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i PROJET CFC/ITTO/68FT PPD19/01 Rev 1 (I) RAPPORT D’ATELIER Hôtel ARCADE. Douala, Cameroun 5 & 6, octobre 2006. Par Valantine ACHANCHO Socio-économiste, Cabinet MCA Modérateur des travaux Ngome-Tata Precillia Ijang UICN /IRAD, Consultante Octobre 2006 ATELIER SOUS REGIONAL DE VALIDATION DES RESULTATS DES ETUDES SUR LA GESTION DURABLE DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX AU CAMEROUN, Au CONGO, Au GABON, ET EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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PROJET CFC/ITTO/68FT PPD19/01 Rev 1 (I)

RAPPORT D’ATELIER

Hôtel ARCADE.

Douala, Cameroun 5 & 6, octobre 2006.

Par Valantine ACHANCHO Socio-économiste, Cabinet MCA Modérateur des travaux Ngome-Tata Precillia Ijang UICN /IRAD, Consultante

Octobre 2006

ATELIER SOUS REGIONAL DE VALIDATION DES RESULTATS DES ETUDES SUR LA GESTION DURABLE DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX AU

CAMEROUN, Au CONGO, Au GABON, ET EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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SOMMAIRE I - INTRODUCTION .......................................................................................................... 3

1.1 - Contexte et justification .......................................................................................... 3 1.2 – Objectifs de l'atelier. .............................................................................................. 3 1.3 – Participants à l'atelier ............................................................................................. 4

II – DEROULEMENT DES TRAVAUX .......................................................................... 4 2.1 - Résultats des études par pays .................................................................................. 5

2.1.1 – Synthèse des études......................................................................................... 5 2.1.2 – Débats en plénière. .......................................................................................... 7

2.1.2.1 – Le cas du Cameroun................................................................................. 8 2.1.2.2 – Le cas du Congo....................................................................................... 8 2.1.2.3 - Cas du Gabon............................................................................................ 9 2.1.2.4 - Cas de la RCA .......................................................................................... 9

2.2 – Points saillants sur les autres expériences. ........................................................... 10 2.2.1 – Secteur privé (PALLISCO, TALES), société civile (CARDED, CED) et SOUDAN). 10 2.2.2 – Organisations internationales et de recherche (FAO, CIFOR, ICRAF) ....... 11

2.3 – Idées de projets .................................................................................................... 11 2.4 – Travaux de groupe ............................................................................................... 13

2.4.1 - Domestication ............................................................................................... 13 2.4.2 - Marketing...................................................................................................... 14 2.4.3 – Inventaires / évaluation participative ............................................................ 16 2.4.4 – Gestion multi-ressources dans des Espaces sous aménagement ................... 16 2.4.5 – Vision, stratégie, cadre de mise en œuvre des projets. ................................. 17

2.5. Echéancier pour la formulation des projets. ......................................................... 18 2.6. Responsabilités et domaines d'intérêts des partenaires .......................................... 18 2.7.Recommandations ................................................................................................... 19

III - DECLARATION FINALE A L'ISSUE DES TRAVAUX ....................................... 20 ANNEXES ........................................................................................................................ 24

ANNEXE 1 : EVALUATION DES TRAVAUX ......................................................... 24 ANNEXE 2: TERMS OF REFERENCE OF THE WORKSHOP ON THE VALIDATION OF RESULTS AND PROJECT IDEAS FROM THE STUDY ON SUSTAINABLE MANAGEMENT OF NTFP IN CAMEROON, CONGO, GABON AND CENTRAL AFRICAN REPUBLIC .................................... 26 ANNEXE 3: PROGRAM OF THE WORKSHOP ....................................................... 27 ANNEXE 4 : TERMES DE REFERENCES DES ETUDES SUR LA GESTION DURABLE DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL) AU CAMEROUN, AU CONGO, AU GABON, ET EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (CFC /ITTO/68FT PPD19/01 REV 1 (I))........ 29 ANNXE 5: LISTE NOMINATIVE ET ADRESSES DES PARTICIPANTS ............. 34

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I - INTRODUCTION

1.1 - Contexte et justification Dans la plupart des pays africains, les produits forestiers non ligneux (PFNL) jouent un rôle prépondérant dans la vie des populations en fournissant des produits-clés de subsistance et de revenu. Les PFNL constituent en effet des denrées alimentaires, les plantes fourragères, les plantes médicinales, les plantes comestibles, les rotins, les exsudats, le gibier, etc. Malgré leur importance, on dispose seulement des informations limitées sur l’importance socio-économique des PFNL, ainsi l’impact écologique de leur exploitation et leur contribution au PIB. Contrairement au bois et aux produits agricoles, il n’existe pas de suivi et d'évaluation des ressources ainsi que de la contribution socio-économique des PFNL au plan national. C’est pourquoi, l’information reste limitée à la sélection des PFNL d’importance nationale. Même pour ces PFNL majeurs, les données sont souvent incomplètes, non disponibles ou basées sur des études de cas qui ne peuvent pas être extrapolées au niveau national. L’UICN à travers l’OIBT a obtenu du Fonds Commun pour les produits de bases (CFC) un financement pour mener une étude sous-régionale sur la gestion durable des PFNL. Cette étude porte sur le potentiel et les avantages socio-économiques qui pourraient s'accroître de l’exploitation durable de ces ressources au Cameroun, au Congo, au Gabon, et en République centrafricaine. L'objectif global de cette étude est d'améliorer les connaissances sur la production des PFNL en vue de maximiser la contribution du secteur forestier aux économies du Cameroun, du Congo, du Gabon, et de la République centrafricaine, tout en assurant des avantages à la population locale. Il s’agit notamment de :

Etudier le potentiel et les avantages socio-économiques qui pourraient s'accroître de l’exploitation durable des PFNL au Cameroun, au Congo, au Gabon, et en République centrafricaine ;

Evaluer la situation des PFNL afin de développer les stratégies et les plans d’actions à mettre en œuvre ; Contribuer à l’élaboration et à la finalisation d’un document de synthèse régionale qui sera restitué lors

d’une conférence régionale de validation, et dont les résultats constituera des bases pour la formulation d’une proposition de projet.

1.2 – Objectifs de l'atelier. L’atelier avait pour but de contribuer à la gestion durable des PFNL à travers le développement d’un plan d’action. Il s'agissait en particulier de prendre en compte les préoccupations de tous les acteurs dans le suivi des actions futures. Ainsi, l'atelier devait permettre de :

1. Présenter et valider les résultats des différentes études menées dans les pays dans le cadre du projet (CFC/ITTO/68FT PPD19/01 Rev 1 (I)).

2. Renforcer les synergies sur les projets PFNL existants dans la sous région; 3. Présenter, discuter et valider les propositions d'idées de projets issues des études IUCN-ITTO.

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1.3 – Participants à l'atelier Les catégories des personnes suivantes ont pris part à l'atelier :

- IUCN (Directeur et autres experts), - COMIFAC, - MINFOF (Représentant du ministre et d’autres participants) - MINEP (Représentant du ministre) ; - Consultants ayant réalisés les études par pays (Cameroun, République du Congo, Gabon et République

Centrafricaine.); - Responsables du projets PFNL de la FAO - Représentants du CIFOR, ICRAF, GTZ, WWF, CED et CARPE. - Une représentante du Sudan; - 3 représentants du secteur privé travaillant sur les PFNL (CARDED, TALESS, PALISCO);

La liste nominative des participants se trouve en annexe.

II – DEROULEMENT DES TRAVAUX Les travaux ont été conduits en plénière et en commission selon le programme détaillé de déroulement qui se trouve en annexe. Les débats participatifs ont permis d'aboutir à des consensus sur les sujets traités. Pendant la session introductive, l'essentiel des interventions a permis de cadrer le travail. Les interventions du Directeur Régional de l'UICN (M. BIHINI VON WA MUSITI), du Secrétaire exécutif de la COMIFAC et du représentant du MINFOF ont relevé l'importance des produits forestiers non ligneux sur l'économie des pays de la sous région et ont insisté sur la nécessité de développer une approche concertée (vision globale) quant à ce qui concerne leur gestion. Suit à ce session été la présentation des rapports des études nationaux sur la gestion durables des PFNL au Cameroun par Mme Ngome-Tata Precillia, au Gabon par M Leon NGU IMBI, au Congo par M Victor Kimpouni et en République Centrafricaine par M Maidou Herve. Suit a ceci ete la présentation

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2.1 - Résultats des études par pays 2.1.1 – Synthèse des études. (i) Cadre politique et règlementaire Sur les plans politiques et règlementaires, on peut retenir que de diverses politiques sectorielles de développement des PFNL et des législations forestières sont définies dans les pays. Les lois et décrets liés aux forêts et spécifiquement aux PFNL ont connus des évolutions importantes depuis 1992. Les pays concernés ont ratifiées plusieurs conventions et plusieurs projets et activités sont réalisés aux niveaux nationaux et sous régional. (ii) Perspectives sur la typologie des PFNL Les mêmes types de catégorisations des PFNL sont utilisés dans tous les pays et on peut recenser presque les mêmes produits dans tous les pays concernés. Cependant des changements importants existent dans les appellations locales. En plus de la forte présence des élus locaux et de la commune, les mêmes types d'acteurs sont répertoriés, Les textes sur les PFNL d’origine animale sont plus développés que ceux des PFNL d’origine. On note cependant des différences importantes entre les PFNL d’origine végétale et celles d’origine animale. (iii) Production et provenance des PFNL Le Cameroun et le Congo sont producteurs et exportent certains PFNL. Le Gabon et la RCA, produisent et sont également importateurs de PFNL. La domestication de certains PFNL est beaucoup plus avancée au Cameroun et au Congo et en expérimentation au Gabon (iv) Utilisation des PFNL Dans tous les pays concernés par les études, les PNFL sont utilisés dans divers domaines : alimentaire, construction, phytothérapie et la zoothérapie très développée dans tous les pays, matériel pour l’habillement (en RCA en particulier). ON remarque également que des nouveaux marchés se développent autours des PFNL.

(v) Modes d'intervention sur la gestion des principales contraintes Des règles de gestion sont établies à la fois par les communautés locales, par l'Etat et par les structures de recherche et de développement.

En ce qui concerne les communautés locales, il s'agit en particulier de :

• la création des forêts sacrées pour des besoins traditionnels; • le respect de la période d’exploitation de certaines ressources forestières et fauniques ; • l'interdiction d’abattre les grands arbres en forêt ; • l'interdiction de mettre le feu à la végétation sans concertation préalable ;

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• l'identification des espèces sacrées et leur implantation dans les cultures ; • l'organisation des campements de chenilles en forêt.

Les règles de gestion par l'Etat concernent quant à elles :

• la création des zones de chasse et des UFA ; • la mise en place de diverses politiques nationales; • la mise en œuvre des méthodes durables d’exploitation et la domestication.

(vi) Problèmes liés à l'étude des PFNL En RCA, les principaux problèmes sont :

• les PFNL ne sont pas suffisamment intégrés dans les politiques sectorielles de développement ; • la législation en matière des PFNL reste faible : les conventions et les textes officiels ont été signés mais il

y a encore une insuffisance dans leur application ; • la connaissance des PFNL et leur utilisation potentielle reste insuffisance ; • on note un manque de suivi des données sur les PFNL destinés à l’exportation et un manque

d’organisation à la base : l’exploitation se fait de manière individuelle sauf pour certains produits où les ménages s’organisent ;

• des méthodes d’exploitation inadaptées entraînent un impact sur l’environnement ; • l'accès aux marchés prometteurs est limité: les collecteurs ne connaissent pas ou n’ont pas assez

d’informations sur les prix de vente des PFNL qu’ils produisent en dehors de leur zone de production ; • le manque de moyens pour s’organiser et casser certains maillons de la filière afin de mieux vendre les

produits; • l’absence de politique de transformation poussée des PFNL.

Au Gabon, les problèmes sont liés aux aspects suivants :

• la législation accorde peu d’importance aux PFNL notamment les produits forestiers non ligneux comestibles ;

• les textes juridiques adoptés possèdent beaucoup plus un caractère répressif sans vraiment proposer des alternatives à ceux qui exploitent et vivent de ces produits ;

• il n'y a pas de garantie au niveau des approvisionnements; ce qui pose des problèmes au niveau de la commercialisation, la conservation, l’évaluation et la valorisation des PFNL ;

• peu d’individus souhaitent se spécialiser dans cette activité, cependant, l’exploitation des PFNL reste en grande partie informelle ;

• les agents qui exercent cette activité ont une très faible capacité d’investissement. Au Cameroun, les principaux problèmes sont :

• le manque de synergie entre les structures d’appui et les différents acteurs impliqués ; • la non maîtrise des techniques de transformation et conditionnement ; • le marché est limité et non développé ; • la mauvaise connaissance des produits transformés par les consommateurs ;

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• le manque d’appui technique et institutionnel des GICs impliqués dans la transformation et le conditionnement des PFNL ;

• le manque de marchés appropriés et d’outils de vulgarisation adaptés pour les produits transformés ; • le manque d’informations sur les PFNL au niveau économique, institutionnelle et politique ; • l'absence d’une meilleure intégration et la participation des populations locales au processus de gestion

forestière en général et des PFNL en particulier.

Les problèmes communs aux différents pays concernent :

• la valorisation insuffisante des résultats ; • la faible capacité des acteurs à gérer durablement des PFNL; • la non maîtrise de la domestication des espèces phares ; • le manque de moyens financiers pour investir dans la valorisation des PFNL ; • le manque de marché approprié ; • le manque d’information disponible et accessible sur les PFNL.

Les voies d'amélioration sont :

• le développement des techniques d’extraction, de conditionnement et de conservation, l’inventaire et la domestication pour le Congo ;

• l’appui à la transformation et à la commercialisation, le renforcement des capacités sur l’exploitation, la gestion rationnelle, la valorisation et l’amélioration des politiques pour le Cameroun ;

• le renforcement des capacités, l’inventaire multi-ressources et la domestication en RCA ; • le développement des systèmes de collecte des données, le conditionnement, la conservation et la

valorisation des PFNL au Gabon ; • la prise en compte des données des informations sur la connaissance traditionnelle en matière

d’exploitation, de la gestion, de la transformation et de l’utilisation des PFNL ; • l’implication de la société savante et des autorités étatiques pour une connaissance scientifique et

technologique, aussi complète que possible, sur les données du produit ; • L’implication effective des acteurs au développement (ONG) comme interface médiatrice entre

l’administration et les communautés locales, dans le choix des politiques et des résultats attendus. Conclusion La stratégies et plan d’action doivent viser : les techniques d’extraction, de transformation et de Commercialisation ; le renforcement des capacités des acteurs ; l'inventaire des ressources et leur domestication.

2.1.2 – Présentations des rapports de l’étude sur la gestion durable des PFNL.

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Suit les présentations des rapports de l’étude qui a été fait par les consultants concernes, les interventions, débats et discussions ont été mène. Ceci a été fait de cas par cas et est présenter dans les sections suivantes :

2.1.2.1 – Le cas du Cameroun. Les débats sur la présentation du Cameroun ont permis de relever les points suivants : il est attendu du gouvernement une plus grande prise d’initiative dans les actions visant à améliorer la

gestion des PFNL ; certaines démarches des exploitants forestiers doivent être intégrées dans les plans d’action ; l'UICN à intérêt à associer plus de partenaires dans la définition des TDR d'une étude comme celle –ci ; clarifier la controverse sur certains produits comme le moabi qui a des vertus thérapeutiques importants ; la taxation basée sur le poids est inappropriée par rapport à la valeur du produit ; il faut analyser les limites de la réglementation régionale sur la commercialisation ; analyser pourquoi le réseau national PFNL n’a pas fonctionné? quelle est la volonté politique pour

développer le secteur ? Y'a t-il une vision entre les institutions. Quelles sont les contraintes principales qui existent et qui pourraient changer la situation ?

quelle est la nature des relations entre les ONG et les ministères? développer la problématique de dysfonctionnement entre les institutions et la pratique des actions

concrètes sur le terrain ; la réglementation existe, cependant son application dans les faits pose des problèmes, notamment en ce

qui concerne la valorisation des informations et la mise en application des projections ; en général, il y a méconnaissance de la réglementation (absence de communication) : il faut traduire tous

les codes forestiers et les rendre accessibles et, structurer les zones de collecte des PFNL ; compléter certaines données du document, notamment en page 13, les pourcentages sur certains produits ; bien définir la notion de PFNL : le charbon fait –il partie des PFNL? la libre circulation des biens et des hommes entre les pays de la sous région est limitée : il faut analyser

l'impact sur la gestion des PFNL ; de plus, le marché peut présenter des dangers pour les petits exploitants qu'il faut protéger ;

Etablir les différents types de titres forestiers ; les ventes de coupes n’incluant pas une gestion durable, elles ne permettent pas une prise en compte de la promotion des PNL comme prescrit par la loi ;

La gestion des conflits par la concertation permet d'anticiper, c'est-à-dire de les résoudre avant qu’ils n’éclatent ;

La question de la propriété foncière, de l'intervention des comités paysans forestiers et de la gestion des taxes reversées aux populations reste entière ; une partie de ces fonds permettrait sûrement de développer et valoriser des PFNL ;

il est difficile d’harmoniser la loi forestière sur les PFNL et d'harmoniser la fiscalité ; pour mieux connaître les PFNL, il y'a des inventaires à faire ; ce sont des études coûteuses ; il faut

cependant reconnaître la coresponsabilité Etat - exploitant qui doit appliquer un respect des lois sur les PFNL qui existent dans son exploitation ;

la COMIFAC doit jouer un rôle fondamental d'éveil des Ministères dans toutes les fora.

2.1.2.2 – Le cas du Congo Les débats ont permis de relever les points suivants : au niveau légal, il faudrait harmoniser les appellations PFNL;

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au plan régional, adopter les politiques réalistes au niveau des Etats et harmoniser dans la sous-région (voir actions COMIFAC) ;

harmoniser les informations sur les PFNL ; on constate un manque d'informations importantes pour maîtriser la ressource ; le Congo reçoit des PFNL qui viennent de l’extérieur mais il n’existe aucune stratégie pour contrôler ces

flux ; le fonctionnement des instituts de recherche doit évoluer car l'action s'arrête plus au niveau des

publications scientifiques mais ne met pas un accent sur l’impact en créant davantage des partenariats avec la société civile (ONG) ;

il faut mettre l’exploitant à la base au centre des débats : gérer les relations entre les riverains et la société forestières ;

2.1.2.3 - Cas du Gabon. Les points saillants des débats sont les suivants : on note une absence d'incitation au niveau institutionnel; les principales difficultés de valorisation des PFNL sont le conditionnement, le transport, l'organisation

des filières inexistante, le manque de stratégie de régulation des flux des produits (entres autres, méconnaissance des techniques et irrégularité des flux de production des produits qui circulent de part et d’autres des frontières) ;

il est nécessaire de créer un lien entre le politique et la pratique sur le terrain ; évoquer la notion de proposition concrète qui porte du travail des techniciens et experts sur les PFNL : il y a méconnaissance de l’impact des PFNL sur l’amélioration du niveau de vie des populations

(indicateurs) : définir les possibilités réelles d’organisation des filières PFNL citées ; introduire le débat sur la gestion des PFNL dans la gestion des exploitations forestières ; quels sont les indicateurs sur lesquels on peut s’appuyer pour développer le secteur des PFNL? prendre en compte la possibilité du travail de suivi sur toutes les études déjà engagées sur la valorisation

des PFNL.

2.1.2.4 - Cas de la RCA Les débats ont permis de relever que : le problème majeur des PFNL se situe au niveau de la conservation et l'accès au marché, l'absence des

données statistiques pour effectuer un contrôle fiable ; l'expertise des consultants des autres pays est nécessaire à mobiliser pour apporter une contribution à

l'amélioration du Code forestier RCA par rapport aux PFNL ; la gestion durable des PFNL est liée à une bonne gouvernance ; domestiquer et promouvoir les ventes groupées (manque de moyen de transport et non proximité des

acheteurs poussent ceux-ci à vendre à bas prix du fait de la précarité de la vie et le manque d’infrastructure et de structures de conservation) ;

la stratégie et le plan d’action doivent viser : les techniques d’extraction, de transformation, de commercialisation, le renforcement des capacités, l'inventaire des ressources et leur domestication ;

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on note l'inexistences du terme PFNL dans le cadre légal (au niveau des législations) : il faut une harmonisation des politiques dans la sous-région en ce qui concerne la réglementaire sur la sécurisation et la valorisation des PFNL ;

on note aussi l'inexistence d’une cellule administrative qui s’occupe des PFNL; quant à la diffusion de l’information, la responsabilité de toutes les partie prenantes est nécessaire

(sélection de l’information et harmonisation).

2.2 – Points saillants sur les autres expériences. 2.2.1 – Secteur privé (PALLISCO, TALES), société civile (CARDED, CED) et SOUDAN). De la série d'interventions enregistrée, on peut retenir les éléments suivants : nécessité d’une incitation fiscale pour la gestion durable, notamment la gestion des PFNL; développer les capacités de l’administration à appliquer la législation; renforcer les capacités des exploitants en vue de la maîtrise des techniques de domestication, conservation,

commercialisation ; nécessité d’une forte collaboration avec les exploitants engagés dans la gestion durable (certification) ; sélection et vulgarisation des variétés de PFNL adaptés à la transformation ; permettre l’appropriation du code forestier par les populations à travers la traduction et la vulgarisation

des lois et procédures; il faut la coresponsabilité des sociétés forestières et de l'administration pour assurer l’application de la

législation ; l'ouverture incontrôlée des marchés peut avoir des effets pervers ; la domestication doit être contrôlée pour continuer à favoriser le petit producteur ; l'appui technique des exploitants (spécialement les femmes) dans la transformation et le conditionnement

adapté (style cube MAGGI ) est une voie à explorer ; il est nécessaire d'accompagner les organisations paysannes dans la création d’activités de substitution

alternatives pouvant générer des revenus (PFNL mis à part) ; pour favoriser la maîtrise des lois, les traduire en longues locales ; réfléchir sur l'avenir des populations locales dans les concessions de conservation ; les initiatives sous-régionales (COMIFAC, CEFDHAC etc.) doivent jouer un rôle de catalyseur des

synergies et de création d’une volonté politique ; l'on devra développer une définition / dénomination commune des PFNL dans le cadre sous-régional ; concernant l’appui aux sociétés forestières, l'on doit généraliser la question en tenant compte du cas

particulier des pays où l’aménagement forestière est exécuté par les Sociétés forestières (Inventaire multi ressources). En effet, contrairement aux autres pays (Cameroun, Gabon, Congo) en RCA, l’aménagement forestier est réalisé par l’Etat (notamment les inventaires) ;

promouvoir les mécanismes ou systèmes d’information sur les marchés à temps réels pour informer les producteurs du PFNL ;

développer les partenariats et réseaux avec d’autres organismes ; ouvrir la collaboration à d’autres Ministères autres que ceux en charge de l’environnement et des forêts ; prendre en compte les limites du cadre institutionnel et réglementaire en ce qui concerne le commerce

transfrontalier des PFNL ; développer l'approche "gestion multi ressources" dans les concessions forestières (Inventaire et gestion

durable des PFNL) ;

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les PFNL sont une source importante de revenu pour la population riveraine ; la gestion des informations sur le marché est difficile car il faut acquérir les outils modernes d’information

pour communiquer et rendre disponible l'information au moment opportun. On peut aussi proposer des registres de consignes des informations aux riverains et former ceux qui y travaillent.

2.2.2 – Organisations internationales et de recherche (FAO, CIFOR, ICRAF) Les présentations des études de cas par les partenaires ci-dessus, ont permis de mettre en exergue les points suivants : les centres de recherche doivent être suffisamment pris en compte dans la gestion durable des PFNL. Il

existe déjà beaucoup d’innovation technologique dont il faut valoriser; Développer l'intercommunication entre institutions et recherche ; notamment pourquoi pas mettre en place des plates formes de communication en les chercheurs, les universités et les institutions.

les résultats des centres de recherche doivent être vulgarisé ; il est nécessaire de développer une stratégie d’ouverture (qui implique d’autres acteurs institutionnels),

notamment identifier les interventions stratégiques dans le contexte d’une vision (COMIFAC); le développement des techniques de conservation, de transformation ou de conditionnent, les ventes

groupées sont la solution aux difficultés commerciales (coûts de transport du fait de l’enclavement etc.) ; la FAO a engagé des initiatives visant à répertorier les bibliographies sur les diverses études PFNL (étude

qui fait le point de tous les qui a été fait sur les PFNL dans les différents organismes); il faut la valoriser ; l'ICRAF dispose des données sur les études de commercialisation entre le Cameroun et le Gabon (il faut

l'exploiter) ; il est important de maîtriser la ressource afin de mettre un accent sur la domestication. (Nécessité d’étude

statistiques et enquête) ; un suivi institutionnalise est nécessaire pour maîtriser tous les impacts ; un accent doit être mis sur l’obtention d’une chaîne de coordination entre les organismes et les Ministères

pour l’exploitation des données disponibles et la gestion de l'information sur les PFNL ; COMIFAC : appuyer les institutions nationales dans l’élaboration d’un cadre légal et normatif ; l'on soit plus précis sur la législation sur les PFNL. Les experts doivent faire un lobbying continuel et les

gouvernements doivent s’approprier le leadership sur l’orientation légale.

2.3 – Idées de projets A partir des rapports des études faites par les experts des différents pays, il ressort 12 (douze) idées de projets suivantes : RCA

1. Gestion durable des produits forestiers non ligneux : Renforcement des capacités pour une gestion durable des PFNL avec pour objectif d'améliorer la gestion des produits forestiers non ligneux en vue de réduire l’insécurité alimentaire, augmenter les recettes de l’Etat et les revenus des ménages qui dépendent des PFNL ;

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2. Gestion durable des produits forestiers non ligneux : Inventaire multi ressources des PFNL et étudier

leurs opportunités potentielles avec pour objectif d'améliorer les connaissances sur le potentiel des PFNL et étudier les modes d’exploitation et de gestion ainsi que leur impact sur la ressource ;

3. Gestion durable des produits forestiers non ligneux : Essai de domestication des PFNL menacées

d’extension en vue de pérenniser leur production (plantes médicinales et autres) avec pour objectif d’assurer la gestion durable des PFNL, par un maintien de l’équilibre environnemental, la santé des populations et l’accroissement des revenus.

Gabon

4. Système de collecte des données sur les PFNL avec pour objectif principal de disposer des statistiques fiables et permanentes sur les principaux PFNL commercialisables au Gabon ;

5. Conditionnement et conservation des PFNL avec pour l’objectif de déterminer les modalités de conditionnement et de stockage des PFNL et, de proposer les modes d’emballages et technique de transformation qui permettent d’allonger leur durée de conservation ;

6. Valorisation des PFNL par la domestication des espèces phares avec pour objectif d’intégrer les PFNL dans le système de production agricole paysan.

Cameroun

7. Appuie à la transformation et Commercialisation des PFNL au Cameroun avec l’objectif de développer les circuits commercialisation des produits transformés ;

8. Renforcement des capacités sur l’exploitation, la gestion rationnelle et la valorisation des informations

sur les PFNL avec l’objectif de développer un plan de collaboration avec les "NWFP" News de la FAO pour faire le NWFP news au niveau nationale ;

9. Renforcement de la place des PFNL au sein des politiques et processus nationaux, régionaux et

internationaux avec pour principal objectif d’apprécier le niveau pratique auquel les PFNL sont prises en compte dans les grandes actions politiques.

Congo

10. Technique d’extraction, de conditionnement et de conservation des PFNL avec pour objectif la pérennisation des populations naturelles par le biais de la domestication et à travers la maîtrise des techniques de récolte à faible impact et de réduction des pertes post-cueillette ;

11. Inventaire, flux et acteurs des PFNL avec pour objectif de promouvoir la conservation et l’utilisation

durable des écosystèmes tout en garantissant le développement durable des communautés locales ;

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12. Domestication des espèces végétales en voie de disparition et/ou d’intérêt économique avec pour objectif de promouvoir l’utilisation durable des PFNL et une implication plus accrue des populations aux problèmes de conservation et de gestion rationnelle de la biodiversité.

2.4 – Travaux de groupe Les résultats des travaux en plénière ont été développés par rapport aux différentes ides des projets prédéfinis en axes stratégiques. A cet effet, les axes stratégiques suivants ont été examinés par trois groups différents avec les résultats comme dessous: 2.4.1 - Domestication Titre du projet : Gestion durable des écosystèmes forestiers dans le Bassin du Congo par la domestication des produits forestiers non ligneux à haute valeur.

Problématique:

La dégradation des écosystèmes engendre la rareté de certaines espèces (animales et végétales) pourtant de haute valeur dans le Bassin du Congo ;

Pression de l’exploitation des PFNL dans les écosystèmes forestiers. Objectifs :

- Réduction de la pauvreté autour des écosystèmes forestiers ; - Lutte contre l’insécurité alimentaire ; - La réhabilitation des écosystèmes forestiers dégradés ; - Renforcement de la capacité de régénération des espèces forestières par les populations.

Résultats attendus :

R1.1. : Augmentation des revenus des populations ; R2.1. : Amélioration de la qualité nutritionnelle des populations ; R3.1. : Enrichissement des écosystèmes dégradés ; R4.1 : Acquisition et utilisation de la technologie de la domestication par les utilisateurs. Indicateurs : I.1. : Au moins 5% d’augmentation des revenus dans les ménages ruraux (dans les sites de projet) ; I.2. : Baisse d’au moins 5% des mal nourris dans la sous région ; I.3. : Le nombre de ménages impliqués dans la domestication a augmenté 5% ; I.3 (bis) Le nombre d’espèces intégrées dans les différents écosystèmes a augmenté de 5% ; I.4. : Le nombre d’espèces domestiquées a augmenté au moins de 5%. Impact :

Les espèces ciblées plus disponibles ;

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Rendement ; Investissements réalisés avec les revenus issus de la domestication ; Emplois nouveaux créés.

Activités : - Caractériser les espèces à domestiquer ; - prioritisation des espèces par une approche participative par pays

o Consommation o Valeur marchande

- Collecte du germoplasme ; - Elevage de la faune sauvage ; - Développement des techniques de multiplication végétatives ; - Intégration des espèces dans les différents écosystèmes ; - La formation des acteurs ; - Adapter le cadre légal aux produits forestiers domestiqués.

2.4.2 - Marketing Titre : Structuration et développement des filières des produits forestiers non ligneux Problématique: La contribution des PFNL dans la micro (ménages) et la macro-économie (PIB) reste limitée dans la sous-région. Objectifs :

- Donner une plus-value au PFNL ; - Augmentation des revenus ; - Forte implication des décideurs politiques dans la gestion des PFNL.

Résultats : R1.1. : Augmentation de la qualité et de la quantité des PFNL ; R2.1. : Augmentation du niveau de revenu des acteurs impliqués dans l’exploitation des PFNL dans la sous-région ; R3.1. : Augmentation du niveau d’investissement (pas seulement financier) des pouvoirs publics / secteur privé dans les PFNL. Indicateurs : I.1. : Au moins 5% d’augmentation de la consommation des PFNL dans les sites de projet, au niveau national, sous-régional et international ; I.2. : Au moins 5% d’augmentation des revenus dans les ménages ruraux ; I.3. : Nombre d’actions prises par les Etats / secteur privé en faveur des PFNL.

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N.B : Evaluer les risques, fixer les indicateurs par pallier. Impact : La contribution des PFNL dans l’économie familiale et nationale est plus significative. Activités :

- Développement, amélioration et vulgarisation des techniques de collecte ; transformation, conditionnement et stockage ;

- Développement des systèmes d’informations ; - Formation sur les stratégies de marketing ; - Etudes de marché ; - Organisation des acteurs et des circuits de distribution (producteurs, commerçants etc.) ; - Facilitation de la circulation des biens et personnes entre les Etats et à l’intérieur.

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2.4.3 – Inventaires / évaluation participative

Idées de projet Problématique Objectif /priorités Résultats Indicateurs Impact /changement (4ans)

Inventaire /Evaluation participative (quantitatif et qualitatif) des PFNL à haute valeur pour leur gestion durable et le développement des populations locales. N.B : Circonscrire les zones

Méconnaissance des espèces à haute valeur. Non prise en compte des connaissances locales des PFNL

Améliorer les connaissances sur le potentiel des PFNL ;

Le potentiel des PFNL phares est connu au niveau local et national (/sous-régional) (extrapolation)

Base de données sur les PFNL sur les sites identifiés constituée

Augmentation des revenues de la population locale due une meilleure commercialisation des PFNL ;

Evaluer l’impact de l’exploitation/ /gestion sur la durabilité de la ressource.

Prise de conscience des populations locales vers l’utilisation durable des PFNL est stimulée ; Act : Etablir les normes d’inventaire multi ressource.

Exploitation à faible impact à faible impact

Utilisation des informations de la base de données dans la prise de décision sur la gestion de la ressource.

2.4.4 – Gestion multi-ressources dans des Espaces sous aménagement

Idées de projet Problématique Objectif /priorités

Résultats Indicateurs Impact /changement (4ans)

Gestion multi-ressource (bois, PFNL végétaux et animaux) dans des Espaces sous aménagement (UFA/PEA, Aires protégées

Accès/droit d’usage limité aux espaces sous aménagement (UFA/PEA, Aires protégées) par les populations locales;

Garantir l’accès des populations locales aux PFNL dans les espaces sous aménagement ;

Les populations locales ont accès facile aux PFNL

Un protocole d’accord disponible

Augmentation des revenues de la population locale due une meilleure commercialisation des PFNL ;

Impact négatif de l’exploitation des essences à usage multiple (UFA/PEA) ;

Mettre en place un cadre de concertation pour l’exploitation des essences à usage multiple

Un cadre de concertation est mis en place;

Moins de plaintes des populations Un cadre de concertation est fonctionnel

L’exploitation des PFNL par les populations est prise en compte dans les plans annuels d’opération des concessionnaires.

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2.4.5 – Vision, stratégie, cadre de mise en œuvre des projets. Titre du projet : (à définir)

AXE Problématique Objectif /priorités Résultats 1. Vision/ Stratégies N.B. formulation de l’idée de projet à affiner.

Insuffisance de prise en compte des PFNL dans les visions forestières

Faciliter la mise en place d’un cadre de concertation inter-sectorielle fonctionnelle

Adoption et mise en œuvre d’une stratégie sous-régionale sur la gestion des PFNL

Manque d’échange de l’information

Echange d’information amélioré entre les acteurs

Manque de cadre de concertation intersectorielle Manque de mesures incitatives pour amener les concessionnaires à s’impliquer dans la gestion des PFNL

Act : Mise à la disposition des exploitants forestiers des résultats de la recherche N.B. Se référer au plan de convergence axe 5.1.4 pour assurer la cohérence

2. Développe-ment institutionnel et légal

Absence d’un cadre institutionnelle spécifique

Capitaliser les données relatives a l’importance des PFNL dans les économies nationales

Mise en place des services fonctionnels en charge de la filière PFNL

Marginalisation des PFNL végétaux Pas d’institutions spécialisées en PFNL

Sensibiliser et appuyer les organismes concernés

La thématique PFNL est intégrée dans les organismes sous-régionaux spécialisés (OAB et OCFSA)

Cadre légal incomplet et non appliqué

Capitaliser des résultats des études sur la législation en matière des PFNL

Lois adaptée et appliquée dans chaque pays N.B. travailler sur les indicateurs

Appuyer l’élaboration des instruments juridico-normatifs des PFL

3. Développe-ment des informations et statistiques sur les PFNL

Manque/ insuffisance des données statistique fiables

Appuyer les structures en charge de la collecte et la diffusion des données statistiques

Les données statistiques et les autres informations sur les PFNL phares sont disponibles auprès des parties prenantes

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AXE Problématique Objectif /priorités Résultats

4. Partenariat Communication insuffisante entre les parties prenantes

Développer, animer, et renforcer les réseaux thématiques d’échange sur les PFNL

Espace de communication fonctionnelle

Développer les projets communs sur les PFNL

Les partenariats en matière des PFNL sont renforcés

Appuyer le développement des outils de communication sur les PFNL (email, radio, site web, bulletin)

2.5. Echéancier pour la formulation des projets.

Dates /échéances Activités 30 octobre 2006 1. Rapport atelier finalisé

2. Elément de pré projets finalisé - implication des consultants. - secrétariat UICN

15 Décembre 3. Formulation du projet

- prise en compte des ateliers FAO 15 février 4. Soumission du projet à l'OIBT

2.6. Responsabilités et domaines d'intérêts des partenaires

N° Partenaire Domaine 1 ICRAF - Domestication (+++)

- marketing (++) - inventaire (+)

2 COMIFAC - S’assurer de l’appui des Etats membres de l’OIBT dan l'espace COMIFAC. - Mobiliser les autres partenaires (WWF) - Ggestion multiressource(+++)

3 CIFOR - Connaissance des ressources (+++) - Aspects socio-économique (+++)

4 FAO - Encrage institutionnel dans les pays de la sous région 5 CED

- Système d'information sur les marchés (SIM) - Connaissance locale

6 UICN - Appuyer l’élaboration de la stratégie sous-régionale de gestion durable des PFNL (aspects politiques, institutionnels et de partenariats);

7 WWF - Faciliter les aspects liés à la gestion multi-ressources dans les espaces sous aménagement:

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2.7. Recommandations A l’issue des travaux, les recommandations suivantes ont été formulées : 1. L'UICN doit :

- saisir les différents points focaux du projet FAO sur les PFNL et leur transmettre officiellement les résultats de cet atelier.

- coordonner l’élaboration d’une proposition de projet à soumettre aux financements des donateurs, notamment l’OIBT et la CFC

2. La FAO et l’UICN doivent impliquer les Points Focaux du projet FAO sur les PFNL des Ministères en charge

des forêts dans les 4 pays concernés par l’étude afin de faciliter la synergie entre les différents acteurs. 3. La COMIFAC poursuivra l’appui au projet en vue d'assurer la cohérence sous régionale, notamment la prise

en compte des autres projets PFNL dans la sous région et des axes stratégiques du plan de convergence (axe 5 composante 1) ;

Conclusion Vue les réalisation de cette atelier notamment :

1. La participation physique des tous les acteurs invites, 2. La présentation et validations des rapports des consultants après quelque débats 3. La définition des grands axes a suivre pour le développement du secteur PFNL dans le sous-region 4. La définition des responsabilités et domaines d'intérêts des différents partenaires et 5. Les recommandations finales de l’atelier

On peut conclue que les objectif de l’atelier ont été atteindre a plus de 100%. Les principales difficultés rencontre lors de cette atelier été le programme de timing. Donc les débat ont dérouler dans la nuit pour atteindre ces objectifs.

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III - DECLARATION FINALE A L'ISSUE DES TRAVAUX Organisé par l'Union Mondiale pour la Nature (UICN), Agence de Facilitation de la CEFDHAC, sous la coordination de la COMIFAC et en étroite collaboration avec le Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) du Cameroun (MINFOF), grâce à l’appui financier du Fonds commun pour les Produits de base (CFC), sur la recommandation de l’OIBT, l’atelier sous-régional sur la gestion durable des PFNL en Afrique centrale s’est tenu à l’Hôtel Arcade de Douala, République du Cameroun, du 05 au 06 octobre 2006.

Y ont pris part : Monsieur les Représentants des Ministères des Forêts et de la Faune (MINFOF) et de l’Environnement et

Protection de la nature (MINEP) du Cameroun; Les consultants des pays concernés par l’étude (Cameroun, RCA, Congo-Brazzaville, et Gabon); Une représentante du Ministère de l’Agriculture et des forêts du Soudan ; Les représentants du projet FAO sur les PFNL Le représentant de l’organisation Néerlandaise de développement (SNV) ; Le représentant des organisations Internationales de conservation (UICN, WWF) ; Le représentant des organisations des initiatives sous-régionales (COMIFAC) ; Les ONGs Nationales et locales (CED, CARDED); Les Représentants des institutions internationales de recherche (ICRAF, CIFOR) ; Le représentant de CARPE ; Les représentants du secteur privé (Pallisco et Taless).

La conférence était modérée par M. Valentine ACHANCHO du Bureau d’étude Management Consulting Agency (MCA). L’objectif global de l’atelier était de contribuer à la gestion durable des Produits forestiers non-ligneux à travers le développement d’un plan d’action et une stratégie sous-régionale et nationale. De manière spécifique, l’atelier visait à : Présenter et valider les résultats des études nationales et régionale de synthèse sur la gestion des PFNL (projet

CFC/ITTO/68FT PPD19/01 Rev 1 (1)); Elaborer et adopter les éléments d’un plan d’action et stratégies en vue de faciliter la gestion durable des

PFNL en Afrique centrale ; et Renforcer les synergies entre les projets PFNL dans la sous-région d’Afrique centrale. Les travaux se sont déroulés selon les principales étapes suivantes :

- La cérémonie d’ouverture ; - Les exposés en plénière ; - Les travaux en groupes ; - La restitution des travaux en plénière.

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A - CEREMONIE D’OUVERTURE Elle était ponctuée par trois allocutions, à savoir, le mot du M. BIHINI WON WA MUSITI, Directeur Régional pour l'Afrique centrale de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), l’allocution de M. Raymond NDOMBA NGOYE, Secrétaire Exécutif Adjoint de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) et l’allocution d’ouverture du représentant du Ministre des Forêts et de la Faune, M. Jean Claude NKOUMOU NDO, Conseiller Technique N° 1 dudit Ministère. Dans son allocution, M. BIHINI WON WA MUSITI a rappelé les objectifs et résultats attendus de l’atelier aux participants. Il a ensuite insisté sur le fait que l’exploitation des PFNL par la majorité des populations locales et riveraines sert à l’alimentation, participe à l’éradication de certaines maladies et génère des revenus significatifs en Afrique centrale. Malgré leur importance dans l’amélioration des conditions de vie des populations, les PFNL ne sont pas suffisamment pris en compte dans les politiques sectorielles de développement et la législation y relative est très faible dans les quatre pays qui ont fait l’objet de l’étude. C’est pour cette raison que l’UICN et ses partenaires se fédèrent en vue de chercher des synergies pour développer des stratégies et des alliances en faveur de la gestion durable des PFNL en Afrique centrale, ainsi, contribuer efficacement, à travers les projets, au processus de déclinaison du Plan de Convergence de la COMIFAC dans le domaine. Tout en remerciant le Gouvernement camerounais d’avoir accepté d’abriter cet important atelier, il a enfin exprimé sa profonde gratitude à la CFC et à l’OIBT pour leur appui financier sans lequel l’organisation de cet atelier n’aurait pas été possible.

Le discours de M. Raymond NDOMBA NGOYE a mis un accent particulier sur l’importance des PFNL dans la vie quotidienne des populations, notamment dans leurs aliments de base et leurs médicaments. C’est d’ailleurs pour cette raison que les Chefs d’Etats des pays de la Commission des Forêts d’Afrique centrale ont donné des orientations qui favorisent leur gestion durable dans leurs déclarations finales de mars 1999 (Yaoundé) et de février 2005 (Brazzaville). Néanmoins, il a été malheureusement constaté que malgré l’opportunité qu’offre le secteur, il ne dispose pas d’un cadre légal allant de la récolte, commercialisation et à la valorisation qui favorise sa gestion durable. Il a enfin terminé son discours avec l’espoir que les résultats des présents travaux aideront à la définition d’une stratégie et d’un plan d’action réalistes en vue d’améliorer sa gestion durable en Afrique centrale.

Pour sa part, Monsieur le Conseiller Technique du MINFOF, a ouvert les travaux, au nom de Son Excellence Monsieur Elvis NGOLE NGOLE, Ministre des Forêts et de la Faune du Cameroun, en souhaitant la bienvenue aux participants en terre camerounaise. Il a remercié la CFC et l’UICN pour leurs appuis financier et technique en faveur de la gestion durable des PFNL au Cameroun en particulier et en Afrique Centrale en général. Monsieur le Conseiller a ensuite relevé le fait que l’atelier s’inscrive dans la logique de la mise en œuvre du Plan de Convergence de la COMIFAC. Le Représentant du Ministre a enfin insisté sur la nécessité d’articuler les résultats des travaux des présentes assises avec ceux de différents fora organisés dans le cadre de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale en vue de garantir la synergie et la durabilité d’action entre et parmi toutes les parties prenantes oeuvrant dans la gestion durable des PFNL en Afrique centrale.

B - Travaux en Plénière La plénière consistait à la présentation des participants, suivi de la définition des objectifs, résultats attendus et méthodologie du travail par le Modérateur de l’atelier.

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L’exposé introductif de M. Cléto NDIKUMAGENGE sur le projet a non seulement suscité de nombreux débats de compréhension et de commentaires, mais a également donné l’opportunité aux participants d’avoir une meilleure idée sur l’articulation principale et perspectives dudit Project. La présentation des rapports des consultants nationaux du Congo-Brazzaville (M. Victor KIMPOUNI), du Gabon (M. Léon NGUIMBI), de la RCA (M. Hervé MAÏDOU) et du Cameroun (Mme Precillia NGOME). Une synthèse régionale a en outre été faite par Mme Precillia NGOME pour favoriser l’enrichissement des rapports des consultants et donner des perspectives sur les idées des projets nationaux et sous régionaux. Outre la séance de présentation des résultats des études nationales et de la synthèse régionale, les exposés suivants ont été présentés par les différents partenaires du projet :

1. Implication de la société civile dans la gestion durable des PFNL par Mme Claire ATEBA du Centre d’Animation Rurale et de Développement Durable (CARDED);

2. Expérience de TALESS dans la valorisation des PFNL au Cameroun par M. TALLE du Cameroun ; 3. Contribution de PALLISCO dans la gestion durable des PFNL dans les concessions forestières par M.

Vincent PELE de Pallisco; 4. Statuts et perspectives des plantes herbacées du Soudan par Mme IZELSHERAF ALI BUSHRA du

Ministère de l’Agriculture et des Forêts de la République du Soudan; 5. Synergies entre les activités régionales des PFNL: priorités pour un développement du secteur en Afrique

centrale par M. Sven WALTER du projet FAO sur les PFNL au Cameroun; 6. Système d’information sur les PFNL et le lien avec le secteur privé par M. Samuel NNAH NDOBE du

Centre pour l’Environnement et le Développement (CED) du Cameroun; 7. Domestication participative des Produits forestiers non ligneux : une manière de lutter contre la pauvreté

chez les ruraux par Dr. Zac TCHOUNDJEU, The World Agroforestry Centre (ICRAF) ; 8. Contribution des produits forestiers non ligneux à la poursuite des objectifs du Développement du

millénaire en Afrique Centrale par M. Abdon AWONO du Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR).

Cette deuxième série de présentations a suscité de nombreuses questions de compréhension auprès des participants. Les éléments de réponses et de discussions ont permis de définir, d’une manière participative, non seulement les points saillants ci-dessous mentionnés, mais également cinq axes stratégiques qui ont fait l’objet des discussions approfondies lors des travaux en groupes. Points saillants:

- Nécessité pour les pays d’Afrique centrale de s’approprier des activités des PFNL ; - Nécessité de créer des synergies entre toutes les initiatives et organisations oeuvrant dans le secteur ; - Nécessité d’exploiter les mécanismes de financements novateurs existants; - Nécessité de partager les résultats des recherches sur les PFNL à toutes les parties prenantes impliquées

dans sa gestion durable ; - Nécessité de faciliter la création et l’animation des réseaux en vue de favoriser le partage d’information

entre toutes les parties prenantes. C - Travaux en Groupe :

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Les résultats des travaux ont été développés par rapport aux différents axes stratégiques redéfinis en plénière. A cet effet, les idées des projets suivants ont été examinées : GROUPE 1 : Axe 1 : Domestication Titre : Gestion durable des écosystèmes forestiers dans le Bassin du Congo par la domestication des produits forestiers non ligneux à haute valeur. Axe 2: Marketing : extraction, transformation etc. des PFNL Titre : La structuration et le développement des filières des produits forestiers non ligneux. GROUPE 2 : Axe 3: Connaissance des ressources Titre : Inventaire participatif des PFNL à haute valeur pour leur gestion durable et le développement des populations locales. Axe 4: Prise en compte des PFNL dans les aménagements Titre: Gestion multi ressources (bois, PFNL végétaux et animaux) dans des espaces sous aménagement (UFA/PEA, Aires protégées). GROUPE 3 : Axe 5: Elaboration d’une stratégie de gestion durable des PFNL dans le Bassin du Congo. Sous axe 1: Vision / stratégie ; Sous axe 2 : Développement institutionnel et légal ; Sous axe 3 : Développement des information et statistiques sur les PFNL ; Sous axe 4 : Partenariat

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D - RECOMMANDATIONS : A l’issue des travaux, les recommandations suivantes ont été formulées : 1. Pour l’UICN :

a. S’assurer de faciliter la validation de l’étude dans les pays à travers la transmission officielle des rapports aux différents Points Focaux du projet FAO sur les PFNL.

b. Coordonner l’élaboration d’une proposition de projet à soumettre aux financements des donateurs, notamment l’OIBT et la CFC.

2. Pour la FAO et l’UICN : impliquer les Points Focaux du projet FAO sur les PFNL des Ministères en charge des forêts dans les 4 pays concernés par l’étude afin de faciliter la synergie entre les différents acteurs.

3. Pour la COMIFAC : poursuivre l’appui au projet en vue de faciliter une cohérence sous régionale, notamment la prise en compte des autres projets PFNL dans la sous région et des axes stratégiques du plan de convergence (axe 5 composante 1) ;

E - PROCHAINES ETAPES :

- Organiser les ateliers nationaux au Cameroun, Gabon, Congo Brazzaville et RCA en vue de faciliter l’appropriation des résultats de l’étude aux niveaux national et sous-régional ;

- Finaliser les cadres logiques par axe stratégique ; - Poursuivre de manière concertée, la finalisation du processus de formulation du projet ;

o 30 octobre 2006 : finalisation du rapport de l’atelier ; o 15 décembre 2006: finalisation de la proposition de projet ; o 15 février 2007 : soumission du projet.

F - : DOMAINES D’INTERETS / RESPONSABILITES DES ACTEURS :

- COMIFAC : S’assurer de l’implication de tous les pays membres de l’OIBT dans l’espace COMIFAC ; - UICN : Appuyer l’élaboration de la stratégie sous-régionale de gestion durable des PFNL, notamment sur

les aspects politiques, institutionnels et de partenariats; - ICRAF : Promouvoir les aspects liés à la domestication, au marketing et l’inventaire des ressources; - WWF : Faciliter les aspects liés à la gestion multi-ressources dans les espaces sous aménagement: - CIFOR : Contribuer à la maîtrise des aspects socioéconomiques et ceux liés à la connaissance des

ressources ; - FAO : Renforcer l’ancrage institutionnel dans la sous-région.

ANNEXES

ANNEXE 1 : EVALUATION DES TRAVAUX A l'issu des travaux, les participants ont procédé de façon anonyme à l'évaluation. Le dépouillement des points de vue en plénière a donné les résultats suivants :

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Critères Mauvais Assez Bien Bien Logistique 1 9 8 Modération 9 9 Participation 1 4 13 Atteinte des résultats

5 13

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ANNEXE 2: Termes de référence de l’atelier Introduction Le Projet (CFC/ITTO/68FT PPD19/01 Rev 1 (I)) exécuté par l’UICN est un projet qui vise à développer une stratégie et un plan d’action pour la gestion durable des PFNL. Ceci mènera à la formulation des recommandations finales pour l’action de développement et la préparation d’un document de projet à soumettre à l’OIBT pour le financement. Les activités du projet doivent en principe se terminer en septembre 2006 avec une présentation des résultats de l’étude pendant l’atelier de validation et de planification proposé pour avoir lieu en octobre Les résultats attendus pour cette étude sont :

Une stratégie et un plan d’action développés - Les informations disponibles sur les Produits Forestiers Non Ligneux de certains pays de la sous-région

(Cameroun, Congo, Gabon, et République centrafricaine) sont mise en commun - Des études sur la gestion de Produits Forestiers Non Ligneux et des produits de chasse dans les quatre

pays couverts par le projet (Cameroun, Congo, Gabon et République centrafricaine) sont évaluées ; - Les impacts socio-économiques des Produits Forestiers Non Ligneux sont connus ; - La participation des différentes parties prenantes (ONG, société civile) dans la gestion de Produits

Forestiers Non Ligneux est capitalisée ; - L’écoulement dans le commerce de produits forestiers Non Ligneux est identifié.

Les recommandations finales à mettre dans le plan d’action sont formulées - Les conclusions de l’étude sont compilées et les résultats sont disséminés ; - Un atelier de validation d’une stratégie et d’un plan d’action pour le projet est organisé ; - les recommandations finales

Activités

1. Présente et valide les résultats du projet (CFC/ITTO/68FT PPD19/01 Rev 1 (I)). 2. Renforcer les synergies des projets PFNL dans le sous région. 3. Présente, élaborer et valider les idées de projets proposée pour le financement UICN-OIBT.

Participants Voir liste des participants

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ANNEXE 3: PROGRAMME de l’atelier Jeudi, 5 Octobre, 2006 8 00 Arrivée et enregistrement des participants 8 15 Mot d’ouverture: - UICN, Directeur Régional - Secrétaire Exécutive du COMIFAC - Ministre des Forêts et de la Faune au Cameroun (Discours d’Ouverture) 9 15 Photo de group et Pause café d’ouverture. 10 30 Présentation de l’agenda de l’atelier et les objectives attendus 10 45 Présentation général sur le projet; M Cleto Ndikumagenge, UICN) 11 00 Présentation du rapport du Cameroun (Mme Ngome-Tata Precillia, IUCN/IRAD) 11 20 Clarification et questions 11 40 Présentation du rapport du République de Congo (M. Victor Kimpouni) 12 00 Clarification et questions 12 20 Présentation du rapport du Gabon (M. Leon Nguimbi) 12 40 Clarification et questions 1 00 Déjeuner 2 00 Présentation du rapport du République Centrafricain (M Herve Maidou) 2 20 Clarification et questions 2 40 Intervention du secteur privée (TALESS, FIPCAM, CARDED) 3 00 Résumé sur les clarification et questions (Modérateur) 3 20 Présentation du rapport régional (Mme Ngome-Tata Precillia UICN/IRAD) 3 40 Synthèse générale sur les rapports (Modérateur) 4 00 Pause Café 4 30 Présentation du Soudan (Mrs. IzElsheraf Ali Bushra) 4 50 Clarification et questions, Discussions

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5 15 Création des synergies (Résumé des questions, similarités et différences observe) (Modérateur) Vendredi, 6 Octobre, 2006 8 00 Présentation des synergies sur les activités des PFNL dans la sous région M Sven Walters - FAO) 8 30 Etude de cas 1 sur les projets regionaux par M Zac Tchoundjeu, ICRAF 9 00 Etude de cas 2 sur les projets régionaux par le CIFOR M Ousseynou Ndoye 9 30 Discussions et résume 10 00 Pause Café 10 30 Introduction des idées de projet du République de Congo, du Cameroun, de République Centrafricain et du Gabon. Identification de trios orientation des idées de projet pour les discussion en group (Mme Ngome-Tata Precillia UICN/IRAD) 10 50 Création des trois groupes 11 00 Développement des idées de projet. Travaille en groupe (Rational, problème, objectives, activités, résultats escompte et impact (Président du séance et rapporteur a identifier) 1 00 Déjeuner 2 00 Travaille en groupe continue, (Rational, problème, objectives, activités, résultats escompte et impact (Président du séance et rapporteur a identifier) 4 00 Pause Café 4 30 Discussions en planaire (présentation des rapports des trois groups par les rapporteurs) et Discussions (Modérateur) 530 Création des synergies et validation des ides de projets ((Modérateur) 6 00 Evaluation de l’atelier (Suggestions sur comment suivre les résultats) 6 30 Présentation et validation des résumer du rapport de l’atelier (M Kenneth Angu) 6 45 Cérémonie du clôture 7 30 Dîner du clôture

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ANNEXE 4 : TERMES DE REFERENCES DES ETUDES SUR LA GESTION DURABLE DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX (PFNL) AU CAMEROUN, AU CONGO, AU GABON, ET EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (CFC /ITTO/68FT PPD19/01 REV 1 (I)) 1- Contexte et justification L’exploitation des produits forestiers ligneux comme le bois a toujours fait l’objet des controverses notamment dans le cadre de sa rentabilité à court terme et la conceptualisation du développement social durable. Pourtant, à côté de ces produits forestiers ligneux, se trouvent les non ligneux qui constituent la raison d’être, la raison de vivre des communautés forestières. Ainsi, les législations et politiques sont favorables pour sa valorisation mais ne mettent pas de moyen concret (moyens financiers, renforcement des capacités des communautés forestières, études des marchés de ces produits) pour accompagner cette décision. Dans la plupart des pays africains, ces produits forestiers non ligneux (PFNL) jouent un rôle prépondérant dans la vie des populations car ils fournissent des produits-clés de subsistance et de revenu. Les PFNL constituent des denrées alimentaires, les plantes fourragères, les plantes médicinales, les plantes comestibles, les rotins, les exsudats, le gibier, etc. Malgré leur importance, on dispose seulement des informations limitées sur l’importance socio-économique des PFNL, ainsi l’impact écologique de leur exploitation et leur contribution au PIB. Contrairement au bois et aux produits agricoles, il n’existe aucun suivi et évaluation des ressources et de la contribution socio-économique au plan national. C’est pourquoi, aujourd’hui l’information est limitée à la sélection des PFNL d’importance nationale. Même pour ces PFNL majeurs, les données sont souvent incomplètes, non disponibles ou basées sur des études de cas qu’on ne peut pas extrapoler au niveau national. L’UICN à travers l’OIBT a obtenu du Fonds Commun pour les produits de bases (CFC) un financement pour mener une étude sous-régionale sur la gestion durable des PFNL. Cette étude portera sur le potentiel et les avantages socio-économiques qui pourraient s'accroître de l’exploitation durable de ces ressources au Cameroun, au Congo, au Gabon, et en République centrafricaine. Les résultats d'une telle étude seront menés de manière à ressortir une valeur ajoutée sur l’exploitation économique plus efficace de l’utilisation durable des PFNL. Une réunion régionale de restitution des résultats sera organisée à la fin de l’étude afin de prendre en compte les préoccupations de tous les acteurs dans le suivi des actions futures. 2. Objectifs de l’étude L'objectif global de l’étude est d'améliorer la connaissance sur la production des PFNL en vue de maximiser la contribution du secteur forestier aux économies du Cameroun, du Congo, du Gabon, et de la République centrafricaine, tout en assurant des avantages à la population locale. Il s’agit notamment de :

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Etudier le potentiel et les avantages socio-économiques qui pourraient s'accroître de l’exploitation durable des PFNL au Cameroun, au Congo, au Gabon, et en République centrafricaine ;

Evaluer la situation des PFNL afin de développer les stratégies et les plans d’actions à mettre en œuvre ; Contribuer à l’élaboration et à la finalisation d’un document de synthèse régionale qui sera restitué lors

d’une conférence régionale de validation, et dont les résultats constitueront des bases pour la formulation d’une proposition de projet.

3. Résultats attendus Les résultats attendus de cette étude sont les suivants :

Une stratégie et un plan d’action sont développés - Les informations disponibles dans certains pays de la sous-région (Cameroun, Congo, Gabon, et République centrafricaine) par un examen des rapports, des publications et des contacts sont rassemblées; - Les études sur la gestion des PFNL et des produits de chasse dans les quatre pays couverts par le projet ( Cameroun, Gabon, Congo, République centrafricaine) sont évaluées ; - L’impact socio-économique des PFNL est mis en exergue ; - La participation des différentes parties prenantes (ONG, sociétés civiles) dans la gestion de ces PFNL est ressortie et mise en exergue; - Les flux sur le commerce des PFNL sont identifiés .

Des recommandations finales pour mettre en œuvre le plan d’action sont formulées - Les conclusions des études nationales sont compilées et les résultats sont disséminés; - Un atelier de validation de la stratégie et du plan d'action du projet est organisé ; - Des recommandations finales pour mettre en œuvre le plan d’action sont ressorties.

4. Méthodologie de réalisation de l’étude. La méthodologie utilisée pour atteindre les objectifs est une méthode de collecte de données d’enquête structurée de la manière suivante :

- Rassembler toute la documentation relative à la production et aux circuits de commercialisation des PFNL ;

- Identifier par zone géographique du pays les différents types de PFNL disponibles ; Effectuer des visites de terrain dans les lieux production des PFNL ;

- Effectuer des visites de terrain dans les lieux de commercialisation des PFNL, du local au national ; - Etudier le circuit optimal de commercialisation des PFNL ; - Elaborer un plan local et national d’action stratégique de collecte et de commercialisation de PFNL ; - Formuler les recommandations de mise en œuvre de ce plan d’action.

5. Termes de références Sous la supervision de l’UICN-BRAC, le consultant devra :

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a) TDR Généraux

Collecter, examiner et analyser l’information sur la production des PFNL comestibles dans des forêts

denses humides du pays (en soulignant l’importance de la flore, sans exclure toutefois la faune, surtout des espèces fournissant des aliments) grâce à l’aménagement durable, la domestication, l’agroforesterie, les systèmes de production agricoles ;

Identifier les « Hot spots » de production et de consommation des PFNL ; Collecter, examiner et analyser l’information sur la consommation des PFNL comestibles, y compris leur

contribution dans les régimes alimentaires de la région, leur zone d’habitat, leur fréquence, leur biologie, leurs utilisations, leurs usages médicinales et leurs valeurs nutritives.

Collecter, examiner et analyser l’information sur le commerce national et international en PFNL comestibles et leur contribution à la création de revenus grâce à la commercialisation des PFNL comestibles comme moyen d’existence durable.

Synthétiser l’information dans un rapport sur les espèces qui participent actuellement pour une grande part aux régimes alimentaires humains dans la région.

Evaluer la contribution des PFNL dans les économies familiales et nationales. Recueillir, et analyser de l’information sur les cadres institutionnels, politiques et légaux qui régissent

l’utilisation des PFNL comestibles dans son pays. Inclure en annexe au rapport une liste (avec adresse et information de contact) de la recherche et des

développements pertinents dans le pays ayant accompli/en cours de réalisation des travaux sur les PFNL ; les agences gouvernementales pertinentes et les ministères et autres institutions étatiques et paraétatiques traitant avec la production, le transport et la distribution des aliments forestiers cueillis et leurs qualités.

Inclure comme annexe au rapport, une liste de la littérature consultée comprenant des publications recommandés sur les PFNL comestibles dans le pays pour références futures aux usagers dans la région, une liste des noms scientifiques en français, en langue locale la plus courante dans la région (selon la disponibilité et par région du pays).

Identifier les principales zones d’intervention pour les activités régionales à mettre en oeuvre afin de favoriser des échanges régionaux de connaissance scientifique, les besoins en formation, technologies et aptitudes nécessaires parmi les institutions, les agences et les techniciens de votre pays par rapport aux aliments forestiers comestibles et autres PFNL.

b) TDR spécifiques Cameroun - Insister sur les stratégies de mise en œuvre des différentes recommandations sur les PFNL ; - Insister sur les questions de quotas et de permis d’exploitation des PFNL; - Ressortir les aspects de commerce transfrontaliers des PFNL avec le Nigeria et le Gabon ; - Identifier la carte des PFNL ; - Insister sur les PFNL fauniques. RCA - Insister sur l’importance des PFNL importés ; - Etablir le lien entre la disparition des chenilles et l’aménagement forestier ; - Ressortir l’impact des chenilles sur les PFNL.

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Gabon - Ressortir l’importance des PFNL importés ; - Insister sur le commerce transfrontalier des PFNL ; - Ressortir les aspects politiques, institutionnels et réglementaires ; - Insister sur la question de la faune.

Congo - Ressortir le cadre légal et politique ; - Insister sur le commerce transfrontalier ; - Montrer l’importance et la dynamique du commerce national et international y compris les flux des PFNL

notamment vers Kinshasa ; - Analyser la structuration de la filière.

6. Qualification Le consultant qui devra avoir un diplôme universitaire dans le domaine de la foresterie ou des Sciences environnementales ou sociales, devra avoir entre autres les qualifications spécifiques suivantes :

▪ Une grande expérience de travail sur le terrain avec les populations locales et autochtones, dans les productions et les circuits de commercialisations des PFNL ;

▪ Une connaissance approfondie des problèmes liés aux débats sur l’Application des Lois Forestières, la Gouvernance et le Commerce des PFNL, aux niveaux international, national et local ;

▪ Des aptitudes prouvées d’opérer aux niveaux régional, national et local ;

▪ L’aptitude d’analyser et d’articuler clairement des sujets complexes ;

▪ Avoir déjà mener des recherches sur les PFNL sanctionnées par au moins une publication.

▪ Des aptitudes prouvées sur les circuits de production et de commercialisation des PFNL ;

▪ Des aptitudes prouvées dans la facilitation des ateliers ;

▪ Des aptitudes prouvées dans l’approche participative de collecte de données ;

▪ Des connaissances en informatique ;

▪ Une expertise dans la formulation des projets. 7. Durée de l’étude Cette étude sera de 30 HJ et étendue sur trois mois. 8. Dossier de candidature Les dossiers de candidature devront comprendre

o Une lettre de recommandation ; o Une demande écrite ; o Un CV.

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9. Date limite de dépôt des candidatures

Les dossiers doivent être adressée avant le 22 Mai à 17H00 heures (Heure du Cameroun) à : Madame Monique YIGBEDEK Chargée des Ressources Humaines UICN – BUREAU REGIONAL AFRIQUE CENTRALE

BP 5506 YAOUNDE – CAMEROUN

TEL . : (237) 221.64.96

FAX . : (237) 221.64.97

Email : [email protected]

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ANNXE 5: LISTE NOMINATIVE ET ADRESSES DES PARTICIPANTS ATELIER SOUS-RÉGIONAL D’AFRIQUE CENTRALE SUR LES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX Douala, Cameroun du 05 au 06 octobre 2006

Nom et prénoms Institution/Organisme Adresses Antoine EYEBE Justin CARPE B.P. :5506 Yaoundé

Tél :221 97 12 E-mail :[email protected]

Zac TCHOUNDJEU ICRAF B.P. :16317 Yaoundé Tél : 770 75 82 Fax :221 50 89 E-mail :[email protected]

NDO NKOUMOU Jean Claude

Représentant du Ministre MINFOF

Tél :784 02 96 E-mail :[email protected]

DELI KOUMAI Délégué Provincial Lit. MINEP

B.P. : 223 Douala Tél :343 13 35/769 03 14 Fax :343 13 39 E-mail :[email protected]

BIDJOGO BODO Pascal Division de la Coopération et des Projets MINFOF

B.P. :3 999 Yaoundé, Cameroun Tél :751 45 81 E-mail :[email protected]

ASSENG ZE Célestin Armand

FAO/PFNL et sécurité alimentaire

B.P. :281 Yaoundé, Cameroun Tél :718 61 83 E-mail :[email protected]

IZELSHARF ALI ELBUSHRA

Ministry Agricultur/ Sudan Horticulture sector

Tél :00 24 9912984638 Fax :00 24 83781387

Claire ATEBA Centre d’animation Rurale et de Développement Durable (CARDED)

B.P. :994 Ebolowa-Cameroun Tél :793 04 01 E-mail :[email protected]

TALLE LES TALESS B.P. :60 11 Yaoundé Tél :956 83 28 Fax :223 70 40 E-mail :[email protected]

ANSPACH, Paul Charles Louis

Facilité pour la Gouvernance de la Foret (DFID/SNV)

B.P. :1239 Yaoundé, Cameroun Tél : 220 27 72 /629 93 44 E-mail :[email protected]

Victor KIMPOUNI Ecole Normale Supérieure & GREFE – Congo

B.P. :237 Brazzaville, Congo Tél :00 242 662 31 91 E-mail :[email protected]

Léon NGUIMBI Institut de Recherche Agronomique et forestière

B.P. :2246 Libreville, Gabon Tél :00 241 05 31 56 34

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(IRAF) & Institut Supérieur de Technologie (IST)

E-mail :[email protected]

MAIDOU Hervé M. Projet d’Appui à la Réalisation des Plans d’Aménagement Forestiers (PARPAF)

B.P. : 3314 Bangui, RCA Tél :00 236 50 83 17 Fax :00 236 61 57 41 E-mail :[email protected]

Samuel NNAH NDOBE CED B.P. : 3430 Yaoundé, Cameroun Tél : 222 38 57/763 33 21 Fax :222 38 57 E-mail :[email protected]/ [email protected]

Raymond NDOMBA NGOYE

SE/COMIFAC B.P. :20818 Yaoundé, Cameroun Tél : 221 35 11/902 70 67 Fax :221 35 12 E-mail :Comifac2005yahoo.fr/ [email protected]

NGOUNGOURE MANJELI A.

Représentante DPT/MINFOF

Tél : 540 60 42 E-mail :[email protected]

Sven WALTER FAO B.P. : 281 Yaoundé, Cameroun Tél :220 24 72 E-mail :[email protected]

Vincent PELE PALLISCO B.P. :394 Douala, Cameroun Tél :342 54 16/968 04 65 Fax :343 31 53 E-mail :[email protected]

Elie HAKIZUMWAMI WWF B.P. :6776 Yaoundé, Cameroun Tél :221 70 84/753 52 14 Fax :221 70 85 E-mail :[email protected]

AGBOR Joseph NKONGHO

Traducteur Tél : 772 02 19/997 83 66 E-mail :[email protected]

ABDON AWONO CIFOR B.P. :2008 Messa, Cameroun Tél :613 55 66 Fax :223 74 37 E-mail :[email protected]

Serge KOMBOU Radio Environnement Tél :221 32 17/221 32 18 E-mail :[email protected]

Valentin ACHANCHO Facilitateur B.P. :12014 Yaoundé, Cameroun Tél :984 29 55 Fax :222 64 64 E-mail :[email protected]

Aimé HAKO Co-facilitateur B.P. :15340 Yaoundé, Cameroun Tél :934 91 96

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E-mail :[email protected] BIHINI WON WA MUSITI

UICN B.P. :5506 Yaoundé, Cameroun Tél :221 64 96 Fax :221 64 97 E-mail :[email protected]

Cléto NDIKUMAGENGE UICN B.P. :5506 Yaoundé, Cameroun Tél :221 64 96 Fax :221 64 97 E-mail :[email protected]

Kenneth ANGU ANGU UICN B.P. :5506 Yaoundé, Cameroun Tél :221 64 96 Fax :221 64 97 E-mail :[email protected]

Chantal WANDJA UICN B.P. :5506 Yaoundé, Cameroun Tél :221 64 96 Fax :221 64 97 E-mail :[email protected]

Precillia NGOME-TATA UICN/IRAD B.P. :5506 Yaoundé, Cameroun Tél :221 64 96 Fax :221 64 97/747 03 92 E-mail :[email protected]

Zita DJANDJIO UICN B.P. :5506 Yaoundé, Cameroun Tél :221 64 96 Fax :221 64 97 E-mail :[email protected]