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MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION MAISON DES DROITS DE L HOMME Guide de l’action éducative 2015 2016

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Le Guide de l'action éducative pour la saison 2015-2016 Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère

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musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

Guide de l’action éducative

2015 • 2016

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Plus de soixante-millions de personnes ont perdu la vie au cours de la Seconde Guerre mondiale dont une grande majorité de civils, parmi lesquels de très nombreux enfants pour le simple fait d’être Juif ou Tsigane. Il nous faut nous souvenir, en mémoire de ceux qui ont été victimes de tels actes, pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus. Il nous faut tirer les leçons de ce qui a pu conduire à une telle barbarie. La démocratie et les principes qui l’accompagnent sont nos meilleurs remparts.

Parmi ses fondements, la culture et l’éducation sont des piliers essentiels. C’est dans cet esprit que notre Musée de la Résistance et de la Déportation a été créé en considérant la nécessité de transmettre l’histoire aux plus jeunes, en accompagnement de l’École. Au-delà de la tragédie, son rôle consiste bien sûr à rappeler les engagements de ceux qui ont cru en France en la restauration de la République et de ses libertés.

Ce nouveau Guide de l’action éducative est spécialement dédié aux élèves et à leurs enseignants, qu’ils soient dans les grandes classes de primaire, les collèges ou les lycées. Ateliers pédagogiques, visites guidées, expositions itinérantes, films sont autant d’outils à leur disposition pour favoriser la connaissance du passé et l’apprentissage de la citoyenneté.

Jean-Pierre Barbier Président du Département de l’Isère

Inauguré par le Conseil général le 1er juillet 1994 à l’occasion du 50e anniversaire de la Libération, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère est le prolongement du Musée de la Résistance dauphinoise que des enseignants, résistants et déportés ont créé à Grenoble en 1966 par le biais associatif.Conçu comme un lieu de mémoire, de connaissances et d’échanges autour de la Seconde Guerre mondiale en Isère, il a pour mission majeure d’intéresser les jeunes générations, de susciter leur curiosité et de provoquer leur réflexion.Durant l’année scolaire 2014-2015, il a reçu 28217 visiteurs, dont 8734 scolaires répartis sur le 3e cycle de primaire, le collège et le lycée.Pour le collège et le lycée, la visite du musée constitue ainsi un complément au cours d’histoire sur la Seconde Guerre mondiale et à celui de l’ECJS. Elle peut également s’inscrire dans le cadre de la réflexion menée par les professeurs de français et de philosophie sur les rapports entre la mémoire et l’histoire. Le musée est aussi un centre de ressources pour des TPE en première.Pour les classes de primaire, la visite et l’utilisation des outils pédagogiques permettent d’aborder d’une façon différente et plus interactive la période 39-45.

L’exposition 4Les outils pédagogiques 6Le parcours muséographique 12Le centre de documentation, le concours,

l’espace pédagogique 14Les expositions itinérantes 15Les films du musée 18Informations pratiques 20

Afin de répondre à cette demande spécifique, le musée propose aux enseignants des interlocuteurs privilégiés et des outils dans la préparation et la conduite de leur visite.

Les interlocuteurs• Vous souhaitez préparer la visite du musée plus spécifiquement, monter un projet avec votre classe ou vous avez des questions concernant la Seconde Guerre mondiale ? Gil Emprin et Valérie Pestre, professeurs d’histoire-géographie, chargés de la relation musée-école sont à votre écoute sur simple demande.

• Des questions diverses sur l’organisation de votre venue, sur les ateliers ou les outils pédagogiques N’hésitez pas à contacter Alice Buffet, chargée de la médiation culturelle.

• Pour réserver votre visite ou obtenir des informations pratiques sur le musée ? L’équipe d’accueil se fera un plaisir de répondre à vos questions.

Édito le service éducatif

Sommaire

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Exposition présentée

du 27 novembre 2015 au 16 mai 2016

Mettant à l’honneur les photographies de Mathieu Pernot, cette exposition est complémentaire de celle présentée au Musée dauphinois, Tsiganes, la vie de bohème ? Les conditions de vie des Tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale, leur internement en France sous Vichy, leur déportation et leur extermination par le régime nazi, demeurent encore aujourd’hui des sujets relativement ignorés.

En France, la politique de sédentarisation des Tsiganes dans laquelle s’inscrit Vichy est ancienne. C’est en 1912 que le carnet anthropométrique voit le jour, identifiant ceux que l’on appelle « nomades ». Durant trente ans, la xénophobie ambiante se durcit à mesure que les valeurs de la République se dégradent. Le 6 avril 1940 est voté le décret assignant à résidence les porteurs du carnet anthropométrique. Avec la mise en place de Vichy sont créés les premiers camps d’internement, dont celui de Saliers, en Camargue, qui voit le jour en mars 1942.

Avec Lannemezan (Hautes-Pyrénées), Saliers est le seul camp d’internement réservé aux « nomades » se situant en zone sud. Les conditions de vie y sont lamentables : les nombreuses pénuries alimentaires, le manque d’hygiène et d’eau ainsi que le sentiment d’abandon auxquels doivent faire face les populations internées, rendent leur quotidien déplorable.

Cinquante ans après, et à la lumière des documents conservés aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Mathieu Pernot a exhumé l’histoire de ce camp dont il ne reste aucun vestige. À la recherche des survivants du lieu qu’il convainc d’être photographiés, il établit un parallèle entre portraits d’hier et d’aujourd’hui.

Un camp pour les TsiganesSaliers, 1942-1944

Exposition de

Mathieu Pernot

musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

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Du 27 novembre 2015au 16 mai 2016

14 rue Hébert - 38000 Grenoble www.resistance-en-isere.fr

Saliers, 1942-1944

UN CAMPPOUR LES TSIGANES

Exposition de Mathieu Pernot

Visite-formationLe service éducatif propose une visite-formation le mercredi 2 décembre 2015 à 14h à destination des enseignants du primaire et du secondaire afin de leur faire découvrir l’exposition et les outils pédagogiques qui l’accompagnent. En parallèle, les enseignants sont également invi-tés le même jour à venir découvrir ou redécouvrir le parcours de longue durée du musée.

• Visites guidées en français.• Fiches pédagogiques téléchargeables à partir de décembre sur www.resistance-en-isere.fr.

L’exposition

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La vie quotidienne sous l’OccupationAtelier - Durée : 1h15

Objectif : À partir d’un film de 16 minutes, Une ren-trée 40, les élèves complètent individuellement un poster en couleur avec l’aide de l’animateur. Le poster est composé de différents objectifs de tra-vail : une chronologie à compléter, des mots-clés liés à la vie quotidienne sous l ’Occupation, à replacer dans des phrases et un panier de course à compléter à l’aide de deux docu-ments. Chaque élève repart avec celui-ci et le travail peut être réutilisé en classe.

Les enfants cachés Atelier - Durée : 1h15

Objectif : À partir de deux témoignages vidéofilmés d’une dizaine de minutes, les élèves sont amenés à retracer le parcours de deux femmes qui ont caché et sauvé des enfants juifs durant la Seconde Guerre mondiale. L’atelier se présente sous la forme d’une

bande dessinée grand format dont les textes sont à compléter. Chaque élève repart avec sa création.

Arthur Questionnaire pour les 8 - 12 ans Sous la forme d’un livret en couleur et composé de 30 questions, il a pour objectif de proposer aux élèves des classes de 3e cycle, une approche péda-gogique et ludique des présentations de longue durée. En suivant Arthur à travers les étages du musée, les enfants sont conduits à repérer les car-rés jaunes et à chercher les objets présentés dans le livret afin de répondre aux questions et compléter une chronologie qui reprend les principales étapes de la Seconde Guerre mondiale, tant au niveau local que national et mondial. Chaque élève reçoit son livret en arrivant au musée et repart avec. L’ensei-gnant peut ensuite faire un retour en classe. Conçu comme un véritable outil d’aide à la visite, ce ques-tionnaire permet d’aborder différemment la ques-tion de la Seconde Guerre mondiale avec les élèves de primaire.

de 8à 12 ans

Parcours guidé pour les enfants

?

Bonjour !Je m’appelle

Arthur

Bonnevisite !

Cette visite t’a-t-elle plu, intéresséou choqué ?Pourquoi ?

Au revoir !

On se quitte déjà ! Mais n’hésite pas à revenir au Musée quand tu veux avec tes

parents ou avec ta classe ! C’est gratuit !

A bientôt !

14, rue Hébert 38000 Grenoble.Tél : 04 76 42 38 53 Fax : 04 76 42 55 89Mél : [email protected]

Ouvert tous les jours, sauf le mardi matin.Lundi - vendredi 9h - 18hMardi 13h30 - 18hSamedi - dimanche 10h - 18hFermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

www.resistance-en-isere.fr Questionnaire réalisé par Claude Héraudet, coordination Alice B

uffet, conception Pierre Girardier

Ton prénom :

Ton nom :

MRDI_questionnaire_primaire1.indd 1 14/09/11 11:36

Un parcours pédagogique spécifique intégré à la scénographie permet une lecture du musée adaptée aux enfants du 3e cycle. En effet, des « carrés jaunes » ponctuant le parcours du musée servent de lexique et de lien entre les éléments muséographiques et les notions à assimiler dans le cadre des programmes scolaires. Divers outils élaborés par nos enseignants vous sont proposés afin d’accompagner et de compléter cette visite.

Pensez à dire à vos élèves d’apporter de quoi écrire !

Raconter pour ne pas oublierVisites- ateliers - Durée : 1h35

Le conteur Jany Neveux propose le récit d’histoires de vies tirées d’albums jeunesse. Par ses mots, il transmet aux élèves le vécu d’hommes, de femmes ou même d’enfants durant la période tragique des déportations. Ces récits montreront aussi que l’espoir peut transparaitre, malgré les souffrances liées à la clandestinité ou encore à la vie quotidienne dans les camps.Ces visites-ateliers sont composés d’une heure de visite guidée et de 35 mn de récits, suivis d’un temps d’échange et de discussion. Proposées gratuitement en partenariat avec l’association départementale de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP) et l’Office central de la coopération à l’école (OCCE), ces visites-ateliers se dérouleront les jeudi 28 et vendredi 29 avril, puis les jeudi 23 et vendredi 24 juin 2016 à 9h, 10h, 14h et 15h.

Réservations auprès de l’OCCE. Contact : Michèle Josserand - 04 76 51 00 21 [email protected]

« Histoires de là-bas, Mémoires de Déportés »Théâtre - Durée : 45 min

Ce spectacle, interprété par la conteuse Claudie Rajon, relate avec justesse et émotion la trajectoire qui suit le déporté, depuis sa vie avant l’arrestation jusqu’à l’espoir du retour dans le monde libre, en traversant l’horreur des camps nazis. Proposées gratuitement en partenariat avec la section iséroise de l’association des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, ces séances permettent d’aborder d’une manière originale la question de la déportation avec des jeunes élèves (à partir de 10 ans). Elles se tiendront lundi 30 mai, jeudi 2 et vendredi 3 juin 2016 à 9h30, 10h30 et 14h.

La salle du musée ne pouvant accueillir plus d’une classe, il est vivement conseillé de réserver le plus rapidement possible. Il est également possible de prévoir pour votre classe une séance de travail dans le musée grâce aux différents outils pédagogiques proposés.

Primaire

« Matin Brun » et « Sophie Scholl » Spectacle de marionnettes - Durée : 1h30

« Matin Brun » met en scène une époque trouble, celle de la mise en place d’un régime politique extrême : l’État Brun. Charlie et son ami mènent une existence ordinaire, et pour éviter les ennuis ils s’en accommodent et le tolèrent. La pièce « Sophie Scholl » aborde en revanche la Résistance d’étudiants qui, par leurs actions, se dressent contre les nazis. Proposés gratuitement par la compagnie Novecento, ces deux spectacles de marionnettes de 30 minutes se succèdent et sont suivis d’un temps d’échange et de discussion. Cette repré-sentation aura lieu le mardi 24 novembre 2015 à 14h.

La salle du musée ne pouvant accueillir plus d’une classe, il est vivement conseillé de réserver le plus rapidement possible.

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Les outils pédagogiques Visites-ateliers

Marionnettes

Théâtre

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Collège

Vichy, Résistance et restauration de la République en Isère Ce dossier s’inscrit dans le thème Effondre-ment et refondation républicaine (1940-1946). L’objet de cette visite est de voir comment en France les valeurs républi-caines ont été abolies sous les coups d’un État français autoritaire et persécuteur et comment un certain nombre d’hommes et de femmes se sont battus au péril de leur vie pour restaurer la République en France.

Collège / Lycée

Le département de l’Isère dans une guerre mondialeCe dossier pédagogique s’inscrit dans le thème Guerres mondiales et régimes tota-litaires pour les classes de troisième et La guerre au XXe siècle pour les classes de première. L’objectif de cette visite est d’étudier les répercussions des guerres mondiales sur le département de l’Isère et les interac-tions entre local, national et global.

Tous les documents pédagogiques sont disponibles gratuitement sur le site www.resistance-en-isere.fr et peuvent être imprimés en couleur par le musée pour être distribués à chaque élève. Il suffit de le demander lors de votre réservation !

Fiches thématiques Collège / Lycée Les fiches thématiques sont autant d’approches possibles du musée, en fonction du degré de connaissances des élèves sur la période. Ces fiches développent un thème (les maquis, la répression, l’antisémitisme, la déportation, etc.) sur lequel les élèves peuvent travailler en petits groupes de manière autonome. Le musée peut être uti-lisé comme support d’introduction à un thème ou comme une étude de cas à l’échelle locale. Les thèmes traités sont les suivants :

• Des portes de la Gestapo aux camps de concen-tration• Être juif en Isère 1940-1944• Exclusion, répression, persécution et déportation• Les occupations• Maquis et maquisards en Isère collège et lycée professionnel• Maquis et maquisards en Isère - lycée• Muséographie et mémoire• Opinion publique et propagande• Préparer la Libération• Vichy, collaboration et collaborationnisme

Vichy, resistance et restauration de la Republiuqe en Isere

Guerres mondiales et regimes totalitaires

La guerre au xxe siecle

collège-lycée (3e/1ère)

Pensez à dire à vos élèves d’apporter de quoi écrire !

Exclusion,

repression,

persecution

et deportation

Les

occupationsEtre Juif

en Isere 1940 - 1944

Maquis et maquisards

en Isere

collège

Secondaire

Les outils pédagogiques

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Un ado dans la guerre

Le journal

deVictor1939 - 1945

L’Isère entre 1940 et 1944, refuge ou piège pour les Juifs ? Atelier - Durée : 1h15

Objectif : insérer l’histoire locale dans l’histoire générale de la France, montrer la guerre au quotidien à Grenoble et faire réfléchir sur les comportements, l’engagement, la situation de réfugié…Support : film documentaire Oublie ton nom ! (34 min).

Affiches des années noires Analyse d’affiches de propagande

Atelier - Durée : 1h15

Objectif : faciliter l’appro-priation des éléments historiques constituant le contexte de production des affiches. Faire réflé-chir sur les formes ver-bales et non-verbales de la communication. Analy-ser le contenu explicite et implicite des messages

Le journal de Victor 1939-1945Dossier pédagogique

Sous la forme d’un journal intime, l’idée est de projeter l’élève en 1939 dans les pas de Victor, jeune adolescent de 13 ans. En utili-sant les documents exposés et la scénogra-phie, il suit et complète les épisodes de la vie de Victor et mesure les contraintes, les choix d’engagement et leurs conséquences qui pèsent sur les jeunes de l’époque.

Être jeune en Isère 1939-1945Dossier pédagogique

L’idée est de mettre l’élève dans la situation de Fer-nand, un adolescent de 16 ans, en 1939. Les questions portent sur ce qu’aurait pu vivre un jeune Isérois, les contraintes qu’il aurait subies, les choix courageux qu’il aurait pu faire. Il s’agit d’utiliser et d’analyser les docu-ments exposés et la scénographie pour s’interroger sur ce qu’il a vu et vécu. La structure du questionnaire sert de base à l’élaboration d’un récit de vie écrit ou raconté, fictif, mais plausible dans un cadre historique balisé par des connaissances solides.

Histoire et mémoire(s) de la Seconde Guerre mondialeAtelier - Durée : 1h15

Objectif : s’approprier la problématique histoire/mémoire, distinguer différents acteurs sociaux de l’expression de la mémoire, analyser à travers des exemples nationaux les enjeux ou polémiques de mémoire, analyser où et comment s’exprime la mémoire de la Résistance et de la Déportation dans la ville de Grenoble. Support : images de monuments, affiches, plan de la ville. • Activité préparatoire éventuelle : photographier les monuments de la ville d’origine des élèves pour les interpréter.• Activité postérieure : faire étudier des exemples de mémoire et d’enjeux de mémoire dans d’autres pays (Allemagne, République tchèque, pays baltes…).

Etre jeune en Isere

Fernand1939 - 1945

Lycée

Collège

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Lycée

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Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du musée

Au rez-de-chaussée : une première séquence, consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants.

Au premier étage : le visiteur se trouve trans-porté dans plusieurs milieux, différents et cloison-nés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (responsable de la section iséroise de « Combat »), le bureau de René Gosse, doyen de la faculté des sciences de Grenoble (membre du réseau « Marco Polo »), etc.Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, à travers une carte en relief où appa-raissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages...

Au deuxième étage : le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’Occupation allemande : collaboration, répression et déportation. Un des moments forts du parcours : les trois portes des cellules aménagées par la police nazie dans l’immeuble du 28, cours Ber-riat à Grenoble, chargées des inscriptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Un nouvel espace évoque l’universalité et l’intempo-ralité des valeurs de la Résistance. Grâce à une ins-tallation audiovisuelle originale, conçue dans un esprit pédagogique et didactique, cette dernière partie du musée montre combien les attendus du programme du Conseil national de la Résistance de 1944 restent actuels et entrent en résonance avec ceux de la Décla-ration universelle des Droits de l’Homme de 1948.

Six thèmes sont principalement développés

L’entrée en Résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail de situations et de groupes dans lesquels naît la Résistance.

Les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble appelée alors « capitale des maquis ».

La situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945.

La répression qui frappe durement les respon-sables des principaux mouvements de la Résis-tance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint-Barthélemy grenobloise ») et la déportation, qui révèle la monstruosité de la logique nazie.

La Libération et le rôle du Comité départe-mental de Libération nationale, issu de la réunion «Monaco », où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs répu-blicaines.

L’actualité de l’action de Résistance enfin, face aux situations qui, ici et ailleurs, remettent en cause ses acquis.

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Le parcours du musée retrace les événements marquants de l’histoire locale, replacés dans le contexte historique français et mondial. Sa collection d’objets, photographies, documents audiovisuels et témoignages est mise en valeur par une muséographie qui mise sur la restitution de lieux ou d’ambiances. Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour sollicitées

Le parcours muséographique

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Le centre de documentation du musée est ouvert aux élèves, aux étudiants et aux professeurs sur rendez-vous auprès du documentaliste Jacques Loiseau.L’inventaire informatisé des collections a permis de développer une cellule documentaire composée d’une bibliothèque (ouvrages consultables sur place), d’une vidéothèque (témoignages d’anciens résistants et déportés) et d’une photothèque. Ces ressources permettent également de faire des recherches pour les travaux personnels encadrés (TPE) et le concours national de la Résistance et de la Déportation.

Le musée dispose d’un espace pédagogique conçu comme un lieu d’animation et de sensibilisation aux thématiques de la Seconde Guerre mondiale. Divers ateliers sont proposés tout au long de l’année : des ateliers pédagogiques à destination des scolaires d’une part, et d’autre part, des ateliers de création jeune public en lien avec les expositions temporaires du musée. Se plonger dans le quotidien des années noires, découvrir la question des enfants cachés, décryp-ter des affiches de propagande : autant d’occasions d’acquérir des connaissances et d’éveiller la curio-sité des plus petits et des grands.

Le concours national de la Résistance et de la Déportation

• Dossier sur le sujet du concours national de la Résistance et de la Déportation, téléchargeable sur le site internet du musée dès la fin de l’année 2015.

Sujet 2015-2016 : « Résister par l’art et la littérature »

Automne 43 Résistance et répressions

Composée de 13 panneaux avec leurs struc-tures en fibre de carbone (100 x 200 cm), cette exposition a été réalisée à l’occasion des soixante-dix ans de la « Saint-Barthé-lemy grenobloise » et de la journée du 11 novembre 1943. Ces deux évènements qui ont marqué l’histoire de notre département en tant que faits de répression majeurs au cours des années sombres de la guerre, prennent place dans une chronologie plus large, celle de l’automne 1943, période charnière durant laquelle l’occupant nazi succède à l’occupant italien. Cette période est également celle où la Résistance réalise parmi ses faits d’armes les plus embléma-tiques. Le prix payé par la Résistance à son engagement dans la lutte contre l’occupant et ses affidés durant cette période vaudra à Grenoble d’être distinguée du titre de com-mune Compagnon de la Libération par le général de Gaulle, chef de la France libre.

Le musée met à disposition des collectivités, des bibliothèques ou des établissements scolaires, des expositions itinérantes. Leur location est gratuite ; le transport et l’assurance sont à la charge de l’emprunteur.

Cette exposition s’inscrit dans la commémoration des soixante-dix ans de la « Saint-Barthélemy grenobloise » et de la journée du 11 novembre 1943 impulsée par le Conseil général de l’Isère et la Ville de Grenoble avec le concours de l’État, de collectivités locales et de nombreuses associations. Ces deux événements qui ont marqué l’histoire de notre département en tant que faits de répression majeurs au cours des années sombres de la guerre, prennent place dans une chronologie plus large, celle de l’automne 1943, que le musée a souhaitée relater pour souligner une période charnière : l’installation de l’occupant nazi à Grenoble et les actions qu’elle a engendrées contre les résistants, mais aussi la population juive réfugiée dans la région avec le soutien actif de collaborateurs français. Cette période est également celle où la Résistance réalise parmi ses faits d’armes les plus emblématiques : les explosions successives du polygone d’artillerie et de la caserne de Bonne où se trouvent les dépôts de munition ennemis les 14 novembre et 2 décembre. Le prix payé par la Résistance à son engagement dans la lutte contre l’occupant et ses affidés durant cette période vaudra à Grenoble d’être distinguée du titre de commune Compagnon de la Libération par le général de Gaulle, chef de la France libre.

musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

www.isere.fr

La « Saint-Barthélemy grenobloise »Se référant aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres civiles que connut la France à la fin du XVIe siècle, la « Saint-Barthélemy greno-bloise » est une opération de répression conduite par le lieutenant Moritz du SD (Sicherheitsdienst, service de renseignements de la SS) de Lyon, et confiée à une équipe de collaborateurs lyonnais, qui vise à éliminer les chefs de la Résistance iséroise dans le but d’anéan-tir son organisation. Après de minutieuses enquêtes et s’appuyant sur des renseignements obtenus auprès de membres grenoblois du Parti franciste, les hommes de Francis André dit « Gueule tordue » multiplient les actions de répression à Grenoble et dans ses environs

entre le 25 et le 30 novembre. Au total, vingt-cinq per-sonnes vont être arrêtées, souvent à leur domicile, exé-cutées sommairement et abandonnées au bord d’une route ou sur un terrain vague, ou déportées dans les camps de concentration nazis. La Résistance iséroise qui perd au cours de cette semaine sanglante quel-ques-uns de ses principaux chefs (Gaston Valois, Jean Perrot, Jean Bistési), en sort nettement affaiblie. Albert Reynier, préfet à la Libération, Louis Nal, chef des groupes francs de l’Isère, et Pierre Flaureau, cadre du Parti communiste, échappent de peu à l’équipe des tueurs.

Le 25 novembre 1943, le lieutenant du SD (Service de sécurité de la SS) de Lyon, August Moritz, engage une vaste opération de police à Grenoble pour y démanteler la Résistance. Il fait appel à une équipe de tueurs sous les ordres de Francis André. Roger Guigue, employé du génie civil, participe au CDM (Camouflage du matériel), sous les ordres de Louis Nal. Il est arrêté vers 18h au salon de coiffure de sa femme, 15 rue Brocherie. Son corps est retrouvé le lendemain au lieu-dit de Jaillières, à Meylan.Jean Pain, journaliste et adjoint du docteur Valois, chef départemental des MUR (Mouvements unis de Résistance), est arrêté à 18h15 au café du Tribunal, place Saint-André. Son corps est retrouvé au Chevalon-de-Voreppe. Membre du réseau Gallia, Georges Duron, un ancien militaire, est arrêté à 18h30 dans la boutique de fleurs de son épouse, place Victor-Hugo. Il se débat, est assommé et conduit dans la voiture des hommes de FrancisAndré. Son corps est retrouvé à Varces.

25JEUDI

NOVEMBRE 1943

Roger GuigueColl. MRDI

Francis André dit Gueule tordue (1909-1946).Né à Lyon, le 25 février 1909, il exerce divers métiers : représentant de commerce, livreur. Son activité est essentiellement politique, il adhère au parti communiste en 1933, puis au PPF (Parti populaire français) de Jacques Doriot en 1937, dont il devient un permanent. Loin de toute idéologie, c’est un homme de main utilisé par son parti pour « casser » les grèves, surtout celles animées par ses anciens camarades. En juillet 1941, il s’engage dans la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchévisme) et combat quelques mois sur le front russe. De retour à Lyon, il crée le Mouvement national anti-terroriste (MNAT) qui se met au service du SD de Lyon. Il est condamné à mort le 19 janvier 1946 et exécuté le 9 mars.Coll. CHRD

Avis de décès de Georges Duron, Le Petit Dauphinois, 27 novembre 1943.

Coll. MRDI

Le 26 novembre, le docteur Jacques Girard, membre des MUR, est arrêté à 14h à son do-micile, 60 rue Élysée-Chatin. Son corps est retrouvé au hameau du Mallivert à Claix.Dénoncé aux services allemands pour propos gaullistes par son assistante, épouse d’Antoine Girousse, franciste et collaborateur du SD de Lyon, le docteur Henri Butterlin est arrêté une heure plus tard à son domicile, 5 rue de Palanka. Son corps est retrouvé aux Garcins à Vif.

À 17h30, Alphonse Audinos, ingénieur élec-tricien, membre de l’ex-SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière) et ancien conseiller municipal socialiste de Grenoble, est arrêté au 22 cours Berriat. Son corps est retrouvé chemin de Ronde, entre les rues Abbé Grégoire et Ampère.En début de soirée, Joseph Bernard, agent d’assurances et gendre du lieutenant Berteaux (l’un des responsables du CDM, Camouflage du matériel), est assassiné devant son domicile du 26 place Vaucanson.

26VENDREDI

NOVEMBRE 1943

Jacques GirardColl. MRDI

Avis de décès d’Henri Butterlin, Le Petit Dauphinois, 30 novembre 1943.Coll. MRDI

Elle est accompagnée d’un film documentaire de 26 min sur support DVD, La traque de la Résistance.La « Saint-Barthélemy grenobloise ».

Le centre de documentation Les expositions itinérantes

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Le concours

L’espace pédagogique

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L’Isère libérée 20 août-2 septembre 1944

Mais que s’est-il passé en Isère du 20 août au 2 septembre 1944 ? Certes, l’occupant nazi, à l’issue de ces quatorze journées, aura définiti-vement quitté le sol du département, mais que sait-on de plus ? L’opportunité du soixantième anniversaire de la Libération a conduit le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère à revenir sur ces journées historiques pendant lesquelles l’Isère renoue enfin avec la vie répu-blicaine. Elle est composée de 11 panneaux (70 x 100 cm).

Elle est accompagnée d’un film de 33 minutes sur support DVD, Comme un vent de liberté. La libération de l’Isère, et d’un dossier pédagogique.

Comment en finir avec la colonisation ? Histoire des Isérois d’origine algérienne

Cette exposition est composée de 12 panneaux (70 x 100 cm). Elle retrace l’histoire de ces Isé-rois d’origine algérienne, depuis les premières arri-vées de travailleurs dans les années 20 jusqu’aux problèmes rencontrés par leurs descendants nés en France aujourd’hui. Chaque panneau qui la com-pose aborde un aspect particulier de leur histoire afin de comprendre leurs difficultés actuelles : Être colonisé, Partir, Vivre, S’installer tout de même, Se faire aider, Lutter pour l’Indépendance, … Mais à quel prix ?, Naître en Isère, Défendre sa dignité, Être reconnu. Lutter contre les idées reçues, donner à comprendre l’histoire de l’immigration et chercher des voies pour lutter contre le racisme et les discri-minations, telles sont les ambitions de l’exposition.

Des fiches pédagogiques accompagnent cette exposition ainsi que le film documentaire Notre santé n’est pas à vendre, réalisé par l’ADCFA (Association dauphinoise de coopération franco-algérienne), 1975-1976, 52 min.

Histoire des Isérois d’origine algérienne

Et si les difficultés qu’ils connaissenttoujours, en raison de leur originealgérienne, ne venaient que du tempsoù leurs parents, leurs grands-parentsfurent colonisés ?Ne suffirait-il pas, alors, de reconnaîtreque le droit des peuples à disposerd’eux-mêmes aurait dû pour eux aussiprévaloir ? Et condamner définitivementla violence faite à l’Homme que futaussi la colonisation ?

Rompre le silenceMémoires de chômeurs et précaires en Isère, 1975-2008

Cette exposition fait suite à celle qui a été présen-tée au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, en octobre 2007 et réalisée avec l’Asso-ciation Gallo. Sous la forme de 12 panneaux (100 x 80 cm), l’exposition retrace en 5 grands thèmes le parcours que connaissent les chômeurs et les précaires : du licenciement à la question de l’aide, de l’image de soi à la révolte, jusqu’à se demander comment créer une société sans chômage. À tra-vers leurs témoignages, qui constituent les seuls textes de l’exposition, ils sollicitent la réflexion et l’attention autour de ces douloureuses questions de l’exclusion et de la précarité.

Des Droits pour les enfants

Réalisée à l’occasion du 20e anniversaire de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE), cette exposition de 13 panneaux (100 x 80 cm), propose un retour sur l’histoire des Droits de l’Enfant. Elle montre la place qui a été accor-dée à l’enfant au cours des siècles, sa prise en considération progressive à partir du XIXe siècle, avant la signature de la CIDE en 1989, et pour la première fois sa reconnaissance en tant que sujet de droit. Grâce à un décryptage des droits que cette convention accorde aux enfants, l’exposi-tion porte un éclairage sur son application plus ou moins aisée dans les pays qui l’ont ratifiée et les progrès qui restent à accomplir dans le domaine de la protection des enfants.

Les expositions itinérantes

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Les films répondent à l’objectif de s’adresser à un large public tout en étant conçus comme des outils pédagogiques à destination des élèves, tant des collèges que des lycées. Ils peuvent être projetés gratuitement aux groupes scolaires sur simple demande.

NOUVEAU !

précédé. Appelées « Saint-Barthélemy » en référence aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres de religion, ces journées sont également connues sous le nom de « Semaine sanglante ». Soixante-dix ans après cet événement, le musée a souhaité revenir sur cette page sombre de l’histoire de l’occupation allemande en Isère en faisant appel aux historiens et sur la base d’archives photographiques et filmiques d’époque. Au-delà des faits, le film entend proposer une réflexion sur les usages de la mémoire de la Résistance dans notre société actuelle.

Cette part d’humanité…

Film documentaire réalisé par Denis Ramos(2009, 60 minutes)

Face à la répression dont la population juive a été victime durant la guerre dans notre pays, des actions de solidarité ont permis d’épargner de très nombreuses vies humaines. À la faveur de l’exposition Justes de l’Isère, le Musée de la Résistance a décidé la réalisation d’un film basé sur

les témoignages des dernières personnes qui les ont accomplies dans ce département et que l’État d’Israël a depuis lors honorées, mais aussi de celles qui en ont bénéficié. Ils gagent que dans les pires heures de notre histoire, des parcelles d’humanité ont survécu à la barbarie. Pour la plupart inédits, ces récits sont accompagnés de nombreux documents d’archives.

Terre de refuge Récits de l’exil

Film documentaire réalisé par Hernan Belòn et Favio Fischer. (2009, 61 minutes).

Édité par l’Association grenobloise de solidarité avec le peuple argentin, avec l’aide du Département de l’Isère.

Dans le courant des années soixante-dix, plusieurs dicta-tures militaires sont instau-rées dans les pays latino-amé-ricains pour éradiquer l’action de mouvements politiques et sociaux jugés subversifs. Des arrestations entraînent

Cet te part d’humanité…

musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

That part of humanity

Cette part d’humanité…Un film initié par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Réalisation / DirectorDenis Ramos

Entretiens / InterviewsLeslie BenzaquenOlivier CogneJacques Loiseau

Images / PicturesDenis CugnodSandro LucernaDenis Ramos

Prise de son / Sound recordingSandro Lucerna

Montage / EditingDenis Ramos

Workflow Denis Cugnod

Musique originale / Original soundtrackDenis Chamoux

Production exécutive / Executive ProductionIdée originaleCarole Mangold

Transcription et traduction / Transcription and translationMonique GriffinMarie-Pierre Isherwood - LevecqSamuel M. LazaroffBasile ParelloEmmanuel ParelloJoseph ParelloRéjane SoucyEszter Szentirmai

Comité de pilotage/ Steering committeeÉdith AberdamDina AssoulineCindy BanseFrançois et Marie-Noëlle CapéranSerge Chaléon et Roger PedrottiStéphanie DassaBernard DelpalEdwige ElkaïmGil EmprinMichèle Ganem-GumpelAnne-Marie Granet-AbissetClaude HeraudetJoseph MaftoulRenaud PrasAda SadounIrène SayaOlivier Vallade

Avec le concours / With support fromdu Comité français pour Yad Vashem

Et la précieuse collaboration de / And the precious assistance ofPaul BoucherRoger CollombMadeleine Kahn-MeyerLiliane Klein-LieberDavid KornSalomon MilgromAnne-Marie MingatJacqueline MiznéAlice Plan-RevolletAlain et Jean-Paul RosnerRenée RozierCharles SmrodyniDaniel SzydloAnne Wahl

Fonds d’archives filmées / Film archive materialINAECPADGaumont-Pathé Archives

Crédits photographiques / Photograph creditsMémorial de la Shoah / CDJC et les collections privéesMRDIOSEYad Vashem

Leslie BenzaquenPaul BoucherRaphael ColbRoger CollombNathalie CosteKitty FairMaurice GauthierMadeleine Kahn-MeyerFlorence KarpelLiliane Klein-LieberDavid KornAnne-Marie MingatJacqueline MiznéAlice Plan-RevolletCharles SmrodyniMarie-Odile TourmenAnne Wahl

That part of humanityA film initiated by Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

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Joseph et Marie-Louise Tholozan, « Justes parmi les Nations », aux côtés de la petite Gisèle Rotbart, Coublevie, Isère, 1947. Coll. Yad Vashem.

Joseph and Marie-Louise Tholozan, Righteous Among the Nations, alongside young Gisèle Rotbart, Coublevie, Isère, 1947. Yad Vashem collection.

Cette part d’humanité…Film documentaire du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, réalisé par Denis Ramos (2012, 52 min).

Face à la répression dont la population juive a été victime durant la guerre dans notre pays, des actions de solidarité ont permis d’épargner de très nombreuses vies humaines. À la faveur de l’exposition Justes de l’Isère, le Musée de la Résistance a décidé la réalisation d’un film basé sur les témoignages des dernières personnes qui les ont accomplies dans ce département et que l’État d’Israël a depuis lors honorées, mais aussi de celles qui en ont bénéficié. Ils gagent que dans les pires heures de notre histoire, des parcelles d’humanité ont survécu à la barbarie. Pour la plupart inédits, ces récits sont accompagnés de nombreux documents d’archives.

En partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem.Avec le soutien financier de la DRAC et de la Région Rhône-Alpes.Cette édition a bénéficié du concours de l’Université Vanderbilt et de l’Alliance française de Nashville.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère14, rue Hébert 38 000 GrenobleTél. 04 76 42 38 53 • Fax 04 76 42 55 [email protected]

Prix public 10 €© Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, juillet 2015. Tous droits réservés

That part of humanityThis 52-minute documentary, produced by Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère in 2012, was directed by Denis Ramos. Braving the violent persecution inflicted on France’s Jewish population during the second world war, many lives were saved by acts of solidarity. To coincide with the exhibition, Justes de l’Isère – the Righteous of Isère – Musée de la Résistance decided to produce a film based on the eye-witness accounts of the remaining survivors responsible for such acts, since honoured by the State of Israel, as well as some of those they saved. Here is enduring testimony that in the darkest hours of our history, little islands of humanity survived amidst the barbarity. Their accounts, most of which have not previously been publicly cited, are backed up by a wealth of documentary evidence.

In partnership with the Comité Français pour Yad Vashem.This production enjoyed the financial support of Direction Régionale des Affaires Culturelles and Rhône-Alpes Regional Council.This publication was supported by Vanderbilt University and the Alliance Française de Nashville

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère14 rue Hébert, 38000 Grenoble, FranceTel. +33 (0)476 423 853 Fax +33 (0)476 425 [email protected]

Price € 10© Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, January 2015. All rights reserved

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musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

That part of humanity

Cette part d’humanité…Un film initié par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Réalisation / DirectorDenis Ramos

Entretiens / InterviewsLeslie BenzaquenOlivier CogneJacques Loiseau

Images / PicturesDenis CugnodSandro LucernaDenis Ramos

Prise de son / Sound recordingSandro Lucerna

Montage / EditingDenis Ramos

Workflow Denis Cugnod

Musique originale / Original soundtrackDenis Chamoux

Production exécutive / Executive ProductionIdée originaleCarole Mangold

Transcription et traduction / Transcription and translationMonique GriffinMarie-Pierre Isherwood - LevecqSamuel M. LazaroffBasile ParelloEmmanuel ParelloJoseph ParelloRéjane SoucyEszter Szentirmai

Comité de pilotage/ Steering committeeÉdith AberdamDina AssoulineCindy BanseFrançois et Marie-Noëlle CapéranSerge Chaléon et Roger PedrottiStéphanie DassaBernard DelpalEdwige ElkaïmGil EmprinMichèle Ganem-GumpelAnne-Marie Granet-AbissetClaude HeraudetJoseph MaftoulRenaud PrasAda SadounIrène SayaOlivier Vallade

Avec le concours / With support fromdu Comité français pour Yad Vashem

Et la précieuse collaboration de / And the precious assistance ofPaul BoucherRoger CollombMadeleine Kahn-MeyerLiliane Klein-LieberDavid KornSalomon MilgromAnne-Marie MingatJacqueline MiznéAlice Plan-RevolletAlain et Jean-Paul RosnerRenée RozierCharles SmrodyniDaniel SzydloAnne Wahl

Fonds d’archives filmées / Film archive materialINAECPADGaumont-Pathé Archives

Crédits photographiques / Photograph creditsMémorial de la Shoah / CDJC et les collections privéesMRDIOSEYad Vashem

Leslie BenzaquenPaul BoucherRaphael ColbRoger CollombNathalie CosteKitty FairMaurice GauthierMadeleine Kahn-MeyerFlorence KarpelLiliane Klein-LieberDavid KornAnne-Marie MingatJacqueline MiznéAlice Plan-RevolletCharles SmrodyniMarie-Odile TourmenAnne Wahl

That part of humanityA film initiated by Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

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Joseph et Marie-Louise Tholozan, « Justes parmi les Nations », aux côtés de la petite Gisèle Rotbart, Coublevie, Isère, 1947. Coll. Yad Vashem.

Joseph and Marie-Louise Tholozan, Righteous Among the Nations, alongside young Gisèle Rotbart, Coublevie, Isère, 1947. Yad Vashem collection.

Cette part d’humanité…Film documentaire du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, réalisé par Denis Ramos (2012, 52 min).

Face à la répression dont la population juive a été victime durant la guerre dans notre pays, des actions de solidarité ont permis d’épargner de très nombreuses vies humaines. À la faveur de l’exposition Justes de l’Isère, le Musée de la Résistance a décidé la réalisation d’un film basé sur les témoignages des dernières personnes qui les ont accomplies dans ce département et que l’État d’Israël a depuis lors honorées, mais aussi de celles qui en ont bénéficié. Ils gagent que dans les pires heures de notre histoire, des parcelles d’humanité ont survécu à la barbarie. Pour la plupart inédits, ces récits sont accompagnés de nombreux documents d’archives.

En partenariat avec le Comité français pour Yad Vashem.Avec le soutien financier de la DRAC et de la Région Rhône-Alpes.Cette édition a bénéficié du concours de l’Université Vanderbilt et de l’Alliance française de Nashville.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère14, rue Hébert 38 000 GrenobleTél. 04 76 42 38 53 • Fax 04 76 42 55 [email protected]

Prix public 10 €© Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, juillet 2015. Tous droits réservés

That part of humanityThis 52-minute documentary, produced by Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère in 2012, was directed by Denis Ramos. Braving the violent persecution inflicted on France’s Jewish population during the second world war, many lives were saved by acts of solidarity. To coincide with the exhibition, Justes de l’Isère – the Righteous of Isère – Musée de la Résistance decided to produce a film based on the eye-witness accounts of the remaining survivors responsible for such acts, since honoured by the State of Israel, as well as some of those they saved. Here is enduring testimony that in the darkest hours of our history, little islands of humanity survived amidst the barbarity. Their accounts, most of which have not previously been publicly cited, are backed up by a wealth of documentary evidence.

In partnership with the Comité Français pour Yad Vashem.This production enjoyed the financial support of Direction Régionale des Affaires Culturelles and Rhône-Alpes Regional Council.This publication was supported by Vanderbilt University and the Alliance Française de Nashville

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère14 rue Hébert, 38000 Grenoble, FranceTel. +33 (0)476 423 853 Fax +33 (0)476 425 [email protected]

Price € 10© Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, January 2015. All rights reserved

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Réalisation / DirectorDenis Ramos

Entretiens / InterviewsLeslie BenzaquenOlivier CogneJacques Loiseau

Images / PicturesDenis CugnodSandro LucernaDenis Ramos

Prise de son / Sound recordingSandro Lucerna

Montage / EditingDenis Ramos

WorkflowDenis Cugnod

Musique originale /Original soundtrackDenis Chamoux

Production exécutive /Executive ProductionIdée originaleCarole Mangold

Transcription et traduction /Transcription and translationMonique GriffinMarie-Pierre Isherwood - LevecqSamuel M. LazaroffBasile ParelloEmmanuel ParelloJoseph ParelloRéjane SoucyEszter Szentirmai

Cet te part d’humanité… that part of humanityUn film initié par / A film initiated byle Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Comité de pilotage/Steering committeeÉdith AberdamDina AssoulineCindy BanseFrançois et Marie-Noëlle CapéranSerge Chaléon et Roger PedrottiStéphanie DassaBernard DelpalEdwige ElkaïmGil EmprinMichèle Ganem-GumpelAnne-Marie Granet-AbissetClaude HeraudetJoseph MaftoulRenaud PrasAda SadounIrène SayaOlivier Vallade

Avec le concours / With support fromdu Comité français pour Yad Vashem

Et la précieuse collaboration de /And the precious assistance ofPaul BoucherRoger CollombMadeleine Kahn-MeyerLiliane Klein-LieberDavid KornSalomon MilgromAnne-Marie MingatJacqueline MiznéAlice Plan-RevolletAlain et Jean-Paul RosnerRenée RozierCharles SmrodyniDaniel SzydloAnne Wahl

Fonds d’archives filmées /Film archive materialINAECPADGaumont-Pathé Archives

Crédits photographiques /Photograph creditsMémorial de la Shoah / CDJCet les collections privéesMRDIOSEYad Vashem

Leslie BenzaquenPaul BoucherRaphael ColbRoger CollombNathalie CosteKitty FairMaurice GauthierMadeleine Kahn-MeyerFlorence KarpelLiliane Klein-LieberDavid KornAnne-Marie MingatJacqueline MiznéAlice Plan-RevolletCharles SmrodyniMarie-Odile TourmenAnne Wahl

Cristina a passé les trente dernières années de sa vie enFrance, où elle est arrivée comme réfugiée politique.Elle décide de faire la route Paris-Grenoble pour assisterà l’asado annuel, un barbecue rituel que les exilés latino-américains organisent depuis 1976 pour remercier leurs amisfrançais de leur hospitalité.Là-bas l’attendent Alicia, Jaime, Juan Carlos et Jorge.Ils font partie de ceux qui ont partagé avec elle lespremières années d’exil.Ensemble, ils vont retracer le chemin qui unit le passéet le présent d’une génération meurtrie.

Cristina pasó los últimos treinta años de su vida en Francia,adonde llegó como refugiada política.Decide emprender la ruta que une Paris a Grenoble paraasistir a un asado, ritual que desde 1976 los exiliadoslatinoamericanos organizan para agradecerle al pueblofrancés su hospitalidad.Allí la esperan Alicia, Jaime, Juan Carlos, Jorge, algunos delos que compartieron con ella los primeros años del exilio.Juntos volverán a recorrer el camino que une el pasado y elpresente de una generación marcada por el dolor.

Un film documentaire réalisé par Hernán Belón et FavioFischer et édité par l’Association grenobloise de Solidaritéavec le Peuple argentin (AGSPA), avec la collaboration duMusée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère –Maison des Droits de l’Homme, et financé par le Conseilgénéral de l’Isère.

Un documental dirigido por Hernán Belón y Favio Fischer,editado por la Asociación grenoblense de Solidaridad con elPueblo argentino (AGSPA) en colaboración con el Museo dela Resistencia y la Deportación del Isère – Casa de losDerechos Humanos.

Pier

reFu

gainUnrésistantdanslesiècle

Prix public 12 €

© Hernán Belón – Favio FischerDécembre 2009. Tous droits réservés

TIERRA DE REFUGIOHistorias del exilio

TERRE DE REFUGERécits de l’exil

TERREDE

REFUGERécitsdel’exilTIERRADE

REFUGIOHistoriasdelexilio

Un film documental realizado por

Hernán Belón y Favio Fischer

ContactsFrance – Favio Fischer : [email protected]ée de la Résistance et de la Déportation de l'IsèreMaison des Droits de l’Hommewww.resistance-en-isere.comAGSPA : [email protected] – Hernán Belón : [email protected]

63 minutes – Couleur – VOSTF63 minutos – Color – VOSTE

Un film documentaire réalisé par

Hernán Belón et Favio Fischer

apparaître les liens qui existent entre les luttes et les engagements d’hier avec celles et ceux d’aujourd’hui autour d’une période charnière qu’est la Résistance.

Ils ont survécu Les déportés rescapés 1945-2005 Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2005, 39 minutes)

La parole est donnée à vingt-trois anciens déportés, arrê-tés en Isère pour la plupart et rescapés d’Auschwitz-Bir-kenau, Buchenwald, Dora, Mauthausen, Dachau ou Flos-senbürg, qui témoignent sur les conditions de leur retour de déportation.

Comme un vent de liberté La libération de l’Isère. 20 août-2 septembre 1944Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2004, 33 minutes)

l’exil d’un million et demi de Latino-Américains. Plusieurs milliers d’entre eux – Chiliens, Argentins et Uruguayens, surtout – arrivent en France. Ceux qui viennent à Grenoble demeurent très reconnais-sants de l’accueil qu’ils y reçoivent. C’est la raison pour laquelle les réalisateurs du documentaire Terre de refuge ont choisi cette ville pour tourner leur film. Ainsi vont-ils à la rencontre d’un groupe d’exilés qui racontent leur passé, leur souffrance et témoignent du processus singulier de leur intégration progres-sive à la société française.

Pierre Fugain Un résistant dans le siècle Film documentaire réalisé par Michel Szempruch (2009, 60 minutes)

Plusieurs entretiens avec le Dr Pierre Fugain, entre 2006 et 2008, ont permis d’enregistrer huit heures de témoignage filmés, désor-mais conservés au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère. Ce film, qui n’en rassemble que des extraits, renseigne le

parcours de ce résistant-militant, des années 1930 aux années 2000. Caractérisé par l’antifascisme, la défense des libertés et la fidélité aux valeurs de la France républicaine, ce parcours apparaît de bout en bout comme une ligne droite qu’aucun événe-ment de ce siècle, pourtant mouvementé, n’aura infléchi.

Résister, militer Défendre les Droits de l‘Homme en Isère de la Libération à aujourd’huiFilm documentaire réalisé par Michel Szempruch (2008, 66 minutes)

S’appuyant sur les témoi-gnages d’une trentaine de militant(e)s associatifs et syn-dicaux appartenant à toutes les générations, le film met en évi-dence la diversité des causes défendues en Isère pour les Droits de l’Homme comme il fait

Autour des témoignages d’unetrentaine de militants, hommes,femmes, jeunes ou dotés d’unegrande expérience, engagés dansquelques-unes des nombreusescauses défendues en Isère par lesassociations locales, le filmRésister, militer interroge lescitoyens que nous sommes, tantsur ce qui conduit tel ou tel àréagir, dès qu’une situation luiparaîta inacceptable, que sur lesformes de ces réactions et le rôlequ’elles jouent dans l’évolution dela société.

Un film réalisé parMichel Szempruch(association Repérages)

Musée de la Résistanceet de la Déportation de l'Isère14, rue Hébert 38000 GrenobleTél. 04 76 42 38 53www.resistance-en-isere.com

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Durée totale 66'Prix public 10 €

©Musée de la Résistancet de la Déportationde l'Isère, décembre 2008. Tous droits réservés

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Comme un ventde Liberté…

La Libération de l’Isère, 20 août-2 septembre 1944

Mais que s’est-il passé en Isèredu 20 août au 2 septembre 1944 ?Certes, l’occupant nazi, à l’issu de ces quatorzejournées, aura définitivement quitté le sol dudépartement, mais que sait-on de plus ?L’opportunité du soixantième anniversaire de laLibération a conduit le Musée de la Résistanceet de la Déportation de l’Isère à revenir sur cesjournées pendant lesquelles l’Isère va enfinrenouer avec la vie républicaine. De l’arrivée dupremier détachement allié, le 20 août, au col dela Croix-Haute, jusqu’à Décines, aux portes deLyon, le 2 septembre, en passant par laLibération de Grenoble, le 22 août, le film,qu’accompagne ce livret, retrace les principauxévénements de la fin de la guerre en Isère.

Le Musée de la Résistance et de la Déportationde l'Isère est une réalisation du Conseil généralde l'Isère. Inauguré le 1er juillet 1994, il fait suiteau Musée de la Résistance et de la Déportation initiéà Grenoble, au début des années 1960, par d'anciensrésistants et déportés, puis animé et géré de 1966 à1994 par une association regroupant les représentantsde leurs mouvements.Le programme du Musée s'établit à partirdes spécificités locales de la Résistance en Isère.La présentation chronologique des faits est rythméepar des développements thématiques : l'entrée enRésistance, les maquis, la répression et ladéportation, la Libération et la restaurationdes valeurs républicaines, l'actualité des valeursde la Résistance.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère14, rue Hébert 38000 GrenobleTél. 04 76 42 38 53www.resistance-en-isere.com

Durée totale 33'Prix public 10 €

© Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère,juillet 2004. Tous droits réservés

Un film réalisé par Michel Szempruch (Repérages)

Comme un vent de liberté...

un film initié parle Musée de la Résistanceet de la Déportation de l’Isèreet financé par le Conseil général de l’Isère

Un texte de Jean-Claude Duclosdit par Mathieu Warin

RemerciementsCharles AnziluttiMarie-Thérèse AnziluttiCamille ArmandLuce Bordères (Archives départementalesde l’Isère)Sylvie Gourdel (Archives Pathé-Gaumont)Isabelle Markarian (BCL Médias)Christian MégevetMartine Peters (Association des Amis del’Association Nationale des Anciens Combattantsde la Résistance)Yves PirodonJean Rapillard (Association des AnciensRésistants du Secteur 7 et leurs AmisMarie-Hélène Roche (Mairie de Saint-Marcellin)Bernard Tournier (Mairie de Vienne)Hélène Viallet (Archives départementalesde l’Isère)

Réalisations et imagesMichel Szempruch(Repérages)

Musique originaleOlivier FatigonPhilippe PiconGérard Roblès(Big Sister Music)

MontageOlivier CogneMichel Szempruch

ScénarioOlivier CogneJean-Claude DuclosMichel Szempruch

EntretiensOlivier CogneJean-Claude DuclosJacques LoiseauMichel Szempruch

DocumentationOlivier CogneJacques Loiseau

Conseil scientifiqueDominique Barbet-MassinPhilippe BarrièreGil EmprinAnne-Marie Granet-AbissetEric Vial

AdministrationPour le Musée de la Résistance et de laDéportation de l’Isère : Marcela VoglerPour Repérages : Hyacinthe Karambiri,Annie Sougey

CommunicationCécile Vargas

Moyens techniquesRepérages

conception pierre giradier

Exilios chilenos / Exils chiliens 40 ans après le coup d’État militaireGrenoble/Isère/FranceFilm documentaire réalisé par Michel Szempruch (2013, 60 minutes)

Les 17 témoignages de ce documentaire retracent le parcours des Chiliens venus se réfugier en Isère. Ces hommes et ces femmes évoquent les souvenirs de l’extraordinaire expérience qu’a été l’Unité Populaire, de leurs luttes, du coup d’État de Pinochet, de la répression, de la résistance et de l’exil forcé. Ce film met

en avant le rôle majeur qu’a joué Grenoble dans la solidarité et l’accueil des Chiliens durant les années 1973-1984.

La traque de la Résistance « La Saint-Barthélemy grenobloise »Film documentaire réalisé par France Images Production (novembre 2013, 26 minutes).

Entre le 25 et le 30 novembre 1943, quelques-uns des pr i n ci pau x r esponsables de la Résistance iséroise tombent sous le feu d’une équipe de collaborationnistes lyonnais dirigée par Francis André (« Gueule tordue »). À l’initiative du lieutenant SS Moritz, cette vaste opération de démantèlement

a été rendue possible par l’arrivée de l’occupant allemand à Grenoble au mois de septembre qui a

Les films du musée

Exilios chilenos, exils chiliens40 ans après le coup d’État militaireGrenoble/Isère/France

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REPERAGES15 rue Abbé-Vincent38600 Fontaine Tel : 04 76 25 51 10Fax : 04 76 25 51 50

Exilios chilenos, exils chiliens

Par ce film, l’association Repérages donne à comprendre les raisons qui ont conduit des centaines de milliers de Chiliens à quitter leur pays natal et à trouver refuge à travers le monde et notamment en France dans la région alpine. Car ce travail revient à la fois sur la tragédie que le Chili a vécue après le coup d’État du 11 septembre 1973 et la mort du président Allende, et la solidarité internationale dont les exilés ont pu bénéficier dans les sociétés d’accueil. Dans la région grenobloise, la mobilisation a été exceptionnelle par le soutien moral et matériel à leur égard, mais aussi pour dénoncer les crimes de la dictature. Tout en relatant l’histoire sur la base des témoignages des réfugiés et de ceux qui les ont aidés, ce film fait également place aux enjeux politiques et judiciaires auxquels le pays est encore confronté plus de quarante ans après l’avènement de la dictature. Il est à l’origine de l’exposition Exiliados que le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère - Maison des Droits de l’Homme a réalisée avec le concours de nombreux acteurs locaux.

Olivier Cogne Directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère - Maison des droits de l’Homme

En s’associant à ce projet, la Ville de Grenoble a souhaité rappeler et transmettre le témoignage d’une histoire en partage avec le peuple chilien. Celui qui a vécu l’espoir d’un nouveau modèle de société porté par le Président Allende, celui qui a vécu l’exil en fuyant les heures sombres du régime de Pinochet, celui que Grenoble, élus et habitants, a su accueillir les bras ouverts.Grenoble devint rapidement la deuxième ville d’accueil de cette communauté après Paris. Les autorités et habitants de Grenoble, avec un élan de solidarité peu égalé, ouvrirent grandes les portes de la cité. Ces quarante années ont prouvé qu’ils ne s’étaient pas trompés. Les Chiliens de Grenoble ont su enrichir par leur culture et leurs valeurs la vie de Grenoble. Dès les années 70, la Ville de Grenoble organisa des temps de commémoration chaque 11 septembre, renomma une place « Salvador Allende », et encouragea des artistes à représenter par une fresque le rêve chilien sur des équipements sociaux.40 ans après, c’est tout un programme culturel qui fut déployé, par les collectivités comme par la société civile, pour continuer à faire vivre cette histoire commune, afin que personne ne puisse l’oublier.

Eric Recoura-MassaquantDirecteur des relations internationales à la Ville de Grenoble

Ce film a été initié par Anouchka Hrdy, historienne, et Michel Szempruch, réalisateur de l’association Repérages, en partenariat avec le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère - Maison des Droits de l’Homme et la Ville de Grenoble.

Contenu du DVD :Le film d’une durée de 60mn structuré en 4 parties : l’Unité Populaire ; le coup d’État ; l’ exil ; 40 ans après. 2 bonus : interventions sous-titrées en espagnol de Olivier Cogne (4mn) et Eric Recoura-Massaquant (4mn)

« À ceux qui de tous temps aiment la vie, au point de la donner pour que leurs frères aientune vraie vie »Arinda Ojeda Aravena (Espérence rebelle)

A los que en todos los tiempos amanla vida, hasta llegar a entragarlapara que sus hermanos tenganuna verdadera vidaArinda Ojeda Aravena (Rebelde esperanza)

À travers la parole de 17 témoins de diverses sensibilités, ce film documentaire relate le parcours des Chiliens venus se réfugier en Isère. Ces hommes et ces femmes évoquent les souvenirs de l’extraordinaire expérience sociale et politique qu’a été l’Unité Populaire, de leurs luttes, du coup d’État de Pinochet, de la répression, de la résistance, de l’exil forcé. Ce documentaire raconte le rôle qu’a joué particulièrement Grenoble dans la solidarité et l’accueil des Chiliens dans les années 1973-1984. Il retrace aussi leur nouvelle vie en Isère, les projets d’installation ou de retour, les engagements qui ont continué, leur implication dans la vie ici en France. Des Français militants à l’époque racontent leur participation à la solidarité avec ces Chiliens, les nombreuses initiatives, les amitiés nouées, les espoirs partagés.40 ans ont passé et les mémoires de cette période sont vivaces, parfois douloureuses, mais riches en humanité et en expérience, dont nous bénéficions encore aujourd’hui.

A través del testimonio de 17 personas con diferentes sensibilidades, este documental relata el recorrido de los chilenos que vinieron a refugiarse en Isère, Francia.Aquellos hombres y mujeres evocan los recuerdos de la extraordinaria experiencia social y política que fue la Unidad Popular, de sus luchas, del golpe de estado, de la represión, de la resistencia, y del exilio forzado.Este documental da cuenta del papel que tuvo particularmente la ciudad de Grenoble como tierra de exilio y de solidaridad hacia los Chilenos en los años 1973-1984. Narra también su nueva vida en Isère, la búsqueda de como adaptarse o el proyecto de regreso, los compromisos que sostuvieron, su implicación en la vida aquí, en Francia.Militantes franceses de la época cuentan su participación en actos de solidaridad con los chilenos, las numerosas iniciativas, las amistades creadas, las esperanzas compartidas.40 años pasaron y las memorias de aquel tiempo siguen vivas, a veces dolorosas, pero siempre ricas en humanidad y en experiencia, de la cual nos benefician hoy..

Durée : 60mnsRéalisation : Michel SZEMPRUCH (Repérages) en collaboration avec Anouchka HRDY

Secteur Audiovisuel Tel : 09 80 08 40 [email protected]

Prix public 10 euros© REPERAGES 2014

40 años después del golpe militar Grenoble/Isère/Francia

40 ans après le coup d’État militaire Grenoble/Isère/France

Illustration : Patricio Pardo à l’aéroport de Santiago, Chili, 1984. Coll. Patricio Pardo.Conception graphique : Jean-Jacques Barelli

Film qui fait revivre, à partir des témoignages de celles et ceux qui les ont vécues, les quatorze journées de la Libération de l’Isère, du 20 août, où le premier soldat américain franchit le col de La Croix Haute, au 2 septembre 1944, où Décines, alors iséroise, est libérée.

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OuvertureTous les jours sauf le mardi matin. Lundi - vendredi de 9 h à 18 hMardi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 10 h à 18 h (dès 9 h le samedi sur rendez-vous pour les groupes)Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Accès aux personnes à mobilité réduite.

AccèsTramway ligne A : arrêt Verdun PréfectureTramway ligne C : arrêt Hôtel de VilleBus lignes 16, 21, 31, 32, 33 et 41 : arrêt Verdun PréfectureParking place de Verdun ou rue Hébert

Les visites guidéesAssurées par les guides-conférenciers de l’Office du Tourisme, elles sont gratuites pour les collèges de l’Isère et payantes pour les autres groupes scolaires. Plusieurs formats de visites sont proposés : 1 h : 46 € / 1 h 30 : 51€ / 2h : 56 €Réservation obligatoire 15 jours avant la visite.

Effectif des groupesPour les visites guidées, l’effectif de chaque groupe ne peut excéder 30 personnes.Tout groupe doit être accompagné d’un adulte pour dix élèves.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’IsèreMaison des Droits de l’Homme

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Les aides du Département de l’IsèreLe Département contribue à la formation culturelle des collégiens en leur permettant de découvrir la richesse du patrimoine local.

Pour les collèges publicsLes déplacements vers les musées départementaux sont financés exclusivement dans le cadre du Contrat éducatif isérois au titre des « sorties culturelles ». Le choix des sites visités est limité à ceux figurant sur la liste agréée par le conseil départemental. Une somme globale dont le montant est figé est affectée aux dépenses de transport en début d’année scolaire. Cependant, les sites visités peuvent varier, au cours de l’année, selon les circonstances ou intérêts des professeurs.

Pour les collèges privésLes demandes au titre des sorties culturelles et connaissance du patrimoine doivent s’effectuer directement selon les modalités décrites sur le site www.isere.fr

Les aides de la Région Rhône-AlpesPour les lycéens, une prise en charge est possible. Il est nécessaire de préciser dans le contrat d’objectif les musées du département dans lesquels une sortie est envisagée.

14, rue Hébert 38000 Grenoble Tél. 04 76 42 38 53 - Fax 04 76 42 55 89 Mél : [email protected]

musée de la résistance et de la déportation

maison des droits de l’homme

Entrée gratuite

pour tous

Toute annulation moins de 72h avant la date prévue entraîne le règlement intégral du montant de la visite.

La visite est annulée pour tout retard au-delà de 30 minutes et reste due dans sa totalité.

Après la réservation de la visite, aucune modification (date, horaire, durée, etc.) n’est possible.

Informations pratiques