etude odeurs projet d unite de methanisation step de …

ODOURNET France sur 37 (EQ-REA6 – REV004)

SIVOM

ETUDE ODEURS PROJET D’UNITE DE METHANISATION

STEP DE SAUSHEIM

MESURES D’ODEURS

RAPPORT D’INTERVENTION

SSIIEEGGEE

Accréditation N°1-1964 Portée disponible sur le site

www.cofrac.fr *

3 allée de Bray 35510 CESSON SEVIGNE

Mail : [email protected]

N° de Rapport : R 2016-016

Ind Etabli par Responsable Laboratoire

Approuvé par Date Objet de la révision

1 F. VISCARD / / / 1ère diffusion

2 F. VISCARD L. LEFAIX P. CORROYER 05/01/2017 Ajout du rapport d’analyse olfactométrique

* Note : Seules les prestations de prélèvement canalisé et d’analyse de concentration d’odeur conformément à la

norme NF EN 13725 sont couvertes par notre accréditation. Certains éléments de ce rapport ne sont pas couverts par notre accréditation : les avis et interprétations, les mesures de débit, ainsi que tout autre type de prélèvement (surfacique, physico-chimique) et d’analyse (physico-chimique…).

http://www.cofrac.fr/


Titre : PROJET D’UNITE DE METHANISATION ; STEP DE SAUSHEIM :

MESURES D’ODEURS

Référence du rapport : R 2016-016 Version : 2

En date du : 05/01/2016

Mots clés : Assainissement, odeur, STEP, boues, désodorisation, dispersion, méthanisation

Client : SIVOM

Contact : Claire TROGNON-MEYER Responsable Bureau etude SIVOM de la Région Mulhousienne Tél. 03.89.60.72.19 [email protected]

Lieu d’intervention : STEP de SAUSHEIM

Prestataire : ODOURNET France, SAS AROMA Consult

3 allée de BRAY 35510 CESSON SEVIGNE

02 99 50 17 95

Equipe terrain : Franck VISCARD

Vincent PELLE

Rapport rédigé par : Franck VISCARD

Ingénieur Consultant

06 14 15 65 22 [email protected]

Données émises sous accréditation validées par le

responsable laboratoire : Laurent LEFAIX

Approuvé par : Pascale CORROYER

Directrice

06 14 21 85 33 [email protected]

mailto:[email protected]


SOMMAIRE

OBJET ____________________________________________________ 5

1. DESCRIPTION GENERALE DE L’INTERVENTION _________________ 6

1.1. Description de la STEP de Sausheim 6 1.1.1 Implantation géographique du site 6 1.1.2 Descriptif de la STEP 7

1.2. Stratégie d’échantillonnage mise en œuvre 9 1.2.1 Programme de mesures 9 1.2.2 Conditions météorologiques 10 1.2.3 Bilan des conditions rencontrées 10 1.2.3 Photographies des points de prélèvements 11

2. ANALYSE DES RESULTATS _________________________________ 12

2.1. Débitmétrie 12 2.1. Bilan des sources d’odeurs investigués 13

3. CONCLUSION ___________________________________________ 15

ANNEXE 1 : STRATEGIE D’ECHANTILLONNAGE ____________________ 17

ANNEXE 2 : PROTOCOLE DE PRELEVEMENTS ______________________ 22

ANNEXE 3 : METHODE D’ANALYSES OLFACTOMETRIQUES ____________ 24

ANNEXE 4 : FICHE DE LIAISON ________________________________ 26

ANNEXE 5 : RAPPORT D’ANALYSE OLFACTOMETRIQUE ______________ 27

ANNEXE 6 : CALCUL DE LA CONCENTRATION D’ODEURS _____________ 37


INDEX DES TABLEAUX

Tableau 1 : Programme de mesures ..................................................................................... 9

Tableau 2 : Conditions météorologiques du 08/12/2016 ................................................. 10

Tableau 3 : Débitmétrie des sources sufaciques continues .............................................. 12

Tableau 4 : Débitmétrie de la désodorisation .................................................................... 13

Tableau 5 : Bilan des sources d’odeurs investiguées ........................................................ 13

INDEX DES FIGURES

Figure 1 : Plan de masse de la STEP ..................................................................................... 8

INDEX DES PHOTOGRAPHIES

Photo 1 : Vue aérienne du site – Source Google Earth ........................................................ 6

photo 2 : Vue aérienne du site – Source internet ................................................................ 8

Photo 3 : Désodorisation..................................................................................................... 11

Photo 4 : Dessableur ........................................................................................................... 11

photo 5 : Bassin d’aération ................................................................................................. 11

photo 6 : Bassin d’anoxie .................................................................................................... 11

photo 7 : Flottateur ............................................................................................................. 11


OBJET

Dans le cadre de la “Maitrise d’œuvre pour la mise en place d’une unité de méthanisation à la

station d’épuration de Sausheim », SIVOM sollicite ODOURNET France pour le volet odeur du

projet.

Pour ce faire, trois prestations sont réalisées :

Une cartographie des odeurs de la STEP et de ses environs via un jury de nez (NF X 43-

103). Odournet a mené cette phase le 29 juin 2016 (rapport référencé RN 2016-016).

Une campagne de mesures d’odeurs sur la STEP (NF EN 13-725) : cinq sources d’odeurs

ont fait l’objet d’investigation en vue d’établir leurs flux d’odeurs.

Deux études de dispersion d’odeurs : un état initial prenant compte des sources d’odeurs

actuelles du site et un état final prenant compte de la configuration future de la STEP avec

le projet de méthanisation.

La campagne de mesures d’odeurs a été réalisée le 08 décembre 2016 et a porté sur les sources

d’odeurs suivantes :

- Désodorisation ;

- Dessableur ;

- Bassin d’anoxie, anaérobie ;

- Bassin d’aération ;

- Flottateur.

Ce rapport présente les résultats de la campagne de mesures d’odeurs.


1. DESCRIPTION GENERALE DE L’INTERVENTION

1.1. Description de la STEP de Sausheim

1.1.1 Implantation géographique du site

La Station de traitement des eaux usées de Sausheim (68) est située à proximité d’une usine

d’incinération de déchets et de l’usine Peugeot.

La vue aérienne (source : Google Earth) suivante présente la localisation de la STEP et de ses

riverains :

Photo 1 : Vue aérienne du site – Source Google Earth

STEP

PEUGEOT

600 m

800 m

Unité d’incinération


1.1.2 Descriptif de la STEP

Le STEP de Sausheim est dimensionnée pour traiter les effluents de 490 000 Équivalents Habitants.

Elle a été mise en service en 1986 et est gérée par la société Véolia.

En 2016 (à fin octobre), la qualité des eaux usées journalière en entrée de STEP étaient en

moyenne la suivante :

- DCO moyenne enregistrée = 36 927 kg ;

- DBO5 moyenne enregistrée = 16 562 kg ;

- Volume d’eaux usées = 72 918 m3.

Les grandes étapes du process de traitement des eaux sont les suivantes :

- Prétraitement des eaux brutes (un dégrilleur, dessableur – déshuileur) ;

- Décanteur primaire ;

- Traitement biologique (bassin d’anoxie et bassin d’aération) ;

- Clarificateur.

Les boues produites sont traitées sur site au moyen des ouvrages suivants :

- Flottateur ;

- Epaississeur ;

- Centrifugeuse.

L’ensemble de ces ouvrages sont à ciel ouvert excepté le dégrilleur, les épaississeurs et les

centrifugeuses.

Les bâtiments où sont localisés les dégrilleurs et les centrifugeuses sont ventilés et les airs sont

traitées au moyen d’une désodorisation composée d’une tour de lavage acide suivi d’une tour de

lavage oxydo-basique.


La figure suivante présente le plan de masse de la STEP :

Point de prélèvement d’odeurs

Figure 1 : Plan de masse de la STEP

photo 2 : Vue aérienne du site – Source internet

Désodorisation

Dessableur

Bassins d’anoxie et décanteurs primaire

Bassins d’aération

Clarificateurs

Bâtiments confinés et ventilés

Epaississeur

Flottateur


1.2. Stratégie d’échantillonnage mise en œuvre

Vous trouverez en annexe 1 la stratégie d’échantillonnage.

La campagne de mesures s’est déroulée le 8 décembre 2016.

1.2.1 Programme de mesures

Sur site, un prédiagnostic a été réalisé le jeudi 8 décembre au matin. Sur la base des perceptions

des intervenants Odournet, une hiérarchisation des sources d’odeurs a pu être établie.

De ce fait, il a été décidé d’investiguer les cinq sources d’odeurs prédominantes de la STEP.

En fonction des niveaux d’odeurs attendus, des regroupements de source d’odeurs jugés

homogènes ont été effectués pour les besoins d’étude :

Les décanteurs primaire et bassins d’anoxie/anaérobie constituent un groupe sources

d’odeurs jugés homogène ;

Les bassins d’aération constituent un groupe sources d’odeurs jugés homogène ;

Les bassins de flottation et le bassin d’épaississement à ciel ouvert pour cause de travaux

constituent un groupe sources d’odeurs jugés homogène ;

Le jour de la campagne de mesures, les bassins clarificateurs ne constituaient pas une source

d’odeur significative.

Le tableau suivant présente le programme de mesures :

ntitulé Type de source

An

aly

se

olf

acto

mé

triq

ue

Dé

bit

Désodorisation Source canalisée 3 1

Dessableur Source surfacique 3 1

Bassin d’anoxie Source surfacique 3 1

Bassin d’aération Source surfacique 3 1

Flotatteur Source surfacique 3 1

*Les ana lyses o l fac tométr iques sont couver tes par notre accréd i ta t ion Cofrac (Accréd i ta t ion N°1 -1964 – Por tée d isponib le sur le s i te www.cofrac . f r )

Pour chaque source le principe du triplicat a été appliqué afin d’augmenter la représentativité de la mesure

Tableau 1 : Programme de mesures



Vous trouverez en annexe 2 et 3 les protocoles de prélèvement mis en œuvre ainsi qu’un descriptif

de l’analyse olfactométrique.

Les sources d’odeurs surfaciques ont été investiguées au moyen d’une chambre à flux.

Vous trouverez en annexe 4 la fiche de liaison de fin de mission.

1.2.2 Conditions météorologiques

Les conditions météorologiques enregistrées le 08/12/2016 à Colmar (Source Météociel) sont

présentées dans le tableau suivant :

Les conditions météorologiques rencontrées sont représentatives de cette époque de l’année.

1.2.3 Bilan des conditions rencontrées

Le jour de la campagne de mesures, l’ensemble des ouvrages de traitement des eaux et de

traitement des boues était en fonctionnement.

La qualité des eaux en entrée de STEP le 8 décembre était la suivante :

DCO moyenne = 30 125 kg ; (moyenne 2016 = 36 927 kg)

DBO5 moyenne = 11 585 kg ; (moyenne 2016 = 16 562 kg)

Volume d’eaux usées = 39 884 m3 ; (moyenne 2016 = 72 918 m3)

Par comparaison avec la qualité moyenne des eaux usées sur 2016, on peut noter un volume

d’eau, une DCO et une DBO5 en entrée de STEP sensiblement plus faible le jour de l’intervention.

Il est à noter que le jour de la campagne de mesures, l’épaississeur 23B était à ciel ouvert du fait

de travaux. Ce bassin contenait toutefois des boues en cours de traitement.

Conditions météorologiques 8h00-15h00

Provenance du vent Nord à Nord-Est

Vitesses de vent 0 à 7 km/h

Températures ambiantes -4,6 à 4,5°C

Tableau 2 : Condit ions météorologique s du 08/12/2016


1.2.3 Photographies des points de prélèvements

Nous reportons ci-dessous les photographies des points de prélèvement :

Photo 3 : Désodorisat ion

Photo 4 : Dessableur

photo 5 : Bassin d’aérat ion

photo 6 : Bassin d’anoxie

photo 7 : F lottateur


2. ANALYSE DES RESULTATS

2.1. Débitmétrie

Source surfacique continue :

Le débit attribué aux émissions d’odeurs des bassins est proportionnel à la surface considérée et au

débit de balayage de notre chambre à flux (32 m3/h.m2 à 20°C).

Le tableau suivant présente les débits d’émissions des sources d’odeurs investigués :

- Surface des

ouvrages (m²)

Surface des

groupes sources

d’odeurs (m²)

Débit d’émission

(m3/h à 20°C)

Dessableur 800 800 25 760

Décanteur Iaire 05A 2 042

6 284 202 345

Décanteur Iaire 05B 2 042

Anoxie/Anaerobie 06A 1 100

Anoxie/Anaerobie 06B 1 100

Bassin d’aération 08A 3 520

10 560 340 030 Bassin d’aération 08B 3 520

Bassin d’aération 08C 3 520

Flottateur 21A 95

504 16 230 Flottateur 21B 95

Epaississeur 23B 314

Tableau 3 : Débitmétrie des sources sufaciques continues


Source canalisée

Dans le tableau suivant est reporté le débit associé à la sortie de la désodorisation.

Ce débit a été mesuré dans la canalisation en sortie de la désodorisation, à l’aide d’un tube de

Pitot.

Les recommandations de la norme ISO 10780 indiquant les distances droites amont et aval de la

section de mesures (distance droite supérieure à 5 Dh) ne sont pas réunies compte tenu de la

configuration du site. Par conséquent, des réserves sont émises sur les résultats des mesures de

débits.

Source Température

(°C)

Humidité

relative

(%)

Diamètre

de la

canalisation

(m)

Vitesse moyenne

(m/s)

Débit (m3/h)

Débit aux

CNTP (Nm3/h)

Débit à 20°C

(m3/h)

Désodorisation 9,2 84,8 0,98 9,6 26 160 25 230 27 080

Tableau 4 : Débitmétrie de la désodorisat ion

Le débit utilisé pour le calcul de flux d’odeurs de la désodorisation est de 27 080 m3/h à 20°C.

2.1. Bilan des sources d’odeurs investiguées

Vous trouverez en annexe 5 le rapport d’analyse olfactométrique et en annexe 6 le calcul des

concentrations d’odeurs des sources.

Dans le tableau suivant sont reportés les résultats des mesures d’odeurs et de flux des sources

investiguées.

- Concentration

d’odeurs* (uoE/m3)

Débit à 20°C (m3/h)

Flux d’odeurs (x106 uoE/h)

Dessableur 5 070 25 760 131

Bassin d’anoxie 310 202 345 63

Bassin d’aération 60 340 030 20

Flottateur 70 16 230 1,1

Désodorisation 1 520** 27 080 41


*Moyenne géométrique

**Les pré lèvements sont couver t s par notre accréd i ta t ion Cofrac (Accréd i ta t ion N°1 -1964 – Por tée d isponib le sur le s i te www.cofrac . f r )

Tableau 5 : Bi lan des sources d’odeurs invest iguées




Les résultats des mesures d’odeurs indiquent des concentrations d’odeurs notables pour le

dessableur et le rejet atmosphérique de la désodorisation, soit respectivement 5 070 et 1 520

uoE/m3.

Les mesures indiquent un flux d’odeurs significatifs pour le dessableur et le bassin d’anoxie.


3. CONCLUSION

Dans le cadre de la “Maitrise d’œuvre pour la mise en place d’une unité de méthanisation à la

station d’épuration de Sausheim, SIVOM a sollicité ODOURNET France pour le volet odeur du

projet.

Pour ce faire, une campagne de mesures sur cinq sources d’odeurs de la STEP a été réalisée le 08

décembre 2016. Les installations de la STEP étaient dans un mode de fonctionnement

représentatif. Néanmoins, nous pouvons noter que ce jour, la charge entrante était sensiblement

plus faible qu’à l’habitude.

Les résultats des mesures sont les suivants (classés par ordre d’importance en termes de flux

d’odeurs) :

- Dessableur : La concentration d’odeurs mesurée en surface est de 5 070 uoE/m3

correspondant à un flux de 131x106 uoE/h.

- Bassin d’anoxie : Cette source d’odeur a été jugée équivalente au décanteur primaire. La

concentration d’odeurs mesurée en surface est de 310 uoE/m3 correspondant à un flux de

63x106 uoE/h.

- Désodorisation : Le débit mesuré au rejet de la désodorisation est de 25 230 Nm3/h. La

concentration d’odeurs mesurée est de 1 520 uoE/m3 correspondant à un flux de 41x106

uoE/h.

- Bassins d’aération : La concentration d’odeurs mesurée en surface est de 60 uoE/m3

correspondant à un flux de 20x106 uoE/h.

- Flottateur : Cette source d’odeur a été jugée équivalente à l’épaississeur. La concentration

d’odeurs mesurée en surface est de 70 uoE/m3 correspondant à un flux de 1,1x106 uoE/h.

Sur la base de ces mesures d’odeurs, une étude de dispersion d’odeurs pour visualiser l’impact

olfactif de la STEP dans sa configuration actuelle et future est entrepris (objet des rapports

référencés RD 2016-016.1 et RD 2016-016.2).

ANNEXES


ANNEXE 1 : Stratégie d’échantillonnage

Numéro d’affaire : 2016-016

Informations client

Société : SIVOM Adresse : STEP de SAUSHEIM Nom du contact : Claire TROGNON-MEYER Fonction : Resp Bureau d’étude Mails : [email protected] Téléphone : 03-89-60-72-19

Etude préalable au prélèvement : Phase offre

Objectifs de l’échantillonnage (textes réglementaires, cahier des garanties, autres) :

Dans le cadre d’un projet d’extension de la STEP (méthanisation), les flux d’odeurs des différentes sources sont quantifiés en

vue d’évaluer l’impact olfactif de la STEP et son extension dans l’environnement => Etude de dispersion de l’etat futur.

Identification des processus à l’origine des odeurs : Processus de traitement des eaux de la STEP de SAUSHEIM : - Prétraitement (dégrillage, déshuileur/dessableur) - Décanteurs primaires - Zone anoxie anaérobie - Bassin d’aération - Clarificateur Processus de déshydratation - Flottation / Epaississement - Centrifugeuses Sources d’odeurs potentielles : - Dessableur - Décanteurs primaires - Zone anoxie anaérobie - Bassin d’aération - Clarificateur - Flottation + Rejet désodorisation (traitement des airs d’ambiances des bâtiments prétraitement et boues)



Liste des sources potentielles d’émission des odeurs : (Si possible joindre plan et justificatifs) Un prédiagnostic a été réalisée sur site afin de hiérarchiser les sources d’odeurs du site. A l’issue, de ce prédiagnostic, il a été décidé d’investiguer les 5 sources d’odeurs jugées prépondérantes.

Sources d’émission potentielles ca

nalis

ée

Surf

aci

que p

ass

ive

Surf

aci

que a

ctiv

e

am

bia

nte

Localisation de la

source

Fonctionnement du process

(Occurrence, charge…)

Points à échantillonner

Dia

mètr

e

canalis

ation (

mm

) O

de

ur

Co

lori

mé

trie

:

H2

S o

u N

H3

Scre

en

ing

CO

V

Au

tre

s Concentration

attendue en H2S attendu (cas mesure

H2S)

- Dessableur X

STEP

Source d’odeur continue

OUI

NON Justification : Emission d’odeur significative

- Décanteurs primaires

X STEP Source d’odeur continue

OUI

NON Justification : Emission d’odeur significative mais comparable aux bassins d’anoxie

- Zone anoxie anaérobie


OUI


- Bassin d’aération


OUI


- Clarificateur X STEP Source d’odeur continue

OUI

NON Justification : Peu d’odeurs

- Flottation X STEP Source d’odeur continue

OUI


+ Rejet désodorisation


OUI


Documents et informations nécessaire, à fournir par le client pour la préparation de la mission :



Description du process (tonnage, cycle, fréquence…)

Plan du site

Surface, volume et hauteur des bâtiments

Volet odeur de l’arrêté d’exploiter du site

Valeurs garanties aux rejets

Phase Offre Date : / VISA IC :/


Etude préalable au prélèvement : Phase préparation mission

Choix, localisation et caractéristiques des points de prélèvements : (Si possible joindre plan et justificatifs)

Points à échantillonner

canalis

ée

Surf

aci

que p

ass

ive

Surf

aci

que a

ctiv

e

am

bia

nte

Fréquence et durée du

prélèvement (Fonction de la

fluctuation du process)

Localisation et

accessibilité du point

Dia

mètr

e c

analis

aio

n (

mm

)

Od

eu

r

Co

lori

mé

trie

: H

2S

ou

N

H3

Scre

en

ing

CO

V

Au

tre

s

Caractéristiques du gaz à échantillonner

(T°C, H%, présence de particules, concentration attendue…)

Toxicité / Risques

- Dessableur

X < 10 min.

10 à 30 min.

> 30 min

Justification : Emission d’odeurs continue et stable sur la durée de prélèvement

Sur le bassin

X Dilution des échantillons

attendue

Homogénéité du point

supposée

Concentration attendue en

H2S :

Présence de particules

attendue

- Zone anoxie anaérobie

X < 10 min.

10 à 30 min.

> 30 min


Sur le bassin


attendue


supposée


H2S


attendue

- Bassin d’aération

X < 10 min.

10 à 30 min.

> 30 min


Sur le bassin


attendue


supposée*


H2S


attendue

- Flottation

X < 10 min.

10 à 30 min.

> 30 min


Sur le bassin


attendue


supposée*


H2S


attendue


Etude préalable au prélèvement : Phase préparation mission

+ Rejet désodorisation

X < 10 min.

10 à 30 min.

> 30 min


En toiture <1m X Dilution des échantillons

attendue


supposée*


H2S


attendue

’homogénéité de la section de mesure est supposée si : - en aval d’un équipement assurant le brassage des airs (ventilateur, tour de lavage…) - diamètre de canalisation <0,3m - une seule source d’odeur (absence de dilution entre la source et la section de mesure)

Date : 09/12/2016 VISA IC : FVI


ANNEXE 2 : Protocole de prélèvements

Principe du prélèvement olfactométrique : Le prélèvement est moyenné sur 15 à 30 minutes. Le gaz à analyser est prélevé dans une

poche en matériau inerte (Nalophane®).

L’échantillonnage est assuré selon le « principe du poumon », recommandé dans la norme NF EN

13725 : le remplissage du sac est assuré par la mise en dépression du caisson rigide dans lequel il

a été placé. Il n’y a ainsi aucun risque de contamination de l’échantillon odorant par contact avec le

système de pompage.

Si les gaz à prélever sont chauds et/ou humides, risquant de condenser à température ambiante,

un système de dilution dynamique de l’échantillon avec de l’azote nous permettra de nous

affranchir du problème. Une mesure de la concentration en O2 du rejet brut puis de l’échantillon

dilué permet de connaître précisément le taux de dilution appliqué.

Si les gaz à prélever sont très poussiéreux, un filtre en fibres de quartz est placé en tête de la ligne

d’échantillonnage

Sources canalisées

Le prélèvement est réalisé en introduisant directement dans la conduite une ligne

d’échantillonnage constituée de tubes de téflon.

Gaz

Vers les systèmes de prélèvement


Sources surfaciques non aérées

L’échantillonnage sur un tas ou toute surface susceptible d’émettre des odeurs par le simple

échange solide (ou liquide) – gaz, est effectué par captage des odeurs avec un caisson. Celui-ci est

balayé par un flux de gaz propre, inodore et sec qui entraîne l’odeur. Le système de collecte du gaz

à échantillonner est placé dans le courant gazeux, en sortie du caisson.

Nous schématisons, ci-après, la technique utilisée :


ANNEXE 3 : Méthode d’analyses olfactométriques

Le paramètre analysé est le facteur de dilution au seuil de perception olfactive, autrement

appelé concentration d’odeur. Cette grandeur représente le taux de dilution nécessaire afin

que l’odeur soit perceptible au seuil de 1 ouE/m3, plus cette valeur est élevée, plus l’odeur se

dissipe difficilement.

Le facteur de dilution au seuil de perception est déterminé à partir des résultats obtenus par les

membres d’un jury de 4 à 6 personnes. La sélection du jury est effectuée selon les critères de la

norme NF EN 13725. Les personnes ainsi sélectionnées forment un échantillon représentatif de la

population.

L’olfactomètre permet de diluer le gaz à des niveaux connus et de le présenter simultanément à

l’ensemble des membres du jury. Chaque membre du jury est ainsi invité à sentir l’air en sortie des

deux cornets mis à sa disposition : échantillon dilué sur l’une des sorties et air inodore (référence)

sur l’autre, le tout changeant de façon aléatoire à chaque dilution. Il doit ensuite reporter le

résultat de sa perception sur un PDA où il lui est demandé de désigner le cornet « odeurs » et le

niveau de certitude associé à cette perception (au hasard, avec un doute, avec certitude).

Vue sur 3 postes de mesure : 2 cornets et un PDA par poste

Jury au cours d’une session de mesures


Les réponses individuelles de chaque membre sont traitées par informatique afin de déterminer le

taux de dilution à appliquer pour que l’individu perçoive l’odeur. Cela permet alors de déterminer la

valeur moyenne du jury, acceptée comme représentative d’une population. Cette méthode est

appelée "méthode choix forcé", elle est décrite dans la norme NF EN 13725.

Notre laboratoire accrédité* répond aux critères de la norme NF EN 13725, notamment

sur les paramètres température (pas de fluctuation de plus de 3°C au cours des mesures) et

taux de renouvellement d’air (fraction volumique de CO2 inférieure à 0,15 %).

De plus, la présence de composantes odorantes dans la salle d’analyse est évitée par une

filtration de l’air entrant et la présence d’un sas.

Olfactomètre

Gestion automatisée des analyses : dilution et traitement des résultats

Vue sur le sas opérateur et les deux bouches de ventilation assurant le renouvellement d’air et la climatisation de la pièce

* Accréditation N°1-1964 Portée disponible sur le

site : www.cofrac.fr


ANNEXE 4 : Fiche de liaison


ANNEXE 5 : Rapport d’analyse olfactométrique


ANNEXE 6 : Calcul de la concentration d’odeurs

Référence

Concentration d’odeur

laboratoire*

uoE/m3

Taux de

dilution


échantillon

uoE/m3


moyenne

uoE/m3

Dessableur A 4 420 1 4 420

5 070 Dessableur B 6 400 1 6 400

Dessableur C 4 620 1 4 620

Désodorisation A 420 2,94 1 230

1 520 Désodorisation B 430 4,35 1 870

Désodorisation C 410 3,73 1 530

Bassin d’aération A 76 1 76

60 Bassin d’aération B <60 1 <60

Bassin d’aération C 60 1 60

Bassin d’anoxie A 160 1 160

310 Bassin d’anoxie B 280 1 280

Bassin d’anoxie C 670 1 670

Flottateur A 100 1 100

70 Flottateur B <60 1 <60

Flottateur C <60 1 <60

