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Extrait de l'article sur les stages d'interprétation du tango au piano organisés par l'association piano-tango
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numéro 73 avril-mai 2011initiatives tango

14 La Salida • n°73 • avril - mai 2011

À l’origine de nos projets, bien souvent, un rêve !Ça commence par une envie, un défi qu’on se lance à la fanfaronnade, unchallenge au goût d’impossible... De cet élan naît une intention qui se révèleêtre une énergie puissante et créatrice, capable de nous entraîner sur leschemins de la réalisation.Bernard Cohen a fait ce rêve à 56 ans !Sa démarche personnelle, afin d’améliorer sa musicalité au service de sa danse,lui a offert l’opportunité d’une rencontre avec Diego Aubia...Le voici aujourd’hui président de Piano-Tango, association qu’il a créée pourorganiser des stages d’interprétation du tango au piano.Il a souhaité nous présenter Diego, un musicien talentueux que vousdécouvrirez en deuxième partie de cet article.Merci à Bernard pour son témoignage dans La Salida.

Sylvie Krikorian

Piano-Tango

Bernard Cohen, vous êtes président del’association Piano-Tango. Pourquoiavez-vous eu l’idée de proposer desstages d’interprétation du tango aupiano ?

– Les stages d’interprétation du tango aupiano sont nés d’une triple rencontre :

• D’abord, mon souci de maîtriserconvenablement le tango au piano : lorsquej’ai commencé à jouer de cet instrument,avec pour tout bagage les souvenirs dequatre ans d’accordéon datant de monadolescence, et une maîtrise convenable decette danse, je m’étais fixé comme objectifde jouer convenablement la cumparsitapour mon soixantième anniversaire !En commençant à tapoter sur des touchesà 56 ans, le pari n’était pas gagné, d’autantqu’en province, les professeurs ayant unebonne connaissance de cette musique et dela culture argentine sont rares. J’ai alorscherché à participer à des stages, mais endehors de cours particuliers et de raresrencontres multi-instrumentales, je n’ai rientrouvé. Comme je voulais aussi partager

ma passion avec d’autres, j’ai alors penséque je ne devais pas être un cas isolé, etj’ai donc décidé d’organiser des stagesd’interprétation du tango au piano.

• Ensuite, la rencontre avec Diego Aubia :Lors de mon apprentissage de la danse,j’étais déjà attiré par les aspects musicaux,et j’avais suivi quelques cours demusicalité. C’est à l’occasion de ces coursque j’ai rencontré Diego Aubia ; et j’ai toutde suite été séduit pas la manière dont ilfaisait partager très simplement sesconnaissances du piano et des grandsmusiciens du tango. C’est donc toutnaturellement que j’ai pensé à lui lorsquej’ai voulu organiser les stages. Comme jele connaissais en fait assez peu commeinterprète, j’ai alors été l’écouter à deuxreprises sur Paris (dont une fois avec lemagnifique trio Nada Mas au Studio del’Ermitage), et, convaincu par sa prestation,je lui ai proposé d’intervenir lors desstages. Il a rapidement accepté. Il ne restaitdonc plus qu’à trouver un lieu !

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15La Salida • n°73 • avril - mai 2011

avril-mai 2011 numéro 73 initiatives tango

Bernard Cohen interviewe Diego Aubia

Diego, pourquoiavoir choisi lamusique, et enparticulier, lepiano ?

S’agit-il d’une vocation spontanée, oùétiez-vous dans un milieu familial demusiciens ?

– Dans ma famille, la référence directe estmon frère ainé qui est aussi musicien.Pendant toute mon enfance et monadolescence, ma maison fut un défilé demusiciens car mon frère avait installé unesalle de répétition dans le fond du jardin.Le choix du piano fut une évidence pourmoi dans la mesure où aucun autreinstrument ne me procurait la mêmefascination.C’est à l’âge de dix ans que j’ai commencémes études au conservatoire deChascomus. Je me souviens comme sic’était aujourd’hui de mon excitation à lasortie du premier cours.

Quel a été votre parcours profession-nel avant d’arriver en France ?

– J’ai étudié au conservatoire entre dix etdix-huit ans, puis je suis allé à BuenosAires avec la ferme intention de continuerune carrière de musicien. Peu de tempsaprès, j’ai commencé à travailler commeprofesseur de piano, ensembles et solfège,à la EMBA (École de Musique de BuenosAires) où je suis resté pendant douze ansavant d’arriver en Europe, tout encontinuant mes études de piano de manièreindépendante : Harmonie avec Cirigliano etpiano avec la merveilleuse Hilda Herrera.J’ai formé différents ensembles de musiquepopulaire, composé des œuvres pour lethéâtre et ensuite, on m’a proposé un postede pianiste dans l’orchestre municipal detango d’Avellaneda où j’ai travaillépendant huit ans. Les dernières annéesavant mon arrivée en France furentcomme pianiste d’Ernesto Franco(premier bandonéon de l’orchestrede Juan d’Arienzo).

• Ce que je croyais facile à été le plusdifficile !Car trouver un lieu convivial, avec unnombre important de pianos acoustiques,disponibles sur un week-end, à un coûtmodéré, en évitant la lourdeur de décisiond’un organisme public, mais sans négligerles aspects de sécurité et de gestion estparticulièrement difficile.Cela a malgré tout été rendu possible parl’accueil que m’ont réservé les créateurs duGrenier de la Mothe, une résidenced’artistes particulièrement agréable, situéeen pleine campagne normande, à moins de

deux heures de Paris. Et qui met à notredisposition huit pianos acoustiques enboxes individuels, où chacun peut travaillerà loisir ; ainsi qu’une vaste salle de théâtrequi nous permet d’organiser les rencontresentre le professeur et les stagiaires.

Ces trois aspects ayant été réunis, lepremier stage a pu avoir lieu en août 2010,et devant la satisfaction de l’ensemble desparticipants après le premier stage, nousavons décidé d’organiser deux nouveauxstages en mars et septembre 2011. ■

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16 La Salida • n°73 • avril - mai 2011

Pourquoi vous êtes-vous spécialisédans le tango ? Comment avez-vousdécouvert le tango ?

– Au milieu des années 90, j’ai eu mapremière expérience du tango lorsque j’aiintégré l’orchestre-école du syndicat desmusiciens argentins. Un mois plus tard, ledirecteur Hector Mele m’a proposé d’êtrele pianiste de l’orchestre municipal detango d’Avellaneda, qu’il dirigeait aussi.Ainsi, j’ai eu la chance en peu de temps decommencer à jouer en étant entouré dedouze musiciens professionnels trèsexpérimentés. Ce travail fut une plateformepour connaître d’autres musiciens de tangoavec lesquels j’ai eu différents projets, etpresque sans m’en rendre compte, je mesuis consacré exclusivement au tango.

Pourquoi avoir choisi la France,et surtout, Paris ?

– Je suis arrivé en France en 2004. Jem’étais pris une année sabbatique pourparcourir l’Europe, et je suis arrivé à Parisaprès six mois passés dans d’autres pays.Ce fut alors un flash ! Cette ville m’acaptivé depuis le premier instant, et je mesuis dit « je pourrais vivre ici ! ». De plus,j’ai vu qu’il y avait un potentiel de travail,dans la mesure où j’ai rencontré beaucoupde musiciens professionnels de tango qui yvivaient ; ensuite, ma rencontre avec JuanJosé Mosalini a été décisive lorsqu’il m’aproposé de faire partie de son orchestre.

Quels sont les musiques et lesmusiciens qui vous inspirent le plus ?

– Il y en a tant ! Mozart, avec ses concertospour piano et sa musique sacrée,Beethoven avec ses symphonies, Puccinipour ses opéras, les impressionnistesfrançais, mais aussi la bossa-nova de Tom

Jobim, Ella Fitzgerald chantant ColePorter, les zambas de Cuhi Leguizamon,Salgán avec ses tangos exquis, et bienentendu Piazzolla !

En France, lorsque l’on évoque letango, chacun pense à Piazzolla ; envous écoutant, on sent que vous êtesplutôt un admirateur d’HoracioSalgán. Pouvez-vous nous préciser laplace respective de ces deux musicienspour les argentins – musiciens et nonmusiciens – d’aujourd’hui ?

– En effet, j’admire beaucoup Salgán,comme probablement tous les pianistes detango, et c’est un compliment lorsque l’onme dit que mes interprétations rappellentles siennes. C’est sans aucun doute lameilleure référence pianistique du tango,comme interprète et arrangeur. DePiazzolla, je peux dire qu’il a permis àtoute une génération de musiciens argentinsde se rapprocher du tango ; cela s’est faitgrâce à lui ; il a ainsi été le lien entre lesjeunes musiciens et le tango. J’ai découvertsa musique à mon adolescence et depuis, jen’ai cessé de l’écouter et de le jouer.

Quels sont aussi vos autres musiciensde tango préférés ?

– Pugliese, Di Sarli, et tant d’autres...Parmi les musiciens actuels : Marconi,Mosalini avec qui j’ai l’honneurde travailler.

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Vous avez une activitédiversifiée ; on vous voitdans quelques milongas,lors de concerts purementmusicaux, et vous êtes aussiprofesseur dans une école demusique. Où vont vospréférences ?

– Je ne peux choisir.J’aime tout ce que je fais !L’enseignement est unevéritable passion que j’exerce depuis plusde vingt ans ! Jouer dans les milongas esttoujours un plaisir pour moi ; j’aime cetteénergie qui passe entre les musiciens et lesdanseurs ; c’est quelque chose de magique.Et les concerts sont l’essence même de macarrière de musicien ; ils sont le moteur quifait que je dois m’améliorercontinuellement.

Quels sont vos futurs projets ?

– Nombreux ! En complément de meproduire avec l’orchestre de Juan JoséMosalini, son quintette et le spectacleNoche Tango, je vais participer à plusieursconcerts avec mon trio Nada Mas,composé de Marisa Mercade (bandonéon)et Nicolas Peyrat (alto). Les prochainsmois, je serai en concert aux Pays-Bas, enSuisse, au Luxembourg, en Pologne et auJapon, sans oublier plusieurs concerts enFrance. Je pense aussi continuer mes stagesde musicalité pour les danseurs, et bienentendu, les stages de piano-tango !

Qu’est-ce qui vous intéressait le plusdans le projet de Piano-Tango ?

– Je vous ai connu, Bernard, il y aquelques années. Vous aviez participé à unde mes stages de musicalité pour lesdanseurs et danseuses. Puis vous m’avez

contacté pour me proposer ce projet destages pour pianistes, et l’idée m’a tout desuite séduit.Ce qui m’a intéressé, c’est le défi detravailler avec différents pianistes, deprofils très variés, amateurs etprofessionnels ensemble, mais touspassionnés de tango. Et la possibilité detravailler en immersion totale pendant troisjours dans un cadre idéal au milieu de lacampagne normande.

Comment se déroulent les stages ?

– Les cours commencent le matin, engroupe, et nous travaillons différentséléments utilisés dans le tango (typesd’accompagnements, modèles rythmiques,phrasés, etc.). Ensuite, ont lieu des coursindividuels avec chaque stagiaire où nousétudions un répertoire sélectionné àl’avance. Puis, la journée se termine avecun nouveau cours de groupe où chacunjoue tour à tour devant les autres stagiairesafin que chacun puisse écouter et profiterdu cours. À la fin du troisième jour, il y ale point culminant du stage avec un concert« très convivial » où nous partageons letravail réalisé ; avec des interprétations ensolo, à quatre mains et à deux pianos. ■

Propos recueillis par Bernard Cohenwww.piano-tango.com

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Quel est l’objectif des stagesd’interprétation du tango au piano ?

– Offrir à tout pianiste désireux de jouer dutango la possibilité de découvrir les basesde cette musique avec un professionnelmaîtrisant ses aspects techniques etculturels. Et cela, quel que soit son niveau,dans un contexte détendu, mais studieux,en dehors de toute idée de concours,examen, etc.

Qui sont les participants ?

– Nos premiers stages ont été suivis pardes amateurs purs, ou de jeunes professeursde piano.Un point commun : Tous et toutes sont despassionnés... ou le sont devenus lors du stage.

Quelles sont les conditions pratiquesdu stage ?

– Après quelques explications généralessur la technique d’interprétation du tangoau début du stage, chaque stagiaire aplusieurs cours particuliers avec leprofesseur pendant les trois jours du stage.Un choix d’arrangements étant envoyé àchaque stagiaire un mois avant le stage,chacun a pu travailler en fonction de sespossibilités et peut profiter pleinement descours. Un piano mis à la disposition dechaque stagiaire lui permet d’approfondirles apports du professeur.Et comme nous sommes hébergés en pleinecampagne, rien ne distrait les stagiaires !Enfin, un concert de clôture motivechacun, même si tout se passe sans enjeuvéritable et sans stress, sinon le plaisir dejouer ensemble et d’écouter les amis...

C’est un stage très individuel ?

– Oui, en ce sens où le piano exige untravail personnel et où il ne s’agit pas d’unatelier d’orchestre.Non, dans la mesure où après la premièrejournée, les cours individuels peuvent êtresuivis par les autres stagiaires qui profitentdes explications du professeur ; et chacunpeut aller et venir librement pour échangeravec le groupe, écouter ses amis, dans uncadre très ouvert et convivial. De plus,nous hébergeons les personnes désireusesd’accompagner les stagiaires.

Ce qui vous a le plus étonné et quifait la spécificité de ce stage ?

– Sans doute l’émotion qui s’est dégagéelors de certaines interprétations du concertde clôture (on a vu poindre une larme aucoin de certains yeux...) ; et le fait que tousles participants qui ont pu se rendredisponibles pour le deuxième stage sontrevenus, avec un plaisir renouvelé et uneprogression magnifique dans leurinterprétation du tango.

Votre vœu ?

– Pouvoir continuer à former despassionnés et les voir progresser de stageen stage. Et bien entendu, que cespassionnés soient suffisamment nombreuxpour assurer la continuité des stages, etpourquoi pas, créer un véritable groupe depianistes – simples amateurs ouprofessionnels chevronnés – capables defaire partager leur émotion en interprétantau mieux le tango ! Dans la convivialité eten toute simplicité.

Les Stages en Question

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19La Salida • n°73 • avril - mai 2011

Les conditions de la réussite ?

– Continuer à disposer du lieu, duprofesseur, et de ma disponibilité pourl’organisation. Le reste dépendra en faitdes souhaits des stagiaires eux-mêmes,et comme toujours des opportunités.Pour notre part, nous nous efforçons demaintenir un niveau de qualité compatibleavec des tarifs accessibles au plusgrand nombre.

Comment faire pour s’inscrire à cesstages ?

– Les conditions d’inscription sontdisponibles sur le site internet del’association.Le mieux est donc de consulter ce sitequi est régulièrement mis à jour(www.piano-tango.com). Vous pouvezaussi contacter l’association par mail([email protected]) ou laisser unmessage sur notre répondeur téléphoniqueau 09 63 24 02 84.Attention, le nombre de places étant limitéà huit pianistes par stage, il est prudent des’inscrire très tôt. ■

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information substituée à l'édition originale
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Témoignages de participants des stages proposés par l’association Piano-Tango

Julie, Marie-Lise, Michèle, Robert et Bernard

Pourquoi avez-vous souhaitéparticiper à ces stages d’interprétationdu tango au piano ?

– Pour découvrir un répertoire nouveau,une musique que je ne connaissais presquepas, mais qui me plaisait.– Pour me donner l’envie de reprendrele piano après de nombreuses annéesd’interruption.– Par goût et intérêt pour cette musique.

Qu’est-ce qui vous intéresse le plusdans la musique de tango ?

– Ses harmonies, ses rythmes, sescontrastes, ses émotions.– La passion, la nostalgie, un mélange derigueur et de liberté, des rythmes subtils etvariés derrière l’apparente simplicité detemps très marqués.

Quelles sont les principales difficultésposées par l’interprétation du tangoau piano ?

– Les accentuations, les rythmes, lesharmonies très riches, les déplacementsrapides.– La combinaison d’une main gauche trèsliée et d’une main droite staccato.

Outre les aspects techniques, qu’est-ceque les stages vous ont permis dedécouvrir ?

– Une grande passion !– La rencontre de stagiaires passionnés demusique.– La diversité, la richesse des musiques detango, les spécificités de la musique dutango « argentin ».

Que diriez-vous à ceux qui hésitent àparticiper à un tel stage ?

– Les apprentissages sont passionnantsquel que soit le niveau de chacun, et Diegosait s’adapter à un public très hétérogène.– Le projet est exceptionnel, l’organisationet le lieu excellents.– Une expérience riche sur tous les plans. ■

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Tirage de La Salida n°73 : 1 700 exemplairesCommission paritaire - n°1114G78597

Dépot légal : à parutionToute reproduction, totale ou partielle,

de cette publication est interdite sans autorisation

ont participé :Marie-Anne FurlanIrene AmuchásteguiClaire ProuhetBernardo NudelmanMazen KiwanBernard Cohen

Bimestriel publié par l’association LE TEMPS DU TANGO

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