exam srm juin 2001 solutions

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Maîtrise EEA SRM Université Paris XI - ENS Cachan 2000-2001 1 Module SRM : Examen du 15 juin 2001 Solutions A. Antennes 1. On doit avoir d >> λ et d > d F = λ 2 a 2 . Or λ = 3 cm et d F = 60 cm donc d min = λ 2 a 2 = 60 cm. 2. Caractéristique vectorielle de rayonnement a. ) ( B ) ( A 2 jkE dy dx e a y cos 2 jkE ) , ( F 0 2 a 2 a 2 a 2 a ) y x ( jk 2 0 β α π = π π = β α ∫∫ β + α λ α π λ α π = α a a sin a ) ( A (loi d'illumination uniforme suivant x) et β π + = β 2 a 2 a y jk dy e 2 a y 2 cos 1 ) ( B . Après quelques calculs, on obtient finalement : 2 2 2 a a a sin 2 a ) ( B λ β π π π λ β π λ β π = β . b. Dans le plan E (β = 0), on retrouve pour le diagramme de rayonnement l'allure "habituelle" en sinus cardinal, avec un lobe principal centré en 0, et des lobes secondaires délimités par des annulations de F(α,0) en α m = mλ/a et qui prennent leur maxima en (2m+1)λ/a, où m est un entier relatif non nul. L'espace visible est délimité par α ±10 (a = 10λ). Dans le plan H (α = 0), on a toujours le même sinus cardinal, mais "pondéré" par la fonction f(u) = π 2 /( π 2 - u 2 ), où u = πaβ/λ. La présence de f(u) a deux influences notables : la valeur λ/a ne conduit pas à l'annulation de la caractéristique vectorielle de rayonnement, le dénominateur de f(u) s'annulant. On a en fait F(0,λ/a)/F(0,0) = 1/2 et le lobe principal dans le plan H est plus large que dans le plan E. Pour β m = mλ/a, avec m entier relatif de valeur absolue strictement supérieure à 1, le sinus cardinal s'annule alors que f(u) a une valeur finie, la caractéristique vectorielle de rayonnement est donc égale à 0. L'amplitude des lobes secondaires délimitées par ces valeurs β m est cependant fortement réduite par la présence de f(u). L'espace visible est délimité par β ±10 . Les tracés des diagrammes de rayonnement dans les plans E et H sont donnés sur la figure ci-dessous :

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  • Matrise EEA SRM Universit Paris XI - ENS Cachan

    2000-2001 1

    Module SRM : Examen du 15 juin 2001

    Solutions

    A. Antennes

    1. On doit avoir d >> et d > dF = 2a2 . Or = 3 cm et dF = 60 cm donc dmin =

    2a2 = 60 cm.

    2. Caractristique vectorielle de rayonnement

    a. )(B)(A2

    jkEdydxe

    aycos

    2jkE

    ),(F 02a

    2a

    2a

    2a

    )yx(jk20

    =

    =

    + o

    =a

    asina)(A

    (loi d'illumination uniforme suivant x) et

    +

    =2a

    2a

    yjk dye2

    ay2cos1

    )(B . Aprs quelques

    calculs, on obtient finalement : 22

    2

    aa

    asin

    2a)(B

    = .

    b. Dans le plan E ( = 0), on retrouve pour le diagramme de rayonnement l'allure "habituelle" en sinus cardinal, avec un lobe principal centr en 0, et des lobes secondaires dlimits par

    des annulations de F(,0) en m = m/a et qui prennent leur maxima en (2m+1)/a, o m est un entier relatif non nul. L'espace visible est dlimit par 10 (a = 10).

    Dans le plan H ( = 0), on a toujours le mme sinus cardinal, mais "pondr" par la fonction

    f(u) = 2/( 2 - u2), o u = a/. La prsence de f(u) a deux influences notables : la valeur /a ne conduit pas l'annulation de la caractristique vectorielle de rayonnement, le dnominateur

    de f(u) s'annulant. On a en fait F(0,/a)/F(0,0) = 1/2 et le lobe principal dans le plan H est plus large que dans le plan E. Pour m = m/a, avec m entier relatif de valeur absolue strictement suprieure 1, le sinus cardinal s'annule alors que f(u) a une valeur finie, la caractristique

    vectorielle de rayonnement est donc gale 0. L'amplitude des lobes secondaires dlimites

    par ces valeurs m est cependant fortement rduite par la prsence de f(u). L'espace visible est dlimit par 10. Les tracs des diagrammes de rayonnement dans les plans E et H sont donns sur la figure

    ci-dessous :

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    2000-2001 2

    0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1

    -1 -0,5 0 0,5 1

    F( ,0) (plan E)

    F(0, ) (plan H)D

    iagr

    amm

    e de

    rayo

    nnem

    ent

    Cosinus directeur

    c. D'aprs l'tude prcdente, la largeur du lobe principale dans le plan E est gale 21 = 2/a, si on dfinit la largeur de ce lobe par rapport aux annulations de F(,0). Dans le plan H, la

    largeur du lobe principal est donne par 22 = 41 =4/a. On a donc E = 2.arcsin(/a) 2/a = 0,2 rd = 11,5 et H = 2.arcsin(2/a) 4/a = 0,4 rd = 23.

    d. Dans le plan E, le niveau du premier lobe secondaire (situ en = 3/(2a)) est NsE = 2/(3) = -13,5 dB. Dans le plan H, on suppose comme propos dans le texte que le

    premier lobe secondaire a son maximum en = 5/(2a) (les abscisses des lobes secondaires dans le plan H ne peuvent tre calcules analytiquement, mais elles sont proches de celles

    correspondant aux maxima des lobes secondaires du plan E), d'o NsH = 8/(105) = -32,3 dB.

    e. On obtient facilement :

    )(B)(A2

    jkE),(F 00

    0

    =

    Le dphasage dans la loi d'illumination modifie donc la direction des lobes de rayonnement (le

    lobe principal se situe ainsi dans la direction (0,0)) sans modifier l'allure de la caractristique de rayonnement.

    3. Directivit

    a. Pour une ouverture carre de ct a, la directivit peut atteint la valeur maximale

    DM = 4a2/2 = 31 dB si la loi d'illumination de l'ouverture est uniforme.

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    2000-2001 3

    b. D'aprs le cours (cf. polycopi p. 25), on a :

    +

    =

    ouverture

    2

    2

    ouverture

    )y.0x.0(jk

    20 dydx)y,x(E

    dydxe)y,x(E4D , soit,

    =

    ouverture

    420

    2

    20dydx

    aycosE

    )0,0(Fjk2

    4D , d'o,

    =

    2a

    2a

    420

    22

    0

    20

    dyaycosEa

    2aE

    4D , et tous calculs faits, on a finalement :

    dB293a24D

    2

    20 =

    = .

    On a de plus D0/DM = 2/3.

    4. Liaison radar

    a. ( ) ( ) = GDrrf4c

    WW 2

    02RE

    3

    2

    E

    R .

    b. A. N. : WR/WE = -115 dB.

    c. Afin de localiser la cible, on fait varier la direction du lobe principal de rayonnement, soit par

    un balayage mcanique, soit par un balayage "lectrique" : dphasage introduit dans la loi

    d'illumination de l'ouverture (cf. 2.e), rseau d'antennes avec dphasage introduit dans les

    alimentations des diffrentes antennes du rseau

    5. Rception et adaptation d'impdance

    a. Uq et Zq dpendent des caractristiques de l'ouverture en rgime d'mission, cf. cours

    (thorme de rciprocit)

    b. zL = 2,6 + j.1,4 d'o L = 0,54, Arg(L) = 20, TR = 3,34. c. Deux solutions possibles : d1 = 0,199 et l1 = 0,09 ou bien d2= 0,356 et l1 = 0,396 .

    d. Pour d1 = 0,1 (distance de la charge au premier stub) et d2 = 0,3 (de la charge au deuxime stub), on a deux solutions possibles : l1 = 0,31 et l2 = 0,415 ou bien l1 = 0,162 et l2 = 0,122 .

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    2000-2001 4

    B. Transmission numrique : Principe de la transmission CDMA

    I. Modulation

    1. a = 1 v(t) = g(t) ; a = 0 v(t) = -g(t).

    2. Modulation de phase PSK 2 tats (BPSK), ou modulation d'amplitude ASK 2 tats.

    3. La densit spectrale de puissance Dx(f) du signal x(t) est un sinus cardinal centr en 0 et

    s'annulant aux frquences multiples de mT/1M =& (Dx(f) = (sin(fTm)/(fTm))2). Son

    encombrement en frquences Bx est gal mT/1M =& si on le limite au lobe principal de Dx(f).

    4. Pour g(t) = g1(t), Bw = Bx. Pour g(t) = g2(t), Bw = 2Bx. Enfin pour g(t) = g3(t) et g(t) = g4(t),

    Bw = 4Bx.

    II. Dmodulation

    1. d(t) = 2.cos(0t) w(t) = (1+cos(20t) v(t), la composante autour de 20 est filtre par le

    passe-bas d'o d(t) = v(t).

    2. Si a = 1, d prend les valeurs dk successives suivantes : {1 ; -1 ; 1 ; -1}. On a alors :

    c = 1 1 + (-1) (-1) + 1 1 + (-1) (-1) = 4 d'o b = 1. Si a = 0, {dk} = {-1 ; 1 ; -1 ; 1} et

    donc, c = (-1) 1 + 1 (-1) + (-1) 1 + 1 (-1) = -4, d'o b = 0. On a bien b = a.

    3. Les valeurs de d sont inchanges par rapport la question prcdente, d'o :

    pour g1 utilis la dmodulation: a = 1 c = 0 b = 1 et a = 0 c = 0 b = 1, b ne

    correspond donc pas a.

    pour g2 : a = 1 c = 0 b = 1 et a = 0 c = 0 b = 1, on a encore b a,

    pour g4 : a = 1 c = 2 b = 1 et a = 0 c = -2 b = 0. On retrouve cette fois-ci

    b = a.

    III. Multiplexage

    1. A l'mission, on a w(t) = cos(0t) (x(t) g1(t) + x'(t) g3(t)). A la rception,

    d(t) = x(t) g1(t) + x'(t) g3(t). Si g1(t) est utilis la dmodulation, les 4 cas possibles sont :

    a = 0 et a' = 0 {dk} = {-2 ; 0 ; -2 ; 0} c = -4 b = 0 = a = a',

    a = 0 et a' = 1 {dk} = {0 ; -2 ; 0 ; -2} c = -4 b = 0 = a a',

    a = 1 et a' = 0 {dk} = {0 ; 2 ; 0 ; 2} c = 4 b = 1 = a a',

    a = 1 et a' = 1 {dk} = {2 ; 0 ; 2 ; 0} c = 4 b = 1 = a = a'.

    On a donc b = a et b est diffrent de a'.

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    2000-2001 5

    2. Pour g3(t) utilis la rception, les valeurs de dk sont toujours les mmes et les cas possibles

    sont :

    a = 0 et a' = 0 c = -4 b = 0 = a = a',

    a = 0 et a' = 1 c = 4 b = 1 = a' a,

    a = 1 et a' = 0 c = -4 b = 0 = a' a,

    a = 1 et a' = 1 c = 4 b = 1 = a = a'.

    On a donc b = a' et b est diffrent de a.

    3. Pour g4(t) utilis la rception, les cas possibles sont :

    a = 0 et a' = 0 c = -4 b = 0 = a = a',

    a = 0 et a' = 1 c = 0 b = 1 = a' a,

    a = 1 et a' = 0 c = 0 b = 1 = a a',

    a = 1 et a' = 1 c = 4 b = 1 = a = a'.

    On a donc b diffrent de a et a'.

    4. On a = 0. Les signaux g1 et g3 sont donc orthogonaux alors qu'on a constat dans

    les questions III.1 et III.2 que l'utilisation de ces codes permet deux utilisateurs de partager le

    mme canal en CDMA. On a = 0 et dans la question II.3 on a vu que l'utilisation en

    rception du signal g2 ne permet pas de rcuprer un signal cod avec g3. On a = +2

    alors que d'aprs les rsultats de la question II.3 l'utilisation en rception du signal g4 permet de

    dmoduler correctement un signal cod avec g3. On a = 0. On a = +2.

    Enfin, on a = -2. On peut en dduire que les codes utiliss en CDMA doivent tre

    orthogonaux afin de permettre le multiplexage d'un canal de transmission donn.

    5. L'encombrement du signal CDMA est N/Tm >> Bx. Le spectre est N fois plus large que celui du

    signal initial, on a bien une "transmission par talement de spectre".

    6. Le spectre est indpendant du nombre d'usagers.