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Où bien manger aux écoles du N.-B. où bien manger Guide des écoles du Nouveau-Brunswick

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Où bien manger aux écoles du N.-B.

où bien mangerGuide des écoles du Nouveau-Brunswick

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Table des matièresIntroduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Réseau des cafétérias communautaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

École communautaire de Cambridge-Narrows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

CÉD’ICI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

École de la Première Nation d’Eel Ground . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

École consolidée Macdonald . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

École Marguerite Bourgeoys. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Des organisations changent la manière de manger des élèves au Nouveau-Brunswick. . . . . . . . . . . . . 10

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Introduction

C’est l’opinion d’un directeur d’école qui acommuniqué avec la Société médicale l’an dernierau sujet de notre projet lié à la nourriture servie dansnos écoles, Alerte aux menus. C’était une des raresécoles que nous ayons pu trouver qui offrait un trèsgrand choix d’aliments sains à ses élèves chaquejour de la semaine. Et les commentaires de cedirecteur d’école sont absolument exacts.

La politique provinciale qui dicte ce que l’on doitservir comme nourriture dans les écoles s’appelle laPolitique 711. Elle place la barre très haut; respectercette politique peut s’avérer difficile, et les preuvesque nous avons trouvées démontrent que denombreuses écoles ne la respectent toutsimplement pas. Les écoles qui respectent lapolitique ne sont pas reconnues pour leurs choixd’aliments exemplaires, et les dirigeants scolairesqui appliquent la politique le font parce que c’est labonne chose à faire pour les élèves, et non parceque c’est facile.

Conçu sur le modèle de l’acclamation offerte auxrestaurants par des organisations partout au paysdécernant des prix, le « Guide des écoles duNouveau-Brunswick où bien manger » est le nôtre. Ilsert à reconnaître les fournisseurs qui offrent del’excellente nourriture aux élèves et il met en valeurleur réussite. Il peut aider à répondre aux questionset à surmonter des obstacles souvent mentionnés :Comment les écoles en milieu rural sans tropd’outils de cafétéria peuvent-elles offrir del’excellente nourriture? Comment certaines écolesfont-elles pour offrir des aliments sains à bas prix,alors que d’autres n’y arrivent pas? Surtout, quepouvons-nous apprendre les uns des autres?

On peut sans doute affirmer que les écolesénumérées ici ne se sont pas portéesvolontaires pour faire partie du guide. Ellesn’ont pas sanctionné notre projet plus vasteappelé Alerte aux menus, n’ont pas reçu definancement de nous et ne recherchentpas la gloire. Honnêtement, nous avonsvraiment insisté pour qu’elles nouspermettent de dresser leur portrait parcequ’elles sont une source d’inspiration. Ellesméritent notre reconnaissance et notreattention.

Au nom des diététistes et des médecinsde la province, nous remercions ces écolespour l’excellent travail qu’ellesaccomplissent. C’est un travailconsidérable, qui n’est plus ingrat.

Camille Haddad, M.D.Président, Société médicale du Nouveau-Brunswick

Vanessa Yurchesyn, D.I.Diététistes du Nouveau-Brunswick en action

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Sur un total de 132 menus,36 menus étaient conformes

avec la politique 711

Sur un total de 132 menus,24 menus ont soulevé une incertitude

Sur un total de 132 menus,71 menus n’étaient pas conformes

avec la politique 711

« Servir quotidiennement à nos enfants et à nos jeunes de la nourrituresanté exige une somme de travail considérable, et c’est un travail ingrat. »

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Au sujet du Réseau des cafétériascommunautairesDe toutes les histoires que nous avons trouvées au sujet de personnes passionnées par l’amélioration de lanourriture servie aux élèves, l’histoire du Réseau des cafétérias communautaires est sans doute l’une des plusinspirantes.

Lancé sous la forme de projet pilote à l’École Blanche-Bourgeois de Cocagne en septembre 2011, leconcept de la cafétéria entrepreneuriale connait un succès instantané. En mai 2013, Le Réseau descafétérias communautaires est créé et le District scolaire francophone Sud lui confie la gestion du servicealimentaire de 20 écoles. Le réseau sert maintenant tous les jours de la nourriture à des milliers d’élèveset offre ses services dans près de trente écoles. Le Réseau existe pour répondre à quatre principes clés :l’éducation, la santé, l’entrepreneuriat et le développement durable. Il est seulement possible dedéterminer comment exploiter et gérer ce genre d’initiative et comment nourrir les élèves dans un si courtlaps de temps que si l’on dispose d’un soutien communautaire considérable et d’un leadership solide.

Il n'y a aucun doute que les écoles, les familles ainsi que les communautés appuient le Réseau. RachelSchofield Martin (Pionnière du projet et coordonnatrice en saine alimentation et entrepreneuriat socialau District scolaire francophone sud s'occupe du secteur éducation ) et Rachel Allain (Directricegénérale du réseau des cafétérias communautaires s'occupe du secteur opérationnel) , les principalesdirigeantes du projet, incarnent le leadership et la passion qu’il faut pour mettre le projet en chantier.

Lorsque la Société médicale du Nouveau-Brunswick et Diététistes du Nouveau-Brunswick en actionont travaillé au lancement du projet initial Alerte aux menus en 2013, on a souligné que le Réseau étaitl’exemple d’un groupe qui accomplissait des choses incroyables avec la nourriture et les élèves.Après avoir visité une de ses installations, l’avoir rencontré et avoir compris sa démarche à l’égard dela nourriture, il était clair que ses objectifs dépassent de loin l’intérêt de base de fournir des alimentssains aux enfants. Le Réseau encourage également les enfants à apprendre au sujet de la nourritureet de sa provenance en utilisant des moyens novateurs comme la création d’un abécédaire à partirdes aliments servis dans les cafétérias (P est pour pommes et, au fait, les pommes proviennent d’unverger situé à quelques kilomètres près.) , ainsi que des fiches avec des codes à barres pourenseigner aux enfants la provenance des aliments. Des agriculteurs viennent leur expliquer commentils cultivent la nourriture et comment elle arrive dans leur assiette.

L’achat de nourriture par les élèves dans les cafétérias aidefinancièrement les agriculteurs de la région (plus de la moitiéde la nourriture provient de la région) et, du même coup, lalocalité. Le DSFS collabore avec le Réseau audéveloppement de projet en entrepreneuriat (typique, socialeou coopératif) avec les élèves en lien avec la sainealimentation. Ces derniers sont accompagnés dans ledéveloppement de petites entreprises qui vendent desboissons fouettées, des pommes séchées et plus encore. Ilsdéveloppent ainsi leurs compétences et leurs qualitésentrepreneuriales. Ce sont des projets scolaires qui aident lesélèves à faire des apprentissages signifiants et à tentercomprendre les systèmes alimentaires complexes.

Le Réseau reçoit l’appui de bailleurs de fonds de ses localités,de subventions provinciales et certaines nationales, mais ildemeure un organisme sans but lucratif autonome. LeRéseau fait parler de plus en plus de lui grâce au programmede la ferme à la cafétéria Canada et Réseau pour unealimentation durable (RAD).

L’histoire du Réseau est l’une des nombreuses histoires ausujet de gens passionnés du Nouveau-Brunswick qui font unexcellent travail dans leur localité. En réalité, c’est l’histoire duNouveau-Brunswick, un petit groupe de personnesaccomplissant de grandes choses. Nous félicitons les gensdu Réseau ainsi que les autres écoles, fournisseurs denourriture et dirigeants scolaires figurant dans le présentguide.

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Réseau des cafétérias communautairesLe plus important fournisseur de repas scolairessains de la province, le Réseau des cafétériascommunautaires, fournit la nourriture à 26 cafétériasscolaires dans le District scolaire francophone Sud.Le Réseau sert plus de 8800 élèves de lamaternelle à la 12e année, en plus du personnel deses écoles situées entre Memramcook et Miramichi,ainsi que la nouvelle école de Quispamsis.

Le Réseau, qui englobe une vaste région, en estseulement à sa deuxième année d’existence. Créédans le but de remédier à la piètre qualité de lanourriture des cafétérias scolaires et d’améliorer lasanté des élèves qui la mangent, le Réseaus’emploie à servir des aliments locaux, parfoisbiologiques, et toujours nutritifs. Les menus del’automne et de l’hiver mettent en valeur les fruits etlégumes de la saison.

« Les menus ont été bien accueillis par les enfants, les parents et l’école,a déclaré Rachel Allain, directrice générale du Réseau. Les gens goûtentla différence. »

De plus, le Réseau a mis l’accent sur leschangements du menu. Au cours de sa premièreannée d’existence, il s’est concentré sur la qualité deses plats principaux. Cette année, il a amélioré sesdesserts.

Le « second choix », un article mauvais pour la santémais souvent offert en remplacement du platprincipal, a été enlevé du menu. Les aliments et lesportions servis dans toutes les écoles du Réseau ontété normalisés, et les cafétérias ont été dotées dumatériel qu’il faut pour préparer la nourriture sur place.

« Améliorez la qualité de la nourriture un repas à lafois, est le conseil donné par Rachel Allain. LeRéseau des cafétérias communautaires amélioreconstamment son menu. »

Les menus et les recettes sont créés encollaboration avec les diététistes de la Santépublique, et le Réseau a formé de solidespartenariats avec les fermiers et les boulangeriesqui fournissent la plupart de sa nourriture. On fait lapromotion des aliments à grains entiers nontransformés, et on consulte régulièrement lesélèves des écoles secondaires afin d’obtenir leurssuggestions pour améliorer les options en matièrede repas et de collations.

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École communautaire de Cambridge-NarrowsMalgré sa petite taille, l’écolecommunautaire de Cambridge-Narrowsoffre des programmes de nourritureimpressionnants. Environ 140 élèvesfréquentent cette école, et cette localitéétroitement unie d’élèves et de membresdu personnel entretient une culture denutrition et d’éducation alimentaire.

« Nous connaissons très biennos élèves et nous avons unpersonnel dévoué, a dit ledirecteur de l’école, NelsonArsenault. Il est essentield’obtenir la participation dupersonnel. »

L’école est fière de ses trois programmes de repassanté. Elle offre notamment un programme dedéjeuner quatre jours par semaine aux élèves duniveau primaire, et trois jours par semaine auxélèves plus âgés, le personnel de l’école faisantsouvent des courses à l’épicerie et préparant lui-même le déjeuner du jour.

« Nous savons que les élèves qui mangent desaliments nutritifs ont des esprits plus sains et plusalertes », a dit Nelson Arsenault.

De plus, l’école offre le programme Farm to Schoolpar l’entremise du Réseau d’action sur la sécuritéalimentaire du Nouveau-Brunswick, qui offre desrepas préparés à partir d’ingrédients frais cultivésdans la région, y compris un buffet à saladescomposé de produits de saison.

Le programme Farm to School est offert tous les mardis etparfois le vendredi à partir de la salle d’économiedomestique de l’école et il est devenu si populaire que lemardi est maintenant un jour de la semaine très attendu à lafois par les élèves et les enseignants.

« Il s’agit de fournir aux enfants des aliments frais cultivés icile plus possible, a dit M. Arsenault. Si on leur présente de lanourriture santé, les élèves la mangeront. »

L’école a profité de subventions de milliers de dollars grâce àla demande soumise par l’un de ses directeurs adjoints etaux efforts de son coordonnateur d’école communautaire.

« Il s’agit tout simplement de prendre l’initiative, de préciserNelson Arsenault. N’attendez pas que les choses viennent àvous. Profitez des offres. »

Le programme de l’école appelé DISH (Delicious IngredientsServed Here) est coordonné par les élèves du niveauintermédiaire sous la direction du coordonnateur del’école communautaire. Une fois par mois, les élèvesintéressés préparent de la nourriture pour leurscompagnons et compagnes de classe ainsi que pourle personnel enseignant. Certains élèves font partiedu conseil d’administration de DISH.

« Nous sommes très fiers de la tenue de ces typesd’initiatives, a dit M. Arsenault. Nous ne cherchonspas à faire un profit. Notre objectif est que chaqueenfant puisse manger des repas santé. »

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Emma Vail et Nicholas Orchard-Belyea

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« Il faut du temps pour changer lescomportements », a déclaréStéphane Sirois, qui a ajouté queles changements ont été bienaccueillis par les parents et laplupart des élèves.

Les changements à lacafétéria n’ont pas seulementporté sur l’amélioration de lanutrition, mais également surla sensibilisation des élèves àl’origine de la nourriture dansleur assiette.

« Le processus a été graduel…Nous avons vu un grandchangement au cours de ladernière année et demie, lesélèves s’intéressant davantage àl’origine de leur nourriture. »

CÉD’ICI a été créé à la suite de plaintes d’élèves et de parents concernant la qualité de la nourriture qu’onpeut acheter dans les cafétérias scolaires. Trois années plus tard, CÉD’ICI offre maintenant de la nourriture àtrois écoles francophones de la région de la Capitale : l’École des Bâtisseurs et l’École Sainte-Anne àFredericton ainsi que l’École Arc-En-Ciel à Oromocto. À l’automne, CÉD’ICI offrira également ses repas à lanouvelle école francophone située dans le quartier nord de Fredericton.

« Notre progrès le plus important a été d’instaurer la culture consistant àtout préparer nous-mêmes, a déclaré le directeur général de CÉD’ICI,Stéphane Sirois. Tout est basé sur le principe des mets préparés nous-mêmes à partir de produits frais de la région… Nous utilisons surtout des produits cultivés ici. »

Environ 1500 élèves fréquentent les trois écolesdesservies par CÉD’ICI, de la maternelle à la 12e

année. Le même menu est offert à tous les élèvestous les jours.

Stéphane Sirois reconnaît qu’il y a eu des obstaclesà surmonter avant d’adopter un menu différent. Il afallu du temps pour que le personnel des cafétériass’adapte au changement, et certains élèves hésitentencore à essayer des aliments non familiers.

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École de la Première Nation d’Eel Ground Chad Duplessie, coordonnateur du projetHealthy Bodies, Healthy Minds, and HealthySpirits de la Première Nation d’Eel Ground,n’hésite pas à répondre lorsqu’on luidemande les conseils qu’il donnerait auxgens pour améliorer le menu de leur école.

« Consultez les élèves, a-t-ildit. Nous sommesconstamment impressionnéspar la capacité des élèves àcomprendre ce que sont lesrepas santé et à faire lesbons choix. »

Le personnel de l’école de la PremièreNation d’Eel Ground a travaillé fort pourinstaurer une culture de santé au sein del’organisation étudiante et de lacommunauté éducative élargie. Offert enpartenariat avec Canadian Feed theChildren depuis 2006-2007, le programmede déjeuner et de dîner d'Eel Ground a étéélaboré avec l’aide de diététistes. Leprogramme de repas est axé sur des metssanté préparés soi-même, comme lesboulettes de viande maigre maisonaccompagnées de riz entier. Lescuisiniers scolaires reçoivent l’aide dechefs cuisiniers de la région afind’améliorer leurs compétences.

« On dit souvent qu’il faut intégrer l’amour à lanourriture. Cela ne peut se faire que si les personnesqui préparent les repas sont eux-mêmes passionnéspar le changement et leur travail », a déclaré ChadDuplessie, ajoutant que le programme ne serait pascouronné de succès sans les efforts des cuisiniersscolaires. « Demandez aux élèves de participer auprocessus et suscitez une fierté chez les gens quipréparent les repas. »

La Première Nation d’Eel Ground est située tout prèsde la ville de Miramichi. Environ 80 élèvesfréquentent l’école. Le programme de repas del’école sert à la fois le déjeuner et le dîner tous lesjours et il a été créé en réponse aux problèmes desécurité alimentaire dans la collectivité.

« Les élèves qui ont faim en classe ont de ladifficulté à apprendre et à contrôler leurcomportement en classe », a précisé ChadDuplessie.

Le changement dans la nourriture offerte ne s’est pas réaliséentièrement sans difficultés au début. On a pu remarquer unecertaine résistance lors de la transition des pâtes et du painblancs aux pâtes et au pain de blé entier, mais maintenant,lorsqu’on les interroge à ce sujet, les élèves répondent qu’ilspréfèrent le pain de blé entier.

« De plus, cela permet aux parents d’apporter à la maison lesmêmes changements qu’à l’école », d’ajouter ChadDuplessie.

Depuis le début de son partenariat avec Canadian Feed theChildren, l’école a sans cesse travaillé à améliorer la qualitéet la valeur nutritionnelle des repas. Elle prévoit un jour sortirle programme de la salle communautaire, où il trouve depuisle début, et l’implanter dans la nouvelle école dotée d’unecafétéria industrielle comprenant tous les appareilsmodernes nécessaires.

« L’objectif est de créer pour les élèves un environnementconfortable dans lequel ils peuvent déguster des repasnutritifs et savoureux préparés ici », a dit Chad Duplessie.

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Rayken Power

Owen Henderson Ward

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École consolidée MacdonaldL’administration de l’école consolidée Macdonald àKingston savait que la nourriture qu’elle servait auxélèves n'était pas la meilleure. Presque tout arrivaitdéjà fait à l’école. Le personnel n’avait qu’à ajouterde l’eau aux soupes en poudre et à les réchauffer.D’autres aliments arrivaient déjà préparés oucongelés et étaient réchauffés avant d’être servisaux élèves. L’administration scolaire et le Comitéparental d’appui à l’école s’inquiétaient au sujet desniveaux élevés de sodium dans beaucoup desaliments qui coûtaient cher par rapport à la qualitéofferte.

« Le Comité parental d’appui à l’école a décidé qu’ilpréférait ne pas avoir de cafétéria s’il fallait que nosélèves mangent de la nourriture irréelle », a dit ladirectrice de l’école, Ellen Whittaker-Brown.

Au cours du mois de septembre de l’année scolaire2014-2015, l’école d’environ 200 élèves n’a serviaucune nourriture. Ensuite, le Comité parental aentendu dire que Kredl’s Corner Market, un petitmarché près de Hampton spécialisé en fruits,légumes et viande biologiques provenant de larégion, livrait des sacs à lunch dans une autre écolede la région.

On a alors communiqué avec le propriétaire de Kredl’s,Dave Wolpin, pour examiner la possibilité d’organiserun programme de sacs à lunch à l’intention de l’écoleMacdonald également. Lorsque Dave Wolpin a visitél’école et a vu les installations de la cafétéria, il asuggéré de préparer les repas sur place.

« Les seuls aliments que l’on doitservir dans les écoles sont lesaliments qui sont indéniablementbons pour vous. L’alternative n’estpas une option », a déclaré M.Wolpin, qui donne également desprésentations dans les écoles de larégion pour sensibiliser les élèves àla nourriture.

Le nouveau menu a été bien accueilli par les élèves.La salade César de l’école est un mets préférépréparé quotidiennement à l’école même, y comprisla vinaigrette. Les desserts cachent des légumescomme des épinards ou des patates douces, et lesélèves qui achètent plus d’un dessert doiventégalement acheter un fruit. L’eau est une boissonpopulaire, mais on offre également du jus 100 %. Lelait au chocolat est intentionnellement plus cher quele lait ordinaire.

« Ce n’est réellement pas plus coûteux d’acheterdes ingrédients réels, si vous ne cherchez pasuniquement à faire de l’argent », a précisé ladirectrice Ellen Whittaker-Brown.

Le programme de l’école reçoit l’appui des parentset de la collectivité élargie, ce qui fait une différenceselon Mme Whittaker-Brown. La nouvelle cafétériaemploie des personnes de la région qui se soucientde la qualité de la nourriture servie aux élèves.

« Ils servent des choses simples. Tout est faitmaison. Cela prend un peu de temps, mais je croisqu’on diminue les coûts. »

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École Marguerite BourgeoysDre Linda Dalpé

“Depuis quelques années, lorsque le menu de la cafétéria de l’école de mes enfants était disponible lors de la rentréescolaire, je faisais l’exercice de rayer tout ce qui n’était pas bon pour la santé de mes enfants. Il y a deux ans, je me suisdit que cet exercice n’était pas équitable pour les enfants dont les parents, pour diverses raisons, ne faisaient pas cemême exercice. Puisque je n'en pouvais plus de voir de la poutine au menu de la cafétéria, j’ai décidé de m’impliquer.

Je me suis inscrite au comité du CPAE de l’école de mesfilles. J’ai appris que le menu est déterminé par lacuisinière et la direction, que ce sont eux qui doiventdonc être compétentes en nutrition afin d’évaluer si leurmenu est conforme à la politique alimentaire. Je leur aidit que j'étais disponible pour les aider, car je voyais qu'ilsne respectaient pas la politique 711. Mais la directionn'était pas de cet avis, croyant bien comprendre la

politique 711 et donc la respecter. Ce n’était pas de lamauvaise volonté de leur part, ce sont des gensdévoués qui adorent nos enfants.

Ma prochaine étape fut donc d’apprendre commentfonctionne le mécanisme de contestation de cettepolitique gouvernementale. J’ai donc pris part à unwebinaire offert par le gouvernement sur ce sujetd’actualité. Premièrement, tu dois connaître etcomprendre la politique 711, ensuite tu parles de tondésaccord avec la direction, si ça ne fonctionne pas, tuen parles au district, si ça ne fonctionne pas, tu en parlesau Conseil d’éducation, si ça ne fonctionne pas, tu enparles directement au ministère de l’Éducation.

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À propos de laDre Linda Dalpé

La Dre Linda Dalpé est un médecin defamille de Caraquet qui tient avecpassion à s’assurer que les enfants duNouveau-Brunswick ont le soutien dontils ont besoin pour vivre plus sainement.Elle-même mère, elle a pris desmesures pour améliorer la nourritureservie à l’école de ses propres enfants.Elle nous a raconté son histoire dansl’espoir qu’elle aidera les parents qui setrouvent dans une situation semblable.

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L’année suivante, une nouvelle direction m’a donnéune nouvelle occasion de poursuivre avec cedossier qui me tenait à cœur. Le fait qu'ils ont reçuune évaluation d'une diététiste, mandatée par leConseil d’éducation, disant qu'aucune école duDSFNE ne respectait la politique alimentaire acertainement aidé ma cause.

Mon aide fut acceptée et l'aide d'une diététistebénévole. Nous avons travaillé sur les portions deglucides et sur les quantités de légumes, apportéune variété de couleurs dans chaque assiette,travaillé sur le contrôle des quantités de sel, desucre et de gras, notamment dans les multiplesdesserts.

Le nouveau menu est beau, bon au goût, nettementmeilleur pour la santé et abordable, et les jeunesl’adorent!

Il faut que les ministères ouvrent leur cœur etpartagent leur enveloppe budgétaire afind’améliorer la santé de nos enfants, qu’il y ait unpartage de connaissances et d’expertise, afin des'assurer que nos enfants ont tous les outils pourgrandir et développer leur plein potentiel. Dans nosécoles secondaires, les diététistes sont aussiessentielles que les infirmières en santé sexuelle.

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Des organisations changent la manière demanger des élèves au Nouveau-BrunswickLes quatres organisations suivantes sontd’excellentes sources d’information etmontrent la voie à suivre dans le domainede l’alimentation saine au Nouveau-Brunswick. Les médecins et les diététistesdu Nouveau-Brunswick ont toujours dit, etnous le redisons, qu’il faudra denombreuses idées et voix pour s’assurerque toutes les écoles puissent respecter etdépasser les exigences en matière denutrition de la politique 711. Nous croyonsque ces organisations ont fait preuve deleadership dans ce domaine et seraientd’excellentes sources d’information.Soulignons qu’aucune de ces organisationsn’a fait de la publicité pour l’initiative Alerteaux menus, n’y a participé activement, ne l’acommanditée ou ne l’a appuyée de touteautre manière. Nous les remercions pourleur inspiration et le travail qu’elles fontpour améliorer la nourriture offerte auxenfants et aux jeunes dans les écoles.

Le Réseau d’action sur la sécurité alimentaire du Nouveau-Brunswick

Le Réseau d’action sur la sécurité alimentaire a pour mission de faciliter l’accès de tous les gens du Nouveau-Brunswick à des aliments sains, locaux et produits de manière durable. Il offre un certain nombre de programmes quiinfluent sur la manière de consommer les aliments au Nouveau-Brunswick et travaille à la création de groupes dementors communautaires en alimentation ainsi qu’à la promotion de jardins et de cuisines communautaires. De plus, iltravaille avec le programme de nutrition De la ferme à la cafétéria et avec de nombreuses banques alimentaires. Voicil’adresse de son site Web : http://www.securitealimentairenb.ca/.

Coalition pour une saine alimentation et l’activité physique au Nouveau-Brunswick

La CSAAP est un réseau de ministères gouvernementaux et d’organismes non gouvernementaux qui partagent les butscommuns d’une vie et d’une alimentation saines pour tous les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises. L’an dernier, laCSAAP a diffusé un document d’information sur la politique 711, qui a mis en lumière les questions de saine alimentationchez de nombreux parents et Néo-Brunswickois en présentant simplement l’information d’une manière accessible. LaSMNB est l’un des nombreux groupes membres de la CSAAP. Voici l’adresse de son site Web : http://hepac.ca.

De la ferme à l’école au Nouveau-Brunswick

Dans la province, huit écoles profitent de petites subventions accordées par des partenaires fédéraux et provinciauxafin d’aménager dans leur cafétéria un buffet à salades garni de fruits et légumes frais produits par des agriculteurslocaux. De plus, les écoles fournissent de la formation sur la nourriture sous la forme de cours de cuisine, de visitesd’agriculteurs ou de jardins. La demande du programme est très élevée dans un certain nombre d’écoles. Renseignements : http://www.farmtocafeteriacanada.ca/fr/2014/10/de-la-ferme-a-lecole-au-nouveau-brunswick-en-bonne-compagnie/

La Faculté de kinésiologie de l’Université du Nouveau-Brunswick

L’Université du Nouveau-Brunswick s’intéresse activement à la recherche dans le domaine des politiques liées à lanourriture, de la nutrition et de la saine alimentation. La professeure Mary McKenna enseigne le mieux-être, la nutritionet la promotion de la santé, et elle a participé à de nombreuses tables provinciales, nationales et internationales sur lapolitique alimentaire. On peut lire les publications révisées par des pairs ayant trait à la nourriture servie dans lesécoles néo-brunswickoises sur le site suivant :http://www.unb.ca/fredericton/kinesiology/research/profiles/mmckenna.html .

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