février 2014 97 - anienimle mot du président février 2014 n 97 enim, quel destin, quel avenir !...
TRANSCRIPT
Le mot du Président
Février 2014
N° 97
ENIM, quel destin, quel avenir !
Créées dans les années 60 pour
répondre à un besoin d'un
encadrement technique de terrain
dans l'industrie, les ENI se sont
implantées dans des villes
moyennes ne disposant pas de
ressources d'enseignement
supérieurs. Elles se sont
démarquées par un recrutement au
niveau Bac et par un cursus
d'abord en quatre puis en cinq ans
incluant des séquences
industrielles fortes donnant une
expertise orientée vers la pratique
du métier d'ingénieur.
Au nombre de cinq lors des
premières rentrées de 1961 et
1962 ,puis quatre lorsque l’ENI de
Belfort a choisi de lié son avenir à
l’entité universitaire qui est devenu
depuis l’U T de Belfort Montbéliard
.De nouveau cinq avec la création
de l’ENIVL .
Se développant de manière
indépendante ces dernières années
vers la recherche et ses
applications, toutes les ENI ont
durant ces dernières années créées
un vivier d'ingénieurs diplômés
reconnus dans leurs professions et
un ensemble d'écoles disposant
chacune de compétences
reconnues localement mais n'ayant
pas chacune une taille critique
pour obtenir une visibilité nationale
et internationale durable.
En cinquante ans le contexte
économique à beaucoup évolué ainsi
que ses besoins en matière de
En cinquante ans le contexte
économique à beaucoup évolué
ainsi que ses besoins en matière
de formation de ses cadres
.Longtemps épargné
l'enseignement supérieur des
grandes écoles se doit de changé
.Une vaste réforme s’est mise en
place avec en particulier la
votation de la nouvelle loi sur
l’enseignement supérieur et la
recherche à l’été 2013 . Cette loi
impose dans ses articles
L718.16, L718.2 et L718.5 une
réduction du nombre d’entités et
donc un rapprochement des
établissement existants.
Dans ce nouveau contexte les
ENI ont été amenées à réfléchir
sur ce que pourrait être leur
avenir. , chacune explorant des
chemins différents et liés à leur
contexte local et aux
coopérations déjà existantes .
L’ENI Val de Loire après avoir
rejoint le réseau ENI, est devenu
INSA à compter du 1er janvier
2014.
L’ENI de St Etienne, membre du
Pôle de Recherche et
d’Enseignement Supérieur «
Université de Lyon », a adopté à
la majorité lors de son CA du 27
juin 2013, le projet de
consensus entre ECL / ENSAM /
ENISE
L’ENI de Brest a signé en janvier
une convention d’association
avec l’Institut Mines Telecom .
Sommaire
Le mot du président
Chantier ANIENIM
OTECI 2
Chantiers Enim/Anienim
IMEO 3
Fondation ENIM, Ingénieurs
proches de la matiere 4
Parrainage industriel 5
Le Carnet des réussites 7
La Vie des Ingénieurs
IESF, Nouvelle identité 10
Revue de presse
L’ENIM reçoit le Président de
Nanjing University 11
Programme Brafitec 11
Semaine Internationale 12
Les Carnets 12
t
em
Seniors, vous êtes attendus .....
Chers Anciennes et Anciens
Vous êtes retraités ou sur le point de le devenir et vous voulez faire profiter vos
plus jeunes collègues de vos expériences professionnelles.
O.T.E.C.I vous propose de rejoindre ses rangs. Aujourd’hui 350 cadres et cadres dirigeants,
de toutes formations assurent des missions de conseils dans tous les domaines de l’entreprise. Ce
travail est fait bénévolement, en toute indépendance et confidentialité. Voilà un bon moyen de garder le
contact avec votre monde professionnel qui tout en évoluant très vite a besoin de bases solides : celles
que nous pouvons apporter.
O.T.E.C.I intervient aussi bien auprès des grandes entreprises que des P.M.E, auprès des
organisations et associations professionnelles, des Administrations et de l’Enseignement Supérieur.
Venez nous rejoindre
2
OTECI
10 Rue du HAVRE
75009 PARIS
Tel : 01.56.02.63.02
www.oteci.asso.fr
OTECI EST
/C CCIT 1 Square CAMOUFLE
57000 METZ
tel : 03.87.52.31.00
Chantier ANIENIM
L’ENI de Brest a signé en janvier une convention d’association avec l’Institut Mines Telecom .
L’ENI de Tarbes est membre de l’INP Toulouse depuis 2011 .et ne participe plus au concours commun avec
les autres ENI depuis cette date .
C’est dans ce contexte, où le groupe ENI est en train d’exploser, que le CA de l’ENIM s’est réuni le 30
janvier 2014 pour délibérer sur l’opportunité d’un rapprochement avec l’Université de Lorraine, les Arts et
Métiers ou l’Institut Mines Telecom. Une analyse du type SWOT mettant en valeur les forces, faiblesses,
opportunités et menaces de chacune des options a servi de base aux échanges .
Le seul point qui a été oublié dans les réflexions en cours est celui du modèle pédagogique commun
desENI, modèle qui est toujours présenté comme le point fort de notre formation en particulier dans le
cadre des actions de développement à l’International. Elément différenciant, il aurait du être le garant de
la cohésion de notre groupe.
Est-il encore pertinent ? En tout état de cause cet argument n’a pas suffi à maintenir le groupe ENI ce qui
laisse le soin à chacune des ENIs à construire seule son avenir !
Acta est fabula…. Bonne lecture.
Enimement Vôtre Louis COUSSEMENT (74)
Le mot du Président (suite)
3
IMEO un concept original Lorrain,
Institut de Management de l’Excellence Opérationnelle
Chantier ENIM - ANIENIM
Décembre 2013.
A l’occasion d’une réunion informelle, une
discussion s’est portée sur le Pacte Lorraine
en particulier la fiche intitulée Lean
Manufacturing. Du bouillonnement d’idées
qui a suivi, le groupe a travaillé à une
présentation de ce que l’on peut qualifier de
pré-esquisse d’un pré-projet. Celle-ci a été
présentée au directeur de l’école. La
réaction de ce dernier a été une décision
immédiate : « mettez-vous au travail pour
une présentation plus complète à qui de
droit à la rentrée, le 6 janvier ».
L’ENIM étant fermée, ce groupe s’est réuni
en dehors de ses murs pour mettre de
l’ordre dans ses premières idées, ordonner
le projet et préparer un premier dossier
accompagné d’une présentation. Ce
document intitulé « Création de l'Institut du
Management de l’Excellence Opérationnelle
: IMEO », document qui a beaucoup évolué
depuis.
Il se trouve, en effet, que la Lorraine
dispose d’une forte expertise Lean tant au
niveau industriel qu’en compétences de
formation.
L’ENIM forme notamment chaque année 90
ingénieurs certifiés «Belt» et son réseau
d’ingénieurs diplômés est très actif dans
l’application des concepts du Lean.
Dans une situation économique en
mutation, il nous paraît essentiel de
mutualiser l'ensemble des acteurs
industriels, académiques et institutionnels
pour déployer de manière intensive le Lean
management sur le territoire lorrain. Le
Pacte Lorraine 2014-2016 est une
opportunité forte pour développer ce projet,
répondre ainsi aux ambitions et enjeux de
la «Lorraine Terre Innovante».
Pour répondre à ces besoins, nous
proposons, dans le cadre de notre projet
IMEO Pacte Lorraine, de communiquer sur
cette opportunité, de fédérer l’ensemble des
acteurs de l’excellence opérationnelle, de
dynamiser la formation, d’adapter la
démarche et d’accompagner les industriels,
en particulier les PME, dans l’amélioration
de leur compétitivité.
Frédéric GOUYAU (1996)
Louis COUSSEMENT(1974)
Prises de vues Portes
ouvertes ENIM 2014
4
La Fondation (partie 1)
Chantier ENIM - ANIENIM
L'actualité nous informe régulièrement que
des actions à caractère scientifique,
philosophique humanitaire ou culturelle sont
menées avec le financement d'une fondation.
Nous nous sommes déjà posé la question de
savoir ce qu'il y a derrière ce nom de
fondation. Bien souvent il s'agit d'une grande
entreprise ou d'un bienfaiteur qui utilise ce
type de montage juridique pour porter des
actions qu'il a choisies. D'origines diverses et
avec des visées variées, elles se nomment
fondation de France, fondation Abbé Pierre ou
fondation Cartier.
Si celles-ci sont parmi les plus connues, il en
existe un grand nombre avec des actions
ciblées et fidèles à l'esprit de leurs créateurs.
Elles permettent sous une gouvernance
définie dans les statuts de sélectionner des
projets et de les soutenir financièrement. Une
fondation est un moyen de collecter des fonds
et des les redistribuer sur des actions
conformes à leurs statuts.
Dans l'enseignement supérieur, des
établissements tels les Ecoles des Mines
utilisent ces montages afin de garantir un
financement des formations d'élèves
ingénieurs et de projets de recherche. La
fondation valide les projets, participe à leurs
financements et vérifie leurs bonnes
exécutions.
Pour ce qui intéresse l'ENIM, deux types sont
envisageables :
- La fondation universitaire créée par la
loi de réforme des universités. Cette
solution qui demande de s'appuyer sur
la structure universitaire existante de
proximité obligera l’ENIM à demander
un portage à l'Université de Lorraine.
- La fondation abritée par une autre
fondation. Ce montage permet
d'utiliser la structure d'une fondation
existante pour une mise en œuvre
rapide. Ceci est possible dès lors que
les deux fondations ont des objectifs
communs. Exemple : la Fondation de
France abrite déjà un certain nombre
de fondations et contrôle la bonne
utilisation des fonds récoltés ainsi que
la gouvernance de la structure.
Dans les deux cas, un premier tour de table
financier est un préalable pour engager les
premières actions et donner vie à l'objet de
la fondation. Les fonds collectés sont
destinés aux projets de l’école : bourses,
chaires, aides à la mobilité à l’international
des Elèves Ingénieurs en cohérence avec son
plan stratégique.
Le projet de création est en cours de mise en
œuvre.
Louis COUSSEMENT (1974)
La Junior Entreprise aux JPO 2014
5
Le parrainage industriel
Chantier ENIM - ANIENIM
L’Anienim a vocation d’ assurer les liens entre
ingénieurs diplômés et les élèves ingénieurs.
Aujourd’hui, du fait de l’accélération de la
mutation du marché du travail et les
conditions d’accès au premier emploi,
jumelées à l’évolution de la formation
d’ingénieurs (langues étrangères,
informatique, …), la distension
générationnelle se veut de plus en plus forte.
Aussi, notre association a souhaité proposer,
aux élèves ingénieurs entrants,
l’accompagnement d’un acteur industriel tout
au long de leur parcours académique pour
donner un sens à leur projet de parcours
professionnel, et ce dès leur première année
dans notre école .
Ce projet mis en œuvre avec la direction de la
vie étudiante de l’Enim associe un parrain
industriel et un professeur–tuteur par groupe
de 12 Elèves Ingénieurs.
Le parrain qui a été élève dans l’école ,
- doit développer le savoir être de l’El
- expliquer le métier de l’ingénieur aux
nouveaux entrants
- a un devoir d’écoute et de
questionnement
- n’émet pas de jugement sur le travail
scolaire mais échange avec le
professeur-tuteur sur les difficultés
rencontrées par les Elèves Ingénieurs
du groupe de TP
- Il n’a pas de limite de durée dans son
action
Son aide aux nouveaux entrants porte en
particulier sur les points suivants :
- Favoriser leur intégration dans la
communauté énimienne
- Suivre leur cursus et les
accompagner dans la construction
de leur projet professionnel:
- Choix de stages
- Choix d’option
- Etc …
Nous esperons que cette fonction de parrain-
industriel, interlocuteur indépendant , puisse
permettre aux élèves de soulever des
craintes ou problèmes qu’ils ne soumettraient
pas à un tuteur, partie prenante de son
cursus.
Déroulement du projet
A la rentrée scolaire
Une réunion de lancement du projet est
organisée conjointement avec le professeur
responsable du tutorat. Elle permet :
- de présenter le professeur chargé du
tutorat des Elèves Ingénieurs qui
pilote ce projet conjointement avec
l’association .
- d’échanger et d’apporter les
compléments d’information souhaités
par les volontaires
- de mettre en place l’organisation en
constituant les binômes
Pendant l’année scolaire
En relation avec le tuteur
Chaque binôme a l’entière liberté pour
organiser son fonctionnement .Toutefois la
première année de mise en œuvre a mis en
évidence les points forts ci après
- 2 à 3 rencontres ont été
programmées dans chacun des
groupes des nouveaux entrants
- La visite d’entreprises est plus que
souhaitable ainsi que l’entraide pour
l’organisation de ces dernières tous
les binômes n’ayant pas les mêmes
possibilités .
- La nécessité de faire découvrir les
différentes facettes du métier
d’ingénieur ainsi que le milieu ou les
milieux ou il s’exerce .
- Le besoin d’un suivi non formalisé des
EIs suivant leurs demandes.
- Les liens à mettre en place entre
Parrain-industriel et professeur-tuteur
afin de bien accompagner les
entrants.
6
Le parrainage industriel (suite)
En relation avec le groupe Parrain-industriel/professeur-tuteur
Trois réunions se tiennent sur le mode échange de bonnes pratiques et partage d’expériences.
Pour l’année 2012/2013 elles ont mis en évidence :
- la forte implication des parrains, plusieurs souhaitant accompagner les élèves tout au long
de leur cursus ENIM
- la découverte pour certains parrains du degré de motivation des élèves à l'entrée
- la nécessité pour les professeurs-tuteurs d’avoir un regard différent sur les EIs
- la nécessité pour les professeurs-tuteurs de favoriser l’émancipation des EIs
- la possibilité pour les professeurs-tuteurs de renforcer le lien avec l’industrie
- des pistes d’ amélioration de la formule l'année suivante
Lors de la mise en œuvre de ce projet notre association était consciente de la difficulté d’envisager
une relation entre un groupe d’élèves et un parrain fusse t’il très motivé . Des aspects positifs et
d'autres négatifs sont apparus montrant qu’il y a encore beaucoup de travail d'ajustement et de
mise en place . Toutefois le fait que la majorité de Parrains-Industriels ait souhaité de « redoubler »
démontre tout l’intérêt de ce projet.
Rendez-vous est pris en juin 2014 pour faire le bilan de la deuxième année de ce projet afin que
nous puissions remercier les « volontaires énimiens » de leur implication.
Louis COUSSEMENT(1974)
Chantier ENIM - ANIENIM
Noter la JNI le 3 avril 2014
Les partenaires
7
Les Ingénieurs ENIM, Les EI ENIM et l’Innovation
Les Carnets de la Réussite
La rubrique de l’économie qui innove HiveBot : la jeunesse impressionne en 3D
Ils sont jeunes et ont tout l’avenir devant
eux. Le phénomène imprimante 3D, ces
élèves-ingénieurs de l’Enim l’ont saisi à bras-
le-corps en fabricant la leur et en créant leur
société, Hive 3D. Espérant bien imposer leur
made in France . Avec Hivebot,
l’imprimante 3D conçue et fabriquée par des
étudiants de l’Enim, cette jeunesse prouve
qu’elle est capable de se prendre en main et
de se mettre en action. L’entreprise, Hive 3D,
domiciliée à l’Enim de Metz, mise sur le made
in France. Photo Gilles WIRTZ.
Tous nous le prédisent. Bientôt trôneront chez nous des imprimantes 3D et chacun pourra
concevoir ses propres objets selon ses besoins et envies, fabriquer la pièce introuvable, imaginer
son bijou du jour… Aujourd’hui, l’industrie s’est déjà emparée de cette capacité à fabriquer des
pièces sur mesure. Les secteurs de l’électronique, médico-dentaires, de l’automobile, de
l’aéronautique… tous l’utilisent.
Le marché est en pleine expansion mais, pour l’heure, à en croire nos entrepreneurs de vingt et
quelques années, encore étudiants à l’Enim, l’école d’ingénieurs de Metz, les Français n’ont pas pris
en main le marché de l’imprimante 3D. Comme d’habitude, Chinois et Américains se partagent le
gâteau ! Pourtant, les as de la bidouille en fabriquent tous plus ou moins dans leur cave ou leur
grenier, dans les lycées et écoles d’ingénieurs. C’est même une des occupations préférées des
FabLab, ces lieux coopératifs du fabriquer ensemble version XXIe siècle.
Mais les futurs ingénieurs de l’Enim, eux, ont largement dépassé le stade de la bidouille et accéléré
le mouvement en voyant le marché s’envoler aussi vite. Leur imprimante 3D, baptisée HiveBot, ils
espèrent bien l’imposer sur le marché français. Ils ont donc créé une société, Hive 3D , en
novembre 2013.
Républicain Lorrain 16 janvier 2014
Les Ingénieurs ENIM et l’International
Je suis sorti de l'ENIM il y a déjà 10 ans. Mais même à l'époque, ceux qui voulaient un profil
international pouvaient l'avoir. J'ai eu la chance de pouvoir faire le double diplôme en Argentine et à la
sortie de l'école j'ai tout de suite trouvé un job au Luxembourg.
Celui ci n'ayant pas marché, je me suis vite rabattu sur un VIE en Grande Bretagne et après avoir fait le
tour des sites britanniques, je suis en route pour le Moyen-Orient. Au passage, le VIE est une
opportunité fantastique pour démarrer sa carrière directement à l’étranger sans couper les ponts avec la
France. (Volontariat International en Entreprise, ce qui a remplacé la coopération de l'armée: voir le site
UBIFRANCE)
Je bosse pour une grande entreprise (approx 10.000 employés) et ce qui m’a relativement frappé, c’est
que des profils comme le mien, il y en a beaucoup ! En fait la majorité des jeunes ingénieurs de moins
de 35 ans qui montent dans l’entreprise sont comme moi : au moins trilingue courant (et je veux dire
parfaitement fluide, pas un pauvre 800 au toeic), déjà plusieurs séjours longs à l'étranger et mobile au
niveau mondial. ……/….
8
Les Carnets de la Réussite
Les Ingénieurs ENIM et l’International (suite)
Je sais que la majorité des enimiens sont voués à rester en France, mais pour ceux qui aspirent à partir
a l’étranger, ne sous estimez pas l’importance des langues étrangères, et des stratégies de
communications (on ne traite de la même manière avec un américain, un allemand, un saoudien ou un
vietnamien).
Et pour parler comme il faut une langue étrangère, pas de miracle, il faut aller sur place et couper les
ponts avec la francophonie pour toute la durée du séjour.
Parler un Anglais courant, c’est bien… mais ca ne vous met qu’au même niveau que des dizaines de
milliers d’autres ingénieurs. Une seconde langue avec un bon ou très bon niveau est primordiale.
De par mon expérience, les plus utiles sont Espagnol, Allemand, Arabe et Chinois. Mais ca va dépendre
principalement de la boite pour laquelle vous allez bosser et où se trouvent les fournisseurs et clients.
Peut être que l’option « internationale » si elle existe devrait apporter un accent prononcé sur l’anglais
et une autre langue avec des objectifs bien plus élevés que dans les autres options. Des cours de
communication plus poussés aussi.
A l’école, on apprend la base technique pour comprendre plus ou moins de quoi on parle en toute
situation (dynamique, thermique, rdm, dessins techniques, électricité …) en suite les connaissances «
spécialistes » ca s’apprend au boulot. Par contre les langues étrangères et les techniques de
communication, ca ne s’apprend pas sur le tas (en tout cas pas sans casse).
David BRIX (2002)
Christian THOMAS (1970)
Senior Adviser chez Hager Vertriebsgesellschaft mbH & Co. KG
Bonjour à tous,
Enimien de 1970 ...et oui il y en avait déjà ! j'ai un peu de recul sur nos formations et la carrière
à l'étranger. Pour ma part j'ai exercé pendant 3 ans en résidant aux USA et ai presque toujours
travaillé dans des multinationales dans le développement et les partenariats particulièrement à
l'étranger. Dans notre promo il y a aussi quelques exemples mais qui restent limités : un expatrié
montant sa boite au Canada, un Cadre dirigeant en Allemagne, puis aux USA, des ingénieurs dans
des sociétés multinationales étrangères...
Mais tout ceci étant, la question de la formation reste entière : il faut certainement souligner
l'Anglais impératif à un niveau opérationnel et pas scolaire, mais aussi deux disciplines totalement
oubliées dans le cursus : la gestion/finance et le droit international.
Je m'explique : lorsque l'on fait du business à l'étranger on quitte le "pays du bisounours" et on se
frotte à des contraintes économiques, juridiques et fiscales qui sont différentes voire
impénétrables. Lorsqu'on a une bonne base française on peut progresser par soi-même avec l'appui
d'avocats ou de sa société, mais lorsque l'on sort de l'ENIM, même les bases ne sont pas acquises
et l'on se doit de rapidement apprendre pour éviter de perdre sa crédibilité. Heureux ceux qui ont
pu faire une année complémentaire dans une école plus orientée à l'international comme l'INSEA
ou HEC
Autre conseil, qui n'est pas propre au Enimiens : ne pas souligner nos travers français.
9
Les Carnets de la Réussite
Les Ingénieurs ENIM et l’International (suite)
Par exemple notre prétention, notre "culture", nos différences....surtout avec des peuples "overseas" qui
n'ont pas les mêmes valeurs. L'histoire pour un Américain moyen c'est pas son truc; les vins pour les
asiatiques ce n’est pas très connu et si on leur en parle il faut parler de cépages et pas
d'appellations....enfin ne jamais les mettre en position d'infériorité apparente. Eviter aussi les apartés
en français entre collègues ou amis en présence d'étrangers. Ils ne le font pas dans leur langue...sauf
les anglophones bien entendu !
En tout cas si notre formation ne nous poussait pas vers l'international, c'est une obligation pour la
plupart d'entre nous compte tenu de la mondialisation et de la tendance économique relative négative
de notre pays. Il y aura toujours des opportunités à l'étranger mais cela demande des efforts et des
sacrifices familiaux qu'il faut savoir investir.
Donc bon courage à tous ceux qui tentent l'aventure, même si cela ne réussi pas la première fois, il faut
insister si on y croit !
Amitiés énimiennes à tous
Un Enimien semi-retraité de 67 ans Christian THOMAS (1970)
Les Ingénieurs ENIM et le doctorat
Ingénieur ENIM 2010
Républicain Lorrain
Prises de vues Portes ouvertes
ENIM 2014
10
La Vie des Ingénieurs
Depuis la parution au Journal Officiel de
l’arrêté du 31 octobre 2013, « Ingénieurs et
Scientifiques de France » (IESF) est la
nouvelle identité de la profession. Les statuts
rénovés d’IESF consacrent son caractère de
fédération réunissant les associations
d’ingénieurs et de diplômés scientifiques, et
entérinent une simplification des structures,
la réduction à 4 ans des mandats
d’administrateur, et la réélection annuelle du
président et de son bureau. Les missions
d’IESF sont aussi redéfinies afin d’apporter
un meilleur service à la profession.
Un nouveau nom plébiscité par la
communauté
Successeur en ligne directe de la « Société des
Ingénieurs Civils » fondée en 1848 et reconnue
d’utilité publique depuis 1860, le « Conseil
National des Ingénieurs et Scientifiques de
France » (CNISF) modernise son nom pour
apporter plus de lisibilité à son caractère fédéral
ainsi qu’à ses missions et responsabilités. Il
devient désormais officiellement « Ingénieurs et
Scientifiques de France », avec comme acronyme
« IESF ». L’appellation « Conseil National » a été
préservée et sera attribuée à l’assemblée générale
d’IESF.
Des activités vers tous les publics
A travers ses projets et ses activités régulières,
IESF organise un panel d’actions lui permettant de
toucher toutes les populations concernées par
l’activité des ingénieurs et des scientifiques
français. A titre d’exemple, en 2013 IESF c’est :
46.000 réponses à l’enquête annuelle de
l’observatoire IESF des ingénieurs,
32.000 lycéens et collégiens rencontrés
dans le cadre de la promotion des métiers,
Les Prix Marius Lavet de l’ingénieur
inventeur et Norbert Ségard du jeune
ingénieur,
Des manifestations : Journée Nationale de
l’Ingénieur dans 12 villes de France,
Des publications : le Livre Blanc des IESF,
les Cahiers thématiques IESF, Flash Info…
Des comités (énergie, transport…)
anticipant l’évolution des secteurs
économiques,
.
La collaboration avec les pouvoirs
publics : Semaine de l’Industrie, Silver
Economie…
La consultation et les attestations du
Répertoire des ingénieurs et des
scientifiques,
La défense du modèle des grandes écoles
et de l’université française,
La « Fabrique des vocations scientifiques
et techniques » en partenariat avec
l’APEC et l‘Académie des Technologies,
L’expertise du CEFI sur l’emploi et la
formation pour les métiers scientifiques
Une nouvelle dynamique
Issus de toutes les associations dans leur
diversité, des administrateurs élus pour quatre
ans au lieu de six, un conseil d’administration
plus réduit et renouvelé tous les ans par quart
au lieu de tous les deux ans par tiers, un
président et un bureau avec limite d’âge et
mandat à renouveler à chaque exercice. Pour
Julien Roitman, Président d’IESF, « Cette
évolution a pour but de garantir la vitalité d’IESF
et le développement de la dynamique acquise,
avec des structures mieux adaptées à la mise en
place de stratégies ciblées et plus offensives,
pour atteindre les principaux objectifs que se
fixe la profession ».
Contact presse IESF : Valentine BRUNEL/Jean-
Patrick BLIN - 01 53 30 74 01 - [email protected]
Ingénieurs et Scientifiques de France
(IESF) est l’organe représentatif de la
profession pour les ingénieurs et diplômés
scientifiques. Reconnu d’utilité publique depuis
1860, IESF fédère à travers 180 associations,
une communauté de plus d'un million
d’ingénieurs et de scientifiques, au titre de leurs
diplômes et de leurs fonctions. Cette fédération
a pour vocation de les rassembler en soutenant
leurs associations, de valoriser et structurer leur
profession, de la représenter la profession auprès des
pouvoirs publics, des entreprises et du grand public,
enfin de promouvoir en France et à l’international la
filière française d’études scientifiques. www.iesf.fr
11
La Revue de Presse
L’ENIM reçoit le président de Nanjing University of Science and Technology
Suite à la création de l’Ecole Sino-française de
Nanjing en partenariat avec NUST (Nanjing
university of science and technology), l’ENIM
recevait la semaine dernière une délégation de la
prestigieuse université chinoise à laquelle son président, Xiaofeng WANG, participait.
Au cœur du programme de la délégation, des
visites de l’ENIM et d’entreprises, comme Smart et
Thyssenkrupp, afin notamment de faire découvrir
à cette délégation la réalité du potentiel industriel
de notre territoire et les liens étroits que l’ENIM
entretient avec ses partenaires.
Publié par l’ENIM, 15 novembre 2013
Programme Brafitec : visite à l’ENIM d’une délégation de l’Université
brésilienne SOCIESC
Partenaire du programme Brafitec, l’ENIM recevait dans ses locaux, le 9 décembre, le Recteur, le vice-
recteur et le coordinateur Brafitec de l’université SOCIESC (Sociedade Educacional de Santa Catarina).
A l’ordre du jour de cette rencontre : aborder les mises en place d’un double-diplôme, de collaboration
de recherche et d’échanges d’étudiants entre les deux établissements.
La SOCIESC, université fondé en 1959, est basée à Joinville dans la région de Santa Catarina au sud est
du Brésil et réputée pour son activité industrielle. Elle est implantée sur 7 campus. La délégation
brésilienne se rendra ensuite dans les ENI de Saint-Etienne et Tarbes, autres membres du programme Brafitec.
Le programme Brafitec (BRAsil France Ingénieurs TEChnologie) est un programme bilatéral pour la
formation des ingénieurs soutenu par les gouvernements brésiliens et français et dont la coordination française est assurée par la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI).
Ce programme repose sur des projets établis en partenariat entre établissements français et
brésiliens répondant à un appel à candidature annuel, respectant un cahier des charges et s’engageant à mettre en œuvre de façon réciproque la mobilité étudiante et la mobilité enseignante.
Afin de renforcer l’esprit de « réseau » qui
s’est établi entre les partenaires français et
brésiliens un Forum annuel est organisé, alternativement dans chacun des deux pays.
Publié par l’ENIM, le 11 décembre 2013
12
La Revue de Presse (suite)
Semaine Internationale : susciter l’envie d’étudier à l’étranger
La 4ème édition de Semaine Internationale s’est
déroulée du 14 au 18 octobre dernier à l’ENIM.
Celle-ci avait pour objectifs d’informer les élèves
des opportunités qui s’offrent à eux pour partir
étudier à l’étranger et de créer du lien entre les
différents établissements d’enseignements
supérieurs partenaires de l’école à l’international.
Durant la semaine, les élèves-ingénieurs ont pu
rencontrer des représentants de ces
établissements lors de présentations et de
rencontres. Des élèves ayant étudié à l’étranger
sont également intervenus pour partager leur expérience.
Publié par l’ENIM, 22 octobre 2013
Nos Carnets
Forte de plus de 90 partenariats à travers le
monde, l’ENIM a reçu lors cette semaine des
partenaires venus des États-Unis, du Brésil,
de Chine, de Colombie, d’Irlande, du
Royaume-Uni, d’Allemagne et des Pays-Bas.
L’occasion de créer du lien entre chaque
établissement avec notamment l’organisation
d’un workshop pour définir un projet international de collaboration.
CARNET Rose
Lizeth Sophia est née le 10 novembre 2010 Chez Ana Yasmith BOUR PESCA (ENIT) et Jérôme BOUR (ENIM 2011)
François est né le 10 mars 2013 Chez Xin ZHENG et Jean-François CARBONNE (ENIM 1986)
CARNET Blanc
Le 28 décembre 2012, Mariage de Ana Yasmith PESCA (ENIT) et Jérôme BOUR (ENIM 2011)
Toutes nos félicitations et tous meilleurs vœux de bonheur