gar-es - toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/b315556101_joutou_1866_10_17.pdf ·...

4
(i%iie A N ki _ No 287 3iïV11!liliiV'ms t fOULOUSE : Un an r; 6 mois, 21 tr.; 5 mois, 41 ir, aDse é Ln an, 6 mois, 26 fr.; 3 mois, 1b :`T'RANGER : Les frais supplémentaires de poste en sus, ToiIlotse , 17 Octobre. s4, rv;:Â crïturts G3iB13rs des p..,n»ipti s nlears. DU 15 OCTCRRE,. Prc..éd ± tleet s et aaetloras s ue.m e dô.uro et ternie. A TOULOUSE, aux. bureaux du Journal, rue Saint-.Rome, 44. - A PAIS, tillez MM. HAVt.s, 3, rue J 1 Rousseau ; LiHrrT'R BULJ,IER et Comp., 8, place de la Ilourse , Folira tNx, 22, rue de Trévise,, seuls correspondants pour les annoneea, BOURSE DR PARIS. DU 16 OCTOBRE 1866, Au comptant. Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse. Baisse. 3 pour 100...., 68 80 0 00 0 20 41/2 pour 100., 96 90 0 00 0 00 A terme. 3 p.0/01®* cours, 68 95 0 10 0 00 -dernier cours 68 82 0 00 0 10 j Italien 5 n. 100, 55 li0 0 00 0 45 rédit mobilier.. 62i 75 0 00 18 75 Crédit mob. Esp 545 00 0 00 5 75 s ..our 1Gr da TTGsor... ecnip Gi »» f'(i i x. Cr dit lo: Cier (est). . . eomp- t6) an f3r0 , Cit roncier Çneuv,).. . camp. 370 »» 6jC. ».Crk!it foncier dAntriche. eomp 6t5 .. 667 50 Crédit coins^, et ind.... eomp, f67 50 t6i ..FJ. nov. 590 fr. (25 p... Fin c. 670 ))» 650 )Cr, moh noue, 291 f 66 payé 556 t5 $e; »», id. id. tout payé 569 +» 38I 3 00 ext..... comp. 35112 a7 6j0,hs1;agw 3 Oi0 int..... comp, 37 010 543 75 st... .. comp. 5t3 75 48 »» 545 nov. t10. fr. Lib. , .. Fine. 1165 N.Nord (act. ai1cien.)..... comp. t186 45 lifts janv. 400 fr. Lib... , Fin e. 1167 50 22 1121Mexie in ......comp. 2312 l2 iM Ern. Mexicain ..... comp. 156 25 75 w Victcr-Enenanue1. .... comp. 75 ». 75 »» J. juillet 500 f. Lib.... Fin e. 74 .. 6t 75 Fontaine... .. comp. 65 »» 6$ 50J. cotasse 4OO f. Lïb... Fin e. F5 »» e8 .x Sév.-J(ér5s-Cilix .. , . , cuiûp,' 27 50 27 5(' J. juil. 500 fr. Lih.... Fin c. V »io 30 .» hmpruutTue, 5 pour 100 camp '0 50 310 .. Em. Atriehien t86s. 500 comp. 310 »» 360 .. dmpunt Tuinsien. , campa 16:i N» e :j 7 l - noir, efle. .. Fin e. 6') .n 52 5 1Pampelune Saragosee ... comp. û8 .. 40 8(i reoi : e Sera ossa . , . , comp. 37 »» 3. ». J. janv. 525 f. Lii. ... Fin c. 37 5') Si Portugais .. , , ... , . comp., 9O »> 391 » Soeieieimmobjli8re..... eotpP390 », Obglg a a i,a, 496 25 Crédit foncier 44 010 J. novemhre.r 493 »» i8 »» ! _ 10. 4 010 J. novemhre. 99 »» 16'»» - 500f. 3 010 id.... t6't 6 m -- 10° 3 01O id.... i'6 50 397 50 - cornai, 3 00 id.. .t 4f,0 »» 81 ..i - -- 5 s OjO J. mai.. 81 »» %.p »»i ._- p=om. 3 0 J mai... »» ». 307 tO Bourboneais 3 0;( J. janvier... 707 50 $u; 28iMé itrrranée 1852-55 id.... 717 50 3f2 2i ïNürd 31110 fd.... 3U 50 367 5O Orléans 1802-55 id.. , . 307 2i 30l 5O Ilhone Lvûa 3 OqO id.... 3(6 ». 307 » e IGrai d Çen1ral iSSS id.... 306 3.5 »». »»'Lyon-(3enove id... 306 50 .» F --- 1856 id... »» 208 !Lyon tS5S J. eetFSbre... 3J0 .» 300 J. janv. 306 28 305 nouveau J. jan...... 305 50 30 0 M di 3 0 0 id...... 308 28 308 25`Ilst 3 Oy J. décembre... , .. 368 50 $v5 », DanpbiJo 3 OtO id...... 306 .. .» Autrichien J. sëi)teoJbre...... .. 22J ». Lombard J. janv..... » . 473 ». f62 .» lSaragosssy 3 010 id..... 16'1 ». 116 25 Romains 3 010 id..... 124 »N »»» ». Cordouc-Séville id...., 000 ». 81 .. Sévilie-Cadix J. i5 janv..... , 87 .» 57 .. N- noir ea>} J. ncverpbre. 57 N» 110 ». 3'ara assa-laanrpsfuno J, octobre.. 1C6 »» 138 50 Norc.{de l'Espagne iéi.. , . t3t) ». 00 .. Montblane-Rcus ld... 00 m» .. N. Ligne d'Italie J. janv....... 00 ». 116 .» Portugais 3 010.......... it7 50 257 50 Obligations Ottomanes ...... 260 »» 335 Obl. de l'emprunt Ottoman, 1865. 345 .» ft0 .. Compagnie immobilière de Paris.. g50 »+ 8t N. Caisse gén, des chemins de fer. , 83 80 Banque....... 5560 00 0 00 0 00 Chemins de fer. Orléans........ 860 00 1 25 0 00 °s Lyon lib....... 898 75 0 00 0 00 j Midi........... 572 50 10 00 0 00 Autrichiens..... 375 00 0 00 1 25 Lombardes..... 411 25 0 00 Saragosse...... 135 00 0 00 5 00 Nord Français. 1166 25 0 00 1 25 BOUnsE DE LONDRES. otuolidsês : I h 80 5/8 0 0/0 0 00 BOURSE DE TOULOUSE. DU 16 OCTOBRE 1865. ®e t® â 21 heures du ,,natta. 4$e comptant. Obl. Midi .................504 75-305 00 Oh. Seine...................... 222 50 Ob. Foncières 5 »/» 110........... 9G 00 Liquidation an 1. Mobilier Espagnol........... 347 50 Mobilier........................ 75 Liquidation au 61 p. 100........................ 68 90 q rl er.e de I321Nt. tes rabc nnnés chant 91'aiaonneaaaeaat expire h 1 â de eaa !,,,,anis sont priés de le renaouveIci 1 s'iis ne veulent pas éprouver d'ian tes'ruption chias 1'eaavo4 du journal. Toute demande d'abonuemeot uoaa aeeorpaf;née du prix, sera consi- dérée comme non avenue. G1U Olga"i lJH LOCALE. Plusieurs conseils généraux ont voté des cré- dits spéciaux destinés à couvrir les frais de voyage et de séjour à Paris d'un certain nom- bre d'ouvriers choisis par leurs camarades pour visiter l'Exposition de 1867. Le Gouvernement, s'associant à cette idée, s'occupe, dit-on, d'en étendre l'application aux divers centres manufacturiers agricoles. Une subvention de l'Etat complétera les al- locations départementales, accrues déjà par le concours des Sociétés de secours mutuels et par les comices. Ceci a trait à la résidence parisienne, qui sera d'un mois environ. Quant aux frais de voyage, on assure que les compagnies de chemins de fer ont offert de délivrer des passes gratuites aux délégués des corporations ouvrières et des régions cultu- rales. Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Sénac, professeur de solfége (classe des de- moiselles) à l'école de musique. M. Sénae a succombé à l'Ai5e de 61 ans. L'Enq,aéte agricole a été continuée avant-hier lundi et hier anard i. Dans la séance du 15, M. Granié, après avoir donné son approbation au libre échange, qu'il considère comme utile et moral, s'est pro- noncé en faveur d'une association, pour l'ex- ploitation, des propriétaires entre eux, et des propriétaires avec les travailleurs. Il a appuyé sur l'extension dq crédit foncier et agricole, et proposé l'établissement d'une banque fan cière ayant pour objet : 1» le prêt sur hypo- thèque pour la moitié de la propriété ; 2» le prêt sur consignation de denrées, cheptel, ete. Enfin M. Granié a terminé la déposition en réclamant un système d'assurances agri- coles. M. Fouque a traité de la culture du Tabac dans la Haute-Garonne. Il a rappelé que cette culture a existeé autrefois dans le pays et il a essayé de démontrer combien il serait désira- ble qu'elle y fAit de nouveau autorisée d'abord à titre d'essai, s'il n'est pas possible de l'ob- tenir immédiatement d'une manière défini- tive. M. Fouque a, en outre, demandé qu'il soit établi des droits protecteurs, sur les céréa. les étrangères, à leur entrée en France. Il a terminé en donnant des détails sur la culture dans notre région. Hier,16,il.deBeleastel a demandé l'exécution du canal de Saint-Martory, de manière à utili- ser toutes les eaux ; il rappelle que le plus grand projet permet d'irriguer 60,000 heetar'; tandis que le plus restreint n'en ;'igue que 30,000, 11 demande ens'l.tè: La suppression des droits d'octroi et de tous les droits qui pèsent sur les vins. Il termine en demandant l'établissement D'un droit de 2 fr, par hectolitre sur l'entrée Idem. (hier) 68 e I t 23w;têeiae tJSié graphhiue privée. Paris, 16 octobre au soir. MM. de IIubner, de Goltz et de Budberg sont arrivés à Paris. - La journal La France dit que l'Empereur jouit d'une santé excellente; il restera à Biar- ritz jusqu'à dimanche. Constantinople , 15 octobre. La reconnaissance officielle du prince Char- les a été envoyée à Bucharest; le rince est attendu prochainement. Autre dépêche. Paris, 17 octobre. La Gazette de Trieste du 16, dit que la santé de l'impératrice Charlotte ne s'est pas modifiée; S. M. prend de la nourriture et dort. Vérone,46 octobre. Les Italiens sont entrés aujourd'hui; une grande foule s'est portée sur leur passage ; les rues ont été pavoisées. Bucharets, 16 octobre, Le prince Charles partira lundi pour Cons- tanLino ple. Marché du 16 octobre. 3/6 betterave 60 00 » GA Quia du mnl. 24. (Voir le Jotsrnal de Toallouse du 15 Octobre.) - Je n'en sais rien; mais vous ôtes bien l'hatnme le plus indulgent, le plus charitable... I;fin, ce n'est pas à nous de rechercher qui a tué ce pauvre vieux M. de Chevannes et sa gouvernante, cela regarde la justice... Tenez ! voici la lettre que j'ai écrite aux frères Chau- vin, et il faudrait qu'il n'eussent pas la moindre place vacante dans leur papeterie pour refuser de vous y recevoir, tant ma recommandation çst pressante... Adieu donc, Bridoux; quand vous repasserea par ici, ne manquezpas de ve- nir me voir. Ainsi congédié, Bridoux prit son paquet, re- mercia modestement Randel ; puis, après avoir souhaité à sou ancien patron toutes sortes de prospérités, il se retira. Le soir, la plupart des ouvriers se rendirent au café Lutour, où ils comptaient retrouver eljr bien-aimé Dridoux. Ily était, euelfet,assis son ancienne Place et causant amicalement avec la dame du comptoir. Il reçut ces braves gens avec cordialité, s'enquit de leurs affaires, demanda des nouvelles de leurs familles. Il fit servir à chacun un petit verre d'eau de vie et trinqua avec eq j après 9uo1 il paya, en laissant voir l'intérieur de sg bquse qe cuir, qui contenait plus de gros sous que de pièces blanches. Puis, prétextant sa ragdefatiSue, p sono voyage à pied qu`il devait faire encor'è e lendemau de bonne heure, il prit congé de tous ses compagnons, salua graeieusemegt Mine [,atour et jusqu'aux garçons decafé,seloq 0n usage, et sortit, tandis que les assistants répétaient sur tous les tons ; - Quel brave homme ! quel digne homme ! et combien il est facheux qu'il ait le pays en horreur! Le lendemain matin, Bridoux, comme il l'a- vait annoncé, partit pour Clermont, fort sa- tisfait du résultat (le sa visite à Z.,. 11 était sûr maintenant que les doutes à son égard ne pouvaient subsister et qu'au besoin la ville entière se lèverait pour protester en faveur do son honnêteté. L'hypocrite savait que, quand la fumée envahit un appartement, la meilleure place est auprès de la cheminée qui fume. Avec son merveilleux instinct, il était venu à juste au moment où son absence pouvait avoir pour lui les conséquences les plus funestes, et son habileté avait détourné le danger. Deux mois après le crime de l'intendance, il se passait sur la place de Jaude, à Clermont, au moment où dix heures du soir sonnaient à l'horloge de l'église cathédrale, une scène digne d'attention. La place de Jaudeétait alors, etestpeut-être encore aujourd'hui, un vaste espace nu, mal éclairé, entouré de `constructions fort peu mo- nurnentalos. Le jour, on y jouissait d'une ma- gnifique perspective sur le grand Puy-de-Dôme, la plus belle, sinon la plus haute montagne du centre de la France. Mais, à cette heure de la soirée où la cime majestueuse du Mont il- lustré par Pascal était voilée par les ténèbres, la place ne devait présenter aucun charme aux amateurs du pittoresque, non plus qu'aux bons bourgeois de la ville, d'autant moins qu'il y soufflait une brise glacée; aussi était- elle déserte, silencieuses et tes passants sem- blaient craindte'de la traverser. Cependant, à l'heure dont nous parlons, us individus de costumes et d'aspects bien différents , partant de chaque extrémité, se dlriggient_ verg le centre, de telle sorte qu'ils I dèvgient se;rencontrer! à l'egdreit le plus solr- 1 taire, ls semblaient également éviter te voi- sinage des becs de gaz et jetaient autour d'eux des regards inquiets, comme s'ils craignaient d'être remarqués. L'un, dont la tournure an- nonçait un homme d'un certain aise, se dra- pait dans un de ces grossiers manteaux en laine rayée, appelés limousines , que portent les paysans auvergnats ; un vieux feutre était rabattu sur ses yeux. Ainsi accoutré, il n'avait rien qui dût provoquer l'attention et on pou- vait le prendre pour quelque pâtre montagnard que ses affaires appelaient à la ville. L'autre, au contraire, par sonélégance, n'eût pas man- qué d'éveiller la curiosité des désmuvrés, s'il y avait eu des désmuvrés sur la place de Jaudo en ce moment. C'était un grand et bel homme, finement chaussé, revêtu d'un paletot à la mo- de et coiffé d'un chapeau de forme tout à fait parisienne. Il portait des lunettes vertes et ses traits devaient être ceux d'un jeune homme. Mais un ample cachenez en cachemire,de cou- leur claire, couvrait,le bas de son visage, et on pouvait voir seulement le c0mmenceinent de sa barbe noire et bien fournie. Il marchait d'un pas résolu, en jouant avec une badine à pou 1110 d'or ciselée, et chantonnait entre ses dents un chanson alors en vogue. Ces deux honnies se rencontrèrent, comme nous l'avons dit, vers le centre de la place, et il leur fallait une vue perçante ou une grande sagacité pour se reconnaître ou se deviner au milieu des ténèbres. Aussi passèrent-ils d'a- bord l'un à côté de l'autre, sans paraître s'être aperçus : ce fut seulement quand ils eurent fait quelques pas en sens contraire qu'ils s'ar- rêtèrent simultanément et se retournèrent. Alors le dandy au cache-nez demanda, en élevant la voix et non sans rire lui-même de la bizarrerie de la question -Eh l'ami, pouvez-vous me dire M s'il fuit chaud ici? a L'homgie à la limousine répliqua sur-le- champ t s Trop obaud pour ceux qui ont à craie, TARIF DES ANNONS Ânnoncos,laiigne ..............A,.u 0,fr.ià Réclames, laligno.. 0 fr. 50 Faits divers, la ligne, ... 1 L. 00 Toulouse, lmpr, Fa.Mosrauaiaa, po it5 roc wa lit N.clre., ia des blés, au dessous de 25 fr., droit qui serait supprimé quand les prix seraient plus élevés, 11 désire qu'il y ait égalité de traitement entre les produits de l'agriculture et ceux de l'in- dustrie. M. Combes, maire à Pibrac, développe en- suite les conséquence du libre échange au point de vue de la diminution du capital foncier et des revenus. M. Adam, docteur en médecine, à Bretx, fait une longue déposition, dans laquelle il embrasse l'ensemble des questions touchant la pratique et l'économie agricole. Ii développe notamment les motifs à l'aide desquels on atta- que la libre entrée des céréales et les acquits- à-caution et il demande un droit de 2 fr. 50 par hectolitre ; plus : suppression des droits qui grèvent le vin et le remplacement des octrois par des centimes additionnels sur les propriétés de ville bâtie ; dans la question de successions, il se prononce pour l'égalité des partages; demande le développement du cré- dit; se plaint de l'exagération des travaux pu- blics , et finit'en demandant le rachat des ca- naux livrés ou exploités par la Compagnie du chemin de fer du Midi. Après cette déposition t'enquête est close à Toulouse. Elle continuera demain 18 à Ville- franche, à I I heures et demie. 1 Coaaseli bénirai DU DPPARTEMENT DE LA IIAUTE-GARo NE. Session de 186. SFance du samedi ?or septembre. l (Suite). ARRONDISSEMENT DE SAINT-CAUDENS. d CANTON D'ASPD:T, 1, Couret (Jean-Pierre), officier de santé, à Soueich. 2. Pr adère ( Guillaume ) , propriétaire et maire, à Arguenos. 3. Ribet (Jean-François GustriVc) proprié- taire, à Arbas. 4. Martin (Achille), propriétaire, à Esta- dens, 5. Bordes (Bcnoit-Jean-Franc.),capit.enre- traite et maire, à Aspet. 6. Tapie (Joachim-Marie-llippolyte), pro- priétaire, à Juzet-d'lzaut. CANTON D'AÎIUIGNAC. 7. Barrau (Bertrand), capitaine en retraite, à Aurignac. 8. Boyer (Louis-Raymond-Philippe), per- cepteur, à Aurignac. 9. De Saint-Julien (Amédée), propriétaire, l l i ,,toue. 10. Soubiran ( Jean-Marie-Bert,-Gratien ) , n propr,, à St Llix Se;,lao. .11. D'Ancausse (Jean-Elie-Pamphile), pro- t priétaire, à Saint-André. 12. Goutelongue (Achille) , propriétaire et maire, à Alan. 13. Guilbot de la Garde (Adolr.-Joseph- Frano.), propr, et main . Boussan. CANTON DE DmUNPRES-DE-LUCItON. 14, homas-Hector), notaire, à Ba- gnères-de-Luchon. 15. Ladrix (Louis-Marie), propriétaire et maire, à Saint-Mamet. 16. Soulerat (Jean), propriétaire et maire, à Saint-Paul-d'Oueil. I7. Tambourin dit Jacarrou (Louis-Auguste), propriétaire et maître d'hôtel, à Bagné- res-de-Luchon. dre le chaud et le froid. » Après avoir échangé ces paroles énigmati- ques, ils se rapprochèrent avec empressement et se serrèrent la main. - Est-ce toi, Bridoux? reprit le dandy avec galté; quelle diable de mascarade fais-tu donc avec cette vieille horreur sur les épaules? Je ne t'aurais pas reconnu, si tu n'avais répondu aux mots de passe que tu m'avais donné toi- même. - Et moi, le t'ai reconnu tout d'abord, Lom- bard, répliqua Bridoux, malgré ta longue barbe, t'en cache-nez et tes lunettes vcrtea... Ne t'y fie pas trop, car d'autres pourraient te recon- naître comme moi... Te voilà donc encore dans le pays et tu es venu au rendez-vous? Fran- chement, j'espérais qua tu n'y viendrais pas; il eût même été sage de n'y pas venir. - Pourquoi donc, Bridoux? aurait-on flairé quelque chose? - Non pas que je sache; nos mesures étaient si bien prises.., Cependant tu inspires les plus sérieux soupçons, et tu seras certainement ar- rêté si l'on te découvre. - Bah! je floconnais personne à Clermont, où je suis arrivé depuis quelques heures seu- lement. - Tu peux rencontrer des habitants de 2, et ils se hâteraient de te dénoncer, car tu es exécré là-bas. D'ailleurs le comte de Marville promet dix mille francs à la personne qui fera prendre l'auteur ou les auteurs de l'événement de l'intendance, et comme tu peux penser, bien des gens seraient disposés à gagner la prime. 'Enfin, M. Huguenin, l'inspecteur de la police de sûreté, est toujours dans le pays, et il grille d'envie de mettre la main sur toi Si tu te trouves sur son chemin, tu es perdu, car aucun déguisement n'est capable de le tromper. - Pourquoi, dema>;da Lombart avec hu- meur, le craindrais-je plus que tu n'as t'ait dg le erajndre toi même 9 18. Toi-loti (Pierre), propriétaire et maire, à Saccourvielle. I9. Colomie (Jean Propr, et adjoint au maire, à Bagnères. CANTON DE nOULOGNE. 20. Duran (Michel), géomètre et maire, a Ciadoux. 21. Lapone (Léon-Paul), négociant, à Bou- logne. 22. Larrieu (Paulin), propriétaire, à F:sca- necrabe. 23. Luscan (Jean-Jacques)', négociant, à Blajan. 24. Monès (Eliacin) , docteur-médecin , à Boulogne. 25. Castérés (Jean), propriétaire, à Lespu- gne. 26. Villeneuve (de) Pons (Philippe), propr. et maire, à Péguilhan. CANTON DE GISLE-EN-DoDON, 27. Broquère (Jean-François-Auguste), pro priétaire, à Anan. 28. Dupuy l'Isle-en-Dodon. 29. Fusié (Henri-Frauçois), propriétaire, à Boissède. 30. De Gauléjac (Edourad-Elie-Gabriel-Jo- seph-Sulpice), propr. et maire à Sa- lerm, 31. Clauzel(Pierre-Mirmin),propr.,docteur- médecin, à Puymaurin. 32, Pagan (Guillaume-Marie), propriétaire, et maire, à Castelgaillard. C:INTON DE Di&NTRGJEAU. 55. Baron de Lassas (Marie-Marc), à Mon- tréjeau. 54, Caperan (Eugène), négociant, à Montré- jeau. 35, Claveri? (Alexandre) , Propriétaire et maure, à Coing. 56 Godin (Vaine), propr.,àMonh'éjeaa. 57. Dmdère (Pierre-Etienne-Jacques-Au- Buste), géomètre, à Belesta. 58, l)c Sarrieu ( Bertrand-Suzanne-Aug ), médecin, à Montréjeau. CANTON DE sAINT-muAT. 59. Bariié (André) , médecin , à Saint- Béat. 40. Boussac (J.-Louis-Borth.-Ad.), contrô- leur en retraite, à St-Béat. 41. Vcrdalle (Jean Marie), propriétaire et adjoint au maire, à Cierp. 42. Castex (Benjamin), négociant, à Fos. 43. Périssé (Joseph), avocat et propriétaire, à St-Béat. 444 fiés (Isidore-Nestor), propriétaire, à St-Béat. 45. Agasse (François), propriétaire, à Fron- sac. CANTON DE .AINT BERTRAND. 46. Gez (Bertrand) fils, propriétaire, à St- Pé-d'Ardet. 47. Goulard (Eugène de), propriétaire , à Luscan. 48. Grandidier (Adrien de), propriétaire et maire, à Valcabrère. 49. Cartery (Louis), propriétaire, à Martres- de-Rivière. 50. Cave (Jean-Tranquillin), propriétaire, à Pointis-de-Rivière. 51. Lay (JeanJoseph), ex notaire, à Cour- dan. 52. Bonnemaison (Théophile), propriétaire ; à Sauveterre. - Oh! moi, c'est une autre affaire., répon- dit Bridoux en clignant des yeux ; j'ai pris mes précautions... Je suis installé à la pape- terie des frères Chaulin, là-bas du côté de Royat, bien recommandé par notre ancien pa- tron, fort aimé et estimé des nouveaux ; une réputation superbe... Aussi Huguenin est-il venu prendre des informations sur' moi sans trouver à mordre. J'ai prouvé clairement qu'au moment du crime de l'Intendance, j'étais en- core bel et bien chez ma vieille parente, dans le département de la Creuse; des témoins ont attesté le fait. Mon alibi , comme on appelle ça, étant ainsi établi, Huguenin s'en est re- tourné avec un pied de nez. - Qui, tu t'entends parfaitement à tirer ton épingle du jeu, Bridoux; mais, grâce à tes conseils, je ne suis pas trop maladroit non plus et ton Huguenin, s'il se met à mes trous- ses, ne posera pas facilement sa griffe sur moi. Je te le répète, ne t'y fie pas, Lombart ; le plus prudent serait de partir sans demander ton reste. -Bon ! tu voudrais te débarrasser de moi... Je te gêne sans doute? -Allons donc ! si cela était il m'eut suffi de ne pas me trouver à ce rendez-vous et de te laisser chercher,.. Véritablement l'air du pays est malsain pour ta santé... Oà es-tu des- cendu? - A l'Aigle-d'Or, le premier hôtel de la ville ;je me suis donné pour un marchand de soieries de Lyon. J'ai appris d'un bavard do commis-voyageur quelques-uns des secrets du métier et je soutiens assez bien mon person- nage, -N'importe, mon garçon, tout cela. ne te servirait pas à grand'chose avec ce finaud d'Huguenin. Ne t'amuse pas trop, crois-moi , à l'hôtel de l'Aigle-d'Or... Tu ferais bien de passer à l'étranger pendant quelque temps, ou, ce qui serait mieux encore, de te rendre à Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Upload: others

Post on 27-Feb-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: gar-es - Toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_17.pdf · (i%iie A N ki _ No 287 3iïV11!liliiV'ms t fOULOUSE : Un an r; 6 mois, 21 tr.; 5 mois,

(i%iie A N ki _ No 287

3iïV11!liliiV'ms tfOULOUSE : Un an r; 6 mois, 21 tr.; 5 mois, 41 ir,aDse é Ln an, 6 mois, 26 fr.; 3 mois, 1b

:`T'RANGER : Les frais supplémentaires de poste en sus,

ToiIlotse , 17 Octobre.

s4, rv;:Âcrïturts G3iB13rs des

p..,n»ipti s nlears.DU 15 OCTCRRE,.

Prc..éd ± tleet s et aaetloras s ue.m e

dô.uro et ternie.

A TOULOUSE, aux. bureaux du Journal, rue Saint-.Rome, 44. - A PAIS, tillez MM. HAVt.s, 3, rue J1 Rousseau ; LiHrrT'R BULJ,IER et Comp., 8, place de la Ilourse , Folira tNx, 22, rue de Trévise,,

seuls correspondants pour les annoneea,

BOURSE DR PARIS.DU 16 OCTOBRE 1866,

Au comptant.Valeurs diverses. Dernier cours. Hausse. Baisse.3 pour 100...., 68 80 0 00 0 2041/2 pour 100., 96 90 0 00 0 00

A terme.3 p.0/01®* cours, 68 95 0 10 0 00-dernier cours 68 82 0 00 0 10

j Italien 5 n. 100, 55 li0 0 00 0 45rédit mobilier.. 62i 75 0 00 18 75

Crédit mob. Esp 545 00 0 00 5 75

s..our

1Gr da TTGsor... ecnip Gi »»f'(i i x. Cr dit lo: Cier (est). . . eomp- t6) anf3r0 , Cit roncier Çneuv,).. . camp. 370 »»6jC. ».Crk!it foncier dAntriche. eomp 6t5 ..667 50 Crédit coins^, et ind.... eomp, f67 50t6i ..FJ. nov. 590 fr. (25 p... Fin c. 670 ))»650 )Cr, moh noue, 291 f 66 payé 556 t5$e; »», id. id. tout payé 569 +»38I 3 00 ext..... comp. 35112a7 6j0,hs1;agw 3 Oi0 int..... comp, 37 010

543 75 st... .. comp. 5t3 7548 »»545 nov. t10. fr. Lib. , .. Fine.

1165 N.Nord (act. ai1cien.)..... comp. t186 45lifts janv. 400 fr. Lib... , Fin e. 1167 50

22 1121Mexie in ......comp. 2312l2 iM Ern. Mexicain ..... comp. 156 2575 w Victcr-Enenanue1. .... comp. 75 ».75 »» J. juillet 500 f. Lib.... Fin e. 74 ..6t 75 Fontaine... .. comp. 65 »»6$ 50J. cotasse 4OO f. Lïb... Fin e. F5 »»e8 .x Sév.-J(ér5s-Cilix .. , . , cuiûp,' 27 5027 5(' J. juil. 500 fr. Lih.... Fin c. V »io30 .» hmpruutTue, 5 pour 100 camp '0 50

310 .. Em. Atriehien t86s. 500 comp. 310 »»360 .. dmpunt Tuinsien. , campa 16:i N»

e :j 7 l - noir, efle. .. Fin e. 6') .n52 5 1Pampelune Saragosee ... comp. û8 ..40 8(i reoi : e Sera ossa . , . , comp. 37 »»3. ». J. janv. 525 f. Lii. ... Fin c. 37 5')Si Portugais .. , , ... , . comp., 9O »>

391 » Soeieieimmobjli8re..... eotpP390 »,

Obglg a a i,a,496 25 Crédit foncier 44 010 J. novemhre.r 493 »»

i8 »» ! _ 10. 4 010 J. novemhre. 99 »»16'»» - 500f. 3 010 id.... t6't

6 m -- 10° 3 01O id.... i'6 50397 50 - cornai, 3 00 id.. .t 4f,0 »»81 ..i - -- 5 s OjO J. mai.. 81 »»

%.p »»i ._- p=om. 3 0 J mai... »» ».307 tO Bourboneais 3 0;( J. janvier... 707 50$u; 28iMé itrrranée 1852-55 id.... 717 503f2 2i ïNürd 31110 fd.... 3U 50367 5O Orléans 1802-55 id.. , . 307 2i30l 5O Ilhone Lvûa 3 OqO id.... 3(6 ».307 » e IGrai d Çen1ral iSSS id.... 306 3.5»». »»'Lyon-(3enove id... 306 50.» F .» --- 1856 id... .» »»208 !Lyon tS5S J. eetFSbre... 3J0 .»300 J. janv. 306 28305 nouveau J. jan...... 305 5030 0 M di 3 0 0 id...... 308 28308 25`Ilst 3 Oy J. décembre... , .. 368 50$v5 », DanpbiJo 3 OtO id...... 306 ..

.» Autrichien J. sëi)teoJbre...... ..22J ». Lombard J. janv..... » . 473 ».f62 .» lSaragosssy 3 010 id..... 16'1 ».116 25 Romains 3 010 id..... 124 »N»»» ». Cordouc-Séville id...., 000 ».81 .. Sévilie-Cadix J. i5 janv..... , 87 .»57 .. N- noir ea>} J. ncverpbre. 57 N»

110 ». 3'ara assa-laanrpsfuno J, octobre.. 1C6 »»138 50 Norc.{de l'Espagne iéi.. , . t3t) ».00 .. Montblane-Rcus ld... 00 m».. N. Ligne d'Italie J. janv....... 00 ».

116 .» Portugais 3 010.......... it7 50257 50 Obligations Ottomanes ...... 260 »»335 Obl. de l'emprunt Ottoman, 1865. 345 .»ft0 .. Compagnie immobilière de Paris.. g50 »+

8t N. Caisse gén, des chemins de fer. , 83 80

Banque....... 5560 00 0 00 0 00

Chemins de fer.Orléans........ 860 00 1 25 0 00

°s Lyon lib....... 898 75 0 00 0 00j Midi........... 572 50 10 00 0 00

Autrichiens..... 375 00 0 00 1 25Lombardes..... 411 25 0 00Saragosse...... 135 00 0 00 5 00

Nord Français. 1166 25 0 00 1 25

BOUnsE DE LONDRES.

otuolidsês : I h 80 5/8 0 0/0 0 00

BOURSE DE TOULOUSE.DU 16 OCTOBRE 1865.

®e t® â 21 heures du ,,natta.4$e comptant.

Obl. Midi .................504 75-305 00Oh. Seine...................... 222 50

Ob. Foncières 5 »/» 110........... 9G 00Liquidation an 1.

Mobilier Espagnol........... 347 50Mobilier........................ 75

Liquidation au 61p. 100........................ 68 90

q rl er.e de I321Nt. tes rabc nnnés chant91'aiaonneaaaeaat expire h 1 â de eaa!,,,,anis sont priés de le renaouveIci

1 s'iis ne veulent pas éprouver d'iantes'ruption chias 1'eaavo4 du journal.Toute demande d'abonuemeot uoaaaeeorpaf;née du prix, sera consi-dérée comme non avenue.

G1U Olga"i lJH LOCALE.

Plusieurs conseils généraux ont voté des cré-dits spéciaux destinés à couvrir les frais devoyage et de séjour à Paris d'un certain nom-bre d'ouvriers choisis par leurs camarades pourvisiter l'Exposition de 1867.

Le Gouvernement, s'associant à cette idée,s'occupe, dit-on, d'en étendre l'application auxdivers centres manufacturiers agricoles.

Une subvention de l'Etat complétera les al-locations départementales, accrues déjà par leconcours des Sociétés de secours mutuels etpar les comices.

Ceci a trait à la résidence parisienne, quisera d'un mois environ.

Quant aux frais de voyage, on assure queles compagnies de chemins de fer ont offert dedélivrer des passes gratuites aux délégués descorporations ouvrières et des régions cultu-rales.

Nous avons le regret d'annoncer la mort deM. Sénac, professeur de solfége (classe des de-moiselles) à l'école de musique. M. Sénae asuccombé à l'Ai5e de 61 ans.

L'Enq,aéte agricole a été continuée avant-hierlundi et hier anard i.

Dans la séance du 15, M. Granié, après avoirdonné son approbation au libre échange, qu'ilconsidère comme utile et moral, s'est pro-noncé en faveur d'une association, pour l'ex-ploitation, des propriétaires entre eux, et despropriétaires avec les travailleurs. Il a appuyésur l'extension dq crédit foncier et agricole,et proposé l'établissement d'une banque fancière ayant pour objet : 1» le prêt sur hypo-thèque pour la moitié de la propriété ; 2» leprêt sur consignation de denrées, cheptel,ete.

Enfin M. Granié a terminé la déposition enréclamant un système d'assurances agri-coles.

M. Fouque a traité de la culture du Tabacdans la Haute-Garonne. Il a rappelé que cetteculture a existeé autrefois dans le pays et il aessayé de démontrer combien il serait désira-ble qu'elle y fAit de nouveau autorisée d'abordà titre d'essai, s'il n'est pas possible de l'ob-tenir immédiatement d'une manière défini-tive.

M. Fouque a, en outre, demandé qu'il soitétabli des droits protecteurs, sur les céréa.les étrangères, à leur entrée en France. Il aterminé en donnant des détails sur la culturedans notre région.

Hier,16,il.deBeleastel a demandé l'exécutiondu canal de Saint-Martory, de manière à utili-ser toutes les eaux ; il rappelle que le plusgrand projet permet d'irriguer 60,000 heetar';tandis que le plus restreint n'en ;'igue que30,000, 11 demande ens'l.tè:

La suppression des droits d'octroi et de tousles droits qui pèsent sur les vins. Il termineen demandant l'établissement

D'un droit de 2 fr, par hectolitre sur l'entrée

Idem. (hier) 68 e It

23w;têeiae tJSié graphhiue privée.Paris, 16 octobre au soir.

MM. de IIubner, de Goltz et de Budberg sontarrivés à Paris. -

La journal La France dit que l'Empereurjouit d'une santé excellente; il restera à Biar-ritz jusqu'à dimanche.

Constantinople , 15 octobre.La reconnaissance officielle du prince Char-

les a été envoyée à Bucharest; le rince estattendu prochainement.

Autre dépêche.Paris, 17 octobre.

La Gazette de Trieste du 16, dit que lasanté de l'impératrice Charlotte ne s'est pasmodifiée; S. M. prend de la nourriture etdort.

Vérone,46 octobre.Les Italiens sont entrés aujourd'hui; une

grande foule s'est portée sur leur passage ; lesrues ont été pavoisées.

Bucharets, 16 octobre,Le prince Charles partira lundi pour Cons-

tanLino ple.

Marché du 16 octobre.3/6 betterave 60 00

»

GA

Quia du mnl.24.

(Voir le Jotsrnal de Toallouse du 15 Octobre.)

- Je n'en sais rien; mais vous ôtes bienl'hatnme le plus indulgent, le plus charitable...I;fin, ce n'est pas à nous de rechercher qui atué ce pauvre vieux M. de Chevannes et sagouvernante, cela regarde la justice... Tenez !voici la lettre que j'ai écrite aux frères Chau-vin, et il faudrait qu'il n'eussent pas la moindreplace vacante dans leur papeterie pour refuserde vous y recevoir, tant ma recommandationçst pressante... Adieu donc, Bridoux; quandvous repasserea par ici, ne manquezpas de ve-nir me voir.

Ainsi congédié, Bridoux prit son paquet, re-mercia modestement Randel ; puis, après avoirsouhaité à sou ancien patron toutes sortes deprospérités, il se retira.

Le soir, la plupart des ouvriers se rendirentau café Lutour, où ils comptaient retrouvereljr bien-aimé Dridoux. Ily était, euelfet,assisson ancienne Place et causant amicalement

avec la dame du comptoir. Il reçut ces bravesgens avec cordialité, s'enquit de leurs affaires,demanda des nouvelles de leurs familles. Il fitservir à chacun un petit verre d'eau de vie ettrinqua avec eq j après 9uo1 il paya, enlaissant voir l'intérieur de sg bquse qe cuir,qui contenait plus de gros sous que de piècesblanches. Puis, prétextant sa ragdefatiSue,

psono voyage à pied qu`il devait faire encor'è

e lendemau de bonne heure, il prit congéde tous ses compagnons, salua graeieusemegtMine [,atour et jusqu'aux garçons decafé,seloq0n usage, et sortit, tandis que les assistants

répétaient sur tous les tons ;- Quel brave homme ! quel digne homme !

et combien il est facheux qu'il ait le pays enhorreur!

Le lendemain matin, Bridoux, comme il l'a-vait annoncé, partit pour Clermont, fort sa-tisfait du résultat (le sa visite à Z.,. 11 étaitsûr maintenant que les doutes à son égard nepouvaient subsister et qu'au besoin la villeentière se lèverait pour protester en faveur doson honnêteté. L'hypocrite savait que, quandla fumée envahit un appartement, la meilleureplace est auprès de la cheminée qui fume. Avecson merveilleux instinct, il était venu àjuste au moment où son absence pouvait avoirpour lui les conséquences les plus funestes, etson habileté avait détourné le danger.

Deux mois après le crime de l'intendance, ilse passait sur la place de Jaude, à Clermont,au moment où dix heures du soir sonnaient àl'horloge de l'église cathédrale, une scène digned'attention.

La place de Jaudeétait alors, etestpeut-êtreencore aujourd'hui, un vaste espace nu, maléclairé, entouré de `constructions fort peu mo-nurnentalos. Le jour, on y jouissait d'une ma-

gnifique perspective sur le grand Puy-de-Dôme,la plus belle, sinon la plus haute montagnedu centre de la France. Mais, à cette heure dela soirée où la cime majestueuse du Mont il-lustré par Pascal était voilée par les ténèbres,la place ne devait présenter aucun charmeaux amateurs du pittoresque, non plus qu'auxbons bourgeois de la ville, d'autant moinsqu'il y soufflait une brise glacée; aussi était-elle déserte, silencieuses et tes passants sem-blaient craindte'de la traverser.

Cependant, à l'heure dont nous parlons,us individus de costumes et d'aspects biendifférents , partant de chaque extrémité,se dlriggient_ verg le centre, de telle sorte qu'ils

I dèvgient se;rencontrer! à l'egdreit le plus solr-1 taire, ls semblaient également éviter te voi-

sinage des becs de gaz et jetaient autour d'euxdes regards inquiets, comme s'ils craignaientd'être remarqués. L'un, dont la tournure an-nonçait un homme d'un certain aise, se dra-pait dans un de ces grossiers manteaux en lainerayée, appelés limousines , que portent lespaysans auvergnats ; un vieux feutre étaitrabattu sur ses yeux. Ainsi accoutré, il n'avaitrien qui dût provoquer l'attention et on pou-vait le prendre pour quelque pâtre montagnardque ses affaires appelaient à la ville. L'autre,au contraire, par sonélégance, n'eût pas man-qué d'éveiller la curiosité des désmuvrés, s'ily avait eu des désmuvrés sur la place de Jaudoen ce moment. C'était un grand et bel homme,finement chaussé, revêtu d'un paletot à la mo-de et coiffé d'un chapeau de forme tout à faitparisienne. Il portait des lunettes vertes et sestraits devaient être ceux d'un jeune homme.Mais un ample cachenez en cachemire,de cou-leur claire, couvrait,le bas de son visage, et onpouvait voir seulement le c0mmenceinent desa barbe noire et bien fournie. Il marchait d'unpas résolu, en jouant avec une badine à pou1110 d'or ciselée, et chantonnait entre ses dentsun chanson alors en vogue.

Ces deux honnies se rencontrèrent, commenous l'avons dit, vers le centre de la place, etil leur fallait une vue perçante ou une grandesagacité pour se reconnaître ou se deviner aumilieu des ténèbres. Aussi passèrent-ils d'a-bord l'un à côté de l'autre, sans paraître s'êtreaperçus : ce fut seulement quand ils eurentfait quelques pas en sens contraire qu'ils s'ar-rêtèrent simultanément et se retournèrent.Alors le dandy au cache-nez demanda, enélevant la voix et non sans rire lui-même de labizarrerie de la question

-Eh l'ami, pouvez-vous me dire M s'il fuitchaud ici? a

L'homgie à la limousine répliqua sur-le-champ t

s Trop obaud pour ceux qui ont à craie,

TARIF DES ANNONSÂnnoncos,laiigne ..............A,.u 0,fr.iàRéclames, laligno.. 0 fr. 50Faits divers, la ligne, ... 1 L. 00

Toulouse, lmpr, Fa.Mosrauaiaa, po it5 roc wa lit N.clre., ia

des blés, au dessous de 25 fr., droit qui seraitsupprimé quand les prix seraient plus élevés,11 désire qu'il y ait égalité de traitement entreles produits de l'agriculture et ceux de l'in-dustrie.

M. Combes, maire à Pibrac, développe en-suite les conséquence du libre échange au pointde vue de la diminution du capital foncier etdes revenus.

M. Adam, docteur en médecine, à Bretx,fait une longue déposition, dans laquelle ilembrasse l'ensemble des questions touchant lapratique et l'économie agricole. Ii développenotamment les motifs à l'aide desquels on atta-que la libre entrée des céréales et les acquits-à-caution et il demande un droit de 2 fr. 50par hectolitre ; plus : suppression des droitsqui grèvent le vin et le remplacement desoctrois par des centimes additionnels sur lespropriétés de ville bâtie ; dans la question desuccessions, il se prononce pour l'égalité despartages; demande le développement du cré-dit; se plaint de l'exagération des travaux pu-blics , et finit'en demandant le rachat des ca-naux livrés ou exploités par la Compagnie duchemin de fer du Midi.

Après cette déposition t'enquête est close àToulouse. Elle continuera demain 18 à Ville-franche, à I I heures et demie.

1

Coaaseli béniraiDU DPPARTEMENT DE LA IIAUTE-GARo NE.

Session de 186.SFance du samedi ?or septembre.

l (Suite).ARRONDISSEMENT DE SAINT-CAUDENS.

d

CANTON D'ASPD:T,

1, Couret (Jean-Pierre), officier de santé, àSoueich.

2. Pr adère ( Guillaume ) , propriétaire etmaire, à Arguenos.

3. Ribet (Jean-François GustriVc) proprié-taire, à Arbas.

4. Martin (Achille), propriétaire, à Esta-dens,

5. Bordes (Bcnoit-Jean-Franc.),capit.enre-traite et maire, à Aspet.

6. Tapie (Joachim-Marie-llippolyte), pro-priétaire, à Juzet-d'lzaut.

CANTON D'AÎIUIGNAC.

7. Barrau (Bertrand), capitaine en retraite,à Aurignac.

8. Boyer (Louis-Raymond-Philippe), per-cepteur, à Aurignac.

9. De Saint-Julien (Amédée), propriétaire,l l

i

,,toue.10. Soubiran ( Jean-Marie-Bert,-Gratien ) ,

npropr,, à St Llix Se;,lao..11. D'Ancausse (Jean-Elie-Pamphile), pro-

tpriétaire, à Saint-André.

12. Goutelongue (Achille) , propriétaire etmaire, à Alan.

13. Guilbot de la Garde (Adolr.-Joseph-Frano.), propr, et main . Boussan.CANTON DE DmUNPRES-DE-LUCItON.

14, homas-Hector), notaire, à Ba-gnères-de-Luchon.

15. Ladrix (Louis-Marie), propriétaire etmaire, à Saint-Mamet.

16. Soulerat (Jean), propriétaire et maire, àSaint-Paul-d'Oueil.

I7. Tambourin dit Jacarrou (Louis-Auguste),propriétaire et maître d'hôtel, à Bagné-res-de-Luchon.

dre le chaud et le froid. »Après avoir échangé ces paroles énigmati-

ques, ils se rapprochèrent avec empressementet se serrèrent la main.

- Est-ce toi, Bridoux? reprit le dandy avecgalté; quelle diable de mascarade fais-tu doncavec cette vieille horreur sur les épaules? Jene t'aurais pas reconnu, si tu n'avais réponduaux mots de passe que tu m'avais donné toi-même.

- Et moi, le t'ai reconnu tout d'abord, Lom-bard, répliqua Bridoux, malgré ta longue barbe,t'en cache-nez et tes lunettes vcrtea... Ne t'yfie pas trop, car d'autres pourraient te recon-naître comme moi... Te voilà donc encore dansle pays et tu es venu au rendez-vous? Fran-chement, j'espérais qua tu n'y viendrais pas;il eût même été sage de n'y pas venir.

- Pourquoi donc, Bridoux? aurait-on flairéquelque chose?

- Non pas que je sache; nos mesures étaientsi bien prises.., Cependant tu inspires les plussérieux soupçons, et tu seras certainement ar-rêté si l'on te découvre.

- Bah! je floconnais personne à Clermont,où je suis arrivé depuis quelques heures seu-lement.

- Tu peux rencontrer des habitants de 2,et ils se hâteraient de te dénoncer, car tu esexécré là-bas. D'ailleurs le comte de Marvillepromet dix mille francs à la personne qui feraprendre l'auteur ou les auteurs de l'événementde l'intendance, et comme tu peux penser,bien des gens seraient disposés à gagner laprime. 'Enfin, M. Huguenin, l'inspecteur de lapolice de sûreté, est toujours dans le pays, etil grille d'envie de mettre la main sur toi Situ te trouves sur son chemin, tu es perdu,car aucun déguisement n'est capable de letromper.

- Pourquoi, dema>;da Lombart avec hu-meur, le craindrais-je plus que tu n'as t'ait dgle erajndre toi même 9

18. Toi-loti (Pierre), propriétaire et maire,à Saccourvielle.

I9. Colomie (JeanPropr, et adjoint au maire, à Bagnères.

CANTON DE nOULOGNE.

20. Duran (Michel), géomètre et maire, aCiadoux.

21. Lapone (Léon-Paul), négociant, à Bou-logne.

22. Larrieu (Paulin), propriétaire, à F:sca-necrabe.

23. Luscan (Jean-Jacques)', négociant, àBlajan.

24. Monès (Eliacin) , docteur-médecin , àBoulogne.

25. Castérés (Jean), propriétaire, à Lespu-gne.

26. Villeneuve (de) Pons (Philippe), propr.et maire, à Péguilhan.

CANTON DE GISLE-EN-DoDON,

27. Broquère (Jean-François-Auguste), propriétaire, à Anan.

28. Dupuyl'Isle-en-Dodon.

29. Fusié (Henri-Frauçois), propriétaire, àBoissède.

30. De Gauléjac (Edourad-Elie-Gabriel-Jo-seph-Sulpice), propr. et maire à Sa-lerm,

31. Clauzel(Pierre-Mirmin),propr.,docteur-médecin, à Puymaurin.

32, Pagan (Guillaume-Marie), propriétaire,et maire, à Castelgaillard.

C:INTON DE Di&NTRGJEAU.

55. Baron de Lassas (Marie-Marc), à Mon-tréjeau.

54, Caperan (Eugène), négociant, à Montré-jeau.

35, Claveri? (Alexandre) , Propriétaire etmaure, à Coing.

56 Godin (Vaine), propr.,àMonh'éjeaa.57. Dmdère (Pierre-Etienne-Jacques-Au-

Buste), géomètre, à Belesta.58, l)c Sarrieu ( Bertrand-Suzanne-Aug ),

médecin, à Montréjeau.CANTON DE sAINT-muAT.

59. Bariié (André) , médecin , à Saint-Béat.

40. Boussac (J.-Louis-Borth.-Ad.), contrô-leur en retraite, à St-Béat.

41. Vcrdalle (Jean Marie), propriétaire etadjoint au maire, à Cierp.

42. Castex (Benjamin), négociant, à Fos.43. Périssé (Joseph), avocat et propriétaire,

à St-Béat.444 fiés (Isidore-Nestor), propriétaire, à

St-Béat.45. Agasse (François), propriétaire, à Fron-

sac.

CANTON DE .AINT BERTRAND.

46. Gez (Bertrand) fils, propriétaire, à St-Pé-d'Ardet.

47. Goulard (Eugène de), propriétaire , àLuscan.

48. Grandidier (Adrien de), propriétaire etmaire, à Valcabrère.

49. Cartery (Louis), propriétaire, à Martres-de-Rivière.

50. Cave (Jean-Tranquillin), propriétaire, àPointis-de-Rivière.

51. Lay (JeanJoseph), ex notaire, à Cour-dan.

52. Bonnemaison (Théophile), propriétaire ;à Sauveterre.

- Oh! moi, c'est une autre affaire., répon-dit Bridoux en clignant des yeux ; j'ai prismes précautions... Je suis installé à la pape-terie des frères Chaulin, là-bas du côté deRoyat, bien recommandé par notre ancien pa-tron, fort aimé et estimé des nouveaux ; uneréputation superbe... Aussi Huguenin est-ilvenu prendre des informations sur' moi sanstrouver à mordre. J'ai prouvé clairement qu'aumoment du crime de l'Intendance, j'étais en-core bel et bien chez ma vieille parente, dansle département de la Creuse; des témoins ontattesté le fait. Mon alibi , comme on appelleça, étant ainsi établi, Huguenin s'en est re-tourné avec un pied de nez.

- Qui, tu t'entends parfaitement à tirerton épingle du jeu, Bridoux; mais, grâce àtes conseils, je ne suis pas trop maladroit nonplus et ton Huguenin, s'il se met à mes trous-ses, ne posera pas facilement sa griffe surmoi.

Je te le répète, ne t'y fie pas, Lombart ;le plus prudent serait de partir sans demanderton reste.

-Bon ! tu voudrais te débarrasser de moi...Je te gêne sans doute?

-Allons donc ! si cela était il m'eut suffi dene pas me trouver à ce rendez-vous et de telaisser chercher,.. Véritablement l'air du paysest malsain pour ta santé... Oà es-tu des-cendu?

- A l'Aigle-d'Or, le premier hôtel de laville ;je me suis donné pour un marchandde soieries de Lyon. J'ai appris d'un bavard docommis-voyageur quelques-uns des secrets dumétier et je soutiens assez bien mon person-nage,

-N'importe, mon garçon, tout cela. ne teservirait pas à grand'chose avec ce finaudd'Huguenin. Ne t'amuse pas trop, crois-moi , àl'hôtel de l'Aigle-d'Or... Tu ferais bien depasser à l'étranger pendant quelque temps, ou,ce qui serait mieux encore, de te rendre à

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: gar-es - Toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_17.pdf · (i%iie A N ki _ No 287 3iïV11!liliiV'ms t fOULOUSE : Un an r; 6 mois, 21 tr.; 5 mois,

CANTOS DE S.t1 r-GAPr)[

53. Abeille Eustaehe-Urbain), pro-Iivière.priétaire,, a Vdleneuvc-1

lit,., Iarrc (Léon), propriétaire , à Valen-ine.

l'arutaut (Casimi), n gociant, à Mira-mont.

5G. Cazaux (Pierre), licencié en droit , à

Pointis liard.b7. Ferras (Jean-Pierre) ,propriétaire et

maire, à Miramont.58. Kaydei (François), négociant à St-Gau-

dens.59. Lapèno (Victor), négociant, à St-Gau-

rlens.60. Payrau (Étienne), propriétaire, à Saint-

Gaudeus.61. Rouvroy (Melchior de), capilaine en re-

traite, à St-Gaudens.62. Seube (Victor-honoré), propriétaire, à

Labarthe-Inar1.CANTON DE SAINT-MARTOfY.

63. Dinnat (Fabien-Victor), docteur-méde-cin, à

6kk. Dufraisse (Jacques) , propriétaire etmaire, à St-Martory.

G5, Loze3(Bernard Jcan-Marie-Auguste),no-taire, à Auzas.

C;ISTON DE SALIES,

66. Dubuo (André-Louis), propriétaire , à

Salcioh.67. Dubue (Anicet), propriétaire, à Sa-

leich.G8. Dupeyron (Urbain), propriétaire, à Ro-

quefort.69. Foch (Jean-François), docteur- médecin,

à Saleich.70. Lasmartres (Eriile) , propriétaire et

maire, à Cassagne.71. Azénaa (Julien) , propriétaire , à Sa-

7.lies,

Garric (Justin), propriétaire et navire, àMaraoulus.

L'ordre du jour étant épuisé, M. le Présidentremercie les memLres du Conseil du zè'e et del'activité que chacun d'eux a apportés dansl'aceowjilisseuieu des travaux qui lui ont étéconfiés. Ce concours dévoué a rendu faciles lesdevoirs de la présidence et témoigne d'un ac-cord qui assura l'unanimité à presgao toutes lesrésolutions adoptées.

La session est déclarée close.

Réseh iols du Conseil éyxeral dudé fini tement

Sur les d tibdr:fions prises par les cousais d'arrondis-sement dans la première pallie de leur session de186G.

ARRONDISSEMENT DE TOULOIJSE.

Concours agricole et concours d'animaux deboucherie. Le Conseil tenouval le le venu,appuyé déjà par le Conseil général, de la créa-tion à Toulouse d'un concours régional d'aui-peaux de boucherie. - Appuyé.

Chemin de fer. - Il rappelle son vteu rela-tif au prompt achèvement du chemin de ferdo Toulouse à Rayonne, et à l'exécution de laligne de Toulouse à Auch. -- Appuyé.

ARRONDISSEMENT DE MURET.

Code rural. - Le Conseil d'arrondissementsignale la d'un Code rural. - Adhé-sion.Animaux nuisibles. - Il pense qu'il con-viendrait d'accorder des primes pour la des-truction des renards, chats sauvages, blaireaux,fouines, éperviers, pies et vipères. -- Adhé-sion.

Gardes champêtres. - Il réitère le venu que,pore compléter les bons effets de l'embrigade-ment, les procès-verbaux dressés par les gar-es

champêtres soient toujours l'objet de pour-suites contre les délinquants. - Adhésion.

USapeurs-pompiers. - 11 demande l'établis-seine, t dans chaque chef lieu de canton d'unepompe à incendie desservie par des hommescapables de la manrnuvrer. - Adhésion,

ARROND1SSEti1ENT DE SAINT-GAUDENS.

Canal d'Ausson à Valentine. - Le Conseild'arrondissement émet un vau favorable à l'établissement du canal d'arrosage d'Aussop aValentine. - Renvoi à l'examen de l'admi-yniistration.

Monuments bistoriques. - 11 insiste sur lesvmax antérieurs tendant à ce que l'EtaC se

Paris, où personne ne te connaît et où tutrouverais plus de facilités que partout ail-leurs pour te cacher. Si tu prends ce parti ,je te donnerai des indications précieuses , etje te mettrai en rapport avec des gens quit'apprendront beaucoup de choses bonnes à sa-voir...

--- Eh bien, Bridoux, je me sens assez dis-posé à suivre ton conseil ; depuis longtemps jedésire voir ce Paris où l'on est comme le pois-son dans l'eau... Mais s'il faut l'avouer, lesfonds sont au plus bas et je ne peux arriver àParis le gousset vide.

--- Quoi ! demanda Bridoux avec une sorted'indignation, tu es à sec déjà et tu as touchépour ta part plus de vingt mille francs, dans ladernière aGârre? vingt mille francs gaspillésen deux mois !... à quoi penses-tu donc?

-- Que veux-tu ? répliqua Lombart avec lé-gèreté; on est jeune, c'est pour s'amuser, etje me suis tant amusé, là-bas à Lyon, où jem'étais réfugié ! Figure-toi, continua-t-il ens'animant, que j'ai mené la vie la plus joyeuse,b plus bruyante et la plus folle ! Tous lesjours des parties avec de jolies femmes et debons compagnons, tous les jours des dînersfins, des danses, des spectacles. J'avais prispour associée une ravissante grisette que j'a-vais rencontrée se promenant a en Bellecour. ,All ! Bridoux, la gentille et fringante créature !Et comme elle allait 1 Elle avait toujoursfaim de pâtés truffés, toujours soif de cham-pagne... Et nuis c'étaient des robes de soie,des bijoux, dés fantaisies de toutes sortes ! Ace jeu-là mes rouleaux d'or et mes billets debanque couraient un train d'enfer; aussi,pornmencant à voir le fond de ma bourse,ai-je planté là ma jolie grisette et tous mesnouveaux amis, sans dire adieu à personne, etje suis venu te joindre ici, afin de savoir s'iln'y aurait pas quelque bon coup à faire pourme remettre à flot. Vois-tu, Bridoux, j'ai vécuJongtemds Ç9RUTle un rata comme un huître,

charge de la restauratiun de la cathédrale deSaint-Bertrand, restauration urgente. - appuyé.

ARRONBISSEMEN'I' DE VILLEFRANCIJE.Société de secours mutuels. - Le Conseil

d'arrondissement voit avec regret le peu dedéveloppement des Sociétés de secours mu-tuels dans l'arrondissement, et fait des vcouxpour l'encouragement de ces utiles institu-tions. -- Appuyé.

Courrier de Villefranclac a Caraman. - LeConseil appuie la demande formée par la corn-mone de Caraman pour obtenir le rétablisse-ment du courrier direct de Caraman à Ville-fragche. - A'Ppuyé.

de distribution à Auriac. - R appuieencore la demande d'établissement d'un bu-reau d0 distribution de postes à Auriac, et Si-gnale la nécessité d'accélérer le transport desdépêches entre'I'oulouse et cette commune. -Renvoi à l'examen de l'administration.

Bureau de distribution de Nailloux. - il estd'avis d'accueillir une demande de la communede Nailloux ayant pour objet de faire érigereu bureau de ree(lte postale le bureau de dis-tl'ibntïen établi dans cette commune. - Hen-voi à de I adrninrstraticn.

Télégraphie électrique. Ilémct un vrcu enfaveur de l'organisation d'un service spécial àVillef,anchecoI'espondantdirectcmeni àTua -louse, pour la transurission des dépêches télé-graphiques - Renvoi à l'examen de l'adminis-tration.

M. le Ministre de la guerre a fait dan à laparoisse de Notre-Darne la Dalbade de la clo-che de la Fonderie de canons de Toulouse.

Cette cloche fut choisie pour être conservéeparmi toutes celles qui furent mises à la fonteeu 1794. Elle n'est pas très grosse, mais ellerenferme, dit-on, une assez grande quantitéd'argent, qui lui donne un son très vibrant.

Jcndi dernier, elle a été placée dans la tourde la Dalbade, où el'o est installée parmi lecarillon. On dit qu'elle sonnera pour annoncerla solennité de la 'l'oussaint.

Voici les inscriptions qu'elle porteNisi habeam caritalem faons sum valut as

sonans eut silibalurn (cymbalum) liuniens. (Si t

je n'ai pas la charité, je suis comme l'airainqui résonne ou une cymbale retentissante).

G J'ay été fondue l'an 1738.u J'ay été bénite par Mgr Michel de Vertha-

mon, évêque et seigneur de Montauban. MeJean Baptiste Savyt archiprêtre, a

On voit d'un côté le Christ ce croix , au basde laquelle passe un serpent; à l'opposé l'imagede la vierge Marie; et des deux autres côtés unblason partant e un monde cerclé surmontéd'une branche feuillée.

En bas de la cloche on lit : Mïs Mr hrancois-Denis Bor...., docteur ès droit, avocat au par-lement; Raymond Savy, Pierre Bopillères etJean Brousse aîné étant consuls. u

li pal'ajt probable que cette cloche avait étéenvoyée de 111ontauiian L fonderie do canonstA'foulouse, où elle o été conservée.

A. B.

Un crimc a été commis, avant hier vers sixheures du soir, dans la maison portant le nu-méro 2a de la rue Bouquière.

Madamo veuve Calez, âgée d'environ 68 ans,est propriétaire de ladite maison; elle avaitdepuis longues années pour locataire du Irai.sième étage, un nommé Fraiche et sa femme.Cette dernière tomba sérieusement malade, il ya environ uri an, au point qu'on fut obligé dela faine entrer à l'Hôtel-Dieu. Avant son départelle confia une somme à la dame Cales, en 11priant de cacher à son mari ce dépôt jusqu'àl'heure de sa mort; mais dans le cas où sonmari serait gêné ou malheureux, de lui donnerquelques petites sommes, ;uns en être pour-tant Irai) prodigue,

Fraiche (Antoine) garçon boulanger,était âgéde 54 ans et atteint de surdité. On lui attri-buait des habitudes do paresse et d'ivrognerie,madame Galet n'avait pas su malheun'egseçnentlui cacher le dépôt qui lui avait été confié.Elle dit un jour à Fraiche que sa femme (quivit epcore, mars qui ne peut sortir de l'hospice)lui avait fait u9 dépit, à la condition expressede donner cette somme à son mari, par petitesportions, dans lestas de nécessité ou d'urgence.

Lorsc ue Fraiche connut cette réserve, il ne

filant le parfait amour avec une petite pleur.nicheuse et traînant la misère dans un atelierde papeterie... Maintenant, je sais de quoi ilretourne, et je veux réparer le temps perdu,coûte que coûte. On m'a malmené, vilipendéde mille manières; aussi me suis-je affranchides scrupules, je ne reculerai devant rien pouravoir du plaisir. Mon parti est bien pris et çadurera tant que ça pourra... Ainsi dore as tuquelque bonne affaire à me proposer?

- Aucune, mon pauvre Lombart, réponditBridoux d'un ton de regret, et je n'essayerairien tant que je saurai Huguenin dans le pays.On me surveille secrètement, j'en ai la certi-tude; et si je donnais la'moindreprise'surmoi...D'ailleurs, je te trouve trop hardi, trop impé-tueux ; tu es toujours prêt à jouer du couteausans nécessité.

- Bah ! mon audace réussira mieux peut-être que toutes tes finasseries auxquelles lediable ne comprend rien,.. Encore une fois ,je prétends me venger de cette société quim'a si mal traité ! Nous sommes en guerre ,elle et moi ; je ne la ménagerai pas. Et puisje veux mener la vie rondement ! « Courteet bonne ! n comme on dit ; et advienne quepourra !

Bridoux branla tristement la tête.- Ces idées-là peuvent te iconduire loin ,

mon garçon, tu ferais mieux demettre de l'eau dans ton vin et de songer à tesvieux jours... Quoi qu'il en soit, poursuivit-ild'un ton plus ferme, rester à Clermontj, seraitune folie. I! faut partir et plus tôt ce soir quedemain.

- Partir ! répliqua Lombart avec impa-tience, et comment veux-tu que je parte ? Jen'ai plus que quelques jaunets.

- Quel bourreau d'argent ! reprit Bridouxen poussant un soupir ; eh bien ! écoute : unede mes cachettes contient une vingtaine delouis; je te les apporterai. Tu sens bien queje no te les donne pas; je no gagne pas mon

cessa d'obséder la domo Valez; de dix francsen dix francs, il prit ainsi une certaine somme.Alors, la dame Calez lui signifia qu'il ne res-tait plus que peu de chose, sur lequel elle nevoulait plus lui donner un centime, parce quesa femme pourrait se rétablir, et qu'alors elleaurait besoin de quelque argent pour subvenirà ses premiers besoins.

Fraiche redoubla ses importunités ; puis, ilfit des menaces à la dame Calez. Celle-ci ef-frayée lui donna jusqu'à 80 francs. Il ne res-tait donc, avant-hier, entre les mains (le ladépositaire, que très peu d'argent Fraicheexigea qu'on le lui donnat et renouvela sesmenaces.

La darne Calez,, qui lui avait toujours donnéles sommes d'argent devant témoins, en leurfaisant constater les chiffres, dit à Fraichea Je vous donnerai le restant si vous sortezde chez moi sans être obligée de vous donnerle congé par acte. u Celui-ci se retira, sanstiret dire.

Avant-hier, six hem'es du soir, pendant quela propriétaire préparait le souper, Fraiche seprésente. lui demande de nouveau l'argent ;sur le refus formel de cette dame, il lui assénadeus coups d'un hache qu'il portait cachéesous sajblouse. Ensuite, il prit la fuite, aprèsavoir frappé au front, de deux coups dumême instrument, le sieur Carratié, qui étaitvenin au secours de la dame Galez.

Malgré les recherches actives de la police,l'assassin n'avait pu étre découvert; mais,vers quatre heures et demie du matin, il ren-Iracm ez !ui. La police fut de suite prévenue,M. le commissaire Bousquet, accompagné deses agents, s'est immédiatement transporté surles lieux du crime, pour procéder à l'arresta-tion de l'assassin. Celui-ci avait eu le soin des'enfermer chez lui. Dès que les agents de po-lice ont frappé à la porte, Fraiche a ouvert lala fenêtre, il a fait deux fois le signe de lacroix, et malgré les invitations de M. le com-missaire Bousquet, de rie point commettre unsuicide, il s'est élancé du troisième étage et esttombé presque aux pieds de ce magistrat, quil'a fait relever et transporter à !'Hôtel-Dieu. Cemalheureux est mort dans la matinée.

Mm» Ga!ez a reçu les derniers sacrements;on déscsl}ère de la conserver à la vie.

M. Dryane , bossé d'opéra comique , nousprie d'annoncer que son refus de continuer lareprésentation, vendredi dernier, provient seu-lament d'une indisposition de cet artiste. Nousavons vu nue attestation signée par trois méde-cins,dul3 octobre, c'està dire le lendemaindcla représentation interrompue. La déclarationdes docteurs constate que M. Dryane est atteint d'une congestion catarrhale du voile dupalais, du pharynx et du larynx , qui le lpetchus Ilmpgsslbiljlé de chanter peudattt unequinzaine de jours environ.

Caisse d'k:laar;nes de Toulouse.RUE tirs ARTS, 22.

Séppce du dimanche lrl. et lupdi l5 octobre.Nouveaux déposants, 5O,

Eecettes du Dimanche... , 23,192 fr, OhDépenses du Lundi..... 16,1i09--49-

Excéd.... 6,782 5G

OBSERVATIONS METEQROLOGIQUES.De M. 1Jianchi.-Du I6 Octobre,

àIa mum +1200.Thermomètre centigrade. M

axjmun:2180.

(Altitude l! Jm) BAROMi TRE. ÉT4T ou crxt. V1 NTS.

9 h. du in., Om,753 0- beau -Calme3 11. du soir, Om,751 8- Nuageux. - S. E.

Le baromètre baisse.Le temps était fort beau ce matin, il s'est

surchargé de nuages cette après midi.Pour Ioute la chrenigae locale et tout ce qai préelde,

A. Pcror.

L'Aigle des Cévennes donne les tristes dé-tails suivants sur un empoisonnement par deschampignons arrivé au har>aeau de Caderle,cornmgne de Saint-Jcan-du-Gar'd n

K Dans la matinée de mardi, Mme veuveRossignol, ses deux filles, âgées l'une de dix-neuf ans et l'autre de dix-sept ans, étaient a1,

e quibus n avec tant de risques pour én grati-fier celui-ci ou celui-là; tu me rendras mesavarices à la première affaire que nous feronsensemble... si nous en faisons jamais. Du reste,j'ai moi-même l'intention d'aller à Paris, etnous nous y rejoindrons, sans doute.

- Ah ! Bridoux, Bridoux, répliqua Lombarten riant, tu as diablement envie de me voirdécamper l... Soit donc, puisqu'il y a tant derisques à courir ici... Mars quand m'apporte-ras-tu les fonds ?

- Impossible de lés avoir avant demainsoir. Tu viendras demain à la place où noussommes, à la même heure et en prenant lesmêmes précautions qu'aujourd'hui ; je te re-mettrai cet argent et je t'indiquerai les moyensd'entrer en rapport, à Paris, avec des gensqui t'accueilleront à merveille.,. Jusqu'à tondépart, sois sur tes gardes; ne te montrepas dans la ville. Tu aurais même raison dete dire malade, de rester renfermé dans tachambre. Pour te distraire , tu pourras lireun peu le Code , tu sais ! mon vade-mecum...Il y a bien des bonnes choses à apprendre là-dedans !

Merci ! répliqua Lombart avec une légèregrimace ; si je me décide à demeurer confinéchez moi, je trouverai peut-être une plusagréable distraction. J'ai vu dans l'hôtel oùje suis descendu une gentille personne , lanièce de la maison, je crois, qui serait peut-être disposée à me tenir compagnie... AI-bus ! adieu, Bridoux; tu es un bon cama-rade, je dois en convenir, et tu ne t'en repen-tiras pas.

Ils se serrèrent de nouveau la main et al-laient se séparer, quand Lombart, après unecertaine hésitation, reprit brusquement

- Un mot encore, Bridoux : tu vois sansdoute quelquefois des habitants de Z*** 7

- Certainement. Ils sont tous mes amis...Et puis, ajouta-t-il en baissant la voix, ne faut-il paS que je me tienne ati courant do ce qui

lées cueillir dans les champs des champignonsconnus en langue patoise sous le nom d'esca-mel, espèce d'oronge gris que l'on ne doit man-ger qu'après les avoir préalablement mis àblanchir. Cette précaution fut malheureusementnégligée, et la mère et ses deux filles mangè-rent avec appétit de ce plat vénéneux, invitantà goûter du mets préparé par leurs soins, leurinstitutrice, âgée de vingt ans, qui, originaired'Italie, ne mangea qu'à contre-ccour de ceschampignons que lui offraient ses élèves etpour lesquels elle témoignait une répugnanceinstinctive. Quelques instants après s'être le-vées de table, ces dames ressentaient successi-vement de violentes coliques et tous les syrnp-tônies qui accompagnent l'empoisonnement.Veuve d'un médecin, Mmc Rossignol crut poa-voir combattre les effets du poison sur- elle-même, sur ses enfants et leur institutrice àl'aide de quelques potions impuissantes à lessoulager. Enfin les douleurs venant beaucoupplus vives, on se décida à envoyer à St-Jeanréclamer les soins du docteur Adhérant; ruaiscelui-ci arriva trop tard pour arrêter les rava-ges du toxique, et mercredi dernier, Mme Ros2signal, sa fille aînée et l'institutrice expirèren-dans des souffrances horribles; la plus jeunefille, qu'on espérait conserver à la vie, expirale lendemain.

D'aprês ce qu'on écrit au Courrier de Lyon,cet empoisonnement aurait été occasionné parle ver't-de-gr°is

eApi-ès avoir mangé un ragoût préparé dansune casserole de cuivre, et qu'on y avait pro-bablement laissé refroidir et séjourner, Mmeveuve Rossignol et ses deux filles mat suc-combé à d'atroces souffrances. Cette dame etsa fille aîné ont expiré le jour même de l'inges-tion de la substance vénéneuse. La seconde,ainsi qu'une domestique qui avait mangé dumême mets , a péri le lendemain. Cet événe-ment tragique, qui, après tant d'autres, mon-tre le danger de se servir sans précaution d'us-tensiles en cuivre, a jeté la consternation danscette petite localité, a

Marseille, 15 octobre.Nous avons appris la mort de Mgr. O'Cruice,

évêque démissionnaire de Marseille, le prélatasuccombé à la maladie qui le minait depuislongtemps, dans sa résidence de Neuilly, prèsParis.

--- Nous apprenonsavec une profonde afflic-tion la mort d'un des plus clignes polonais, quien 1831, firent de la France leur patrie adop-tive. M. Constantin Gaszyriski, poète aussidistingué que vaillant officier, vient de finirAix , à l'âge de 57 ans seulement, sa vie d'exilet de travail. Par la générosité de ses senUvents et la distinction de ses manières 'par lecharme mélancolique et de sa pa-role, le noble réfiw . s'était fait de nombreuxamis ; ; écrivait en prose et même en versnotre langue aussi bien que la sienne.

M. Constantin Gaszinski, déjà atteint despremiers symptômes de la paralysie qui l'aconduit prématurément au tombeau, eut ladouleur d'apprendre

,il y a trois ans, la mort

de sa mère massacrée par les cosaques dansson château. Il ne fit plus , depuis lors, quelanguir et se préparer à mourir en vrai fils dela catholique Pologne.

- On se rappelle que , l'an passé , le vice-consul de Grèce, à Galatz, a été assassiné dansl'exercice de ses fonctions, et que dernière-ment encoe, le secrétaire de l'ambassade deRussie, à Paris, a été l'objet d'une pareilletentative. Le chancelier du consulat de laCrèce, à Marseille, M. Leonardo, vient d'é-chopper à un danger analogue.

Uu matelot monténégrin se trouvant enfanteà propos de formalités à remplir pour être dé-barqué de son navire , et ne pouvant déciderM. Leonardo à trahir son devoir, a frappé celui-ci d'un violent coup de bâton, portésur la tête.M. Leonardo lutta contre le matelot et parvintà l'expulser du consulat où la scène se passait;mais an couteau énorme étant tombé de lapoche du matelot, le chancelier put compren-dre qu'il avait eu affaire non pas seulement àun brutal, mais bien à un assassin, et la policeimrnédiatementavertie, mit le Monténégrin enétat d'arrestation.

- L'état-civil e, pendant la journée de sa-medi, enregistré 21 décès , dont S choléri-

0

hier, dirrranclie, l'état-civil avait eni°egistréà 2 heures, heure de la fcrnu turc ries bureaux,18 décès, dont G cholérirlurs.

Aujourd hui; à midi, l'. tat civil a enregistré20 décès dont 4 cholériques,

(Gazette da ho).- Il est entré dans notre port, du sep-

tembre au 15 octobre, 142 nnvir'S chargés deblé des provenances suivantes :d'Odessa ;31 de Taganrok ; 50 d ihra'ila; 7 de Ilurletta ;G de Burgas; 6 de V.I1113 ; :r d Dei- Iiansk-r ;5 de Sulina; 4 de àlü ianopoli, 4 le Galatz ; 5de Balchick; 2 de Rodusto; I dr Manfrcilooia ;1 de Janitheski; 1 de Lucina; J de Kusteudjt';I de Salonique; 1 de Stem. (Cour, riei°).

ltxtie.Flureuce, I4 octobre.

La Nazione dit que le ministre des financesa fait savoir aux banquiers qui traitaient aveclui pour la ferme des tabacs moyeu niant trucavance de 250 millions au trésor, qu'il ne pou-vait pas accepter les conditions proposées, etque, les pouvoirs exceptionnels du gouverne-ruent ayant cessé, toutes les négociations étaientrompues.

Par suite de la ratification du traité de paix,toute possrbilité do reprendre ces négociationsa également cessé. Le trésor est cri mesure defaire face à toutes les dépenses de l'année cou-rante et il restera encore 200 millions disponi-hles pour appliquer aux dépenses de l'annéeprochaine.

Le ministre refuse toute allie d'avances surrentes et autres expédients de ce genre. Uni em-prunt serait impossible p,ar suite de la cessa-tion des pouvoirs extram-linaires. 'Cous lesbruits d'emprunt sont donc dénués de l'onde.ment.

Nous pouvons assurer,ajoute la Nazion', quele ministre désirait faire une grande opératiousut les tabacs, non à cause des besoins du !ré-sor, mais par suite de certaines vues concernantl'avenir. On croit que le ministre atteindra l'ou-verture des chambres poarproposer une opéra-tion foncière et financière sur les biens doma-niaux.

L'affaire des tabacs est mise de tété. L'actifvenitien de 25 millions et les 130 militons donouveaux impôts votés avant la guerre dimi-nueront le déficit de l'année prochaine.

L'augmenta.ion des dépenses sera compenséepar les réformes en voie de préparation parmilesquelles ligure la conversion des pensions enrente publique, ce qui dégrévera le budget de30 millions,

(dlonileur)L

.- On écrit de Florence : Les i;,ottdationsqui viennent de désoler la Fra,ee ont eu eultalie leur contre-coup affaibli. Sur plusieurspoints de la haute ltalie les rivières ont dé-bordé ; la vallée d'Aoste notamment a été ra-vagée par une crue extraordinaire de la DoraBaltea, et toute la plaine du Canavesan, dansle haut Piémont, a formé pendant plusieursjours un lac immense, comme les campagnesqui avoisinent la Loire. La route du mont Cenisainsi que la voie ferrée en construction le longde cette route ont subi de graves dommagessur le versant italien, moins graves cependantque du côté de la France. Les délais fixés pourla construction de ce chemin de fer à rampestournantes, qui doit relier sans solution decontinuité la France et l'Italie, vont se trouverainsi prolongés par force majeure.

(Moniteur)- On croit, dit la Nazione, de Ft,orehce,

quo Venise ne pourra être entièrenre'it évacuéepar les troupes autrichiennes qua le 16 ou le17 courant, après quoi elle sera occupée parles troupes italiennes. Le plébiscite serait tix6au 21, et les urnes resteront ouvertes pendantdeux jours.

Le 27, la cour d'appel de Venise se réuniraen audience extraordinaire et solennelle pourdépouiller les votes. Les résultats du suffragedos Vénitiens domiciliés dans les autres pro-vinces du royaume seront envoyés à Venisepin' le télégraphe. On espère que le 28 octu,-bec le résultat définitif pourra être pro-clamé,

La formule du plébiscite est ainsi conçue :.r Nous voulons la réunion de la Vénétie au

royaume d'Italie sous la monarchie de Vîetor-Emnrnanuel et de ses descendants.

y - oOui. Non.I

s'y passe?- C'est Juste... En ce cas, ne pourrais-tu,

par hasard, rue donner des nouvelles de.., desdames Chavet et de Buron?

Bridoux se mit à rire.- Je crois, ma foi ! reprit-il, que cette

s: pleurnicheuse, o comme tu dis , t'occupebeaucoup encore... Mais tu as eu fièrement dela chance, mon garçon, de ne pas épouser lademoiselle Chavet; la famille est conpléte-ment ruinée. La mère Chavet et le maître d'é-cole avaiesit placé toutes leurs économies chezun banquier de cette ville, un de ces beauxmessieurs qui ont des caisses en fer, et le ban-quier vient de faire faillite. Il n'est questionque de cela ici... Quel bonheur que tu ne tesols pas embâté de la petite! Elle n'a plus lesou maintenant!

Lombart, malgré ses instincts féroces, tre3-sailiit en apprenant cette nouvelle.

- Alors, que va devenir Pauline? demanda-t-il d'une voix altérée.

- Je n'en sais rien... Je crois pourtant avoirentendu dire qu'elle voulait se faire reli-gieuse... Mais que t'importe, à toi ? Est-ceque vraiment tu penserais encore à elle?

Lombart poussa un éclat de rire forcé.- Moi ! dit-il, je pense à la jolie nièce de

mon hôtesse... Bonsoir, Bridoux, à demain.Et il s'éloigna à grands pas.

XVIIIMINES ET coNTnE-MINES.

Lombart, en quittant son astucieux com-plice, se dirigea vers l'hôtel de l'Aigle-d Or oùil demeurait. Cet hôtel, situé à l'entrée de laville, se reconnaissait de loin, pendant la nuit,à une volumineuse lanterne rouge qui éclai-rait l'aigle gigantesque servant d'enseigne.La porte cochère donnait accès dans une cour,toujours encombrée de voitures et de cha-riots, au fond de laquelle se trouvait le bureauou a salon o de l'hôtel. Ce fut vers vxttepièce du rez-de-Chausse 9U0 s'avanga

9Pw i

lit-Marquis. En passant à côté des valets d'é-curie qui allaient et venaient dans la cour,comme si l'on eût encore attendu des Voya-geurs, malgré l'heure avancée, il cessa defredonner; puis, relevant son cache-nez jus-qu'à la hauteur de ses yeux, il entra d'un airmodeste.

La salle commune de l'Aigle-d'Or avait l'as-pect banal de ces sortes de lieux; vieux mobi-lier d'acajou, rideaux à franges de coton; surles murs, des cadres de bois noircontenant desgravures qui représentaient Bélisaire et Ponia-towski; sur la cheminée une pendule doréedont le sujet était un troubadour jouant de lalyre. Une planchette de bois noir, fixée à lamuraille, soutenait de nombreuses clefs numé.rotées, et au-dessous on voyait un large réel-pient pour les bougeoirs de cuivre destinées auxhabitants temporaires de l'hôtel. Au centre dela salle, sur un antique guéridon recouvertd'un tapis de drap ponceau, une lampe.,emprisonnée dans un abat-jour de paf,iervert, répandait une lumière terne et afainlie.

Une jeune fille assez jolie et mise avec unecertaine prétention était assise à côté de la ta-blé et travaillait à un ouvrage d'aiguille. C'é-tait Mlle Rose, la nièce des maltres de l'hôtelet la surintendante générale de l'Aigle-d'Or.Son oncle et sa tante, se trouvant trop vieuxpour se lever tôt et se coucher tard, comme ilconvient à des maîtres d'hôtel garni, avaienteu l'idée de prendre avec eux une jeune pa-rente pauvre, afin de les suppléer dans la plu-vpart des cas et peut-être aussi d'achalander lamaison par sa jolie figure, par ses mauières,avenantes.

ELts BEIITHET.

(La suite d demain.)

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 3: gar-es - Toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_17.pdf · (i%iie A N ki _ No 287 3iïV11!liliiV'ms t fOULOUSE : Un an r; 6 mois, 21 tr.; 5 mois,

D

- On écrit de Mantoue, le 7 octobre, auTVanderer

D D'accord avec le commandant de la place,la municipalité a adressé une invitation auxbourgeois àgés de vingt et un à cinquante cinqans pour la fonuation d'une garde urbaine dela force de 600 hommes. Un grand nombre decitoyens se sont annoncés, et dans l'espace detrois jours est sorti un bataillon de gardes na-tionaux complètement équipés, mais non ar-més pour le moment.

D Ni la police ni l'armée n'interviennent enquoi que ce soit, et cependant l'ordre n'a pasété troublé mn seul instant. La municipalité in-vite la population à faire preuve de dignité etde modération, et les moyensmorauxsont plusque suffisants pour opposer la digue la plus ef-ficace à tous les désordres,

D Aujourd'hui, à trois heures de l'après-midi,les premières troupes italiennes sont entrées àMantoue. La musique militaire autrichienne etuc( grand nombre d'officiers sont allés à la ren-contre des compagnons d'armes italiens. Toutela ville a été en un clin d'oeil pavoisée aux cou-leurs nationales. Une foule immense de peuplese répandit sur toutes les places,

)) Des croates et italiens se prome-naient bras dessus bras dessous dans les rues,et des hourras frénétiques accucillirent la troupequi arrivait. Ce furent alors des aceoladeslsansfin. Le cortége défila devant l'hôtel du com-mandant de place, et bientôt après les Italiensprirent possession de leurs casernes,

D La garde nationale, drapeau en tête, serendit devant la caserne, d'où, après avoirchanté (leux airs nationaux, elle rentra dansses quartiers. Les sérénades et les ovations nese prolongèrent pas au delà de dix heures dusoir. Il ne se produisit pas le moindre dé-sordre , malgré le bruit et le mouvementpair régnaient dans toutes les parties de laville.

,, La départ de l'escadron de hussardsen garnison ici a déjà eu heu hier, rt l'ar-tillerie et l'inl'a,i tei'ie nous rfiiittcront le I I dece mois; alors le plébiseite pourra être mis enscène,

._ on écrit de Rome au Journal des Dé-bats

La maladie rie l'nnpéralu nec du Mexique adu Pnp

et excite au plus haut degré la syrupathie dupeuple rouiaïn, On a tout lieu d'espérer que laprincesse se remettra pronptanient d'une alté-ratmn de santé dont ie caractère a d'ailleursété exagéré par le public, témoin (le quelquesjactes d'une nature un peu excentrique. L'im-

est restée plusieurs jours sans vou-loir prendre aucune nourriture dans l'hôteloù elle était descendue, et, pressée par lafaim, elle allait manger quelques g;iteaurchez des pôtissiers ou prendre ses repas chezdes restaurateurs, On l'a rnème vue se nourrirde marrons achetés sur la place Navone, etboire de l'eau qu'elle allait puiser elle-môme àJa fuutainc du Bernin.

Edle se rendait aussi fréquemment au Vati-can, oü elle passait de longues heures. Ellerimait à assister à la messe du Pape et à sesrepas. Elle aceeptait volontiers des mets servissur la table de S. S,; niais elle refusait ceuxqui lui étaient apportés des cuisines ou deJ'office.

S, A. R, le orante de Flandre, appelé entoute Bille auprès de sà sur, est arrivé dansla nuit de dimanche, et esL reparti avec S.à1. et sa suite, hier matin à dix heures, par untrain spécial du chemin de fer, peur Âncône,où il trouvera un bateau qui le conduira àTrieste.

JM calme et le repos suffiront probablementpour' mettre un terme à une exaltation ner-veuse trop naturelle après les nombreuses fati-Bues et les inquiétudes morales que l'inpéra-triée a dù supporter, et auxquelles les naturesles plus fortes seraient peut-être incapables demieux résister. Maïs, encore une fois, l'impéra-trice a surtout besoin d'être entourée de soinset de tranquillité pour se remettre, et elle lestrouvera au chêteau de Mirainar.

P. David,

Paris, Vi oetobré,,(Correspondance particulière.)

On eommence à parler de la prochaine ses-sion législative.

On pense quelle s'ouvrira vers le 15 dé-cembre,

Si l'on peut s'en rapporter au témoignage ducorrespondant du Monde à Vienne, M. de Bis-mark aurait récemment proposé trois chosesau cabinet des Tuilcries :'1 oUne alliance franco-prusso-russe; 20 La double annexion de laSaxe au profit do la Prusse, et celle de la Bel-gique au profit de la France ; 5D La création(l'un royaume de Pologne, dont le roi de Saxeserait le souverain de mile cri môle, jusqu'à laconsommation des siècles, La Russie consenti-rait à tout, moyennant une petite compensationi prendre sur le Grand 'l'are. Quant à l'Autri-

elrc on se passerait de son consentement pourlui cn'racher la Galicie. On ne sait pas à Vienneee que le cabinet de Paris aurait répondu àces trois propositions. Pour ce qui est du roi desaxe, nous pouvons affirmer d'une manière po-süivc qu'il repoussera toute proposition jugéeincompatible avec la dignité royale. Vaincu, ilsubira son sort, en attendant, comme le roi deHanovre, l'heure de la justice et du droit.

Le correspondant du Mortde examine une,à une ces trois propositions.

Il trouve que la France n'a rien à gagner àtune' alliance avec la Prusse et la Russie; quantà l'it,anexion de la Belgique à la France ilfaut, dit-;t, que la diplomatie prussienne soitbien inperticente pour oser faire une telle pro-position. Est-ce que la nation française auraitbesoin du consentement de la Prusse pour faireen Belgique ce que M. de Bisrnark a fait pres-que impunément en Allernagne ? D Pour ce quiLest de l'annexion de la Saxe à la Prusse , leinonde est d'avis que la Franco ne peut paspermettre un nouvel agrandissement de laPrusse sans mettre sa propre indépendance enpérit a dans un avenir plus ou moins pro-chain. D

Reste la proposition de créer un royaume dePologne pour le roi de Saxe; à cela le eorres-pondant du Monde répond que l'Autriche rufu- splendide et enthousiaste. La commission li-serait de se dessaisir de la Galicie et que le rô; revf Free du tir national, au nom do tous lesde Saxe refuserait la couronne. tireurs heigesi est heurcuse de vous souhaiter

Je neprétends pas que les renseignemeuts la bienvenue eç w `/0 WU sd fer

donnés par le Monde soient à l'abri de toutecontradiction; trais il se peutqu'ils soient exacts,et d'ailleurs ce journal ayant l'air de les pren-dre au sérieux, je n'ai pas cru devoir les pas-ses sous silence.

Ii y a longtemps que je vous l'ai dit, je croisque M. de Bismark n'a pas achevé son rouvre,il a encore des projets de conquête à réaliser,quoi d'étonnant qu'il cherche à apaiser ceuxque ses succès pourraient alarmer en leur of-frant des compensations... qui ne coûteraientrien à la Prusse ? Pour moi, il est évidentqu'il veut la Saxe, etje serais presque d'avisqu'il a raison de la prendre, puisque l'Europelui laisse le champ libre, nais ce que je necomprends pas, c'est qu'il prenne des airsmenaçants avec la hollande à propos du Luxem-bourg qui nous touche de si près.

Aujourd'hui ou demain il n'y aura plus unseul soldat autrichien en Vénétie; il faut ren-dre cette justice aux Autrichiens qu'ils se reti-rent avec la meilleure grâce du monde, leursmusiques jouentl'hymne du roi galant homme,l'hymne de Garibaldi, l'hymne de Brofi'erio;elles jouent même la Marseillaise, mais je sup-pose que c'est plutôt pour le général Lebceufque pour les Italiens. Peut-être bien que je metrompe, mais cela importe peu. Ce qui mérited'être relevé, ce qui est étonnant, ce qui faittomber des nues, c'est que les musiciens desrégiments autrichiens sachent jouer la rMarseillaise.

Comme il est peu probable qu'elle soit dansleur répertoire, je me demande où ils l'ontapprise...

L'empereur d'Autricheaadressé, dit-on, unelettre autographe au général Ménabréa pourlui exprimer sou désir de voir une amitié sdn-cère régner désormais entre les gouvernementsde Vienne et de Florence.

Plusieurs journaux remettent en circulationcertains bruits dont le moindre défaut est dene reposer sur aucun indice sérieux. C'estainsi quo l'on parle du rems lacement du ma-réchal Ranrlon ou ministère de la guerre, et dodiverses ino lilications dans le haut personneladministratif. Nous croyons pouvoir affirmerqu'il n'est question, pour le moment, de rien desemblable. Bans tous les cas, rien ne se déci-derait avant le retour de l'Ernpercur à Parisc'cst-à-(tire à la fin de cette semaine ou aucommcncemr nt de l'autre.

Le général Ur ga, aide de camp de l'cmpe,-reur Maxiruilien, est arrivé à Saint-Nazaire à130(1 du Parraina ; il est chargé de venir cher-eh r l'impératrice Chai iotte à i\liramnr pour laramener au Mexique,

On mande de Ruine que , dans le prochainConsistoire, l'évêché d'Alger sera chu agé enarchevêché, avec deux suffragants diocésains ,l'un à Orau, l'autre à Constantine.

Le bruit s'accrédite de plus en plus, dans leinonde tics journaux, que M. de Villennessantdevient acquéreur du journal l'Ppoque, quel'Trénenaent cessera de paraître et que toutesa rédaction passera dans les bureaux de lafeuille politique, C'est (lonc une transformationradicple ÿ4i se préparerait pour l'l%poque. Elleconserverait l'allure yive du Relit Jq, i'na1 dusoir, en aequérant le droit de Lraiten des ma-tières po'.iliques.

On annonce que M. Louis Veuillot vientde commencer l'impression de l'ouvrage qu'ildoit publier sous ce titre : les Odeurs de Pa-rie, f,'cL la contre-partie de sou Parfum deRoué.

Si le nombre des dépêches transatlantiquesse maintient dans la proportion actuelle, ceÿ!3i pe saurait être mis en doute, les recettesde la Compagnie dépasseront 22,500,000 fr,par an.

Pour extrait : A. Purot,

On lit dans l'indépendance belge du 15 oc-tobre

L'ouverture du tir international a eu lieuhier, à une heure. Cette cérémonie a empruntéà la présence des tireurs étrangers un éclat in-comparable. Les gardes belges, le détachementfrançais, l'armée des riflemen ont fraternisésur le champ du tir de la façon la plus large etla plus cordiale. Des milliers de mains échan-geaient de loyales étreintes; des milliers devoix, acclamant tour à tour avec une vigueurégale les souverains de Belgique, de France etd'Angleterre, proclamaient en même temps lessentiments d'union et d'estime réciproque depeuples faits pour se comprendre et s'aimer.Jamais nous n'avons vu solennité plus belle,plus grande, plus féconde; jamais spectacleplus émouvant.

s Les gardes nationaux français et les rifle-men anglais se sont réunis à onze heures etdemie sur la place des Palais, où les attendaitle bataillon des chasseurs éclaireurs de lagarde civique, musique en tête. Après un dé-lilé-parade des rdionen, doit ehacgq a admiréla discipline et la belle tenue, le cortége seforma, la musique des chasseurs en tête, et semit en marche pour' le local du tir. M. le com-mandant Deherpe était à la tête dq détache-ment français; le major Lyndsay, à cheval,ainsi que ses officiers d'état-major, précédaitl'inimensecolonne des volontaires anglais.

D Le cortége, suivant la truc Royale, la ruede la Loi, la rue Ducale, la chaussée de Leuvain, à travers les flots pressés de la foule,arriva vers midi et demi au tir national.

D Là eut lieu un nouveau défilé, pendantque ta musique des chasseurs-éclaireurs jouaittour à tour les airs nationaux de Belgique, deFrance et d'Angleterre. Les tireurs pénétrèrentdans l'enceinte du tir, qui fut bien vite encom-brée. Là, les chefs de corps et les officiers su-périeurs se groupèrent autour de la commis-sion directice du tir,

D M. Dailly, président de la commission dutir, prononça le discours suivant

Messieurs,s L'accueil sympathique que vous out fait

nos population depuis que vous avez misle pied sur notre territoire vous a démontréque la nation belge a voulu, dans cette cir-constance, non seulement justifier son antiqueréputation d'hospitalité, mais encore témoignersa reconnaissance aux députations de deuxgrandes nations amies.

D Après Mons, Ostende, Bruges, Gand etAlost, la capitale voua a fait une réception

connaissance pour l'empressement que vousavez mis à répondre à notre invitation toutamicale,

D Messieurs, soyez donc les bienvenus ; no-tre amitié vous est acquise. Venez prendrepart à nos luttes pacifiques et fraternelles quidoivent avoir pour conséquence de resserrerles liens de confraternité qui doivent existerentre les nations. Nous ferons tout ce qui dé-pendra de nous pour rendre votre séjour parminous aussi agréable que possible, afin que lebon souvenir que vous emporterez de votre vi-site vous engage à revenir en plus grand nom-bre.

D La Belgique, Messieurs, malgré son cou-rage et ses aspirations qui datent de plusieurssiècles, ne fut pas toujours libre; et si de-puis trente-six ans elle affirme hautement sanationalité et son attachement à ses institu-tions et à sa dynastie, c'est qu'elle ose tou-jours compter sur l'amitié des deux grandesnations qui l'ont aidée à consolider son indé-pendance,

D Au nom de la Belgique tout entière, soyezles bienvenus. Notre désir est que vous rem-portiez le plus grand nombre de prix. s

De chaleureux applaudissements accueilli-rent le discours de M. Dailly. I. Lidsay, com-mandant des volontaires anglais, prit alorsla parole en français, et répondit en ces ter-mes

« Messieurs,D En mcn nom et au nom des camarades

qui m'accompagnent, je dois vous remercierdans les termes les plus vifs pour la réceptionque vous venez de nous faire. Cet accueil, s'ilest possible, resserrera encore l'amitié qui na-quit en 9865, et qui a pris de si grandes pro-portions sur le champ de Wimbledon,

D Nous vous remercions encore de l'accueilsi chaleureux, si fraternel que vous venez denous luire. s

D Des acclamations prolongées suivirent cesparoles, dites avec un accent profond rlo sympatrie et de sincérité.

D M, le commandant Dcherpe, à son tour,s'adressa aux rnembres de la commission;d'une voix ferme et émue tout à le fois, il pro-nonçaccs mots

r Messieurs,D Je m'unis de tout tcour aux sympathiques

paroles qui viennent d'être prononcées. Nousn'onblderonsjamais l'accueil qui nous a été l'aitpar vans, àlerci, encore, lessieurs; au nom dela France, merci !

D Les vivats et les applaudissements redou-blèrent ; mais ils atteignirent surtout une in-tensité formidablo quand un officier supérieurdes riflemen, prenant fa parole en anglais, pro-posa un trible hourra en l'honneur du peuplebelge, du roi et de la reine des Belges. Leséchos du tir national, accoutumés au bruit dela mousqueterie, n'ont celtes jamais rien en-tendu d'aussi assourddsssant que les hourrasqui se succédèrent tour à tour, quand M. legénéral Pletinckx proposa d'acclamer aussi laruine d'Angleterre et IEnnpereur des Français,quand M. Dcherpe proposa un hourra en l'hon-neur de la reine Victoria, quand M. Lindsryproposa un hourra en l'honneur de I'Em-pcreur des Français. Le spectacle était iné-narrahle, la clameur immense, l'élan indes-criptible,

s I.e vin d'honneur circula alors à flotsabondants. Les rangs se rompirent. Francais,Anglais et del es se et trinqué; entfraternellement. Les détonations du champa-gne préludaient joyc iisement à celles de lamousqueterie, f l en fut ainsi pendant prèsd'une heure. Les cibles furent alors dressées;et le tir régulier commença, annoncé par lecanon. s

- On écrit de Vienne à la Nouvlle Gazettcallemande

On a su ici, par voie diplomatique, que lecabinet prussien a fait rernettre ces jours-ci àLa Haye une note relative ù l'affaire du Luxem-bourg, note qui avait presque le caractère d'unultimatum. Mais le gouvernement des Pays-Bas est fermement résolu à maintenir sonpoint de vue et à voir si le cabinet prussienmettra à exécution les menaces qu'il a assezclairement exprimées,

- Les journaux de Berlin publient le textedu traité imposé par la Prusse à la petite prin-cipauté de Reuss. 11 y a dans ce traité un pas-sage qui révèle un fait déjà soupçonné , maisdont la preuve manquait. Il y est dit : s LaD princesse régnante uccsde auY,gnccles 1 à 6A de l'alliance conclue le 18 août, à Berlin,D entre Sa Majesté le roi de Prusse et les grand-duc de Bade et d'autres gouverne-s ments de l'Allemagne dq çrd, a fie grand-duché de Bade, quoiqueappartenantià l'Allcnna-gne du Sud, fait donc partie de la Confédératien du Nord; la Prusse, en stipulant celtealliance , q formellenent violé le traité dePi gue. Elt l'Europe , et la France laissentfaire ?

(Gazette de France,) A. Escande,On lit dans la Patrie :

Nous avons, par la vain de New-York, deslettres de la Vera-Cruz du 18 septembre, quinous apprennent que vingt officiers françaisviennent encore de prendre du service dansl'arme mexicajne. Quatre sont entrés dansl'artillerie, dont ils complètent les cadres, etles autres dans l'infanterie.

Parmi ces derniers, huit ont reçu le gradede lieutenant-colonel et ont pris je comman-dement tic huit des nouveaux bataillons dechasseurs mexicains récemment formés ; liaitautres ont reçu le grade de chef de bataillonet ont pris le commandement en second desmêmes bataillons,

L'organisation militaire des onze Etats ducentre dans lesquels on va concentrer toutesles ressources de l'empire mexicain se poursuitactivement. Ces onze Etatp sont ceux de(jruz, Tamaulipas, Qajàca, Puebla, San-Luis,Nuevo Lcogr Mexico, ?gichoacan, Guana)uatorGuadalajara, Gaeatecés,

Lorsque les troupes françaises évacueront lepays, l'organisation de ces onze Etats et cellede l'armée mexicaine seront terminées.

Les transports chargés du rapatriement denos troupes ne devant partir de France quevers la tin de ce mois, l'embarquemeut à laVera-Cruz ne pourra avoir lieu qu'en décem.bref Gullan4,

Saint Pétersbourg, I4 octobre,D'après des dépêches russes; en date do

Constantinople , 9 octobre , les succès destroupes ottomanes à Candie sciaient uioiusimportants qu'on ne l'a dit. Les insurgés occu-peraient la partie occidentale de l'île avecmille hommes. Les Turcs n'occuperaient quela partie orientale. Une frégate russe, venantdu Pirée, était attendue à Candie. Le sultan,mécontent de la lenteur des opérations, a en-voyé à Candie un de ses aides de camppour avoir des informations plus sûres surla situation du pays. (Moniteur,)

- n y a quelques jours, l'agence havastransmettait un télégramme de Saint-Péters-bourg portant que trente-quatre des complicesde Karakosoff, auteur de l'attentat contre lavie de l'Empereur Alexandre, avaient été con-damnés à la potence et quinze autres aux tra-vaux forcés en Sibérie.

Ce télégramme était complètement inexact,ainsi que cela résulte du compte-rendu offi-ciel publié par le Journal de Saint-Péters-bourg. Le nombre des accusés, traduits commecomplices, n'a été que de trente-cinq et nonde quarante-neuf. Sur ce chiffre de trente-cinq, un seul, Ischoutiue, a été condamné à lapeine de mort. Quant aux autres, la cour su-prême en a condamné deux aux travaux for-cés à perpétuité, cinq aux travaux forcés àtemps, neuf à l'exil en Sibérie, un à l'interne-ment, onze à une détention de six à huitmois; enfin, six ont été renvoyés de l'instanceou acquittés. (Constitutionn'l,)

- On écrit d'Alexandrie le 4 octobreLes travaux de creusement du canal mari-

time de Suez , sur la section de Suez à Cha-louf, qui a été commencée la dernière, sontpoussés actuellement avec une grande àc-tivité,

Cette section est subdivisée en trois chan-tiers distincts, savoir : celui de la Quaran-taine, situé à Suez môme ; le chantier de laplaine de Suez, distant de 7 kilomètres decette ville, et enfin celui deChalouf, à 17 kilo-mètres. Le nombre dos mètres cubes à enleverdans ces diverses parties du canal maritimes'élève à 15,907,246. Depuis le commencementdes travaux, les déblais ont atteint le chiffrede 2(2,5/x2 mètres cubes; il reste dune àexécuter 11,704,701. urètres cubes.

Le chrfl're des ouvriers employés sur les troischantiers est de 2,201), ainsiCha!ouf, ii0 à la plaint de Suez, 550 à laQuar'autaiue.

Les se font, à Chalouf, au moyen deplusieurs plans inclinés desservis par des locc-uiobil(s qui ont l'avantage d'activer la maun-d'trorre. Quate-vingtsnineurset deux centsmanmuvres sont occupés à falro sauter le boucde roche qui se trouve en cet endroit sur letracé du canal et dont le volume est de 24,595mètrs cubes I5,85ri mètres cubes ont étéextraits : il en reste dp,nc 10,ii9,

La raoyentë m ensuellu de ce travail étantde 2,100 niètcs cubes, il faudra cinq mois en-core avant qu'il soit compléternent achevéLes déblais en terre sont en cet endroit, leurainsi dire, insignifiants, si en iû5ceux du beau de roche : ils s'élèvent ri 114,5tifqmares cubés dent 87,015 ont déjà été en-levés,

Depuis quelque temps, le recrutement desOuvriers arabes s'opère avec facilité ; on estParvenu à leur faire abandonner je systèmedes déblais au couffin, et en Pa remplacé parla brouette , mode bien plus expéditif et plusavantageux. Si aucun obstacle ne vient entraver ce recrutement, les travauxpourront être achevés avait Pépoque fixée pri-mitivenient.

Sur les chantiers de la Quarantaine et ceuxde la plaine de Suez, les travaux actuels con-sistent dans le creusement tic deux rigoles pa-rallèles, qui doivent donner accès anx premiè-res dragues. Ces rigoles ont 20 mètres de lar-geur sur 90 centimètres de profondeur, et ellessont désignées sous les dénominations de rigoleAsie et rigole Afrique. A bi Quarantaine, cesrigoles s'étendent sur une longueur de 4,100mètres, et les berges du canal maritime setrouvent indiquées de cette façon, sur toutecette longueur, avec rigole de chaque côtépour recevoir Ics dragues, A la plaine de Sueyla rigole Afrique est faiLPP sqr une étendue dex,400 mètres, la rigole Asic sur 140Q,

Certaines modifications ont eu lieu tout der-nièrement dans le tracé des environs de Suez.On est parvenu à contourner un banc de ro-cher de 500,000 mètres cubes, ce qui établitune économie d'environ 10 millions sur le tracé.primitif,

Une décision récente du comité a d'ailleursporté la largeur du canal à 902 mètres sur lesparties où le se trouve au-dessous dest)lus hautes eaux. (Moniteur.)

- Notre correspondant de New-York nousapprend, à la date du 29 septembre, que lesviolentes attaques des meneut'S radicaux nesemblaient pas devoir amener M. AndrewJohnson à modifier son attitude politique. Enrecevant le comité qui, sous la conduite dugénéral Gorden-Granger, était cbarnô de luiremettl'e une pgple des résolutions adoptéespar la convention conservatrice de Clave-land, le président a prononcé les paroles sui-vantes

Je suis fermement d'avis qAe nous traver-sons en ce mwnent la crise la plus importantede l'histoire du pays, car nous avons à établirune base solide et perpétuelle sur laquelletoutes nos institutions devront s'appuyer. Nousdevons également revenir immédiatement auxprescriptions de la Constitution qui font denotre rpublique un pouvoir limité avec despouvoirs fédéraux et des pouvoirs d'Etat,

D Or, ces liantes, clairement tracées par laCenctitution, doivent être observées etsceupu-leuseunent respectées, si l'on veut quo le gou-vernernent reste libre, Nous sortons d'une ré-bellion et nous devons montrer à l'humanitéqu'un peuple libre fait la méfiance etla crainte.Il est temps, d'ailleurs, de proclamer la ré-cpncillation générale et de rétablir le Sud danstoutes ses relations avec le gouvernement fé-déral. Voilà ce que je considère comme aussiimportant que tout ce qui pourrait occuper no-tre attention, >r

Ces paroles sont significatives, et elles prou-vent que tous les bruits relatifs à un rappro-chement entre M. Johnson et les radicaux sontsans le moindre fondement,

(Patrie), E,-B, Gullaud.- On lit dans le Nouvelliste de Rouen du

lâ octobl'e ;

tt On nous cite un exemple des funestes con-séquences que peut avoir le déplorable eni-pressementqui se manifeste dans une partiede la population lorsqu'il s'agit d'assister àune exécution tapi ale. Lors du supplice dePicard, à Rouen, un de ceux que ce funèbrespectacle avait attirés fut tellement impres-sionné que, pris de fièvre à son retour chezlui, il fut obligé de se coucher. La maladie pritde suite un caractère grave sous l'empire d'unesorte d'obsession causée par le souvenir, et sounom figurait hierdans la liste des décès publiéepar notre journal, D

Variétés.

Transforniatioms saeeessive.sSUBITS PAR

LES ARMES A FEU PORTATIVES.

La dernière expression des inventions re-latives aux armes à feu portatives est le fusilà inflammation centrale se chargeant par laculasse.

L'arme de guerre qui vient d'être adoptéetout récemment, après des essais sérieux etconcluants au camp de Chôôlons, est due à M.Chassepot, simple contrôleur et décoré en ré-compense de son invention.

Peut-être trouvera-t-on qu'il n'est pas sansintérêt, au moment oui l'attention est si vive-ment excitée par la question des armes à feuportatives, conséquence du rôle que le fameuxfusil prussien a joué dans la dernière guerre,de connaître par quelles séries de perfection -

nemens ce genre d'arme de jet a passé (le-puis l'invention de la poudre à canon jusqu'ànos joui-s.

La première arme à feu portative est dela fin du XIVD siècle, Elle paraît originairede Bologne et porta le nom de Scolpetos ,d'où l'on ne tarda pas à faire rclopett ou _es.copal te.

Quelques années plus tard, vers le e(i7!^mencement du XVe siècle, on vit paraître unearme sur laquelle on a des dentées nionsobscures. - Li c fut nommée couleuvrines dmain.

Une arme de ce système est précieusementconservée, commespécimen, au Musée d'artil-k rie de Paris. Elle consiste en un canon de fer,long de 87 cent , foré au calibre de 22 millinr,,lié à an frit do bois par des brides et pour la

duquel il fallait deux hommes. L'unportait la couleuvrine; l'auge mettait le feu aumoyen d'une mèche, à la poutre d'amorce pla-cée dans un petit calice au centre duquel étaitpercée la

I.,Qrsgq'cn voulait se servir de la coulavrineà nain, étant à cheval, on l'appuya.;t sur unefourchette rivée au pommeau de ;a selle. Le roi(,hurles VIt avait un corps de ceuleuvriniers àcheval.

Vint ensuite l'arquebuse à croc ou à crochetportant au milieu de son canon un croc, aumoyen (taquet on la fixait sur un chevalet aumoment du tir.

On s'aperçut bientôt des nombreux ineornvé-nients qui résultaient d'armes qu'on ne pouvaitutiliser autrement qu'en incitant le feu avec lamain et directement. On chercha doue un mécanisme

qui pût remplacer la mèche, mais onfut longtemps avant de le trouver. Au cou,mencement du XVI° siècle, l'armée françasson'avait encore dans ses rangs qu'un petit nom-bre d'hommes de pied, Allemands ou Suissespour la plupart, armés de couleuvrines oud'arquebuses à croc,

L'Espagne,plus liab;le ou plus heureuse dansses inventions , imagina enfin le mécanismepour mettre le feu directemeut , mécanismecomposé de trois pièces: le bassinet, le couvrc-bassinet et le serpentin,

Des engins de guerre de ce système date réel-lement la véritable arme à feu i,ortative.

Au lieu d'avoir à la ceinture ou enrouléeautour du bras droit la mèche avec laquelleil mettait le feu , le couleuveinier eut alorsune arme dont la platine approchait, grossomodo , de la platine du fusil à silex, naisdans laquelle tout le mécanisme était à l'ex-térieur. Une pince appelée serpentin reçut en-tre ses deux mtnehoires la mèche. Le serpen-tin était abaissé sur le bassinet à poudre , auineycn d'une détente, et le coup partait sansque le pointage de l'arme éprouvât du déran-gement,

On était loin cependant du fusil à silex. Onen jugera pair cc que nous allons dire de lamanière doit l'arquebusier faisait usage de sonarme.

Lorsqu'il voulait faire feu, il commençait parallumer de bout de la mèche, il plaçait eusuitecette mèche dans les pinces du serpentin, à lalongueur convenable pour atteindre l'amorce ,soufflait dessus , ouvrait le bassinet, et enfinlûchait la détente.

Tandis que les troupes françaises n'avaientencore que la couleuvrine ou l'arquebuse àcroc, les Espagnols et les Italiens, nos maîtresdans le prineipu, pour la fabrication des en-gins de guerre, avaient déjà donné Meurs fan-tassins le mousquet, que l'oi peut considérercomme le troisième genre d'arme à feu porta-tive,

Le mousquet était plus lourd que l'arquebuse,mais la charge de poudre étant faite d'avance,les coups de feu pouvaient se succéder avecplus de rapidité, c'était un acheminementvers la cartouche et une amélioration considé-rable.

La quatrième transformation fut celle (lumousquet ou de l'arquebuse à mèche en mous-quet ou arquebuse à rouet,

Dans la platine de l'arme, ou remplaça lamèche par une pierre à feu maintenue avecforce sur une rondelle d'acier cannelée. Unmouvement de rotation très prononcé , im-primé à la rondelle par un mécanisme particu-lier produisait t'étincelle qui enflammait l'a-morea.

Pendant tout le XVi siècle, pendant le pre-mier tiers du XVIEe siècle, l'arquebuse à rouetfut en usage dans les armées allemandes et ita-liennes. L'armée française, toujours en retarû$ ces époques, continua à se servir de l'arque.buse à mèche,

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: gar-es - Toulouseimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1866/B315556101_JOUTOU_1866_10_17.pdf · (i%iie A N ki _ No 287 3iïV11!liliiV'ms t fOULOUSE : Un an r; 6 mois, 21 tr.; 5 mois,

-en- 0)100 15)1 '7 `q roaa 1100 0090,7 ^!1I a :'ill'M' 00k'0'.0

)0,00 0'l

ias,no)) `S:U SLLV iü iI1'd

a 11001

I79\\O U7d

V'1

, 'o tri

nauo1., t

0,

3IBâSSLLYdW ii

10110001(1(11:1 l0od 1311!0103,4 V

((000,0 i 7 01/ p os 001 -Oq1 7 1 J Tant

Q. M H1]`7 HIIoI

UI 01)10° 0 l 11 f 1 F P O 0 11 S G1

1 p )) 007

+1 A 9 "1

ap 100

010 .110 1 =11w

U

0981 91 LI . 4pa0ofUV

I L)) 1 I A ®aP a.3' U 111000'0 Q 7 77 00rz i 0000000 0o

'x')171 IS I(1 H'IIIIHVa 11'1

'9981' 90(00',4 (1 V

L c) a10Yl015J 01 0000*aua,

_ ' o,aaod 15 oorld ' 00000090,9'0(1! I )1

11.101150 `oi1wop00(1000 00)00) l al a 8tû'aa Z 00 004'10 P pU 0I4ob

01 aluonaod op 11000019) 1 71)115'10

1050000 0001

-1111 77 n 00)1100)(01151010 01 0 10 010) 0 (01 011 x050005000110+°,0( 0) `9,0101,7000 '0001

-01,1'10 op 0/0001/10 0(000000110115'000'1001 ap 0pn sl ap sa 00019 aap 00010lpn1p5,9

M Y Mn x0000100 saP 1101 'aaOSOFv.S /07 11100001ep 0101

100 0 0 ' s 0000 001 0/101 10 10000

1 0 110 0000100 ' 00000] :0000] 0)p

0010100

000(0(00x05 110am210109ds 00900100(1

SN0 Id0I+I0 a iu '000`097 - 000`006 000 004 000`004

mlf191000nm6. .1 b anvlr0'a)v d'inod - s p0000sa)

0)o) 5000 (0011 0,011.)) 0g 00 0 000 004

a 000`094 000004 000009

ap 1101 so0D Soi 0100001 I 1 g 49 010'0155 ap 0000001/0 000011 anod stop q y6 g 01000 uo 911

!0od °80 `IgoAla 00x 700)))700000000)0 0 p 00)10501)0 n (1 1

1111/

-010) 00 01010-irpv0w) /11000 000000py

'Sana ldovx9 549lDa 1p ('o 000'070 1)) 051 0)01 0,91.11 e I b

sap (s0As 01 1p0009) 0,1101(11,1111 5;70107(,

0111 01010 "M- 200031111001/1 0p

000,0e)

000`004 000`004 - 000,00f

x+-111

53.0 V '10'10

l l 1 01od1 00010 01111 0111/ "1 L '7 [ I7 9 )1 J

'1 f. 110 'a a(0dy al .'1,100 4 11 s. 511 0)111 9 0 01 01 00 p 01115,0

-(p Up001 01)

0 11 3'N'dPAD,n1 :9(1(1011

Cm 1.p 0.11 .011 s I mvF1,,d

0116 s. 0.0') s0 0 0011 0' 0)I p lu 1 1 )1 I.l J 1100 111110

. S) 01!'.1001 {D ,1p .1001 001

1.I, d I d 110

1 I P' 1 1 c 10')

0 ") a

c. l

0no 1

110 ,,1 0)p 0 0117

0000-7S ana alt)ad ` 1.1(111, 1: (L1.I10 11/ 1111)1\';11'33(1

9:1.+191 (I

0 0) "[.m ) - 0) e `11111 t I\ 0 100 1000{/ Y) P 000770000 Sep

0P15 1)111 P [ Io J 0)x ',I I 1,810 s ua 10111

111(91

6 na.oorj in:( 00aIlAmop enc '9084 xlop 0p i(0mb", ---0 Ilp -d

7 Ii «M I A v ÆIYI

'D,IU '710Vagav.L ' 0(1 SSa0 sarcla, sirs 0,1O.L Uvd 1101140 s0 '011)1)Vll9 a(1 'N811Id30'JNIVS V x0917/jds SUa11110V

00000,0 9lAi®Ia,DfIQ®11000`.11 0110) 00 1100 001'. u 001 aP 1)

I 5x:0.,1. .111111 1

S P I 0 $

ë. 1 !i 1. ®lBl

Fi 'luedvasoa.r.na o¢u 1,xoCos

':111000Jn1I SPVS Sa.I\'09000 - '000 .. 'a11an0)041..11xapnn,,0 ` (0)4 00 1101 `0)0(11/ va ' 00-100(1:7 ' 000010 ',1'031000

'0)11SIA 30 03S,NIv-J 1)00 ' 00001a0o1 ap .00000° anal op Sa/';1)43SSI(1\\1101

'1'1')I1çP, aa 8301000 ,e 'P y " 07L1IA;IUU 100 ,LSO,tOUJ '3Q

01101 (01 '00(00000(01/

'il9'1'JII`31:VN ll 1 ,11(0)11') '710 10 3011 '9111 'IXIr7119ü0d' 119n11ft ' I l''hiJ ll11S S1l1' l1'OOd s, (1Ia0'19J 170 x

_ '0000 Uaurnlld '88f01?20l r '9j9 ' 07LG77GOd Vj op 0ny xlad nau 0)14

.1211 1 1- U lti ® 111 1/ '101 jabV

OLidSOdX 1 OI ISOdX

)iié CHI

yJ 0 4111 1 1., O (011

[U 0000 y0n{+ 1 a 71 14 171 7 p)

.

a ) }ti

71 la ' a, 1 1 1 p 1.10 1/9\ 1 1 1 [I (

71 ) I P 1 p I. l 11) H 14

1 0 L 10 1" Y P)

O P 9 7 J 1 L 1 71' 4 1 1 7 f f 00 P l1/ I 8. 7 1 Mon ft (f 7 1 1 1 7 1} f

s1 1 1 U' l 101)1 1 I{.1 1. .p. I) Il1 p 001110

i I 1 1 1 1 1 1 1,1 I1/ 1 1' 1 )f ] J 1 9 11. .17500 II [ 11 I .' i 1/ d 7 1 1

1 1

ss1U 1 011001x000'( sl 111 10(1 0l 1 1 1(1 \ 1 'f

tl n, d I

)

ys 90100) sanb}slae,n0001 0041 13

'01)170 i

I.1 111 `

1011) 17 I ( 000 00'(1000 q)0D 1111'

,0o0Uelnoq '0101+11/ '(0011)010) 11/0 e01 7

o u '00 G 00001 II (1 d () 0

.

V)

o

/011010771070'01'.9 (

1 11 .0 1s 17 - 7 no1 :1190 0 01 ( Il 00( 1 40

C0 `s1 1 J 009

10)11 oenolnol e 111/0 `0ne g `(010'0

'0

l' 1

Il ' 0)5101x010 `1001, o+no+ '(') p) p '%)0!10000

` 0 )9'(10001j)07).10)10(7(13

x

0ooo)o )91'(m,bin'Um4 '00)9) 010.19 p

'1Z,' I n (I 'I p (20:10 -ooR) L a -

010 ' . 3L ()000010\) I )11011

0 0Y

0 11 a 11/ p 11 0 0p

0000f 0l op 000 n{ d, 11 (0's Uo

'900111` 10 0)0503

'P1 V 1 S

oop 100g0U1 1Q m1/ '00000010 0,1 1 p d ad @)011113,

0 6(0111 "1 .I

- 91f1 - 801100u0l

7o`I

0P ID 1 F 1 a liera - ,110` d

0

1

l

1( 4 1 0I

0 Ue 1 7 1 (I J 1 : p 1 1 9

10 () ana ` 1 1 f I 0).l

'7 0)g 1 1Î0, 10011,1 'F " 0h11q)ds 1l

0a'I

119 11 0,1 77-1 05

'iç d et 0p s0 o.+yl s1( (0 a. R 00') '001)

1 00, 1111511V

0) N 'f 0 P) I dIl 11 (1 111 0 d

0)0 p 0100, 0 1 Il l 1 0 u)tx,lP 1 8 1

1

1

0 1 P a ''( 1) .d 0110011 :0 p d op 1. 01 le o t C ]II II,1 l f 1 a1/ )

h 7 III \ I - I I

11 107 I b 1. 1 -1,01/ l\\ ,1141V 010)00001 I \1

97 150 '01 m1/ 2 10x0 pi-p.

v l)( 1 00 q, J1 v n ,,41/0 I'00010

- J\ 1 lut J : ! L I I1 11 1 1

11 (I I I I l p s a 10) ,i

10 x00 1 d é01ü a x,

0.,0011 o n :;.,ont r d"` ''S a,11'3AU:d35'I'.La19V`) "a

9191- 011'(0 7) 0p 9'1'9(3')

1.0 11-01

-500 1s. 101 0110) b 0)t r; a(.l i. ( 10) .101. 111 1 -110

.

o^. I ii 11 0)11 11 1 p

)a gin 1

p 1/G, dle a o 1

{ 1 1 I 21)00(0) 9 110 (0 I

o p 0110017

vl ep 0. 1) 0 I ,m,) a

1 ) 1. 11 11 I ) 7-I 1/j

nO,I a f

l

i l 1 19

Il I P d 0I 0.91. n r

00

11 9 1 11. d

+ d .I'( oI 1 'p 1 ,

U 1 f 111 1 sn 1'(1 1

son I

.0 0101)15 1001 {,10000u110 0)01,1 d sloJ 51 R oqo 7o 01000)0/11 Un 000+) 01100

0 op U10o0g0a

ap 000001 00,010 00 2110) 01000 0 '011,1 1x0-1H '10 `n1.0nPP7 `oee 10)1110)00

sella 0)b 0117 0 0 011 4 0 0x0 07011000 0 1000(0000,1

.000 10 r. d

d f9p 1s 110))' 011100 ql7

1 11 1 1

'I 1 11 111 d a ( 0 11 I I) La V 1p aopl ai

0)a

dyl 106 500 00

0U0.0)170)01V

1010'7) (-(10000] 77 Or

p00100100)10âs 01 ,,100 )11 J1 1 P 11' I d 19

dl 1 'I Q !.t .1

.. 1 I II) b g

J e 01000)1/ P -1 1 1

1 l 11 f I

1 i

0. n .-1 0, 0)l 71.0100

a1d in 00100 s

1001001010 1.0,

anblUpvel

-1 1 1 00) I S 0P

11 1 J comportent P -9-p 1

u a 0 1 1

900 '

1

000 ,.100

.111ob1 .-1,

lb ) 1191

1" pt pl 1I I I p 6111 0 I I ô ) )

100 9 11 I.1 ,.J 1 01 1

011 ÔO,I i , w5U1 s l 1 I" i0p

01,0 va e lr,l ,i J.pou 1101 50 )1,1

O0

llj) s0 .0v'd 'I

p 170 100 00'.1

1 1,'". I p 'd

i 0 111

1.6 , uo,l 111 ` P 111,100 1,

01 1

0011.0,l( ldd

0)p p 1011 01 ami

' Is 00011 s0) 1 ap s

11111 `s1ual1dluoo 00000011/ Dal 05

10) ' s)a0)1p e). 0 1 1 7 l I I

vn,p nef 0) 01 0,1

al 51 11110

5

0(10 VII) 010)

09 17510011001 ouuo)axp 201)

20100,01 00 0015

0?oa 0,1000

S,L1310 L100oO

56,11101 71)0,1 1,)')1)1)11(1

s It 1 0)daa Il L S 1 Cfll) 1

111 011 mnb1p11000gm - U

d I

0

aU1n 1

' t 1 'J p d b

0.911 ) 10

J 11. 9 b d 1311: I.

1111 I. 1111 1

.

(1

1 d 00(70 1

il 11 )

6 81 a I J

d'[ 1 1 1 { I 7 9

q 1 0041 1 I0.

0f a( 1 G f 1/ I

p l .

I '(1 1 A f 1 7 11

IUI I 10 1

' s 10000 @II I 0011 000 7 I I0 0001 11 711_ 1

006 1

p 0000 ,I s 1 O

e V 1x00

111

09

n 711 000,0,1 aJ 1 d .1 1 1 901

0000,1,0 1 I F 110 la -0 ) 100

101 p 'P 0111 1 l l) 09 d .0

[ 0@d0000

t 111 11 1 b

p)0 000) 100(1000001 10,0 0o e 10 sldooo1 op sd00o sol s10o)

oIIod 00)1/0(0101 00x0

x1000 4 0 10001) 00 0,005 0'81 f 1 H I- °p

u0,eab1011U 0( I0 0)1 J. J I ) a

'11 7 .'P1 "111 h 1

d 1 00100) oo1 1 J I P 17 1 '

1 1

I 0) C I p 0110

u 1001 d l 9 1 1

. ne110oo0p I s Ip 0010

. 0 1 '1 0.01 I P

s 1)100 011 L_Ll 0,0)1) p 71ed p

050( 004011 I p tl010 s 1

1 1 0)00 .{ 0001 I - -11 J

9 L )0 CILI F ) I 0p I. 1J 110(0(00 1011 X 07 1 O7d 10

1001.1 ,0 P p U 1

d I 9 1 lI 010 I 1 11 1 9x0 s,1d 111 11,)0 00 .)0 I1)

1 11

10)110.111.)

AIli ',.r;011)7,n1'10f0l ap `0117

I "1 l 9 P, 1.11 ap

11

I.' -

I I, ü0)

gg 001100061,7 op ana `eUONr7A V

1è1 ''I 111,0 1

n `(II

r

opi.arir(1 vI , OeldY1`0oea00q

-I `l0VILI-JJaV'

:.IIIl..P`,n I. 11011, p ,)'e0apa 9' 1.1 I10'0o0 0x7000 eip !

SJIIf91'6flilal S:'4iI III b s il xL3 ai,RaA

04

an d 1 1 ,I 0 a. 7 11 ,p

b I d l

I p d 110

( f I ,p a ' I ,06

I ,[ I J I d o p Q

F 1-)0000).1 e,[ I1- 11'0 s, 1 )

11 9 6 0 14 a 11010)00

1 1 I 7, 'i 1 1 1 i000d Æ

1 0110011 101 a (+0 0,)10000 1109 10ns

1/ I( l 'I1 F 1 L 11' 110

0( 7 J I S 41 7 P p d o[

1 1. 0 1 9 1 c1 d OOdlllOOI

Il 1 -

J i. 11 1 109

00)o ooo

a. '71. su0p 1000).1 001010 0010001 0o'(111 1010 '1010.10,,0 mA.m ,ip

.,1111

-119 00 1.1 I 4 Il 1 01910000

0) 10 mfo'( I II 1/i.

) p 0 (' 0'110 0'J 0.1119 oomi I1/ 14 '1 3 f

b alo'(IS'IlA1) 01, 010000 0( 0 0 111 9

01 100511 0110o11()'10a(um)1 ,)l0,lluo

s

'91Î

a(u 0I L 100 ioN

11010

s1d 711) I I P1 ''1

osa01 0511 ! p 1la 11) P !) i l 711 1 I .1

( 1

0

0 11

111 11 I (0s0sl000

'0âs eIl0 l 1 ! I

0 1 1. 1 ) 1( 1

o 0fbm,1 < 7

u:,v ,1 0 0) 0

.111 00 0

000

-d :I opooods1p 1011,1 11 .4 I 01700)(1

010)1001111f 01 0 1111 p 0011000 0000

1 1' . l 1 11.1 000._

41

) 1+1011 000110100/ I1/

1

d 0)1,10001

0 1.51 00,) le 's 0011)0 01101 1 001 '1:11'pU I l I 9 0,l 111 b

-.I 1 I II" 1 0011

v 115 s 11/, 'o 1 1. 01.101

1100 p I) 101 1 10100 005,0000

1 Uolp 1.,11.+ 1 flots " 1

1 1 'l 11 ' 1 la

111. I 'I" 1 b I. 1 1 1 0 I 1 i I q) " 1

0d1n s p 1. p I I. 1 1

s'(1 a , 1 )0 1 0

1000 010 1 1 0l0p0110

,11/ 1:'10 1101)1 0 1

'100 Dan

os 11021.009000

If'' l '1 '+ 0 0)

(0 I .1 1'1

Id0 ):1.11

111 110 00

sl0<

I.- J

p I 1 II 1 0 7 1

d 1 1 p 1

1 I. 111 1 11 p.1 \ I s n{ 0)1 sel 1 1 01 10 1

., n a 1

1'I l'I' 1x110) J I 1 10

Pml I 1

1 P,I 11' I I"

aoJoad 000 01,)(

71(1

0 100

0,1"7111

0

1110111

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés