guy frenette - fondation hec - 2010

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Bulletin du programme de dons planifiés destiné aux diplômés et amis de HEC Montréal Volume 3, numéro 1 Offrir le savoir en héritage L’HÉRITAGE HEC MONTRÉAL « J’ai toujours eu tendance à accorder ma  confiance  aux  gens  qui  m’entourent.  Cette façon d’être m’a servi tout au long  de  ma  carrière »,  lance  spontanément  Guy  Frenette,  président  des  Éditions  Beauchemin de 1985 à 2005, lorsqu’on lui  demande  quelles  valeurs  ont  guidé  sa  carrière  professionnelle.  « Je  crois  que  la  plupart des gens sont bons et qu’ils veulent  bien  faire »,  conclut  M.  Frenette.  Une  réponse  qui  peut  étonner  à  une  époque  où la méfiance est souvent répandue.  Guy  Frenette  attribue  une  partie  de  son  succès professionnel à l’intégrité, la trans- parence et la confiance en l’autre. L’autre  partie,  à  sa  formation  universitaire,  un  MBA à HEC Montréal (1974). Né  à  Moncton  au  Nouveau-Brunswick,  Guy Frenette arrive à Montréal en 1951, à  l’âge de 7 ans. Quinze ans plus tard, son  père  devient  propriétaire  des  Éditions  Beauchemin,  une  maison  d’édition  fran- cophone  fondée  en  1842.  Après  une  licence en commerce, il fait ses premières  armes  sur  le  marché  du  travail  comme  stagiaire  en  marketing  chez  Shell,  suivi  d’un premier emploi chez 3M en Ontario.  En  1969,  il  se  joint  à  l’entreprise  fami- liale,  Éditions  Beauchemin.  C’est  à  cette  époque  qu’il  décide  de  parfaire  sa  formation  en  s’inscrivant  au  MBA  à  HEC  Montréal.  « Cette  formation  m’a  permis  de  déve  lopper  une  vision  complè- tement  différente  du  monde  des  affaires.  J’ai  beau  coup  appris  en  matière  de  plani  fication stratégique et cela a eu des  effets concrets et positifs sur le dévelop- pement  de  l’entreprise.  J’ai  beaucoup  aimé cette expérience ! », ajoute-t-il avec  conviction.  Après  sept  années  passées  chez  Beauchemin,  il  quitte  l’entreprise  familiale  pour  diversifier  ses  connais- sances  dans  ce  secteur  d’activités  chez  différents imprimeurs au Québec. En 1985, il rentre au bercail à titre de prési- dent des Éditions Beauchemin. Il con  tri- bue au développement et au rayon  ne  ment  de  l’entreprise  au  Québec  et  au  Canada.  Sous sa gouverne, l’entreprise développe  la  division  collégiale  qui  devient  un  important créneau de l’entreprise. Il met  aussi  sur  pied  une  division  qui  cible  spécifiquement  le  marché  de  l’Afrique  francophone. Cette dernière, Beauchemin  International,  a  été  vendue,  mais  pour- suit toujours ses activités d’édition sur le  continent africain. Guy Frenette a passé la majeure partie de  sa vie à gérer le savoir et la transmission  des  connaissances  d’une  génération  à  l’autre.  Il  était  tout  naturel  pour  lui  de  contribuer  financièrement  à  la  pérennité  et à l’excellence de HEC Montréal en pré- voyant un legs testamentaire destiné à son  alma mater. « Une société qui veut se déve- lopper  doit  parfaire  la  transmission  du  savoir  et  des  connaissances.  Elle  doit  investir dans l’éducation, c’est essentiel ! ». Même  s’il  a  obtenu  son  diplôme  depuis  plus  de  35  ans,  l’ancien  éditeur  conserve  un  fort  sentiment  d’appartenance  et  de  fierté pour sa maison d’enseignement. « Je  suis  proche  de  HEC  Montréal  et  je  crois  fermement  à  l’importance  de  donner  à  nos  universités  tous  les  moyens  pour  qu’elles rayonnent sur la scène internatio- nale. Je dis « Chapeau » à cette direction et  à  ses  professeurs,  car  ils  réussissent  à  main  tenir  une  qualité  d’enseignement  extra  or  dinaire et à faire de cette école une  des meilleures au monde ! C’est tout sim- plement remarquable ! ».  Guy Frenette (L. Sc. comm. 1967, MBA 1974) Il n’y a pas de montant minimum requis pour faire un legs testamentaire à HEC Montréal. Tous les dons sont importants et chacun peut contribuer à hauteur de ses moyens.

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Guy Frenette, propriétaire de Groupe Beauchemin pendant 20 ans, n'a cumulé que des échecs. Ce n'est manifestement pas ce qu'il pense de lui-même... La vanité est un vilain défaut, la guérison de l'âme passe par la réparation et la pénitence.

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Page 1: Guy Frenette - Fondation HEC - 2010

Bulletin du programme de dons planifiés destiné aux diplômés et amis de HEC Montréal

Volume 3, numéro 1

Offrir le savoir en héritage

L’ H É R I T A G E H E C M O N T R É A L

« J’ai toujours eu tendance à accorder ma confiance  aux  gens  qui  m’entourent. Cette façon d’être m’a servi tout au long de  ma  carrière »,  lance  spontanément Guy  Frenette,  président  des  Éditions Beauchemin de 1985 à 2005, lorsqu’on lui demande  quelles  valeurs  ont  guidé  sa carrière professionnelle. « Je crois que  la plupart des gens sont bons et qu’ils veulent bien  faire »,  conclut  M.  Frenette.  Une réponse  qui  peut  étonner  à  une  époque où la méfiance est souvent répandue. 

Guy  Frenette  attribue  une  partie  de  son succès professionnel à l’intégrité, la trans-parence et la confiance en l’autre. L’autre partie,  à  sa  formation  universitaire,  un MBA à HEC Montréal (1974).

Né  à  Moncton  au  Nouveau-Brunswick, Guy Frenette arrive à Montréal en 1951, à l’âge de 7 ans. Quinze ans plus tard, son père  devient  propriétaire  des  Éditions Beauchemin, une maison d’édition fran-cophone  fondée  en  1842.  Après  une licence en commerce, il fait ses premières armes  sur  le  marché  du  travail  comme stagiaire  en  marketing  chez  Shell,  suivi d’un premier emploi chez 3M en Ontario. 

En  1969,  il  se  joint  à  l’entreprise  fami-liale,  Éditions  Beauchemin.  C’est  à cette  époque  qu’il  décide  de  parfaire sa  formation  en  s’inscrivant  au  MBA  à  HEC  Montréal.  « Cette  formation  m’a permis de déve lopper une vision complè-tement  différente  du  monde  des  affaires. J’ai  beau coup  appris  en  matière  de plani fication stratégique et cela a eu des effets concrets et positifs sur le dévelop-pement  de  l’entreprise.  J’ai  beaucoup 

aimé cette expérience ! », ajoute-t-il avec conviction.  Après  sept  années  passées chez  Beauchemin,  il  quitte  l’entreprise familiale  pour  diversifier  ses  connais-sances  dans  ce  secteur  d’activités  chez différents imprimeurs au Québec.

En 1985, il rentre au bercail à titre de prési-dent des Éditions Beauchemin. Il con tri-bue au développement et au rayon ne ment de  l’entreprise au Québec et au Canada. Sous sa gouverne, l’entreprise développe la  division  collégiale  qui  devient  un important créneau de l’entreprise. Il met aussi  sur  pied  une  division  qui  cible spécifiquement  le  marché  de  l’Afrique francophone. Cette dernière, Beauchemin International,  a  été  vendue,  mais  pour-suit toujours ses activités d’édition sur le continent africain.

Guy Frenette a passé la majeure partie de sa vie à gérer le savoir et la transmission des  connaissances  d’une  génération  à l’autre.  Il  était  tout  naturel  pour  lui  de contribuer  financièrement  à  la  pérennité et à l’excellence de HEC Montréal en pré-voyant un legs testamentaire destiné à son alma mater. « Une société qui veut se déve-lopper  doit  parfaire  la  transmission  du savoir  et  des  connaissances.  Elle  doit investir dans l’éducation, c’est essentiel ! ».

Même  s’il  a  obtenu  son  diplôme  depuis plus de 35 ans,  l’ancien éditeur conserve un  fort  sentiment  d’appartenance  et  de fierté pour sa maison d’enseignement. « Je suis  proche  de  HEC  Montréal  et  je  crois fermement  à  l’importance  de  donner  à nos  universités  tous  les  moyens  pour qu’elles rayonnent sur la scène internatio-nale. Je dis « Chapeau » à cette direction et 

à  ses  professeurs,  car  ils  réussissent  à main tenir  une  qualité  d’enseignement extra or dinaire et à faire de cette école une des meilleures au monde ! C’est tout sim-plement remarquable ! ». •

Guy Frenette (L. Sc. comm. 1967, MBA 1974)

Il n’y a pas de montant minimum requis pour faire un legs testamentaire à HEC Montréal. Tous les dons sont importants et chacun peut contribuer à hauteur de ses moyens.

Page 2: Guy Frenette - Fondation HEC - 2010

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Jocelyne Gonthier (HEC Montréal 1976)Directrice - dons majeurs et planifiés

UNE HABITUDE DE VIE À ADOPTER : DONNER !

« Il n’est jamais trop tard ! ». Voilà une expression souvent utilisée pour encourager un proche à adopter de nouvelles habitudes de vie : cesser de fumer, faire du sport, poursuivre des études ou changer de carrière. Cette expression peut aussi s’appliquer à la philanthropie.

Il n’est jamais trop tard (ou trop tôt !) pour prévoir à son testament une contribution philanthropique. C’est une façon simple et concrète d’assurer la pérennité et la croissance de notre savoir collectif. C’est pourquoi nous encourageons vivement nos étudiants, professeurs, diplômés et gens d’affaires à planifier un legs à l’attention de HEC Montréal dans leur testament. Comme le dit si bien Guy Frenette en page couverture de L’Héritage : « Toute société qui veut se développer doit investir dans l’éducation et le savoir. » Voilà les paroles d’un éditeur qui a consacré une grande partie de sa vie à assurer la transmission du savoir pour des milliers de jeunes étudiants.

Donner à son université, via les dons planifiés, est une habitude que les Québécois n’ont pas encore intégrée, comparativement à nos confrères anglo-saxons. Bien que la situation s’améliore, il est essentiel que nous commencions à faire de ce geste une tradition au sein de nos familles.

HEC Montréal est un établissement qui s’illustre remarquablement sur la scène internationale avec, jusqu’à maintenant, un budget relativement restreint comparativement à ses homo logues américains qu’elle côtoie dans les palmarès d’excellence. Pour maintenir un tel niveau d’excellence au fil des générations, il est nécessaire que nous prenions l’habitude de don-ner. Même modestes, les dons sont indispensables. À ce titre, vous lirez en page 5 que l’exemple de Mme Marguerite Thibault (HEC Montréal 1961) l’illustre admirablement bien. Cette femme passionnée de voyage avait ajouté à son testament un legs destiné à de jeunes étudiants désirant parfaire leurs études à l’étranger.

Nous vous invitons, dès maintenant, à contacter notre Bureau de dévelop-pement pour que nous vous aidions à planifier un don à votre image. Vous en retirerez la fierté de contribuer à l’excellence d’une des plus presti-gieuses maisons d’enseignement, mais surtout vous jouerez un rôle concret pour la prospérité économique et sociale du Québec. Car en soutenant HEC Montréal, vous participez à la formation de ceux et celles qui façon-neront le Québec de demain.

À bientôt !

DONATEURS, FAITES-VOUS CONNAÎTRE !IMPORTANT : Si vous avez inscrit la Corporation de l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal comme légataire sur votre testa-ment, avisez-nous sans plus tarder ! Vous pourriez bénéficier dès maintenant des avantages du Club Héritage et recevoir une invitation pour le prochain événement exclusif aux membres du Club.

Page 3: Guy Frenette - Fondation HEC - 2010

Tout  au  long  de  leur  carrière,  les  gens d’affaires  font  face  à  de  nombreux  choix. Cela se poursuit  lorsque vient le temps de réfléchir à l’héritage qu’ils désirent léguer. Les  actions  d’une  société  privée  repré-sentent souvent une partie importante de leur pa tri moine. Le don de ces actions est une stratégie particulièrement intéressante pour  ceux  qui  désirent  faire  d’une  pierre deux coups. En effet, elle permet d’assurer un confort financier à ses proches tout en laissant  sa  marque  en  contribuant  finan-cièrement au développement de sa maison d’enseignement. De plus, le donateur béné-ficie  d’une  réduction  d’impôt,  même  si  le don est financé par sa société.

Mise en situationMadame  Généreux,  55  ans,  détient  des actions  privilégiées  de  sa  société  privée, Gesco,  rachetables  à  2 000 000 $ 1.  Le  coût fiscal des actions est nominal. Les actions ordinaires  sont  détenues  par  une  fiducie familiale  établie  au  profit  de  ses  enfants. Son  testament  prévoit  qu’à  son  décès,  ses actions  sont  transférées  à  son  conjoint actuellement  âgé  de  55  ans.  Au  décès  du dernier conjoint, il y a disposition présumée de ces actions, ce qui donne lieu à un impôt de  482 000 $ 2.  La  valeur  nette  transférée aux héritiers s’élèvera donc à 1 518 000 $ 3.

Monsieur  et  madame  Généreux  désirent faire un don de 1 000 000 $ à HEC Montréal au décès du dernier conjoint pour créer, au nom  de  leur  famille,  un  fonds  de  dotation durable de bourses d’études. Pour ce faire, ils  peuvent  léguer  1 000 000 $  des  actions privilégiées  de  gel.  Cependant,  ils  désirent toucher  le  moins  possible  au  patrimoine qui doit être transféré à leurs enfants. Pour financer  le  don,  Gesco  acquiert  donc  une police d’assurance vie conjointe payable au dernier décès. Gesco est titulaire et bénéfi-ciaire  de  la  police,  et  le  produit  de  l’assu-rance peut être utilisé afin de racheter  les actions  léguées  à  HEC  Montréal  à  la  mort du dernier conjoint. Gesco dépose 15 200 $ par année pendant dix ans pour couvrir les frais de la police d’assurance vie. Le capital-décès  s’élèvera  à  1 000 000 $  (compte  tenu d’un taux de rendement projeté de 4 %).

Au moment du dernier décès, le liquidateur de  la  succession  transfère  la  propriété  de 1 000 000 $  d’actions  privilégiées  à  HEC Montréal.  Le  produit  de  l’assurance  est versé libre d’impôt à Gesco et ensuite uti-lisé pour racheter les actions détenues par HEC Montréal. Ainsi, HEC Montréal dispo-sera  de  liquidités  de  1 000 000 $  et  les actions privilégiées seront éliminées. 

Le don permet d’éliminer l’impôt à payer au décès sur les actions privilégiées.En  effet,  comme  un  don  par  testament donne  lieu  à  un  crédit  pour  don 4,  il  peut être utilisé pour réduire l’impôt payable : 

Cette  stratégie  affecte-t-elle  le  patrimoine transféré  aux  héritiers ?  Les  héritiers reçoivent le solde d’actions privilégiées, soit 1 000 000 $. De plus, la valeur de leurs actions ordinaires est augmentée de 1 000 000 $ à  la suite du rachat des actions détenues par  HEC  Montréal  à  même  le  produit  de l’assurance. Par contre, il faut tenir compte du  « coût »  de  la  police  d’assurance  vie.  

En présumant un coût des fonds de 4 % net, Gesco pourrait accumuler environ 468 000 $ en  34  ans.  Ainsi,  la  valeur  aux  héritiers passera de 1 518 000 $ à 1 532 000 $ 5.

De cette façon, monsieur et madame Généreux font un don de 1 000 000 $ à HEC Montréal sans réduire le patrimoine de leurs héritiers. Mais, il y a plus…Le  produit  d’une  police  d’assurance  vie reçu par une société par actions peut don-ner lieu à un crédit au compte de dividende en capital (« CDC »)6. Or, une société privée peut  verser  aux  actionnaires  des  dividen-des libres d’impôt jusqu’à concurrence du solde de son CDC. Le produit de l’assurance versé lors du décès du dernier survivant du couple Généreux donne lieu à un crédit au CDC de 1 000 000 $. Ainsi, le prochain mil-lion de dividendes versés aux héritiers sera libre d’impôt.

Plutôt  que  de  léguer  les  actions  privilé-giées, monsieur et madame Généreux peu-vent aussi léguer un montant de 1 000 000 $ et le financer par une police d’assurance vie 

détenue  par  Gesco.  Le  résultat  serait  le même. Par contre, le CDC serait utilisé pour transférer les fonds à la succession. En lais-sant la possibilité au liquidateur de choisir les biens transférés à HEC Montréal, la suc-cession peut réduire davantage son fardeau fiscal  si  le  défunt  détient  à  son  décès  des titres  négociables  qui  comportent  un  gain latent7. 

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Faire d’une pierre, deux coups !Le don par testament d’actions d’une société privée

Diane Hamel, CGA, TEPVice-présidente adjointe, planification fiscale et successorale Financière Manuvie

Résumé : Sans don Don à HEC

Montant net aux héritiers 1 518 000 $ 1 532 000 $Montant net à l’impôt 482 000 $ 0 $Montant net à HEC Montréal 0 $ 1 000 000 $

Impôt sur le gain en capital 2 000 000 $ x 50 % x 24,1 % 482 000 $Crédit d’impôt 1 000 000 $ x 48,2 % 482 000 $Impôt net (à payer par les héritiers) 0 $

Page 4: Guy Frenette - Fondation HEC - 2010

privées  est  une  solution  idéale.  Comme expliquée  précédemment,  cette  stratégie permet  de  bénéficier  d’un  crédit  d’impôt qui  avantage  les  héritiers  tout  en  léguant 

des fonds importants à sa maison d’ensei-gnement. Ainsi, le donateur transmet à ses enfants des valeurs inestimables de don et de  partage.  Toutes  ces  années  d’efforts  et de succès en affaires vont fructifier encore longtemps  par  l’entremise  de  milliers  de jeunes étudiants, les leaders de demain. 

Voilà  un  héritage  à  transmettre  dont  on peut être fier… de son vivant! •1  Il s’agit d’actions émises lors d’un gel successo-

ral,  une  transaction  en  vertu  de  laquelle  un actionnaire transfère la plus-value future de sa société  en  faveur  d’une  tierce  partie  (souvent une fiducie familiale au bénéfice des enfants).

2  Gain  en  capital  =  2 M$  -  coût  0 $  =  2 M$. Portion  imposable  à  50 %  =  1 M$.  Impôt  à 48,2 % = 482 000 $.

3  Actions  privées  2 M$  -  impôt  de  482 000 $  = 1 518 000 $.  Des  techniques  de  planification post-mortem devront être utilisées pour éli-miner une double imposition potentielle.

4  Voir l’encadré ci-contre, page 4.5  Solde d’actions privées de 1 M$ + augmenta-

tion  de  la  valeur  des  actions  ordinaires  à  la suite du rachat de 1 M$ - coût de la police de 468 000 $ = 1 532 000 $.

6  Le crédit au CDC sera égal au capital-décès moins  le  coût  de  base  rajusté  (CBR)  du contrat. À l’espérance de vie, le CBR est géné-ralement égal à 0.

7  Le don de titres négociables permet d’élimi-ner l’impôt à payer sur le gain en capital réa-lisé à la disposition du titre en plus d’ouvrir le droit à un crédit pour don.

Un comité des dons planifiés a été mis sur pied afin de transmettre aux diplômés, employés et étudiants de HEC Montréal le désir de contribuer financièrement à leur école en utilisant l’approche du don planifié qui est une façon simple de donner, mais encore peu connue chez les Québécois. 

Les membres de ce nouveau comité collaboreront, entre autres, à développer des stra-tégies et des outils de promotion, à identifier et solliciter des donateurs potentiels et à conseiller l’équipe du Bureau de développement. 

Le  domaine  des  dons  planifiés  nécessite  une  expertise  très  pointue.  Les  membres  du comité ont donc été choisis pour l’excellence de leurs connaissances dans des secteurs tels que la planification financière et successorale, la fiscalité, le droit, les assurances, etc.

Les membres du comité des dons planifiés pour l’année 2009-2010 sont : Jacques Chabot (HEC Montréal 1962), président, Les services financiers ChabotFrancine Champoux, directrice générale par intérim de la Fondation HEC MontréalJocelyne Gonthier (HEC Montréal 1976), directrice des dons majeurs et planifiés, Fondation HEC Montréal Pierre L. Côté (HEC Montréal 1967), conseiller, Groupe Investors Pierre Desjardins (HEC Montréal 1973), associé principal, Desjardins, Ménard et associésRichard Dorval (HEC Montréal 1982), conseiller spécial à la direction, Banque Nationale Groupe financierRichard Fontaine (HEC Montréal 1975), avocat associé, Miller Thomson PouliotDiane Hamel, vice-présidente adjointe, planification fiscale et successorale, Financière ManuvieRobert Tozzi (HEC Montréal 1990), planificateur financier, associé, Financière Liberté 55

Merci de votre contribution au succès de HEC Montréal ! •

Nouveau :

Mise sur pied du comité des dons planifiés de HEC Montréal

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Dans l’année de son décès, un particulier peut demander un crédit d’impôt pour don pour le montant admissible des dons effectués au cours de l’année avant le décès et des dons par testament.

Le montant demandé correspond au moindre de :(a) 100 % du revenu net de la personne décédée pour l’année du décès (aucune

limite n’est applicable pour l’année du décès) ; et (b) le montant admissible des dons effectués dans l’année du décès et des dons

par testament, additionné à la partie inutilisée des montants admissibles des dons effectués dans les cinq années précédant l’année du décès.

Tout montant non demandé dans l’année du décès peut être réclamé par les héritiers dans les déclarations de revenus de la personne décédée de l’année d’imposition qui précède celle du décès.

Au Québec, le crédit pour don équivaut à une réduction d’impôt de 33,4 % sur la première tranche de 200 $ et 48,2 % sur l’excédent.

Résumé : Sans don Don à HEC

Montant net aux héritiers 1 518 000 $ 1 532 000 $Montant net à l’impôt 482 000 $ 0 $Montant net à HEC Montréal 0 $ 1 000 000 $

Page 5: Guy Frenette - Fondation HEC - 2010

« À l’âge de 87 ans, Marguerite est partie seule  à  Madagascar.  Elle  aimait  beau-coup  voyager »,  se  remémore  sa  petite-cousine Anne-Marie Thibault. Marguerite Thibault, décédée cette année à l’âge de 89  ans,  avait  une  haute  considération pour  son  alma mater,  HEC  Montréal. Elle  a  donc  prévu,  dans  son  testament, remettre un montant de 20 000 $ qui sera octroyé sous forme de bourses à des étu-diants de l’École. 

Passionnée  par  les  voyages,  elle  avait planifié remettre la majeure partie de son 

legs, soit 15 000 $, au programme Passeport pour le monde. Les bourses Marguerite-Thibault  permettront  donc  à  de  jeunes étudiants  de  poursuivre  leurs  études durant  un  semestre  au  sein  d’une  uni-versité  étrangère.  Une  façon  simple  et utile de transmettre à ceux qui nous sui-vent  les  valeurs  et  les  passions  qui  ont guidé notre vie. 

Enfin, une tranche de 5 000 $ servira de bourses  au  besoin  pour  les  étudiants connaissant  des  difficultés  financières au cours de leurs études.

Marguerite  Thibault  a  été  diplômée  de HEC  Montréal  (1961)  à  l’âge  de  41  ans. Elle  a  ensuite  entamé  une  carrière  de comptable à Revenu Canada, où elle est demeurée jusqu’à sa retraite. Les études avaient une signification toute particu-lière pour cette femme née en 1920 qui a entrepris,  au  début  de  la  quarantaine, une carrière professionnelle stimulante. 

Aux  noms  des  étudiants  et  étudiantes, merci Madame Marguerite Thibault ! •

Nous vous proposons, en collaboration avec la librairie Coop HEC Montréal, spécialisée en littérature d’affaires, quelques récentes parutions qui sau-ront certainement vous intéresser.

Voici les suggestions de notre équipe :

Conçu pour découvrir et comprendre l’ampleur du scandale de Norbourg, l’ouvrage publié par le journaliste Yvon Laprade permet de revivre, étape par étape, cette fraude de 130 millions de dollars. Les commentaires de plusieurs spécialistes de la finance ajoutent à la réflexion proposée par l’auteur.

Autopsie du scandale de Norbourg, Yvon Laprade, Québec Amérique, 2009.

Faire preuve d’une éthique au travail, c’est possible et c’est payant. Trente-six leaders québécois partagent les com-portements éthiques qu’ils adoptent et l’influence de leurs valeurs sur leurs choix.36 façons d’être éthique au travail, de Laurent Fontaine et Thierry Pauchant, Montréal, Fides et Presses HEC Montréal, 2009.

Experts en évaluation du risque, les auteurs montrent que la hasard, le ris-que et la spéculation ont toujours joué un rôle déterminant dans la réussite ou les échecs des sociétés. Un ouvrage éclairant sur la gouvernance financière.

A World of Chance: Betting on Religion, Games, Wall Street de Reuven Brenner, Gabrielle A. Brenner et Aaron Brown, New York, Cambridge University Press, 2008.

La stratégie est un instrument puissant pour les gestionnaires appelés à interve-nir dans un environnement souvent chaotique. Les auteurs mettent en lumière les éléments clés d’une stratégie ainsi que le contexte à mettre en place pour faciliter l’action stratégique.Le management stratégique : de l’ana­lyse à l’action de Francine Séguin, Taïeb Hafsi et Christiane Demers, Les Éditions Transcontinental, 2008.

Vous pouvez obtenir un rabais de 15 % sur le prix de détail suggéré jusqu’au 31 janvier 2010 en com-mandant ces ouvrages à la librairie Coop HEC Montréal, par téléphone au 514 340-6400 ou sur le site de commerce électronique www.coophecmontreal.com.

Coop HEC Montréal est la plus grande librairie de gestion au Québec. N’ou bliez pas que les diplômés de HEC Montréal sont membres à vie. Si vous avez perdu votre carte de membre, vous pouvez vous présenter à la librairie et obtenir une autre carte, gratuitement. •

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Partager sa passion des voyages et des études

À LIRE ET À RELIRE…

Page 6: Guy Frenette - Fondation HEC - 2010

Rédaction : Marquis Communication

L’Héritage HEC Montréal est publié par le Bureau de développement de HEC Montréal, deux fois par année. Le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte. Pour obtenir des exemplaires ou pour formuler des commentaires, veuillez communiquer avec Ginette Larose au 514 340-6081 ou par courriel à [email protected].

Adresse postale :BUREAU DE DÉVELOPPEMENTHEC Montréal3000, chemin de la Côte-Sainte-CatherineMontréal (Québec) H3T 2A7Téléphone : 514 340-6896

Jocelyne GonthierDirectrice des dons majeurs et planifiés514 340-6958

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« Jehane Benoit a eu une influence remar-quable sur ma vie professionnelle, se rap-pelle  avec  douceur  Carmen  M.  Bélair, spécialiste en philanthropie. J’ai rencon-tré cette grande dame de la cuisine alors que j’étais productrice pour TV Ontario dans  les  années  ‘70.  Elle  était  très  sen-sible  à  l’importance  de  transmettre  le savoir  d’une  génération  à  l’autre.  Cette vision  a  inspiré  mon  parcours  et  mes études »,  ajoute  Mme  Bélair,  présidente de Placement Phi lan thropique.

C’est  à  cette  époque  que  Carmen  M. Bélair  amorce  des  études  de  doctorat. Elle étudie alors les modèles de gestion afin  de  faciliter  la  transmission  du savoir  aux  générations  suivantes.  Au cours de ses études qui l’on conduite de San  Francisco  à  New  York  en  passant par Boston, elle a développé un outil de gestion,  le  PP/10  (Planification  péren-nité/10), qui vise à assurer la transmis-sion  d’un  héritage  sur  10  générations, soit 150 ans. 

Ce qui peut sembler irréaliste ou même insolite pour certains ne l’était pourtant pas  pour  le  célèbre  Benjamin  Franklin, son  mentor.  Cet  illustre  auto didacte  a légué une somme de 5 000 $ à son décès en  indiquant  dans  son  testament  les procédures  à  suivre  pour  utiliser  ce montant et les intérêts au cours des 200 années  suivant  son  décès.  Les  intérêts accumulés  au  cours  des  siècles  ont permis  d’amasser  une  petite  fortune. Ainsi,  les  volontés  de  M.  Franklin ont pu  être  exaucées.  Les  dons  ont  servi, entre autres, à sou tenir financièrement de  jeunes  arti sans,  à  fonder  une  école, The  Franklin  Institute  de  Boston,  de même  qu’un  musée,  le  Musée  de  la science  et  de  la  technique  de Philadelphie.  « C’est  fabuleux  de  voir ce qu’on peut accomplir avec une petite somme et beaucoup de vision ! », ajoute Mme Bélair en racontant  l’héritage de  M. Franklin.

Mme  Bélair  aide  les  entreprises  et  les fondations  à  développer  une  vision  à long  terme  assurant  la  pérennité  fi nan -cière  des  organisations,  mais  aussi  la passation de valeurs et de con nais sances aux générations suivantes. 

Mme Bélair a mis au point une formule qu’elle a nommée les 3G, soit Générosité, Gratitude, Groupe Héritage ©. « Lorsqu’on reçoit, nous sommes touchés par la géné-rosité du donateur et nous en éprouvons de la gratitude. Cela nous incite à donner, à  notre  tour,  aux  générations  futures », explique  Mme  Bélair.  En  pratique,  ceci s’exprime  par  la  mise  sur  pied  d’un groupe de gens ou de collègues, que l’on nomme le Groupe Héritage ©. Ce groupe détermine  un  objectif  ou  un  don  qu’il aimerait  trans mettre  aux  générations suivantes.  Il  élabore  ensuite  une  enve-loppe  de  dons  (ex. :  as surances  vie  des mem bres  du  Groupe  Héritage)  qui  ser-vira à réaliser l’objectif déterminé par les membres  du  groupe,  et  ce,  au  profit  de leurs survivants.

« Nous,  les  baby-boomers,  avons  beau-coup reçu au cours de notre vie, pour suit Carmen  M.  Bélair.  C’est  main te nant  le moment de retourner l’ascenseur à ceux qui  nous  suivent  pour  qu’ils  puissent bénéficier  de  nos  connaissances  et  de notre ri chesse. On peut le faire chacun à notre  manière »,  conclut-elle.  Ou,  à  la manière de Benjamin Franklin. •

À la manière de Benjamin Franklin

Mme Carmen M. Bélair et son petit-fils Christopher Durand, 9e génération de la famille au Québec.