forum panafricain rapport final
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FORUM PANAFRICAIN
« LA JEUNESSE AFRICAINE ET LE DEFI DE LA PROMOTION D’UNE
CULTURE DE LA PAIX »
Libreville, Gabon, 11-13 décembre 2014
RAPPORT FINAL
SOMMAIRE
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 5
PREPARATION DU FORUM ...................................................................................................................... 5
SESSIONS D’ATELIERS PARALLELES .......................................................................................................... 7
LANCEMENT OFFICIEL DU RESEAU .......................................................................................................... 7
LES RESULTATS DU FORUM ..................................................................................................................... 9
PROCHAINES ETAPES ............................................................................................................................. 10
ANNEXES ................................................................................................................................................ 13
Membres du bureau du Réseau des Jeunes pour une Culture de la Paix ..................................... 13
Liste des membres fondateurs du Réseau .................................................................................... 17
Autres participants ........................................................................................................................ 21
Profils des organisations de la jeunesse pour la culture de la paix ............................................... 23
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INTRODUCTION
Du 11 au 13 décembre 2014 s’est tenu à Libreville, sous le haut patronage de Son
Excellence M. Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, le Forum
panafricain «la jeunesse africaine et le défi de la promotion d’une culture de la paix»
organisé conjointement par la Fondation Omar Bongo Ondimba pour la Paix, la Science, la
Culture et l'Environnement et la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO avec le
soutien de l’UNESCO.
Comme l’indique la note conceptuelle du forum :
«L’objectif général est de mobiliser et de fédérer la jeunesse africaine, notamment à travers
un certain nombre de structures de terrain représentatives, en vue de la promotion d’une
culture de la paix en Afrique». Ainsi, le Forum s’est tenu en vue de la création d’un Réseau
de la Jeunesse pour la Culture de la Paix en Afrique.
Afin de préparer le Forum et de soutenir le Réseau des jeunes pour une Culture de la Paix
en Afrique, une plateforme en ligne a permis aux organisations de jeunesse de partager des
expériences et des projets, des idées et des visions, des échanges de vues et élaborer des
stratégies et des politiques dans un cadre collaboratif visant à promouvoir conjointement une
culture de la paix. Dans cette perspective, la première tâche de la plateforme en ligne du
Forum Panafricain de Libreville, a consisté à préparer les termes de référence et les
modalités concrètes de coopération du Réseau des Jeunes pour une Culture de la Paix en
Afrique.
PREPARATION DU FORUM
La première journée du Forum a consisté en la préparation des travaux en ateliers. Le matin,
une première séance introductive a permis aux jeunes de se rencontrer et de se présenter
les uns aux autres ; s’en est suivi une libation au cours de laquelle, en vue des ateliers de
prospective, les jeunes ont été invités à se pencher sur le passé de l’Afrique et de leur
communauté puis à évoquer des défis majeurs de l’Afrique contemporaine. L’après-midi a
été mis à profit pour continuer de « briser la glace » entre les participants. A travers un
échange interactif pendant lequel les jeunes ont exposé chacun leurs talents, les jeunes ont
pu faire connaissance plus amplement et commencé à former un groupe cohérent.
Par la suite, les 20 jeunes leaders identifiés sur la plateforme en ligne ont été formés aux
approches prospectives en vue du travail en groupes parallèles. Le but de cette démarche
était de permettre aux jeunes leaders de se familiariser avec la réflexion dans le long terme,
notamment pour développer leurs activités conjointes. La séance s’est achevée sur une mise
en pratique de l’exercice, dont les jeunes ont démontré qu’ils s’en étaient approprié les
grands principes. Au terme de cette séance de formation, les jeunes leaders se sont répartis
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en quatre groupes de travail portant chacun le nom de « paix » dans différentes langues.
Chaque groupe s’est vu assigner deux modérateurs et deux rapporteurs. Par la suite, ils ont
procédé à l’élection des deux délégués chargés de les représenter tout au long du Forum, en
respectant le genre et la diversité linguistique.
Entretemps, les autres participants ont, été invités à participer à un exercice de mise en
situation et de simulation autour des activités liées à la culture de la paix en Afrique. Cette
séance a permis aux jeunes non seulement de comprendre les différents enjeux et acteurs
intervenant dans la promotion de la culture de la paix en Afrique, mais également d’acquérir
des compétences en matière de présentation des projets et de négociation.
Méthodologie de Prospective La méthodologie de prospective a été incorporée à l'ordre du
jour du Forum panafricain afin de répondre à deux des cinq résultats attendus du Forum: la
création d'un réseau de jeunes pour une culture de la paix en Afrique, et un partage des
meilleures pratiques relatives à la culture de la paix. La conception et la facilitation de la
démarche prospective ont permis de s’assurer que le forum s’est concentré sur l'avenir d'une
manière qui a permis une meilleure compréhension du présent. Les L’exercice par permis
d’adapter des outils de prospective à la culture locale et l'utilisation de pratiques culturelles,
tels que les arts et les contes rituels et de performance. Pour une large part, la méthodologie
de prospective a été intégrée dans le Forum panafricain pour familiariser les jeunes
participants à l’importance de l’anticipation et de l’intelligence collective pour améliorer
l’établissement de priorité, le développement de stratégies et la préparation de la décision.
Le futur devait être partie intégrante des réflexions sur la culture de la paix, de la jeunesse
en Afrique, la mise en réseau, et les communautés de construction de manière qui
autonomisent et renforcent les capacités de construction. Il importe de noter que la
prospective n’a pas pour ambition de prédire l’avenir ou même de découvrir les
méga-tendances les plus récentes, Bien plutôt, l’usage du futur devrait être vu comme un
catalyseur pour repenser et évaluer les actions et leur contexte. Le but était d'utiliser l'avenir
plus efficacement que ce qui est souvent le cas, dans le but de concevoir des conversations
d'anticipation qui encouragent le questionnement et l'apprentissage.
Pour que le l’exercice de prospective soit efficace, un processus spécifique a été adopté. En
premier lieu, l’UNESCO s’est adjoint les services d’un expert en pointe sur les méthodologies
participatives de prospective pour former l’équipe de l’UNESCO destinée à travailler
directement avec les jeunes à Libreville. Ensuite, à Libreville même, le groupe des 20 jeunes
leaders a été lui-même formé à ce méthodologie au cours d’une session de 2h30 environ. La
session d’introduction s’est terminée par une mise en pratique par les jeunes de ce qu'ils ont
appris et montrer qu'ils avaient bien compris les principes essentiels de la prospective. Après
cette session de formation, les jeunes leaders ont été répartis en quatre groupes de travail,
chacun appelé «paix» dans une des langues du continent. Deux animateurs et deux
rapporteurs ont été assignés à chaque groupe.
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SESSIONS D’ATELIERS PARALLELES
La deuxième journée du Forum, présidée par les deux délégués, a été consacrée aux
travaux en ateliers. Les travaux ont été ouverts par une séance plénière qui a permis de
présenter les résultats de la consultation en ligne, avec notamment les activités conjointes
proposées, les deux hypothèses de création du réseau ainsi que les bonnes pratiques
identifiées au sein de trois réseaux préexistants. De même, une présentation de la stratégie
opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse (2014-2021) a été faite. L’objectif de cette
première séance plénière était de donner aux jeunes une base de travail et un cadre
d’orientation devant faciliter leurs discussions en ateliers.
La première session d’ateliers a été consacrée à la définition par les jeunes d’une vision à
long terme de l’Afrique qu’ils veulent construire à l’horizon 2030. Tout au long de cette
journée, les jeunes ont mené leurs travaux répartis en quatre groupes chacun modéré par
les jeunes leaders formés la veille. Au terme de cette session, les jeunes ont présenté en
plénière une vision consistant à conscientiser la jeunesse africain en tant qu’acteur clé et
champion de la paix en Afrique et dans l'agenda du développement durable post-2015. Ils
ont proposé de mener des activités en faveur de la promotion de la culture de la paix entre
les jeunes, les femmes, la société civile, les groupes marginalisés et les autres parties
prenantes. L’objectif était de créer une synergie qui donnera naissance à un nouveau
paradigme où l’usage du futur soit une composante essentielle des stratégies en vue
d’objectifs cruciaux tels que l’économie et le développement durable, la stabilité sociale et
politique sur le continent.
La seconde session d’ateliers était dédiée à la définition des activités conjointes que le
Réseau entend mettre en œuvre. L’horizon de réflexion a été maintenu à 2030 afin de
sensibiliser les jeunes à la nécessité d’inscrire leur action en vue de la culture de la paix
dans le long terme. Le résultat de cette session d’ateliers et la consolidation des conclusions
issues de chacun des quatre groupes a permis de dégager les activités conjointes devant
être conduites par le Réseau. Ces activités sont pour la plupart en phase avec la stratégie
opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse.
La troisième session d’ateliers a donné l’occasion aux jeunes de définir la structure de leur
réseau, de présenter le type et la nature du réseau qu’ils voulaient mettre en place. Au terme
de la consolidation présentée en plénière, il apparait que les jeunes ont opté pour un réseau
institutionnalisé et décentralisé.
LANCEMENT OFFICIEL DU RESEAU
Le lancement officiel du Réseau « Jeunesse et culture de la paix » s’est fait la journée le 13
décembre 2014, en présence de Madame Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO,
Madame Pascaline Mferri Bongo Ondimba, Présidente d’honneur de la Fondation Omar
Bongo Ondimba, Madame Ida Reteno Assonouet, Ministre de l’Education nationale et de
l’Enseignement Technique et Professionnel, Présidente de la Commission Nationale
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Gabonaise pour l’UNESCO, Monsieur Anatole Collinet Makosso, Ministre congolais de la
Jeunesse et de l’Instruction Civique et président en exercice du Comité technique spécialisé
de la jeunesse, de la culture et des sports de l’Union Africaine, ainsi que Monsieur Forest
Whitaker, envoyé spécial pour la paix et la reconciliation. Ce dernier a déclaré, à l’intention
de toute la jeunesse, et celle de l’Afrique en particulier, « votre génération est celle qui fera
croître les graines » de la paix et de la prospérité, « la seule limite que vous rencontrerez,
c’est votre imagination ».
Dans son allocation d’ouverture, Madame Bokova a souligné que « La paix a un visage, et
ce visage c’est la jeunesse ». Elle les a invités à soutenir et diffuser la culture de la paix, la
prévention des conflits et la non-violence. Elle a tenu à les assurer également du soutien de
l’UNESCO à la jeunesse africaine en générale, citant en exemple le partenariat de formation
des jeunes au TIC passé avec Airtel Gabon ainsi que le projet Youth Med-Net regroupant les
organisations de jeunesse d’Afrique du nord et de la méditerranée.
Elle a salué le travail des jeunes entamé trois mois auparavant sur une plateforme en ligne
créée par l’UNESCO avec l’appui de la Fondation Omar Bongo Ondimba et de la
Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO. La Fondation Omar Bongo Ondimba pour
la paix, la science, la culture et l’environnement, a également annoncé la création d’un prix
international de la jeunesse pour la culture de la paix qui récompensera l’action de trois
organisations de la jeunesse, qui se répartiront un montant de 45 millions CFA soit près de
85 000 USD.
Pour sa part, Monsieur Anatole Collinet Makosso, en sa qualité de Président en exercice du
Comité technique spécialisé de la jeunesse, de la culture et des sports de l’Union Africaine, a
particulièrement insisté sur l’importance de la formation et l’emploi des jeunes en vue d’éviter
qu’ils soient manipuler et enrôler dans les conflits.
Dans l’après-midi de cette troisième journée de travaux, les jeunes ont eu l’opportunité de
présenter des projets à des partenaires potentiels représentant les fondations, les
gouvernements et les organisations internationales. Plusieurs recommandations leur ont été
faites, notamment la nécessité pour les jeunes du réseau, de travailler au bénéfice des
jeunes africains dont la majorité n’a qu’un accès limité à l’éducation, la connaissance, la
culture, un emploi décent, etc.
Au cours des échanges, le Gabon a accepté d’héberger un secrétariat permanent destiné à
soutenir le développement et l’activité du réseau.
Afin de promouvoir l’esprit du volontariat chez les jeunes, le African Artists Peace Initiative
(AAPI) et son partenaire, MandiMorry Entertainment (Gambie), un organisation de la
jeunesse pour la culture de la paix ont créé une vidéo et un montage photo sur les trois jours
du Forum. La vidéo est disponsible sur YouTube.
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LES RESULTATS DU FORUM
Le Forum panafricain fait par les jeunes et pour les jeunes a permis d’atteindre deux
principaux résultats :
à savoir la définition d’une liste d’activités conjointes à mettre en œuvre par les
membres du réseau
la mise en place d’un bureau et d’un secrétariat permanent devant assurer
conjointement la coordination des activités du Réseau.
Les activités conjointes proposées
1- Une campagne multimédia pour le plaidoyer en faveur de la paix - Promouvoir l’initiative panafricaine des artistes pour la culture de la paix ; - Renouveler le mouvement pour la paix à travers la nomination d’ambassadeurs
de la paix par la musique, les arts et la culture ; - Mettre en place une plateforme virtuelle: intégrer les medias sociaux, les Fora,
blogs, applications mobiles ; - Maintenir une plateforme virtuelle d’engagement et de partage d’informations sur
la paix ; - Poursuivre un engagement au niveau local grâce aux radios communautaires.
2- Volontariat pour la paix
- Mettre en place un partenariat avec le corps de volontaire pour la paix;
- Instituer des cours de formation à l’éducation à la paix ;
- Déployer des volontaires pour la paix dans les zones post-conflits ;
- Mettre en place des cours de formation sur les réfugiés, la paix, la réconciliation,
des formations en entrepreneuriat spécifiques pour les jeunes et les femmes
provenant des zones post-conflit ;
3- Renforcement de l’implication politique, la responsabilité et le plaidoyer pour la paix
- Rédiger un guide d'orientation pour la mise en œuvre des instruments de la
politique régionale sur la paix ;
- Organiser une simulation internationale sur l’Union Africaine autour de la
thématique « culture de la paix en Afrique ». Les résultats seront présentés à
l'UNESCO et l’Union Africaine ;
- Former les jeunes de la société civile, les femmes sur le plaidoyer pour la paix,
notamment en développant leurs capacités à faire le suivi de la mise en œuvre
des politiques (au niveau national) ;
- Faire le plaidoyer pour une refonte pédagogique visant à inclure des programmes
d'éducation à la paix dans les curricula d’enseignement primaire, secondaire et
supérieur ;
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- Organiser un Forum annuel de la jeunesse sur la culture de la paix en Afrique pour le partage de bonnes pratiques ;
- Rendre compte et faire un suivi-évaluation des résultats du Réseau, et procéder à la planification des activités ;
- Développer le Réseau et ses partenariats.
La structure de gouvernance et de coordination du Réseau Panafricain de la Jeunesse sur la
Culture de la Paix (RPAJCP)
Elle se présente comme suit :
- Un coordinateur général au niveau continental
- Un coordinateur général adjoint au niveau continental
- Un secrétaire permanent basé à Libreville, siège du Réseau
- 2 coordinateurs – régionaux issus des 6 régions, y compris la diaspora
- Des représentants pays pour les 54 pays membres de l’Union Africaine
- Un représentant des personnes handicapées
- Un représentant des pays lusophones
PROCHAINES ETAPES
Afin de finaliser la mise en place du réseau sur les acquis du Forum tenu à Libreville,
l’implication des jeunes est primordiale ainsi que celle de l’UNESCO, la Fondation Omar
Bongo Ondimba, la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO et de leurs
partenaires. Les présentes recommandations vont ainsi s’adresser à ces deux catégories
d’acteurs essentiels à la réussite du Réseau :
Pour les jeunes, membres du réseau, il s’agit de :
- Finaliser les structures du Réseau : les statuts devront être rédigés de manière à
permettre au réseau de mener ses activités conjointes de manière cohérente,
coordonnée, concertée et en respectant des principes de collégialité, de pluralisme,
de transparence et de reddition des comptes ;
- Définir un plan d’action stratégique : les projets d’activités énoncés à Libreville
devront faire l’objet de documents de projet susceptibles d’être communiqués à
partenaires potentiels ;
- Préparer l’Assemblée générale constitutive au cours de laquelle, ils adopteront les
Statuts et lanceront officiellement les activités (prévue en 2016 à Libreville – Gabon).
Pour l’UNESCO, la commission de l’Union Africaine, la Fondation Omar Bongo Ondimba, la
Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO, et d’autres etats membres, il s’agit de :
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- Accompagner le Réseau dans sa mise en place : Il est important d’appuyer les
membres du Réseau dans leur organisation et leur structuration, ainsi que dans la
mise en place des outils de communication, de gouvernance et de coordination. Il
s’agira notamment de :
Partager avec les jeunes les modèles de statut des réseaux existant ;
Continuer à soutenir le travail des jeunes via la plateforme en ligne ;
Présenter des exemples de projets concrets et initiatives concrètes
dans le domaine de la culture de la paix en Afrique susceptibles
d’inspirer les jeunes.
- Aider à développer des partenariats stratégiques et financiers : sur la base des
projets d’activités développés par le Réseau :
Mobiliser des partenaires dans les domaines relatifs à la culture de la
paix au niveau local, régional et international et créer un Comité des
partenaires du Réseau (RECs, Artistes pour la paix, Champions du
sports,etc.) ;
Travailler en collaboration avec les Commissions nationales et les
bureaux hors siège de l’UNESCO dans les pays où le Réseau entend
développer des projets ;
Accroître la portée et la visibilité des projets portés par les jeunes du
Réseau en les impliquant dans les activités relatives au mouvement
pour une culture de la paix en Afrique.
- Intégrer le réseau des jeunes aux mécanismes institutionnels relatifs à la
culture de la paix : Il est essentiel de créer des synergies entre le Réseau des
jeunes et les autres initiatives relatives à la culture de la paix sur le continent, en
particulier le :
Réseau des fondations et institutions de recherche sur la culture de la
paix ;
Réseau Youth Peace Network porté par la Fondation Whitaker.
Réseau des femmes pour la culture de la paix ;
Autres réseaux existants.
Il serait, par ailleurs souhaitable que le Réseau des Jeunes pour la culture de la paix en
Afrique, participe au prochain Forum des jeunes de l’UNESCO en 2015.
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ANNEXES
Membres du bureau du Réseau des Jeunes pour une Culture de la Paix
Président du Réseau et Coordonnateur régional
Lawrence Ndambuki MULI, 27 ans Kenya
Lawrence Ndambuki MULI est analyste des politiques publiques
et expert de l'environnement. Il est le co-fondateur et conseiller politique pour l'Observatoire Africain pour la Pratique Politique et des Etudes sur la Jeunesse. Il a participé activement au Forum Mondial sur les Politiques de Jeunesse et la Consolidation de la Paix en Azerbaïdjan, à l’atelier paix et sécurité lors de la Conférence Mondiale sur la Jeunesse au Sri Lanka. Il a été l’un des représentants de la jeunesse africaine au Groupe des Nations Unies sur les Enfants et la Jeunesse, qui œuvre pour la démocratie, la paix, et les droits de l’homme dans le cadre de l’agenda post 2015 pour les Objectifs du Millénaire pour le développement. Lawrence est titulaire d'une maîtrise en politique publique et de gestion de l'Université de Londres et d’une licence en sciences de l'environnement de l'Université Kenyatta de Nairobi.
Vice-présidente et Coordinatrice régionale
Eliane Paule MEUBEUKUI, 29 ans Cameroun
Eliane Paule MEUBEUKUI possède une connaissance
approfondie de la communication pour le développement, le suivi citoyen des politiques publiques, le plaidoyer, l'éducation aux droits humains et à la paix. Elle a plus de 8 ans d'expérience de travail sur les questions et les initiatives relatives à la jeunesse. Son action au niveau local produit un impact visible. Elle conduit un certain nombre d'actions locales, régionales et mondiales de plaidoyer pour faire avancer les causes de la jeunesse. Elle a fondé en 2009 l'association Action pour l'épanouissement des femmes, des démunis et des jeunes détenus. Sa mission est de contribuer au bien-être des enfants, des femmes, des jeunes filles et garçons par la mise en œuvre des programmes et actions visant leur développement. Eliane Paule est titulaire d'une Licence en Communication des organisations, option sciences politiques de l'Université de Douala au Cameroun.
Coordonnateur régional
Billy LOMBE, 32 ans Zambie
Billy Mwansa LOMBE s’est, tout au long des 13 années
précédentes, consacré aux enjeux du développement international et de l'environnement dans la perspective de l'autonomisation des jeunes et du développement communautaire. Il a travaillé dans différentes organisations de jeunesse, politique et de recherche en Zambie, au Kenya et aux Etats-Unis. Dans chaque établissement, il a mis en oeuvre ses compétences pour développer, mettre en œuvre et suivre les programmes axés sur l'engagement et l'autonomisation des jeunes et la communauté générale.
Billy prépare un diplôme en études du développement à l'Université de Livingstone. Sa formation universitaire est largement basée sur le travail social et la promotion de la conservation de l'environnement et le changement de comportement.
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Coordinatrice régionale
Malaika WA AZANIA, 26 ans Afrique du Sud
Malaika MAHLATSI est l’auteure de « Memoirs of a Born Free: Reflections on the Rainbow Nation », un livre publié par Jacana Media.
Malaika travaille actuellement à la mise en place de son propre magazine : « Afrikan Voices of the Left », qui a été lancé en décembre 2012. Le magazine, publié par son entreprise, Pen and Azanian Revolution (Pty) Ltd., est une collection d’essais critiques écris par des jeunes socialistes sur du continent africain et de la diaspora. Elle a été invitée à de nombreux évènements à faire des communications et donner des conférences publiques.
Malaika a modéré un grand nombre d’événements importants, notamment le séminaire « post-graduate » de la South African Students Congress en Novembre 2013.
Elle poursuit actuellement ses études à l’Université de Rhodes.
Coordinatrice régionale
Lasia KARIRE, 27 ans Burundi
Marie Lasia KARIRE est une jeune très dynamique. Elle est
Assistance administrative et financière dans un cabinet d’avocats et Responsable du volet Education et formation professionnelle dans l’Association pour la promotion de la fille burundaise.
Elle a bénéficié de plusieurs formations dont Gestion comptable et financière d’une Association ; Formation sur l’élaboration des plans d’affaires et gestion des petites et moyennes entreprises ; Formation en Training élections and conflit management.
Marie Lasia a un Diplôme d’Etat en Lettres modernes ainsi qu’une Licence en droit.
Coordonnateur régional
Stanislas MAKANI, 30 ans Congo Brazzaville
Stanislas MAKANI est jeune leader fortement engagé dans la vie
syndicale et politique de son pays. Il vient d’être élu Conseiller municipal dans la circonscription unique de Kayes, département de la Bouenza.
Stanislas est titulaire d’un Certificat d’Aptitude Professionnel d’Enseignement Supérieur de l’Ecole Normale Supérieure et d’un Diplôme d’études approfondis en philosophie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’Université Marien Ngouabi du Congo brazzaville.
Coordinatrice régionale
MADRE Wendwaoga Oum Salamata, 27 ans Burkina Faso
Wendwaoga Oum-Salamata MADRE est militante et défenseure
engagée des droits des femmes. Elle a travaillé comme conseillère juridique pour les bureaux de Mogre Training and Action META. Elle est chargée de plaidoyer dans le Réseau des Jeunes Leaders pour la Responsabilité Sociale des Entreprises Minières. Dans ce réseau, l’objectif est de prévenir les conflits entre les compagnies minières et la population locale en mettant en place des mécanismes de règlements de conflits. Madre est titulaire d’une maîtrise en politique fiscale appliquée ainsi qu’une maîtrise en droit. Elle est également titulaire d’un certificat de formation à l'entrepreneuriat social et à la Culture de la Paix du Centre international pour l'éducation des filles et des femmes en Afrique de l'UNESCO et de l'Union Africaine.
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Coordonnateur régional
Ekene John-Paul IKWELLE, 23 ans Nigeria
Ekene Jean-Paul IKWELLE a plus de six ans d'expérience avec
les organisations de jeunesse. Il était le délégué officiel du Nigéria lors du 8e Forum des Jeunes de l'UNESCO en 2013. Il est le co-fondateur de la plate-forme de la jeunesse nigériane pour l’UNESCO, qui verra bientôt le jour et qui sera affiliée à la Commission nationale pour l'UNESCO. Le programme vise à sensibiliser les jeunes Nigérians à travers des projets sociaux et des programmes d'échange. Ekene est titulaire d'un baccalauréat en géologie de l'Université Nnamdi Azikiwe et a réalisé de nombreuses formations sur des sujets allant de la technologie de l'information à la prospective générationnelle.
Coordinatrice régionale
Mariam ALLAM, 24 ans Egypte
Mariam ALLAM est passionnée par l'environnement et le
développement durable avec un intérêt particulier pour les questions relatives au changement climatique et à la politique climatique. Elle a suivi les négociations sur le climat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques durant 3 ans. Mariam est membre de l’Egyptian National Youth Consultants to the National Population Council ; Représentante de l’Université du Caire au Réseau Mondial des Jeunes pour l’Environnement; Coordinatrice nationale du Mouvement des jeunes arabes pour le climat en plus d'être l’initiatrice du mouvement de la jeunesse africaine pour le changement climatique.
Mariam est en train de préparer une Licence avec une spécialisation en sciences politiques à l'Université du Caire. Elle obtiendra son diplôme en 2015.
Coordonnateur régional
Youssef BLAIECH, 29 ans Tunisie
Youssef BLAIECH est un jeune tunisien très actif, il est membre
de l’Union générale des étudiants tunisiens (2012-2014) ; fondateur et membre de l'Association des Jeunes Indépendants Démocrates (2011 - 2014) ; il a participé à plusieurs projets de sensibilisation, d’information et d’éducation pour une culture de la paix en Afrique.
Youssef poursuit un Doctorat en Médecine dentaire, dont qu’il terminera en 2015. Il a suivi une formation de 18 mois en politique et méthodologie de transition démocratique à la fondation Freidrich Ebert ainsi qu’une formation en planification stratégique.
Coordinatrice régionale
Darice RUSAGARA, 26 ans Belgique
Darice RUSAGARA est bénévole à la Croix Rouge, apte au
premier soin. Elle est membre de l’AIESEC et a participé au LouvainMUN : grand rassemblement du Model United Nations à Londres «London International Model United Nations 2012» Darice est Chef de projet, «RSE en Afrique» (édition 2014) et chargée du projet de «Lancement de la EUACC Business Club» à la Chambre de Commerce Europe-Afrique, Bruxelles, Belgique.
Darice est titulaire d’un Master en relations internationales, diplomatie et résolution des conflits de l’Université Catholique de Louvain-la‐Neuve en Belgique et d’une Licence en études de
relations internationales, études de guerre et de paix de l’Université de Reading au Royaume Uni.
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Coordinatrice régionale
Kamina DIALLO, 22 ans France
Kamina DIALLO est une étudiante en Master en management
public international à Sciences Po Paris. Elle se spécialise notamment sur l’Afrique et les économies émergentes. Elle est actuellement présidente de l'Association Sciences Po pour l'Afrique. Originaire de Guinée, Kamina a grandi dans un environnement multiculturel où l'Afrique a toujours joué un rôle central. Elle a récemment terminé un stage avec ONU-Femmes en Côte-d'Ivoire, au cours duquel elle a été en mesure de mener des recherches sur le terrain pour son mémoire de Master intitulé « sur les chemins de la réinsertion économique des ex-combattants ». Kamina a toujours été passionnée par l'Afrique. Elle prévoit de continuer à s’investir pour le continent africain et de devenir une force de changement et d'évolution, pour créer une Afrique plus belle et plus glorieuse.
Secrétaire exécutif
Stéphane Leonel NZE NGUEMA, 22 ans Gabon
Stéphane NZE NGUEMA est un jeune leader et volontaire
gabonais. Il a été finaliste d’un concours d’éloquence en Juin 2014, et délégué du Chantier Jeunesse International Sibiti en République du Congo. Il est le président de l'Association jeunesse Elite, qui favorise l'esprit d'entreprise chez les jeunes, et un membre du Conseil d'Administration des Scouts et Guides catholiques du Gabon.
Stéphane a suivi une formation sur l’optimisation du Management des Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries. Il prépare actuellement une Licence en affaires publiques et administration à l'Académie franco-américaine de Management de Libreville.
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Liste des membres fondateurs du Réseau
NO ORGANISATION PAYS NOM DU CONTACT ADRESSE MAIL
ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE AFRICAINE ET DE LA DIASPORA
1 South Africans for Peace in Africa
Initiative
Afrique du Sud
Malaika Lesego Samora MAHLATSI
2 UE-Afrique Chambre de Commerce
Belgique Darice RUSAGARA [email protected]
3 Organization for Youth and Elections in
Botswana (OYEBO)
Botswana Bernard BOGOSI [email protected]
4 Botswana Youth Water Action Team
Botswana Gogonglejang PHALADI [email protected]
5 Centre international pour l'éducation des
filles et des femmes en Afrique (CIEFFA)
Burkina Faso
Wendwaoga Oum-Salamata MADRE
6 Réseau des organisations de
jeunes en action pour la paix, la réconciliation
et le développement (REJA)
Burundi Marie Lasia KARIRE [email protected]; [email protected]
7 Action pour épanouissement des femmes, des démunis et des jeunes détenus
Cameroun Eliane Paule MEUBEUKUI [email protected]
8 Président du Conseil de Children’s Rights
Cameroon
Cameroun Jean Pierre Luc Nkulu ATANGANA
9 Global Youth Alliance for Democratic
Citizenship and Culture of Peace
Cap Vert Antonio PALAZUELOS PRIETO [email protected]
10 Alumni de la chaire UNESCO pour la
culture de la paix de Côte d’Ivoire
Côte
d’Ivoire
Doumbia Aboubacar BABOU
11 Renewal of African Youth Intelligence for Development (RAYID
Corporation)
Côte
d’Ivoire
Wilfried Kouamé Stanislas
ADINGRA
12 Arab Youth Climate Movement
Egypte Mariam ALLAM [email protected]
13 African Observatory for Policy Practice and
Youth Studies
Ethiopie
Lawrence Ndambuki MULI
18
14 African Union Volunteers
Ethiopie
Annick Laure TCHUENDEM
15 Association des Scouts et Guides du Congo
Congo Brazzaville
Ashta Edna Jupsie BANIAKINA- DIABANGOUAYA
16 Association Sciences Po pour l’Afrique (ASPA)
France
Kamina Aissatou M’Boumba Hottiah DIALLO
17 Association jeunesse Elite Gabon
Gabon
Stéphane NZE NGUEMA [email protected]
18 Gabon Génération consciente
Gabon
Max Axel BOUNDA MOUSSAVOU
19 African Artists Peace Initiative (AAPI)
Gambie
Alhagie MANKA
20 African Artists Peace Initiative (AAPI)
Gambie
Ibrahim CEESAY
21 Mandingmorry foundation for
Performing Arts (MANFOPA)
Guinée Bissau
Pedro TOME IALA
22 The Youth Congress of Kenya
Kenya
Raphael OBONYO
23 Guidance, Counseling and Youth
Development Centre for Africa
Malawi
Roselyn HAMISI
24
Parlement des Jeunes
Mozambique
Quiteria Anica Fernando GUIRENGANE
25 Cadre de Concertation des Associations des
Jeunes
Niger Ibrahim ABDOU IDIKAOU
[email protected] [email protected]
26 Workcamp Coordinator (Climate Change)
Nigeria
John Paul Paul Ekene IKWELLE
27 Kirinda Youth Environmental
Management and Poverty Alleviation Program Uganda
Ouganda
Sylvia NAMUKASA
28 African Youth Initiative Network (AYINET)
Ouganda
Victor OCHEN
29 Le Nouvel Espace pour le Partenariat
Développement en Centrafrique (NEPADCA)
République Centrafricai
ne
Philippe Junior SIBIRO
30 Oser l’Afrique Sénégal
Alain SAMBOU
19
31 The Whitaker Peace and Development
Initiative
Soudan du
Sud
David Dagu Justin NGAMUNDE
32 Association Aurore Togo Koffi Agbevavi AGBOKA
33 Jeunes Indépendants Démocrates (JID)
Tunisie Youssef BLAIECH
[email protected] [email protected]
34 Challenge Youth Society for
Environment and Sustainable
Development
Tunisie Montassar LANDOULSI
35 African Youth Initiative on Climate Change
Zambie Billy Mwansa LOMBE
36 Observatoire de la
Jeunesse
Tunisie Mohamed JOUILI [email protected]
CONSEILS NATIONAUX DE LA JEUNESSE
37 Conseil Nat. Jeunesse
Algérie Nabil ABBOUD [email protected]
38 Conseil Nat. Jeunesse
Angola Mateus MASSANGANO [email protected]
39 Conseil Nat. Jeunesse
Benin Raphaël KOUDJOU Y [email protected] [email protected]
40 Conseil Nat. Jeunesse
Burundi Gabriel SUNGURA [email protected]
41 Conseil Nat. Jeunesse
Cameroun Jean Marc AFESI MBAFOR [email protected]
42 Conseil Nat. Jeunesse
Cap Vert Silvia Helena FURTADO [email protected]
43 Conseil Nat. Jeunesse
Congo Brazzaville
Bersol Exaucé NGAMBILI [email protected]
44 Conseil Nat. Jeunesse
Côte d’Ivoire Yao Roger Modeste APAHOU [email protected] [email protected]
45 Conseil Nat. Jeunesse
Djibouti Sirad HERSI ELMI [email protected]
46 Conseil Nat. Jeunesse
Gabon Andy Rolland NZIENGUI NZIENGUI
[email protected], [email protected]
47 Conseil Nat. Jeunesse
Gambie Maimuna SIDIBEH [email protected]
48 Conseil Nat. Jeunesse
Ghana Marian NORTEY NAA SHORMEH
49 Conseil Nat. Jeunesse
Guinée Alpha Oumar TOURE [email protected]
50 Conseil Nat. Jeunesse
Liberia Augustine TAMBA [email protected]
51 Conseil Nat. Jeunesse
Mali Rokiatou BAGAYOKO [email protected]
52 Conseil Nat. Mauritanie Said TAGHI [email protected]
20
Jeunesse
53 Conseil Nat. Jeunesse
Mozambique Ana Erica DA CONCEICAO MATHUSSE
54 Conseil Nat. Jeunesse
Niger Mahamadou ISSOUFOU [email protected]
55 Conseil Nat. Jeunesse
Nigeria John Paul Ojoajogwu USMAN [email protected]
56 Conseil Nat. Jeunesse
Ouganda Susan ABALO [email protected]
57 Conseil Nat. Jeunesse
Rwanda Etienne BYUKUSENGE [email protected]
58 Conseil Nat. Jeunesse
République Centrafricaine
Sergio Junior AKRA MESCHEBA
59 Conseil Nat. Jeunesse
Sénégal Amadou SY [email protected]
60 Conseil Nat. Jeunesse
Tchad Mahamat DJEDE KOURTOU [email protected], [email protected]
21
Autres participants
NO NOM TITRE CONTACT
UNESCO SIEGE
1 Irina BOKOVA DG UNESCO
2 Lalla Aïcha BEN BARKA Sous-Directrice Générale
UNESCO Afrique
3 Enzo FAZZINO Spécialiste principal de
programme
4 Angela Maria MELO Directrice de la Division de
l’inclusion sociale et de la
jeunesse
5 Malebogo BOWE-GONTSE Spécialiste adjointe du
programme
6 Jacques PLOUIN Consultant [email protected]
7 Pierre ABOMO KELE Consultant [email protected]
BUREAUX HORS SIEGE UNESCO AFRIQUE
8 Edouard Firmin MATOKO Directeur, Bureau de l’UNESCO
à Addis-Abeba
9 Loïteohin Félix YE Directeur, Bureau de l’UNESCO à Yaoundé
10 Ann Therese NDONG-JATTA Directeur, Bureau de l’UNESCO
à Dakar
at.ndong-
11 Ana Elisa SANTANA DE
AFONSO
Chef, Bureau de l’UNESCO à
Brazzaville
12 Ydo YAO Chef, Bureau de l’UNESCO à
Abidjan
13 Yvonne MATUTURU Responsable, Maison de la
culture de la paix de l’UNESCO
à Bujumbura
14 Abdul Rahman LAMIN Spécialiste de programme,
Bureau de l’UNESCO à Nairobi
15 Adèle NIBONA Spécialiste de programme,
Bureau de l’UNESCO à Abuja
16 Marema TOURE THIAM Spécialiste de programme, Bureau de l’UNESCO à Dakar
17 Pape GUISSE Consultant, Bureau de [email protected]
22
NO NOM TITRE CONTACT
GABON
20 Pascaline MFERRI BONGO ONDIMBA
Haut Représentant
Personnel du PR, Présidente
d’Honneur FOBO-PSCE
21 Ida Anasthasie RETENO
ASSONOUET
Ministre de l’Education
Nationale, de l’Enseignement
Technique et Professionnel
22 Blaise LOUEMBE Ministre de la Jeunesse et
des Sports
23 Juste Joris TINDY-
POATY
Secrétaire Général de la
Commission Nationale pour
l’UNESCO
24 Florence YELE Secrétaire Exécutive de la FOBO-PSCE
OBSERVATEURS
25 Délégation Perm. Angola à l’UNESCO
Angola Edson Nicolau
DE CARVALHO
dl.angola@unesco-
delegations.org
26 Fédération Nationale des Clubs UNESCO
Burkina Faso Alice COMBARY
née SOULAMA
27 Fédération Nationale des Clubs UNESCO
Cameroun Désiré AROGA Fecaclubs-
28 Chaire UNESCO pour la culture de la
paix
Côte d’Ivoire Fanta Edwige
BAMBA
29 Commission nationale pour
l’UNESCO
Guinée-Equatoriale Robustiano
Nculu OBAMA
ABEME
30 Commission nationale pour
l’UNESCO
Sénégal Aliou LY [email protected]
l’UNESCO à Dakar
18 Damir DIJAKOVIC Spécialiste de programme,
Bureau de l’UNESCO à Harare
19 Phinith CHANTHALANGSY Spécialiste de programme, Bureau de l’UNESCO à Rabat
23
Profils des organisations de la jeunesse pour la culture de la paix PROFIL DES ORGANISATIONS MEMBRES FONDATRICES (SOCIETE CIVILE AFRICAINE ET DE LA DIASPORA)
LA CHAMBRE DE COMMERCE UE-AFRIQUE (EUACC)
représentée par Mlle Darice Rusagara de Belgique, est une
organisation qui a été créée par des jeunes professionnels de
la diaspora africaine en octobre 2012 à Bruxelles. La EUACC
a pour mission : la défense des intérêts du secteur privé
africain auprès des décideurs politiques européens ; le
conseil et l’accompagnement du secteur privé européen dans
ses rapports avec les décideurs politiques africains nationaux
ou régionaux ; la mise à disposition de services commerciaux
auprès des acteurs des secteurs privés européens et
africains. L’EUACC met un accent particulier sur l’inclusion
des jeunes dans le développement du secteur privé africain.
Cela leur permet d’obtenir plus facilement un emploi, de créer
eux-mêmes leur emploi ou d’en générer grâce à l’esprit
d’entreprise. L’entreprenariat des jeunes est un facteur
essentiel de paix et de stabilité car il permet d’éviter les crises
sociales souvent dues à la situation financière précaire des
jeunes et le fort taux de chômage.
L’ORGANISATION POUR LA JEUNESSE ET LES
ELECTIONS AU BOTSWANA (OYEBO) représentée par M.
Bernard Bogosi du Botswana, est une organisation chargée
de sensibiliser les jeunes sur l’importance et la valeur du
vote. OYEBO se rend dans les villes, les villages, les écoles,
les églises et d’autres centres communautaires pour animer
des ateliers, des formations, et des discussions
académiques sur la démocratie, la primauté du droit, le
respect des droits de l’homme, et le processus électoral. En
impliquant les groupes de la société civile dans ses activités,
OYEBO favorise l’inclusion et d’autres concepts clés de la
démocratie. Il y a un lien étroit entre l’organisation et la
culture de la paix. Grâce aux programmes de sensibilisation
d’OYEBO, le Botswana aura augmenté la tolérance politique,
le respect de la démocratie, la paix, et des sanctions
juridiques contre les politiciens qui abusent de leur pouvoir.
LE BOTSWANA YOUTH WATER ACTION TEAM (BYWAT)
représenté par Mlle Gogontlejang « GG » Phaladi
duBotswana, est un groupe engagé dans les questions de
sécurité de l’eau au niveau local et national au Botswana.
C’est un mouvement de jeunesse qui a été créé il y a plus
d’une décennie sous les auspices du Botswana Kalahari
Conservation Society. C’est une initiative menée par les
jeunes bénévoles du Botswana, pour les jeunes. Il vise à
promouvoir une coexistence pacifique entre les personnes et
les ressources naturelles. BYWAT est particulièrement
pertinent dans un monde où la violence continue d’avoir des
effets néfastes sur l’environnement et menace la stabilité
mondiale. La sécheresse et l’insécurité de l’eau sont souvent
liées à des conflits et empêchent l’établissement d’une paix
durable.
LE CENTRE INTERNATIONAL POUR L’EDUCATION DES
FILLES ET DES FEMMES EN AFRIQUE (CIEFFA),
représenté par Mlle Wendwaoga Oum-Salamata Madre du
Burkina Faso, a été créé avec le soutien de l’UNESCO et du
gouvernement du Burkina Faso en 2008. Il faisait partie des
organisations présentes au forum panafricain de l’UNESCO
« l’Afrique : sources et ressources pour une culture de la
paix » en mars 2013, qui avait pour objectif général de
promouvoir l’éducation des filles et des femmes en vue de
leur pleine participation à l’élimination de la pauvreté, et à
l’avènement d’un monde de paix pour un développement
humain durable. Le Centre souhaite mettre en place, à
l’échelon régional, des capacités de planification moderne de
l’éducation des filles et des femmes, sensibiliser sur des
questions particulières de développement des secteurs qui
sont prioritaires pour les pays des différentes régions, et
promouvoir la participation effective des femmes aux prises
de décisions aux niveaux communautaire, national, régional,
et international.
LE RESEAU DES ORGANISATIONS DE JEUNES EN
ACTION POUR LA PAIX, LA RECONCILIATION ET LE
DEVELOPPEMENT (REJA), représenté par Mlle Marie
Lasia Karire du Burundi, est un réseau formé de 164
associations de jeunes réparties sur tout le territoire national
burundais. Il dispose d’Assemblées générales provinciales et
des Comités exécutifs provinciaux dans tout le pays. Cela
explique le caractère à la fois national et communautaire du
REJA. Le REJA permet aux organisations de jeunes de
conjuguer leurs efforts pour plus d’efficacité, il renforce les
capacités des organisations de jeunes et les appuie dans la
mobilisation de fonds. Il fait le plaidoyer pour la prise en
compte des besoins des jeunes dans les politiques publiques
et il renforce les capacités de la communauté dans diverses
thématiques. Le REJA est un réseau d’organisations de
jeunes diversifiées qui s’investit, aux côtés d’autres
organisations partenaires, pour créer un environnement
L’ACTION POUR L’EPANOUISSEMENT DES FEMMES,
DES DEMUNIS ET DES JEUNES DETENUS (AFJD),
représentée par Mlle Eliane Paule MeubeuKui du
Cameroun, a pour principal objectif de promouvoir
l’éducation, la formation et le plaidoyer pour le respect des
droits de l’homme et la consolidation de la paix. A cet égard,
elle s’engage plus particulièrement à lutter contre les
violences faites aux femmes, les abus sexuels sur les
enfants et la discrimination des jeunes. Elle a pour but de
mener de campagnes sociales pour le respect des droits de
l’homme, la construction de la paix et l’engagement dans la
gouvernance des jeunes et des femmes. Elle
initie également dans le milieu carcéral des projets
préparant à la réinsertion des femmes et des mineurs
détenus tout en faisant le plaidoyer pour la mise en œuvre
d’une politique de réinsertion des ex-détenu(es). Elle veut
analyser les conflits pour construire la paix, et éduquer à la
24
propice à la promotion de l’employabilité des jeunes, et le
renforcement de la participation des jeunes à la promotion de
la bonne gouvernance et des mécanismes de consolidation
de la cohésion sociale.
consolidation de la paix à travers le dialogue inter-religieux et
ethnique.
L’ASSOCIATION CHILDREN’S RIGHTS CAMEROON
(CRC), représentée par M. Jean Pierre Luc Nkulu
Atangana du Cameroun, est née pour créer un cadre de
réflexion et de promotion des droits de l’homme et les droits
de l’enfant en particulier, à travers des activités culturelles,
sportives, et socio-éducatives pour les jeunes. CRC met la
priorité sur la promotion de la survie, le développement de
l’enfant. Le bilan d’activités satisfaisant en matière
d’animation des Clubs des Amis des Droits de l’Enfant au
Lycée Moderne de Mbankomo lui a valu une affiliation à la
Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés
du Cameroun.
L’ALLIANCE GLOBALE POUR LA JEUNESSE A LA
CITOYENNETE DEMOCRATIQUE ET CULTURE DE LA
PAIX (YALDA), représentée par M. Antonio Palazuelos du
Cap Vert, est une organisation internationale à but non-
lucratif qui a été établie afin de créer une base de données
des ressources pour ceux qui ont un fort intérêt pour
l’Afrique. Le réseau est centré principalement dans les
universités africaines, et il sert à accroître la capacité des
jeunes en Afrique à développer les compétences de
leadership et d’éthique de travail. YALDA propose des
solutions créatives et optimales aux obstacles quotidiens
auxquels ils sont confrontés. YALDA choisit les projets qu’il
souhaite suivre, définit comment les mettre en œuvre, et
décide de comment il faut accéder aux outils et le soutien
dont les jeunes auront besoin pour mettre en œuvre leur
vision.
LE NOUVEL ESPACE POUR LE PARTENARIAT AU
DEVELOPPEMENT DE CENTRAFRIQUE (NEPADCA),
représenté par M. Philippe Junior Sibiro de la République
Centrafricaine, a pour mission d’éduquer, de soutenir et de
renforcer les capacités des enfants et des jeunes afin de les
impliquer dans le processus de développement durable. Actif
dans la défense des droits civiques, NEPADCA défend
l’environnement et préserve les ressources naturelles. Ses
actions sont principalement orientées vers la jeunesse, mais
le NEPADCA joue également un rôle important dans la
défense des groupes vulnérables et marginalisés de la
société, notamment les personnes en milieu urbain, rural et
les jeunes femmes. L’efficacité des actions de NEPADCA
repose sur le dynamisme de ses bénévoles, principalement
des jeunes, sur le fait que les membres doivent être
multidisciplinaires et être capable de collaborer avec les
membres d’autres associations. Le NEPADCA bénéficie
d’une grande plateforme d’échange de connaissance et
d’informations en vue de réaliser les objectifs qu’il partage
avec les partenaires techniques.
L’ASSOCIATION DES SCOUTS ET GUIDES DU CONGO
(ASGC), représentée par Mlle Baniakina Diabangouaya
Jupsie Ashta Edna de la République Démocratique du
Congo, est un mouvement d’éducation par l’action qui
propose aux jeunes, filles ou garçons, sans distinction
d’origine, de race ni de religion, une vie d’équipe et de foi, où
ils prennent part à la construction de la société en allant
jusqu’au bout de leurs projets. Ces dernières années,
marquées par des guerres civiles à répétition, n’ont pas
permis de poursuivre pleinement les projets engagés, mais
l’ASGC, toujours soutenue par les Scouts et Guides de
France, entre désormais dans une phase de consolidation de
son activité en sachant s’imposer un rajeunissement de ses
cadres, et tout en maintenant une diversité des origines
régionales, des milieux familiaux, des niveaux culturels et
des savoir-faire.
LE RENOUVELLEMENT DE L’INTELLIGENCE DE LA
JEUNESSE AFRICAINE POUR LE DÉVELOPPEMENT
(RAYID – CORPORATION), représentée par M. Wilfried
Adingra de la Côte d’Ivoire, a pour objectif général d’œuvrer
pour l’émergence d’une génération consciente, capable de
s’autodéterminer et de contribuer au développement de
l’Afrique. RAYID accroit les aptitudes et les compétences des
jeunes africains dans des domaines spécifiques
d’interventions et de développement. RAYID influence
positivement les habitudes et les attitudes des jeunes à
travers des sessions de développement personnel, de
coaching, de mentorat et tout autre moyen pouvant renforcer
les valeurs morales et humaines en Afrique. Les activités de
RAYID se concentre sur l’éducation et sur les actions pour le
développement durable et pour la paix ; la promotion de la
paix, la prévention des conflits et résilience des jeunes ; et
actions pour la solidarité et le dialogue intergénérationnel.
LA CHAIRE UNESCO POUR LA CULTURE DE LA PAIX
DE CÔTE D’IVOIRE, représentée par M. Doumbia
Aboubacar Babou de la Côte d’Ivoire se propose de
dynamiser les échanges et le partage des connaissances
entre les divers pays du monde et à favoriser le soutien des
pays développés en faveur des pays en voie de
développement dans la perspective d’un développement
durable. Elle cherche à promouvoir l’éducation à la solidarité
internationale et au dialogue interculturel. Les activités de la
Chaire UNESCO pour la Culture de la Paix se déclinent sous
l’angle de la formation, de la recherche et des actions de
terrain pour la promotion de la Culture de la Paix et du
développement durable. La Chaire UNESCO organise
notamment des formations diplômantes et des formations
continues.
L’OBSERVATOIRE AFRICAIN POUR LA PRATIQUE LE MOUVEMENT CLIMATIQUE DE LA JEUNESSE
25
POLITIQUE ET DES ETUDES SUR LA JEUNESSE,
représenté par M. Lawrence Ndambuki Muli du Kenya, est
une référence continentale sur les données statistiques
relatives à la jeunesse et une source d’analyse des politiques
fondée sur des preuves. L’un des objectifs de l’Observatoire
est de permettre aux Etats membres de l’UA (Union Africaine)
d’appliquer les données ventilées d’âge et du genre pour le
traitement des défis du développement économique, social,
et environnemental. Il met un accent particulier sur la
démocratie, la gouvernance, la paix, et la sécurité. Les
activités de l’Observatoire se concentrent sur la promotion et
le soutien du développement et l’utilisation de mécanismes
nationaux pour l’engagement des jeunes dans la
gouvernance, la démocratie et la consolidation de la paix en
tant que parties prenantes dans la prise de décisions.
ARABE (AYCM), représenté par Mlle Mariam Allam de
l’Egypte, construit un mouvement pour résoudre la crise
climatique dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) et dans le monde. AYCM compte atteindre ses
objectifs par l’éducation, l’autonomisation, l’inspiration, la
mobilisation et l’engagement des jeunes activistes pour
l’environnement et le développement dans la région MENA.
AYCM croit que le changement climatique est l’une des plus
grandes menaces pour l’humanité, et que les jeunes – les
héritiers de cette planète – sont les principales parties
prenantes dans la réponse de l’humanité face à la crise
climatique. AYCM va mobiliser les jeunes autour de la
question du changement climatique. La vision d’AYCM est
que tous profitent d’un climat stable qui ressemble à celui
que les générations précédentes ont connu.
LE CORPS DES JEUNES VOLONTAIRES DE L’UNION
AFRICAINE, représenté par Mlle Annick-Laure Tchuendem
de l’Ethiopie, est un programme de développement
continental qui recrute des jeunes bénévoles, pour travailler
dans chaque pays de l’Union Africaine (UA). AU-YVC
rassemble les personnes pour qu’elles puissent partager
leurs compétences, leurs connaissances et leur créativité
pour construire un continent intégré et pacifique, et pour
renforcer le rôle important de l’Afrique dans un monde
globalisé. Sur le terrain, les jeunes bénévoles travaillent
principalement dans les domaines suivants : l’éducation, la
santé et le VIH/SIDA, la paix et la sécurité, la communication
et l’accès à l’information, l’entrepreneuriat des jeunes,
l’agriculture, et l’environnement.
L’ASSOCIATION SCIENCES PO POUR L’AFRIQUE
(ASPA), représentée par Mlle Kamina Diallo de France, est
une association de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, qui
rassemble étudiants et anciens étudiants de Sciences Po
Paris, Africains ou proches de l’Afrique, qui partagent la
volonté de présenter l’Afrique dans toute sa diversité, de
promouvoir et enrichir le débat sur les problématiques
économiques, politiques et culturelles relatives à l’Afrique.
L’ASPA mobilise ses membres afin d’offrir un cadre
d’intervention de qualité aux plus grands experts et
personnalités de renommée qui contribuent à faire connaître
le continent. Depuis sa création, l’ASPA a organisé plusieurs
cycles de conférences sur les défis économiques globaux du
continent, sur le Rwanda, les indépendances en Afrique ;
ainsi que de nombreuses conférences débats sur différents
sujets ; mais aussi des projections de films, des concerts et
défilés de mode.
L’INITIATIVE DES ARTISTES AFRICAINES POUR LA PAIX
(AAPI), représentée par M. Ibrahim Ceesay et M. Alhagie
Manka de la Gambie, est un mouvement panafricain
composé d’artistes et d’artisans de paix qui défendent une
culture de paix et de non-violence en Afrique. L’objectif
principal est d’utiliser les arts comme une arme et un outil
pour favoriser une culture de la paix fondée sur les valeurs,
les attitudes, et les modes de vie favorables à la promotion de
la paix entres les individus, les groupes, et la société. Le
mouvement est inspiré par la Charte Constitutive de Union
Africaine (UA)) et la campagne, « Agissons pour la paix ».
AAPI compte apporter une contribution unique de
sensibilisation et d’éducation à la paix par les arts créatifs.
AAPI démontrera comment les arts peuvent être appliqués
pour atteindre des objectifs sociaux importants dans la
société africaine.
LA FONDATION MANDINGMORRY POUR LES ARTS DE
SCENE (MANFOPA), représentée par M. Pedro Tomé Iala
de la Guinée Bissau, est une organisation à but non-lucratif
et non-partisane créée avec l’objectif principal de renforcer le
professionnalisme, créer des opportunités pour les moyens
de subsistance dans les arts de scène et pour encourager la
participation du public dans les arts. Ces principaux objectifs
comprennent la promotion des arts de scène et du
patrimoine culturel africain par la formation et le
renforcement des capacités pour les artistes. Sa mission est
de faire revivre, soutenir, et promouvoir la culture africaine,
les arts, l’histoire, et la préservation des patrimoines culturels
africains.
LE CONGRES DE LA JEUNESSE DU KENYA, représenté
par M. Raphael Obonyo du Kenya, est une organisation non-
gouvernementale (ONG) qui offre aux jeunes du Kenya une
plate-forme pour poser des questions, explorer les
possibilités de participation des jeunes et le leadership pour
promouvoir efficacement leurs intérêts et engager les jeunes
dans la vie sociale, ainsi que les processus économique et
politique. Le Congrès de la Jeunesse est une initiative qui a
été mise en place par les jeunes pour les jeunes. Il sert de
repère fiable, notamment pour les jeunes dans les
LE CENTRE D’ORIENTATION, DE CONSEIL, ET DE
DEVELOPPEMENT DE LA JEUNESSE POUR L’AFRIQUE
(GCYDCA), représenté par Mlle Roselyn Hamisi du Malawi,
prévoit que la jeunesse africaine atteigne une vie de qualité,
à l’abri de la pauvreté, de la maladie, d’ abus ou de la
violence, grâce à des services d’orientation, de conseil et de
développement de la jeunesse. La GCYCDA promeut,
protège, et soutient la première des ressources de l’Afrique :
les jeunes. Le GCYDCA est une organisation inter-
gouvernementale, à but non lucratif établie par les ministres
26
communautés défavorisées qui portent le poids de l’exclusion
et de la pauvreté. L’organisation répond aux diverses
questions politiques, sociales, économiques, et culturelles qui
touchent les jeunes en s’appuyant sur la passion, et le
professionnalisme. Le Congrès de la Jeunesse s’appuie sur
les mobilisations communautaires pour augmenter son taux
d’adhésion et pour avoir une visibilité dans chaque
communauté. Il est également membre d’un certain nombre
d’initiatives nationales et internationales, comme le « United
Network of Young Peace Builders ».
africains de l’éducation en 1994. Les ministres africains de
l’éducation ont établi le GCYDCA comme un centre régional
pour coordonner et gérer les programmes d’orientation, de
conseil, et de développement en Afrique. Le GCYDCA a 54
pays membres, y compris les pays francophones et
anglophones. Le GCYDCA est reconnu et a obtenu un statut
diplomatique intégral du gouvernement du Malawi.
LE PARLEMENT DES JEUNES DE MOZAMBIQUE,
représenté par Mlle Quitéria Guirengane de la
Mozambique, favorise l’engagement civique des jeunes et
leur participation dans le processus politique. Le Parlement
des Jeunes adhère aux principes suivants : l’impartialité des
partis politiques, le plaidoyer, le bénévolat, l’impartialité,
l’unité dans la diversité, le courage, et la transparence. Le
Parlement des Jeunes sert à influencer et encourager une
communauté de jeunes dynamiques, et créatifs qui
participent de manière proactive à la justice sociale et à la
prise de décisions. Le Parlement espère inspirer les jeunes à
devenir de jeunes leaders qui peuvent provoquer un
changement positif et promouvoir la paix dans leur pays.
L’ASSOCIATION DE CAMPS DE TRAVAIL VOLONTAIRES
DE NIGER (VWAN), représentée par M. Ekene John-Paul
Ikwelle du Nigeria, a été fondée en 1963 pour aider les
communautés rurales et soulager leurs souffrances. Comme
les divers efforts du gouvernement à répondre aux besoins
fondamentaux de la population n’étaient pas suffisants, le
VWAN a décidé de rassembler les jeunes de la communauté
pour améliorer la qualité de vie des personnes dans le
besoin. De nombreuses zones rurales manquent
d’infrastructures de base, et le taux d’alphabétisation dans
les zones rurales est très faible en raison d’un système
éducatif inadéquat. VWAN constate ces problèmes
complexes et mobilise des jeunes bien-intentionnés de
divers continents à collaborer avec la communauté pour
mener ces projets de développement. VWAN envoie ses
bénévoles pour aider à la réalisation de divers projets.
O.S.E.R. l’AFRIQUE, représentée par M. Alain Sambou de
Sénégal, est un réseau associatif né de la volonté de célébrer
le cinquantième anniversaire des 17 pays africains qui ont
lancé la vague du processus d’indépendance qui a changé le
cours de histoire du Continent. O.S.E.R l’Afrique affirme la
détermination de la jeunesse africaine à prendre part de
manière active à l’effort de développement du continent
africain. Ayant conscience que les jeunes sont la plus grande
richesse, O.S.E.R l’Afrique souhaite faire entendre sa voix sur
des enjeux qui les concernent et qui les engageront. Tout au
long de cette aventure, O.S.E.R l’Afrique s’attache donc à
favoriser l’échange interculturel entre les jeunes africains et la
jeunesse du reste du monde. Mobiliser et sensibiliser la
jeunesse à s’engager, tel est leur leitmotiv. O.S.E.R l’Afrique
a la conviction que chacun, où qu’il se trouve et quoi qu’il
fasse, a une responsabilité et sa pierre à apporter à l’édifice
pour le développement de son pays et de son continent.
L’INITIATIVE DES SUD AFRICAINS POUR LA PAIX EN
AFRIQUE (SAPAI), représentée par Mlle Malaika Mahlatsi
de l’Afrique du Sud, est une plateforme de la société civile
qui se consacre à la résolution pacifique des conflits en
Afrique. Il vise à faire avancer l’agenda africain en mobilisant
l’énergie collective de l’Afrique et de sa diaspora pour
aborder la paix et la sécurité, la gouvernance et le
développement sur le continent. SAPAI mobilise les Sud-
Africains, le continent, la diaspora et les peuples du monde à
faire campagne pour la construction d’un ordre mondial juste
et équitable, et de la réforme du Conseil de sécurité de
l’ONU plus précisément. SAPAI diffuse en continu des
informations essentielles sur les causes profondes des
conflits et des initiatives de résolution des conflits sur le
continent, par le biais de publications, séminaires,
conférences et autres programmes ; et favorise le dialogue
entre les parties en conflit, pour promouvoir la
compréhension entres les personnes touchées par le conflit
et agir comme les agents de la paix.
L’INITIATIVE WHITAKER POUR LA PAIX ET LE
DEVELOPPEMENT (WPDI), représentée par M. David Dagu
Justin Ngamunde du Soudan du Sud, a été fondée par
M. Forest Whitaker, Envoyé spécial de l’UNESCO pour la
paix et la réconciliation. WPDI a lancé en 2012, un projet sur
5 ans au Soudan du Sud appelé « Peacemaker Youth
Network (YPN) », en vue d’exploiter le potentiel des jeunes
pour favoriser la paix et le développement dans leurs
communautés via leur participation à un réseau qui comprend
des plateformes locales, nationales, et internationales. Le
principal objectif pour la YPN au Soudan du Sud est de
rendre autonome un groupe choisi de jeunes leaders – à
travers des formations – pour qu’ils puissent devenir des
L’ASSOCIATION AURORE, représentée par M. Yannick A.
Koffi Agboka du Togo, est une association de jeunes qui
bénéficie de l’appui de la Commission nationale togolaise
pour l’UNESCO. Elle organise des jeux éducatifs et fait la
promotion de la culture civique et la promotion des droits de
l’homme en direction des jeunes étudiants.
27
bâtisseurs de paix qui initient des projets communs qu’ils
imaginent et construisent eux-mêmes. Les formations
comprennent un grand éventail de sujets, y compris la
résolution des conflits et de la consolidation de la paix. En
outre, WPDI a lancé un Cinéma pour la Paix ; après chaque
projection de film, les discussions en groupe sont menées
pour mettre en évidence les messages du film. WPDI utilise
le cinéma pour les personnes déplacées dans leur pays afin
de créer une conscience commune et un respect mutuel au
sein d’un public diversifié.
LES JEUNES INDEPENDANTS DEMOCRATES (JID),
représentés par M. Youssef Blaiech de Tunisie, se sont
formés au lendemain de la Révolution tunisienne. Ce
mouvement est constitué de jeunes tunisiens vivant en
Tunisie, étudiants pour la plupart, ayant choisi des voies
différentes (droit, médecine, cinéma, langues, sciences) mais
partageant des valeurs citoyennes et démocratiques, ainsi
qu’une certaine implication dans la société civile. En effet, la
plupart d’entre eux sont, à degrés divers, actifs dans des
associations et clubs universitaires, ce qui leur permet d’avoir
une certaine visibilité auprès de la société civile. Les JID se
donnent les objectifs suivants : informer les jeunes sur ce qui
se passe dans leur pays, non seulement au niveau politique,
mais aussi socio-économique ; compléter l’éducation politique
des jeunes ; sensibiliser les jeunes sur les enjeux de cette
révolution, le rôle qu’ils peuvent jouer sur la scène politique
au sein de la société civile ; et jouer le rôle intermédiaire entre
les jeunes et les personnalités politiques pour faire parvenir la
voix des jeunes à ceux qui se doivent de l’écouter.
DÉFI JEUNESSE SOCIÉTÉ DE L'ENVIRONNEMENT ET
DU DEVELOPPEMENT DURABLE (AJDEDD), représenté
par M. Montassar Landoulsi de la Tunisie, a été créé en fin
d’année 2011 pour l'avancement d'une petite ville qui a été
négligée par les anciens régimes tunisiens de Bourguiba et
Ben Ali, et reste négligée aujourd'hui. L'association a été
fondée et est gérée par de jeunes bénévoles de la région.
Elle est d'abord une association écologiste, mais elle met
également l'accent sur les questions sociales et culturelles.
Les objectifs de l’AJDEDD sont de contribuer aux plans de
développement, en particulier ceux à caractère
environnemental, à la sensibilisation à l'environnement chez
les jeunes par le biais de campagnes et le développement
des capacités de prise de décision chez les jeunes, et à
amélioration des conditions de vie, en particulier pour ceux
qui vivent dans les zones rurales.
THE KIRINDA YOUTH ENVIRONMENTAL MANAGEMENT
AND POVERTY ALLEVIATION PROGRAM UGANDA
(PROGRAMME DE LA JEUNESSE KIRINDA POUR LA
GESTION DE L'ENVIRONNEMENT ET LA LUTTE CONTRE
LA PAUVRETÉ(KYEMPAPU), représenté par Mlle Sylvia
Namukasa de l’Ouganda, est une organisation
communautaire à but non-lucratif, basée à Bukomansimbi en
Ouganda. KYEMPAPU favorise l’éducation environnementale
dans les écoles et dans les communautés ; favorise les
talents des jeunes à travers le sport, notamment le football ;
habilite les jeunes filles et les femmes à être autonomes et
encourage l’égalité des genres. Elle favorise aussi l’éducation
à la paix et aux droits de l’homme dans les groupes de
jeunesse et dans les écoles. KYEMPAPU est partenaire de la
Commission nationale de l’Ouganda pour l’UNESCO, qui leur
fournit des livres et l’accès à des émissions radiophoniques et
des débats publics sur tous les aspects de la paix.
RESEAU DES INITIATIVES DE LA JEUNESSE AFRICAINE
(AYINET), représenté par M. Victor Ochen de l’Ouganda,
est engagé pour faire de la justice et de la paix pour les
victimes et les survivants de la guerre, une réalité. AYINET
travaille directement avec les victimes du Lord’s Resistance
Army et le Gouvernement de l’Ouganda. AYINET concentre
son travail sur trois domaines essentiels : la santé et la
réadaptation psycho-sociale pour ceux qui ont souffert des
blessures et des crimes graves ; l’engagement des
personnes et des communautés qui suivent le processus de
la justice transitionnelle, l’autonomisation des jeunes et leur
formation au leadership. AYINET crée et met en œuvre des
programmes qui ciblent les victimes pour réhabiliter les
communautés et promouvoir une société saine, pacifique, et
juste.
L’INITIATIVE DE LA JEUNESSE AFRICAINE SUR LES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES (AYICC), représentée par
M. Mwansa Billy Lombe de Zambie, est une initiative de
coordination de toutes les organisations de jeunesse en
Afrique qui travaillent sur le changement climatique. Elle
accueille toutes les organisations de jeunesse qui partagent
la vision de l’AYICC d’un « continent africain avec un
mouvement de la jeunesse unie et autonomisée, impliquée
de manière proactive dans le processus de la prise de
décisions et l’adoption d’options durables en vue d’un
meilleur climat et l’équité sociale. » AYICC continue
d’impliquer les jeunes africains et à engager les
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gouvernements, les organisations de la société civile et les
communautés locales dans un travail sur le terrain pour
sauver le continent. AYICC croit que c’est la jeunesse qui
devrait prendre des mesures concrètes et pertinentes pour
trouver une solution au changement climatique.