitution.
- libertés publiques : الحریات العامة : Ensemble des droits de l’homme et libertés
fondamentales reconnus aux individus qui sont garantis et protégés par la
constitution dont liberté d’opinion, d’expression, droit au vote… etc.
- la monarchie : المملكة : la monarchie est le gouvernement d’un seul, par
opposition à la démocratie (gouvernement du peuple), c’est le gouvernement de
la république héréditaire par opposition à la république.
- gouvernement de coalition : حكومة ائتالفیة : c’est celui qui rassemble desreprésentants de différentes formations politiques dans le but de dégager lecadre d’un régime parlementaire une majorité favorable à ce gouvernement auparlement.- Etat de guerre : حالة الحرب :situation d’un pays résultant d’une déclaration de
guerre.
- Etat de siège : حالة الحصار : pouvoir exceptionnel du gouvernement d’un pays quiconsiste en la proclamation en cas de péril imminent, pour la sécurité intérieureou extérieure de celui-ci, d’un régime restrictif des libertés publiques.- Etat d’urgence : حالة الطوارئ : régime exceptionnel qui peut être appliqué surtout ou une partie du territoire menacé ou en crise, il a pour effet contrairementà l’état de siège d’accroître considérablement les pouvoirs de police de l’autoritécivile.
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COURS N° 4
PRINCIPE D’ORGANISATION DE LA JUSTICE
- La règle de droit est obligatoire: c'est-à-dire celui qui ne la respecte pas peut être
poursuivi en justice et sanctionné, exemple: celui qui prend une chose appartenant à
autrui sera puni pour vol.
Si la règle de droit était dépourvue de ce caractère elle ne serait qu’un conseil laissé à
la discrétion de chacun et non un ordre.
A noter:
Sanction: Punition: الجزاء : mesure disciplinaire infligée par une administration à une
personne y exerçant à l’occasion d’une faute commise qui va à l’encontre des
règlements.
La règle de droit doit être respectée pour pouvoir jouer son rôle d’organisation dans la
société et s’il n’y avait plus de règle obligatoire, ce serait le règne de l’anarchie.
Lorsque l’autorité judiciaire constate la violation d’un droit, elle requiert à la force
publique pour que celle-ci contraigne le contrevenant à respecter le droit. C’est ainsi
que pour obtenir le respect du droit, des sanctions sont prévues par la loi.
Les sanctions de non-respect de la règle de droit :
La règle de droit se caractérise par le fait qu’elle est obligatoire et que son non-respect
est sanctionné par l’Etat avec le recours à la force publique.
-La peine
Lorsque l’autorité judiciaire constate la violation d’un droit elle requiert à la
force publique pour que celle-ci contraigne le contrevenant à respecter le droit,
c’est ainsi que pour obtenir le respect du droit des sanctions sont prévues par la
loi.
LES SANCTIONS DU NON RESPECT DE LA REGLE DE DROIT :
La règle de droit se caractérise par le fait qu’elle est obligatoire et que son
non-respect est sanctionné par l’Etat avec le recours à la force publique.
On distingue trois formes de sanctions :
1-Sanction punition : lespeines sanctionnant les contraventions, les délits et les
crimes.
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2-Sanction réparation : ce sont les plus fréquentes, les réparations les plus
courantes sont les dommages et intérêts.
3-Sanction exécution : il s’agit de contraindre l‘individu à agir conformément à
la règle de droit qu’il bafouait.
Tableau des sanctions :
sanctions modalities
peines
*punit les infractions à la loi pénale : crimes, délits,contraventions.*consiste en : peine de condamnation à mort, peine deréclusion perpétuelle ou à temps , peine de prison,amendes versées à l’Etat en fonction de la gravite del’infraction, privatisation de certains droits commel’interdiction de séjour, etc.
Dommagesintérêts
*réparent les dommages subis par une victime :-dommage matériel-dommage corporel-dommage moral*consistent en une somme d’argent versée à la victimeet correspondant à l’importance du préjudice.
nullité*anéantit les actes formes en violation des règleslégales : vice du consentement, défaut de capacité, ledol …etc.
Exécutionforcée*contraint un débiteur qui n’exécute pas sesobligations à effectuer les prestations promisesConsiste en : saisie des biens
-vente forcée des biens-expulsion
Les sanctions:
A- Les peines: Punit les infractions à la loi pénale : crimes, délits, contraventions. Ces
peines consistent en: peine de réclusion, peine de prison, amendes versées à l’Etat en
fonction de la gravité de l’infraction, privation de certains droits comme interdiction de
séjour … etc.
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B-Dommages, intérêts: consistent en une somme d’argent versée à la victime et
correspondant à l’importance du préjudice.
C-Nullité: anéantit les actes qui violent les règles légales. Exemple: vice du
consentement – défaut de capacité du contractant …etc.
D-Exécution forcée: contraint un débiteur qui n’exécute pas ses obligations à effectuer
les prestations promises, consiste en : saisie des biens, vente forcée des biens,
expulsion.
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COURS N° 5
Principe d’organisation de la Justice
Nul ne peut se faire justice tout seul en cas de litige avec un tiers, mais toute personne
a la possibilité d’en appeler aux Juges pour faire respecter ses droits : c’est la marque
d’une société évoluée d’offrir aux citoyens un service public de la justice.
Cependant la variété des situations de conflits possibles et grande : procès entre
particuliers, hors du cadre professionnel, dans la vie des affaires, litiges avec
l’administration …etc. Aussi a-t-il fallut organiser la justice en spécialisant les
juridictions.
1-Service public de la justice :
Il est constitué par les institutions et les fonctionnaires au service des justiciables, c’est
à dire des personnes dont les contestations sont réglées par les tribunaux, c’est à celui
qui se plaint que revient l’initiative du procès, mis en œuvre par l’action en justice.
2-L’action est libre et facultative:
L’action est libre car tout sujet de droit peut en appeler aux juges s’il estime ses droits
bafoués par un tiers.
L’action est facultative, puisque les personnes en conflits peuvent éviter le recours au
tribunal en usant de procédures plus simples que celle d’un procès, en recourant par
exemple à l’intervention d’un médiateur.
3-Les citoyens sont égaux devant la justice:
Tous les justiciables relèvent des mêmes tribunaux.
4-La justice est gratuite: مجانیةالقضاء :
Les magistrats sont des fonctionnaires payés par l’Etat, les plaideurs ne sont pas leurs
clients et ne les payent pas. Mais si la justice est gratuite, un procès coute cher
(honoraires d’avocat et dépenses) c'est-à-dire frais d’expertise, coût des actes
d’huissiers, etc. Aussi, la loi prévoit une aide juridique au profit des plus défavorisés.
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5-Les deux ordres de juridictions:
Il existe, d’une part des tribunaux compétents pour trancher les litiges entre particuliers
ou pour appliquer le droit pénal, d’autre part les juridictions habilités à régler les
différends concernant l’administration. En cas de doute sur l’ordre compétent, le tribunal
des conflits décide qui doit juger.
6-Le double degré de juridiction : يضقاتالتيمبدأ درج :
Le principe du double degré de juridiction signifie qu’un justiciable dont l’affaire a été
jugée en premier ressort (une première fois) et qui n’est pas satisfait par la solution des
premiers juges, peut demander à ce que ses prétentions soient réexaminées (« en
interjetant appel » auprès d’une juridiction hiérarchique supérieure).
En droit privé, ce sont les cours (cours d’appel) qui sont compétentes pour accueillir en
dernier ressort (une dernière fois) les affaires examinées par tous les tribunaux du
premier degré, chacun d’eux jugeant selon sa compétence.
- le contrôle du droit :
La cour suprême n’est pas un troisième degré de juridiction, en effet, elle ne juge pas le
litige mais contrôle le respect de la règle de droit par les juges du premier ou deuxième
degré.
Donc, à l’issu d’une décision d’appel (ou d’un jugement en premier et dernier ressort
d’un tribunal), il est encore possible pour l’une des parties, de «pourvoir » en cassation.
La cour suprême peut alors, selon les cas :
- rejeter le «pourvoi » (c'est-à-dire la demande) : par cet arrêt de rejet, elle approuve la
solution des juges du fond.
- recevoir le pourvoi et casser la décision des juges, lorsqu’elle estime que la règle de
droit n’a pas été respectée. Dans ce cas, l’affaire sera rejugée.
-Astreinte غرامة تھدیدیھ: : condamnation pécuniaire : عقوبة مالیة : fixée par le juge des
référés قاضي استعجال ou le juge de fond قاضي موضوع afin de faire pression sur la partie
condamnée et l’engager à exécuter le plus rapidement possible la décision, son
montant est évalué par jour de retard dans l’exécution.
- Abandon اھمال: : fait de renoncer volontairement à un droit ou à une obligation.
Exemple : abandon de poste ou de famille.
- Délinquant : مجرم : personne ayant commis une infraction à la loi pénale.
- Dédommagement تعویض: : réparation d’un préjudice subi par une personne physique(
matériel ou morale).
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- Justiciable متقاضي: : dans une instance, partie qualité et intérêt : صفة و مصلحة d’aller en
justice.
- Jugement par défaut : غیابيحكم : jugement rendu au terme d’une instance dans
laquelle l’une des parties n’a pas comparu (défendeur). Le jugement par défaut
intervient donc dans le cas où le défendeur n'ayant comparu ni sur première ni sur
seconde citation. Dans ce cas, on peut recourir à l’opposition.
- Aide judiciaire مساعدة قضائیة: : système d’aides permettant aux personnes à faibles
revenus d’accéder à la justice grâce à la prise en charge totale ou partielle des frais
d’assistance ou de représentation (Avocat, Huissier, Expert).
-Compétence territoriale : إقلیمياختصاص : compétence d’une juridiction en fonction du
lieu ou de la situation géographique du litige النزاع (lieu du domicile du défendeur, lieu du
siège social d’une société).
- Compétence d’attribution : ينوعیاختصاص : aptitude d’un tribunal ou d’une cour à
connaitre un litige en fonction de son objet.
- Complice شریكك: : est complice tout individu qui sans y participer a facilité ou provoqué
l’acte principal أصليفعل de l’infraction (fourniture des armes, du logement afin de réunir
les malfaiteurs). On distingue le complice et le co-auteur.
- Accusé متھم: : personne soupçonnée d’un crime qui fait l’objet d’un arrêt de renvoi au
tribunal criminel par la chambre d’accusation.
- Acquittement تبرئة: : décision rendue par le tribunal correctionnel ou criminel lorsque
le fait retenu contre l’accusé ne tombe plus sous l’application de la loi pénale. Bénéficie
également de ce verdict, celui qui peut invoquer en sa faveur التذرع بمبرر soit un fait
justificatif, soit une cause de non-imputabilité (contrainte) سبب اإلكراهبعدم المسؤولیة
- Prescription : :التقادم laps de temps مدة زمنیة qui permet soit de consolider بتثبیت un droit,
soit de l’éteindre انقضائھ .on distingue :
-Prescription acquisitive: تقادم مكسب : la possession prolongée d’un droit réel en confère
la propriété. Cependant, certains droits réels sont imprescriptibles.
Ex : domaine de l’état.
-Prescription extinctive تقادم مسقط: la prescription éteint le droit du titulaire et ce, par le
non exercice prolongé de ce droit pendant un certain délai fixé par la loi.
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Les voies de recours
-Les voies de recours : طرق الطعن : moyen permettant un nouvel examen de l’affaire en
fait et en droit ou en droit seulement.
-Les voies de recours ordinaires : الطعن العاديطرق on y trouve :
1-Opposition معارضة: : ouverte au défaillant متخلف : dans un procès قضیة دعوى pour faire
rétracter :إعادة النظر un jugement par défaut حكم غیابي en remettant en question devant la
même juridiction les points tranchés par le tribunal afin qu’il soit statué à nouveau en fait
et en droit.
2-Appel استئناف: contre les jugements des juridictions du premier degré tendant à les
faire réformer ou annuler par la cour.
-Les voies de recours extraordinaires طرق الطعن غیر العادیة: :
1-Le pourvoi en cassation: بالنقضالطعن : recours contre une décision en dernier ressort
devant la cour suprême, il ne peut être fondé que sur les moyens prévus par la loi.
2-La tierce opposition : عتراض الغیر الخارج عن الخصومةا : ouverte à tous les tiers qui ont été
lésés الغیر الذي تضرر ou seulement menacés d’un préjudice مھدد بالضرر par l’effet d’un
jugement qui leur fait grief.
3-La rétractation: التماس اعادة النظر elle est exercée sur un jugement qui n’est pas
susceptible d’opposition ou d’appel et ce en cas de violation des formes substantielles
de procédés, omission de statuer sur un chef de demande, dol, التدلیس non
communication de pièces lors de l’instance
COURS N° 6
LES DROITS DE L’HOMME ET LES LIBERTES FONDAMENTALES
- Les droits de l’homme sont une notion selon laquelle tout être humain possède des
droits universels inaliénables كالبیع او الرھن :غیر قابلة للتصرف
- L’histoire des droits de l’homme est aussi ancienne que celle du droit, qu’il s’agisse de
coutumes non écrites ou de codes gravés dans la pierre.
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Enracinés dans des convictions religieuses ou philosophiques ou de luttes sociales, les
droits de l’homme expriment la reconnaissance de la dignité inaliénable de la personne
humaine.
En ce sens, ils trouvent leur source dans toutes les cultures qui sont des formes
diverses affirmant le respect de l’homme.
En un sens plus restreint, les droits de l’homme sont les droits qui ont été peu à peu
traduits dans un ensemble de textes juridiques, déclarations, pactes, protocoles qui
tentent de concrétiser ce principe de dignité.
Les premiers textes furent nationaux voir locaux, puis universels, c'est-à-dire
s’appliquent à tout être humain sans distinction de nationalité, de sexe, de religion.
on peut citer deux étapes importantes de l’universalisation des droits de l’homme, en
1789 la déclaration des droits de l’homme et du citoyen حقوق اإلنسان و المواطن en France
affirme la dimension «humaine » et non seulement nationale des droits de l’homme
marque une autre étape la déclaration universelle des droits de l’homme en plaçant
les droits de l’homme sous la protection de la communauté internationale .الجماعة الدولیة
Cette déclaration adopte par l’ONU n’a pas de valeur contraignante.
La première génération des droits est celle des droits civils et politiques الحقوق المدنیة و
السیاسیة les libertés face au pouvoir (droit à la vie, liberté d’expression, droit syndical)
La deuxième génération est celle des droits économiques, sociaux et culturels que les
Etats doivent garantir matériellement (droit au travail, au logement, l’éducation et la
santé … etc.).
Puis sont apparus une troisième génération de droit comprenant le droit au
développement, à la paix et à un environnement sain.
- Convention : اتفاقیة : Accord passé entre Etats, synonyme de traité معاھدة Elle a une
force juridique contraignante pour les Etats l’ayant ratifiée.
- Coutume internationale : العرف الدولي loi non écrite mais consacrée par l’usage
permanent, c’est une source de droit internationale formelle.
- Déclaration : إعالن document dont les signataires (représentants légitimes des
gouvernements) manifestent leur accord sur des finalités, des objectifs, des principes.
Le contenu d’une déclaration est l’objet d’une obligation morale mais n’a pas de force
juridique.
- Protocole : بروتوكول Accord qui complète un traité ou convention internationale et qui à
la même valeur juridique que l’instrument international auquel il se rapporte.
- Rapporteur spécial : مقرر خاص Expert indépendant chargé d’enquêter sur les
violations des droits de l’homme dans un pays, dans une région, ou dans un domaine
particulier.
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- Ratification : تصدیق Approbation d’un traité, d’une convention par les organes
compétents pour engager un Etat.
- Recommandation : توصیة texte international en principe dépourvu de force obligatoire.
- Réserve : déclarationتحفظ unilatérale émise par un Etat qui n’entend pas appliquer la
totalité d’un traité ou d’une convention internationale. Elle figure à la fin de ces
instruments.
- Résolution : قرار Texte voté par un organisme délibérant un organisme international.
- Egalité : المساواة Principe selon lequel les hommes doivent être égaux devant la loi,
c'est-à-dire doivent se voir, appliquer les mêmes règles quelle que soit leur race, leur
naissance, leur religion, leur fortune ou leur sexe.
- Préambule : دیباجة le préambule est un texte servant d’avant-propos explicatif, d’entré
en matière.
Synonymes :
- Avant-propos : دیباجة : introduction, préliminaire.
Dans un texte officiel préliminaire dans lequel la ou les parties prenantes énoncent les
intentions, les motifs qui ont guidé la rédaction du texte, exemple : la constitution, traité
internationale, la charte...etc.
Le préambule fait partie du texte et peut être utilisé par les juges lorsque le corps du
texte manque de clarté ou précision.
- La jurisprudence : االجتھاد القضائي Est l’ensemble des décisions habituellement rendues
par les différents tribunaux relatif à un problème juridique donné et qui permettent d’en
déduire les principes de droit.
La jurisprudence reflète la façon dont les tribunaux interprètent le droit et les lois, elle
constitue l’une des sources de droit et une référence à d’autres jugements.
- Les libertés publiques : ت العامةالحریا Ensemble de droits, libertés individuelles et
collectives garanties par les textes législatifs et donc par l’Etat. Les libertés ne sont
dites publiques que si l’Etat intervient pour les reconnaitre et les aménager quel que soit
l’objet de cette liberté.
Dans un Etat de droit, la protection juridique qui est conférée aux libertés publiques
établit et organise leur inviolabilité.
Face à un Etat qui détient l’autorité, la notion des libertés publiques impose à celui-ci
des limités à ses prérogatives le soumettant à des normes juridiques. C’est le respect
de ces limites qui font la légitimité du pouvoir et caractérise une démocratie.
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Il n’y a pas dans le droit Algérien, une définition précise des libertés publiques, elles
sont abordées et traitées dans de multiples textes législatifs. Leur liste est donc difficile
à établir et leur classification peut être sujet de discussion.
- Liberté d’aller et de venir (liberté de circulation) التنقلحریة:
- Liberté du domicile (possibilité de choisir son domicile) : حریة اختیار اإلقامة
- Liberté d’association : االنضمام إلى جمعیات
- Liberté de réunion : حریة االجتماع
- Liberté de manifester (manifestation ) حریة التظاھر:
- Liberté de conscience ou de croyance (liberté religieuse, liberté de culte)حریة المعتقد
- Liberté d’opinion ou de pensée : liberté d’expression.
- Liberté de la presse حریة الصحافة:
- Liberté économique (liberté d’entreprise, liberté du commerce et de l’industrie
حریة الصناعة و التجارة , liberté de la concurrence, droit de grève).
- Liberté syndicale (possibilité d’adhérer au syndicat de son choix ou de ne pas
adhérer)
La constitution Algérienne consacre une place importante aux libertés publiques.
-Droits patrimoniaux : الحقوق المالیة :Ensembles des droits subjectifs évaluables
en argent. Ces droits sont transmissibles, prescriptibles et saisissables.
-Droits extrapatrimoniaux : :الحقوق غیر المالیة Ensembles des droits subjectifs
qui par nature ne sont pas évaluables en argent, ne sont pas d’ordre matériel.
Ces droits sont intransmissibles, ils restent attachés à la personne. Ex : droit à
l’honneur, droit à l’autorité parentale.
-Droits d’auteur : حق المؤلف : droit conféré à l’auteur d’une œuvre littéraire
ou artistique. Ce droit lui confère des attributs d’ordre moral droit au respect
de son œuvre ….. droit de fixation des conditions de son exploitation….) et
d’ordre pécuniaire (reproduction … droit aux profits obtenus par son
exploitation…)
L’auteur d’une œuvre jouit d’un droit de propriété exclusif.
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-Droit de visite : حق الزیارة : au cours d’une instance de divorce, droit accordé
à l’un des parents qui n’a pas eu la garde de l’enfant, de visiter son enfant
mineur, généralement, la manière dont sera exercé ce droit est réglementée
par le juge.
-Droit acquis : حق مكتسب : droit qui étant valablement entré dans le
patrimoine d’une personne en application de la loi ancienne ne peut plus être
remis en cause par l’application de la loi nouvelle.
-Défense : الدفاع :حق ensemble de garanties procédurales assurant aux
justiciables la possibilité de se défendre efficacement contre les prétentions
formulées à leur encontre (ex : droit de se voir communiquer les éléments du
dossier, droit à l’assistance d’un avocat…)
-Doctrine : :الفقھ source de droit, ensemble des opinions exprimant la pensée
juridique de ceux qui travaillent sur le droit (universitaires, magistrats,
praticiens).
-Dictature : دیكتاتوریــة :régime d’exception caractérisé par l’exercice durable
du pouvoir par un gouvernement en dehors du cadre de la légalité
constitutionnelle. La dictature supprime l’opposition, détruit تقضــي ou restreint
تحــد les libertés publiques, fait peser sur les citoyens une lourde férule, le
dictateur ne parvient pas à « légitimer» sa conquête du pouvoir, il reste
toujours plus au moins un usurpateur aux yeux d’une grande partie des
gouvernés (ce qui encourage la formation d’une opposition à l’étranger).
Plusieurs éléments caractérisent les dictatures modernes :
- Il n’Ya pas d’élections ou bien les élections sont truquées afin que le
gouvernement en place ne soit pas remis en cause ;
- L’opposition n’a pas le droit de s’exprimer ;
- Les partis politiques sont supprimés ;
- Parfois un seul parti politique (celui du pouvoir) est autorisé ;
- Les syndicats sont supprimés ;
- L’ordre est maintenu par la violence ;
- La presse est censurée ;
- La culture est au service de l’Etat ;
- Le dictateur est l’objet d’un culte de la personnalité.
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-Démocratie : دیمقراطیة :(régime politique fondé sur la souveraineté du
peuple et fonctionnant dans le respect des droits et libertés individuels.
Les régimes démocratiques ont en commun le respect de plusieurs principes :
- La garantie des droits fondamentaux (la liberté d’expression,
d’assistance, de manifestation, etc.…)
- La séparation des pouvoirs (les pouvoirs ne sont pas concentrés en un
seul homme, mais ils sont partagés entre un pouvoir législatif, un
pouvoir exécutif et un pouvoir judiciaire) ;
- Le pluralisme politique (il existe plusieurs partis politiques et l’électeur
peut voter pour le parti qui correspond le mieux à ses convictions).
Des principes à faire appliquer :
Reconnaitre les droits de l’homme et les libertés publiques ne suffit pas,
il faut les appliquer. Pour cela il faut des moyens juridiques et
institutionnels. Ces moyens techniques permettent le passage des
déclarations à la mise en œuvre pratique.
- Pour défendre les droits, il faut une mobilisation des organisations de la
société civile.
Des syndicats comme les organisations non gouvernementales les ONGdénoncent les violations des droits de l’homme mais aussi sensibilisent etéduquent les citoyens (car celui qui ne connait pas ses droits ne peut pas lesdéfendre).-La mobilisation est essentielle car si la mise en œuvre des droits de l’hommeest une exigence morale, elle suppose des combats politiques et juridiques,collectifs et individuels permanents.
-Tribunal pénal international المحكمة الجنائیة الدولیة : juridiction internationaleérigée en réponse à la perpétration de graves infractions telle que les crimesde génocides ou les crimes contre l’humanité, portant atteinte aux droitsfondamentaux de la personne humaine, afin de juger les individusresponsables.
- Arbitrage international : التحكیم الدولي : règlement des litiges entre les Etats pardes juges de leur choix suivant une procédure garantissant les droits de ladéfense et l’égalité des parties.
-Réfugié :الالجئ personne de nationalité étrangère victime de persécutionsdans son Etat d’origine qui trouve protection dans un Etat d’accueil.
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-Génocide : :ابادة عنصریة او جماعیة crime consistant en la destruction de groupesreligieux, raciaux ou ethniques.
-Immunité diplomatique : :الحصانة الدبلوماسیة privilèges dont jouissent les agentsdiplomatiques et consulaires afin de leur assurer le libre exercice de leursfonctions : inviolabilité des locaux où ils exercent de la correspondance.
-Mer territoriale : البحر اإلقلیمي : bande maritime qui s’étend de la côte jusqu’àune certaine limite fixée à 12 milles marins (convention de monté gobay) l’Etatriverain y exerce sa souveraineté exclusive (police, pêche ….) à l’exception decelle du droit de passage inoffensif de navires étrangers.
-Asile diplomatique : لجــوء دبلوماسي
-Haute mer : أعالي البحار
-Droit à un procès équitable : كمة عادلة الحق في محا
-Sécurité collective : األمن الجماعـــــي
-Extradition : تسلیـــــم
-Racisme : التمییز العنصـــري
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COURS N° 7
LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES
Le pLepouvoirconstituant التأسیسیةالسلطة
Ratification d’un traité التصدیق على المعاھدة
Suprématie de la constitution سمو الدستور
Constitution دستور
Promulgueruneloi اصدار القانون
Amender une loi = modifier une loi تعدیل القانون
Abroger = supprimer = annuler
une loi
الغاء القانون
Abusd’autorité سلطةاساءة استعمال ال
Ordre public النظام العام
Dualisme ازدواج
Référendum استفتاء شعبي
Abstention امتناع
Suffrage universel االقتراع العام
Nomination تعیین
Haute trahison الخیانة العظمى
Electeur الناخب
Intérêtgénéral المصلحة العامة
Régime semi présidentiel النظام الشبھ الرئاسي
Syndicat نقابة
Substitution إنابة أو الحلول
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Election انتخاب
Electorale انتخابي
Délaissement = négligence
=abandon
اھمال
Aptitude = habilité اھلیة
Parlementaire برلماني
Désinculpation = acquittement تبرئة
Atténuation de la peine تخفیف العقوبة
Promotion ترقیة
Dol تدلیس
Motivation تسبیب او تعلیل
Héritage تركة
Falsification = truquage تزییف=تزویر
Compromis = arrangement تسویة
Incompatibilité تعارض او تضاد
Bénévole = volontariat تطوع
Scrutin = vote اقتراع=تصویت
Abus تعسف
Torture تعذیب
Indemniser = dédommager تعویض
Discrétionnaire تقدیري
Prescription تقادم
Délégation de pouvoir تفویض الصالحیة
Autodétermination ریتقریر المص
Austérité تقشف
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Imitation تقلید
Récidive العود=تكرار الجریمة
Acquisition اقتناء=تملك
Rébellion = révolte عصیان=تمرد
Flagrant تلبس
Approvisionnement تموین
Financement تمویل
Alternative تعاقب=تناوب
Conflit نزاع
Consensus توافق
Implication توریط
Licite مشروع
Illicite غیر مشروع
Mercenaire مرتزق
Crime جنایة
Délit جنحة
Contravention مخالفة
Infraction جریمة
Rétention = incarcérer اعتقال
Bonne foi حسن النیة
Droitd’asile حق اللجوء
Droit de préemption) حق الشفعة
Comparution مثول او حضور
Patrimoine ذمة مالیة
Employeur = patron رب العمل
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Opinion راي=اعتقاد
Préjugé قسبراي م
Authentiquement = officiellement رسمي
Consensuel رضائي
Prisonnier سجین
Cause = motif سبب
Antécédentjudiciaire سوابق قضائیة
Suspicion شبھة
Complice شریك
Plainte شكوى
Indivision شیوع
Victime ضحیة
Préjudice = dommage ضرر
Requête عریضة
Amende غرامة
Astreinte غرامة تھدیدیة
Insaisissable غیر قابل للحجز
Dissolution فسخ
Licencié فصل
Saisissable قابل للحجز
Prescriptible قابل للتقادم
Magistrat = juge قاضي
Assassin = meurtrier قاتل
Parricide قاتل االب
Fratricide قاتل االخ
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Matricide قاتل االم
Infanticide قاتل الطفل
Diffamation فقذ
Bailleur = loueur مؤجر
Locataire مستاجر
Justiciable متقاضي
Débiteur مدین
Créancier دائن
Coupable متھم=مذنب
Plaidoirie مرافعة
Appelant مستانف
Appelé مستانف علیھ
Conflit = litige نزاع
Expropriation الملكیةنزع