harrycallahan joséagustingoytisolo bibliotecad'humanitats · 2009-06-06 · logne.ntraduit...

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DISPARITIONS Harry Callahan Un photographe, apótrede la forme / ,HARRY CALLAHAN, photo- graphe et pédagogue amérícaín, est mort lundi 15mars a Atlanta (Céor- gie), des suites d'un cancer. TI avait quatre-víngt-six ans. , Un apótre de la forme et du gra- phisme photographique disparait avec ce classíque des armées 40 a 70, célebre pour avoir transcendé la réalité des motifs - natures mortes, paysages, vues urbaínes, portraits, nus - et créé une vision contempla- tive et extatique. «Révéler le sujet sous un jour inconnu afin de lui corférer une intensité nouvelle », tel était 1'objectif de Callahan. Un sijjet bien plus ancré dans les douceurs de la nature que les violences de la ville. Ses irnages, aux limites de la re- présentation, minimales ou satu- rées, parfois tres blanches ou tres noires, jouant avec les signes et les confusions optiques, constituent en fait une rétlexion· sur l'acte photo- graphique. Une banale facade de maison, pn champ, d'herbes, un ro- cher, une plage de sable, un corps noyé dans la nature perdent leur fonction ou leur évidence pour ga- gner leur statut d'oeuvre d'art, ce qui n'étaít pas évident a 1'époque. Pour Callahan, la photographie fut une vocation plus fulgurante queprécoce. a Detroít (Mi- chígan), capitale amérícaíne de l'ín- dustrie automobile, il devient, apres des études au Michigan State Col- lege, íngéníeur chez Chrysler Mo- torso TI se lance dans la photogra- phíe en 1941 apres avoir assisté a une conférence d'Ansel Adams, dont les irnages techniquement par- faites des paysages de 1'Ouest amé- rícaín en ont fait l'embleme d'une photographie amérícaíne conqué- rante, lyrique, apte a susciter émo- tion et confiance. L'Amérique de l'apres-guerre, prospere et conformiste, va engen- drer une génératíon de photo- graphes «purs» qui s'écartent du style documentaire et du social pour interroger leur monde ínté- rieur. L'Allemagne, pour d'autres raisons - ne pas voir en face le dé- sastre de la guerre - aura son équí- valent avec la «photographíe sub- jective ». Tous ambitionnent de trouver des ~équivalences photogra- phíques a leurs sentiments de l'enví- ronnement. Tous ont une confiance inébranlable dans l'appareíl photo- graphique, modelant leurs irnages en chambre noire gráce a un art du tirage digne de la haute voltige. Harry Callahan et Aaron Siskind se- ront aux Etats-Unís les chefs de file de cette photographie formaliste, empruntant un peu a des maitres comme Stieglitz, Weston, Strand et beaucoup a Ansel Adams ou Minor White dont le puritanisme et le mysticisme feront tache d'huile. DES GRIS ET DES Nl!S Mais des ses premíeres photogra- phies, des vues urbaines a Chicago, Callahan trouve son style : une économie de lignes pour mettre en valeur les gris - «I'aime l'apparence austére, immaculée et monotone des paysages gris perle» -, les lumíeres, les volumes. TIaccentuera son orígí- nalité pour ne conserver, parfois, qu'un assemblage de traits, em- preintes, de corps-sílhouettes, qui font penser a la peinture abstraite amérícaíne de l'aprés-guerre, voire aux calligraphies sautillantes d'un Cy Twombly. Photographíant des gens qu'il «imagine perdus dans leurs pensées ». Callahan réalisera nombre d'irnages en cou1eurs pas- sablement ennuyeuses tant il n'y a rien a voir ou a dire au-dela des as- semblages chromatiques. En re- vanche, les nus d'Eleanor, sa femme et muse depuis 1936,donneront ses~ plus belles irnages, a la fois forme froide, corps' sensuel ou témoignage d'un bonheur de couple. La notoriété de Callahan est ra- pide. TI expose au Musée d'art rno- derne de New York en 1946, trou- vant en Beaumont Newhall, 'premíer conservateur pour la pho- tographie de ce musée, un ardent défenseur, et, dans la revue Aper- ture, un précieux diffuseur. 11 se trouve que Callahan, bien plus que ses contemporains, a ajouté a la tra- dition américaine 1'enseignement du Bauhaus allemand des armées 20 et 30. NONpas la photographie en prise avec le monde social, mais ses formes dynamiques et expérimen- tales. Et c'est naturellement que Callahan sera responsable, entre 1949 et 1961, du département pho- tographique de 1'Institute of Design de Chicago, a la suite de Moholy- Nagy, un des cadres du Bauhaus. Puis enseignera, jusqu'en 1977, a la Rhode Island School of Design de Providence. En 1975, les archives de Callahan sont acquises par le Center for Creative Photography de Tucson (Atizona). Une rétrospective de son oeuvre est organisée au Musée d'art moderne de New York en 1978. Cette méme armée, il est le premier photographe américaín a étre invité a la Biennale de Venise. Les exposí- tions et hommages se succédent dans le monde, notamment en France - Musée national d'art mo- derne, en 1990- il est admiré par des figures eomme Lucien Clergue ou jean Dieuzaide. Sans doute Cal- lahan est-íl auiourd'huí démodé ou daté. Mais il a été au rendez-vous de son projet: «fe voulais étre un grand artiste. » Michel Guerrin Universitat Autonoma-de'Barcelona Biblioteca d'Humanitats José Agustin Goytisolo La poésie du mal de vivre et de la tendresse LE POETE espagnol José Agustin Goytisolo est mort vendredi 19mars a l'áge de soíxante-díx ans. n est tom- par la fenétre de son appartement de Barcelone alors que, seu1 dans sa chambre, il étaít, précise safamille,en ttain d'en réparer les persiennes. «Il était non seulement l'un des poétes les plus importants de la sei::onde moitié de ce siéde, mais aussi l'une des personnes les plus nobles que j'ai pu connaftre ». dit Manuel Vazquez Montalban a propos du poete disparu. a Barcelone en 1928,José Agus- tin Goytisolo était l' ainé de .troís freres' écrivains : Luis se consacre au roman et Juan au roman et a l'essai. MaislavoixdeJoséAgustin,pour dé- noncer la mort de sa mere, victime d'un bornbardement de Barcelone ~ar 'les avions franquistes, devient poésie. n appartient a la fois a l'école .lyrique.de Barcelone et a la généra- tíon qui n'a.pas fait la guerre civile ~lAngelGonzalez, Caballero Bonald, <CarlosBarral), et il sera toujours un antí-franquiste irréductible. «fe n'écris pas de lapoésie ;jefais de lapo- litique », dísaít-íl, luiquiseconsidérait .comme un «franc-tireur de gauche ». n n'a jamais milité dans aucun parti mais s'est battu avec des mots de tous les jours pour ouvrir de' nou- veaux horizons, pour déchirer le voile aveclequelles différents groupes so- ciaux occultent le langage. Cela lui a valu plusieurs séjours en prison. Catalan d'origine basque, vivant a Barcelone, ilécrira toujours en castil- lan. Parmi les auteurs de Sil généra- tion, il assume mieux que quiconque lelien entre les langues et les cultures catalane -et castillane, et proclame 'le caractere pluricu1turel de la Cata- logne. n traduit Salvador Espriu, Pa- solini, Ungaretti et, en 1966, publie son Anthologie bilingue depoétes cata- lans. Le sacrifice de sa mere constitue le cri de son premier livre, El retomo (Le Retour, 1955)ainsi que la rupture avec le monde de son enfance et le refus d'un contexte extérieur mé- diocre. Salmos al viento (psaumes de la douleur, 1958),dans la lignée d'une grande tradition poétique, dénonce la sale histoire d'un pays et montre le visage bouffi d'une bourgeoísíe cata- lane hypocrite. A ces poemes satiriques et auto- biographies s'ajoutent Claridad (Clar- té, 1960), Goytisolo recrée et ac- tualise les formes de la poésie castillane traditionnelle. Au début des années 60, il croit percevoir quelques lueurs dans Ia vie sociale espagnole. Cela transpire dans Anos decisivos (Années décisives) et dans Algo sucede (fl se passe quelque chose) ; puis ce se- ra a nouveau la déception, le sceptí- cisme qu'íl déploie de facon sarcas- tique dans Bajo tolerancia (Sous tutel/e, 1977). QUOTIDIEN PAS BANAL 'Lelarge champ culturel, a la fois popu1aire et íntellectuel, que Goyti- solo a su dominer dans sa poésie le place au premier rang des poetes es- pagnols contemporains. TI a voulu que celangage poétique du quotidien soit une facón de construire, sur le langage méme, URecitadelle solide contre la banalité, contre la mort des idées, contre 1'institutionnalisation des rapports humaÍns. Palabras para Iulia (Paroles pour [ulie), mises en ~ chansons par Paco Ibanez, Rosa Leon, Ioan Manuel Serrat, Mercedes Sosa et d'autres, en est l'exemple le plus admirable. Avec Final de un adios (Final d'un adieu, 1984),ilrevient ~l'atmosphere poétique de ses débuts. Mais ce re- tour aux sources est également un constat: apres quelques mirages fu- gaces et des íllusions frustrées, l' évo- lution vers une démocratie réelle res- tait toujours a faire. Déjá ilparlait au passé : «Ecrire m'a aidé a vivre, a étre gai au milieu de ce désastre et de tant de misére, morale et réel/e. » En proie a la dépression, il se réfugie dans son lit: « Le lit est maintenant ma véritable patrie, ensuite la maison, etfinátemeni la rue », avouaít-íl, «f'ai pensé a me suicider, et a laisser ces salauds tout seu/s pour qu'ils arrangent leur petite boulecomme bon leur semble », avaít- il écrit. Outre ce spectacu1aire adieu final, José Agustin Goytisolo nous laisse une récolte de poemes, Plus de vingt livres, il exprime son mal de vivre, sa révolte et sa tendresse. «fe t'ojfre quelques mots d'amour. Et rien de plus. » RamonChao JOURNAL OFFICIEL Au [ournal officieí du samedi 20 mars sont pub liés : • Fonctionnaires: un décret majorant de 0,5 % et d'un point d'indice majoré uniforme (23 francs) le traitement des fonctionnaires, a cornpter du 1"'avril1999. • Mission: un décret char- geant Gérard Lindeperg, député (PS) de la Loire, d'une mission temporaire aupres de la secré- taire d'Etat aux droits des femmes et a la formation profes- síonnelle. • Européennes: une re- commandation du Conseil supé- rieur de l'audiovisuel a I'en- semble des services de télévision et de radio en vue de l'élection des représentants au Parlement européen. Les services veillent a ce que les listes en présence bé- néficient d'une présentation et d'un accés équitables a 1'antenne. AU. CARNET DU « MONDE )) Naissances .Ne cherchez plus la 8' merveille du Monde! C'est un petit gars:on. '-TI a v'u 'le jour a Perpignan, le 19 mars 1999.' . Cécíle et Olivier PAULHlAC vous présentent Alexandre. Anne GIAMI, , Dominique LEFEBVRE, , et Marc, ont lajoie d'annoncer la venue de Laure Jacqueline Henriette, née a Paris le 26 novembre 1998. 95000 Cergy. Anniversaires de naissance , - 22 mars 1974, Paris 14'. , 22 mars 1999, Lannion (Cates- d' Armor). I Heureux anniversaire, Olivier. « Mais le ciel en te faconnant a décrété Qu 'un doux amour occuperait toujours tes traits, . Quoi que tu penses ou quoi que [asse . ton.caur; Ton regard ne peut jamais rien exprimer que la douceur » (Shakespeare, Sonnet 93) M. o-s, Abidjan (Cote d'Ivoire). - Dijon. Chalon. Autun. Lyon. Paris. Tous ceux qui l'ont connue et estimée la regretteront. Jacqueline BARBIER, née PIFFAUT, proche de « Vie nouvelle », vice-presidente honoraire du club Louise-Michel, et de l' organisation mondialiste, nous a quittés dans la nuit du 5 au 6 mars 1999, a l'hópital Ambroise-Paré de Boulogne, a l'áge de quatre-vingt-six ans. Ses ami s, tres peinés. - Strasbourg. Raffi Ourgandjian, Ses proches et ses amis, ont la douleur de faire part du déces de EIsa BARRAINE, compositeur survenu le 20 mars 1999, dans sa quatre- vingt-neuviéme année. Les obséques auront lieu au crérnato- rium de Strasbourg, le 24 mars, daos l' in- timité. Ni fleurs ni couronnes. Elle désirait seulement vo pensées. - Catherine Dabou, sa filie, Erie Boullay, son fils, Et leurs enfants, ont la douleur de faire part du décés de Mm. Michelle BOULLAY, née CA-RDIN, le samedi 20 mars 1999, 11. láge de soixante-treize ans. \ ' La messe aura lieu le mercredi 24 mars, a 11 h 15, en l'église Saint-Martin de Gal- luis (Yvelines). Cet avis tient lieu de faire-part, - Mm. Bemard Dalsace, née Claude Jean-Bloch, son épouse, ' Amandine F-Dalsace, sa tille, ont la douleur de faire part du déces de M, Bernard DAI,sACE, médaille des évadés, engagé volontaire, croix de'guerre 1939-1945, Unit Citation de l'armée de l'air des Etats-Unis (décoration d'unité au Maroc), survenu le jeudi 18 mars 1999. 2, rue Guynemer, ' 75006 Paris. - Mm, Caroline David, sa fille, Pauline et Valentine, ses petítes-filles, .: M. et Mm, Roger Venturini, Mm, Joseph Venturini, Mm, Sylvianne Lemerle, Les familles David, Venturini, de Rocea Serra, Lemerle, Himpens, Servant, Patout, Pubert, Bouet, ont le chagrin de faire part du décés de M. Roger DAVID, veuf de Mm, PauJette VENTURINI de ROCCA SERRA, préfet honoraire, officier de la Légion d' honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, rnédaille de la Résistance, croíx du combattant volontaire, officier des Palmes aeadémiques, survenu le 20 mars 1999. La cérémonie religieuse aura lieu ¡¡ Villeneuve-d' Ascq, le mereredi 24 mars, a 16 heures, en 1'église Saint-Sébastien (Annappes). L'inhumation aura lieu au cimetiére de Cordemais (Loire-Atlantique), dans l' inti- mité familiale. 59, rue de Paris, 59000 Lille. Nos abonnés el IIOS actionnaires, bénéficiant d'une réduction sur les insertions du «Camet du Monde », sont priés de bien vouloir IIOUScom- Inllniquer leur lIuméro de référence. - Mm, Marie Delbard-Thevenin, son épouse, . Francois et Francoise Delbard-Michaud, Guillaume, Julie, Matthieu, Henri et Anne Delbard-Courtial, Arnaud, Benoít (t), Olivipr (t), Nicolas, ' Guy Delbard, Céline, Laurent, ses enfants et petits-enfants, Robert et Geneviéve Delbard, son frére et sa belle-sceur, Les familles Delbard-Thevenin, ses neveux, nieces, cousins, cousines, Et toute la famille, ' ont la douleur de faire part du retour a Dieude M. Georges DELBARD, fondateur des Pépinieres et Roseraies Georges Delbard, commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l' ordre national du Mérite, commandeur de l' ordre du Mérite agricole. Pieusement décédé a Malicorne, le samedi 20 mars 1999, dans sa quatre- vingt-treiziéme année, muni des sacre- ments de l'Eglise. La cérémonie religieuse sera célébrée le mercredi 24 mars, a 15 heures, en l'église de Malicome (Allier), oü l'on se réunira. 9, place de l'Eglise, 03600 Malicome. - M. Jean Delumeau, Jean-Pierre et Renée-France Delumeau et Muriel, Marie-Christine Delumeau, Isabelle et Florence, Jean-Christophe et Isabelle Delumeau, Louis-Vincent et Soléne, M. et Mm, Yves Le Goff, et leurs enfants, M. et Mm, Pierre Le Goff, et leurs enfants, M. et Mm, Pierre Delumeau, et leurs enfants, Les familles Delumeau, Le Goff, Janvier, Vailliant, Buston et Rey, ont la douleur de faire part du décés de Mm. le docteur Jeanny DELUMEAU, néeLEGOFF, survenu le 19 mars 1999; dans sa soixante- dix-neuvieme année. Les obséques religieuses ont eu lieu le lundi 22 mars, en l'église paroissiale de Cesson-Sévigné. 29, rue des Lauriers, 35510 Cesson-Sévigné. - Pierre-Louis Filippi, son époux, Ses enfants et petits-enfants, font pan du décés de Maríe-Louíse FILIPPI, néeLOCCI, survenu le 18 mars 1999, a Bastia (Haute- Corse). Elle a été inbumée dans le cimetiére familial, le 20 mars, a Ghisoni (Haute- Corse). - Mm, Henri Guitton, sa belle-seeur, M. et Mm, Bernard Guitton, leurs enfants et petits-enfants, M. et Mm, Edouard Guitton, leurs enfants et petits-enfants, '" le :li'er,eJacques Guitton, le Pére Gérard Guitton, o.f.m., l' ingénieur général et Mm. Jean-Paul Guitton et leurs enfants, Mil' Geneviéve Guitton, ses neveux et níece, Les familles Guitton, J aillard, Desthieux, ont la tristesse de faire part du rappel ¡¡ Dieu de ,\ Jean GUITTON, de l' Académie francaise, de l' Académie des scienees morales et politiques. La messe de funérailles sera célébrée, le jeudi 25 mars 1999, a 9 h 30, en l'église Saint-Louis des Invalides a.Paris. 1, L'inhumation aura lieu dans l'intimité familiale dan s la chapelle du Deveix (Creuse). III ~ 8, rue Claude-Matrat, 92130 Issy-les-Moulineaux. _·Mm, Simone Cino del Duca, présidente fonda trice de la Fondation Simone et Cino del Duca, . Les membres du comité d'honneur, M. Michel Maurice-Bokanowski, ancien ministre, , M. le duc de La Rochefoucauld, Et les meinbres du conseil d'adminis- tratlon, ont la tristesse d'annoncer le décés de ,Ii M. Jean GUITTON, de I'Académie francaise, membre du comité d'honneur de la fondation depuis sa création. - Le secrétai re perpétuel, Et les membres de l'Académie fran- caise, ont la tristesse de faire part de la dispari- tion de leur confrére, M. Jean GUITTON, cornmandeur de la Légion d' honneur, grand-croix de l'ordre national du Mérite, décédé le 21 mars 1999, a Paris, dans sa quatre-vingt-dix-huitiéme année, a l'hópi- tal des années du Val-de-Gráce, Le serviee religieux sera célébré a Paris le 25 mars, a 9 h 30, en l'église Saint- Louis-des-Invalides, L'inburnation aura lieu dans l'intimité familiale a la chapelle du Deveix (Creuse). (Le Monde du 23 mars.) Vous pouvez nous transmettre VOS annonces la veille pour le lendemain jusqu'á 17h Permanence le samedi jusqu'á 16 heures 2, rue des Jardins, 25000 Besancon, - L' Assoeiation francaise des arabi- sants a appris avec tristesse le décés récent de Hayat HOUSSAMI, professeur d'arabe dans l' académie de Lyon, et s'associe a la douleur de ses proches. - La farnille et les amis de Vadim KOZOVOI ont la douleur de faire part de son décés, survenu le 22 mars 1999. • ' L' office religieuse aura lieu le vendredi 26 mars, ¡¡ 14 h 30, en la cathédrale, rue Daru. Cet avis tient lieu de faire-part. - Nicole, Michel et Dominique Paramythioti, , Jean, Astrid et Diane, Granoux, ont le chagrin de faire part du décés de PlllLIBERTE, leur mere et grand-mére, survenu le 15 mars 1999, dans l' affection de tous les siens, a l'hópital Saint-An- toine. L'incinération a eu lieu dans la plus stricte intimité, le vendredi 19 rnars, au ci- metiere du Pére-Lachaise, - Les membres de l' Association de l' ordre des Palmes académiques du Var ont ressenti tres douloureusement la disparition de leur président honoraire, M. Xavier PROSPERINI, survenue, le 13 mars 1999, dan s sa quatre- vingt-cinquiéme année. Personnalité forte et attachante, son charisme, sa fines se, son ouverture d'esprit, sa générosité et son efficacité ont marqué notre association depuis de tres nombreuses années. Que tous ceux qui l'ont connu et aimé aient une pensée pour lui. Vi 11a « Les Romarins », 111, chemin du Soleil-Levant, 83~00 Toulon. - Renée Saint-Cyr, son épouse, Dominique Saint-Cyr el Guy-René Perrin, Pascale Saint-Cyr, Sébastien et Florence Lime, ses enfants et petits-enfants, Les farnilles Saint-Cyr, Delacroix et Billiemaz, _ ont la tristesse de faire part du décés de Paul SAINT-CYR, survenu le 21 mars 1999, dans sa soixante- treiziérne année. Cet avis tient lieu de faire-part, - Les amis de' Angela O'SHEA ont la tristesse de faire part de son déces, le 18 mars 1999. L. Van Kammen, 72, avenue des Gobelins, 75013 Paris. Anniversaires de déces - En cornrnémoration du décés de la grande compositrice LiIi BOULANGER, la Fondation internalionale Nadia et Lili Boulanger vous invite a avoir une pensée el une priere pour elle, en y associant le souvenir deson i!lustre sreur, Nadia BOULANGER, professeur de ,composition. - TI y a cinq ans, le 24 mars 1994, M. Jacques C. BOEGNER, architecte DPLG, lieutenant-colonel honoraire, chevalier de l'ordre national du Mérite, vice-président de l'ordre des architectes, président de la Socamug, nous a quittés, Nous ne l' oublions paso Débats Didier MANSUY, Déréglementation et mondiaJisation des échanges, Mercredi 24 mars 1999, 1115 h 45. Maison des ingénieurs des Arts et Métiers, 9 bis•.avenue d'léna, 75016 Paris. Rens. : ADIN, té!. 01-44-61-91-20. Conférences L'INSTITUT MICHEL VILLEY pour la culture juridique et la philosophie du droit .de l'université Paris-Il (Panthéon-Assas), organise, le vendredi 26 mars 1999, une journée consacrée, dans une perspec- tive a la fois historique et actuelle, a «Droit et rhétorique ». Conférences a 10 heures des professeurs Renoux-Zaga- et Bienvenu, sous la présidence du professeur Rials. Conférences a 14 h 30 des professeurs Desmons et Truchet et de MI' Le Béguec, sous la présidence du pro- fesseur Bienvenu. Lieu )Centre Panthéon, 12, place du Panthéon, salle des conseils. Renseignernents au 01-44-41-59-14. Communications diverses Au CBL, 10, rue Saint-Claude, Paris-3', jeudi 25 mars, a 20 h 30 : Hornrnage 11 Albert Memmi, présenté par Dominique Laury. Té!. : 01-42-71-68-19.

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Page 1: HarryCallahan JoséAgustinGoytisolo Bibliotecad'Humanitats · 2009-06-06 · logne.ntraduit SalvadorEspriu,Pa-solini,Ungaretti et,en1966,publie sonAnthologie bilinguedepoétes cata-lans.Lesacrificedesamereconstitue

DISPARITIONS

Harry CallahanUn photographe, apótrede la forme

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,HARRY CALLAHAN, photo-graphe et pédagogue amérícaín, estmort lundi 15mars a Atlanta (Céor-gie), des suites d'un cancer. TI avaitquatre-víngt-six ans. ,Un apótre de la forme et du gra-

phisme photographique disparaitavec ce classíque des armées 40 a70, célebre pour avoir transcendé laréalité des motifs - natures mortes,paysages, vues urbaínes, portraits,nus - et créé une vision contempla-tive et extatique. «Révéler le sujetsous un jour inconnu afin de luicorférer une intensité nouvelle », telétait 1'objectif de Callahan. Un sijjetbien plus ancré dans les douceursde la nature que les violences de laville.Ses irnages, aux limites de la re-

présentation, minimales ou satu-rées, parfois tres blanches ou tresnoires, jouant avec les signes et lesconfusions optiques, constituent enfait une rétlexion· sur l'acte photo-graphique. Une banale facade demaison, pn champ, d'herbes, un ro-cher, une plage de sable, un corpsnoyé dans la nature perdent leurfonction ou leur évidence pour ga-gner leur statut d'oeuvre d'art, cequi n'étaít pas évident a 1'époque.Pour Callahan, la photographie

fut une vocation plus fulgurantequeprécoce. Né a Detroít (Mi-chígan), capitale amérícaíne de l'ín-dustrie automobile, il devient, apresdes études au Michigan State Col-lege, íngéníeur chez Chrysler Mo-torso TI se lance dans la photogra-phíe en 1941 apres avoir assisté aune conférence d' Ansel Adams,dont les irnages techniquement par-faites des paysages de 1'Ouest amé-rícaín en ont fait l'embleme d'unephotographie amérícaíne conqué-rante, lyrique, apte a susciter émo-tion et confiance.L'Amérique de l' apres-guerre,

prospere et conformiste, va engen-drer une génératíon de photo-graphes «purs» qui s'écartent dustyle documentaire et du socialpour interroger leur monde ínté-rieur. L'Allemagne, pour d'autresraisons - ne pas voir en face le dé-sastre de la guerre - aura son équí-valent avec la «photographíe sub-jective ». Tous ambitionnent detrouver des ~équivalences photogra-phíques a leurs sentiments de l'enví-ronnement. Tous ont une confianceinébranlable dans l'appareíl photo-graphique, modelant leurs irnagesen chambre noire gráce a un art dutirage digne de la haute voltige.Harry Callahan et Aaron Siskind se-ront aux Etats-Unís les chefs de filede cette photographie formaliste,empruntant un peu a des maitrescomme Stieglitz, Weston, Strand etbeaucoup a Ansel Adams ou MinorWhite dont le puritanisme et lemysticisme feront tache d'huile.

DES GRIS ET DES Nl!SMais des ses premíeres photogra-

phies, des vues urbaines a Chicago,Callahan trouve son style : uneéconomie de lignes pour mettre envaleur les gris - «I'aime l'apparenceaustére, immaculée et monotone despaysages gris perle» -, les lumíeres,les volumes. TIaccentuera son orígí-nalité pour ne conserver, parfois,qu'un assemblage de traits, em-preintes, de corps-sílhouettes, quifont penser a la peinture abstraiteamérícaíne de l'aprés-guerre, voireaux calligraphies sautillantes d'unCy Twombly. Photographíant desgens qu'il «imagine perdus dansleurs pensées ». Callahan réaliseranombre d'irnages en cou1eurs pas-sablement ennuyeuses tant il n'y arien a voir ou a dire au-dela des as-semblages chromatiques. En re-vanche, les nus d'Eleanor, sa femme

et muse depuis 1936, donneront ses ~plus belles irnages, a la fois formefroide, corps' sensuel ou témoignaged'un bonheur de couple.La notoriété de Callahan est ra-

pide. TIexpose au Musée d'art rno-derne de New York en 1946, trou-vant en Beaumont Newhall,'premíer conservateur pour la pho-tographie de ce musée, un ardentdéfenseur, et, dans la revue Aper-ture, un précieux diffuseur. 11 setrouve que Callahan, bien plus queses contemporains, a ajouté a la tra-dition américaine 1'enseignementdu Bauhaus allemand des armées 20et 30. NON pas la photographie enprise avec le monde social, mais sesformes dynamiques et expérimen-tales. Et c'est naturellement queCallahan sera responsable, entre1949 et 1961, du département pho-tographique de 1'Institute of Designde Chicago, a la suite de Moholy-Nagy, un des cadres du Bauhaus.Puis enseignera, jusqu'en 1977, a laRhode Island School of Design deProvidence.En 1975, les archives de Callahan

sont acquises par le Center forCreative Photography de Tucson(Atizona). Une rétrospective de sonoeuvre est organisée au Musée d'artmoderne de New York en 1978.Cette méme armée, il est le premierphotographe américaín a étre invitéa la Biennale de Venise. Les exposí-tions et hommages se succédentdans le monde, notamment enFrance - Musée national d'art mo-derne, en 1990 - oü il est admiré pardes figures eomme Lucien Clergueou jean Dieuzaide. Sans doute Cal-lahan est-íl auiourd'huí démodé oudaté. Mais il a été au rendez-vousde son projet: «fe voulais étre ungrand artiste. »

Michel Guerrin

Universitat Autonoma-de'BarcelonaBiblioteca d'HumanitatsJosé Agustin Goytisolo

La poésie du mal de vivre et de la tendresseLE POETE espagnol José Agustin

Goytisolo est mort vendredi 19marsa l'áge de soíxante-díx ans. n est tom-bé par la fenétre de son appartementde Barcelone alors que, seu1 dans sachambre, il étaít, précise sa famille, enttain d'en réparer les persiennes. «Ilétait non seulement l'un des poétes lesplus importants de la sei::ondemoitié dece siéde, mais aussi l'une des personnesles plus nobles que j'ai pu connaftre ».dit Manuel Vazquez Montalban apropos du poete disparu.Né a Barcelone en 1928,José Agus-

tin Goytisolo était l'ainé de .troísfreres' écrivains : Luis se consacre auroman et Juan au roman et a l'essai.Mais la voix de José Agustin, pour dé-noncer la mort de sa mere, victimed'un bornbardement de Barcelone~ar 'les avions franquistes, devientpoésie. n appartient a la fois a l'école. lyrique. de Barcelone et a la généra-tíon qui n'a.pas fait la guerre civile~lAngelGonzalez, Caballero Bonald,<CarlosBarral), et il sera toujours unantí-franquiste irréductible. «fen'écris pas de lapoésie ;jefais de lapo-litique »,dísaít-íl, lui qui se considérait.comme un «franc-tireur de gauche ».n n'a jamais milité dans aucun partimais s'est battu avec des mots detous les jours pour ouvrir de' nou-veaux horizons, pour déchirer le voileavec lequelles différents groupes so-ciaux occultent le langage. Cela lui avalu plusieurs séjours en prison.Catalan d'origine basque, vivant a

Barcelone, il écrira toujours en castil-lan. Parmi les auteurs de Sil généra-tion, ilassume mieux que quiconquele lien entre les langues et les culturescatalane -et castillane, et proclame 'lecaractere pluricu1turel de la Cata-logne. n traduit Salvador Espriu, Pa-solini, Ungaretti et, en 1966, publieson Anthologie bilingue depoétes cata-lans.Le sacrifice de sa mere constituele cri de son premier livre, El retomo

(Le Retour, 1955) ainsi que la ruptureavec le monde de son enfance et lerefus d'un contexte extérieur mé-diocre. Salmos al viento (psaumes dela douleur, 1958), dans la lignée d'unegrande tradition poétique, dénoncela sale histoire d'un pays et montre levisage bouffi d'une bourgeoísíe cata-lane hypocrite.A ces poemes satiriques et auto-

biographies s'ajoutent Claridad (Clar-té, 1960), oü Goytisolo recrée et ac-tualise les formes de la poésiecastillane traditionnelle. Au début desannées 60, ilcroit percevoir quelqueslueurs dans Ia vie sociale espagnole.Cela transpire dans Anos decisivos(Années décisives) et dans Algo sucede(fl se passe quelque chose) ;puis ce se-ra a nouveau la déception, le sceptí-cisme qu'íl déploie de facon sarcas-tique dans Bajo tolerancia (Soustutel/e, 1977).

QUOTIDIEN PAS BANAL'Le large champ culturel, a la fois

popu1aire et íntellectuel, que Goyti-solo a su dominer dans sa poésie leplace au premier rang des poetes es-pagnols contemporains. TI a vouluque ce langage poétique du quotidiensoit une facón de construire, sur lelangage méme, URe citadelle solidecontre la banalité, contre la mort desidées, contre 1'institutionnalisationdes rapports humaÍns. Palabras paraIulia (Paroles pour [ulie), mises en ~chansons par Paco Ibanez, RosaLeon, Ioan Manuel Serrat, MercedesSosa et d'autres, en est l'exemple leplus admirable.Avec Final de un adios (Final d'un

adieu, 1984),il revient ~ l'atmospherepoétique de ses débuts. Mais ce re-tour aux sources est également unconstat: apres quelques mirages fu-gaces et des íllusions frustrées, l' évo-lution vers une démocratie réelle res-tait toujours a faire. Déjá il parlait au

passé : «Ecrire m'a aidé a vivre, a étregai au milieu de ce désastre et de tantde misére, morale et réel/e.»En proiea la dépression, ilse réfugie dans sonlit : « Le lit est maintenant ma véritablepatrie, ensuite la maison, etfinátemenila rue », avouaít-íl, «f'ai pensé a mesuicider, et a laisser ces salauds toutseu/s pour qu'ils arrangent leur petiteboulecomme bon leur semble », avaít-ilécrit.Outre ce spectacu1aire adieu final,

José Agustin Goytisolo nous laisseune récolte de poemes, Plus de vingtlivres, oü il exprime son mal de vivre,sa révolte et sa tendresse. «fe t'ojfrequelques mots d'amour. Et rien deplus. »

RamonChao

JOURNAL OFFICIEL

Au [ournal officieí du samedi20 mars sont pub lié s :• Fonctionnaires: un décret

majorant de 0,5 % et d'un pointd'indice majoré uniforme(23 francs) le traitement desfonctionnaires, a cornpter du1"' avril1999.• Mission: un décret char-

geant Gérard Lindeperg, député(PS) de la Loire, d'une missiontemporaire aupres de la secré-taire d'Etat aux droits desfemmes et a la formation profes-síonnelle.• Européennes: une re-

commandation du Conseil supé-rieur de l'audiovisuel a I'en-semble des services de télévisionet de radio en vue de l'électiondes représentants au Parlementeuropéen. Les services veillent ace que les listes en présence bé-néficient d'une présentation etd'un accés équitables a 1'antenne.

AU. CARNET DU « MONDE ))

Naissances.Ne cherchez plus la 8' merveille du

Monde!C'est un petit gars:on.

'-TIa v'u 'le jour a Perpignan, le 19 mars1999.' .

Cécíle et Olivier PAULHlACvous présentent

Alexandre.

Anne GIAMI, ,Dominique LEFEBVRE,

, et Marc,ont lajoie d'annoncer la venue de

Laure Jacqueline Henriette,

née a Paris le 26 novembre 1998.

95000 Cergy.

Anniversaires de naissance, - 22 mars 1974, Paris 14'. ,

22 mars 1999, Lannion (Cates-d' Armor).

I Heureux anniversaire,

Olivier.

«Mais le ciel en te faconnant a décrétéQu 'un doux amour occuperait toujours

tes traits, .Quoi que tu penses ou quoi que [asse

. ton.caur;Ton regard ne peut jamais rien

exprimer que la douceur »(Shakespeare, Sonnet 93)

M. o-s, Abidjan (Cote d'Ivoire).

- Dijon. Chalon. Autun. Lyon. Paris.

Tous ceux qui l'ont connue et estiméela regretteront.

Jacqueline BARBIER,née PIFFAUT,

proche de « Vie nouvelle »,vice-presidente honorairedu club Louise-Michel,

et de l' organisation mondialiste,

nous a quittés dans la nuit du 5 au 6 mars1999, a l'hópital Ambroise-Paré deBoulogne, a l'áge de quatre-vingt-six ans.

Ses ami s, tres peinés.

- Strasbourg.

Raffi Ourgandjian,Ses proches et ses amis,

ont la douleur de faire part du déces de

EIsa BARRAINE,compositeur

survenu le 20 mars 1999, dans sa quatre-vingt-neuviéme année.

Les obséques auront lieu au crérnato-rium de Strasbourg, le 24 mars, daos l' in-timité.

Ni fleurs ni couronnes.

Elle désirait seulement vo pensées.

- Catherine Dabou,sa filie,Erie Boullay,

son fils,Et leurs enfants,

ont la douleur de faire part du décés de

Mm. Michelle BOULLAY,née CA-RDIN,

le samedi 20 mars 1999, 11. láge desoixante-treize ans.\ 'La messe aura lieu le mercredi 24 mars,

a 11 h 15, en l'église Saint-Martin de Gal-luis (Yvelines).

Cet avis tient lieu de faire-part,

- Mm. Bemard Dalsace,née Claude Jean-Bloch,son épouse, 'Amandine F-Dalsace,

sa tille,ont la douleur de faire part du déces de

M, Bernard DAI,sACE,médaille des évadés,engagé volontaire,

croix de'guerre 1939-1945,Unit Citation

de l'armée de l'air des Etats-Unis(décoration d'unité au Maroc),

survenu le jeudi 18 mars 1999.

2, rue Guynemer, '75006 Paris.

- Mm, Caroline David,sa fille,Pauline et Valentine,

ses petítes-filles, .:M. et Mm, Roger Venturini,Mm, Joseph Venturini,Mm, Sylvianne Lemerle,Les familles David, Venturini,

de Rocea Serra, Lemerle, Himpens,Servant, Patout, Pubert, Bouet,ont le chagrin de faire part du décés de

M.Roger DAVID,veuf de

Mm, PauJette VENTURINIde ROCCA SERRA,

préfet honoraire,officier de la Légion d' honneur,

commandeur de l'ordrenational du Mérite,

rnédaille de la Résistance,croíx du combattant volontaire,officier des Palmes aeadémiques,

survenu le 20 mars 1999.

La cérémonie religieuse aura lieu ¡¡Villeneuve-d' Ascq, le mereredi 24 mars,a 16 heures, en 1'église Saint-Sébastien(Annappes).

L'inhumation aura lieu au cimetiére deCordemais (Loire-Atlantique), dans l' inti-mité familiale.

59, rue de Paris,59000 Lille.

Nos abonnés el IIOS actionnaires,bénéficiant d'une réduction sur lesinsertions du «Camet du Monde »,sont priés de bien vouloir IIOUScom-Inllniquer leur lIuméro de référence.

- Mm, Marie Delbard-Thevenin,son épouse, .Francois et Francoise

Delbard-Michaud,Guillaume, Julie, Matthieu,Henri et Anne Delbard-Courtial,Arnaud, Benoít (t), Olivipr (t),

Nicolas, 'Guy Delbard,Céline, Laurent,

ses enfants et petits-enfants,Robert et Geneviéve Delbard,

son frére et sa belle-sceur,Les familles Delbard-Thevenin,

ses neveux, nieces, cousins, cousines,Et toute la famille, '

ont la douleur de faire part du retour aDieude

M.Georges DELBARD,fondateur des Pépinieres

et Roseraies Georges Delbard,commandeur de la Légion d'honneur,

commandeurde l' ordre national du Mérite,

commandeurde l' ordre du Mérite agricole.

Pieusement décédé a Malicorne, lesamedi 20 mars 1999, dans sa quatre-vingt-treiziéme année, muni des sacre-ments de l'Eglise.

La cérémonie religieuse sera célébréele mercredi 24 mars, a 15 heures, enl'église de Malicome (Allier), oü l'on seréunira.

9, place de l'Eglise,03600 Malicome.

- M. Jean Delumeau,Jean-Pierre et Renée-France Delumeau

et Muriel,Marie-Christine Delumeau, Isabelle et

Florence,Jean-Christophe et Isabelle Delumeau,

Louis-Vincent et Soléne,M. et Mm, Yves Le Goff,

et leurs enfants,M. et Mm, Pierre Le Goff,

et leurs enfants,M. et Mm, Pierre Delumeau,

et leurs enfants,Les familles Delumeau, Le Goff,

Janvier, Vailliant, Buston et Rey,ont la douleur de faire part du décés de

Mm. le docteurJeanny DELUMEAU,

néeLEGOFF,

survenu le 19 mars 1999; dans sa soixante-dix-neuvieme année.

Les obséques religieuses ont eu lieu lelundi 22 mars, en l'église paroissiale deCesson-Sévigné.

29, rue des Lauriers,35510 Cesson-Sévigné.

- Pierre-Louis Filippi,son époux,Ses enfants et petits-enfants,

font pan du décés de

Maríe-Louíse FILIPPI,néeLOCCI,

survenu le 18 mars 1999, a Bastia (Haute-Corse).

Elle a été inbumée dans le cimetiérefamilial, le 20 mars, a Ghisoni (Haute-Corse).

- Mm, Henri Guitton,sa belle-seeur,M. et Mm, Bernard Guitton,

leurs enfants et petits-enfants,M. et Mm, Edouard Guitton,

leurs enfants et petits-enfants,'" le :li'er,eJacques Guitton,le Pére Gérard Guitton, o.f.m.,l'ingénieur général

et Mm. Jean-Paul Guittonet leurs enfants,Mil' Geneviéve Guitton,

ses neveux et níece,Les familles Guitton, J aillard,

Desthieux,ont la tristesse de faire part du rappel ¡¡Dieu de

,\ Jean GUITTON,de l' Académie francaise,

de l' Académie des scienees moraleset politiques.

La messe de funérailles sera célébrée,le jeudi 25 mars 1999, a 9 h 30, en l'égliseSaint-Louis des Invalides a.Paris.

1, L'inhumation aura lieu dans l'intimitéfamiliale dan s la chapelle du Deveix(Creuse).III ~8, rue Claude-Matrat,92130 Issy-les-Moulineaux.

_·Mm, Simone Cino del Duca,présidente fonda trice de la FondationSimone et Cino del Duca,. Les membres du comité d 'honneur,M. Michel Maurice-Bokanowski,

ancien ministre,, M. le duc de La Rochefoucauld,Et les meinbres du conseil d'adminis-

tratlon,ont la tristesse d'annoncer le décés de

,Ii

M. Jean GUITTON,de I'Académie francaise,

membre du comité d'honneurde la fondation depuis sa création.

- Le secrétai re perpétuel,Et les membres de l'Académie fran-

caise,ont la tristesse de faire part de la dispari-tion de leur confrére,

M. Jean GUITTON,cornmandeur de la Légion d' honneur,

grand-croix de l'ordre national du Mérite,

décédé le 21 mars 1999, a Paris, dans saquatre-vingt-dix-huitiéme année, a l'hópi-tal des années du Val-de-Gráce,

Le serviee religieux sera célébré a Parisle 25 mars, a 9 h 30, en l'église Saint-Louis-des-Invalides,

L'inburnation aura lieu dans l'intimitéfamiliale a la chapelle du Deveix(Creuse).

(Le Monde du 23 mars.)

Vous pouveznous transmettre

VOS annonces la veillepour le lendemainjusqu'á 17h

Permanence le samedijusqu'á 16 heures 2, rue des Jardins,

25000 Besancon,

- L' Assoeiation francaise des arabi-santsa appris avec tristesse le décés récent de

Hayat HOUSSAMI,professeur d'arabe

dans l'académie de Lyon,

et s'associe a la douleur de ses proches.

- La farnille et les amis de

Vadim KOZOVOI

ont la douleur de faire part de son décés,survenu le 22 mars 1999. • '

L' office religieuse aura lieu le vendredi26 mars, ¡¡ 14 h 30, en la cathédrale, rueDaru.

Cet avis tient lieu de faire-part.

- Nicole, Michel et DominiqueParamythioti,, Jean, Astrid et Diane, Granoux,ont le chagrin de faire part du décés de

PlllLIBERTE,leur mere et grand-mére,

survenu le 15 mars 1999, dans l' affectionde tous les siens, a l'hópital Saint-An-toine.

L'incinération a eu lieu dans la plusstricte intimité, le vendredi 19 rnars, au ci-metiere du Pére-Lachaise,

- Les membres de l' Association del' ordre des Palmes académiques du Varont ressenti tres douloureusement ladisparition de leur président honoraire,

M.Xavier PROSPERINI,

survenue, le 13 mars 1999, dan s sa quatre-vingt-cinquiéme année.

Personnalité forte et attachante, soncharisme, sa fines se, son ouvertured'esprit, sa générosité et son efficacité ontmarqué notre association depuis de tresnombreuses années.

Que tous ceux qui l'ont connu et aiméaient une pensée pour lui.

Vi 11a « Les Romarins »,111, chemin du Soleil-Levant,83~00 Toulon.

- Renée Saint-Cyr,son épouse,Dominique Saint-Cyr el Guy-René

Perrin,Pascale Saint-Cyr,Sébastien et Florence Lime,

ses enfants et petits-enfants,Les farnilles Saint-Cyr, Delacroix et

Billiemaz, _ont la tristesse de faire part du décés de

Paul SAINT-CYR,

survenu le 21 mars 1999, dans sa soixante-treiziérne année.

Cet avis tient lieu de faire-part,

- Les amis de'

Angela O'SHEA

ont la tristesse de faire part de son déces,le 18 mars 1999.

L. Van Kammen,72, avenue des Gobelins,75013 Paris.

Anniversaires de déces- En cornrnémoration du décés de la

grande compositrice

LiIi BOULANGER,

la Fondation internalionale N adia et LiliBoulanger vous invite a avoir une penséeel une priere pour elle, en y associant lesouvenir deson i!lustre sreur,

Nadia BOULANGER,professeur de ,composition.

- TI y a cinq ans, le 24 mars 1994,

M. Jacques C. BOEGNER,architecte DPLG,

lieutenant-colonel honoraire,chevalier de l'ordre national du Mérite,vice-président de l'ordre des architectes,

président de la Socamug,

nous a quittés,

Nous ne l' oublions paso

Débats

Didier MANSUY,

Déréglementation et mondiaJisationdes échanges,

Mercredi 24 mars 1999, 1115 h 45.Maison des ingénieursdes Arts et Métiers,

9 bis•.avenue d'léna, 75016 Paris.Rens. : ADIN, té!. 01-44-61-91-20.

ConférencesL'INSTITUT MICHEL VILLEY

pour la culture juridiqueet la philosophie du droit

.de l'université Paris-Il (Panthéon-Assas),organise, le vendredi 26 mars 1999,

une journée consacrée, dans une perspec-tive a la fois historique et actuelle, a«Droit et rhétorique ». Conférences a10 heures des professeurs Renoux-Zaga-mé et Bienvenu, sous la présidence duprofesseur Rials. Conférences a 14 h 30des professeurs Desmons et Truchet et deMI' Le Béguec, sous la présidence du pro-fesseur Bienvenu. Lieu ) Centre Panthéon,12, place du Panthéon, salle des conseils.

Renseignernents au 01-44-41-59-14.

Communications diversesAu CBL, 10, rue Saint-Claude, Paris-3',jeudi 25 mars, a 20 h 30 :

Hornrnage 11Albert Memmi,présenté par Dominique Laury.

Té!. : 01-42-71-68-19.