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Fonction publique La Reunion
andi-Pacte
Retrouvez cette fiche pratique, nos autres outils et ressources sur notre site www.handipacte-reunion.fr
Parler du handicap : communiquer en interne sur le handicapFICHE PRATIQUE
Quelles sont les clés pour réussir sa communication interne autour du handicap ?
Communiquer autour du handicap constitue un enjeu essentiel dans la mise en œuvre de la politique handicap d'une organisation. C'est un axe de travail nécessaire pour sensibiliser l'ensemble des agents, créer un climat bienveillant envers les personnes en situation de handicap et renforcer la solidarité au sein des équipes. Cela permet également de mettre en confiance et d’inciter ceux qui n'ont pas encore fait la démarche à solliciter la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) et/ou à la déclarer.
La politique de communication mise en place au niveau global dans l'organisation va faciliter par ricochet l'intégration, l'évolution professionnelle et le maintien dans l'emploi des agents en situation de handicap.
● Donner du sens à sa communication Concevoir un véritable plan de communication stratégique implique de se poser la question des enjeux, des objectifs, des cibles, des messages, du calendrier, de la mesure des résultats et des aides éventuelles (financières, logistiques, etc.).
Conseil : N'additionnez pas des actions et des outils. Pensez bien à construire une véritable stratégie, en lien avec le contexte de l'organisation.
● Opter pour des actions transversales portées par la direction générale L'un des facteurs clés de succès d'un plan de communication est l'implication de plusieurs services : les ressources humaines, le service communication, les services techniques, le service des achats et toujours la direction générale qui doit impulser et soutenir la dynamique.
● Sensibiliser sur le handicap : lever les clichés La méconnaissance des handicaps et de leurs conséquences en milieu de travail est importante. La communication doit permettre de battre en brèche certaines idées reçues. Pour cela, donner des chiffres clés peut s'avérer utile : 3% seulement des personnes en situation de handicap sont en fauteuil roulant, 85% des handicap sont acquis au cours de la vie, 80% des handicaps sont invisibles...
Conseil : Les stéréotypes sont à prendre en compte dans les messages et les visuels utilisés. Evitez d'avoir recours à l'image du fauteuil roulant si vous souhaitez sensibiliser sur les différents types de handicap. Choisissez de préférence des visuels positifs et liés à votre activité ! Privilégiez ceux qui représentent des situations de travail, pour que la personne handicapée soit d'abord associée à sa compétence et non à sa déficience.
Pourquoi communiquer sur le handicap au sein de son organisation ?
Les aides financées par le FIPHFP
La formation et les actions de sensibilisation : ● La formation individuelle qualifiante ou diplômante spécifique au handicap ● La formation, l’information et la sensibilisation collective des personnels susceptibles d’être en relation avec les travailleurs handicapés
La création de supports de communication : ● Les supports de communication (supports écrits, audiovisuels et autres médias) développés ou utilisés dans le cadre des actions favorisant l’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées.
Pour plus d'information : consultez le catalogue des aides du FIPHFP, notamment les fiches n°15 et 27.
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Parler du handicap : communiquer en interne sur le handicapFICHE PRATIQUE
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● Former toutes les équipesLa formation est un vecteur important de communication, qui permet d'aller plus loin dans la connaissance du handicap. Il est essentiel de construire un plan de formation à destination de l'ensemble des agents (de la direction des services aux agents de terrain), en intégrant les élus et les encadrants.
Conseil : Pensez à intégrer votre plan de formation sur le handicap à votre politique ressources humaines
● Surfer sur d'autres évènements liés au handicapS'appuyer sur d'autres communications liées au handicap, comme la semaine européenne de l'emploi des personnes handicapées (organisée en novembre) ou la journée internationale des personnes handicapées (3 décembre) permet de donner plus de résonnance aux évènements proposés et de les inscrire dans un cadre plus global.
● Rencontrer et côtoyer le handicap La rencontre de personnes en situation de handicap permet de mettre en avant les qualités et les compétences des personnes et de mieux démystifier le handicap. Pensez à faire témoigner des collaborateurs en situation de handicap, à recourir aux prestations des Etablissements et Services d'Aide par le Travail (ESAT) ou à celles des Entreprises Adaptées, à proposer des visites de ces établissements et à faire intervenir des associations de personnes handicapées lors des évènements organisés.
Conseil : Vous trouverez la liste des ESAT sur le site Internet du Réseau ESAT entreprise de la Réunion : www.reer.re et celle des Entreprises Adaptées sur celui de la DIECCTE.
● Choisir des outils et vecteurs de communication variés et les coordonner Les outils utilisés peuvent être multiples. Il n'existe pas d'outil "miracle". Le mieux est de les croiser, de les varier, de les adapter aux objectifs et à la cible des actions de communication. Quelques exemples d'outils :
● Evaluer, mesurer et valoriser ses actions Créer dès le départ des indicateurs de mesure de la réussite des actions mises en place (nombre de RQTH, nombre d'embauches, nombre d'entretiens menés par le référent handicap, etc.) est essentiel. Cela permet d'en mesurer les retombées de façon factuelle et de rendre visibles les résultats de la politique de communication.
Utiliser l'humour pour parler de choses sérieusesLe théâtre, les jeux de mise en situation, certains films, permettent souvent de dédramatiser le handicap et d'aider à changer le regard en utilisant le ton humoristique. Ces outils facilitent le débat, favorisent les échanges et font passer des messages percutants de façon ludique
Il faut cependant veiller à ne pas tomber dans l'excès et utiliser uniquement des vecteurs attractifs. Tout dépend de l'objectif que l'on s'est fixé. Si l'on veut par exemple sensibiliser les agents sur ce qu'est le handicap, organiser un parcours en fauteuil roulant peut-être contreproductif.
Le contenu de cette fiche est issu du groupe de travail du club Handi-Pacte organisé le 27 octobre 2015 sur la thématique "Comment parler du handicap ?".
Votre contact Céline DELACOUR - 06 92 87 92 63
Toutes nos informations surwww.handipacte-reunion.fr
Handi-Pacte Fonction Publique La Réunion est une mission portée par
le cabinet Capital Formation51 rue de Labourdonnais 97460 Saint Paul
● Support papier (plaquette d'information, note de service, journal interne...)● Vidéo● Site Web (internet et intranet) et courriels envoyés aux agents● Réseaux sociaux
● Spectacle vivant (théâtre, chant, etc.)● Jeux, mise en situation● Concours● Expositions, Etc.
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Communiquer au seindu collectif de travail
Communiquer avec un agenten situation de handicap
Parler du handicap : communiquer au sein du collectif de travail FICHE PRATIQUE
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Pourquoi communiquer à destination de l'équipe ?
Comment aborder le handicap avec le collectif de travail ?
Communiquer au sein du collectif de travail est nécessaire pour sensibiliser les équipes (collègues et hiérarchie) au handicap d'un agent avec lequel elles travaillent ou vont être amenées à travailler. C'est d'autant plus important lorsque le handicap est invisible, parce qu'il est alors souvent source d'incompréhensions, voire de jalousies de la part de personnes qui peuvent prendre les moyens de compensation mis en place comme un traitement de faveur. C'est également essentiel dans le cas du handicap psychique qui peut générer davantage de peurs de la part des collaborateurs que d'autres types de handicap, notamment du fait de sa méconnaissance.
● Le contenu de la communication : que peut-on dire au collectif de travail pour favoriser l'intégration d'une personne en situation de handicap ?
Deux points de vigilance sont à considérer :
● Parler des conséquences du handicap sur la situation de travail et non du handicap en lui-même : les collègues n'ont pas à connaitre les éléments médicaux du dossier, d'autant plus que cela ne les aidera pas forcément à bien intégrer la personne.
● Ne communiquer au collectif que ce que l'on a été autorisé à dire par l'agent en situation de handicap : il doit rester maitre de la diffusion des informations sur sa situation.
● Les moyens pour communiquer : investir les réunions.La communication au sein des collectifs passe généralement par des réunions d'équipe, de zone, de pôle... soit mises en place spécifiquement pour sensibiliser sur le handicap, soit existantes et investies ponctuellement pour cela. L'essentiel est de ne pas se limiter à une seule réunion car des incompréhensions nouvelles peuvent surgir en fonction des situations vécues.
Par ailleurs, les outils et vecteurs de communication présentés dans la fiche " communiquer en interne autour du handicap" (jeux, mises en situation, échanges autour d'un film) peuvent également être utilisés pour sensibiliser les équipes sur le handicap en général.
Fiche pratique : la déficience visuelle
Fiche pratique : la déficience auditive
Fiche pratique : la déficience psychique
Fiche pratique : la déficience mentale
Pour aller plus loin
Vous trouverez des conseils sur
"comment se comporter avec un
collègue en situation de handicap ?"
dans les fiches pratiques réalisées par
la mission Handi-Pacte sur les
différentes déficiences et leur
manifestations au travail :
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Parler du handicap : communiquer au sein du collectif de travail FICHE PRATIQUE
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● Dans les cas complexes, mobiliser les ressources expertesLe SAMETH, le CAP Emploi et les intervenants des Prestations Ponctuelles Spécifiques spécialisés sur un type de handicap sont les partenaires mobilisables pour faciliter le dialogue avec les équipes.
● Le tuteur : un référent dans le dialogue avec l'agent en situation de handicapNommer un tuteur peut favoriser l'intégration ou le maintien dans l'emploi d'une personne en situation de handicap. Le tuteur a un rôle important à jouer en matière de communication au sein du collectif : il est le référent, l'interlocuteur privilégié de l'agent et de l'équipe. C'est à la fois une cible essentielle des actions de sensibilisation et un vecteur de la communication à destination du collectif de travail.
Des périodes d'immersion pour favoriser l'intégrationPour préparer l'équipe et la personne en situation de handicap qui va être recrutée, un stage d'immersion peut être organisé. Cela permet de voir si la personne se sent bien dans l'équipe, de sensibiliser le collectif et d'anticiper les moyens de compensation à mettre en œuvre. A l'issu de cette immersion, des agents se proposent souvent volontairement pour être tuteurs.
Nord/Est : Fabienne MONTOYA / [email protected] / 02 62 41 90 40Ouest : Aline HUBERT / [email protected] / 02 62 45 99 47 Sud : Frédéric IBAO / [email protected] / 02 62 32 31 11
CAPITAL FORMATIONEmmanuelle PIGNOLET / [email protected] / 02 62 71 14 95
Allons DeorPrestataire PPS handicap psychiquePierre CASTAGNE / [email protected] / 06 92 40 64 45
Prestataire PPS handicap mentalMyriam CASTAGNE / [email protected] / 02 62 57 02 04
Prestataire PPS handicap visuelNord : 02 62 21 64 96 / Sud : 02 62 55 27 00Valérie DECOMBLE / [email protected]
Prestataire PPS handicap auditifMarie Reine SAINT GILLES / [email protected]/ 02 62 41 17 55
La formation et les actions de sensibilisation : ● La formation individuelle qualifiante ou diplômante spécifique au handicap ● La formation, l’information et la sensibilisation collectives des personnels susceptibles d’être en relation avec les travailleurs handicapés Le tutorat : ● La formation à la fonction de tuteur ● La rémunération du tuteur
Pour plus d'information : consultez le catalogue des aides du FIPHFP, notamment les fiches n°15 et 25.
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Le contenu de cette fiche est issu du groupe de travail du club Handi-Pacte organisé le 27 octobre 2015 sur la thématique "Comment parler du handicap ?".
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Communiquer en internesur le handicap
Communiquer au seindu collectif de travail
Communiquer avec un agenten situation de handicap
Parler du handicap : communiquer avec un agent en situation de handicapFICHE PRATIQUE
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Aborder le handicap avec un agent rencontrant des difficultés au travail liées à son état physique ou mental fait partie du rôle de
nombreux professionnels au sein des organisations : médecin de prévention, référent handicap, psychologue du travail, assistante
sociale, gestionnaire RH, etc. La Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) peut aider l'agent à mieux vivre son
handicap au travail ; il est donc important de favoriser cette démarche. Pourtant, les freins sont encore nombreux : la peur du regard
des autres, des conséquences sur l'emploi, la difficulté à faire le deuil de son métier, de son équipe ou encore le manque d'information
sur la procédure de demande de RQTH.
● Choisir ses mots Le mot "handicap" reste tabou du fait des représentations qui y sont associées. C'est un terme difficile à utiliser avec les agents, surtout
lorsqu'ils n'ont pas encore accepté la situation. Les professionnels chargés de les accompagner (référents handicap, médecins de
prévention, etc.) préfèrent souvent employer d'autres vocables : "diminution physique", "situation handicapante" ou encore " limitation d'activité". Ils essaient plutôt d'aborder la situation sous l'angle des capacités et des possibilités, pour aider l'agent à se projeter dans
l'avenir.
● Trouver les bons arguments La procédure de demande de RQTH peut paraitre complexe et longue, il est donc essentiel de bien expliquer à ses différentes étapes
pour rassurer l'agent et pallier à sa démotivation. L'accompagnement que peut proposer le référent handicap tout au long de la
démarche est un facteur de réussite.
Dans le dialogue avec l'agent, certains arguments sont à mettre en avant pour favoriser la déclaration du handicap :
● La RQTH place l'agent sous la protection de la loi de 2005 et entraine des obligations pour l'employeur.● Elle permet de financer les moyens de compensation et les aménagements préconisés par le médecin.
● La RQTH n'est pas définitive. Cela montre bien que la situation de l'agent et son projet de vie peuvent évoluer.
Les personnes ressources sur la RQTH
Maison Départementale des Personnes Handicapées de la Réunion (MDPH)
www.mdph.re
numéro vert : 0800 000 262
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Pourquoi est-ce important de parler du handicap et de la RQTH avec un agent ?
Comment aborder le handicap et la RQTH avec l'agent ?
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Parler du handicap : communiquer avec un agent en situation de handicapFICHE PRATIQUE
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● Dialoguer dans un lieu qui favorise la confidentialité et la mise en confiance
Lorsque cela est possible, il est préférable de localiser le bureau du référent handicap en dehors des locaux du service des Ressources
Humaines pour favoriser la confidentialité. Le cadre même du bureau peut parfois constituer un frein pour certains agents qui
préféreront un entretien à leur poste de travail ou dans un endroit neutre.
● Adopter une posture qui sécurise la relation
Ecoute, respect de la confidentialité et neutralité sont les principes qui guident l'intervention des professionnels du handicap pour
favoriser le dialogue avec l'agent. Rappeler ce cadre à l'agent que vous recevez est donc indispensable.
● Prendre en compte le cheminement de l'agent et le nécessaire travail de deuil
85% des handicaps surviennent au cours de la vie. Cela implique de laisser à l'agent le temps de faire le deuil de sa situation passée,
de l'accompagner dans son cheminement. Solliciter la RQTH est une étape clé dans ce parcours. Certains mettront plusieurs mois
avant de se décider à déposer leur dossier de demande.
● Aborder le handicap de façon pluridisciplinaire
Médecin de prévention et référent handicap sont généralement en première ligne pour aborder le handicap avec l'agent.
Cependant, lorsque cela est possible, l'intervention d'une psychologue du travail et d'une assistante sociale est souhaitable. Cela
permet à l'agent de bénéficier d'un accompagnement global et à chaque acteur de rester dans ses missions et ses compétences. La
psychologue pourra par exemple travailler sur l'acceptation par l'agent de son handicap, ce qui facilitera ensuite le travail
d'accompagnement du référent handicap vers la RQTH.
Le soutien médico-psychologiqueSoutien médico-psychologique assuré par un service ou un acteur (le médecin traitant ou un psychothérapeute) externe à l’employeur, pouvant être mobilisé à raison de 4 séances par mois.
Pour plus d'information : consultez le catalogue des aides du FIPHFP, notamment la fiche n°11.
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