JEUDI 17 JANVIER 2013 - 5 RABI EL-AWEL 1434 - N° 6770 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Ministres à points

Pour appliquer leur démocratie, onnous dit qu'il faut au moins deuxsiècles ! Mais pour appliquer leurméthode de sanctionner leschauffards, on met dix ou vingt ansseulement ! Comme pour le permis àpoints !

S'il y avait une manièrequelconque de sanctionner nosministres par un système decomptage des points, il y a longtempsque certains auraient consommétotalement les leurs ! Mais commeleurs parrains ont des usines àfabriquer les bons points, pas derisque de les voir à court d'argumentspour polluer davantage la scènenationale !

maamarfarah20@yahoo.fr

«Je suis tata Fadou de Gao. Ici, onest sûrs que les lieux de culture, lescinémas, les discothèques, les barsvont rouvrir après le départ desbarbus. Tonton Salek est content. Ilen a marre de vivre comme s'il étaitdans une ville algérienne, triste etennuyeuse ! Bizarre ! N'avez-vous pasvaincu l'islamisme ?»

(Tata Fadou de Gao)

UN OTAGE DE LA BASE D’IN AMÉNASATTAQUEÉ PAR AQMI, TÉMOIGNE :

LE SYNDICAT DU MAE DÉNONCE UNE MARGINALISATIONDES COMPÉTENCES

«Voilà pourquoi la diplomatiealgérienne patine !»

LE SYNDICAT DU MAE DÉNONCE UNE MARGINALISATIONDES COMPÉTENCES

«Voilà pourquoi la diplomatiealgérienne patine !»

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«Les terroristes avaientdes accents tunisien,

libyen et égyptien»l Les assaillants

venus à bordde 3 véhicules 4x4,

selon le ministrede l’Intérieur,

seraient dirigéspar Mokhtar

Belmokhtar, aliasBelaouar (photo).

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Les travaux de viabilisation du terrain situé àMahelma et devant servir à la construc-tion par la multinationale Sano-

fi d'une usine de fabrication demédicaments, ont déjà commen-cé. Selon des sources prochesde cette entreprise, ces travauxvont en s'accélérant afin d'êtredans les délais.

Moins d’Algériensen Tunisie

Les statistiques tuni-siennes ont fait part durecul significatif des Algé-riens qui se sont rendusdans ce pays en 2012. Surles six millions de visiteursétrangers, seuls 900 milleAlgériens sont entrés enTunisie l’année dernière,alors que d’habitude, ilssont comptés à plus d’unmillion.

La situation politique quetraverse le pays a quelquepeu repoussé les touristes

algériens.

Jeudi 17 janvier 2013 - Page 3

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOPPPDémarrage à Mahelma

Un jour, un sondage

Etes-vousinquiets des

répercussionssur l’Algériede la guerre

au Mali ?

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEPensez-vous que nous assistons à une véritable tentative de relancer le tissu industriel public ?

Oui : 21,19%Non : 72,94%Sans opinion : 5,87%

DéménagementL’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) s’est lan-

cée, hier, dans une opération de prospection pour l’achat d’unimmeuble à usage de bureau.

L’agence, qui est actuellement hébergée au siège du ministè-re de l’Energie, est sommée de quitter les lieux.

C’EST MA VIEÇÇOOnn aa vvooll�� mmoonn nnoommÈÈ

J’ai éprouvé une grande pitié pour cette fille, et j’avais peur de fairedu mal surtout à ma pauvre mère. J’étais convaincu que cettehistoire pourrait l’abattre et jamais je ne me le pardonnerai. J’avaisenvie de fuir, retourner à mon petit village, retrouver ma famille.

VOYAGE CULINAIRELLee nnaavveett,, uunn ll��gguummee �� rreemmeettttrree

aauu ggoo��tt dduu jjoouurrNotre voyage culinaire de cette semaine va nous faire découvrir un légu-me de saison, mais qui reste cependant oublié ou plutôt marginalisé parune grande frange de personnes qui ne l’apprécient pas : il s’agit dunavet.

SSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESPPoouurrbbooiirree :: ggaarrddeezz llaa mmoonnnnaaiiee !!

Le pourboire est né en Angleterre il y a déjà plus de trois siècles.Remarquant que certains clients s’impatientaient d’être servis en premier, le patron d’un restaurant a eu l’idée de déposer un pot sur son comptoirportant l’inscription To Insure Promptness (TIP), signifiant «pour assurerla rapidité».

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇLLee ppoouurrbbooiirree ddooiitt rreesstteerr uunn ggeessttee ddee rreemmeerrcciieemmeennttssÈÈ

Riadh Khalfallah, titulaire d’un DEUG en sciences économiques de l’université de La Rochelle et consultantindépendant auprès d’entreprises commerciales algériennes, revient sur une pratique peu commune dansnotre société, mais qui demeure incontournable dans certaines institutions, qui est le pourboire.

Retrouvez ce samedi le n°52 de Soirmagazine

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 4

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Tunisie : pour Ennahdha, la femme n’est pas l’avenir

de l’homme«Avec de telles disposi-

tions, nous consacrons l’Étatthéocratique. Vous pouvezdire adieu à la liberté quivous a été offerte par larévolution», avertissait enseptembre dernier l’universi-taire et penseur tunisienYadh Ben Achour à proposdu projet de Constitutiontunisienne mis en débatdepuis le 23 décembre dansplusieurs régions du pays.

Deux ans après la chutede Ben Ali, et un peu plusd’un an après l’élection del’Assemblée constituante le23 octobre 2011, cette dernière ne disposait que d’unmandat d’une année pour rédiger le projet deConstitution, avant les élections législatives et présiden-tielle prévues théoriquement le 23 juin 2013, comme leproposait l’accord conclu entre les trois partis de la coali-tion au pouvoir, le 13 octobre dernier : Ennahdha (isla-miste) et les deux partis de centre gauche, le CPR duprésident Moncef Marzouki, et Ettakatol de MustaphaBen Jaâfar, actuel président de l’Assemblée constituante.

Un peu plus d’un an après, l’Assemblée constituanteest toujours en place. Et le texte constitutionnel qu’elle arédigé et mis en débat ne fait l’unanimité ni parmi les par-tis ni parmi les acteurs de la société civile. Même lesNations unies l’ont critiqué. «Le projet de la nouvelleConstitution tunisienne ne parvient pas à se référer auxobligations internationales relatives aux droits del’Homme, que la Tunisie s’est engagée à respecter»,observe le rapport de la mission d’experts onusiens à l’is-sue de sa mission en Tunisie au mois de décembre.

La question de l’égalité hommes-femmes et celle de laliberté de conscience et d’expression sont au cœur dudébat. Certes, sous la pression de la société civile et desforces de progrès, Ennahdha avait renoncé, dans un pre-mier temps, à ce que la Charia soit la source de la légis-lation et à l’instauration d’un haut conseil de la Charia. Leparti islamiste avait accepté que l’article premier de l’an-cienne Constitution qui ne faisait pas référence au reli-gieux soit maintenu en l’état. Une décision saluée par sesalliés comme une avancée et prouvant, si besoin était,qu’Ennahdha n’avait pas pour objectif l’instauration d’unÉtat islamique ! En fait, «il est sorti par la porte pour reve-nir par la fenêtre», ironise-t-on à Tunis où les moindresdéclarations, propos, actions des islamistes dit modéréssont scrutés à la loupe. «Ce sont des rusés comme pasun. Ils ne font rien au hasard», confie Kacem Afaya,secrétaire général adjoint de l’UGTT.

Il en est ainsi de l’article 23 du projet de Constitutionoù la femme est considérée comme «un complément del’homme» et qui a provoqué une manifestation monstredes Tunisiennes. «Nous ne sommes pas des complé-ments d’objets directs ou indirects», avait alors réagiFatma Ksila, militante des droits des femmes ! Les orga-nisations de femmes tunisiennes, AFDT (Association desfemmes démocrates tunisiennes) en tête, exigent toutsimplement la reconduction du code du statut personnelpromulgué par Habib Bourguiba en 1956, lequel consa-crait l’égalité entre les deux sexes, l’interdiction de lapolygamie et de la répudiation, et non un remaniementde l’article en question. Ce qui est sûr, c’est que pourEnnahdha et leurs alliés salafistes, la femme n’est pasl’avenir de l’homme.

Autre disposition constitutionnelle qui fait débat, la cri-minalisation du sacré. Outré par la projection du film NiDieu ni maître, de Nadia Fanny, par la diffusion dePersépolis par la chaîne Nessma TV, diffusion ayantdonné lieu à des violences salafistes et des poursuitesjudiciaires contre Nabil Karoui, le patron de la chaîne, etenfin par l’exposition des caricatures, en juin, à la Marsa,par des artistes tunisiens, toutes jugées offensantesenvers l’islam, Ennahdha a tenté, via cet article criminali-sant le sacré, d’étouffer la liberté d’expression et, partant,la liberté de conscience. Et ce, sans compter d’autresdispositions, telles celles stipulant que l’Islam est religiond’État, «principe non négociable», a clamé Ennahdha.

Tunis, 14 janvier, avenue Bourguiba. Deux mondes sefaisaient face. Celui des forces de gauche et progres-sistes – Front populaire (gauche radicale), al-Massar(issu de la mouvance communiste), al-Joumhouri et NidaTounes – et celui incarné par Ennahdha et les salafistesbrandissant des drapeaux tunisien, égyptien, libyen etcelui de la «Syrie libre». Un face-à-face sans incident.Pour le moment ! H. Z.

Par Hassane Zerrouky

CE MONDE QUI BOUGE LE SYNDICAT DU MAE DÉNONCEUNE MARGINALISATION DES COMPÉTENCES

«Voilà pourquoi la diplomatie

algérienne patine !»

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Le Syndicatautonome des personnelsdes affaires étrangères(SAPAE), qui a organisé,hier, une conférence depresse au siège du ministè-re de tutelle, a jetté un pavédans la mare.

A entendre MohamedBenchikh, membre dubureau exécutif du syndicat,la gestion du personnel desaffaires étrangères nerépond à aucun plan de car-rière : «Pour occuper unposte de responsabilité desous-directeur, directeur etdirecteur général au niveaudu ministère, ou, encore,ambassadeur à l’étranger, laréglementation en vigueurstipule qu’il faut avoir aumoins le grade deconseiller. Or, actuellement,nous assistons à une touteautre manière de faire leschoses, c’est-à-dire des pro-motions clientélistes baséessur des recommandations.Des administrateurs conver-tis dans le corps diploma-tiques sont nommés à despostes de responsabilité aumoment où d’ex-attachésdes affaires étrangères, dessecrétaires aux AE !et desministres plénipotentiairessont mis à l’écart et margi-nalisés…».

Cet état de fait, selontoujours MohamedBenchikh, ne peut qu’êtrefatal pour l’efficacité de ladiplomatie algérienne : «Leministère des Affaires étran-gères recèle des compé-tences que l’on ne trouvepas dans tous les pays. Lehasard a fait que certains de

ses cadres ont côtoyé lemonde extérieur et acquisdes connaissances et desexpériences potentiellespouvant être très bénéfiquespour la diplomatie algérien-ne. C’est le destin qui leur apermis d’évoluer par rapportaux autres. Pourquoi aujour-d’hui, privilégie-t-on ceux quin’ont pas leurs compé-tences ? Actuellement, ilexiste pas moins de 35cadres compétents auministère des Affaires étran-gères et qui n’occupentaucun poste de responsabi-lité. C’est insensé !» Despropos qui ont fait réagir lesnombreux travail leursregroupés dans la salle quia abrité la conférence.«Voilà pourquoi la diploma-tie algérienne patine !», lan-cera un des présents.

Des contractuels depuis1978 au MAE !

De son côté, la secrétai-re générale du SAPAE,Fatiha Souici, a abordé lecas de 132 travailleurs quiont exercé aux Affairesétrangères au titre decontractuels entre 1978 et2007. «L’administration aproposé la régularisationprogressive de ces cas. 33dossiers ont été, en princi-pe, transférés à la Fonctionpublique, mais nous tenonsà ce que tous soient régula-risés et dans les plus brefsdélais», a-t-elle exigé.

S’agissant des revendi-cations salariales, FatihaSouici affirme que des fonc-tionnaires au MAE touchentdes salaires de base endessous du SMIG, dont cer-

tains sont plafonnés entre9 000 et 14 000 DA. Dansune fiche de paie qui a étéprésentée à la presse, dontLe Soir d’Algérie détient unecopie, le salaire de based’un chauffeur marié est de9 855 DA. Avec l’ensembledes primes son salaire glo-bal arrive à 16 291 DA.Aussi, la SG du MAE ainsisté sur la question dudroit des fonctionnaires descorps communs à unedeuxième sortie à l’étranger.«Les corps communs ontactuellement droit à uneseule affectation à l’étrangeraprès 15 ans de service etsouvent, lorsque d’autresfonctionnaires sont rappe-lés, ils ne sont pas systéma-tiquement remplacés…».

Sur ce point, MohamedBenchikh a fait savoir qu’il ya une polit ique de deuxpoids, deux mesures :«Nous avons vu des corpscommuns qui après deuxans de service ont bénéficiéd’affectations à l’étranger etd’autres sont restés surplace au-delà de la périoderéglementaire». Ce derniera aussi abordé la probléma-tique des bourses d’étudesà l’étranger pour les fils de

diplomates. Selon lui, lesenfants de diplomates quiont eu le bac lors de lamême année du rappel deleurs parents au pays nesont pas bénéficiaires d’unebourse à l’étranger commele stipule le décret exécutif03-309. «C’est anormal quedes fi ls de diplomatesbacheliers qui ont suivi desétudes à l’étranger, enlangue française ou anglai-se soient obligés de suivredes études en langue arabedans des universités algé-riennes alors que la loi leurouvre droit à des boursesd’études», a-t-il ajouté.

Enfin, le SAPAE a faitsavoir qu’i l avait tenu laveille, le mardi 15 janvier2013, une réunion avec leministre des Affaires étran-gères, Mourad Medelci, quin’a abouti à aucun résultatconcret. Le Syndicat auto-nome des personnels desaffaires étrangères estimeque l’option qui prévaut àl’heure actuelle est lerecours à la grève. Lebureau exécutif du syndicattiendra ces jours-ci uneréunion pour décider desmesures à prendre.

M. M.

INTERVENTION FRANÇAISE AU MALI

Le FFS craint le pire pour l’Algérie«Les autorités continuent

d’agir dans l’opacité.» C’est ceque déplore le Front desforces socialistes (FFS),inquiet quant aux risques surl’Algérie découlant de l’inter-vention militaire de la France.

Une intervention qualifiée d’«unila-térale et délibérée, qui vise à établir lefait accompli d’une politique déjàancienne dans la région, à cristalliserdes rapports de force internes qui luisoient favorables» et qui «entérineune inversion des priorités internatio-nales et régionales telles qu’énoncéesdans les résolutions des instances

internationales». Dans une déclara-tion rendue publique hier par sonsecrétariat national, le FFS estime que«le pire serait de voir le pays engagédans une aventure guerrière dont lesconséquences seraient dramatiques àtout point de vue». Or, «les Algériensmanquent cruellement d’informationssérieuses et crédibles», regrette leFFS qui se veut le porte-parole deceux qui «ne peuvent qu’être sen-sibles et troublés face aux incohé-rences de la politique étrangère denotre pays». Dans la mesure où, écritle premier secrétaire, Ali Laskri, «partid’une position politique juste, le pou-voir algérien est amené aujourd’hui à

délivrer une autorisation sans limitesde survol de notre territoire par lesforces aériennes françaises». Voire,«le comble est que les Algériens l’ontappris par la voix du ministre françaisdes Affaires étrangères», déplore leFFS qui constate que «la France, quia pris sa décision, en soutien à unpays ami, n’a pas jugé sa proximitéavec l’Algérie suffisamment amicalepour reconsidérer sa position guerriè-re».

En ce sens, le parti semble sou-cieux d’«un consensus politique fortsur des options qui engagent la sécu-rité nationale et l’avenir du pays».

C. B.

Selon le Syndicat autonome des personnelsdes affaires étrangères, des administrateursconvertis dans le corps diplomatique qui n’ontpas gravé les échelons sont parachutés à despostes de responsabilité, au grand détrimentdes compétences avérées et surtout de l’effica-cité de la diplomatie algérienne.

Medelci face à la fronde du SAPAE.

Le Soird’Algérie Actualité

ILS DÉTIENNENT ENCORE DE NOMBREUX OTAGES

Les terroristes frappent à In Aménas

Al Qaïda a attaqué là oùl’on s’y attendait le moins.

Hier, aux aurores, desdizaines de terroristes forte-ment armés ont lancé uneopération dans la région d’InAménas contre le complexede traitement de gaz naturelde Tiguentourine du consor-tium British Petroleum, Statoilet Sonatrach. Scindés en plu-sieurs groupes, les «djiha-distes» attaquent plusieursobjectifs. Ils tendent en pre-mier lieu une embuscade àun bus transportant des tra-vailleurs expatriés qui se diri-geait vers l’aéroport d’InAménas.

Les gendarmes chargés dela sécurisation du convoiripostent. Le bilan officiel decette première attaque fait

état du décès d’un ressortis-sant britannique et d’un Algé-rien. Six blessés sont égale-ment à déplorer, quatre étran-gers et deux Algériens. Leconvoi poursuit sa route àdestination de la ville d’InAménas. Presque simultané-ment, les autres groupes lan-cent des offensives contre lesinstallations du complexe detraitement de gaz naturel, labase-vie principale duconsortium et les bases-viedes sociétés sous-traitantes.Les forces de l’ordre char-gées de la sécurisation de cesite stratégique semblentdépassées par l’ampleur del’attaque.

Des tirs nourris d’armesautomatiques sont entendusdurant les premières heures

de la matinée. Mais l’opéra-tion se transforme très vite enune gigantesque prised’otages. Les terroristes pro-cèdent à un tri des tra-vailleurs, leur objectif étantde regrouper l’ensemble desexpatriés. Quelques dizainesd’employés algériens sontrelâchés en fin de matinée.

Au courant de la journée,British Petroleum rend publicun communiqué dans lequelelle fait état d’un «incident»sécuritaire à Tiguentourine.La wilaya d’Illizi annonce, vial’APS, la présence d’une«vingtaine» d’étrangers entreles mains des ravisseurs.C’est à travers des médiasélectroniques mauritaniens,canal médiatique traditionneldes «djihadistes, que le grou-pe terroriste revendique cetteaction. Celui-ci, créé parMokhtar Belmokhtar, déclares’appeler «les signataires parle sang», en hommage auxorganisateurs de la prised’otages de l’Airbus d’AirFrance en 1995. Il dit égale-

ment détenir 41 ressortis-sants étrangers : des Améri-cains, des Britanniques, desNorvégiens, des Japonais etdes Français.

Les membres de cettenouvelle organisation expli-quent ne plus faire partied’Aqmi (Al Qaïda au Maghrebislamique) mais revendiquentcependant allégeance à l’or-ganisation-mère, Al Qaïda. Lecommuniqué remis à la pres-se mauritanienne précise queles assaillants proviennent duNord-Mali. Sur le terrain desopérations, les forces arméesalgériennes se positionnentautour du site de Tiguentouri-ne. L’objectif étant d’empê-cher les terroristes de quitterla zone avec des otages.

En fin d’après-midi, desinformations faisaient état del’amorce d’un processus denégociations. Informationconfirmée vers 18 heures parle ministre de l’Intérieur etdes Collectivités locales.Dans une intervention télévi-sée, Daho Ould Kablia a

expliqué que les ravisseursont exigé la mise à disposi-tion de «véhicules», afin deleur permettre de «sortir duterritoire algérien avec lesotages». Le ministre annoncepubliquement le refus desautorités algériennes denégocier avec les «signa-taires par le sang». Selon lui,ce groupe ne provient ni duNord-Mali, ni même de Libyedont les frontières se situentà proximité. «C’est un groupequi est probablement consti-tué d’individus originaires dela région.» Pourtant, certainstémoins présents lors de l’at-taque affirment que lesassaillants avaient desaccents tunisien, égyptien etlibyen.

Mais face aux caméras dela télévision officielle, DahoOuld Kablia a voulu se mon-trer rassurant : «Il n’y a paslieu de s’affoler, cette actionterroriste ne représente pasde risque pour la sécurité dupays.»

T. H.

Un nouveau groupe terroriste se revendiquant d’AlQaïda a attaqué, hier, le complexe de traitement de gaznaturel de Tiguentourine, située à une quarantaine de kilo-mètres de la ville d’In Aménas. Le bilan officiel fait état dedeux morts, un ressortissant britannique et un Algérien, etde six blessés. Le groupe dit détenir 41 otages étrangers.Alger rejette toute négociation.

Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 5UN OTAGE DE LA BASE ATTAQUÉE TÉMOIGNE :

«Les terroristes avaient des accentstunisien, libyen et égyptien»

«Il devait être 5h 40 lorsquedes individus armés ont faitirruption dans la base-vie. Ilssont entrés dans leschambres, nous ont fait sortirpuis nous ont regroupés dansla cour située entre le restau-rant et le salon VIP. C’étaiteffroyable car nous enten-dions des tirs nourris d’armesautomatiques.

Dès leur entrée, les terro-ristes avaient coupé l’électrici-té, la base était plongée dansle noir», explique notre sour-ce. Une fois les travailleursrassemblés, les hommesarmés ont commencé à formerdes groupes.

«Ils ont séparé les Algé-riens des étrangers. Enéchangeant des propos aveceux, nous avons constaté queces terroristes avaient desaccents tunisien, libyen etégyptien. J’ai entendu l’und’eux prononcer le nom deBelmokhtar. Il a même évoquéune liste de revendications quiserait transmise aux autoritésalgériennes.»

L’opération de «tri» parnationalités s’est poursuiviedurant une bonne partie de lamatinée. Les tirs se sont arrê-

tés vers 10 h. Selon notretémoin, le groupe terroristeavait parfaitement planifié sonaction. «Ils ont lancé plusieursattaques. La première visaitl’unité de traitement qui sesitue à 5 kilomètres de labase-vie. L’opération s’estproduite au moment de la relè-ve des équipes, soit vers 5h40. Le bus qui transporte lesingénieurs et techniciensétrangers a été braqué par unpremier groupe armé. Lesgendarmes chargés de l’es-corte ont riposté et il semble-rait qu’il y ait eu des victimes àce moment-là. Au mêmemoment, d’autres élémentsarmés ont utilisé une voiturebélier, un tout-terrain renforcéde plaques d’acier, pourdéfoncer le portail de l’usine.Nos collègues nous ont expli-qué que les terroristes pla-çaient des engins explosifs aufur et à mesure qu’ils pre-naient possession des lieux.D’autres groupes ont égale-ment attaqué les bases-vie desociétés sous-traitantessituées à proximité de lanôtre. Ils ont pris en otage desressortissants étrangers,notamment des Japonais.» Enfin de matinée, les terroristeschargés de prendre la base-

vie du consortium ont décidéde libérer quelques otages,mais uniquement des Algé-riens. «Ils nous ont préciséqu’ils n’avaient rien contre lestravailleurs algériens, qu’ilsétaient surtout intéressés parles ressortissants étrangers.Ils nous ont permis de partir,par groupes de vingt per-sonnes. Je faisais partie de latroisième vague», souligne-t-il.

Une fois sortis du périmètrede la base, les ex-otages ontété pris en charge par lesforces de l’ordre. «Il y avait

des militaires et des gen-darmes. Les renforts arméscommençaient à prendre posi-tion autour de la zone Tiguen-tourine. Nous avons été par-faitement pris en charge parles forces de l’ordre. Mais leurobjectif principal était de véri-fier l’identité de toutes les per-sonnes libérées car elles sem-blaient redouter une tentatived’infiltration terroriste. La pro-cédure a duré assez long-temps. Puis nous avons ététransférés vers l’aéroport d’InAménas pour être évacuésvers Alger.»

Notre témoin reconnaîtfaire partie des quelques privi-légiés à avoir pu quitterTiguentourine.

«Nous avons appris que lesterroristes avaient décidé dene plus libérer d’Algériens. Ilest donc difficile de dire com-bien de personnes sont enco-re otages car plusieurs sitesont été attaqués simultané-ment. A mon avis, les ravis-seurs doivent encore détenirau moins 500 travailleursalgériens et près d’une centai-ne d’expatriés.»

T. H.

Un employé du complexe de traitement du gaz naturelrevient sur l’attaque terroriste qui a ciblé, hier à l’aube,Tiguentourine. Notre témoin, qui a souhaité garder l’ano-nymat, était alors à la base-vie de l’unité du consortiumBritish Petroleum, Statoil et Sonatrach.

Propos recueillispar Tarek Hafid

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Le site gazier d’In Aménas, cible des terroristes.

Le Soird’Algérie Actualité

COMPLEXE HUAWEI DE SHENZHEN

Au cœur de l’empire des télécommunications

Le cœur de métier de Huaweiest la fourniture en réseaux detélécommunications des opéra-teurs. La firme fournit du maté-riel, des logiciels et des presta-tions de services pour lesréseaux de télécommunicationsaux opérateurs téléphoniques.

Une visite guidée au cœur decet empire a permis d’en savoirun peu plus sur les ambitions dece géant, de découvrir les nou-veautés qui seront proposées surle marché algérien en 2013.

C’est dans la ville de Shenz-hen, méga-pôle industrielle enChine, non loin de Hong-Kong,que se trouve l’ensemble desinstallations de Huawei : sadirection, ses installations de pro-duction, son centre de dévelop-pement et le non moins négli-geable centre de recherche,espace névralgique du groupe.

L’industrie Huawei occupeune surface de 227 000 m2 etcompte pas moins de 8 000 ingé-nieurs. Leader en Chine, l’entre-prise réalise d’année en annéeun volume d’affaires de plus enplus important. En 2010, 65% deson chiffre d’affaires a été réalisé

à l’étranger. 110 000 collabora-teurs œuvrent pour Huawei à tra-vers 150 pays dans le monde.Elle reste le fournisseur de plusde 200 opérateurs de télécom-munications. Présente dans leVieux Continent où les préjugésde consommer chinois sontencore forts, elle fournit pourtantde grands opérateurs commeVodafone ou encore Orange.

C’est dans le domaine de l’in-novation que Huawei avance àgrands pas ; elle met au point lechipset, une exclusivité Huawei.C’est une puce intelligente quisera imbriquée dans tous lesfuturs téléphones Huawei. Unconcept révolutionnaire qui per-met une économie non négli-geable dans la réserve d’énergiesans toucher à sa capacité d’ori-gine.

Implantée en Algérie depuis1999, durant plus de dix ans,Huawei a pris le risque de fournirles plus importants opérateurs detélécommunications algériens àtitre gracieux de bon nombred’équipements à titre d’essaipour prouver la fiabilité et larobustesse de ses équipements.

Pas un foyer algérien ne pos-sède un produit Huawei :l’exemple le plus incontournable

reste le modem de connexion àinternet. En 2013, le consomma-teur algérien sera au centre de lanouvelle politique du fabricantchinois.

Les produits déjà présents enAlgérie et commercialisés parl’opérateur Mobilis, tels que lestablettes et autres smartphonesfont leurs preuves, les échosobtenus auprès des utilisateursalgériens poussent le fabricantchinois à accentuer sa présencesur le marché en allant directe-ment vers le consommateur en

proposant une gamme plus largeet plus élaborée. A travers sondistributeur, de nombreux pro-duits que nous avons testés dansl’immense hall d’exposition àShenzhen et Pékin seront bientôtdisponibles chez nous : de lasécurisation des réseaux infor-matiques, la gestion des fluxbancaires aux systèmes devidéosurveillance.

Les téléphones portables,tablettes et smartphones, desproduits destinés au large publiccomme aux professionnels. Met-

tant l’accent sur la fiabilité de cesproduits, fruit d’une perpétuellerecherche, les ingénieurs chezHuawei améliorent et dévelop-pent sans cesse leurs produitspour être toujours au top et à lapointe de la technologie.

L’atout majeur du fabricantdans un marché de plus en plusagressif : les prix extrêmementconcurrentiels pour une qualité etdes applications qui feront médi-ter les plus exigeants.

S’agissant de la miniaturisa-tion, Hanane Belhadjoudja, direc-trice des relations publiques chezHuawei, expliquera : «Notresouci premier est la miniaturisa-tion. Nous fabriquons de plus enplus petit mais surtout de plus enplus performant en gardant laprotection de l’environnement enligne de mire.»

Huawei ne se satisfait pas dese confiner dans les TIC, elle faitbeaucoup dans le social et lesœuvres de charité.

A titre d’exemple, la nouvelleville de Sidi Abdallah a bénéficiépour son développement d’undon de 2 millions de dollars ouencore l’implication de Huaweidans le handisport algérien ou lecouffin du Ramadan...

Intrigué par le choix du nomde l’entreprise, Luna leung,employée au sein du départe-ment ventes chez Huawei, diraque cela peut être traduit en «belouvrage».

H. B.

Huawei n’est pas la marque la plus célèbre en Algérie, ils’agit pourtant d’un mastodonte chinois des télécommu-nications. Elle est, depuis quelques années, le principalfournisseur de matériel réseau du monde, juste derrièreEricsson et devant Nokia.

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Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 6

PORT D’ALGERUn sit-in pour revendiquer

la prime du 13e moisUn mouvement de protestation a été

observé, hier matin, au niveau du port d’Al-ger, a-t-on appris de source syndicale sûre.

Le mouvement de protestation initié parles syndicalistes de l’Entreprise portuairen’a duré que près d’une heure. L’arrêt detravail a eu pour conséquence directe,ajoute la même source, le gel de la quasi-totalité des activités de l’entreprise portuai-re.

A l’origine de cette démonstration deforce, une seule revendication : l’octroi dela prime du treizième mois que «les tra-vailleurs du port d’Alger ont de tout tempsperçue». Il est à noter qu’aussitôt informéde cette démonstration de force, le prési-dent-directeur général du port d’Alger estentré en contact avec les représentantsdes travailleurs. Ces derniers, invités à unerencontre, avaient exigé «comme préalableà tout début de négociation, l’engagementde l’employeur à verser la prime en ques-tion». Une exigence aussitôt acceptée parla direction générale du port, qui pour sapart a exigé la reprise du travail «dans l’im-médiat».

On indique que cette montée au cré-neau du syndicat d’entreprise du portd‘Alger intervient dans un moment particu-lier, soit au moment où le processus derenouvellement des instances syndicalesde l’entreprise est lancé.

A. Bettache

Leader en Chine, l’entreprise réalise d’année en année un volumed’affaires de plus en plus important.

INFECTIONS NOSOCOMIALES

Une prévalence nationale de 15 à 18% Le taux de prévalence

nationale des infectionsnosocomiales varie entre15 et 18%, selon les chiffresdonnés, hier, par le profes-seur Soukehal Abdelkrim,chef de service au CHUBeni Messous. Pis, selonlui, un établissement desanté sur deux ne stérilisepas son matériel de soins.

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - La lutte contre lesinfections nosocomiales estun combat difficile à mener,puisqu’il s’agit avant tout d’unproblème de comportement,estiment les professionnelsde la santé, qui reconnaissentla difficulté de «faire changerle comportement du person-nel soignant et aide-soi-gnant».

Selon la Pr Belkaïd Rosa,chef d’unité hygiène hospita-lière à l’hôpital de Beni Mes-sous, qui intervenait, hier, auforum du quotidien DK News,«les professionnels de lasanté pointent du doigt lemanque de moyens de luttecontre les infections liées auxsoins mais il s’avère que lescomportements ne changentpas, même si nous mettons àla disposition du personnelmédical les moyens néces-

saires». Elle a plaidé pour lacréation d’associations demalades qui «exigeraient dupersonnel de la santé de sedésinfecter les mains avantde toucher le malade».

De son côté, le Pr Souke-hal a indiqué que «tant que laprévalence des infectionsliées aux soins est à deuxchiffres, nous ne pouvonsdire que nous maîtrisons lasituation».

Le responsable, qui recon-naît que «l’Algérie est trèsloin des normes euro-péennes» soulève le problè-

me de budgétisation. Selonlui, «aucun budget n’estencore dégagé pour la luttecontre les infections nosoco-miales». Il qualifie d’aberrantle fait que le nettoyage du soldans les établissements desanté s’effectue toujours avecdes serpillères, au momentoù cette méthode, souligne-t-il, est bannie depuis 20 ansdans les pays européens.

Selon ce professeur, lastérilisation est «inexistantedans 50% des établisse-ments». Il souligne que 90%des infections dans certains

services sont dues à des bac-téries résistantes aux antibio-tiques, donc ne pouvant êtresoignées.

Les intervenants plaidentainsi pour la mise en placed’un personnel stérilisantqualifié et formé en mesured’assurer une stérilisationrépondant aux normes et évi-ter tout risque d’infection. Ilsappellent également lesmalades et leurs parents àêtre «très exigeants» vis-à-vis du personnel médical etparamédical.

S. A.

De notre envoyée spéciale,Hayet Bendjaballah

La stérilisation est inexistante dans 50% des établissements hospitaliers.

Le Soird’Algérie ActualitéRND : OUVERTURE DES TRAVAUX DU CONSEIL NATIONAL AUJOURD’HUI, JEUDI

Bensalah, pour préparerun congrès pro-Bouteflika

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Et dire que cette ses-sion était, à l’origine, ordinaire !Elle devait se tenir initialement les11 et 12 janvier, au même endroit.

Or, les événements ont connuune accélération brutale dès ledébut du mois avec la surprenantedécision d’Ahmed Ouyahia quiannonçait son retrait du poste desecrétaire général du parti.

Limogé le 3 septembre dernier,déjà, de son poste de Premierministre, le désormais ex-secrétai-re général du RND aura donc pré-féré éviter une résistance et uneconfrontation inutiles. Pourtant,Ouyahia avait fait face à un mou-vement de contestation similaire,sinon beaucoup plus violent, auprintemps 2002. L’hôtel le Mouflond’or de Ben Aknoun avait été le

théâtre d’affrontements physiquesentre opposants et partisansd’Ouyahia au point où ce dernierdut être évacué in extremis par sagarde rapprochée.

Les rapports de force étaientégalement tels, à cette époque-là,que les opposants d’Ouyahia,menés par Chérif Rahmani, prirentpossession pendant plusieursjours de l’imposant siège nationaldu RND sis à Ben Aknoun, y com-pris le bureau du secrétaire géné-ral.

Pour quelques jours, toutefois,puisque les vrais propriétaires duparti, les tenants du pouvoir, netarderont pas à réagir : une nou-velle session du conseil national,toujours à l’hôtel le Mouflon d’ormais dont l’accès était rigoureuse-ment interdit à tous les opposants

par un imposant dispositif des ser-vices de sécurité. «A l’époque,Ouyahia était soutenu par lescercles du pouvoir. Ce n’est pas lecas durant l’épisode en cours quiest, au contraire, inspiré par cesmêmes cercles», nous révèle unesource très bien informée. Etcomme toujours, c’est AbdelkaderBensalah qui est appelé à la res-cousse.

Homme de confiance aussibien de Bouteflika que de l’armée,c’est ainsi l’actuel président duSénat qui a été chargé de cha-peauter le parti à titre transitoire.Ce sera lui qui préparera le pro-chain congrès du parti prévu pourle printemps prochain avec commemission évidente d’y dégager unenouvelle direction tout acquise àl’option «quatrième mandat» quele pouvoir a déjà enclenchée encoulisses. L’on croit savoir, parailleurs, que Bensalah convoqueraune session extraordinaire duRND pour l’installation d’une com-mission nationale de préparationdudit congrès.

K. A.

C’est l’actuel président du Sénat, Abdelkader Bensalah,qui assurera, à titre intérimaire, la succession d’AhmedOuyahia à la tête du Rassemblement national démocra-tique (RND). Cette décision prise en haut lieu sera officia-lisée à partir d’aujourd’hui, jeudi, à l’occasion de la tenued’une session du conseil national du parti à la Mutualité dela Centrale syndicale de Zéralda.

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Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 7

PASSEPORT BIOMÉTRIQUE

Lancement officielen France

C’est au consulat d’Algérie à Bobi-gny (Seine-Saint-Denis) que le secré-taire d’Etat chargé de la communau-té nationale à l'étranger a lancé offi-ciellement la campagne de mise enplace du passeport biométrique pourl'émigration.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - BelkacemSahli s'est rendu, hier, dans cette représenta-tion diplomatique algérienne de la banlieueparisienne. Le consulat d’Algérie à Bobigny estl'un des plus importants de France de par lenombre de ressortissants immatriculés.

En présence des responsables des septcentres consulaires pilotes, le secrétaire d’Etata effectué une visite des services pour s’en-quérir du dispositif mis en place pour laconception de cet important document devoyage. L’établissement du passeport biomé-trique est désormais opérationnel en France.«Nos consulats sont prêts pour délivrer le pas-seport biométrique», annonce le secrétaired’Etat avant de rappeler que l’opérationconcerne sept consulats pilotes en France, unconsulat en Tunisie et un autre à Montréal(Canada).

Ainsi, cent quatre-vingt passeports biomé-triques ont été délivrés dans les sept postesconsulaires pilotes. Une opération qui seragénéralisée dans un délai d’un mois dans lereste des consulats d’Algérie en France, préci-se encore le secrétaire d’Etat. L’étape suivan-te concernera sa généralisation dans toutel’Europe, l’Amérique et les pays arabes.

Simplement, la durée d’établissement dupasseport biométrique sera plus longue quecelle du passeport traditionnel parce qu’il estquestion de «la nature technique du documentqui nécessite un numéro identifiant nationaldélivré exclusivement par le Centre des docu-ments sécurisés, basé à Alger». Une durée quisera réduite, une fois la technique mieux maî-trisée, assure le secrétaire d’Etat.

Pour rappel, l’Algérie doit se conformeravant le 24 novembre 2015 aux normes inter-nationales de délivrance et de contrôle desdocuments de voyage, notamment cellesrecommandées par l’Organisation de l’aviationcivile internationale (OACI).

R. N.

Bensalah chargé de chapeauter le parti à titre transitoire.

LA GRÈVE MASSIVEMENT SUIVIE

Le Cnapest paralyse les lycéesPari réussi pour le Cnapest. Les

lycées ont été paralysés hier suiteau mouvement de grève décidépar le syndicat autonome. Auniveau national, le taux de suiviest estimé à 85%.

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Lesenseignants du cycle secondaire ont répon-du massivement à l’appel du Cnapest. Letaux national de suivi de la grève est estiméà 85%.

Messaoud Boudiba, porte-parole dusyndicat autonome, a estimé hier que lemot d’ordre avait été massivement suiviavec un taux de 90% à Boumerdès etAnnaba, 93% à Batna, 92% à M’sila alorsqu’à Alger le taux de suivi était estimé à75% à l’est, 65% au centre et 92% àl’ouest.

Les enseignants du secondaire ont, touten observant cette journée de protestation,organisé des assemblées générales et desconseils de wilaya. La date du conseilnational sera, quant à elle, prochainementarrêtée pour étudier les suites à donner aumouvement de grève déclenché suite à lafin de non-recevoir de la tutelle au sujet de

plusieurs revendications. A leur tête, lesprimes des travailleurs du Sud qui, auxdires de la tutelle, ne concernent pas uni-quement le secteur de l’éducation maisl’ensemble des secteurs et ne sont passpécifiques à celui de l’éducation qui nepeut prendre une décision sans en référerau Premier ministère. Une réponse qui nesatisfait pas le Cnapest qui rétorque que lamajorité des fonctionnaires concernés fai-sait partie du secteur de l’éducation.

Le Cnapest revendique l’ouverture dudossier de la médecine du travail et despostes aménagés.

Le ministère de l’Education s’est enga-gé à réactiver la commission chargée detrouver les meilleures formules pour lesenseignants atteints de maladies profes-sionnelles. Ladite commission entamerason travail dans les jours à venir. La pro-blématique des logements de fonction esttoujours en suspens.

Le Cnapest a demandé à ce que leslogements sociaux soient accessibles auxenseignants travaillant dans le sud du payssans conditions. Réponse du ministère del’Education : les logements de fonctionrépondent à un besoin d’ordre pédago-

gique et non social. Le Cnapest revendiqueégalement la promotion des enseignantsdu secondaire technique et chefs d'atelierau rang d'enseignant du palier du secon-daire à travers l'établissement de concours,le règlement financier de la situation desenseignants principaux et enfin le règle-ment de tous les problèmes nés de l'appli-cation du statut 240/12 en matière d'inté-gration.

En réponse à ces doléances, la tutelle afait savoir qu’elle préparait un texte relatif àla promotion des enseignants du primaire,pour permettre aux enseignants ayantbénéficié de l’intégration de garder lemême grade avant leur intégration et s’estengagée à promulguer des textes permet-tant la mise en application du décret240/12.

Une commission va plancher égalementsur le dossier relatif à la promotion desenseignants chefs d’atelier au rang d’ensei-gnant du secondaire et une autre pour larégularisation financière des enseignantsprincipaux.

En attendant, le Cnapest se dit nonsatisfait et n’exclut pas d’autres actions.

N. I.

IL L’A DÉCLARÉ HIER LORS D’UNE CONFÉRENCE DE PRESSE

Moussa Touati persuadé du retour d’Ouyahia

F.-Zohra B.- Alger (Le Soir) -«Je ne suis pas convaincu que ladécision d’Ahmed Ouyahia dedémissionner du RND soit lerésultat de pressions qu’il auraitsubies au sein du RND. Il estplutôt destiné à occuper d’autresfonctions. Il y a une volonté enhaut lieu pour que soit nomméun vice-président et AhmedOuyahia sera désigné à ce postedans quatre ou cinq mois», adéclaré Moussa Touati dans uneconférence de presse, organiséehier au siège de son parti. Leprésident du FNA est aussi reve-

nu sur la question de la situationau Mali en assurant que l’Algéries’est mise dans une situationdélicate. «Comment peut-on per-mettre à des avions français desurvoler le territoire algérien etaller attaquer l’Azawad. Il s’agitde la souveraineté de l’Algériequi est en fait visée», a déclaréMoussa Touati. Il ajoutera plusloin que «La France ne protègepas l’Algérie mais cherche unsoutien financier. Elle se tournedonc vers ses anciennes colo-nies qu’elle considère commedépendantes encore d’elle».

Pour le président du FNA, «laFrance restera un ennemi del’Algérie et elle ne peut avoirqu’une relation d’intérêt avecl’Algérie», a aussi assuré Mous-sa Touati qui contestera de cefait la politique extérieure de l’Al-gérie» qui est dans l’erreur»,selon lui. Il dira par ailleurs quela situation au Mali mènera «àune crise aux frontières de l’Al-gérie, alors que la solution doitêtre pacifique et dans la concer-tation».

S’agissant de la question dela révision de la constitution, leprésident du FNA soulignera lefait que c’est au peuple de déci-der quelle constitution il veutavoir. «C’est au peuple de tran-cher la question et de choisir

entre le régime semi-présiden-tiel, présidentiel ou parlementai-re. La question doit lui être sou-mise», a declaré Moussa Touatien annonçant que son partitranche pour deux mandats pré-sidentiels et pour un régime par-lementaire.

Pour ce qui est de l’électionprésidentielle de 2014, MoussaTouati répondra aux questionsdes journalistes en expliquantque «le FNA est souverain et nedéfendra que son programme».

Le président du FNA interve-nait hier, au lendemain de latenue du troisième congrès duparti. Il annoncera de ce fait, latenue du conseil national du partiau mois de février prochain.

F. Z. B.

Le président du FNA, Moussa Touati est convain-cu qu’Ahmed Ouyahia reviendra par la grande portesur la scène politique puisqu’il est destiné à êtrenommé vice-président dans les prochains mois.

D’année en année donc, onconstate une certaine recrudes-cence, même minime, en matièrede crimes et délits sous toutesleurs formes bien que la wilayade Mila reste, comparativement àd’autres, relativement calme.

Ainsi donc, 1 384 affaires ontété constatées durant l’année quivient de s’écouler dont 95crimes, 958 délits et 331 infrac-tions ayant entraîné l’arrestationde 1 540 personnes dont 312 ontfait l’objet de mise en détentionpréventive.

Les délits et crimes contre lespersonnes représentent 474 cas,ayant entraîné l’arrestation de914 personnes, suivis de délitset crimes contre les biens 368.

Concernant le crime organisé,les services de la gendarmerieont traité 121 affaires, principale-ment pour trafic de drogue(1 258,8 grammes de kif traité et56 582 comprimés psycho-tropes), trafic de faux billets demonnaie locale (241 000 DA) etde cartes grises de véhicules(récupération de 6 véhicules).

Toutes ces affaires ont permisl’arrestation de 191 personnesdont 137 ont été placées sousmandat de dépôt.

Durant cette même période,87 130 personnes et 43 064 véhi-cules ont fait l’objet d’identifica-tion, ce qui a permis l’arrestationde 396 personnes recherchéeset la récupération de 6 véhicules.

Concernant la sécurité routiè-re, les services de la gendarme-rie ont enregistré, durant l’année2012, 660 accidents dont 549corporels, 46 matériels et 65mortels, ayant provoqué 74décès et 1 202 blessés.

Plusieurs mesures ont étéprises et beaucoup de moyens

ont été déployés par le groupe-ment de gendarmerie de Miladans le but de freiner, à défautd’éradiquer tous ces fléaux quiinquiètent tout un chacun ! Ainsi,17 492 tournées et 15 496 bar-rages ont été organisés au coursde l’année 2012, d’où le retrait de40 950 permis (différents typesde retraits).

Pour le commandant de grou-pement, malgré toutes cesmesures aléatoires, seule la sen-sibilisation reste de mise, d’où laparticipation de ce corps desécurité à toutes les opportunitéoffertes à même de véhiculer cemessage de sensibilisation et àtoutes les catégories sociales,particulièrement les enfants.

Il est à rappeler toujours quela ligne verte de la gendarmerie,

mise à la disposition du citoyen— le 10.55 —, a permis au grou-pement de Mila, d’enregistrer

durant l’année 2012, 24 932appels pour différentes préoccu-pations. A. M’haimoud

«Prévenir précocement le cancer dusein chez les femmes, c’est permettre uneplus grande latitude de prise en chargemédicale, en aval». Tel semble être le leit-motiv de ces «journées portes ouvertessur le dépistage précoce du cancer dusein» organisées, dans le cadre d’uneopération d’envergure nationale, parl’agence CNAS de Mila.

Dans un point de presse, organisé à cetteoccasion, le docteur Acheuk Youcef Chawki,directeur de l’agence de Mila, a tenu à mettre

en relief l’importance d’inculquer à la femme,plutôt à la famille algérienne d’une manièregénérale, ce réflexe d’importance vitale, d’op-ter pour un dépistage précoce du cancer engénéral et, du sein en particulier. D’où latenue de ces journées de vulgarisation quivont durer une semaine.

Selon le docteur Acheuk, 486 femmes ontdéjà été concernées par cette opération auniveau de la wilaya de Mila qui, signalons-le,sont prises en charge au niveau du Centrerégional d’imagerie médicale (CNAS) de Jijel

tandis que les frais du transport des bénéfi-ciaires sont à la charge de la caisse d’assu-rance.

Il est à rappeler que cette opération viseles femmes assurées sociales et ayants droitd’assurés sociaux, âgées de 40 ans et plus.Cette campagne doit toucher la plus largefrange possible de cette catégorie. Le sloganétant «réussir à convaincre les femmes lesplus réticentes au dépistage, c’est contribuergrandement au recul du cancer en Algérie.»

A. M.

LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEIN

Inculquer à la femme, le réflexed’opter pour le dépistage précoce

Les deux parties enconflit, le collectif des tra-vailleurs de l’entreprise et ladirection du groupe campentsur leurs positions et refu-sent de concéder du terrain.

Le collectif des grévistesde l’ex-CPG (Complexepelles et grues) de AïnSmara maintient la pres-sion. En effet, toutes leschaînes de production

étaient à l’arrêt hier. Aussi,la rencontre tenue lundi,entre le PDG du groupe et lasection syndicale de l’entre-prise décriée par les tra-vailleurs, n’a pas abouti.

Les contestataires récu-sant la section syndicale del’entreprise, laquelle, affir-ment ces derniers, «nereprésente aucunement lestravailleurs», et ont rejeté

les accords conclus entreles deux parties. En effet,«un accord de principe» arapporté lundi l’APS, a étéconclu entre la section syn-dicale dont le mandat a prisfin en 2008 et le PDG dugroupe.

Selon la même source,l’accord a porté sur «uneaugmentation salariale»laquelle a-t-on précisé, seracalculée après l’étude desrésultats de l’exercice écou-lé. L’administration, tout enappelant les grévistes àreprendre le travail, a

demandé un délai de 15jours pour lui permettre decalculer le taux de la revalo-risation.

Il est utile de préciserque les travailleurs des uni-tés de Béjaïa et d’Annabarelevant du même groupeENMTP ont rejoint mardileurs collègues deConstantine.

Les revendications desprotestataires, ont traitnotamment à «une revalori-sation salariale et à la per-manisation des contrac-tuels». Farid Benzaid

GRÈVE À L’ENTREPRISE NATIONALE DES MATÉRIELSDE TRAVAUX PUBLICS DE AÏN SMARA

L’enlisementLa grève enclenchée dimanche dernier par

les travailleurs de l’Entreprise nationale desmatériels de travaux publics (ENMTP) de AïnSmara se poursuit sans relâche.

Le module est d’une largeur de 9 met d’une hauteur de 36 m, correspon-dant au poids d’un immeuble de 12étages. Il est ainsi le dernier déplacésur les sept d’un mode préfabriqué,d’un tonnage variant entre 315 et 1 800tonnes.

L’avant-dernier pesant 1 600 tonnesa été déplacé, faut-il le rappeler, aumois d’août. Selon Mme ZoubidaBenmouffok, directrice de la division

raffinage, «cette opération a pour butd’augmenter le niveau de sécurité desinstallations de la raffinerie et la capa-cité de traitement de pétrole brut, pourpasser de 15 à 16,5 millions de tonnes,et d’assurer la modernisation du systè-me de réception et de distribution del’électricité».

«Le but de cette réhabilitation estégalement d’avoir des produits de qua-lité européenne et de disposer d’une

chaîne de production plus importantedes aromatiques, permettant ainsid’initier des projets pétrochimiques enaval du raffinage», a-t-elle ajouté .

«La réhabilitation de la raffinerie deSkikda a pour but de sauvegarder lacapacité actuelle de raffinage sur les30 à 40 prochaines années», a-t-elleindiqué.

Pour sa part, Ismaïl Boussalem,directeur du projet de réhabilitation dela raffinerie de Skikda, a déclaré que laproduction du complexe est à 50% deses capacités. Les 100% serontatteints, selon toujours ce responsable,à la fin février avec la relance de l’uni-té Topping 11.

Zaid Zoheir

Déplacement d’un module préfabriqué de plusde 1 300 tonnes à la raffinerie de Skikda

Le Soird’Algérie Jeudi 17 janvier 2013- PAGE 8

Le commandant du groupement territorial de laGendarmerie nationale, le lieutenant-colonel KamelFrahtia, a convié, ce mercredi, les représentants locaux dela presse nationale à un point de presse dans lequel a étépassé en revue, le bilan annuel d’activité 2012 de ce corpsde sécurité.

BILAN ANNUEL DE LA GENDARMERIE NATIONALE

74 morts et 1 202 blessés sur les routes de Mila

Le Soir de l’Est

AÏN-BEÏDAAffichage d’une liste

de 388 logements sociauxCette liste tant attendue par les habitants des cités pré-

caires Fallety, La gare, et Le campus) vient d'être affichée hieren début de journée. Cette opération s’inscrit dans le cadre durecasement des bidonvilles érigés aux alentours de la ville,depuis plus de deux décennies. Le chef de daïra que nousavons contacté, nous a déclaré : «Nous avons décidé d'enfinir avec ces bidonvilles qui ternissent l'image de l'urbanismede la ville» et de marteler, «sur les 800 dossiers que nousavons passés au peigne fin, un quota de 388 bénéficiares aété dégagé ; et je tiens à vous informer que les bidonvillesseront totalement rasés». Hier, devant le siège de la daïra,une foule de manifestants s'est dressée obstruant l'entréeprincipale de l'administration. A ce sujet, le chef de daïra nousfait savoir que «c'est une situation tout à fait normale. Plus dela moitié de dossiers a été rejetée pour des raisons objectives,il est normal que ces gens manifestent comme d’habitude» etd'ajouter, «moi je les recevrai et je répondrai individuellementà ces gens» Sur le même sujet, notre interlocuteur nousapprendra qu'un «autre quota de 830 logements sera inces-sament attribué. Les dossiers sont ficelés et la commission amis beaucoup de temps pour assainir 16 000 dossiers, ce quin’a pas été chose aisée». Moussa Chtatha

La presse a été conviée, lors du déplacement hier mercredi, àla zone industrielle de Skikda, de quelques responsables exer-çant au sein de Sonatrach, à l’opération de déplacement d’unmodule de 1 311 tonnes de son lieu de montage vers l’unitéTopping 11 sur une distance de 50 m. L’opération a duré uneheure et demie.

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OUM EL BOUAGHIUn jeune marié tue sa femme

d’un coup de couteau et met finà ses jours

Les habitants de Bir Rougaâ, petite localité située à 10 kmde Berriche, dans la daïra de Aïn Beïda, sont sous le chocaprès la nouvelle du meurtre d’une jeune femme par son mariqui s’est donné ensuite la mort. La nouvelle de ce drame a faitle tour de la région, où l’on avait du mal à croire à une pareilletragédie. Hier, tôt le matin, les voisins émus se sont rassem-blés devant le domicile du couple où les corps gisaient dansune mare de sang. Les services de la Protection civile onttransporté les dépouilles à l'hôpital de Aïn Beïda pour autop-sie. Les raisons de ce massacre, qui a endeuillé deux famillesvoisines qui se connaissent depuis des lustres, demeurentinconnues.Les services de sécurité ont ouvert une enquêtepour élucider ce drame.

M. C.

Le Soird’Algérie Jeudi 17 janvier 2013- PAGE 8

C’est ainsi que des jour-nées portes ouvertes sontorganisées au niveau descentres payeurs de la wilaya,avec à la clé de la documenta-tion et des informations, demême qu’un dispositif d’enca-drement (médecins entreautres), pour accueillir et sen-sibiliser les femmes sur lamammographie.

Lors d’une rencontre avecla presse, tenue au niveau ducentre payeur de Mécheria, ledirecteur de l’agence, M.r

Benmiloud, a indiqué quecette opération s’inscrit dansle cadre des réformes de sec-teur de la sécurité sociale, parl’amélioration des prestationsde services, la modernisationde la caisse, et la mise enplace du système «chifa» quisera généralisé dès le débutdu mois de février à travers les48 wilayas ; c’est une cam-

pagne qui est menée à traversle territoire national pour undépistage précoce et gratuit,et qui concernera les femmesassurées sociales et lesayants droit des assuréssociaux, ayant atteint l’âge de40 ans et plus. De ce fait, dira-t-il, un guichet spécialisé estouvert au niveau du siège del’agence, pour les prises derendez-vous, à travers lesCRIM (Centre régional d’ima-gerie médical) implantés àJijel, Constantine, Laghouat,Maghnia et Alger, avec uneprise en charge totale dont letransport, et ce, pour obtenirune meilleure adhésion etfaire ainsi de la mammogra-phie un réflexe dans le par-cours de santé des femmes.«Le dépistage précoce,constitue l’un des moyens lesplus efficaces pour la luttecontre le cancer du sein. Par

le biais de cette opération, laCNAS espère réussir àconvaincre les femmes lesplus réticentes au dépistage etaboutir de par cette contribu-tion, au recul du cancer seinen Algérie». conclut-il.

Notons que les centresd’imagerie sont équipés d’unmatériel de haute technologie,

notamment les IRM, scanners,mammographes, écho-graphes, panoramiques den-taires, échodopler, radiologieconventionnelle, … fournis-sant ainsi une gamme complè-te d’explorations radiolo-giques. Ne dit-on pas que,«mieux vaut prévenir que gué-rir». B. Henine

A l’instar des autres caisses de sécurité sociale(CNAS) implantées au niveau national, l’agence deNaâma, a lancé depuis mardi 15 janvier et ce, jus-qu’au 24 du mois en cours, une campagne pour ledépistage précoce du cancer du sein.

NAÂMA

La CNAS lance une campagnepour le dépistage précoce

du cancer du sein

Le Soir de l’OuestORAN

Les lauréatsau concours

d’enseignementtiennent un sit-inLes enseignants qui ont été admis au

concours des trois cycles d’enseigne-ment, à savoir le primaire, le moyen et lesecondaire, ont organisé, dans la matinéed’hier, un sit-in de protestation devant laDirection de l’éducation d’Oran.

Selon ces protestataires, qui se disentvictimes d’injustice, le problème résidedans le fait que jusqu’au jour d’aujour-d’hui, le cafouillage est total quant à laliste définitive des admis au concours de2012. Certains dénoncent la suspension«abusive» de leurs collègues du primaireet du moyen, et cela bien que ces derniersaient été recrutés en qualité de stagiaires.

Certains enseignants du secondaireont également pointé du doigt la suspen-sion de leurs collègues, alors que lesnoms figuraient dans les P.-V de rattrapa-ge qui ont été avalisés le 20 décembredernier, à la fois par la Fonction publiqueet la Direction de l’éducation. Ce quedénoncent ces enseignants, ce sont bel etbien les motifs des suspensions, aussiflous selon eux tels que l’«absence d’ex-périence professionnelle».

«Ce sont des motifs qui n’ont ni queueni tête», nous diront sur place certainsenseignants. S’ils n’obtiennent pas gainde cause, ces enseignants comptent«radicaliser leur action», et même allerjusqu’à ester en justice la Direction del’éducation d’Oran.

Amel Bentolba

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Le Soird’Algérie Jeudi 17 janvier 2013- PAGE 8

Célibataires de tous âges dési-reux de fonder un foyer, jeunesménages cohabitant au sein d’unefamille nombreuse et voulantéchapper à la promiscuité, sourcede nombreux problèmes, femmesdivorcées ou veuves avec desenfants à charge, tout le mondeaspire à un logement. Des dizainesde milliers de demandes s’accumu-lent au niveau des services admi-nistratifs.

Aussi, rares ont été les jours où l’affichagedes listes n’a pas été suivi de contestations

parfois virulentes et de rassemblements deprotestations mettant en cause la confectionde ces listes des bénéficiaires devant les diffé-rentes daïras et même devant le siège de lawilaya. Contestations parfois utiles puisquecertaines listes ont été gelées et appelées àêtre refaites. Il est même arrivé que desmembres des commissions de distribution ontessuyé des agressions par certains individusqui se sont sentis frustrés ou lésés.

Malgré ces aléas, au cours de l’année2012, 2017 logements publics locatifs (LPL),des F3 et F4, ont été distribués en troistranches à savoir 46 unités durant les neufpremiers mois de l’année, 137 durant les moisd’octobre et novembre, et 1 834 unités aumois de décembre.

A Khemis Miliana, une ville qui recèle denombreux sites d’habitat précaire, une opéra-tion de recasement en deux tranches a étémenée en novembre et décembre derniers.Cela a permis de faire bénéficier 286 famillesdu quartier Boutane de logements neufs, desF3 et des F4. Les terrains récupérés aprèsl’éradication du bidonville sont concernés parun programme d’injection de nouveaux loge-ments. Selon des sources bien informées, unautre quartier de Khemis Miliana, la plus gran-de commune de la wilaya, le quartierSouamaâ sera lui aussi, très prochainement,concerné par une opération similaire de relo-gement de quelque 40 familles.

S’agissant du programme d’éradication del’habitat précaire (RPH) dans la wilaya de Aïn

Defla, 642 logements ont été attribués durantl’année 2012.

Cependant, que représentent ces quotasattribués, eu égard aux dizaines de milliers depostulants dans les 36 communes ?

Il faut avouer aussi, malgré la crise de loge-ment sévère qui sévit, il existe de nombreuxlogements fermés et inoccupés. Beaucoupd’autres, attribués dans le cadre du logementsocial, finissent dans le marché spéculatif dela sous-location, parfois à des prix exorbitants.On sait par exemple que le loyer mensuel sesitue dans une fourchette allant de 10 000 à18 000 DA, ce qui saigne à blanc tous ceux quisont contraints de recourir à la sous-location,car n’ayant pas d’autre choix.

Karim O.

AÏN DEFLA

2017 logements locatifs attribués en 2012

La cérémonie d’ouverture officiel-le de ce programme festif, qui s’estdéroulé alternativement dans le com-plexe culturel Abdelwahab-Salim duchenoua, et dans la maison de la cul-ture Dr Ahmed Aroua de Koléa, futlancée par le chef de la daïra deTipasa, représentant officiel du walide Tipasa, accompagné d’une gran-de partie du staff de la wilaya, à l’ins-tar des Directeurs de la culture, del’administration générale et du Trésorqui ont assisté aux festivités.

Ces festivités furent marquéespar un ensemble d’expositions por-tant sur les spécificités culturellesamazighe du Chenoua mais aussisur les traditions culinaires où les visi-teurs furent conviés à goûter auxplats traditionnels chenouis.Cependant, cette manifestation typi-quement amazighe a été marquéeaussi par des concerts artistiques etfolkloriques présentés par desgroupes musicaux chenoui, de TiziOuzou et du M’zab. Les participantsà ces soirées festives, furent agréa-blement surpris par l’artisteAbderrahmane Zefane et le chanteurAmar Azghal. Il convient de signaler,par ailleurs, que ce fut la sympa-thique et remarquable animatriceZohra de l’équipe de la radio régiona-le de Tipasa qui s’était distinguée parson burnous «made in Chenoua, decouleur blanche» brodé de fil argentésur fond doré, mais aussi par sagrande maîtrise du chenoui, de l’ara-be classique et dialectal et aussi parsa grande aisance dans la communi-cation avec le grand public. Lesautres animatrices et animateurs deRadio Tipasa étaient à toutes lescérémonies, à tous les concerts et à

toutes les expositions, en affichant lesourire agréable à la manière trèstechnique de cibler les réactions dupublic à cet événement. De tout cela,rien n’échappait au regard furtif, maisattentionné de Mme Maya Zerrouki, lajeune et élégante directrice de RadioTipasa. Cette directrice, on l’aperce-vait tantôt recevant agréablement lesnotables locaux, mais aussi lesautres responsables de la Radio etceux du secteur de l’information et dela culture, qui avaient fait le déplace-ment pour la circonstance de cegrand événement qu’est le nouvel anamazigh. Ainsi, Mme Maya Zerrouki, ladirectrice de Radio Tipasa, se sur-passa au cours de ces cinq journéesallant du 11 au 15 janvier 2012, dissé-minées entre le complexe culturel duChenoua et la maison de la cultureAhmed-Aroua de Koléa, tout engérant outre la proximité de sa jeuneéquipe, répartie entre ces deux sitestant en moyens matériels quehumains qu’au niveau de l’accueildes officiels locaux et de l’intérieur.

Ainsi, on a vu cette courtoise etélégante dame sollicitée au cours dela soirée d’ouverture, tant par unpanel d’invités de marque provenantde l’intérieur et particulièrement de lacapitale, pour s’enquérir des pro-grammes de ces soirées et avoir desinformations sur la spécificité de cefestival amazigh que par l’éloigne-ment et les distances qui séparent lesdeux jeunes équipes de RadioTipasa, dont elle avait la charge etdont l’une se trouve à Koléa et l’autreau Chenoua. Tel un Général, elle pro-diguait sereinement et avec brio unevéritable assistance et conseils,quelquefois à distance, dénotant un

savoir-faire, cachet incontournablede la maîtrise du management et dela supervision. L’assistance, présenteà Koléa et au Chenoua, a remarqué,l’ineffable accueil de cette dame qui,sans se casser la voix, ni faire legrand méchant loup ou exiger desexplications zélées, avait charmé lepublic qui était convaincu que si cessoirées furent enchanteresses etvoluptueuses, ce fut par la grâce del’omniprésence de cette dame auxmains d’acier dans des gants develours. Le public de Koléa et duChenoua, très intéressé par lesconférences et les expositions quieurent lieu, avec notamment l’organi-sation de la très particulière «BeitChenouie» et de la panoplie d’usten-siles en terre cuite spécifiquementlocaux au Chenoua, fut étonné del’envergure de plusieurs formationsmusicales amazighe, notamment legroupe de Ahalil de Adrar et de l’étoi-le montante de la chanson Dai Nan,agréablement interprétée par la for-mation chenouie du jeune Idir. Enmarge de ces festivités, M. Ghilaci, leprésident de l’association «Ala ouZerf de Hadjret Ennouss, localité fon-cièrement berbérophone, à l’instardes autres villes berbérophones deGouraya, de Messelmoune, de SidiSimiane, de Sidi Amar et deMenaceur, situées à moins de 30 kmde Cherchell, nous déclare, à proposde la célébration du nouvel an ama-zigh, qu’«un concours doté de prix etrécompenses allant de 5 000 à50 000 DA, au profit de lauréats desconcours des meilleurs plat, tenuetraditionnelle, danse et poterie etterre cuite (jarres), marmites et foursde terre cuite), fut organisé lors desfêtes du Yennayer passé au niveaude la ville de Hadjret Ennouss.Plusieurs concurrents et exposantsdes villes limitrophes y ont pris part.»Mme M. Nadia, une artisane originairede Gouraya, qui active en exposantses œuvres diverses, de couture, de

tenues traditionnelles et autresouvrages, au niveau des villes deDamous, Larhat, Beni Haoua etHadjret Ennous, est formelle. «Notrecontrée berbérophone allant deMenaceur, en passant par Cherchellet les régions montagneuses de BouMaâd, Sidi Simiane, Damous,Gouraya et Béni Mileuk, fêteYennayer pratiquement de la mêmefaçon, du 11 janvier jusqu’au 13,excepté Gouraya et Damous qui pro-longent la fête jusqu’au 17 janvier.Les rituels et les plats locaux nedivergent pas. Le mets desIkouirines, des boulettes à base desemoule et d’herbes, est incontour-nable. Le berkoukess, Rfiss, hchim,le palmier nain, certains végétaux etdes herbes nutritives tel «fliou»,Zaâtar, bibras et autres menthes sau-vages, sont les ingrédients de basede toute la gastronomie et des metsde Yennayer de notre contrée berbè-re des monts de Gouraya, Damous,Cherchell et Menaceur» clame fière-ment notre interlocutrice et d’ajouter«Notre région dispose elle aussi demerveilleux orchestres berbères, àl’instar de la formation musicale ber-bère Iyourayene, du soliste chanteurHouari, et de la troupe musicaleItifaouine de Hadjret Ennouss».

Toujours en marge de ces céré-monies dédiées au nouvel an ama-zigh, un pavé fut jeté dans la marelorsque, M. Aïssa, un irréductible mili-tant de l’amazighité clamera haut etfort et sans discernement : «Le nou-vel an chrétien et le nouvel an musul-man outre qu’ils sont fêtés en Algériepar chaque religion, ils sont institu-tionnalisés et sont consacrés par desjournées fériées. Pourquoi ne pasinstitutionnaliser le nouvel an ama-zigh, qui concerne, rappelons-le,outre la contrée d’Afrique du Nordallant de la Libye à la Mauritanie,mais aussi plus de 90% de la popula-tion algérienne ?»

Larbi Houari

Radio Tipasa fête le nouvel an amazigh

Le Soir du Centre

BLIDAUne bande de

malfaiteurs arrêtéeLes éléments de la brigade de recherche et

d’investigation de la Sûreté de wilaya de Blida ontarrêté une bande de malfaiteurs composée de troisindividus qui délestaient les citoyens de leurs bienset volaient leurs voitures, après avoir provoqué desaccidents de la circulation. Les mis en cause opé-raient généralement la nuit à la périphérie de la villede Blida, au niveau de la zone industrielle. En effet,l’un d’eux heurtait intentionnellement des voituresau passage de cette zone, aux fins d’obliger leconducteur à s’arrêter pour constater les dégâts. Etc’est à ce moment précis que ses acolytes arri-vaient à bord de deux autres véhicules et mena-caient leur victime à l’aide d’armes blanches et debombes lacrymogènes. Après avoir pris son argent,son téléphone portable et sa voiture, les trois mal-faiteurs disparaissaient dans la nature. Présentésdevant le procureur de la République du tribunal deBlida, les trois mis en cause ont été placés sousmandat de dépôt. Il est à noter que l’enquête estrestée ouverte pour l’identification et l’arrestationd’éventuels autres complices.

M. B.

Le ministère de la Jeunesseet des Sports nous écrit

Suite à l’article paru dans le Soir d’Algérie en date du13 janvier 2013 relatif à l’Ecole nationale des sportséquestres de Blida, nous avons reçu la mise au point sui-vante du ministère de la Jeunesse et des Sports.

«Dans son ambition de développer la filière dessports équestres et la mettre au niveau international, leministère de la Jeunesse et des Sports, en relation avecles autorités locales et le mouvement associatif, a déci-dé l’implantation à Blida de l’Ecole nationale spécialiséedes sports équestres régie depuis le 18 août 2011 par undécret exécutif. Revenant sur les arguments spécieuxavancés par les responsables de l’association locale,nous tenons à préciser, à cet effet, que l’expertise évo-quée dans cet article n’est, en fait, qu’un rapport de mis-sion établi par le cadre de l’école de Saumur sollicité parla Fédération algérienne sur recommandation de l’asso-ciation du club hippique de la Mitidja en vue de créerdans notre pays une école similaire, toutes proportionsgardées, à celle évoquée. Après étude de ce rapport etanalyses des derniers modèles en conformité avec lesnormes internationales et les spécificités nationales, lesréalisations du Pôle international de Deauville et del’Institut du cheval au Maroc ont été retenues, pouvantêtre répliquées sur l’assiette existante de Blida.

A souligner également que le projet présenté par lebureau d’études choisi s’est appuyé sur le respect del’architecture historique, et la minimisation des surfacesconstructibles en tenant compte des objectifs mixtes deformation et de loisir tout en préservant l’accès à un largepublic. Cette volonté affirmée de faire accéder le plusgrand nombre de jeunes à un programme de formationinnovant, diplômant et multidimensionnel de l’école setraduit par la mise en place de programmes de spécia-listes de la filière équine, pouvant aller jusqu’à l’équita-tion scolaire ou l’équithérapie. A la lumière de ces consi-dérations, il est évident que les arguments de l’associa-tion contestataire consultée et collaboratrice pourtantdurant toutes les phases de réalisation de ce projet sontdénués de tout fondement et résultent, peut-être, d’unemauvaise compréhension du projet considéré et de saportée nationale. Il avait pourtant été conjointement déci-dé lors de la réunion du 22 octobre 2012 présidée par lewali de Blida et regroupant l’association et les représen-tants de l’association des notables de Blida, de la priseen charge des problèmes soulevés par le biais d’uneconvention régissant les relations entre l’Ecole etl’Association.»

GRÈVE SUIVIE À 92% À M'SILA

Le Cnapest veut élargir ses activitésaux paliers du primaire et du moyen

Her, le secteur de l'éducation au niveaudu secondaire a connu une paralysiepresque totale. Plus de 1 600 enseignants àtravers 56 lycées de la wilaya de M’sila ontrépondu à l'appel à la grève lancé par leCnapest et une grande partie des élèves ontété renvoyés chez eux dès la matinée de lajournée.

Le taux de participation à ce mouvementde grève a atteint, selon le coordonnateur dubureau de wilaya du Cnapest, AbdelkaderBen Khelil, 92%. Les grévistes réclament lerèglement de plusieurs problèmes d'ordresocioprofessionnel tels que le logement, lamédecine du travail, les œuvres sociales etl'intégration des ingénieurs et du personneltechnique des lycées techniques (PTLT)dans les rangs des professeurs principaux du

secondaire. Par ailleurs, le bureau de wilayadu Cnapest entend élargir ses activités syn-dicales et prendre en charge les paliers

moyen et primaire avec la création pour cha-cun d’un conseil.

A. Laïdi

C’est durant la semaine allant du 11 au 15 janvier 2013, quela Radio régionale de Tipasa, en collaboration avec l’Officenational de la culture et de l’information (ONCI) et la Directionde la culture de Tipasa , a lancé un riche programme de festivi-tés culturelles et artistiques dans le cadre de la célébration dunouvel an amazigh 2963.

614 accidents en milieu urbainSelon le bilan annuel des services de la Sûreté de wilaya, les accidents de la route en milieu

urbain sont en hausse et continuent à faire des victimes.Ces services ont enregistré durant l'année 2012 plus de 614 accidents ayant fait 763 blessés

et 21 morts ; selon les constatations faites dans les grandes agglomérations. La wilaya a connuces derniers temps une nette augmentation du nombre de véhicules, ajoutez à cela l'inapplicationdu code de la route, l’excès de vitesse dans la ville surtout de la part de jeunes automobilistes etmotocyclistes, outre le manque de plaques de signalisation et leur implantation d'une manièreanarchique, la panne des feux tricolores qui dure depuis plusieurs années et le stationnement nonréglementé. Un autre élément vient s'ajouter aux causes des accidents dans les villes : l’existen-ce de ces parkings sauvages qui poussent tels des champignons, au su et au vu de tous les res-ponsables de la wilaya. Cette situation ne fait qu'aggraver le problème de l’anarchie.

A. L.

Ecrire à soirsat2@gmail.com

Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 9

B ien avant son déclenchementhistorique à l’aube du 1er

Novembre 1954, le principesuprême d’une révolution algériennes’empara de l’esprit de jeunes natio-nalistes algériens. Leur amour de lapatrie et leur fierté d’autochtones àfleur de peau eurent tôt fait de leurfaire prendre conscience des senti-ments séculièrement refoulés par leurascendance. Leur courage et leurdétermination à manifester de façonclaire et évidente leur originalitédevant l’occupant ne s’étaient jamaisaffaiblis malgré la persécution impla-cable dont ils étaient victimes. Del’Emir Khaled (fondateur du mouve-ment réformiste) au FLN, en passantpar Ahmed Messali Hadj, les jalonsmarquant le chemin vers la libertéétaient solidement posés...

Chabane Si Amr, né à Aokas en1930, faisait partie de ces jeunesadeptes du nationalisme à outrance.A dix-huit ans déjà, il commença àmiliter sans relâche en sensibilisantson entourage sur la nécessité deréagir d’une façon ou d’une autrecontre le pouvoir colonial. Observa-teur lucide et perspicace, Chabane SiAmr avait un caractère autoritaire, cequi lui valut le surnom de «jeunerévolté». Bien qu’il fut parmi unenombreuse fratrie le préféré de sonpère Messaoud, il entrait souvent enconflit avec celui-ci dont il n’épousaitpas les idées et les principes d’édu-cation. Son cousin, Chabane Zaïd,parle de Si Amr avec beaucoup d’émo-tion et d’admiration dans la voix : «SiAmr avait pour ami intime DjabriMohand. Tous deux étaient insépa-rables. Au cours de la matinée, ilsnous réunissaient au café Saïdi, etcommençaient leur travail de sensibi-lisation en suscitant chez nous unintérêt grandissant même si, souvent,nous ne comprenions pas la significa-tion de certaines expressions volon-tairement sibyllines. Par exemple, àla fin de la diatribe contre le colonia-lisme, Si Amr lançait sans autre expli-cation la tournure «terrorisme avanttourisme». Ce fut en 1953, une annéeavant le déclenchement de la révolu-

tion, que nous commencions à com-prendre certaines choses.» ChabaneZaïd se souvient aussi que cetteannée-là, lors des élections législativespour lesquelles Ferhat Abbès était can-didat, celui-ci vint faire sa campagne àAokas en compagnie de Ahmed Bou-mendjel. Mais avant même la prise deparole, des perturbateurs envoyés parle pouvoir colonial empêchèrent latenue du meeting. Dans le brouhahaqui s’en suivit, Ahmed Boumendjelréussit à crier au-dessus de la mêlée :«Si Dieu nous prête vie, nous revien-drons à Aokas.» ...

Choisir comme épouse HouriaLa religion musulmane constituait

le thème principal des longs entretiensde Si Amr. En décrivant les actes d’hé-

roïsme du prophète, de Hamza, de Aliou de Khaled Ibn Walid pendant lescélèbres batailles engagées pour letriomphe de l’Islam, l’orateur souhaitaitexalter la fierté de son jeune auditoire ;puis, sans transition, il passait de cettesainte et juste épopée à la colonisationmaudite et injuste de l’Algérie.

La transposition habilement menéeproduisait toujours l’effet patriotiqueespéré. Parallèlement à ces réunionsclandestines, Si Amr écoulait plusieursexemplaires d’une revue rapportéerégulièrement de Constantine où ilpoursuivait des études à l’école fon-dée par Ibn Badis. Il distribuait la publi-cation en fixant des prix différents,selon la condition sociale du lecteur.Portées à la connaissance du pouvoircolonial local, les activités de Si Amrlui valurent d’être convoqué chez l’ad-ministrateur Maurizeau. Celui-ci lui ditsans ambages : «Pourquoi et pour quifaites-vous de la propagande ? Et àquoi sont destinés les fonds que vouscollectez en vendant votre revue ?»Calmement, en souriant même, SiAmr répondit :

«Pour ce qui est de votre premièrequestion, en faisant l’éloge de l’Islam,notre religion, on peut dire en effetque je fais de la propagande pour lecompte du Créateur. Quant aux fondsrecueillis, ils serviront à construiredans notre pays une mosquée à l’ima-ge de celle de Tunis, Djemaâ Zitouna,pour permettre aux musulmans algé-riens de disposer aussi d’une universi-té populaire.» L’échappatoire de Cha-bane Amr convainquit-elle l’adminis-trateur ? En tout cas, le militant algé-rien ne fut plus inquiété outre mesure. Ilcontinua cependant à organiser desrencontres avec les jeunes qui l’écou-taient en savourant ses paroles. Chaba-ne Zaïd se souvient de l’une de ces pré-cieuses formules :

«Il nous disait de choisir commeépouse Houria. De ne pas oublier quedes peuples entiers se sont sacrifiéspour obtenir la main de cette Houria.Que Houria était l’avenir de l’Algérie.Que si Dieu le voulait, nous rencontre-rions enfin cette fameuse Houria.»Assurément, un jour de juillet 1962,

Houria sourira aux Algériens... Aumois de décembre 1954, alors qu’ilsétaient en promenade dans le col deKéfrida, Si Amr montra une arme depoing —un 9 mm – à son cousin en luifaisant remarquer :

«Sais-tu, Zaïd, qu’avec cette petitechose, on peut tuer beaucoup de sol-dats français ?»

«Oui, mais les soldats ont beau-coup de fusils», répondit Zaïd pru-demment.

«C’est vrai, ils disposent d’unarmement considérable, mais nous,nous avons la volonté du peuple»,conclut Si Amr en pointant son pisto-let vers une cible imaginaire...

Dix mois après son déclenche-ment, la révolution algérienne avaitfranchi avec assurance la premièreétape de son parcours contre l’occu-pation française. Puis arriva dans leConstantinois le lancement de l’offen-sive éclatante du 20 août 1955. Lesopérations armées visèrent l’en-semble des installations et centresvitaux coloniaux : postes de police etde gendarmerie dans les villes,fermes des colons dans les villages etles campagnes.

L’Algérie aura son indépendance avec ou sans moi

A cette date, Chabane Zaïd étaitcuisinier à Aokas chez le colon HenriAubertier. En entendant la réflexionde son patron, commentant avec unautre exploitant français l’attaque descombattants algériens, il comprit quela Révolution était irréversiblement enmarche. «Heureusement qu’on avaitles blindés et les avions, sinon... Tusais, les salopards, ils avaient desarmes de guerre», s’offusqua le groset poussif colon. Six mois auparavant,apprenant par la presse l’arrestationde Mustapha Benboulaïd le 11 février1955 à la frontière libyenne, HenriAubertier s’adressa à son cuisinieravec un sourire de dédain :

«On vient d’arrêter un gros gibier.Ah ! ces fellagas ! Avant, ils étaientsatisfaits d’avoir l’os, aujourd’hui, ilsdemandent le gigot !»

A cette époque, Chabane Si Amrexerçait le métier d’enseignant delangue arabe depuis six mois à TiziN’Berber en compagnie d’un militairequi, lui, dispensait des cours de fran-çais. Entre les deux collègues naîtraune profonde sympathie. Pour pou-voir poursuivre ses activités politiquesdans sa région, Si Amr refusa unposte lucrativement intéressant denotaire proposé dans une ville éloi-gnée. De plus, sa profession d’institu-teur lui permettait de transmettre àses élèves sa fibre patriotique dont ilétait imprégné depuis son adolescen-ce. Un jour, son collègue et ami vintl’avertir d’un danger imminent :

«Écoute Amr, sur décision del’état-major on viendra t’arrêterdemain. Je ne veux pas qu’il t’arrivemalheur d’autant que je suis contrecette sale guerre. Allez, il faut partirsans délai.» Si Amr prit congé de sesélèves, offrit sa montre à l’un d’eux (1),et s’en alla rejoindre l’armée révolu-tionnaire en laissant derrière lui famil-le, amis et biens. Au maquis, Si Amrse distingua si bien qu’il obtint rapide-ment le grade d’officier de l’ALN. Maisson caractère rude et revêche, d’unidéalisme absolu, le traînera quelquetemps après devant le tribunal militai-re où il sera jugé et condamné pourdésobéissance à un ordre supérieur.A la fin de la prononciation de la sen-tence par le juge colonel, Si Amr sou-rit. Le magistrat eut un haut-le-corpset l’apostropha :

«-Pourquoi souris-tu ? - En ce moment, mon cœur est

heureux.- Comment ça heureux ? - A présent, je suis sûr que la

Révolution est dirigée par de vraishommes, et que l’Algérie aura sonindépendance avec ou sans moi.»

Emu devant tant de patriotisme,le juge officier ordonna sur-le-champla levée des sanctions prises contrele prévenu ainsi que la restitution deson arme. Si Amr mourra au champd’honneur en 1961, à Draa El Mizan,en Haute- Kabylie. Il avait trente-et-un ans.

Khaled Lemnouer

• Que Dieu protège les gens que j'aime et tous lesmusulmans. Un bonjour particulier à Mina Beau-lieu, Melina, Da Al Hamid, Ryma, Walid, le dernieryouyou, gros bisous.

Biba qui vous aime

• Je souhaite à ma chère épouse Farida unelongue vie pleine de joie et de prospérité. Elle estune admirable épouse pleine d’humour, talentueu-se et a la sens des résponsabilités. J’espère qu’el-le restera une candide femme.

Hocine qui t’aime

• Malgré ces tourments qui ne finissent pas, mal-gré cette tempête qui ne veut pas s'arrêter, malgrécette vie qui devient insupportable, sache ma Betaque toi et notre bout de chou, vous êtes ce que j'aide plus cher et je ne veux surtout pas vousperdre...

Ton gros qui t'aime plus qu'hier et moins que demain

• Merci de m'avoir donné deux beaux enfants etbonne année 2013.

Ton mari R.

• Même si le lilas a oublié de fleurir, même sil'alouette a oublié de chanter, même si le soleil aoublié de venir, ne t'en fais pas maman, moi, jesuis là !

Imen

• Je t'aime très fort mon trésor ; tu es la plus bellechose qui me soit arrivée dans ma vie, je mourraipour toi mon cher amour. Moh

• Channia, grâce à la chance que me donnemon quotidien favori, j'aimerais te souhaiter unjoyeux anniversaire à toi mon amie. Saranghae,je t'aime.

Souhae

• A ma très chère épouse Chahinaz et notre filleque tu portes dans ton ventre. Je ne vous diraijamais assez le bonheur que j'éprouve lorsquevous êtes à mes côtés. Je vous souhaite longuevie inchalah.

• A Khalida de Belcourt, voilà presque 32 ans quetu es dans mon cœur... On devait se marier maisje ne sais pas ce qui s'est passé. Aujourd'hui, jesuis grand-père...

Kamel

• A toi ma chère Dehia. Je veux te dire combien jet'aime et merci pour les bons moments que je visavec toi. Dehia, tu es ma joie, mon bonheur, maréussite, tu es ma raison de vivre.Je t'aime pour toujours.

Ahcène qui ne t'oubliera jamais

• Il y a dix ans que nous sommes unis, j’espèreque cette année sera ponctuée de joie et de pros-périté. Tu es tout pour moi, ta gentillesse, tonamour sont les seuls armes que tu possèdes. Jepense que tu es une épouse splendide, candide etmerveilleuse.

Hocine l’increvable

• A mon mahboul NacerJe te dis tous les jours que je t'aime et je ne ces-

serai jamais de te le dire. Tu es tout mon bonheur,tu es toute ma vie, je prie tous les jours Dieu pourqu'il nous réunisse sous le même toit inchalah.

Chaba taâek (comme tu aimes m'appeler) qui t'aime très fort

• A mes chers parents D. et K. Je vous aime énor-mément. Merci pour la vie que vous m'avez don-née. Je vous suis énormément reconnaissant.

Votre fils Karim

• En cette période cruciale, j'aimerais tant souhai-ter le meilleur à mes chers amis : Toufik, l'éternelcélibataire (tu vas retrouver l'amour bientôt),Salem l'amoureux passionné, sans oublier Moh,Amine, Mamy et tous les autres.

De la part de Rabah DR7 United

• A mes chers parents. Je profite de cet espacepour vous exprimer tout mon amour et toute monadmiration. Je sais, je n'ai jamais su le dire, car jen'avais pas les mots... Je suis chanceux de vousavoir.

D. Rabah de LNI

• A mon Rachid adoré.J'ai lu ton message sur notre journal préféré, et jeveux te dire que tu es toujours présent dans moncœur, que je t'appartiens corps et âme. Tu es et tuseras pour l'éternité mon seul et unique amourmême si les problèmes de la vie nous ont séparés,juste pour un temps, je le souhaite.Tu es mon trésor, tu es la source de mon bonheur,tu es l'étoile qui me guide, tu es mon rayon desoleil, tu es le plus beau cadeau de ma vie. Sache

que je tiens à toi plus que tout au monde.Je t'aime pour la vie.

Hayet

• En ce 15 janvier 2013, Rachid, Fatiha, Mourad,Sabrina, Moncef, Imene, Riadh, Wassi, Rawia etSami Abderrachid souhaitent à leurs adorablesjumelles Ibtissem et Lydia un heureux anniversai-re, une vie pleine de bonheur et beaucoup deréussite dans leurs études supérieures. Certes, letemps passe vite, vous avez déjà 21 ans, maispour nous (vos parents Rachid et Fatiha), vousêtes toujours nos bébés magnifiques et nospetites puces.

La famille Merah de BBA

• Cette fois, c'est moi qui t'écris un message ; cen'est pas une ressemblance de noms, je t'aimebeaucoup mon amour et je suis à toi. Tu es lesoleil qui illumine mes jours et qui j'espère illumi-nera mes nuits le plus tôt possible, je t'adore.

De la part de ta Azizou qui ne veut que toi

• C'est aujourd'hui ton anniversaire et la premièreannée qu’on se connaît, je suis loin de toi, j’auraistant aimé être à tes côtés pour rendre ce jour plusspécial. Mais voilà, je ne peux que te souhaiter unjoyeux anniversaire ma femme adorée, sacheque tu me manques énormément et j’ai hâte qu’onsoit réunis sous le même toit inchallah.

Je t’aimerai jusqu'à mon dernier soupir maMaya et bien sûr JNPPVST !! (je ne peux pas vivresans toi).

Pour Meyada, ton Nacerqui t’adore !

TTEEXXTTOOSS.... ..

Veuillez utiliser un bon français et éviter les abréviations (exemple C à la place de C'est).(*) : tarif normal non surtaxé

NOUVEAU : vos textos par sms (*)

0661906928Ecrire à : textosoir@gmail.com ou envoyez un SMS (*) au :

Chabane Si Amr : jeunesse, révolution et héroïsme50e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Phot

o : D

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 10

SALLE FRANTZ-FANON DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 17 janvier de 8h30 à la fin de l’après-midi : Séminaire «Les moments forts des rela-tions Algérie-Autriche» dans le cadre du 50e

anniversaire de l’établissement des relationsdiplomatiques algéro-autrichiennes.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER) :Vendredi 18 janvier à 17h : Cérémonie enl'honneur de l'un des maîtres de la musiquealgérienne, Mohamed Kheznadji. Soirée ani-mée par l'Orchestre régional d'Alger, dirigé parMokdad Zerouk avec la participation desartistes Zakia Kara Terki, Nacereddine Chaouli,Lamia Maâdini et Imen Sahir.Samedi 19 janvier à 14h : Spectacle de Fer-four et Momo.

MAISON DE LA CULTURE MOHAMED-AROUA DE KOLÉA (TIPASA)Vendredi 18 janvier à 20h :Pièce de théâtre Chahed wa chahid deAmriche Ayoub (Théâtre régional de SoukAhras).

INSTITUT FRANÇAIS DE ANNABAJusqu’au 12 février : Exposition d’arts plas-tiques par Adel Bentounsi

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Jeudi 17 janvier à 18h : Pièce théâtraleHarb Al Gharaïz de Djamel Zerguini.Samedi 19 janvier à 17h : Concerts de

Samir Farès et de Joe BatouryCOMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Samedi 19 janvier à 14h :Spectacle de la troupe El- Basma d’Alger

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN MAHIED-DINE-BACHTARZI (ALGER)Jeudi 17 janvier à 19h :Pièce Chahed wa chahid du Théâtre régionalde Souk-AhrasVendredi 18 janvier à 19h :Pièce Ma tabaqqa min barid echouhada duThéâtre régional de SkikdaSamedi 19 janvier à 19h :Dans le cadre des festivités du 50e anniver-saire des relations diplomatiques entre l’Algé-rie et l’Autriche, l’ambassade d’Autriche enAlgérie, en coopération avec le ministère dela Culture algérien présente un spectacle devalse viennoise, par le Johann Strauss-Ensemble de Vienne, accompagné de sa for-mation de danseurs de valse viennoise

GALERIE D’ARTS ASSELAH- HOCINE (39,RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 31 janvier : Exposition collectivede peinture par les artistes Rachid Djemaï,Moussa Bourdine, Noureddine Chegrane,Souhila Belbahar et Safia Zoulid

LIBRAIRIE MULTILIVRE, ETS CHEIKH (19,AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI-OUZOU)Samedi 19 janvier à 13h30 : Vente-dédicaceavec Amin Zaoui, autour de son livre Le dernier

juif de Tamentit (Editions Barzakh).

THÉÂTRE RÉGIONAL MALEK- BOUGUER-MOUH DE BÉJAÏA :Samedi 19 janvier à 14h : L’essayiste et jour-naliste Hocine Bellaloufi sera l’invité du café lit-téraire autour de son dernier ouvrage La démo-cratie en Algérie, réforme ou révolution. Lepublic est cordialement invité.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUEHASSANI-ISSAD, ALGER- CENTRE)Samedi 19 janvier à 14h30 : Conférence «Letraité de l'Elysée, un exemple pour l'amitié fran-co-algérienne ?» par Abdelaziz Rahabi, diplo-mate, ex-ministre de la Communication et de laCulture et porte-parole du gouvernement. Laconférence est organisée en partenariat avecl'Institut Goethe d'Alger.Jusqu’au 7 février : Exposition «Marianne etGermania, 200 ans de relations franco-alle-mandes à travers la caricature», organisée àl’occasion du 50e anniversaire de la signaturedu traité de l’Elysée.

PALAIS DES RAIS (BASTION 23, BAB EL-OUED, ALGER)Jusqu’au 17 janvier : Exposition de poupéestraditionnelles japonaises, organisée en colla-boration avec l’ambassade du Japon à Alger, àl’occasion du cinquantenaire de l’indépendancede l’Algérie et du 50e anniversaire des relationsdiplomatiques entre le Japon et l’Algérie.

SIÈGE DE L’ASSOCIATION ARTISSIMO (28,

RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) :Jusqu’au 21 janvier : Exposition collectived’arts plastiques «Picturie générale», conçuepar Mourad Krinah et Sofiane Zeggar.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jeudi 17 janvier à 20h : Spectacle du Balletnational.Vendredi 18 janvier à 18h : Concerts deLinda Blues et All Jazz.Vendredi 25 janvier à 16h : Concert deRabah Asma.

SIÈGE DE L'AGENCE NATIONALE DE GES-TION DES RÉALISATIONS DES GRANDSPROJETS DE LA CULTURE (VILLABROSSETTE, 19 AVENUE SOUIDANI-BOUDJEMAÂ, EL-MOURADIA, ALGER)Jusqu’au 17 janvier : Exposition «50 annéesd'architecture au service de la culture», initiéepar la Chambre des architectes algériens.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 février : Exposition rétrospective«Traversée de la mémoire» de l’artiste LazharHakkar.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jusqu’au 31 janvier : 5e Salon d’automne desarts plastiques, avec la participation de 58artistes (artistes-peintres, sculpteurs etphotographes).

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

On a tellement entendu parler de gens qui ont «cassé untabou» qu’on n’a plus envie de dire la même chose de Slima-ne Madhar.

L’auteur du livre La violence sociale en Algérie était l’invitélundi de l’émission hebdomadaire Safar maâ el kalimat de laTélévision algérienne.

Madhar tire la sonnette d’alarme : la violence, sous toutesses formes, règne dans la société algérienne. Le bruit, la sale-té et la corruption sont quelques-unes des formes de cetteviolence.

Dans un entretien publié dans Le Soir d’Algérie daté du 16janvier 2011, Madhar avait déclaré : «Je suis outillé pour mon-trer et, au besoin, démontrer que la violence fait partie intégran-te du système social traditionnel. Ce système est très com-plexe. Son emprise sociale est inégalable. Il habite le conscientet, tout particulièrement, l’inconscient individuel et collectif. Iloccupe l’espace social au sens physique et symbolique. Et ilsubmerge la vie sociale d’une manière partielle ou globale àl’occasion des événements familiaux et des rites religieux. Ilest cependant occulté. Les gens l’ignorent et ils refusent de leconnaître.» La violence sociale épuise les individus et enrayeleur participation au renouvellement, à la construction et audéveloppement du pays. C’est elle qui permet de distinguerune société développée d’une «société en difficulté».

«Le danger que représente la violence sociale est effecti-vement incommensurable. Elle épuise l’énergie et le tempsdes individus et des groupes sociaux. Comment peut-on alorsenvisager la préservation du bien public, de l’intérêt général,ou bien la construction et l’entretien de l’Etat, des structurespubliques, du service public ou de tout autre phénomènesocial dans ces conditions ? L’essoufflement individuel et col-lectif ne le permet point, même si certains le souhaitent detemps à autre», ajouta-t-il dans le même entretien.

A l’émission Safar maâ el kalimat, Slimane Madhar a faitremarquer que le colonialisme n’est pas le responsable denotre sous-développement, car c’est notre sous-dévelop-pement qui avait facilité la colonisation de notre pays. Il aaussi ajouté que le régionalisme n’est pas une création ducolonialisme et que celui-ci n’a fait qu’exploiter le régionalis-me à son profit.

Pour Slimane Madhar, l’Algérien est malin, mais pas intel-ligent. Le malin est égoïste, improductif est nuisible. Le malin,par exemple, ne respecte pas la loi. L’intelligent, par contre, estcelui qui pense au bien du pays et de la société toute entière.

Slimane Madhar est professeur de psychologie sociale àl’université de Bouzaréah (Alger). Il est également auteur deslivres Traditions contre développement, Violence à l’égard desfemmes et Théorie de la confrontation psychologique.

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Rejeter la violencePar Kader Bakou

Le coup de bill’art du SoirTHÉÂTRE

La danse d’une bête féroce

L a pièce, écrite par HalimRahmouni, est une adapta-tion du dramaturge irakien

Kacem Matroud (mort àLondres en 2012). Le titre origi-nal est Cultes sauvages. Lamise en scène est signée Mis-soum Laroussi, président de lacoopérative «Les amis de l'art»qui assure la production de cespectacle. Côté distribution,trois protagonistes se donnentla réplique: Rabie Ouadjaout(dans le rôle du dictateur), FassiSaïda (qui incarne le rôle d'uneinfirmière) et Abdelkader Ham-rani (qui campe le rôle du gardedu corps). La pièce met enscène un général blessé coincédans une chambre d'hôpitalaprès le bombardement de cetétablissement. Il s'y trouve en

compagnie de son garde ducorps et d'une infirmière qui l'ex-horte à quitter cet endroit dan-gereux. Il refuse énergiquementconsidérant ce lieu comme sonpalais présidentiel. Apparem-ment, le gradé est en proie àdes troubles psychologiquespuisqu'il prend son garde ducorps tantôt pour un espionaméricain, tantôt pour un sau-veur de Ghaza, et tantôt pour untueur à gages qui veut attenter àsa vie. La représentation estdécoupée en séquences ponc-tuées par un retentissant«game is over, wi'll be back»annoncé par une voix lugubre.C'est une façon bien singulièrede faire ressortir la gouvernan-

ce de ce dirigeant empreintede violence comme dans un jeuvidéo. Esprit dérangé et mons-trueux, le dictateur va ainsiexpliquer son cynisme en fai-sant jouer à l'infirmière (qu'ilprend tour à tour pour sa femmeensuite pour sa mère) le rôle desa maîtresse d'école qui le mar-tyrisait tout le temps en le giflantpour un rien alors qu'il étaitenfant. Un policier qui l'a humi-lié et l'infidélité de sa femmesont aussi à l'origine de soncomportement brutal.

N'oublions pas que c'est duthéâtre dans du théâtre dès lorsque ces comédiens incarnentplusieurs rôles : policiers, bri-gands, petit peuple, dans le but

de servir une cause chère auxmasses arabes : le problèmepalestinien. Pour illustration, entoile de fond, défilent des pho-tos choc d'un Palestinien mortdans les bras de son père etdes victimes d'un bombarde-ment de Ghaza. le sommet dela mégalomanie est atteintlorsque le tyran ne consent àquitter l'hôpital que comme VIP,c'est-à-dire avec tapis rouge etprotocole.La production a lemérite de coller à l'actualité,avec toute cette violence quirègne en Tunisie, en Lybie enEgypte et en Syrie. Et l'auteurde nous interpeller : «Pourquoitant de sang versé pour rien etfaut-il impérativement passerpar là pour arriver aux change-ments tant attendus par lesmasses arabes ?» La piècejouée en arabe classique, dansun décor très sobre, est très dif-ficile du fait de l'intrication desévénements, mais les acteursont fait montre d'un grand pro-fessionnalisme surtout RabieOuadjaout qui est bien rentrédans son rôle

Medjdoub Ali

Un défilé de mode algéro-autrichien,sous le slogan «Chaque femme estune princesse», est prévu aujourd’hui

(jeudi 17 janvier) à partir de 18h au niveaude la salle Venus de l’hôtel Sheraton d’Al-ger. C’est l’ambassade d’Autriche à Algerqui a eu l’idée de sensibiliser et faireconnaître la culture algérienne auprès dugroupe autrichien Swarovski, qui, de soncôté, a bien voulu faire don de ses pierresprécieuses célèbres dont la valeur s’élève à

plusieurs milliers d’euros. Ainsi est né leprojet de cette soirée qui s’inscrit dans lecadre des festivités commémorant le 50e

anniversaire de l’établissement des rela-tions diplomatiques entre l’Algérie et l’Au-triche, placées sous le haut patronage deAbdelaziz Bouteflika, président de la Répu-blique algérienne et de Heinz Fischer, pré-sident de la République d’Autriche. Le sty-liste Swarovski a ainsi fait don de ses cris-taux aux stylistes algériennes et algériens

Amor Guelil (Alger), Bachir Azzi (Constanti-ne), Nacéra Baloul (Béjaïa) et Radia Berek-si (Tlemcen), qui se sont aussitôt consacrésà leur tâche de réaliser leurs créations.Ahcène Simoud de Constantine et le centreBeauté Académie d’Alger-Centre de Mme

Michèle Husson sont également parte-naires dans cette initiative qui est appelée àse renouveler, précise-t-on dans un commu-niqué de l’ambassade d’Autriche à Alger.

K. B.

SPECTACLE

«Chaque femme est une princesse»

Le dernier long métrage algérien de Dja-mila Sahraoui Yema est sélectionnédans plusieurs festivals internationaux,

lit-on sur le site Internet de l'Agence algé-rienne pour le rayonnement culturel (Aarc).Yema, coproduit par l'Aarc, les Films del'Olivier et Néon Productions, sera présentau Festival international de Gotborg(Suède) du 25 janvier au 4 février prochain,

au Festival Cinémaginaire Maghreb si loin siproche, du 11 au 27 janvier dans le sud dela France, et au Festival international deTéhéran Fajr prévu du 31 janvier au 10février 2013. Déjà inscrit sur la liste de la23e édition du Festival panafricain du ciné-ma de Ouagadougou (Fespaco), qui sedéroulera du 23 février au 2 mars pro-chains, il avait été sélectionné auparavant

dans plusieurs autres festivals. Réalisé etécrit par Djamila Sahraoui, qui a égalementcampé un des rôles principaux, celui de lamère Yema, il a remporté le prix Bayard d'orde la meilleure comédienne, décerné à lamême Djamila Sahraoui au titre de la com-pétition des longs métrages du Festivalinternational du film francophone de Namur(Belgique). Le film a également reçu le prix

de la meilleure réalisatrice, décerné par laFédération internationale des critiques decinéma (Fipresci) lors de la 9e édition duFestival international du film de Dubaï,tenue du 9 au 16 décembre dernier.

Djamila Sahraoui compte à son actif plu-sieurs documentaires et longs métragesdont le film Barakat primé au Festival duCaire dans la section meilleur film arabe.

CINÉMA

Le film Yema de Djamila Sahraoui sélectionné dans plusieurs festivals internationaux

La pièce Raqsset El Wou-hiouche a déjà à soncompteur trois représenta-tions. Cette semaine, la trou-pe s'est déplacée au muséede la cité Aroudj et dans lacapitale au niveau dessalles El Mouggar et Atlas.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 15

magfemme03@yahoo.fr

TTaarrttee aallssaacciieennnnee aauuxx ppoommmmeess

250 g de pâte brisée, 1 kg de pommes, 2 œufs,120 g de sucre, 20 cl de crème, 1 sachet de sucre

vanillé

Préchauffez le four Th. 6 (180°C). Abaissez la pâte,foncez un moule beurré et fariné. Epluchez puiscoupez les pommes en quartiers. Disposez-les encercles sur le fond. Battez les œufs avec les deuxsucres et la crème puis versez ce flan sur la tarte.Enfournez pendant 40 min. Servez-la tiède ou froide,saupoudrée de cannelle.

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Lèvres sèches, irritées,craquelées ?Rien d’étonnant ! Noslèvres sontcontinuellement exposéesau soleil, au vent, au froid,à l’air sec. Et comme ellessont dénuées de glandessébacées et de pigmentsde mélanine, nos lèvrespeinent à se défendre.On peut malgré toutsoigner et prévenir lesgerçures.

Alors comment prendresoin de ses lèvres ?Le traitement des lèvresgercées repose surl’application d’un baumequi va hydrater, adoucir etrégénérer. A votreconvenance, les solutionsne manquent pas.Même si la vaseline estpassée de mode, ellereste idéale pour hydraterles lèvres gercées etfreiner l’évaporation quientraîne un assèchement. Appliquez-en sur voslèvres aussi souvent quenécessaire, l’idéal estqu’elles ne restent jamaisà sec.Vous pouvez égalementappliquer du beurre decacao (comme pour lesmains irritées) quatre oucinq fois par jour, voireplus si vos lèvres sont trèsabîmées.A défaut, de l’huile d’olive,ou toute autre graissevégétale, adoucira leslèvres gercées.Enfin, la vitamine Esoulagera les lèvresabîmées et les aidera à serégénérer.

Si vous avez des gélulesde vitamines E, percez-enune et appliquez l’huilequ’elle contient sur voslèvres.

Lèvres gercées : quandconsulter ?L’application très régulièred’un baume sur les lèvressuffit généralement àguérir les lèvres gercées.Si l’état de vos lèvres nes’améliore pas au bout de2 à 3 semaines, il fautrechercher la cause.Il peut notamment s’agird’une réaction allergique àun rouge à lèvres, à unbaume à lèvres, ouencore à l’un descomposants de votredentifrice. Si elles sont souventcraquelées ou gercées auniveau des commissures

des lèvres, ou en cas detraces blanchâtres, cessignes indiquent unecandidose buccale oumuguet, affection liée àdes champignonsmicroscopiques (levures).Si elles sontcontinuellement rouges,sèches ou squameuses,caractéristiques pouvanttémoigner d’une affectionsous-jacente, comme d’unétat précancéreux.

Comment prévenir lesgerçures des lèvres ?Veillez à ce que vos lèvresne restent jamaislongtemps sèches :appliquez régulièrementun baume hydratant.Utilisez un rouge à lèvresde bonne qualité pourbien hydrater vos lèvres.N’utilisez pas de baumeau camphre ou au phénol,car ces antiseptiques sontdesséchants.Contre un air trop sec quifavorise l’apparition degerçures, placez unhumidificateur d’air dansvotre chambre.Luttez aussi contre lasécheresse depuisl’intérieur en buvantbeaucoup d’eau.Augmentez vos apportsen vitamines du groupe Bcar une carence peutfavoriser les gerçures :viande, poisson, céréalescomplètes, noix, légumesà feuilles vertes…Enfin, cessez de voushumecter les lèvres avecvotre langue : la salives’évapore rapidement etassèche encore plus leslèvres. Sans oublier que la salivecontient également desenzymes digestives quidéshydratent…

INFO

La caféine. On la retrouve dans desboissons telles que café, thé ou colaet dans les aliments à base de cacao.Il y en a aussi dans des médicamentscontre le rhume ou le mal de tête.Usez-en avec modération.

Nettoyer les cols dechemise

Frottez les cols de voschemises avec un peu decraie, juste avant de lespasser en machine. Lacraie blanche possède eneffet des pouvoirsdégraissants ! S'ils sonttrès sales, vous pouvezaussi frotter vos cols avecdu shampoing, juste avantle lavage.

Préserver les poils d'un pullangora

Pour éviter que votre pullangora préféré ne perdeses poils, glissez-le dansun sac plastique, etplacez-le au réfrigérateur.Au bout de quelquesheures, si votre pullprésente des marques (dufait de l'avoir plié et laisséau frais), placez-le alors

dans le congélateur.Attention cependant à nepas le faire séjourner troplongtemps (1 ou deuxheures suffisent).

Pour nettoyer et entretenirune doudoune en duvetLes vêtements en duvetcomme les blousons etles doudounes requièrent

une technique denettoyage spécifique afinde conserver leur forme.En effet, les plumes quise trouvent à l'intérieurpeuvent former desboules même avec uncycle de lavage délicat enmachine. Pour éviter cesdésagréments, il estconseillé de lesaccompagner de deux àquatre balles de tennislors du lavage. Cesdernières permettent degarder la forme desdoudounes, enrépartissantharmonieusement lesplumes. Il est conseilléégalement de régler la

température de lamachine à 30°C. Pour unlavage à la main, il estfortement déconseillé deles tordre et d'utiliser desproduits trop décapants.

Conserver la forme desblousonsUne méthode simple pourconserver la forme desblousons en duvet est deréduire la fréquence de leurnettoyage. Il est préférabled'ôter les taches moinsimportantes avec unebrosse à poils souplespréalablement trempéedans de l'eau savonneuse.Rincer ensuite les partiestraitées avec un lingepropre légèrementhumecté. Penser àexposer les doudounes ausoleil lors du séchage.Avant de les ranger, il estconseillé de bien lessecouer pour une meilleurerépartition du duvet.

TTrruuccss eett aassttuucceess

Lévres gercées :comment prévenir

et guérir

SSoouuppee ddee ppooiiss cchhiicchheessiinnddiieennnnee

500 g de poischiches, 2tomates, 1oignon, 2gousses d'ail, 1piment, 2 dld'eau, menthe,huile, sel, poivre,1/2 c. à café decoriandre enpoudre, 1/2 c. àcafé de curcuma, 1/2 c. à café de curry en poudre

Emincez l'oignon et écrasez l'ail en purée. Faitesrevenir le tout dans un peu d'huile dans un faitout etajoutez toutes les épices. Egouttez les pois chicheset ajoutez-les. Versez l'eau. et faites cuire à feu douxpendant 10 à 15 minutes. Mondez puis mixez lestomates. Ciselez la menthe. Ajoutez le tout dans lefaitout et mettez le piment (entier) au derniermoment. Laissez mijoter et attendez que le jusréduise et épaississe. Poivrez si besoin.

SSttrreessssLe stress définitl'ensemble desréactions de l'organismelorsque ce dernier estsoumis à une agressionou une pression. Si lestress touche leshommes, les femmes etles enfants, il ne semanifeste pas toujoursface aux mêmessituations. Le stress peut êtrepassager et apparaîtrede façon épisodique. Ilpeut également êtrechronique et devenir unvéritable handicap auquotidien. Il n'existeaucun traitement maisdes solutions existentpour combattre lestress.

L'hypnose, lasophrologie ou encorela programmationneurolinguistique sontactuellement très à lamode et permettent defaire disparaîtrecertaines angoisses. Une situation prolongéede stress peutprovoquer l'apparitiond'eczéma, de migrainesou encore depathologiescardiovasculaires. Il estrecommandéd'apprendre à gérer cegenre d'épisodes : lestress conduit souvent àun épuisementpsychique et physique.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE16

HANDBALL BOXE

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MATCH DE LA 4e JOURNÉE DANS LE GROUPE D,ALGÉRIE-AUSTRALIE CET APRÈS-MIDI

Les Verts tenus de gagneravec un score lourd

Positionnés dans la pouleD, basée à la salle Caja-Mágica de Madrid, les proté-gés de Bouchekriou Salahjoueront une rencontre déci-sive quant à leur chance dequalification au second tour.A la veille de cette importan-te rencontre, les capés algé-riens se concentrent dansleur résidence du HusaPrincessa de la capitale ibé-rique.

Présenté comme le néo-phyte de ce groupe et par làmême de ce Mondial, le Septaustralien essayera de bou-cler sa participation par unesortie honorable aussi bien

face aux Algériens quedevant les Egyptiens lors deleurs prochaines rencontres.

Pour revenir à ce rendez-vous, il faut souligner que lesVerts sont dans l’obligationnon pas de gagner seule-ment mais de le faire avecun écart aussi important quepossible.

Cette obligation est liée àcette différence de buts défa-vorable aux Algériens parrapport aux Egyptiens(moins 24 buts pour l’Egyptecontre moins 14 buts pourl’Algérie). Lors de cette ren-contre face aux Australiens,les Algériens devraient

museler le redoutableFletcher Tommy avec ses 14buts. De plus, les Verts nedoivent penser qu’à leur ren-contre et non pas jouer avecl’esprit branché sur le match

des Egyptiens. En évacuanttout excès de confiance eten s’appliquant, les Vertssauront se rapprocher de cefameux sésame. Bon vent !

O. K.

Après une journée de repos bien mérité, notreéquipe nationale de handball messieurs replongera,cet après-midi, dans la compétition, en disputantson quatrième match comptant pour le premier tourde ce Mondial espagnol. Ce sera devant lesAustraliens.

L’ALGÉRIE ET L’ÉGYPTE SE NEUTRALISENT

Un nul et des regretsAttendue avec grand

intérêt, la rencontre denotre équipe nationalede handball messieurs,avant-hier soir, à lasalle Caja-Mágica deMadrid, face à celle del’Egypte, pour le comptedu premier tour de ceMondial, s’est finale-ment terminée sur lescore de 24 buts par-tout. Ce résultat faitquelque peu l’affairedes Egyptiens qui gar-dent la cote pour uneéventuelle qualificationau tour principal, grâceà son meilleur goal-ave-rage.

Avant d’entamer cetterencontre, les Algériensétaient sur une courbeascendante sur les plansphysique et technico-tac-tique. Aussi, leur productiona été, de l’avis de beaucoupd’observateurs, encoura-geante pour la suite de lacompétition. Pour revenir àcette confrontation, la dési-gnation de la paire ivoirienneCoulibaly Yalatina-DiabatéMamadou a engendré desinterrogations dans les deuxcamps et chez les observa-teurs. Malgré tout, les deuxensembles entament lesdébats en essayant d’oublierles referees et s’appliquerdans leur jeu. Le match adémarré lentement puisqu’àla 10e minute, seuls 9 butssont inscrits. Ce sont lesAlgériens qui scorent les pre-miers grâce à Berkous. Maisles Egyptiens réagissent etréussissent à renverser lavapeur et poursuivent surleur lancée. Après que lesVerts soient arrivés à nivelerla marque à deux reprises(2-2 à la 4’ puis 3-3 à la 6’),

ils ont laissé progressive-ment l’initiative à leurs adver-saires du jour. Mostafa, eninscrivant cinq buts, permetà ses coéquipiers égyptiensde mener constamment auscore et d’avoir un écart d’aumoins deux buts.

D’abord l ’écart est detrois buts à la 12’ (7-4), decinq à la 15’ (10-6). LesVerts réagissent avec troisbuts d’affilée et réduisentl’écart à la 18’ (11-8). Aprèsquelques minutes où le jeuse stabilise, les Pharaonsreprennent leur ascendanten creusant de nouveaul’écart qui reste variable et

atteint quatre longueurs à lapause-citron (16-12). Lors decette première manche,Berkous et Benali sont lesmeilleurs buteurs algériensavec chacun, trois réalisa-tions alors que les EgyptiensMostafa (7 buts) et Hisham(4 buts) se sont bien illus-trés.

Dans les vestiaires, lecoach a dû sermonner sesprotégés pour se ressaisir àla reprise. C’est ce qui sedéroule en seconde périodede jeu. Les Verts sont plusdéterminés à revenir auscore. Les Egyptiens ne selaissent pas manœuvrer

dans les premières minutesde jeu puisque l’écart resteen faveur des hommes duNil. Sans se décourager, lesprotégés de Bouchekrioumultiplient les orchestrationsoffensives sous l’impulsionde Benali, Chahbour RiadetMokrani. Doucement maissûrement, ils arrivent à rédui-re l’écart puis égaliser à la45’ (20-20), grâce àHamoud.

A partir de là, c’est à unecourse poursuite que les pré-sents assistent avec joie caren plus, le jeu devient deplus en plus plaisant et inten-se. Aux deux buts deChebour Riad et celui deMokrani répondentMamdouh, Hisham et Zeinet,le tableau d’affichage annon-ce l’égalité à la 56’ (23-23).

Le tournant du match sesitue une minute plus tardlorsque Berkous, parti encontre-attaque, écrase saballe sur le poteau droit desbuts du keeper égyptien. Atrente secondes de la fin,Mamdouh redonne le sourireà ses coéquipiers égyptiensmais Chebour Riad rétablitl ’équil ibre à quelquessecondes de la fin.

STATISTIQUES DE L’ÉQUIPE ALGÉRIENNE

L’EN est à consonance professionnelleA consulter les tableaux récapitulatifs

des différents matches disputés par l’équipealgérienne, il est bon de s’arrêter sur desfaits à mettre en exergue. Il en ressort quele coach Bouchekriou a fait confiance à unpetit groupe de joueurs pour encadrer leurscoéquipiers.

En défense, c’est à Kerbouche qu’il aconfié la mission de garder les buts algé-riens alors que Bousmal ne l’a suppléé quedurant un temps plus court.

Pour les joueurs de champ, Mokrani estcelui qui a joué le plus lors des trois ren-

contres de son équipe avec 2h39, suivi res-pectivement de Hamoud (1h57), Benali(1h58), Boultif (1h56), Daoud (1h46),Berkous (1h20. Seul Cheikh Salah Eddine ale moins joué.

La raison est qu’il est arrivé après deuxjours de compétit ion pour remplacerBouakaz retourné chez lui pour des raisonsfamiliales. Cependant, les autres élémentsont eu leur temps de jeu, ils seront d’unapport non négligeable pour la suite de lacompétition.

O. K.

ABDELGHANI HASSIB (EX-CHAMPIOND’ALGÉRIE MOYENS) :

«Il faut professionnaliser la pratique pugilistique

en Algérie»Ancien champion, Abdelghani Hassib est l’un

des rares pugilistes algériens à avoir battuMohamed Benguesmia à ses débuts. Installé enAngleterre depuis plus de vingt ans, il s’est recon-verti en garde du corps. Rencontre avec un boxeurdevenu bodyguard.

Le Soir d’Algérie : Quelest votre palmarès en boxe ?

Abdelghani Hassib : J’aidébuté la boxe en 1980 et en1985 j’ai été sacré championd’Algérie juniors dans lacatégorie des superweltersavec également une couped’Algérie.

Ensuite, en 1988 et 1989,j’ai remporté deux titres dechampion d’Algérie militairesmais cette fois-ci, dans lacatégorie des poids moyens.Puis en 1990, je me suis ins-tallé à Londres où j’ai gagnéle challenge de la ville. Aprèsce titre, j’ai opté pour unecarrière professionnelle maisj’ai été victime d’un accidentqui m’a empêché d’aller plusloin.

Est-il vrai que vous êtesl’un des rares boxeursalgériens à avoir battunotre champion national,Mohamed Benguesmia ?

Oui, c’était dans la caté-gorie des poids moyens et jel’avais battu aux points encoupe d’Algérie dans uncombat en trois rounds.

Mais ensuite, il a fait unemeilleure carrière que vous.Cela vous a étonné ?

Non pas du tout. Quandje l’ai combattu, il était enco-re jeune mais il démontraitdéjà de belles qualités pugi-listiques.

Il paraît que vous avezparticipé à ces combatsdans une cage où tous lescoups étaient permis ?

Oui. Le phénomène estapparu en 2000 à Londres etj’ai décidé d’y participer.J’avais besoin d’argent etchaque victoire me rapportaitenviron mille livres sterling.Mais aujourd’hui, j’ai arrêté àcause de mon âge. En plus,c’est une pratique très vio-lente et dangereuse qui peutoccasionner de graveslésions corporelles.

La boxe algérienne esten crise. Avez-vous uneexplication ?

De mon temps, on boxaitpour l’amour du noble art etpas pour de l’argent.Aujourd’hui, tout a changé.C’est l’ère de la consomma-tion et du matériel. Parconséquent, les jeunes sontmoins enclins à s’engagerdans un sport de combat quine leur rapporte pratique-ment rien. Ils préfèrent fairecarrière dans le foot, où il y a

moins de risques et plusd’argent à gagner.

Faut-il professionnali-ser la boxe algériennecomme on l’a fait pour lefootball ?

Oui, je pense que celapourrait être une bonne solu-tion. D’ailleurs, cela fait 23ans que je vis en Angleterreet j’ai pu mesurer combien laboxe britannique a progrességrâce au professionnalismequi existe là-bas.

Etes-vous impliquédans le milieu de la boxeanglaise ?

Je suis uniquement lescombats quand j’ai le tempsparce que j’ai fondé uneboîte de protection rappro-chée. Je suis devenu unbodyguard grâce à monpassé de boxeur.

Et quels sont les clientsque vous protégez ?

Ce sont surtout desprinces et des personnalitésdu Moyen-Orient mais ilm’est arrivé d’assurer lasécurité rapprochée dequelques stars de la chan-son internationale.

Des stars de la chan-son internationale ?

Oui, j’ai eu à protéger lechanteur américain Princelors d’un concert à Londresainsi que les Spice girls àleur début dans les annéesquatre-vingt-dix.

Et qu’en gardez-vouscomme souvenir ?

Je n’ai pas appréciéPrince qui est un chanteurtrès hautain. Il ne m’a adres-sé ni un sourire, ni la parole.Par contre, les Spice Girlsétaient non seulement des«bombes» mais des jeunesfilles très sympathiques.

Etes-vous pour oucontre la boxe féminine ?

Je ne suis ni pour nicontre mais si des femmessouhaitent pratiquer ce sporttrès exigeant, pourquoi pas ?

La boxe est-elle diffé-rente selon les pays ?

En Angleterre, la boxeest plus agressive alorsqu’en Algérie on est plustechnique.

Quel est pour vous lemeilleur boxeur algériende tous les temps ?

Je dirai Loucif Hamani.D’ailleurs, il est encore trèspopulaire en Angleterre.

Propos recueillis parH. B.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE17

FOOTBALL

Phot

os:D

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LES VERTS EN DÉCOUDRONT CE SOIR FACEAUX PLATINUM STARS À MORULENG

Ultime test, ultimes réglagesLa sélection algérienne

de football sera opposéece soir (19h locales, 18h àAlger) au stade deMoruleng à la formationlocale de Platinum Stars(D 1 sud-africaine), dansun second et dernier testamical, avant le coupd’envoi de la Couped’Afrique des nations CAN2013 en Afrique du Sud(19 janvier-10 février).

Les Verts qui ont déjàdonné la réplique en amical àl’Afrique du Sud, samedi àOrlando stadium de Soweto(banlieue sud deJohannesburg) 0-0, vont pou-voir se mesurer à l’actuel 3e auclassement du championnatsud-africain, à moins d’unesemaine du match officiel faceà la Tunisie, prévu mardi pro-chain au stade de BafokengRoyal de Rustenburg. Cetterencontre face aux PlatinumStars viendra conclure lestage précompétitif, entamé le4 janvier à Bafokeng SportsCampus, au cours duquel lesjoueurs ont travaillé les deuxaspects physique et technico-tactique Même s’il s’agit d’unadversaire d’un autre calibrepar rapport aux Bafana-Bafana, il n’en demeure pasmoins que la formation desPlatinum Stars pourrait per-mettre à Halilhodzic d’avoirune idée sur le onze de départsur lequel il va compter faceaux Tunisiens. Ainsi, le coachnational ne devrait pas appor-ter beaucoup de changementspar rapport à l’équipe qui a étéalignée face à l’Afrique duSud, à un ou deux élémentsprès. A cet effet, Halilhodzicenvisagerait de donner sachance à Azzedine Doukhadans les cages, une manièrede le mettre dans le bain, etconfirmer ainsi son statut deN°2 derrière l’intouchable RaisM’Bolhi, auteur d’une belleprestation face à l’Afrique duSud. Dans les autres secteursdu jeu, Coach Vahid, devraitreconduire les mêmes élé-ments qui ont débuté le matchface au pays organisateur de

la compétition, à l’exceptionde Hameur Bouazza quidevrait céder sa place à MedhiLacen, forfait à la dernièreminute face aux Bafana-Bafana en raison d’une légèreinflammation à la cuisse. Lecapitaine des Verts a retrouvémardi le chemin de l’entraîne-ment collectif, et est désor-mais opérationnel. A traversce second et dernier test ami-cal, Halilhodzic espère en tirerle maximum d’enseignementset surtout permettre à l’équiped’avoir assez d’automatismesavant l’heure de vérité faceaux «Aigles de Carthage». «A

l’instar du match face àl’Afrique du Sud, ce rendez-vous devant les Platinum starssera un test important pournous en vue de la CAN. Celava permettre aux joueursd’avoir un match en plus dansles jambes avant le matchimportant face à la Tunisie», aaffirmé le milieu de terrain,Khaled Lemmouchia. Si àpriori le match devrait revenirà l’équipe nationale, au vu desforces en présence, il n’endemeure pas moins que lescoéquipiers de FaouziGhoulam devront rester vigi-lants, et aborder ce rendez-

vous avec détermination, pouréviter une défaite qui pourraitporter un coup au moral avantle début de la compétition. LesPlatinum stars, quant à eux,vont certainement jouer lematch de l’année, et comptentdonner le meilleur d’eux-mêmes pour décrocher unevictoire de prestige face àl’Algérie. Pour rappel, les deuxentraîneurs auront le droitd’opérer six changements aucours de cette rencontre, quiva certainement drainer lagrande foule au stade deMoruleng (70 km deRustenburg).

M’Bolhi terminera la saison au Gazélec Ajaccio

Rais M’Bolhi tient, enfin, une chance dejouer un match officiel dans un club de foot-ball. Mis au frigo par son club russe, KryliaSovetov de Samara avec lequel il est souscontrat jusqu’en juin 2014, il sera prêté auclub français de Ligue 2, le Gazélec Ajaccio,coaché par l’ex-sélectionneur des Verts, lefrançais Jean-Michel Cavalli. Aucun détail n’aété fourni au sujet de ce transfert qui s’estopéré alors que le concerné se prépare avecl’EN algérienne à Rustenberg en prévision dela CAN-2013. Formé à l ’olympique deMarseille, passé notamment par le CSKASofia où il disputa plusieurs matchs d’EuropaLeague (C3), M’Bolhi a rejoint le KryliaSovetov en décembre 2010. Ses qualitésn’ont pas suffi pour faire de lui le numéro unde cette formation de seconde zone dans lechampionnat de Russie.

Antar Yahia signe à l'EST pour un an et demi

L'ex-capitaine de la sélection algériennede football Antar Yahia s'est engagé pour unan et demi avec le champion de Tunisie, l'ESTunis, après avoir obtenu son certificat inter-national de transfert, a annoncé le club Sanget Or sur son site officiel. Son certificat inter-national est parvenu mardi à l'administrationdu club de la capitale, précise la même sour-

ce. Agé de 30 ans, Antar Yahia, a rompu lundidernier son contrat avec le club allemand FCKaiserslautern qu'il avait rejoint en janvier2011. Sous les couleurs des Red Devils,Antar Yahia a joué 13 matches avec à la clédeux buts en championnat d'Allemagne.Outre le FC Kaiserslautern, Antar Yahia avaitégalement évolué au VFL Bochum aveclequel il a disputé 102 matches en Bundesligaet inscrit 5 buts et 30 matches en Bundesliga2 et marqué 2 buts.

Pour Ghirardi, «Belfodil représente un acquis

important» pour Parme

Le président de Parme, TommasoGhirardi, a qualifié d'«acquis important» lerecrutement par son club de l'attaquant algé-rien Ishak Belfodil dont l'explosion sur les ter-rains constitue une «belle surprise». «Nousne sommes pas surpris du rendement deBelfodil et de Nicola Sansone. Cependant,leur explosion sur les terrains constitue unebelle surprise. Belfodil représente un acquisimportant tandis que Sansone, nous l'avonsrepris après une saison positive à Crotone», adéclaré Tommaso Ghirardi sur la chaîne detélévision Mediaset Premium. Le patron deParme s'est dit, globalement, «content du ren-dement de l'équipe après avoir investi, pen-dant l'été, sur des joueurs jeunes et forts».Auteur de six buts et quatre passes décisivescette saison en championnat d'Italie, l'ex-joueur de Bologne est sous contrat jusqu'enjuin 2016 avec le club entraîné par RobertoDonadoni.

TRANSFERTS

Bougherrade retour

en Angleterre ?C’est le site de Skysports

qui a donné l’information, hieren début d’après-midi. A lecroire, Madjid Bougherraserait sur le point de retourneren Premier League, à Wiganplus précisément. Et d’expli-quer que c’est le manager desLatics, Roberto Martinez, quia décidé de faire de l’interna-tional algérien des Qataris deLekhwiya, sa priorité dumoment pour pallier la défec-tion pour une longue période,en raison d’une méchanteblessure, d’Ivan Ramis, l’habi-tuel titulaire au centre de ladéfense. L’intérêt de Martinezpour Bougherra ne date pasde ces jours-ci puisque,explique Skysports, du tempsoù il était chez les Rangers deGlasgow, l’ex-capitaine desVerts était déjà dans le cale-pin du technicien espagnol deWigan.

A. M.

NEDJMA AUX CÔTÉS DES VERTS À LA CAN 2013

Roaming en mode réceptionoffert aux supporters

Nedjma est fière d’accompagner l’équipe nationale algé-rienne à la CAN 2013 en Afrique du Sud à travers une largecampagne de communication placée sous les slogans«Nedjma est fière d’accompagner les Verts en Afrique du Sud- Maâk Yal Khedra, Maâk Ya Dzaïr». Déclinée sur divers sup-ports médiatiques et largement diffusée à la télévision, laRadio algérienne, la presse écrite, l’affichage et le web, cettecampagne est un message rassembleur et d’encouragementà l’équipe nationale algérienne pour ce rendez-vous footballis-tique africain.

Bonne nouvelle pour les supporters des Verts qui sedéplaceront en Afrique du Sud : Nedjma leur offre gratuite-ment le Roaming en mode réception afin de leur permettre derester joignables durant leur séjour sud-africain.

A propos de cet accompagnement, le directeur général deNedjma, M. Joseph Ged, a affirmé : «Nedjma est fière d’ac-compagner les Verts en Afrique du Sud. C’est parce que nouscroyons fortement aux valeurs fédératrices et fraternelles véhi-culées par le football algérien et africain que nous accompa-gnons les supporters algériens qui iront encourager les Vertsen Afrique du Sud. Nous réservons également un plan decommunication dense et varié en intégrant les multiples sup-ports médiatiques tels que la télévision, la radio, la presseécrite, l’affichage et le web. Cet accompagnement de laTélévision et de la Radio algériennes durant la CAN 2013 per-mettra aux Algériens de vivre ensemble cette belle aventuredes Verts en Afrique du Sud auxquels nous souhaitons beau-coup de succès incha’Allah.»

«Maâk ya el Khedra, Maâk ya Dzaïr.»

LIGUE 2 (17e JOURNÉE)

ESM-MOB à l’affiche, l’Arbaâ sur du velours

Le stade de Mostaganemabritera l'affiche de la 17e jour-née du championnat d'Algériede Ligue 2 de football vendre-di entre deux prétendants àl'accession, l'Espérance loca-le et le MO Béjaïa, tandis quele leader, le RC Arbaâ, n'estpas sûr d'affronter le CRTémouchent dont les joueursont boycotté le match demardi contre le MC Saïda.

Evincée du podium à l'is-sue de la 16e journée, l'ESMaura à cœur d'y remonter àl'occasion de la réception duMOB, le dauphin de l'Arbaâ,profitant du déplacement duCRB Aïn Fekroune, surpre-nant 3e, au Khroub pouraffronter l'ASK.

L'ESM, auteur d'un encou-rageant nul à Blida (1-1), aurafort à faire face au MOB qui

reste sur une précieuse victoi-re face à l'AB Merouana (2-1)dans le temps additionnel quilui a permis de réduire l'écartsur le leader.

De son côté, le RCA, quis'est contenté du nul vierge 0-0 à Médéa, risque de ne pasjouer son match face à la lan-terne rouge, le CRT, dont lesjoueurs réclament leurssalaires impayés.

USM BLIDA

Une entame compromettantepour la phase retour

Blida a fait chou blanc à l’issue du premier match de laphase retour. La victoire tant espérée par les inconditionnelsde l’équipe de la ville des Roses n’a pas eu lieu. Et pour-tant, tout était fait pour que les poulains de Menad réussis-sent cette entame, surtout si l’on s’en tient à la bonne pré-paration effectuée lors de la trêve. Quatre matches amicauxjoués et un stage accompli dans des conditions optimales.

Mais sur le terrain, les choses se sont déroulées autre-ment. Avec un nul mortifiant, les Vert et Blanc ont perdu uneplace au classement, cédant ainsi le troisième rang à leuradversaire du jour, l’ES Mostaganem. Celui-là même quis’en est sorti avec un précieux point, car, il faut le dire, lescamarades d’Ouznadji avaient sérieusement inquiété le gar-dien Belarbi, et ce, jusqu’à l’ouverture du score par l’entre-mise de Naâmani qui a pu transformer un penalty. La joiedans les travées sera estompée 5 minutes plus tard lorsqueBoughloul réduit la marque, au grand dam des supportersblidéens.

Alors que l’on s’attendait à un raccommodage lors de ladeuxième mi-temps, les locaux passeront carrément à côtépour terminer la partie sur un score d’un but par tout.

Le responsable de la barre technique, Salim Menad,réfléchira certainement sur la prochaine composante pourfaire face au Mouloudia de Batna, d’autant que le onzeentrant de mardi dernier n’a pas donné les résultatsescomptés. Mais sur qui va-t- i l compter ? Quelquesmeilleurs joueurs, à l’image de Douicher et Abdellaoui, ontété libérés à l’issue du mercato. Au vu des déceptions répé-tées, les supporters blidéens devront prendre leur mal enpatience et attendre la prochaine saison, eux qui sont habi-tués à la fameuse expression «el-aâm el-djay inch’Allah».

M. Belarbi

StartVendredi 18 janvier (15h)ASMO-AB MerouanaUSMAn-O MédéaASK-CRB Aïn FekrouneMCS-NA Hussein-DeyMOC-SA MohammadiaMSPB-USM BlidaESM-MO BéjaïaRC Arbaâ-CR Témouchent(18h).

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son vrai nom

Quartier de Tizi

où il est né

Mesures----------------

Pays

Totalité----------------

Palliers----------------

MisSon métier

interrogation(inv.)----------------Interjection----------------Pivots

Chrome----------------

Chlore

Note (inv.)----------------Ville deFrance----------------Six à Rome

Décodé----------------Interjection

Joua à l’Ajax----------------Manganèse----------------

Saveurs

École----------------

Ravir

Ferment----------------

PartiVoyelledouble

----------------Baudets

Sas----------------

Fin deverbe

Détestes----------------

Parier

Curium----------------

Pondéré

Monnaie----------------

Divinité

Vanter----------------

Erbium----------------

ExpertArt martial

----------------Cité

Exposer----------------

Préau

Esprits----------------

Voler

Tondis----------------Se riment

A payer----------------

Golfe----------------

Pierre

Pot----------------

ChatonConfiant

Note----------------Pare-balles----------------

Orienta

Pareil----------------

Pur

Saint----------------

Passage

Touchée----------------Pas assez

Liaison----------------

Valise----------------Entreprises

Hutte----------------

Titre----------------Intelligence

Outil----------------

PC (inv.)

Lac----------------

Actinium

Rail----------------

Dans la plaie

Conjonction----------------

Pronom

Confuse----------------

AlliéeParties

Bande----------------

Arbre

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

10 villes du Chili.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre ville»

1- VALPARAISO2- PURITA ARENAS3- SANTIAGO4- VINA DEL MAR5- TALCAHUANO

6- COPIAPO7- ANTOFAGASTA8- COQUIMBO9- ARICA10- VALDIVIA

MOT RESTANT = LINARES

E R V L I N A R E S A IN A A T A C O Q U I M VA A L S A G A F O T B IS T P N O DS I A A A LA R R O R AN U A P I VT P I N O C O P I A C AI O S A U H A C L A T RA G O V I N A D E L M A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

RESILIATION-IDIRETAL-NIORT-AMERESEC-MG-PASSOIRESES-BER-EN-ART-SPR-ARTAUD-RITES-LVANUATU-GENERALEAVENUE-GLU--AMENTA-EX-GRASSE-U-DILES-TRANSI-F-NIOAS-BRANDI-VOUESNI-PLONGE-CERNES-TARAUDE-PORC-SAP-VISEE-PORTER-NOMISES-AVENUE-MTRASEE-AP--ES-DUETRES-SPORTS-RETSAIR-DALTON-MELE-UN-POLARS-DEVIESP-MINUTE-MEDERSA

RETENTI-MA-ILE-NIC-TES-HERITE-ITNOIRE-PARITE-ARACURE-PATINA-TRAMETE-SALETE-DO-NO-A-SE-ERE-DOUX-ND-MONTRA-FAUX-SIIRAIT-M-FAIM-BACBALTIMORE-MADONA

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-GENGISKHAN-IRANEURO-SUA-PINTES-MES-POTIN-GUE-ETPS-POLES-REIMS-EI-ELUES-FORTS-SMRAVALE----IS-MOUERIGE-----A-TENDMITE-O-----NET-JODE-VRAIS-LASSAINE-HESITERA-T-IN

G-CONES-REINES--OB-TTC-MA-SU-OUTLASER-PAINS-FUTE-DELUNBOLDAQ-SE-

LETTRESLETTRESBLIDABLIDA

-----USMB-------BRAKNI--------------DALI-------TOURI-----------ZANE-------------ELKAWTHAR------AKLI---------BABESSEBT---------BOUAARFA----SOUILAH-----TCHAKER-----------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Larbaâ

1

2

3

4

5

6

7

8

9

SIDIHAMAD

1- CULTURE

2- LOCALITÉ

3- PLAINE

4- SOCIÉTÉ

INDUSTRIELLE

5- LOCALITÉ

6- CLUB DE

FOOTBALL

7- SAINT

8- VILLAGE

9- LOCALITÉ

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSSaisissantes----------------

Joua au CRB

Arme----------------

Fleuve----------------

Gonfla

Airs----------------

Rigola

Captifs----------------

ParticuleCérium

----------------Pouffe

----------------Poète grec

Possessif----------------

Du jour----------------

Réjouit

Osmium----------------

Argon----------------

IridiumPiège

----------------Césium

----------------Pariées

Pronom----------------

Pour rire----------------

Ecole

Saison----------------

Situé----------------Possessif

Océan----------------Dans le râle----------------

GorgeTêtes

blondes----------------Sur le quais

Exagération----------------

Joue au CRB

Cachent

Francium----------------Vie animale

Enfants----------------

Sommet

Encaissés----------------

Indéfini

Manches----------------

Tour penchée

Minces----------------

Capitale

Démonstratif----------------

Césium----------------

AimeThéâtre

----------------Géré

Sied----------------

Réfuté

Possessif----------------

Revers----------------

BlagueRejetée

----------------Cour

Savant----------------

Bloque

Nazis----------------

Prix

Possessif----------------

AjustésDu jour Bénéfice

Vil----------------Calendrier

Cube----------------

Parti

Encerclée----------------

Trou

Pêcheurs----------------instruments

Démonstratif----------------

Critiquer

Idiotie----------------

Venu au monde

Caractères

Macèrent----------------Questionnaire----------------

RevenusCarnage

----------------Classes

Relit----------------

Elneva

Aliénation----------------

Cinéasteaméricain

Fin de nuit----------------

Article

Article----------------Remerciées

Répété----------------

Obséder

Refuges----------------

Figures

Orgueil----------------

Arme

Ingurgité(inv.)

----------------Titane

Solution----------------

Énorme

Pendoir----------------

Berger----------------

DivideDiplôme

----------------Opéré

Rasade----------------

Prénom----------------

EchecVentilées

----------------Renonça

Île----------------Possessif

Chaleuranimale Séaborgium

Journaux----------------

MesuresViril

Avantage----------------

Nouveau

Manganèse----------------

Marquiscruel

Petites----------------

Capitale

Sucer(pho.)

----------------Note

Tableau ----------------

Petit poisson

Fin deverbe

----------------Ex-

Assemblée

Cabas----------------

Située

Visée----------------

Régime

Aime fairela fête

----------------Idéale

Ferment----------------

Echange

Justes----------------

Pli----------------

Enduré

Crasseux----------------Ruminant

Dinar----------------Comparatif

Cravateanglaise

----------------Piège (pho.)

Article----------------

Monnaie

Sonde----------------

Scouts

Religieux----------------

CubeRince

Possessif----------------

Durée

Sans intérêt----------------

Pays

Chef----------------

Allié

Rafle----------------

Pays

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 19

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 17 janvier 2013 - PAGE 20

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Oued Kerma le 08/01/2013

N/Réf 02/AO/N°03/2013/CSMA CM/N° 26 ENR

Conformément aux dispositions du décret présidentiel n°10/236 du 07/10/2010modifié et complété portant réglementation des marchés publics, la CSMA spa sise au38 RN Oued Kerma Gué de Constantine, Alger, lance un avis d’appel d’offres nationalet international restreint, les soumissionnaires intéressés par l’avis peuvent se présen-ter en vue de retirer les cahiers des charges contre paiement de la somme de 5000,00 DA à l’adresse suivante : CSMA spa O/Kerma Alger (COMMISSION desMARCHÉS).

L1 01 Ligne de découpage de tôle (bobine de 8 à 10 tonnes)L2 01 Plieuse de tôle (force de compression 200 à 230 tonnes)L3 01 Chaîne d’usinage et défonçage pour panneaux sandwichL4 01 Poinçonneuse cisaille universelle hydraulique (puissance maximale80 tonnes)L5 01 Chaîne pour usinage de fenêtres et portes en aluminiumL6 02 Tronçonneuses profilé métallique à disque (20 cv et plus)L7 01 Perceuse à colonne (puissance 2 à 4 kw)L8 01 Générateur électrique roulant (puissance 20 kva)

La date limite de dépôt des soumissions est fixée au 28 janvier 2013 à 14 heures.Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée de90 jours à compter du dépôt des offres.

p/ la Commission des Marchésle Président

Anep N°300 191 - Le Soir d’Algérie du 17/01/2013

CABINES SAHARIENNESET MEUBLES D’ALGERSociété par Actions au Capital de : 80.000.000 DASiège social : R.N 38, Oued El-KermaGué de Constantine, wilaya d’AlgerBP N° 08-BirkhademTél. : 213-21-55.66.28/29-55.93.96Fax : 213-21-55.94.05/06

AAVIS D’APPELVIS D’APPEL D’OFFRES NAD’OFFRES NATIONALTIONAL ET INTERNAET INTERNATIONALTIONALRESTREINT N°03/2013RESTREINT N°03/2013

PENSÉEIl y a exactementune année quenous a quittés àjamais notre cher etregretté père

FERRADJIMhamed

laissant derrière luiun immense videque nul ne pourra combler.En ce douloureux souvenir, ses enfants etpetits-enfants prient tous ceux qui l’ontconnu et aimé d’avoir une pieuse penséeen sa mémoire.Que Dieu te couvre de Sa Miséricorde et

t’accueille dans Son Vaste Paradis.Repose en paix, papa.

Ta fille qui t’adore

PENSÉEPENSÉE(10 janvier

1987 - 10 jan-vier 2013)

I l est des datesque même uneperte de mémoirene peut effacer, etpour moi, c’est le 10 janvier 1987, où lamort subite et inattendue m’arrachamon cher et regretté père

Hocine SAHEBTu es parti rejoindre l'Eternel, mais tonimage restera gravée dans mon cœur.En cette date d’anniversaire, son filsRachid et toute la famille demandent àtous ceux qui l’ont connu d’avoir unetendre pensée en sa mémoire.

Repose en paix, cher papa.

VEILLÉELes famillesDjeraoud et AïtOuaïssa ont ladouleur defaire part dudécès de leurchère et regret-tée

AÏT OUAÏSSA Tassaditépouse DJERAOUD

survenu le 18/11/2012 et infor-ment que la veillée du 40e joura eu lieu le 07/01/2013.«A Dieu nous appartenons et

à Lui nous retournons.»

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Il y a 4 ans, nous quittaitSadaoui Hadj Mohand Oulhadj

Ses sœurs et ses beaux-frères prientpour lui.

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––––––––––––––––––––Le 16 janvier 2003, nous

quittait à jamais notre cheret regretté

Seggar Mahieddine En cette douloureuse cir-

constance, sa femme, sesenfants et ses petits-enfantsdemandent à tous ceux qui l'ont connud'avoir une pieuse pensée à sa mémoire.

Que Dieu le Tout-Puissant t'accueille enSon Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F118448/B13

––––––––––––––––––––Cela fait 9 ans, le 17 jan-

vier 2004, que notre cher etregretté époux, père etgrand-père

Ali Guendouzinous a quittés à jamais pourun monde meilleur, laissantun vide immense que nul ni personne nepeut combler.

Ta femme, tes fils, tes filles et tes petits-enfants demandent à tous ceux qui t'ontconnu, aimé et apprécié pour ta générositéet ton courage d'avoir une pieuse pensée àta mémoire. Que Dieu t'accorde Sa SainteMiséricorde et te réseve une place parmi lessiens.

Repose en paix. A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons. F118462/B13

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

ANNIVERSAIREA l’occasion del’anniversairede notre chère

SADJISouhila

sa famille,ses cousinset sa tante deFrance et sesamis du MGSlui souhaitent unjoyeux anniversaire plein de joieet de bonheur, de santé et deprospérité.Que Dieu te protège, Soussou.

La situation est on ne peut plusclaire : l'action militaire au Maliétait indispensable, voire vitale

pour éloigner le spectre d'une nou-velle décennie noire dont lesAlgériens gardent des cicatricesencore vives. Agir, c'est toujoursprendre des risques. Nous l'avonsfait dans les années 1990 : nousnous sommes levés contre l'interna-tionale terroriste qui voulait prendrele pouvoir en Algérie par tous lesmoyens. Nous avons agi collective-ment pour défendre la République etécarter un danger qui aurait menacétout le Maghreb et le sud del'Europe. La lecture qu'il faut fairedes événements actuels doit convo-quer cette mémoire qui nous faitsouvent défaut de même qu'elle doitêtre faite à la lumière des change-ments fondamentaux intervenusdans les rapports internationaux. Leterrorisme, le crime organisé, le tra-fic d'armes et de narcotiques sont lenouveau danger planétaire et c'estpour nous prémunir de ses effetsdévastateurs qu'il fallait agir au plusvite !

L'Algérie a posé correctement leproblème mais a refusé d'agir.Préconisant une solution politiqueirréaliste dans les conditionsactuelles, notre diplomatie a faitinutilement traîner les choses, aupoint où les groupes armés du Nord-Mali, probablement encouragés parle statu quo, ont franchi le Rubicon !Dès lors, la position algérienne étaitattendue par tous les observateurs.La sagesse a prévalu et à l'inversede ce que dit Mme Hanoune, nousavons fait le bon choix et notre sou-veraineté ne risque absolument rien

d'une opération de nettoyage qui, aucontraire, ne peut avoir que desconséquences positives pour notrepays : relance du développementdes zones frontalières, arrêt du tra-fic en tout genre qui passe par leSud, reprise du tourisme saharienmenacé de mort par l'insécurité etles enlèvements (l'opération de mer-credi 16 janvier 2013 en est l'illustra-tion), etc.

Au contraire, mettre des bâtonsdans les roues de cette intervention,comme par exemple, interdire le sur-vol des avions militaires français,aurait été le meilleur moyen de nousattirer des ennuis ! Nous aurions étémis illico presto sur la liste desnations soutenant le terrorisme ! Cequi aurait ouvert la voie à desmesures dont on peut imaginer ladangerosité. Ne pas soutenir l'ac-tion militaire actuelle était donc lapire des solutions ; c'est elle quiaurait servi de motif pour une inter-vention militaire en Algérie ; c'estelle qui aurait menacé directementnotre souveraineté ; c'est elle quiaurait encouragé tous les nostal-giques de l'Algérie française, tousles revanchards, tous les milieuximpérialistes décidés à en finir unefois pour toutes avec nous, à déter-rer la hache de guerre et à nousagresser !

Nous parlons de chosesconcrètes, de faits réels et avérés,contrairement à tous les analystesqui inventent des scenarii catas-trophes annonçant le retour du colo-nialisme et je ne sais quoi encore !La France agit dans le cadre de lalégalité internationale et en totalaccord avec notre pays. Il s'agit de

chasser les nouveaux talibans, deles empêcher de détruire le Mali etd'étendre leur territoire. Il s'agit sur-tout d'empêcher la réalisation deleur rêve qui est de créer un Etatislamiste au cœur de l'Afrique ! Et làaussi, nous ne faisons pas dans ledélire ! L'avancée des islamistesarmés vers Bamako indiquait claire-ment que leur objectif n'était pas des'arrêter au Nord ! Si la Francen'était pas intervenue, si l'on avaitcontinué à croire en une solutionpolitique prématurée, le pire seraitarrivé et un second Afghanistanaurait vu le jour à nos portes !

A propos de l'exemple afghan,beaucoup de commentateurs citentle bourbier taliban dans lequel sesont enfoncées les forces de la coa-lition occidentale et prédisent lemême sort à l'expédition africaine.Erreur : le cas de l'Afghanistan esttypique et les Etats-Unis en saventquelque chose, eux qui ont été àl'origine de la création des grandsmouvements islamistes armés, euxqui ont créé de toutes pièces BenLaden et Al Qaïda. Aveuglés par leurhaine des Soviétiques, ils ont nourrile monstre qui se retourneraquelques années plus tard contreeux. En Afghanistan, les Talibanssont chez eux, une grande partie dela population les soutient. Ils ontune grande habitude du terrain oùils ont déjà livré une guerre sansmerci contre l'Armée rouge, puiscontre leurs ennemis de l'intérieur,enfin contre les forces occidentales.Ils sont organisés et maîtrisent l'artde la guerre dans toute sa complexi-té. Ils ont un soutien de taille : les tri-bus pakistanaises acquises à leuridéologie. De vastes territoirespakistanais leur servent de basearrière. Au Mali, on a affaire à desgroupuscules qui n'ont quequelques années de présence dansce territoire hostile. Et s'il y a parmieux des Maliens, il faut signalerqu'un grand nombre de combattants

est constitué de terroristes venantd'Afrique du Nord. Beaucoup d'entreeux ont fui l'Algérie où l'ANP lestraque, échouant dans ce no man'sland déserté par l'armée malienne,un «paradis» où ils ne rencontrerontaucune résistance. Encouragés parl'impunité, ils ont fini par prendrepossession de plusieurs villes où ilsont mis en application leur funesteprojet d'organisation de la société.L'implosion de la Libye leur facilite-ra l'acquisition d'armes lourdes etlégères ainsi que l'arrivée de nou-veaux djihadistes transitant par laTripolitaine. On les évalue àquelques milliers. En outre, il n'y aaucun pays étranger où ils peuventtrouver du soutien. L'Algérie n'estpas le Pakistan et les Touareg algé-riens limitrophes ne sont pasconnus pour leur extrémisme reli-gieux. Comme nous le voyons, il n'ya aucune comparaison avec la réali-té afghane et nous sommes certainsque l'intervention française ne dure-ra que quelques semaines, voiredeux à trois mois en tout qui permet-tront de nettoyer totalement la zone.

Et puis, ne s'agit-il pas d'unegrande victoire politique del'Algérie ? Mitterrand, le mentor deFrançois Hollande, n'était pas unchaud partisan de l'éviction des isla-mistes et la grande presse françaisevoyait les services de renseigne-ment algériens derrière chaquemassacre et chaque attentat ! Lesterroristes étaient une création desmilitaires quand ils n'étaient pas desfantômes imaginés par la presserépublicaine algérienne !

Messieurs les Français, aujour-d'hui vous combattrez donc des fan-tômes ! Et ces morts maliens, cesfemmes et ces hommes amputés,flagellés, torturés ; ces otages occi-dentaux et japonais enlevés à AïnAménas, seraient-ils par hasard lesvictimes des services spéciauxalgériens ? La vérité finit toujourspar éclater. Voilà ceux qui doutaient

de l'existence des terroristes entrain de les pourchasser à des mil-liers de kilomètres de Paris ! Ce quevous faites aujourd'hui, les mili-taires algériens le font depuis bien-tôt une vingtaine d'années ! Et vousleur avez compliqué la tâche enintervenant en Libye et en libérant lafolie destructrice qui nous est reve-nue sous la forme d'un Mujao quidétruit nos casernes et enlève nosdiplomates !

Alors, M. Hollande, bon couragedans votre œuvre de réparation desdégâts causés par vos prédéces-seurs !

M. F.

P. S. : une attaque terroriste vientd'être perpétrée contre une basepétrolière étrangère au sud du pays.Cette action préméditée visant desintérêts occidentaux en Algérie estpeut-être une réponse du Mujao à cequi se passe au Mali. Mais n'ou-blions pas qu'elle a été précédée pardes attaques semblables qui ontdéjà visé Tam, Ouargla et notreconsulat à Gao. A une époque où iln'y avait aucune intervention militai-re au Mali. Le terrorisme est un dan-ger permanent. Il faut l'éradiquer iciet partout !

Hollande répare les dégâtscausés par Sarkozy

PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar FARAHmaamarfarah20@yahoo.fr

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

Ziari n’a pas hésité à qualifier Belkhadem de «facteur de divi-sion». Docteur, s’il vous plaît…

… un peu de respect pour les facteurs !

On ne s’entend plus avec tout ce vacarme venu du ciel !Eh ! Oh ! Vous, là-haut, vous ne pourriez pas nous survoleren faisant un peu moins de bruit ? Parce que vu d’ici, ou plu-tôt entendu d’ici, le bruit assourdissant que produisent vosavions, ce n’est pas un mirage ! Pourquoi je vous demandede faire moins de bruit ? Mais parce qu’au sol, ici, chez nous(sic) on voudrait tout de même parler de choses qui noustouchent directement. Tenez ! Là, en ce moment, a lieu undébat par presse interposée sur les capacités ou non desgens de notre Palais à gérer l’inflation. C’est un sujet inté-ressant, non, les prix qui s’envolent ? Oui, bon, je vous l’ac-corde, le verbe «s’envoler» n’est peut être pas très appropriéen ce moment, mais c’est le seul que j’ai trouvé pour l’ins-tant. Et puis, impossible de me concentrer avec ce tohu-bohudans le ciel. Quoi ? Vous aussi vous gérez à votre façon l’in-flation ? L’inflation de terroristes ? Je vois que même auxcommandes d’un avion pétaradant, ces messieurs ne man-quent pas d’humour. Justement, à propos d’humour, et

même si je sais que votre plan de charge est complet, quevous êtes surbookés, vous êtes au courant que Amar Touvient de mettre en place le permis à points ? Faudrait voir àle respecter, même à 13 mille pieds ! Parce qu’attention, leTou, il n’est pas commode ! Quoi ? Une erreur de frappe et ilse le bouffe son permis à points ? Mais dites donc ! Je nevous permets pas. C’est tout de même d’un ministre algériendont vous parlez ainsi. Et n’oubliez pas une chose : en tren-te ans, il a bâti une ligne de tramway longue de 7 kilomètres400. C’est pas rien ! Quoiiii ? Une autre erreur de frappe et onne parlera plus non plus de notre tram, de notre métro etnous redécouvrirons ce bon vieux train 11 ? Doucement,l’ami, doucement ! On peut accepter de nous faire survoler àl’insu de notre plein gré, on peut ne pas savoir gérer l’infla-tion, on peut fermer un jour notre espace aérien pour l’ouvrirgrand le lendemain, on peut se faire balader par les clownsd’Ançar Dine venus bouffer et boire à l’œil à Djnan El Mithakplusieurs jours de suite, on peut échouer à fermer des mar-chés informels, mais y a un truc avec lequel faut surtout pasjouer, notre dignité. Oui, Môssieur ! Notre dignité. Quoi ? Uneerreur de frappe et… je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

S.V.P, un peu moins de bruit, là-haut !POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

hlaalam@gmail.com

LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE

CONDOLÉANCESTrès peiné par le décès de Mme-veuve Djadi née Iloul Ferroudja, mère

de notre ami et collègue Mohamed Djadi, le collectif du journal Le Soird’Algérie tient à présenter à ce dernier ainsi qu’à toute sa famille, ses sin-cères condoléances. «A Dieu nous appartenons, à Dieu nous retour-nons.»