extrait de la publication · 2018. 4. 13. · textes de théâtre, avec une notice sur chaque...

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  • D i c t i o n n a i r ed e s a r t i s t e s d u t h é â t r e q u é b é c o i s

    Extrait de la publication

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  • C a h i e r s d e t h é â t r e J e uS o u S l a d i r e c t i o n d e M i c h e l V a ï S

    D i c t i o n n a i r ed e s a r t i s t e s d u t h é â t r e q u é b é c o i s

    québec amériqueJEU

    Extrait de la publication

  • Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’in dus trie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

    Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à remercier la SODEC pour son appui financier.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et archives nationales du Québec et Bibliothèque et archives Canada

    Vedette principale au titre :

    Dictionnaire des artistes du théâtre québécois

    comprend un index.

    iSBn 978-2-7644-0621-2 (Version imprimée)

    iSBn 978-2-7644-2156-7 (PDF)

    iSBn 978-2-7644-2157-4 (ePUB)

    1. théâtre - Québec (Province) - Biographies - Dictionnaires français.

    2. acteurs - Québec (Province) - Biographies - Dictionnaires français.

    i. Vaïs, Michel. ii. cahiers de théâtre Jeu (Firme).

    Pn2307.D52 2008 792.092’2714

    c2008-940156-5

    Québec Amérique329, rue de la Commune Ouest, 3e étage Montréal (Québec) Canada H2Y 2E1Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

    Direction artistique : Isabelle LépineMise en pages : Atelier Typo Jane (André Vallée)Numérisation : PhotoSynthèse

    En couverture : Denise Morelle (Mère Ubu) et Marcel Sabourin (Père Ubu) dans Ubu roi de Jarry, mis en scène par Jean-Pierre Ronfard (l’Égrégore, 1962). Photo : Reynald Rompré.

    Dépôt légal : 4e trimestre 2008Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

    Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

    Imprimé à Singapour.10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 12 11 10 09 08

    © 2008 éditions Québec amérique inc.www.quebec-amerique.com

    Cahiers de théâtre Jeu

    Comité éditorial : Patricia Belzil raymond Bertin Étienne Bourdages Marie-andrée Brault catherine cyr Lise Gagnon Diane Godin Hélène Jacques christian Saint-Pierre Sylvain Schryburt Michel Vaïs Philip Wickham

    Direction éditoriale : Michel Vaïs

    Comité de lecture : Patricia Belzil raymond Bertin Michel Vaïs

    Direction de production et recherche iconographique :Patricia Belzil

    Révision : Madeleine Vincent

    Direction générale et communications :Lise Gagnon

    Préparation du manuscrit :Michèle Vincelette

    Numérisation et restauration des photos anciennes : Serge Langlois

    éditions Québec amérique

    Direction éditoriale : anne-Marie Villeneuve

    Direction de production et recherche de crédits photo :carla Menzaanne-Marie Fortin

    Révision : Diane Martinannie Pronovost

    Extrait de la publication

  • Introduction

    Un nouvel outilLa première vertu d’un dictionnaire est de paraître. Le fait que vous teniez celui-ci entre vos mains constitue déjà une victoire. Non pas qu’il s’agisse du premier projet de dictionnaire du théâtre québécois, loin de là ! Mais combien de dictionnaires en puissance se sont échoués sur les rives de la dure réalité… Peut-être étaient-ils trop ambitieux ou n’arrivaient-ils pas au bon moment, avec l’équipe adéquate ? Voilà pourquoi cet ouvrage répond à des objectifs que nous avons voulus réalistes, à la hauteur des moyens que notre petit périodique culturel estimait pouvoir réunir pour mener le projet jusqu’à son terme.

    Cet ouvrage n’est pas une encyclopédie du théâtre, ni même un dictionnaire général ou thématique; ces aventures restent encore à tenter. Espérons que notre ouvrage aidera ceux qui voudront s’y lancer. Ce n’est pas non plus le premier livre sur le théâtre québécois à porter le nom de dictionnaire. Les éditions Leméac ont publié, en 1972, le Dictionnaire critique du théâtre québécois d’Alain Pontaut, mais ce petit ouvrage écrit par un seul homme ne contient que des entrées individuelles d’auteurs, de « Angers, Félicité » à « Villeneuve (abbé Alphonse) ». En dehors du Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec1, où l’on retrouve notamment répertoriés les

    1. Éditions Fides, sept tomes parus à ce jour depuis 1980; le huitième tome est en rédaction depuis juin 2004. Il s’agit du projet fondateur du Centre de recherche en littérature québécoise de l’Uni-versité Laval, mis sur pied par Maurice Lemire en 1971.

  • textes de théâtre, avec une notice sur chaque auteur, mentionnons le précieux Oxford Companion to Canadian Theatre, dictionnaire thématique publié en anglais il y a près de 20 ans à Toronto2 et auquel plusieurs chercheurs québécois ont colla-boré, dont certains membres de la rédaction de Jeu. Le théâtre québécois y est certes présent, mais avec des oublis et des erreurs factuelles, sans compter qu’il n’est plus à jour. Enfin, Internet recèle aussi nombre de biographies, mais, souvent non systématiques, elles privi légient le cinéma et la télévision plutôt que le théâtre, et elles sont souvent pour le moins sujettes à caution. Nous faisons donc ici en quelque sorte œuvre de défricheurs.

    Les Québécois sont pourtant de très gros consommateurs et concepteurs de diction naires (notre éditeur Québec Amérique en sait quelque chose !). Il en existe dans les domaines du cinéma, de la musique, du jazz, de la poésie, du folklore, des chanteurs populaires… mais en matière de théâtre, c’est la disette. Peut-être cette carence est-elle due à la complexité de l’art théâtral en même temps qu’à son caractère éphémère et fugace, dont il faut saisir les meilleurs instants quand ils passent ? Peut-être l’absence d’outil de référence est-elle plus prosaïquement causée par le fait que le théâtre, malgré son dynamisme, n’est pas une industrie où les fonds sont facilement disponibles pour une telle entreprise, à l’opposé du cinéma, par exemple… ?

    Ce qui m’a poussé à proposer au comité de rédaction, en avril 2004, l’élaboration d’un dictionnaire pour célébrer les 30 ans de Jeu, en 2006, c’est qu’aucun ouvrage n’offre la matière qui se trouve réunie dans ces pages. Nous recevons fréquemment au bureau de la revue Jeu des appels de recherchistes ou de journalistes en quête de renseignements sur une comédienne, sur l’année de naissance d’un metteur en scène ou sur un scénographe ; ils veulent savoir, par exemple, s’il a déjà travaillé dans tel théâtre. En plus de répondre à ces questions, le dictionnaire constituera un apport précieux à notre histoire théâtrale. En effet, dès qu’un artiste disparaît ou reste inactif pendant quelque temps, on semble ne plus se souvenir de lui.

    La genèse d’un projetPour les 25 ans de Jeu, nous avions publié la magnifique affiche l’Arbre du théâtre québécois3. Plusieurs centaines de noms se trouvaient déjà réunis dans ce tableau : 75 inter prètes, 54 metteurs en scène, 62 auteurs, 49 scénographes dont 18 déco-rateurs, 10 costumiers, 7 concepteurs d’éclairages et 14 concepteurs de son, 23 criti-ques, en plus de 123 compagnies, des lieux, des festivals, des maisons d’enseigne-ment, des éditeurs de théâtre, des regroupements, des organismes de soutien et ainsi de suite. La parution de cet Arbre, en 2001 (après deux esquisses préliminaires

    2. Eugene Benson et L. W. Conolly, Oxford University Press, 1989.3. Cette affiche, dont Philip Wickham avait proposé le concept, et que nous avons conçue ensemble,

    est toujours disponible.

    Extrait de la publication

  • pendant l’année précédente, dont l’une est encartée dans Jeu 100), a été l’occasion d’une consultation nourrie auprès de nos lecteurs, qui ne se sont pas privés de nous adresser leurs commen taires et suggestions.

    Cette grande affiche ludique constituait déjà le squelette d’un dictionnaire. Il restait à y mettre de la chair, à augmenter le nombre d’artistes tout en éliminant les auteurs, les pièces, les compagnies, les lieux de diffusion, les critiques et les organismes : tout cela pourra faire l’objet d’un autre ouvrage, plus tard; prenons les bouchées une à la fois. L’idée de l’ouvrage actuel, déjà assez ambitieuse, était de consigner le parcours des 450 artistes qui ont le plus marqué le théâtre québécois, des origines à nos jours. Nous avons eu au comité de rédaction de Jeu, et avec nos collaborateurs, de nombreux échanges, nous avons reçu beaucoup de suggestions des lecteurs de la revue (parfois touchantes, d’autres fois intempestives!), qui ont elles-mêmes été soumises aux discussions avec des gens de différents âges, de différentes prove nances, fonctions, sensibilités, mais qui sont tous observateurs ou acteurs assidus de l’activité théâtrale québécoise.

    Qui est artiste ?

    Par la publication de cet ouvrage, nous avons voulu répondre à un besoin criant, en visant toutefois un objectif réalisable. Tout dictionnaire, comme tout ouvrage histo rique, découle d’une série de choix. D’abord, on ne trouvera presque pas d’auteurs parmi les 450 personnes citées, à l’exception de ceux qui méritent une entrée à titre de metteurs en scène ou de comédiens, tels Gratien Gélinas ou Jean-Pierre Ronfard. Pourquoi les avoir exclus ? Parce qu’il est facile de trouver toutes les informations sur leur parcours dans le Répertoire du Centre des auteurs drama‑tiques, dans le Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec déjà cité ou sur le site de l’Association québécoise des auteurs dramatiques, tandis que les interprètes, les metteurs en scène et les scénographes ne sont traités ni dans ces ouvrages ni ailleurs. Le terme « artistes » n’a cependant pas ici la signification très large qu’on lui donne à l’UDA : on ne trouvera pas dans ce dictionnaire de gens ayant essen-tiellement fait carrière comme animateurs, par exemple. Pourtant, éliminer un Gaston Lepage sous prétexte qu’il est surtout connu aujourd’hui comme animateur de télévision aurait été oublier ses interprétations mémorables au TNM ou à la NCT, dont il a foulé les planches pendant 20 ans. En Shylock ou en Harpagon, Gaston Lepage a fait l’histoire. Par ailleurs, nous réunissons ici des artistes qui n’ont pas nécessairement déjà été membres de l’UDA, tels les scénographes, qui sont plutôt regroupés à l’APASQ. C’est que ces artistes (et artisans) ont vigoureu-sement influencé par leur pratique et, disons-le, par leur art la représentation théâ-trale au Québec. Ce n’est donc que justice de les incorporer dans cette sélection.

    Extrait de la publication

  • Sur un autre plan, il est évident que, comme c’est le cas dans la revue Jeu, nous prenons le terme « théâtre » au sens large. Il n’est donc pas question de nous limiter au seul art de la scène urbain, conventionnel et pour adultes. Cela nous priverait du théâtre estival ou pour jeunes publics, des marionnettistes et des mimes, et même des artisans du spectacle de variétés. (Nous avons inclus la Poune, Gilles Latulippe et Jean Guida, dit Guilda, sans aller jusqu’à Yvon Deschamps, Sol ou d’autres humoristes, car la démarche des premiers est plus théâtrale que celle des seconds.)

    Qui est québécois ?

    Cette question, qui nous a été posée notamment par notre principal bailleur de fonds gouvernemental, ne nous apparaît pas pertinente ici. Nous ne prétendons pas réunir exclusivement des artistes québécois, mais bien des gens qui, travail lant au Québec, ont exercé une influence sur l’activité théâtrale qui s’est déroulée sur ce territoire, quel que soit leur lieu de naissance. Procéder autrement nous aurait obligés à exclure une comédienne de la trempe de Viola Léger – dont le rôle-titre de la Sagouine a certainement marqué le public québécois – ou François Rozet, ou encore des metteurs en scène comme Jean-Pierre Ronfard, Paul Buissonneau ou Wajdi Mouawad, tous nés à l’extérieur du Québec. Cependant, contrairement aux noms qui précèdent, inutile de chercher ici les noms de Roland Mahé ou de Diana Leblanc, malgré le respect que nous avons pour le travail de longue haleine qu’ils effectuent, lui au Cercle Molière de Saint-Boniface (Manitoba), elle au Théâtre Français de Toronto (Ontario), mais dont peu d’échos sont parvenus jusqu’au Québec.

    Nos critères

    Nous réunissons ici des artistes de théâtre, non de cinéma ou de télévision. Mais nous savons que la plupart de nos artistes du théâtre ont aussi travaillé au petit et au grand écrans, et le cinéma ne doit pas « faire écran » à ce que l’artiste a pu réali-ser sur les planches. Nous avons décidé de laisser de côté les performeurs et les vidéastes (comme Victor Pilon et Michel Lemieux de 4D art, ou Carlo Bengio de l’Écran humain) : nous considérons qu’ils relèvent davantage du domaine des arts visuels que du théâtre, même si ces technologies sont très présentes chez certains metteurs en scène. Nous avons généralement écarté les artistes jeunes (ayant moins de dix ans de métier), ce qui a été très cruel dans certains cas. David Boutin, Maxim Gaudette et Kathleen Fortin sont parmi les plus jeunes interprètes admis dans le Dictionnaire ; Eric Jean figure au nombre des plus jeunes metteurs en scène. Combien d’autres, comme Catherine Trudeau, Sophie Cadieux, Maxime Denommée, Isabelle Blais, Olivier Morin et Benoît McGinnis, seront de sérieux candidats au moment – purement hypo thétique aujourd’hui – où nous publierons une mise à jour de l’ouvrage ? Combien d’autres, parmi les moins jeunes, auraient sans doute mérité une entrée, tels – risquons quelques noms, dans des domaines

  • très différents – Henri Barras, Claire Voisard, Robert Marien, Raymond Bouchard ou Claude Prégent, Éloi de Grandmont, Yvan Canuel, Monique Duceppe, Paul Dupuis, Marc Favreau ou Jean-Louis Paris, Jeanne Maubourg, Lise Lasalle ou Ronald France, Anouk Simard, Marc Legault, Michèle Magny, Jean Salvy, Gabriel Sabourin, Louis Champagne ou Réal Bossé, le compositeur Guy Rajotte, la concep-trice de perruques Rachel Tremblay (Cybèle Perruques) ou les scénographes Jean-Paul Mousseau et Jean-Louis Garceau… ? Que de regrets ! Un index des artistes n’ayant pas d’entrée, à la fin de cet ouvrage, permet en tout cas de retrouver tous ceux qui auront été mentionnés au moins une fois ici.

    Par ailleurs, nous avons éliminé les chorégraphes et les danseurs (car ce domaine n’est pas notre spécialité, même si la branche de la danse est très fournie dans l’Arbre du théâtre québécois), ainsi que les conseillers dramaturgiques, les assistants metteurs en scène et les régisseurs. Nous nous sommes résignés à exclure la plupart des comédiens chanteurs (Lionel Daunais figure déjà dans le Dictionnaire de la musique, mais nous avons choisi de faire une place à Charles Goulet, avec qui Daunais a nombre de fois fait équipe ; et ce n’est pas sans un pincement au cœur que nous avons abandonné sur le seuil de l’ouvrage des chanteuses qui ont laissé de bons souvenirs au théâtre : Monique Leyrac, Pauline Julien, France Castel… Nous avons cependant accepté Ovila Légaré, un chanteur qui a beaucoup marqué son époque sur les planches) ; nous avons également ouvert la porte à certains directeurs artistiques, comme Françoise Berd et Pierre Bernard, que nous n’aurions pas retenus pour leur seul rôle d’interprètes ou de metteurs en scène. Mais nous l’avons gardée fermée à ceux qui ont œuvré surtout comme producteurs (la marge est mince, toutefois : nous avons ainsi fait une place à Jean-Bernard Hébert, sans qui le théâtre privé québécois ne serait pas ce qu’il est). Mercedes Palomino, à cause du rôle essentiel qu’elle a joué dans la politique artistique du Rideau Vert, à côté d’Yvette Brind’Amour, aurait pu mériter une entrée, tout comme une direc-trice de festival qui représente un cas unique dans la pratique théâtrale québécoise depuis 1985 : Marie-Hélène Falcon. Mais il fallait bien mettre des balises : ces deux femmes de théâtre méritoires étaient (sont) proches de la pratique théâtrale, mais tout de même davantage du côté des organisateurs que des artistes. Bref, dans notre processus de sélection, nous avons essayé de privilégier les artistes qui, à notre point de vue, ont joué un rôle historique et déterminant dans l’évolution de la pratique théâtrale au Québec. Dans l’entrée de chacun, nous tentons d’expliquer brièvement pourquoi nous l’avons retenu. Ce diction naire reste cependant celui de l’équipe qui l’a fait.

    Extrait de la publication

  • Or, faut-il le rappeler, écrire l’histoire est une entreprise foncièrement discriminatoire. Pour une figure jugée digne de mémoire, des dizaines et davantage sont illico reléguées aux oubliettes. En un mot, on n’écrit jamais l’histoire du théâtre, mais plutôt celle d’un certain théâtre4.

    Voilà pourquoi ce n’est pas seulement le nombre de rôles, de mises en scène, d’éclai-rages ou autres qui a compté, mais aussi la valeur de ces travaux, leur caractère exemplaire ou remarquable, dans l’ensemble de l’activité théâtrale québécoise. Il y a là un jugement de valeur que nous assumons, comme le fait toute démarche historique. Pour des raisons platement financières, nous avons dû limiter le nombre de pages, et donc le nombre d’entrées. Quel qu’ait été le total des entrées, le nombre d’artistes laissés à l’extérieur de l’ouvrage aurait toujours été supérieur au nombre des artistes retenus. Nous aurions aussi pu faire place à des entrées de tailles diffé-rentes : dix lignes pour un artiste et deux pages pour un autre5, par exemple, ou accepter quelques entrées doubles (Daunais/Goulet, Barry/Duquesne, Guimond père et fils, les frères Létourneau – nous avons choisi Jacques, mais pas Yves –, etc.6), ou triples (tel le trio de Broue), ou encore des collectifs de création. Cela aurait multiplié les difficultés de réalisation, avec des conséquences sur le budget, sur les échéances et, finalement, sur l’ensemble du projet. D’autant plus que les organismes subventionnaires solli cités pour nous soutenir se sont en général montrés extrêmement parcimonieux, quand ils ne brillent pas encore par leur absence (voir à la fin de l’ouvrage)7 ! Dans certains cas, rares, nous avons dû abandonner des noms d’abord sélectionnés, mais pour lesquels nous n’avions aucune source d’information fiable.

    Voici l’exemple de quelqu’un qui ne figure pas dans cet ouvrage : Richard Monette. Dans son cas, ce n’est pas faute d’information, mais par choix. À peu près inconnu au Québec, il n’a certainement pas marqué le théâtre québécois, même s’il est consi-déré comme l’un des plus grands metteurs en scène du Canada anglais – où il passe pour un Québécois, car il est né dans le quartier Rosemont de Montréal – et qu’il

    4. Sylvain Schryburt, « Dans les marges de l’histoire », Jeu 122, 2007.1, p. 154.5. On peut imaginer la difficulté de synthétiser la carrière de certains de nos « monstres sacrés »,

    comme Jean-Louis Roux, Jean Duceppe ou Robert Lepage, en une page… Par ailleurs, si l’on ne trouve pas 300 mots à consacrer à un artiste, vaut-il la peine de l’inclure dans un tel ouvrage ?

    6. Une seule entrée double fait exception : celle du duo Larsen Lupin. (Que seraient les règles sans les exceptions ?...)

    7. Deux mots au sujet des conséquences de ce manque de soutien sérieux : outre la lenteur de la rédaction – car nous avons dû payer chaque entrée de cet ouvrage, même si plusieurs collaborateurs ont tenu à reverser tout ou une partie de leur cachet en parrainage : voir leurs noms à la fin –, il a fallu faire imprimer le Dictionnaire en Asie, ce qui a occasionné un délai supplémentaire de livraison de six mois, nous interdisant toute mise à jour depuis l’été 2007.

  • a dirigé le Festival de Stratford plus longtemps que n’importe qui d’autre. Pourtant, au Québec, il est loin d’avoir marqué le théâtre autant que, disons, Maurice Podbrey ou Dora Wasserman (qui, eux, méritent une place pour avoir dirigé l’un le Centaur Theatre et l’autre le Théâtre Yiddish de Montréal). Autre exemple, plus délicat : nous avons inclus Roy Dupuis, mais pas Marc Labrèche. Ce genre de choix, qui a fait l’objet de bien des réflexions, indique que, pour ces deux artistes ayant surtout fait carrière l’un au cinéma et l’autre à la télévision, nous avons accordé plus d’importance aux rôles tenus à la scène par Dupuis qu’à ceux tenus par Labrèche (ce qui n’enlève rien à l’intérêt qu’a suscité ce dernier, entre Harold et Maude avec Yvette Brind’Amour et la tournée mondiale du spectacle de Robert Lepage, les Aiguilles et l’Opium). Il faut aussi nommer Lothaire Bluteau, étoile filante qui a brûlé les planches du Quat’Sous dans Being at home with Claude avant de se diri-ger vers le cinéma. Cette brève carrière sur les planches ne suffit pas à lui assurer une place dans ces pages.

    Au moment de la livraison du manuscrit à l’éditeur, ce Dictionnaire comprenait 350 artistes vivants et 101 morts (ce qui fait un total de 451 artistes, à cause de l’entrée double du duo Larsen Lupin) ; l’ouvrage se veut le reflet d’un théâtre qui a atteint son plein essor il y a quelques décennies à peine. Il a un pied au XIXe siècle et un autre au XXIe, mais il couvre essentiellement le XXe siècle du théâtre qué bécois, avec une prédominance pour la seconde moitié de ce siècle. C’est en effet avec l’avènement des premières compagnies stables que l’activité théâtrale s’est régula-risée et professionnalisée. Auparavant, on trouve les vaillants précurseurs, les pre-miers professionnels et ceux que l’historien du théâtre Jean-Marc Larrue nomme les « pré » et les « péri-professionnels », tels que Blanche de la Sablonnière et Louis Labelle, qu’il traite dans cet ouvrage. Mais nous ne remontons pas aux « anté-professionnels » d’avant 1880, car la recherche n’est pas encore faite pour cette période, comme une autre historienne, Micheline Cambron, nous l’a fait constater. Les deux spécialistes s’entendent là-dessus : il faudrait investiguer l’apport d’un Napoléon Aubin, d’un Joseph Savard, mais aussi des Guyon, McGown, Tremayne, J.-B. Proulx, L. O. David, etc.

    Cela dit, il ne s’agit pas d’un dictionnaire des artistes professionnels du théâtre. Les amateurs ont en effet tenu un rôle essentiel dans les années 50 ou avant (en même temps que naissaient le Rideau Vert et le TNM), que ce soit avec les Compagnons de saint Laurent, les Apprentis-Sorciers, les Saltimbanques ou l’Eskabel à Montréal, avec l’Estoc à Québec, l’Atelier à Sherbrooke, le Théâtre de l’Île à Hull, et ainsi de suite. De plus, à cette époque, la pratique des amateurs s’est développée en parallèle avec celle des professionnels et a influencé – parfois fortement – l’évolu-tion de l’ensemble de l’activité théâtrale. On lira à cet égard les entrées consacrées à Émile Legault, Jean-Guy Sabourin, Rodrigue Mathieu, Jean Guy (et d’autres qui sont passés par l’Estoc), Jacques Crête, Pierre Gobeil et Gilles Provost. Vers le milieu du XXe siècle, la frontière entre amateurs et professionnels n’était pas ce

  • qu’elle est devenue par la suite, sous la pression des organismes de regroupement (CQT, ADT, CEAD, APASQ, etc., sans oublier l’UDA, précurseur et modèle, dès 1937).

    Généralement, tous ceux qui ont dirigé assez longtemps – ou avec éclat – une compagnie théâtrale ou un théâtre importants se trouvent dans nos pages, du fait qu’ils ont accompli par ailleurs une carrière notable comme interprètes ou met-teurs en scène. Voyez notamment les entrées sur Fred Barry, Rose Ouellette (la Poune), Gilles Latulippe, Charlotte Boisjoli, Monique Lepage, Gilles Pelletier, Françoise Graton, Paul Hébert, Marjolaine Hébert et Raymond Cloutier. Toutefois, dans certains cas où leur action ou leur longévité comme interprète ou metteur en scène ne mérite pas à elle seule une entrée, nous avons tout de même décidé de faire une place à certains directeurs de compagnie ou de théâtre qui nous appa-raissent incontournables. C’est le cas, entre autres, de Jean Grimaldi, de Jean-Denis Leduc, de Pierre A. Larocque, de Pierre Bernard et de Pierre Rousseau.

    Nos découvertesNous avons le sentiment d’avoir fait œuvre historique, dans la mesure où, en cours de route, nous avons redécouvert le rôle qu’ont joué certains personnages-clés de notre histoire théâtrale. Ainsi de Jean-Paul Kingsley, célèbre pour avoir incarné 1 200 fois le Christ (!), de Paul Cazeneuve, que l’on doit « consi dérer comme l’un des premiers metteurs en scène du Québec », de Blanche de la Sablonnière et de Victor Brazeau, qui passent pour la première actrice et le premier acteur profes-sionnels du Québec. C’est aussi le cas de la célèbre « Madame Audet », dont le véritable patronyme est enfin révélé, comme on le dirait dans un magazine à potins. Qu’on se le dise : elle s’appelait Yvonne Duckett. On se délectera par ailleurs du parcours d’un Eugène Lassalle, qui passe par le Tibet, la Perse et la Turquie avant de fonder le conservatoire auquel il a donné son nom. On sera peut-être surpris de lire que François Rozet a joué avec Sarah Bernhardt, ou que l’im-mense acteur qu’était Guy Hoffmann a été pendant six ans l’astrologue du premier ministre Daniel Johnson. De même, qui aurait cru que Françoise Berd s’appelait Loranger et Dyne Mousso, Denise Guilbault (sœur de Muriel) ?

    Ce travail d’archéologue n’a pas toujours été facile. Ainsi, pour Georges Groulx, un autre monument de notre théâtre des années 50 à 70, presque rien ne subsistait de sa carrière théâtrale, sinon dans les mémoires de comédiens et d’autres artistes ayant travaillé avec lui. Si l’on peut regretter que certains artistes ne conservent aucunes archives personnelles, on se réjouit que d’autres, comme Monique Miller, possèdent une mémoire encyclopédique ! Qu’aurions-nous fait sans elle ? Ou sans Gilles Marsolais, que nous avons consulté fréquemment ? Gabriel Gascon nous a avoué tout net ne pas s’intéresser au passé, rejoignant en cela son frère Jean qui, selon Jean-Louis Roux, n’avait jamais conservé une seule photo de sa car-rière théâtrale pourtant si éclatante. On sera cependant ému de se rappeler que

    Extrait de la publication

  • Jean Gascon, ce grand artiste fondateur du TNM, brisé par le manque de soutien du gouvernement du Québec, est mort… à Stratford ! De même, les lieux de nais-sance et de décès de Paul Cazeneuve (Revel, en France, et Hollywood) racontent tout un itinéraire… On apprendra aussi – ou l’on se rappellera – combien d’acteurs québécois sont origi naires de Québec, de l’Outaouais ou du Saguenay, et l’origine des mystérieuses initiales DDF et MRT (voir l’entrée de Martha Allan).

    On prendra conscience de l’apport de plusieurs interprètes de premier plan, arrivés de France – souvent déjà formés et expérimentés – pendant ou après la dernière Grande Guerre, et qui, en plus de contribuer à la naissance des premières compa-gnies professionnelles durables (Rideau Vert, TNM), ont eux-mêmes enseigné la diction et l’interprétation à des douzaines de comédiens. Mais ce que cet ouvrage ne dit pas, c’est que les François Rozet, Guy Hoffmann, Jean Dalmain ou autres Françoise Faucher ont aussi dû se battre pour pouvoir exercer leur métier au Québec, à une époque où la politique protectionniste de l’UDA rendait très diffi-cile l’adhésion d’acteurs venus de France. Au sujet de l’UDA, ses présidents les plus marquants se retrouvent ici (voir Pierre Boucher, Serge Turgeon, Pierre Curzi, Raymond Legault), et l’on remarquera le rôle éminemment politique joué par l’un d’entre eux, Jean Duceppe, quelques mois avant sa mort en 1990.

    Ces parcours sont en partie « autorisés », comme l’on dit d’une biographie. En partie seulement, car les collaborateurs – dont chacun signe ses textes – étaient libres de consulter ou non les artistes vivants dont ils consignaient le parcours. Certains ont voulu faire « approuver » leurs entrées, d’autres non. Nous respectons ces choix, dans la mesure où chaque entrée est sous la responsabilité ultime de son auteur, y compris pour le commentaire critique. Notre comité de lecture a fait les vérifications générales usuelles (dates; noms des compagnies et des individus – un Eric sans accent ici, un René Richard sans trait d’union là… ; titres exacts des pièces jouées, selon la graphie utilisée dans le programme : tantôt le Tartuffe avec l’article, tantôt sans l’article ; ici Dom Juan, là Don Juan, etc.; ou encore Simonne et Chartrand et Chartrand et Simonne, qui sont deux téléséries différentes…), et unifor-misé la rédaction et la présentation des entrées, mais nous n’avons pas pu remonter chaque fois aux sources des renseignements à l’origine de chaque notice. Nos col-laborateurs, dont plusieurs écrivent régulièrement dans Jeu, sont toutefois rompus aux techniques de recherche et de rédaction : ils sont bien informés. Signalons en passant que nous avons réuni une cohorte impressionnante de collaborateurs spé-cialisés (dont la liste figure à la fin), attentifs à l’évolution du théâtre québécois, que ce soit par leur activité de chroniqueurs, de critiques, de chercheurs, d’ensei-gnants, d’historiens ou autres, et travaillant principalement à Montréal, à Québec et en Outaouais.

    Il reste que les « usages flottants » de certains noms de compagnies et de personnes nous ont donné quelques maux de tête. Ainsi, lorsque Marjolaine Hébert a fondé

    Extrait de la publication

  • son théâtre à Eastman, elle l’a d’abord appelé « Théâtre de Marjolaine ». Quelques années plus tard, le lieu est devenu le « Théâtre de la Marjolaine ». Et lorsque la salle a été vendue, elle s’est appelée « Théâtre la Marjolaine ». Nous avons opté pour la deuxième désignation, qui a été en usage le plus longtemps. Par ailleurs, madame Euphenia MacDonald, artiste de variétés, était connue sous le nom d’Effie Mac (ou parfois Mack). Son mari, le célèbre Olivier Guimond père (dit Tizoune, ou Ti‑Zoune), a eu avec elle un fils nommé comme lui Olivier (ou Oliver, par sa mère), donc Olivier Guimond fils (ou junior), qui a adopté comme son père le sobriquet de Tizoune (ou Ti‑Zoune). Vous me suivez ? Comme quoi, à certaines époques, l’orthographe n’était pas la première préoccupation des artistes… Par souci de clarté, nous avons donc dû faire des choix, avec lesquels certains historiens ne seront peut-être pas toujours d’accord.

    Et la critique ?Comme c’est le cas dans la revue Jeu, nous avons aussi voulu faire une place à la critique. Nous avons demandé aux collaborateurs que l’entrée contienne, outre l’essen tiel du parcours biographique de l’artiste, un bref jugement sur son apport au théâtre québécois; autrement dit, la raison pour laquelle nous avons retenu cet artiste dans ce qui apparaît forcément comme un palmarès, une référence. Cette petite phrase fut souvent la plus difficile à rédiger. Comment caractériser en quelques mots le jeu d’une interprète comme « l’étoile filante » Muriel Guilbault et la fulgurante Dyne Mousso, ou le si polyvalent Jean-Louis Millette ; la magie des éclairages d’un Michel Beaulieu, les costumes éclatants et tellement variés de François Barbeau ou les mises en scène d’Henry Deyglun, de Pierre Dagenais ou de Jean Gascon ? L’ouvrage achevé, nous nous demandons encore s’il était plus laborieux de trouver des informations sur de grands oubliés disparus presque sans laisser de traces, ou de synthétiser de trop abondantes sources d’information sur des artistes toujours sous les feux de la rampe, pour en retenir l’essentiel.

    Au début de chaque entrée, comme dans tout dictionnaire qui se respecte, nous donnons la date et le lieu de naissance (et ceux du décès, le cas échéant) de l’ar-tiste, lorsque nous les avons trouvés. À l’origine, nous ne comptions pas aller jusqu’à préciser le jour et le mois de naissance et de décès, mais, comme la plupart de nos collaborateurs les ont donnés spontanément, nous avons tenté d’inclure ces informations de façon systématique. Seuls de rares artistes ont négligé de nous livrer ces précisions.

    À la fin de l’ouvrage, on trouvera une liste des 450 entrées retenues, classées en trois grandes catégories : interprètes, metteurs en scène et scénographes. Cette dernière catégorie se subdivise en sous-catégories, soit décorateurs, costumiers (maquilleurs, etc.), concepteurs d’éclairages et concepteurs de son (compositeurs de musique ou d’environnement sonore, etc.). Ces catégories sont cependant de simples points de repère, car certains artistes ayant fait leur marque dans plusieurs

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  • secteurs auraient fort bien pu se retrouver dans une autre catégorie. Pour plus de commodité, nous avons aussi classé avec les metteurs en scène les marionnettistes, quelques directeurs de troupes et certains pédagogues importants, comme Huguette Uguay ou Gilles Marsolais.

    Nous espérons que le Dictionnaire s’avérera utile dans l’enseignement, non seule-ment pour les étudiants, qui pourront identifier et connaître des figures importan-tes du théâtre québécois, mais aussi pour les professeurs, qui manquent cruelle-ment de ressources faciles à consulter en ce qui concerne l’histoire de notre théâtre. Enfin, l’accueil qui sera réservé à notre Dictionnaire nous dira si la sélection qu’il contient aura vraiment valeur de palmarès. Chaque entrée témoigne en effet d’un parcours riche et exemplaire au service du théâtre. Les artistes choisis pourront donc être considérés comme des modèles par la nouvelle génération d’artistes et par les étudiants, car ils ont marqué leur époque. Ils ont créé des personnages, dirigé des acteurs ou conçu dans l’ombre des scénographies qui ont permis au théâtre québécois de devenir ce qu’il est aujourd’hui : un art vivant, reconnu dans le monde comme l’un des plus dynamiques et inventifs qui soient.

    À vous maintenant de lire ou de parcourir ce dictionnaire. N’hésitez pas à nous adresser vos commentaires, à Jeu. Le propre d’un dictionnaire, en plus de paraître, est aussi de prévoir des mises à jour. Fatalement, si un jour nous publions un autre ouvrage du genre, des noms tomberont et de nouveaux apparaîtront. La roue tourne, et l’histoire de notre théâtre ne s’arrêtera pas là.

    Bonne lecture !

    Michel Vaïs, docteur ès études théâtralesRédacteur en chef des Cahiers de théâtre Jeu

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  • Ont collaboré à cet ouvrage :

    Hélène Beauchamp – H. B. Patricia Belzil – P. B. Raymond Bertin – R. B. Claire Dé – C. D.

    Jean-Marc Larrue – J.-M. L. Renée Noiseux-Gurik – R. N.-G. Christian Saint-Pierre – C. St-P. Michel Vaïs – M. V.

    Louise Bail – L. B. Luc Bellemare – L. Be. Josée Bilodeau – J. B. Pascal Blanchet – P. Bl. Étienne Bourdages – É. B. Marie-Andrée Brault – M.-A. B. Catherine Cyr – C. C. Gilbert David – G. D. Ludovic Fouquet – L. F.Lise Gagnon – L. G. Adeline Gendron – A. G. Diane Godin – D. G. Jean Cléo Godin – J. C. G.

    Hervé Guay – H. G. Hélène Jacques – H. J. Dominique Lafon – D. L. Véronique Lamontagne – V. L. Gilles Marsolais – G. M. Guylaine Massoutre – G. Mas. Élizabeth Plourde – É. P. André Ricard – A. R. Lucie Robert – L. R. Irène Roy – I. R. Sylvain Schryburt – S. S. Anne-Marie Villeneuve – A.-M. V. Philip Wickham – P. W.

    Extrait de la publication

  • 70 $ : Katherine Adams (les Acteurs associés), Diane Archambault, Bernard Bigras, Geneviève Bilodeau, Robert-Paul Chauvelot, Élisabeth Chouvalidzé, Hugo Couturier, Pierre Curzi, Niquette Delage, Jacques Desmarais, Louise Dionne, Lucette Drolet, Jasmine Dubé, André Ducharme, Odette Dumas, Muriel Dutil, Martin Faucher, Fédération québécoise du théâtre amateur, Marcel Gauthier, Nicolas Gendron, Productions Jean-Bernard Hébert, Geneviève Langlois, Danielle Lanthier (Agence Goodwin), Jean Lejeune, Monique Lepage, Leanore Lieblein et John Harrod, Marcel Lieutenant, Daniel Mercier, Marie Michaud, Isabelle Miquelon (Productions Miquelon), Carolyn Morel, Aubert Pallascio, Denis Perrier, Véronick Raymond, Marie-Thérèse Renaud, André Ricard, Jean Rioux, Jacques Robitaille, Yoland Roy et Liette Couture (Artdramus Productions), Don Rubin, Jean-Guy Sabourin, Clément Schreiber, Soulières Éditeur, Hélène Stevens, Diane Tétreault, Théâtre Acte 3, Théâtre de l’Avant-Pays, Théâtre UBU, Nicole Vaillancourt, Michel Vaïs, Anne-Marie Villeneuve, Janine West, Ellwyn Wuethrich.

    Tous nos remerciements aux artistes et aux compagnies de théâtre qui nous ont fourni les photos illustrant cet ouvrage, ainsi qu’aux photographes qui nous ont généreusement autorisés à les reproduire.Agence Goodwin, Jean Albert, Archives du CNA, Jean-Marc Audet, Francesca Avanzinelli, Angelo Barsetti, Bruno Braën, Centaur, Dominique Chartrand, Conseil des Arts du Canada, Maxime Côté, Jean-Pierre Danvoye, Ron Diamond, Gilbert Duclos, Fonds Giroux, Mathieu Girard, Sophie Grenier, Francine Grimaldi (collection Jean Grimaldi), Robert Laliberté, Rolline Laporte, Gilles Latulippe, Louise Leblanc, Lucille Leduc, Dominique Malaterre, Mia et Klaus, Museum Theatre Canada, Suzane O’Neill, Productions Jean-Bernard Hébert, François Renaud, Gaston Rivard, Pascal Sanchez, Guillaume Simonneau, Gabor Szilasi, Théâtre de Quat’Sous, Théâtre du Rideau Vert, Mario Viboux,

    Comité d’honneur du DictionnaireVincent Bilodeau, comédien et président de l’Académie québécoise du théâtre; Paul Buissonneau, comédien et metteur en scène; Françoise Faucher, comé-dienne et metteure en scène; Yves Jacques, comédien; Huguette Oligny, comédienne; Gilles Pelletier, comédien; Lorraine Pintal, metteure en scène, directrice du Théâtre du Nouveau Monde; Marcel Sabourin, comédien.

  • Extrait de la publication

    Page couvertureDonnées de catalogageIntroductionUn nouvel outilLa genèse d'un projetQui est artiste?Qui est québécois?Nos critèresNos découvertesEt la critique?

    Ont collaboré à cet ouvrageRésumé