evaluation sociale et financière institutions de microfinance et fonds d’investissement éthiques
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Evaluation sociale et financière Institutions de microfinance et fonds d’investissement éthiques. Florent Bédécarrats GRET-CERISE Paris I-CRPS. Objectifs de la séance. Comprendre la problématique: secteur marqué par une tension social/financier - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Evaluation sociale et financière
Institutions de microfinance et fonds d’investissement
éthiquesFlorent Bédécarrats
GRET-CERISEParis I-CRPS
Objectifs de la séance
Comprendre la problématique: secteur marqué par une tension social/financier
Appréhender les outils opérationnel d’évaluation sociale
Analyse stratégique (recherche) de leur utilisation par différents acteurs, en particulier les investisseurs
Difficulté: connaissance préalable sur la microfinance
Tour de table
Brève présentation
Attente par rapport au cours
Intérêts pour les questions de microfinance et/ou évaluation sociale
Plan de la séance
Présentation de CERISE et d’une recherche sur les normes sociales et financières en microfinance
Tour d’horizon sur le secteur de la microfinance et ses évolutions
Principes et mécanismes d’évaluation financière
Présentation des différents outils Mise en perspective
Brève présentation d’un cadre de recherche
CERISE
Réseau d’échange sur les pratiques en microfinance, tourné vers la capitalisation et la diffusion de méthodes
Membres fondateurs : cinq organisations françaises spécialisées en microfinance
Partenaires : IMF, réseaux, bailleurs, chercheurs et investisseurs, en Afrique, Amérique Latin, Europe et Asie
Principaux thèmes : impact et performances sociales, gouvernance, finance rurale et agricole
www.cerise-microfinance.org
CERISE et les performances sociales
Promotion actives des performances sociales dans le secteur de la MF depuis 2001
Création de l’outil Social Performance Indicators (SPI) pour mesurer les performances des IMF partenaires
Depuis 2008, élargissement pour inclure l’évaluation des investisseurs –SPI Investors en cours de développement
Poste CIFRE: Recherche et action en microfinance Travail en recherche-action articulant GRET-
CERISE / Paris I-CRPS Travail opérationnel : développement
méthodo, formation et appui sur performances sociales, financement rural & agricole, gouvernance
Questions de recherche : Thèse en science politique dirigée par J. Laroche
Axes de recherche
Microfinance comme un champ de la mondialisation Mêle deux secteurs très tôt mondialisés: APD et finance Enchevêtrement d’échelles: locale, nationale, transationale et
mondiale Frontières floues : social-commercial, public privé
Questions de recherche (général > particulier): Qui gouverne la microfinance et comment? Quel est le rôle des norme dans ce contrôle? Comment des normes sociales émergent et circulent en
microfinance? Permettent-elle un équilibre viable entre utilité sociale et
pérennité, ou comment nous en rapprocher?
Quatre registres théoriques
Gouvernance de la mondialisation Normalisation Littérature générale sur la microfinance Evaluation sociale et régulation de la
microfinance
Méthodologie
L’ancrage opérationnel auprès de CERISE permet: d’être associé au processus étudié/observation participante une approche facilitée des acteurs/ entretiens un accès a de l’information de première main/ littérature grise
Construction d’une base de donnée sur les performances sociales et financières pour analyses statistiques et économétriques
Bien documenter, surmonter dimension technique et objectiver pour saisir les enjeux stratégiques, jeux d’acteurs et représentation
Faire le lien avec la littérature académique sur la gouvernance de la mondialisation, processus de normalisation et microfinance
Tour d’horizon du secteur
Diversité du secteur : statutsRépartition de l'offre de microfinance (en nb d'emprunteurs)
par type de structure
Structures publiques
30%
Self Help Groups29%
Structures à statut bancaire et
f inancier non bancaire
17%
ONG24%
Structures publiques
Self Help Groups
Structures à statutbancaire et financiernon bancaire
ONG
Source: Creusot et Poursat 2009 citant Gonzales-Rosenberg, 2006, sur la base d'un échantillon de 2600 IMF, représentant un total de 94,5 millions d'emprunteurs
Diversité des pratiques Public ciblé
Profils socioéco Géographiquements Méthodologies
Services offerts: Services financiers et non financiers Coût des services Innovation
Processus: Degré de participation Responsabilité sociale
La question des taux d’intérêt
Source: Rosenberg, Gonzalez et Narain, 2009, sur la base de 555 IMF « pérennes » reportant au Mix
Un mythe fondateur nobélisé Un surcroît de prestige
L'entrée dans une institution de la diplomatie mondiale Une exploitation différentiée selon les acteurs du secteur La multiplication des consécrations internationales
Le fruit d'une stratégie de réputation La construction d'un récit Le Microcredit Summit: plateforme décisive de plaidoyer Implications normatives pour la microfinance
La paix : un registre de reconnaissance décalé pour la microfinance Une reconnaissance avant tout morale Un mandat "à large spectre"
Le discours “magique” du microcrédit thaumaturge Un statu quo idéologique
"Trade, not aid" pour les néolibéraux Socialiser la finance pour les antilibéraux
Une opportunité conjoncturelle Le désenchantement de l'aide publique au développement Le microcrédit: la coopération internationale "qui marche" La bienveillance de banquiers en quête d'indulgences L'attrait mercantile pour le "bas de la pyramide«
=> Grand écart symbolique difficile à maintenir
Evolution des bailleurs traditionnels L'"agencification" de la coopération internationale
L'autonomisation des structures: DFID, AFD, USAID, BMZ L'avènement d'une certaine culture managériale
Mercantilisation des instruments de l'action publique Du prêt plutôt que des subventions Création de structures commerciales: KfW, Proparco, SFI Fonds d'investissements privés
Le poids croissant de partenariats entre bailleurs publics et privés issus des "paradis fiscaux" La Suisse et le Luxembourg : acteurs centraux de la microfinance européenne Positionnement récent du Liechtenstein et de Monaco Valorisation d'une spécialité nationale ou stratégie de réhabilitation ?
L'influence déterminante des fondations privées Les géants nord-américains: Gates, Ford, Omidayar, Mastercard… Nébuleuses de petites structures en Europe et au Sud Des atouts d'influence déterminants: Puissance financière (Gates 37 Md$), structure
de décision, subventions ( Des organisations particulièrement vulnérables face aux crises financières
Montée en puissance des acteurs privés: les investisseurs Entrées en bourse d’IMF:
Compartamos, Equity Funding, BRI… Multiplication des MIV:
Dépassent les bailleurs depuis en 2007 Près de 5 md$ en 2008 Source en fait principalement publiques
Tendance à l’amplification du phénomène Croissance continue depuis 2000 Stabilité des facteurs d’évolution
Evolution des structures d’appui Agences de notation:
Quatre agences spécialisées en MF Entrée des “Big 3”
Des ONG d’appui qui fonctionnent de plus en plus comme des bureaux d’études
Les nouvelles plateformes internet Kiva, Babyloan
La figure centrale du CGAP
L'émergence d'une structure multilatérale Définir une communauté d'intérêts Organiser la pression par les pairs La tutelle discrète de la Banque Mondiale
Une stratégie d'influence Pressions sur les gouvernements du Sud et mise en avant
de l’autorité des banques centrales Formation d'un label de reconnaissance pour la
microfinance Efforts de contrôle sur les fonds d'investissements privés
Un véhicule d’autorité Impulser et accompagner les tendances du secteur
Décrire pour contrôler: mainmise sur la production d'information et d'analyse
Cooptation des élites du secteur Les "meilleures pratiques"
Incorporer la critique La cible de prédilection des contestataires Capacité d'analyse de la critique "Tout changer pour que rien ne change"
Privilégier les puissants du secteur Pouvoir et indépendance du secrétariat du CGAP La proximité des grands groupes anglo-saxons Bonne gouvernance ou diplomatie des couloirs ?
Privatisation et commercialisation des structures Principes de base:
Besoin d’alimenter la croissance et l’autonomie Recouvrement des coûts et génération de bénéfices modèle commercial promu par les bailleurs: recouvrement des
coûts mais aussi génération de bénéfices Conséquences sur le secteur
Redéfinition du rôle des banques publiques Transformation croissante d’ONG en SA ou banques, Certaine marginalisation des coopératives
=>Paradoxe d’un secteur privé commercial impulsé par des acteurs publics et non lucratifs (cf. Flingstein)
Les normes financières partagées
Mise en avant de l’évaluation financière Années 1990: définition de standards de
comptabilité Mise au point de ratios financiers (PAR,
ROE, ROA, OSS, FSS, etc.) Diffusion: principes de transparence,
régulation publique, attentes des bailleurs publics et privés
Devenu le « cœur de métier » de la microfinance
Principes prudentiels
Origine des critères de régulation prudentiels: Contexte 1970 d’internationalisation de la finance, besoin de limiter « la
cupidité et la peur » (Strange, 1998) Bâle I: US imposent les critères très restrictifs qu’ils appliquent à leurs
banques > ratios de capitalisation Bâle II: souplesse pour attirer les pays du bloc de l’Est
Contenu de Bâle II: Consituer des provisions variables pour chaque encours de crédit en
fonction du risque qu’il comporte Evaluation du risque basée sur: montant du passif, aléas de l’activité,
garanties, etc. Transparence du marché
Critique internationale: Underhill et Claessens (2008) Chang (2002)
Application à la microfinance Justification de la prudence
Sauvegarde de l’épargne Stabilité des systèmes financiers
Mécanismes de diffusion Banques centrales (via multilatéraux) Investisseurs étrangers
Effets positifs sur les IMF Favorise la pérennité du secteur Stabilisation des structures
Effets négatifs: Eloignement des secteurs jugés à risque Exigences de garanties « solides » Critères très stricts de retard Coûts de gestion supplémentaires Favorise les grandes structures
Nouveaux enjeux liés à la commercialisation de la microfinance
Rapprochement de la «macro» finance Risques de croissance non maîtrisée
Essor rapide du secteur (15 M en 1997, 150 en 2007) Concentration des investissements commerciaux (89% vont vers
2% des IMF-Reille & Forster, 2008) Baisse des subventions et Assistance technique
Risques de fragilisation des structures Concentration des structures Exposition croissante Pratiques proches de la titrisation
Risque de dérive de mission Les ressorts des dérives de mission ex. de Compartamos
Comment éviter que la microfinance ne devienne une nouvelle subprime?
Renforcement du risque réputationnel Création d’une façade institutionnelle
commune mythe et pères fondateurs, médiatisation et
idéalisation glorification, mais aussi critiques radicales sur
l’ensemble du secteur MF reste dépendante de la bienveillance des
bailleurs, investisseurs, Etats Prise en compte d’un risque réputationnel par
les acteurs de la MF
2. Pourquoi parler des performances sociales ?
Tendances en microfinance La MF a toujours tourné autour d’un double objectif… …mais des évolutions de son contexte font qu’il
devient incontournable pour les IMF de gérer leurs performances sociales et de les rendre visibles: Forte croissance et une concurrence de plus en plus
prononcée Commercialisation Entrée de banques commerciales Essor de l’investissement privé Scepticisme croissant des médias, des gouvernements Crises financières
Les performances sociales ne peuvent pas considérées comme acquises
Pourquoi les performances sociales ?
Discussion
Qu’est-ce que l’on considère comme “social” en microfinance ?
Pourquoi les performances sociales ?
Qu’est-ce que l’on considère comme “social”? Couverture basée sur des critères de pauvreté ou vulnérabilité Etendre l’accès aux services financiers et les opportunités
économiques Toucher les femmes Promouvoir l’équité-la réduction des inégalités Promouvoir les objectifs du millénaire pour le développement Promouvoir l’accès aux services de santé d’éducation, d’eau, etc. Faire preuve de responsabilité sociale envers ses clients, salariés
et l’environnement. Etc.
Pourquoi les performances sociales ?
Responsabilité sociale/performances sociales:Un continuum pour une “Finance responsable”
Pourquoi les performances sociales ?
Social performance/ impact
Première préoccupation dans le secteur MF : quel est l’impact des IMF? 2000’s: de « prove » à « improve » Aujourd’hui, nouvelles tendances
(« randomization ») Dans les 2000’s, réflexions sur « MF et liens
sociaux », « empowerment » Le terme « performance sociale » commence
à être utilisé vers 2001/2002
SP and Poverty outreach
Historiquement, la première « valeur » pour l’évaluation de la mission sociale et les attentes des bailleurs portent sur le ciblage de la pauvreté
D’où l’idée d’un « trade-off » entre performance sociales & financières
Building a framework for SP
Réflexion interne du secteur MF, basée sur les différentes initiatives travaillant avec les IMF: que voulez-vous valoriser ?
Réflexion également inspirés par d’autres secteurs: CSR, GRI, etc. => inclut la notion de RS envers les employés par ex.
Comment être socialement responsable ? Les IMF sont socialement responsables quand :
Elles sont transparentes et rendent des comptes; Quand elles ont une mission claire et une
structure solide de gouvernance ; Lorsqu’elles fournissent une gamme adaptée de
services financiers; Si elles ne génèrent pas d’effets négatifs sur les
employés, les clients.
Ne pas nuire (do no harm)
Pourquoi les performances sociales ?
La traduction effective de la mission d’une institution dans la pratique, en cohérence avec des valeurs sociales communément admises qui se rapportent à: Atteindre le public ciblé Fournir des services de qualité et adaptés Répondre aux besoins des clients, de leurs familles et des
communautés Assumer sa responsabilité à l’égard de ses employés, de ses
clients, de la communauté qu’elle dessert et de l’environnement
Les performance sociales, qu’est-ce que c’est ?
SOCIAL PERFORMANCE TASK FORCE
Mission/Objectifs
Systèmes internes/activités Résultats (Outputs) Changements(Outcomes)
Impact
Pourquoi les performances sociales ?
Un continuum RS/PS: Finance responsableLa finance responsable implique de prendre en compte les considérations financières, mais aussi sociales, environnementales et éthiques au moment de prendre des décisions d’investissement
Standards minimums--“Ne pas nuire”—RS/clients =>
Comportement éthique =>
“Faire du bien” / Perf- ormances Sociales
Protection des clients contre les pratiques néfastes
• Prévenir le surendettement• Transparence des prix• Traitement équitable et respecteux des clients
Standards de conduite
• Responsabilité envers la communauté et l’environnement• Respect du personnel• Consolidation et transparence du secteur
Contribution au développement socioéconomique
• Toucher les pauvres/exclus• Qualité/adaptation des services• Améliorer les conditions de vie des clients
Pourquoi les performances sociales ?
Protection des Consommateurs : 6 principes Environnement
Opportunités pour le reporting: SPS sur le Mix Market pour les IMF, cadre « ESG » pour les investisseurs
Les thèmes récents de la finance responsable
Pourquoi est-ce important de mesurer les performances sociales? Pour que les IMF rendent des comptes sur leur mandats
sociaux Parce que la transparence est essentielle pour la
crédibilité du secteur Car le renforcement des performances sociales entraîne
un meilleur impact de la microfinance Des études suggèrent que les performances sociales sont
positivement corrélées aux performances financières
. . Pourquoi les performances sociales ?
Performances sociales et financières: des synergies existent De bonnes performances sociales renforcent les performances opérationnelles et financières Une couverture plus large = moins de concurrence,
diversification des risques Responsabilité, satisfaction et confiance = fidélisation des
clients, meilleurs remboursements Services adaptés = meilleures opportunités pour les clients
= meilleurs remboursements Implication des clients dans l’IMF = baisse des coûts
opérationnels et meilleures opportunités d’innovation Bonnes conditions de travail = personnel motivé et stable
Pourquoi les performances sociales ?
3. Les outils de mesure des performances sociales
AUDITCERISE SPI
Social Audit QATTriodos/GRI
FMO E&S Risk Audit
SOCIAL RATINGM-CRIL
MicroFinanzaPlanet RatingMicroRate
PROFILS DE CLIENTELE
CGAP/Ford/ Grameen PPI
USAID/IRIS PAT
[---------------PROCESSUS-------------------] [----------------RESULATS-----------------------]
ANALYSE D’IMPACT
SEEP/AIMS toolsMicroSave
Combinaison Quanti - Quali
Usagesurtoutinterne
Usageexterne
Outils de mesure des performances sociales
Gestion des PSProtection du consommateur
Transparence des prix
Outils et PrincipesMission/Objectifs
Systèmes internes/activités Résultats (Outputs) Changements(Outcomes)
Impact
Evaluation interne de la capacité des IMF a mettre leur mission sociale en pratique
Approche participative ou centralisée Coûts : faibles (utilisent souvent des ressources
humaines internes, 1-3 jours de processus) Outils d’audits les plus courants :
Social Performance Indicators (SPI) Quality Audit Tool (QAT) Voir la SEEP Social Performance Map (Chapitre 6)
Audit SocialOutils de mesure des performances sociales
Exemple d’évaluation interne: L’outil Social Performance Indicators SPI 3.1: questionnaire et guide d’utilisation pour un audit externe ou interne
Simple, peut être appliquée en un jour
4 dimensions Utilisé très largement, permet des
comparaisons entre pairs. Actuellement données provenant de + de 250 IMF dans la base de CERISE (Nov. 09)
Outils de mesure des performances sociales
0%20%40%60%80%
100%
Ciblage des pauvreset des exclus
Produits etservices
Bénéfices pour lesclients
Resp.sociale
Evaluation externe de la capacité de l’IMF à mettre en pratique sa mission sociale
Approche standard: utilise des informations disponibles au niveau de l’IMF, relativement peu coûteuse (USD 5-8K + rating financier le + souvent)
Approche qui incluant des enquêtes clients: profil de clientèle, satisfaction (USD 10-15K + rating fin. le plus souvent)
Agences de rating : M-CRIL, Microfinanza Rating, MicroRate, Planet Rating
Rating SocialOutils de mesure des performances sociales
Résultats (outputs) vs. changements (outcomes)
L’audit et le rating sociaux MESURENT:Mission et objectifs
Systèmes internes & Activités Résultats (portefeuille seulement ou portefeuille et enquêtes clients)
L’audit et le rating sociaux NE mesurent PAS :Changements
Impact CEPENDANT,
Les audits et le rating peuvent fournir des points de référence pour de futures analyses des changements. Ils peuvent également alimenter les résultats d’évaluation de la pauvreté et d’analyses d’impact
Outils de mesure des performances sociales
Outils internes ou externes pour estimer le niveau de pauvreté des clients
Des indicateurs simples, non financiers, statistiquement corrélés aux niveaux de pauvreté calculés lors des enquêtes nationales sur le revenu des ménages; définis par pays ; doivent être régulièrement actualisés
Outils de mesure de la pauvreté PPI (Progress out of Poverty Indicator, Grameen Foundation):
privilégie l’aspect pratique, moins d’indicateurs, saisie plus facile. PAT (Poverty Assessment Tool, IRIS-USAID): privilégie la
fiabilité, mandat du gouvernement, plus d’indicateurs, plus difficile à saisir et analyser.
Profil des clients :Outils de mesure de la pauvreté
Outils de mesure des performances sociales
Méthodologies varient beaucoup (USD 10K-200K) Beaucoup de débats sur la manière de conduire des
analyses d’impact simples, fiables et opérationnelles Vérifie l’effet des IMF au niveau des clients Outils d’impact par/pour les praticiens
Connaître ses clients (SEEP, AIMS): combinaisons d’indicateurs quanti et quali ; accès libre sur le Microfinance Gateway.
MicroSave: Boîte à outils pour les études de marché en MF.
Analyse d’impactOutils de mesure des performances sociales
SPI en bref
Un questionnaire Rempli par l’IMF elle-même ou par un auditeur externe Approche centralisée ou participative Résultats graphiques ; possibilité d’une révision par un
auditeur externe Un guide d’accompagnement du questionnaire
Méthodologie pour mener l’audit social Justification et explication de chaque indicateur Sources d’information
=> Available on line www.cerise-microfinance.org
Qu’est-ce que c’est ?L’outil SPI
Auditer les processus internes qu’une IMF met en place pour atteindre sa mission sociale.
MissionQuelles sont les finalités de l’IMF ? A-t-elle des objectifs clairs ?
Systèmes internes et activitésSont ils orientés de manière à atteindre les objectifs sociaux ?
RésultatsL’IMF sait-elle si elle touche des personnes qu’elle cible ?
ChangementsL’IMF sait-elle si la situation de ses clients s’améliore ?
A quoi ça sert ?
PAS DE L’ANALYSE D’IMPACT
Intent Internal systems/activities Outputs Outcomes
L’outil SPI
Première partie : Description de l’IMF, contexte, stratégie sociale, performances financières
Deuxième partie : 70 indicateurs de performances sociales Dimension 1: Ciblage et portée Dimension 2: Produits et services Dimension 3: Bénéfices pour les clients Dimension 4: Responsabilité sociale
Chaque dimension se décline en trois critères
Contenu du questionnaireL’outil SPI
Questionnaire – Deuxième partieDimension 1: Ciblage et portée
Sélection des zones d’intervention
Dispositifs de sélection qui privilégient des personnes plus pauvres ou exclues
Modes de service qui facilitent spécifiquement l’accès des
pauvres et des exclus
Géographique
Individuel
Méthodologique
L’outil SPI
Questionnaire – Deuxième partieDimension 2: Produits et services
Diversité des crédits, épargne volontaire
Décentralisation, rapidité, transparence, désertion
Directement ou via des partenaires : transferts,
services mobiles, éduc. fin.
Gamme de services
Qualité des services
Services innovant et non financiers
L’outil SPI
Dimension 3: Bénéfices pour les clientsSuivi des changements, études d’impact, partage
des profits
Degré et qualité de la participation
Formation de groupes, gestion collective,
défense des clients
Bénéfices économiques
Participation des clients
Capital social/ empowerment
L’outil SPI
Questionnaire – Deuxième partie
Dimension 4: Responsabilité socialeGrille de salaires, formations,
participation aux décision, turn-over
Protection du consommateur
Respect de la culture locale, développement local,
environnement
Envers les employés
Envers les clients
Envers la communauté et l’environnement
L’outil SPI
Questionnaire – Deuxième partie
Auto-évaluation interne ou audit externe
Approche centralisée (dirigeants) ou participatives (differentes parties prenantes et niveaux de l’IMF)
Processus de 1-3 jours (centralisé) / 4-6 jours (participatif)
Options méthodologiquesL’outil SPI
Simple Pourquoi utiliser SPI ?
Résultats présentés sous forme de
graphiquesSimple à analyser
Résultats
standardisés Compatible avec les SPS Analyse par groupes de
pairs
Rapide et facile a appliquer et vérifier
L’outil SPI
Exemple de résultats: IMF participativeContexte et stratégies• Rurale, femmes commerçantes• IMF mature• Crises passées dans le secteur (surendettement, dérive de mission) ont renforcé la sensibilité aux PS
Résultats SPI• Elevés et équilibrés• Diversité des services et la transparence pourraient être améliorés
L’outil SPI
Contexte et stratégies• Principalement en zone urbaine• Approche très commerciale
Résultats SPI• Accent net sur les services• Bonne RS envers les employés• Faible RS et ciblage• L’IMF ne privilégie pas la participation des clients
Exemple de résultat: IMF urbaine
L’outil SPI
Les outils d’évaluation de la pauvreté
Émergence de nouvelles approches de mesure de la pauvreté Besoin de simplifier la mesure pour qu’elle
devienne plus régulière Internaliser la mesure pour une meilleure
prise en compte opérationnelle Vérifier et réajuster éventuellement sa
stratégie de ciblage Suivre cette information aux niveaux de la
gouvernance et de la gestion de l’IMF
Index de progression de sortie de pauvreté (PPI) etPAT (outil d’évaluation de la pauvreté) de IRIS-USAID Composés d’indicateurs simples, non financiers issus
des études nationales sur les ménages Ils estiment la probabilité qu’une personne soit pauvre:
Utilisation des seuils nationaux ou internationaux de pauvreté Peuvent suivre dans le temps l’évolution vers la sortie de la
pauvreté PPI: Accent sur des aspects pratiques (moins
d’indicateurs, niveau de pauvreté nationale) PAT: Accent sur la précision, mandat US (corrélation
stat., plus d’indicateurs, niveau de pauvreté à $1 ou $2/j)
Construction du questionnaire
PPI
Enquête Nationale
A partir d’une enquête nationale sur les ménage, on effectue une analyse
statistique pour déduire les indicateurs fortement corrélés au statut de
pauvreté.
150 indicateurs
Sélection en fonction de pertinence pour utilisateurs (logique et facilité de collecte), variabilité en cas d’évolution
de la pauvreté, fiabilité stat., complémentarité, vérifiables
10 indicateurs
On attribue à chaque réponse une pondération numérique basée sur les
réponses de l’enquête-ménages nationale originale (total égal à 100)
Comment remplir les réponses
03
15
Réponse du client
Nombre de points correspondants
Report des points
Calcul du score
0
7
240
31500
0
31
Score PPI
Probabilité de pauvreté correspondante
Probabilité de pauvreté pour
un score de 31
Agrégation pour un échantillon de nouveaux clients: exemple simplifié
100 personnes ont entre 30 et 34
100 personnes ont entre 10 et 14
100 personnes ont entre 50 et 54
Moyenne des scores
La probabilité moyenne
Si l’échantillon est représentatif, alors je peux conclure que 48,4% des nouveaux clients de l’IMF sont pauvres
100 x 83% + 100 x 50,5% + 100 x 11,7%300
= 48,4%
Pays où des PAT sont disponibles USAID PAT: Albanie, Bangladesh, Colombie,
Ghana, Guatemala, Haïti, Inde, Indonésie, Jamaïque, Kazakhstan, Madagascar, Mexico, Pérou, Philippines, Tadjikistan, Uganda, Vietnam - http://www.povertytools.org/USAID_Tools/USAID_Tools.htm
PPI: Bangladesh, Malawi, Bolivia, Nigeria, Haïti, Népal, Inde, Afrique du Sud, Mexico, El Salvador, Maroc, Palestine, Pakistan, Nicaragua, Philippines, Kenya, Vietnam, Guatemala MALI http://www.microfinance.com/#Poverty_Scoring
Mise en perpective des mécanismes d’évaluation sociale
Emergence de normes sociales
Normes sociales: principes de prescription ou d’évaluation de la dimension sociale de la MF Question marginalisée il y a encore 3-4 ans SEEP recense 25 outils internationalement diffusés en 2008,
auxquels ils faut ajouter Mécanismes “maison” d’IMF (ex. AMK, Buusaa Gonofaa) Systèmes nationaux-autorégulation dans certains pays Mécanismes propres à certains bailleurs et investisseurs
2 questions pour y voir plus clair: Fonctionnelle: Qu’est-ce que font ces normes et comment? Stratégique: Qui produit ces normes et comment?
Que font ces normes et comment?
Analyse de la fonction des normes en fonction de trois critères:
Niveau dans la chaine financière :client>IMF>VIM>Investisseur
Position sur une matrice :Sentier de l’activité/Dimension d’évaluation
Modalités de mise en œuvre :Contrôle interne-externe / utilisation interne-externe
Niveau sur la chaîne financière
Légende : = maillons de la chaîne de financement
= Mécanismes de reddition de comptes sociaux
Emprunteurs Epargnants
IMF
Fonds d’investissement
Investisseurs
Bailleur
Tutelle
Instance de refinancement
national
Gouvernance:Etat, asso pro.,
Banque
Transparence avec les usagers
Transparence avec les usagers et régulation
publique
Reddition de comptes fonds
Directives detransparence
Mandat et contrôle
Reddition de comptes bailleur
Redditionde comptesrefinanceur
Mandat et contrôle
Usage interne
Sentier d’activité (SPTF)/ dimension
Intentions stratégies
Processus Produits impact
Responsa-bilité Sociale Générique pour tous les secteurs d’activité
RS à l’égard des clients
Politique de protection de la clientèle, (ex principes CGAP-ACCION)
Prêts ≤ capacités de remboursement, prix transparents, respect déontologie, etc.
Pas d’effets négatifs sur les clients
RS à l’égard des salariés
Gestion des Ressources humaines adaptées
Rétention, satisfaction et motivation des salariés
Efficience et durabilité de l’institution
RS à l’égard de l’environt
Prévention pour activités de l’IMF et activités clients
Réduc. empreinte écologique pour IMF et usagers
Effets sur réchauffement climat, biodiversité, etc.
Performance socialeSpécifique à la mission sociale de la MF
Toucher des personnes exclues
Ciblage des clients Clientèle pauvre, féminine, rurale, exclue
Inclusion financière et économique
Fournir des services appropriés
Diversification, qualité, services complémentaires
Réponse à la demande, satisfaction et rétention de la clientèle,
Amélioration du niveau de vie
Renforcer les capacités
Participation, accompagnement, réduction des coûts
Empowerment, augmentation des revenus, activités
Développement intégral et pérenne
SentierDim-ensions
Sentier d’activité (SPTF)/ dimension
Intentions stratégies
Processus Produits impact
Responsa-bilité Sociale Générique pour tous les secteurs d’activité
RS à l’égard des clients
Politique de protection de la clientèle, (ex principes CGAP-ACCION)
Prêts ≤ capacités de remboursement, prix transparents, respect déontologie, etc.
Pas d’effets négatifs sur les clients
RS à l’égard des salariés
Gestion des Ressources humaines adaptées
Rétention, satisfaction et motivation des salariés
Efficience et durabilité de l’institution
RS à l’égard de l’environt
Prévention pour activités de l’IMF et activités clients
Réduc. empreinte écologique pour IMF et usagers
Effets sur réchauffement climat, biodiversité, etc.
Performance socialeSpécifique à la mission sociale de la MF
Toucher des personnes exclues
Ciblage des clients Clientèle pauvre, féminine, rurale, exclue
Inclusion financière et économique
Fournir des services appropriés
Diversification, qualité, services complémentaires
Réponse à la demande, satisfaction et rétention de la clientèle,
Amélioration du niveau de vie
Renforcer les capacités
Participation, accompagnement, réduction des coûts
Empowerment, augmentation des revenus, activités
Développement intégral et pérenne
SentierDim-ensions
Initiative sur la protectiondes consommateurs
Audits sur le travail décent (BIT)
Audit environnemental FMO
Outils ciblage pauvreté
Outils mesure pauvreté
Outils de connaissance de
la clientèle(AIMS-MicroSave)
Etudes d’impact
Audit social (SPI, QAT)
Audit social (SPI, QAT)
Modes de mise en oeuvre et utilisation
Interne Mixte Externe
Interne Alimente la réflexion stratégique et gestion
- Eval. par asso. pro. - Eval. assistée- Eval interne avec contrôle externe
Manque d’appropriat°
Externe Manque de crédibilité et comparabilité
Rating, contôle public, recherche académique
Mise en oeuvre
Utilisation
Conclusions préliminaires Malgré sa diversité, l’ensemble du est contraint par des normes Les normes financières sont aujourd’hui complétées par des
normes sociales Ce rééquilibrage est facilité par l’émergence de nouveaux enjeux Les normes sociales promues répondent à des logiques
différentes, correspondant à des visions différentes du secteur Les mécanismes d’émergence des normes fait apparaître un jeu
complexe entre des acteurs individuels, des réseaux et des plateformes
Merci !
[email protected] www.cerise-micorfinance.org