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Génération Médiateurs Infos GESTION DES CONFLITS ET MÉDIATION SCOLAIRE n°37 - Janvier 2010 GMI GÉNÉRATION MÉDIATEURS Association agréée par le Ministère de l’Education Nationale 39, rue des Amandiers 75020 Paris (Métro Père Lachaise) Tél. 01 56 24 16 78 [email protected] www.gemediat.org PROCHAINES FORMATIONS EXTERNES DIJON : 15, 16 et 17 février 2010 PARIS : 3, 4 et 5 juillet 2010 3 Sommaire 1 - EDITO : Sandrine SURZUR Brigitte LIATARD - Deux événements en lien par Patricia DANOY - Génération Médiateurs et Partage Alsace par Rose-Marie JERMANN En ce vendredi 20 novembre 2009, vingtième anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant signée par 191 pays, tous les médias se sont mobilisés et nous nous en réjouissons. Mais pour nous, jeunes et adultes, c’est tous les jours que nous agissons pour que les Droits des Enfants soient mieux reconnus et respectés. Ainsi quand l’article 19 affirme que les enfants doivent être protégés contre les violences et qu’aucun enfant ne doit subir de violence, qu’elle vienne des adultes ou des enfants, qu’elle soit physique ou psychologique, Génération Médiateurs, en proposant la formation puis la pratique de la médiation par les pairs, s’engage à plusieurs niveaux. A court terme l’élève qui se sent agressé par un autre peut se confier à des médiateurs de son âge qui sauront l’écouter, l'aider à mettre des mots sur ses maux, à refuser de subir l’injustice et à trouver une solution. A moyen terme, les élèves médiateurs qui ont appris à s’affirmer, à mieux communiquer, à connaître leurs points forts mais aussi leurs limites osent intervenir dans les situations conflictuelles du quotidien pour prévenir les violences. Préparés à assumer les responsabilités de la vie dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance (article 29) ces jeunes qui connaissent bien leurs droits et leurs responsabilités deviennent des jeunes adultes exigeants, qui prennent une part active à la vie de leur communauté familiale ou sociale, comme nous le prouvent nos anciens médiateurs. En salle de médiation, les jeunes qu’ils soient médiateurs ou médiés trouvent un lieu où ils peuvent exercer leur liberté d’expression (article 13) et même de réunion pacifique (article 15) en dehors de la présence souvent intimidante des adultes. Oui, la médiation par les pairs est bien un processus qui permet aux enfants accompagnés par les adultes, de s’approprier leurs droits et de grandir dans l’esprit des idéaux, procla- més dans la Charte des Nations Unies c’est-à-dire dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d’égalité et de solidarité. Sandrine Surzur : Enseignante et formatrice région Rhône Alpes Brigitte Liatard : Co-fondatrice de GM 4 - Quelques articles de la CIDE - Un livre : Vivre s’apprend... - Agenda 2010 de Ritimo 2 - Interview de Bernard Defrance par Brigitte LIATARD A Génération Médiateurs, c’est tous les jours la défense des Droits de l’Enfant… Meilleurs vœux pour l’année 2010!

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Page 1: GMI N° 37 Coul · Oui, la médiation par les pairs est bien un processus qui permet aux enfants accompagnés par les adultes, de s’approprier leurs droits et de grandirdans l’esprit

Génération Médiateurs InfosGESTION DES CONFLITS ET MÉDIATION SCOLAIRE

n°37 -

Jan

vier

2010

GMI

GÉNÉRATION MÉDIATEURSAssociation agréée par le Ministère de

l’Education Nationale

39, rue des Amandiers75020 Paris

(Métro Père Lachaise)

Tél. 01 56 24 16 [email protected]

www.gemediat.org

PPRROOCCHHAAIINNEESS

FFOORRMMAATTIIOONNSS EEXXTTEERRNNEESS

DIJON : 15, 16 et 17 février 2010

PARIS : 3, 4 et 5 juillet 2010

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S o m m a i r e

1 - EDITO : Sandrine SURZURBrigitte LIATARD

- Deux événements en lienpar Patricia DANOY

- Génération Médiateurset Partage Alsacepar Rose-Marie JERMANN

En ce vendredi 20 novembre 2009, vingtième anniversaire de laConvention Internationale des Droits de l’Enfant signée par 191pays, tous les médias se sont mobilisés et nous nous en réjouissons.

Mais pour nous, jeunes et adultes, c’est tous les jours que nous agissonspour que les Droits des Enfants soient mieux reconnus et respectés.

Ainsi quand l’article 19 affirme que les enfants doivent être protégés contreles violences et qu’aucun enfant ne doit subir de violence, qu’elle vienne desadultes ou des enfants, qu’elle soit physique ou psychologique, GénérationMédiateurs, en proposant la formation puis la pratique de la médiation parles pairs, s’engage à plusieurs niveaux.

A court terme l’élève qui se sent agressé par un autre peut se confier à desmédiateurs de son âge qui sauront l’écouter, l'aider à mettre des mots sur sesmaux, à refuser de subir l’injustice et à trouver une solution. A moyen terme,les élèves médiateurs qui ont appris à s’affirmer, à mieux communiquer, àconnaître leurs points forts mais aussi leurs limites osent intervenir dans lessituations conflictuelles du quotidien pour prévenir les violences. Préparés àassumer les responsabilités de la vie dans un esprit de compréhension, depaix, de tolérance (article 29) ces jeunes qui connaissent bien leurs droits etleurs responsabilités deviennent des jeunes adultes exigeants, qui prennentune part active à la vie de leur communauté familiale ou sociale, comme nousle prouvent nos anciens médiateurs.

En salle de médiation, les jeunes qu’ilssoient médiateurs ou médiés trouvent unlieu où ils peuvent exercer leur libertéd’expression (article 13) et même deréunion pacifique (article 15) en dehors dela présence souvent intimidante desadultes.

Oui, la médiation par les pairs estbien un processus qui permet auxenfants accompagnés par les adultes, des’approprier leurs droits et de grandir dans l’esprit des idéaux, procla-més dans la Charte des Nations Unies c’est-à-dire dans un esprit de paix,de dignité, de tolérance, de liberté, d’égalité et de solidarité.

Sandrine Surzur : Enseignante et formatrice région Rhône AlpesBrigitte Liatard : Co-fondatrice de GM

4- Quelques articles de la CIDE- Un livre : Vivre s’apprend...- Agenda 2010 de Ritimo

2- Interview de

Bernard Defrancepar Brigitte LIATARD

A Génération Médiateurs,c’est tous les jours la défense

des Droits de l’Enfant…Meilleurs vœux

pour l’année 2010!

Page 2: GMI N° 37 Coul · Oui, la médiation par les pairs est bien un processus qui permet aux enfants accompagnés par les adultes, de s’approprier leurs droits et de grandirdans l’esprit

Bernard Defrance a été professeurde philosophie essentiellement enzones urbaines « sensibles » pendanttrente cinq ans et formateur d’ensei-gnants pour le primaire et le secondairependant seize ans. Désormais à laretraite, il milite à la section françaisede Défense des Enfants International.Auteur d’un grand nombre d’articlesconcernant notamment le droit à l’édu-cation et la diffusion des connaissancesen pédagogie, il a aussi publié plusieursouvrages qui exposent des théoriesnovatrices.

Génération Médiateurs : BernardDefrance, vous militez dans lasection française de Défense desEnfants International et tra-vaillez pour l’application de laConvention Internationale desDroits de l’Enfant. Pouvez-vousnous rappeler l’historique de cesDroits des Enfants ?

Bernard Defrance : Oui, la Conven-tion adoptée en 1989 distingue deuxtypes de droits. Les premiers sont lesdroits - protection, les droits «à»,à la vie, à un nom, à des parents, àl’éducation, à la santé, à la protection…Ces droits, déjà cités par la Société desNations en 1924 puis proclamés parl’ONU en 1959, constituent la premièresérie des droits de cette convention quepresque tous les états ont ratifiéedepuis 1989, sauf la Somalie et lesEtats-Unis. Certes, il reste beaucoup àfaire concernant ce premier type dedroits mais des avancées se font avecune mortalité infantile qui diminuerégulièrement, un accès à l’école pri-maire qui s’améliore, surtout pour lesfilles, la hausse dans certains pays del’âge minimum du travail des enfants…mais le SIDA et la sous nutrition,amplifiée par la crise alimentaire, fontdes ravages. En France, par exempledeux millions d’enfants vivent encoresous le seuil de pauvreté.

GM : et ces autres droits que vousévoquiez ?

BD : C’est la grande nouveauté, lesdroits-libertés, le droit «de» desarticles 12 à 15 ou droits pour lesenfants d’exercer un certain nombre delibertés : droits aux libertés d’expres-sion, de conscience, d’association… Cesdroits-libertés ont une valeurcontraignante tout autant que lesdroits-protection. Là réside unegrande nouveauté : ces droits d’exercerdes libertés doivent être appliqués endroit interne ; c’est ainsi que le comitédes experts de l’ONU, chargé de cetteapplication, a reproché à la France dene pas l’avoir suffisamment fait et laCour de Cassation a du s’incliner pourreconnaître l’applicabilité en droitinterne des exigences de la CIDE.

GM : mais en quoi, en France,notre quotidien est-il concernépar cette seconde série de droits ?

BD : Ces nouveaux « droits-libertés »concernent toutes les institutions quireçoivent des enfants comme l’école,l’hôpital, les associations bien sûr…Cesdroits introduisent l’exigence de créerles dispositifs institutionnels qui permet-tront la participation progres-sive des enfants afin que leursopinions soient prises en considé-ration. Et cela suppose que les adultescréent les conditions nécessaires pourque les enfants puissent acquérir lamaturité et les capacités pour interve-nir. Je rappelle que ces droits concer-nent tous les moins de dix huit ans.

GM : et concrètement ?

BD ; Nous avons un système éducatifqui fonctionne à l’envers, dans lequelun enfant de primaire a souvent plus depouvoir sur le système éducatif qu’unlycéen qui n’a rien à dire concernant seshoraires ou ses programmes. Le mondeadulte est partagé entre la tentation dedonner à l’enfant des responsabilitésqui le dépassent ou qui sont même unvéritable déni de sa situation d’enfantavec le travail forcé, la prostitution,l’enrôlement dans les armées… et, àl’autre extrémité, le fait de repousser, leplus tard possible la prise en compte deleur opinion et un partage de responsa-bilités citoyennes. Ces articles (12 à 15)de la Convention exigent que le jeunesoit entendu pour toute procédure judi-ciaire ou administrative le concernantet ait, pour prendre l’exemple de l’école,accès au barème de notation de sa copieou puisse intervenir dans les dispositifsd’orientation ! Ou, dans des circons-tances particulières, il puisse refuserl’accès de son dossier médical à sespropres parents, ce que lui permet déjàla loi du 4 mars 2002.

GM : Il y a là un long chemin àparcourir !

BD : Oui et le rôle d’une associationcomme Génération Médiateurs estcapital ! Cette participation de l’enfant àtoutes les décisions le concernant seprépare. C’est progressivement quel’enfant puis l’adolescent va apprendreà s’exprimer, à justifier ses demandes, àargumenter, à acquérir cette capacitéde discernement que vous contribuez àdévelopper dans les formations de vosjeunes médiateurs. Car ce sont cesétapes que propose la médiation avecun premier temps d’arrêt pour séparerles personnes en conflit ; ce premiertemps marque l'intervention de la loi etcréé la distance quand la violence écra-se le temps et l’espace. Puis vient letemps d’explication avec cette mise àdistance qu’est la médiation avec, entreautres, le travail de reformulation. Lamédiation par les pairs comble cer-taines carences de l’institution quidevrait prendre en compte ce travail.

GM : la médiation par les pairsdevrait se développer ?

BD : La médiation par les pairs n’estpas une activité qui doit être laissée à laseule initiative des responsablesd’établissements. C’est une obligationjuridique ; l’élève qui ne veut pas aiderun camarade en difficulté pourrait êtrepoursuivi pour non assistance àpersonne en danger. La médiation n’estpas seulement affaire de bonne volonté;tout élève devrait pouvoir être formé etintervenir, comme tout citoyen peutêtre amené à intervenir dans la limitede ses moyens en cas d’infraction ouencore remplir la fonction de juré dansune cour d’assise.

GM : ce qui implique que soientenseignées des notions de droit…

BD : Oui, en veillant à ne pasmélanger «le droit» et «les droits»entre lesquels il y a trop souvent confu-sion d’autant plus que notre systèmescolaire est loin d’être vraiment cohé-rent! La règle y change trop souventselon la salle et l’adulte chargé de lafaire respecter. La formation à lamédiation que vous donnez aux jeunesse situe dans ce temps si particulier dela «scholae» qui devrait être celui del’apprentissage de la démocratie avec lamise en place progressive des exigencesdu vivre ensemble.

Propos recueillis par Brigitte Liatard

G é n é r a t i o n M é d i a t e u r s e t l aUn document exigeant :la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.

Interview de Bernard Defrance

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- Le premier célèbre chaque année, « la journéemondiale du refus de la misère ».- Le second a commémoré cette année, les 20 ans de laConvention Internationale des Droits de l’Enfant.Lors de ces deux évènements, Dominique Versini,l’actuelle Défenseure des Enfants et StéphaneHessel, ancien ambassadeur de France, qui a partici-pé à la rédaction de la Déclaration Universelle desdroits de l’homme de 1948 et tous deux activementengagés dans la défense du droit à l’enfance, ont fait lelien. Ils ont chacun rappelé que les enfants sont les pre-mières victimes de la misère. Aujourd’hui, en France, plus d’un million d’en-fants vivent sous le seuil de la pauvreté (dont lamoitié issue de l’immigration). La misère ne permetpas d’assurer le droit à l’éducation. Les logementsprécaires avec déménagements fréquents, nuisent àune scolarité régulière et efficace. Et nous, formateurs à Génération Médiateurs,en quoi sommes-nous concernés ?En formant des élèves médiateurs, nous remplissons

cette mission d’éducation : développer des êtreslibres, responsables et capables d’engagement.Dominique Versini et Stéphane Hessel ont souvent citéJanuz Korczack, cet éducateur polonais qui avait établiune République des Enfants et avait choisi de suivre etde mourir avec ces enfants en camp de concentration.« Vous dites : c’est fatigant de fréquenter des enfants.Vous avez raison.Vous ajouterez : parce qu’il faut se mettre à leurniveau, se baisser, se courber, se faire petit. Là, vousavez tort.Ce n’est pas cela qui fatigue le plus. C’est plutôt le faitd’être obligé de s’élever jusqu’à la hauteur de leurssentiments, de s’étirer, de s’allonger, de se hisser sur lapointe des pieds.Pour ne pas les blesser. » Januz KorczackPour nous, la pratique de la médiation confortele médiateur et le médié dans sa dignité d’hom-me, d’enfant. Et nous sommes fiers et heureux d’ycontribuer. Patricia Danoy

Formatrice Génération Médiateurs

17 octobre 2009…20 novembre 2009 :deux événements en lien …

Le samedi 3 octobre 2009, l’asso-ciation PARTAGE a organisé lapremière édition du jeu de piste «unavenir pour chaque enfant» dansquatre villes de France : Strasbourg,Bordeaux, Paris, et St-Etienne. AStrasbourg, Marie Detournay etRose-Marie Jermann, toutesdeux formatrices GénérationMédiateurs, ont participé avecles bénévoles de Partage-Alsaceà cet évènement. Au centre ville, Place Gutenberg, unchapiteau accueille sous le soleil, lesenfants et leurs parents qui partici-pent à ce jeu afin qu’ils découvrentleurs droits, de manière ludiqueet s'ouvrent à la vie des enfantsdu monde. Les participants s’élan-cent dans la vieille ville, des artistesde rue assurent des animations àchaque étape. A l’issue du parcours

les participants se retrouvent sous lechapiteau, reçoivent un diplôme etpartagent un petit goûter. Ils« envoient un message d’amitié » àdes enfants du Monde soutenus parPartage, ce message est accroché à unarbuste, symbole d’arbre de vie. Lesdessinateurs partent avec une poussed’arbre à qui ils vont offrir un avenir.Durant toute l’après midi, les béné-voles ont sensibilisé les innombrablespassants et les parents des partici-pants aux causes défendues parPartage et à la Médiation par lesPairs. La centaine d’enfants qui a prispart au jeu, est partie ravie et fière desa réussite.Les bénévoles et les artistes ontpassé une après-midi riche en ren-contres.

Rose-Marie JermannFormatrice Génération Médiateurs

A Strasbourg, Génération Médiateurs participeau Jeu de piste «Découverte des enfants du monde»

organisé par Partage-Alsace.

c onvention des droits de l ’enfant.

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«Vivre s’apprend», tel est le titre dudernier livre et la conviction d’ArmenTarpinian. Sous titré «refonder l’hu-manisme», cet ouvrage lance un défiaux éducateurs mais leur fournitaussi de nombreuses proposi-tions concrètes, étayant la certitudeque l’humanisme du 21° siècle ne peutse fonder qu’en reliant l’actiondans le monde et l’action surnous même. Une certitude qui estaussi celle de notre association per-suadée que l’éducation à la non violen-ce et à la paix n’est pas une matière quipeut s’enseigner mais une question

fondamentale à partager dans uneremise en question de notre proprecomportement. Un livre trop richepour être résumé mais dont les thèmesne peuvent qu’inviter à s’y plongerautour des questions fondamentalesde notre époque que sont la réussite, levieillissement, le désir d’apprendreet la joie d’enseigner, l’art d’aider…Une réflexion qui justifie notreengagement, donnant ainsi « desraisons d’espérer et des motifspour agir ».

Brigitte LiatardCo-fondatrice de Génération Médiateurs

Édité par Ritimo • En partenariat avec:Aide et Action • la Cimade • la FédérationArtisans du Monde • Frères des Hommes •la Ligue des Droits de l’Homme • Non-Violence XXI • Peuples Solidaires •Témoignage Chrétien.Une semaine sur 2 pages • Annéecivile 2010 • Reliure spirales • Unthème chaque mois (Agricultures

paysannes, Ressources naturelles,Médias citoyens, Alimentation, Migra-tions…) • 168 pages • 160 x 165 cm •10 € (+ 2€ frais de port l’unité)

Commandez le vite sur le site deNon-Violence XXI :http://www.nonviolence21.com/agenda.php

L’Agenda de la solidarité internationale 2010.Une façon originale et pratique de sensibiliser à la solidaritéinternationale pour un développement durable. Avec cetagenda, vous découvrirez mille et une informations pour la solidaritéinternationale au quotidien (dates clés pour fêter la paix, la solidaritéet les droits de l’Homme, citations, campagnes, initiatives, référencesbibliographiques...) tout en profitant des fonctionnalités d’un agendaclassique (semaine sur deux pages, planning, notes, répertoire).

Coup de cœur pour...

L’éducation de l’enfant doit viser à :n Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le dévelop-pement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques dans toute lamesure de ses capacités.n Inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue etde ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du paysdans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire…n Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une sociétélibre, dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance, d’égalité entreles sexes et d’amitié entre tous les peuples.

Merci à Sandrine SURZUR et aux deuxclasses de 6ème du Collège ProfesseurDargent à Lyon, pour ses affiches sur lesdroits de l’enfant.

Quelques éléments de la ConventionInternationale des Droits de l’Enfant.