etude crédit foncier sur le pouvoir d'achat immobilier des franciliens
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credi t foncier.com
JANVIER 2015
UNE É TUDE I SSUE DU PARTENAR I AT CHA I R E V I L L E E T IMMOB I L I E RENTRE L’ UN I V ERS I T É PAR I S - DAUPH INE E T L E CRÉD I T F ONC I ER
L’évolution du pouvoir d’achat immobilierselon l’âge des ménages
Paris et 12 communes d’Ile-de-France
2
Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
Cette étude a été conduite sous la direction de :
- Kevin Beaubrun-Diant pour l’Université Paris-Dauphine ;
- Nicolas Pécourt pour le Crédit Foncier.
Cette étude a été publiée en deux parties :
Partie 1 : Décembre 2014 Partie 2 : Janvier 2015
L’évolution du pouvoir d’achat immobilier
selon l’âge des ménages
Paris et 12 métropoles régionales
L’évolution du pouvoir d’achat immobilier
selon l’âge des ménages
Paris et 12 communes d’Ile-de-France
sommaire
PAGE 02 synthèse
PAGE 04 méthodologie
PAGE 05 1ère Partie
une baisse générale du Pouvoir d’achat
immobilier de 1998 à 2010
PAGE 06 2ème Partie
évolutions selon les tranches d’âge
PAGE 08 caPacim ville Par ville
PAGE 10 les 30-35 ans
PAGE 11 les 50-55 ans
PAGE 12 caPacim Paris
PAGE 13 caPacim argenteuil
PAGE 14 caPacim boulogne-billancourt
PAGE 15 caPacim cergy
PAGE 16 caPacim créteil
PAGE 17 caPacim évry
PAGE 18 caPacim fontainebleau
PAGE 19 caPacim massy
PAGE 20 caPacim meaux
PAGE 21 caPacim neuilly-sur-seine
PAGE 22 caPacim saint-denis
PAGE 23 caPacim versailles
PAGE 24 caPacim vincennes
1Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
synthèse
Pouvoir d’achat immobilier des ménages français :
une baisse disParate selon les âges
Réalisée par l’Université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier, cette étude est consacrée à l’évolution du pouvoir d’achatimmobilier selon l’âge des ménages, à Paris et en Ile-de-France. Trois années d’observation (correspondant à l’enquête patrimoine de l’INSEE) ont été retenues : 1998, 2004 et 2010.
La mesure utilisée est celle du baromètre Capacim (CAPacité AChat IMmobilier). Développé depuis plusieurs annéespar l’Université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier, Capacim met en perspective l’offre et la demande qualifiées enfonction de la structure des ménages (les besoins d’un célibataire ne sont pas ceux d’une famille avec trois enfants),des revenus et du patrimoine, puis analysées ville par ville en rapport au prix des différents types de biens sur lemarché de l’ancien.Cette méthode permet de calculer le pourcentage de ménages capables d’acheter un bien immobilier pour se logeret adapté à leurs besoins (i.e. à la structure familiale).
Paris et douze communes d’Ile-de-France sont examinées à la loupe dans cette étude : Argenteuil, Boulogne-Billancourt,Cergy, Créteil, Evry, Fontainebleau, Massy, Meaux, Neuilly-sur-Seine, Saint-Denis, Versailles et Vincennes.
1) UN POUVOIR D’ACHAT IMMOBILIER EN FORTE BAISSE ENTRE 1998 ET 2010
Sans surprise, sous l’effet de la hausse des prix immobiliers, le pouvoir d’achat des ménages a diminué. Cette baisse s’inscritentre 39 % à Paris et 12 % à Fontainebleau en douze ans.
Plus précisément, toutes générations confondues, 44 % des ménages étaient en capacité d’acheter un bien immobiliercorrespondant à leurs besoins à Paris en 1998 contre 27 % douze ans plus tard en 2010.
Cette proportion de ménages en capacité de se loger passe également :
- de 64 % (1998) à 57 % (2010) à Fontainebleau, de 73 % (1998) à 62 % (2010) à Saint-Denis et de 47 % (1998)à 39 % (2010) à Versailles, villes où la baisse de pouvoir d’achat immobilier est la plus faible ;
- de 49 % (1998) à 34 % (2010) à Vincennes, de 45 % (1998) à 31 % (2010) à Boulogne-Billancourt et de 75 %(1998) à 56 % (2010) à Argenteuil, villes où la baisse de pouvoir d’achat immobilier est la plus élevée parmi lesdouze communes d’Ile-de-France étudiées.
2) DE FORTS CLIVAGES GÉNÉRATIONNELS…
Corrélativement à cette baisse globale, il faut noter de très forts clivages entre générations.
- Les quinquagénaires disposent en Ile-de-France du pouvoir d’achat immobilier le plus important, ce qui correspond naturellement à une tranche d’âge où les revenus et le patrimoine sont significativement plus élevés. En 2010, lesdeux tiers d’entre eux en moyenne pouvaient acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins dansune des douze communes d’Ile-de-France étudiées et la moitié (51 %) à Paris.
- Pour les mêmes raisons (détention d’un patrimoine immobilier notamment), ce sont ensuite les sexagénaires quiont le plus de facilités à acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins ; lesquels sont également poureux moins importants puisque les enfants ont quitté le domicile familial.
- Si on fait abstraction des moins de 30 ans, dont les conditions financières sont par définition beaucoup plus faibles(salaires plus bas et absence d’un patrimoine pouvant servir d’apport), ce sont les trentenaires qui connaissent leplus de difficultés pour acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins. En 2010, un tiersen moyenne des 30-35 ans pouvaient acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins dans une desdouze communes d’Ile-de-France étudiées et moins d’un sur quatorze (7%) à Paris.
2Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
3) … QUI S’ACCENTUENT ENTRE 1998 ET 2010, AU DÉTRIMENT DES PLUS JEUNES
Ces clivages générationnels se sont accentués de 1998 à 2010.En douze ans, le pouvoir d’achat immobilier des 20-25 ans a été divisé par trois en moyenne dans les douze villesd’Ile-de-France étudiées, et est devenu quasiment nul à Paris (1 % en 2010). A l’inverse, les plus de 65 ans ont perdu de 1998 à 2010 en moyenne “seulement” un dixième de leur pouvoird’achat immobilier dans les principales villes d’Ile-de-France et un quart à Paris.
En effet, ceux qui étaient déjà propriétaires en 1998, année caractérisée par un bas de cycle des prix immobiliers, ontbénéficié ensuite d’une revalorisation de leur patrimoine immobilier. La valeur de leur patrimoine suivant l’évolution desprix, leur capacité à acheter un nouveau bien immobilier pour se loger est donc restée importante.
En revanche, ceux qui ne sont pas devenus propriétaires avant la hausse des années 2000 (les moins de 50 ans en 2010avaient moins de 38 ans en 1998) ont de plus en plus de difficultés à le devenir. Dans les grandes villes où les prix ont fortement augmenté, la perte de pouvoir d’achat immobilier est ainsi accentuéepour les générations les plus jeunes :
- à Paris, la baisse de pouvoir d’achat est de 34 % pour les 50-55 ans, 51 % pour les 45-50 ans, 65 % pour les 40-45 ans, 71 % pour les 35-40 ans, etc.
- à Vincennes, la baisse de pouvoir d’achat est de 26 % pour les 50-55 ans, 40 % pour les 45-50 ans, 55 % pourles 40-45 ans, 62 % pour les 35-40 ans, etc.
Dans ces villes, beaucoup de ceux qui ne sont pas devenus propriétaires avant la forte hausse des prix ont peu dechance de le devenir. C’est ce que montre l’indicateur Capacim appliqué aux seuls primo-accédants :
- à Paris, la proportion de ménages locataires en capacité d’acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoinss’inscrit entre 1 % pour les 20-25 ans (8 % lorsque les 20-25 ans sont déjà propriétaires) à seulement 11 % pourles 50-55 ans (65 % lorsque les 50-55 ans sont déjà propriétaires) ;
- à Vincennes, la proportion de ménages locataires en capacité d’acheter un bien immobilier correspondant à leursbesoins s’inscrit entre 1 % pour les 20-25 ans (13 % lorsque les 20-25 ans sont déjà propriétaires) à seulement14 % pour les 50-55 ans (76 % lorsque les 50-55 ans sont déjà propriétaires).
A l’inverse dans les agglomérations où la hausse des prix a été nettement moins importante (Fontainebleau, Saint-Denis,Versailles et Cergy) la perte de pouvoir d’achat immobilier touche de façon moins inégalitaire les générations.
La forte hausse des prix immobiliers observée durant la première décennie des années 2000 a donc eu pour effetd’accroître les disparités entre les générations dans les grandes villes d’Ile-de-France.
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méthodologie
Réalisée en partenariat par l’Université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier, cette étude est consacrée à l’évolution dupouvoir d’achat immobilier par âge au cours des dernières années.L’âge constitue en effet un déterminant important de la position d’un ménage sur le marché immobilier.
Trois années ont été observées et analysées : 1998, 2004 et 2010. Ce sont les années de référence retenues par l’INSEEpour son enquête sur le patrimoine des Français et dont les données étaient nécessaires pour calculer le pouvoird’achat immobilier.La période étudiée par cette étude s’inscrit par ailleurs quasiment entre un bas (1998) et un haut (2010) de cyclede prix immobiliers.Depuis 2010, et comme l’a montré la dernière étude conjointe de l’Université Paris-Dauphine et du Crédit Foncier(réalisée en septembre 2013), le pouvoir d’achat immobilier est resté -à l’exception de Paris- relativement stable ;l’effet de la très forte baisse des taux d’intérêt observé depuis lors a en effet eu un impact suffisant pour compenserla dégradation des conditions économiques des ménages.
Les résultats obtenus seront détaillés sous deux angles : par âge selon des tranches de cinq ans (pour chaque villeétudiée, le pouvoir d’achat immobilier des 20-25 ans, 25-30 ans, 30-35 ans, …, 60-65 ans, plus de 65 ans estainsi mesuré en 1998, 2004 puis en 2010) et par génération selon des années de naissance également regroupées parintervalle de cinq ans : le pouvoir d’achat immobilier des personnes nées de 1928 à 1932, puis de 1933 à 1937, …,de 1984 à 1998 a été également mesuré.
La mesure du pouvoir d’achat immobilier utilisée dans cette étude est celle du baromètre Capacim développé enpartenariat depuis plusieurs années par l’Université Paris-Dauphine et le Crédit Foncier.Capacim repose sur une analyse approfondie et une mise en perspective de l’offre et de la demande :
- la demande est notamment qualifiée en fonction de la structure des ménages (les besoins d’un célibataire ne sontpas ceux d’une famille avec trois enfants), des revenus et du patrimoine ;
- puis analysée ville par ville par rapport aux prix des différents types de biens correspondants aux besoins des ménages, c’est-à-dire un logement adapté la structure familiale.
Cette méthode permet de calculer le pourcentage de ménages capables d’acheter un bien immobilier pour se logeret adapté à leurs besoins (i.e. à la structure familiale).
Un taux de 44 % à Paris en 1998 signifie qu’à cette date 44 % de l’ensemble des ménages étaient en capacitéd’acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins : un studio ou T1/T2 pour un célibataire ou un T4/T5pour une famille avec trois enfants par exemple.
Pour les besoins de l’exercice, la population de référence est la population française prise dans son ensemble ; ànoter pour cette étude un changement de méthodologie par rapport aux précédentes études Capacim pour lesquellesla population de référence était celle de la région administrative de la ville concernée.L’éligibilité d’un ménage est jugée par la confrontation du montant maximum empruntable à la valeur nominale dubien « idéal » pour ce ménage.Au préalable, pour chaque ménage, sa situation sur le marché du travail (actif occupé et nature du contrat de travail)détermine son accès à un prêt bancaire. Ses revenus combinés au niveau des taux de crédit immobiliers fixes, déterminent sa capacité de remboursement, tandis que son patrimoine financier et immobilier détermine son apportpersonnel. Sur la base d’un horizon de remboursement fixé par hypothèse, à 15 ans, les capacités d’achat sont évaluées individuellement.Dans la suite, est mesurée la capacité d’acquisition de logements anciens en retenant uniquement les appartements.Dans chaque ville, les prix individuels du parc d’appartements différentiés selon le type, sont comparés aux capacitésd’achat individuelles de chaque catégorie de ménages.
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1ère Partie : une baisse générale duPouvoir d’achat immobilierde 1998 à 2010
De manière générale, on observe une diminution significative du pouvoir d’achat immobilier des ménages entre 1998et 2010 :- En 1998, en moyenne, six ménages sur dix (de 75 % à Argenteuil à 27 % à Neuilly-sur-Seine) étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins dans une des douze communes d’Ile-de-France étudiées ;douze ans plus tard, en 2010, ils sont généralement cinq ménages sur dix (de 62 % à Saint-Denis à 21 % àNeuilly-sur-Seine) à pouvoir le faire.
- A l’extérieur du périphérique, c’est à Vincennes que la chute du pouvoir d’achat immobilier des ménages est la plusforte (de 49 % en 1998 à 34 % en 2010) et à Fontainebleau la moins marquée (de 64 % en 1998 à 57 % en2010).
- A Paris la chute du pouvoir d’achat immobilier des ménages est très significative : en 1998, un peu moins de lamoitié (44 %) des ménages étaient en capacité d’acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins dansla capitale française ; ils ne représentent qu’un peu plus du quart de la population (27 %) en 2010.
CAPACIM toutes générations confondues Evolution du pouvoir d’achat de 1998 à 2010
Cette baisse du pouvoir d’achat immobilier de 1998 à 2010 s’explique essentiellement par la hausse des prix immobiliers, ainsi que l’effet de la crise au cours des dernières années.
Cette hausse des prix immobiliers ne s’est pas accompagnée d’une augmentation identique des salaires même si lahausse de la durée des crédits et la baisse des taux d’intérêt ont contribué à accroître la solvabilité des ménagespendant la même période.
VILLES 1998 2004 2010
Paris 44 % 32 % 27 %
Saint-Denis 73% 69% 62%
Cergy 72% 63% 59%
Meaux 73% 67% 58%
Evry 71% 67% 57%
Fontainebleau 64% 58% 57%
Argenteuil 75% 68% 56%
Massy 61% 54% 50%
Créteil 61% 55% 48%
Versailles 47% 38% 39%
Vincennes 49% 38% 34%
Boulogne-Billancourt 45% 33% 31%
Neuilly-sur-Seine 27% 20% 21%
VILLES En points En %
Paris - 17 pts - 39 %
Saint-Denis - 11 pts - 15 %
Cergy - 13 pts - 18 %
Meaux - 15 pts - 21 %
Evry - 14 pts - 19 %
Fontainebleau - 7 pts - 12 %
Argenteuil - 19 pts - 26 %
Massy - 11 pts - 19 %
Créteil - 13 pts - 20 %
Versailles - 8 pts - 18 %
Vincennes - 15 pts - 31 %
Boulogne-Billancourt - 14 pts - 31 %
Neuilly-sur-Seine - 6 pts - 24 %
5Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
2ème Partie : évolutions selon lestranches d’âge
LES TRANCHES D’ÂGE DONT LE POUVOIR D’ACHAT EST LE PLUS ÉLEVÉ
Quelle que soit l’année d’observation (1998, 2004 ou 2010), ce sont les quinquagénaires qui disposent en France dupouvoir d’achat immobilier le plus important.
Cela correspond naturellement à une tranche d’âge où revenus et patrimoine sont significativement plus élevés. Surl’ensemble du territoire, les quinquagénaires ont donc plus de facilité à acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins :- Les quinquagénaires affichaient en 2010 un patrimoine moyen net par ménage égal à 303 500 euros, supérieurde 32 % à la moyenne observée en France toutes générations confondues (229 300 euros).
- Ils sont également pour trois quarts d’entre eux (73 % en 2010) déjà propriétaires ; la hausse des prix de l’immobiliera donc un plus faible impact sur leur pouvoir d’achat immobilier puisqu’elle se répercute directement dans leurpatrimoine au travers du ou des biens déjà détenus.
- Les salaires des quinquagénaires sont également parmi les plus élevés.
Les 50-55 ans disposaient en 2010 d’un des scores les plus élevés dans les douze communes d’Ile-de-France étudiées :79 % à Saint-Denis, 75 % à Cergy, Fontainebleau et Meaux, 74 % à Argenteuil et Evry, 69 % à Massy, 68 % à Créteil , 59% à Versailles, 53 % à Vincennes, 50 % à Boulogne-Billancourt et 35 % à Neuilly-sur-Seine.A Paris en 2010, 45 % des 50-55 ans étaient en capacité d’acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins.
Pour les mêmes raisons (détention d’un patrimoine immobilier notamment), ce sont ensuite les sexagénaires qui ontle plus de facilités à acheter un bien immobilier correspondant à leurs besoins.Leurs besoins de logement deviennent également moins importants puisque les enfants de ces ménages ont quitté ledomicile familial. Cela contribue à améliorer leur pouvoir d’achat immobilier et à compenser pour partie la diminutionde revenus enregistrée généralement à partir de cet âge.
6Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
n Saint-Denisn Fontainebleaun Cergyn Meauxn Argenteuiln Evryn Massyn Créteiln Versaillesn Vincennesn Boulogne-Billancourt
n Parisn Neuilly-sur-Seine
28%
3% 3%
54%
4%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
55%
7%
57%
20%
63%
35%
69%
34%
70%
36%
78%79%
74%
11%13% 13%
19%
49%52%
58%
53%
38%
40%
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %0,4%2%
LES TRANCHES D’ÂGE DONT LE POUVOIR D’ACHAT EST LE MOINS ÉLEVÉ
Si on fait abstraction des moins de 30 ans, dont les conditions financières sont par définition beaucoup plus faibles(salaires plus faibles et absence d’un patrimoine pouvant servir d’apport), ce sont les trentenaires qui connaissentaujourd’hui le plus de difficultés.
Les 30-35 ans sont en particulier nettement à la peine.En 2010, en moyenne un tiers des 30-35 ans étaient en capacité d’acheter un bien immobilier correspondant à leursbesoins dans une des communes d’Ile-de-France (de 3 % à Neuilly-sur-Seine à 55 % à Saint-Denis), et moins d’un surquatorze (7 %) à Paris !
LES ÉVOLUTIONS PAR ÂGE ENTRE 1998 ET 2010
Si, entre 1998 et 2010, le pouvoir d’achat immobilier moyen a baissé de façon générale, il est surtout intéressantde noter que cette baisse est très inégalitaire entre les générations.
Cette baisse est beaucoup plus accentuée pour les tranches d’âge les plus jeunes.En douze ans, le pouvoir d’achat immobilier des 20-25 ans a été divisé par trois en moyenne dans les principales communesd’Ile-de-France et est devenu quasiment nul à Paris : Capacim, y était en moyenne égal à 20 % en 1998, a ainsi chutéà 1 % en 2010 !
A l’autre extrême de la population, cette baisse est beaucoup moins importante : les plus de 65 ans ont perdu en douzeans en moyenne un dixième de leur pouvoir d’achat immobilier dans les principales communes d’Ile-de-France et un quartde leur pouvoir d’achat immobilier à Paris (Capacim y était en moyenne égal à 57 % en 1998, puis à 43 % en 2010).
La principale explication réside dans le fait que ceux qui étaient déjà propriétaires en 1998 ont vu par la suite leurpatrimoine immobilier se valoriser du fait de la hausse des prix. Leur capacité à acheter un nouveau bien immobilierpour se loger (achat par exemple d’un appartement avec une ou deux pièces en plus pour accompagner l’arrivée d’enfantsdans le foyer ; ou à l’inverse achat d’un logement à la surface plus petite à partir de 60 ans) est donc restée importante.
En revanche, ceux qui ne sont pas devenus propriétaires avant la hausse des prix intervenue au cours des années2000 (les moins de 50 ans en 2010 avaient moins de 38 ans en 1998) ont de plus en plus de difficultés à acheterun bien correspondant à leurs besoins.
Ce phénomène est particulièrement observable dans certaines grandes villes où les prix ont fortement évolué à la hausse :- à Paris, la baisse de pouvoir d’achat est de 34 % pour les 50-55 ans, de 51 % pour les 45-50 ans, 65 % pourles 40-45 ans, 71 % pour les 35-40 ans, etc.
- à Neuilly-sur-Seine, la baisse de pouvoir d’achat est de 32 % pour les 50-55 ans, de 44 % pour les 45-50 ans,57 % pour les 40-45 ans, 69 % pour les 35-40 ans, etc.
- à Boulogne-Billancourt, la baisse de pouvoir d’achat est de 28 % pour les 50-55 ans, de 42 % pour les 45-50 ans,57 % pour les 40-45 ans, 62 % pour les 35-40 ans, etc.
A Neuilly-sur-Seine, en 1998 les 50-55 ans avaientune capacité d’achat immobilier (51 %) égale au triple (x 3,4) de celle des 30-35 ans (15 %). Cetécart s’est considérablement accru dans le temps : en2010 la capacité d’achat immobilier des 50-55 ans(35 %), bien qu’en baisse, est désormais plus de 11fois supérieure à celle des 30-35 ans (3 %) !
A l’inverse dans les agglomérations où la hausse desprix a été nettement moins importante la perte depouvoir d’achat immobilier touche de façon moinsinégalitaire les générations.A Fontainebleau, la baisse de capacité d’achat immobilier entre 1998 et 2010 est égale à 10 %pour les 50-55 ans contre 24 % pour les 30-35 ans.
7Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
CAPACIM 30-35 ans 50-55 ans Cœfficient Neuilly s/Seine multiplicateur
1998 15 % 51 % x 3,4
2010 3 % 35 % x 11,2
CAPACIM 30-35 ans 50-55 ans Cœfficient Fontainebleau multiplicateur
1998 59 % 83 % x 1,4
2010 45 % 75 % x 1,6
caPacim ville Par ville
Paris et 12 communes d’ile-de-france
8Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
9Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
comment lire les graPhiques des Pages suivantes
Les 30-35 ans avaient une
capacité d’achat sur Paris de :
- 32 % en 1998
- 14 % en 2004
- 7 % en 2010
Sur Paris :
- La génération 1948 qui avait entre 45 et 50 ansen 1998 détenait une capacité d’achat de 56%.
- Cette même génération en 2004, âgée de 50 à 55 ans,avait également une capacité d’achat de 56 %.
- En 2010, 51 % de la génération de 1948, alors âgéede 55 à 60 ans, étaient en capacité d’acheter unbien correspondant à leurs besoins.
Courbe du pouvoir d’achat immobilieren 2010
Courbe du pouvoir d’achat immobilieren 2004
Courbe du pouvoir d’achat immobilieren 1998
Capitale de la France, Paris est la première ville française en nombred’habitants (2 249 975 en 2011 ; source INSEE).
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
évolution du Pouvoir d’achat immobilierentre 1998 2010
des 30-35 ans
10Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
Légende :
CAPACIM 1998CAPACIM 2010
Saint-Denis74% 55%
Fontainebleau59% 45%
Créteil57% 32%
Vincennes37% 13%
Neuilly-sur-Seine15% 3%
Boulogne-Billancourt32% 10%
Evry74% 49%
Cergy74% 52%
Versailles35% 19%
Massy57% 35%
Meaux76% 50%
Note de lecture pour exemple :
A Paris en 1998, 32 % des ménages entre
30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir
un bien immobilier correspondant à leurs
besoins. Ils n’étaient plus que 7 % en
2010.
Paris
n
32% 7%
Paris
32% 7%
Argenteuil
79% 46%
Paris
Neuilly-sur-Seine
Boulogne-Billancourt
Saint-Denis
Créteil
Vincennes
11Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
évolution du Pouvoir d’achat immobilierentre 1998 2010
des 50-55 ans
Légende :
CAPACIM 1998CAPACIM 2010
Saint-Denis88% 79%
Fontainebleau83% 75%
Créteil81% 68%
Vincennes72% 53%
Neuilly-sur-Seine51% 35%
Boulogne-Billancourt68% 50%
Evry87% 74%
Cergy87% 75%
Versailles70% 59%
Massy81% 69%
Meaux88% 75%
Note de lecture pour exemple :
A Paris en 1998, 68 % des ménages entre
30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir
un bien immobilier correspondant à leurs
besoins. Ils n’étaient plus que 45 % en
2010.
Paris
n
68% 45%
Paris
68% 45%
Argenteuil
89% 74%
Paris
Neuilly-sur-Seine
Boulogne-Billancourt
Saint-Denis
Créteil
Vincennes
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 1% 6% 7% 8% 12% 27% 45% 51% 46% 43%
Primo-accédant* 1% 5% 4% 4% 4% 7% 11% 10% 7% 5%(locataire)
Secundo-accédant* 8% 11% 12% 12% 18% 41% 65% 73% 61% 56%(déjà propriétaire)
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
12Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Paris, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 32 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 14 % en 2004, puis seulement 7 % en 2010, soit une division par 4,6 dela population éligible en douze ans. La baisse est encore plus brutale pour les 25-30 ans, dont le pouvoir d’achat passe de 40 % à 6 % soit une divisionpar près de sept en douze ans !
- En 1998, 68 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 56 % en 2004, puis 45 % en 2010.
Paris se distingue par de véritables clivages selon les tranches d’âge :- Jusqu’à l’âge de 45 ans, l’achat d’un bien immobilier pour se loger constitue désormais une exception : moins d’unepersonne sur quatorze pour les trentenaires et moins d’une personne sur huit pour ceux âgés entre 40 et 45 ansétaient en mesure de le faire en 2010.
- Le pouvoir d’achat double pour les ménages entre 45 et 50 ans, bien qu’à un niveau encore très faible puisqu’ilconcerne un peu plus d’une personne sur quatre (27 %) en 2010.
- Ce n’est qu’à partir de 50 ans qu’une personne sur deux (ou presque) est en mesure de se loger à Paris : 45 % pour les50-55 ans, 51 % pour les 55-60 ans, 46 % pour les 60-65 ans.
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Paris, 41 % des 45-50 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se logercontre seulement 7 % pour ceux qui sont encore locataires.
Paris
Capitale de la France, Paris est la première ville française en nombred’habitants (2 249 975 en 2011 ; source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
44 % 32 % 27 %
3%
17%
20%
6% 7%
40%
14%
8%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
32%
14%
12%
27%
18%27%
33%36%
45%
57%
44%
43%
59%
46%
43%
69%68%
56%
61%
56%
51%
1%
Evolutions observées par âge à Paris
* Population française
1998
2010
* Population française
13Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Argenteuil, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 79 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 68 % en 2004, puis 46 % en 2010.
- En 1998, 89 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 86 % en 2004, puis 74 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (89 %) était de 1,1 fois supérieure à celle des 30-35 ans(79 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans(74 %) était en effet de 1,6 fois supérieure à celle des 30-35 ans (46 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Argenteuil, 76 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se loger contre seulement 26 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 14% 40% 46% 51% 58% 69% 74% 74% 66% 65%
Primo-accédant* 12% 32% 31% 26% 25% 33% 35% 30% 14% 9%(locataire)
Secundo-accédant* 45% 67% 68% 76% 86% 94% 97% 96% 86% 84%(déjà propriétaire)
* Population française
14%
66%
44%
39% 40%
46%
76%
68%
51%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
79%
70%
58%
82%
74%
69%
85%
82%
74%
73%
67%
65%
76%
69%
66%
86%89%
86%84%
89%
74%
argenteuil
Sous-préfecture du département du Val-d’Oise, Argenteuil est la quatrième commune d’Ile-de-France en nombre d’habitants (104 282en 2011 ; source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
75 % 68 % 56 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Argenteuil
1998
2010
14Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Boulogne-Billancourt, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 32 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 16 % en 2004, puis 10 % en 2010.
- En 1998, 68 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 58 % en 2004, puis 50 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (68 %) était de 2,1 fois supérieure à celle des 30-35 ans(32 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (50 %) était en effet de 4,9 fois supérieure à celle des 30-35 ans (10 %).
En Ile-de-France, c’est à Boulogne-Billancourt (-30,9 % entre 1998 et 2010) que la baisse du pouvoir d’achat immobilierdes ménages est la plus forte.
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Boulogne-Billancourt, 17 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveaubien pour se loger contre seulement 5 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 1% 8% 10% 11% 16% 34% 50% 55% 49% 46%
Primo-accédant* 1% 6% 6% 5% 5% 9% 12% 11% 8% 6%(locataire)
Secundo-accédant* 10% 15% 16% 17% 25% 52% 72% 78% 65% 60 %(déjà propriétaire)
* Population française
boulogne-billancourt
Sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine, Boulogne-Billancourtest la deuxième commune d’Ile-de France en nombre d’habitants (116 220 en 2011 ; source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
45 % 33 % 31 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
1%
18%18%
4%
8%10%
39%
16%
11%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
32%
16%
16%
29%
21%34%
36%
40% 50%
55%
44%
46%
58%
44%
49%
69%
62%
68%
58%60%
55%
Evolutions observées par âge à Boulogne-Billancourt
1998
2010
15Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Cergy, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : - En 1998, 74 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 62 % en 2004, puis 52 % en 2010.
- En 1998, 87 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 83 % en 2004, puis 75 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (87 %) était de 1,2 fois supérieure à celle des 30-35 ans(74 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (75 %) était en effet de 1,5 fois supérieure à celle des 30-35 ans (52 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Cergy, 84 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se logercontre seulement 31 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 16% 45% 52% 57% 63% 72% 75% 75% 66% 65%
Primo-accédant* 15% 36% 35% 31% 30% 37% 38% 33% 15% 10%(locataire)
Secundo-accédant* 46% 73% 76% 84% 91% 97% 98% 96% 86% 84%(déjà propriétaire)
* Population française
cergy
Préfecture du département du Val-d’Oise, Cergy comptait 58 341 habitants en 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
72 % 63 % 59 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Cergy
16%
59%
39%
33%
45%
52%
70%
62%
57%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
74%
64%
63%
78%
69%
72%
82%
78%
75%69%
65%
64%
73%
66%
65%
84%87%
83%81%
87%
75%
1998
2010
16Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Créteil, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 57 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 46 % en 2004, puis 32 % en 2010.
- En 1998, 81 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 78 % en 2004, puis 68 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (81 %) était de 1,4 fois supérieure à celle des 30-35 ans(57 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (68 %) était en effet de 2,1 fois supérieure à celle des 30-35 ans (32 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Créteil, 60 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se logercontre seulement 15 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 4% 25% 32% 38% 47% 63% 68% 68% 61% 59%
Primo-accédant* 2% 17% 17% 15% 15% 23% 24% 20% 11% 7%(locataire)
Secundo-accédant* 26% 50% 54% 60% 75% 90% 94% 93% 81% 77%(déjà propriétaire)
* Population française
créteil
Préfecture du département du Val-de-Marne, Créteil est la sixièmecommune de la région Ile-de-France en nombre d’habitants (90 528en 2011 ; source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
61 % 55 % 48 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
4%
44%
28%
20%25%
32%
56%
46%
38%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
57%
50%
47%
58%57% 63%
65%
70%
68%63%
59%
67%
61%
59%
79%81%
78% 76%
79%
68%
Evolutions observées par âge à Créteil
1998
2010
17Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Evry, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : - En 1998, 74 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 68 % en 2004, puis 49 % en 2010.
- En 1998, 87 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 86 % en 2004, puis 74 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (87 %) était de 1,2 fois supérieure à celle des 30-35 ans(74 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (74 %) était en effet de 1,5 fois supérieure à celle des 30-35 ans (49 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Evry, 85 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se logercontre seulement 27 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 13% 41% 49% 56% 62% 71% 74% 74% 66% 65%
Primo-accédant* 11% 31% 31% 27% 27% 34% 35% 29% 15% 10%(locataire)
Secundo-accédant* 47% 72% 77% 85% 91% 96% 98% 96% 86% 84%(déjà propriétaire)
* Population française
évry
Préfecture du département de l’Essonne, Evry comptait 52 184 habitantsen 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
71 % 67 % 57 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Evry
13%
65%
38%
37%
41%
49%
70%
68%
56%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
74%
72%
62%
77%
76%
71%
81%
82%
74%68%
66%
65%
72%
68%
66%
84%87%
86% 83%
87%
74%
1998
2010
18Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Fontainebleau, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : - En 1998, 59 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 49 % en 2004, puis 45 % en 2010.
- En 1998, 83 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 81 % en 2004, puis 75 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (83 %) était de 1,4 fois supérieure à celle des 30-35 ans(59 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (75 %) était en effet de 1,6 fois supérieure à celle des 30-35 ans (45 %).
C’est à Saint-Denis (-15,4 % entre 1998 et 2010) et Fontainebleau (-12,3 %) que la baisse du pouvoir d’achatimmobilier des ménages est la plus modérée parmi les communes d’Ile-de France.
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Fontainebleau, 65 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pourse loger contre seulement 29 % pour ceux qui sont encore locataires.
* Population française
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 20% 46% 45% 47% 54% 69% 75% 75% 67% 66%
Primo-accédant* 19% 39% 35% 29% 28% 36% 39% 33% 16% 11%(locataire)
Secundo-accédant* 48% 65% 60% 65% 77% 91% 96% 96% 87% 85%(déjà propriétaire)
fontainebleau
Sous-préfecture du département de Seine-et-Marne, Fontainebleaucomptait 14 708 habitants en 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
64 % 58 % 57 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
20%
54%
38%
32%
46% 45%
62%
49%
47%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
59%
50%54%
59%57%
69%
66%
72%
75% 69%
66%
64%
72%
67%
65%
82%
80%
83%
81%
80%
75%
Evolutions observées par âge à Fontainebleau
1998
2010
19Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Massy, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : - En 1998, 57 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 46 % en 2004, puis 35 % en 2010.
- En 1998, 81 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 78 % en 2004, puis 69 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (81 %) était de 1,4 fois supérieure à celle des 30-35 ans(57 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (69 %) était en effet de 2 fois supérieure à celle des 30-35 ans (35 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Massy, 66 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se logercontre seulement 16 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 4% 26% 35% 41% 50% 64% 69% 68% 62% 60%
Primo-accédant* 3% 18% 18% 16% 16% 24% 25% 21% 11% 8%(locataire)
Secundo-accédant* 26% 54% 59% 66% 79% 91% 95% 93% 81% 78%(déjà propriétaire)
* Population française
massy
Troisième commune du département de l’Essonne, Massy comptait 43 006 habitants en 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
61 % 54 % 50 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Massy
4%
43%
27%
18% 26%
35%
56%
46%41%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
57%
51%
50%
60%57%
64%
67% 70%
69%63%
60%
58%
66%
62%
57%
78%81%
78%76%
79%
68%
1998
2010
20Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Meaux, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 76 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 67 % en 2004, puis 50 % en 2010.
- En 1998, 88 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 85 % en 2004, puis 75 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (88 %) était de 1,2 fois supérieure à celle des 30-35 ans(76 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (75 %) était en effet de 1,5 fois supérieure à celle des 30-35 ans (50 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Meaux, 83 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour se logercontre seulement 29 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 14% 41% 50% 56% 62% 71% 75% 74% 66% 64%
Primo-accédant* 12% 32% 32% 29% 28% 35% 36% 31% 14% 9%(locataire)
Secundo-accédant* 47% 71% 75% 83% 91% 96% 98% 96% 86% 83%(déjà propriétaire)
* Population française
14%
63%
40%
36%41%
50%
72%
67%
56%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
76%
70%
62%
81%
75%71%
83%
81%
75%70%
66%
64%
74%
67%
66%
85%
83%
88%
85%
88%
74%
meaux
Sous-préfecture du département de Seine-et-Marne, Meaux est ladeuxième commune du département en nombre d’habitants (52 225en 2011 ; source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
73 % 67 % 58 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Meaux
1998
2010
21Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Neuilly-sur-Seine, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 15 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 6 % en 2004, puis 3 % en 2010.
- En 1998, 51 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 41 % en 2004, puis 35 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (51 %) était de 3,4 fois supérieure à celle des 30-35 ans(15 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des50-55 ans (35 %) était en effet de 11,2 fois supérieure à celle des 30-35 ans (3 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Neuilly-sur-Seine, 6 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bienpour se loger contre seulement 2 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 0,4% 3% 3% 4% 7% 20% 35% 40% 36% 34%
Primo-accédant* 0,3% 2% 2% 2% 2% 4% 7% 7% 5% 4%(locataire)
Secundo-accédant* 1% 5% 5% 6% 12% 31% 51% 58% 48% 44%(déjà propriétaire)
* Population française
neuilly-sur-seine
Commune du département des Hauts-de-Seine, Neuilly-sur-Seinecomptait 61 797 habitants en 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
27 % 20 % 21 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Neuilly-sur-Seine
0,4%
6%
3%
1% 3% 3%
15%
6%
4%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
15%
6%
7%
13%
9%
17%
24%
20%
35%
39%
34%
29%
40%
36%
30%
51%51%
41%
46%
36%40%
1998
2010
22Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Saint-Denis, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : - En 1998, 74 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 68 % en 2004, puis 55 % en 2010.
- En 1998, 88 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 86 % en 2004, puis 79 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (88 %) était de 1,2 fois supérieure à celle des 30-35 ans(74 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (79 %) était en effet de 1,4 fois supérieure à celle des 30-35 ans (55 %).
C’est à Saint-Denis (-15,4 % entre 1998 et 2010) et Fontainebleau (-12,3 %) que la baisse du pouvoir d’achat immobilier des ménages est la plus modérée parmi les communes d’Ile-de-France.
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Saint-Denis, 78 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour seloger contre seulement 36 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 28% 54% 55% 57% 63% 74% 79% 78% 70% 69%
Primo-accédant* 26% 47% 42% 36% 35% 43% 47% 40% 20% 13%(locataire)
Secundo-accédant* 59% 76% 75% 78% 86% 95% 98% 97% 90% 88%(déjà propriétaire)
* Population française
saint-denis
Sous-préfecture du département de la Seine-Saint-Denis, Saint-Denisest la troisième ville d’Ile-de-France en nombre d’habitants (107 762en 2011 ; source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
73 % 69 % 62 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
28%
68%
44%
42%
54% 55%
74%
68%
57%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
74%
68%
63%
75%
73% 74%
79%
82%
79%74%
70%
69%
77%
71%
70%
86%
85%
88%
86%
87%
78%
Evolutions observées par âge à Saint-Denis
1998
2010
23Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Versailles, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : - En 1998, 35 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 23 % en 2004, puis 19 % en 2010.
- En 1998, 70 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils étaient 64 % en 2004, puis 59 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (70 %) était de 2 fois supérieure à celle des 30-35 ans (35 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (59 %) était en effet de 3,1 fois supérieure à celle des 30-35 ans (19 %).
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Versailles, 28 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour seloger contre seulement 9 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 3% 17% 19% 19% 25% 46% 59% 63% 56% 55%
Primo-accédant* 2% 12% 12% 9% 9% 15% 18% 16% 9% 7%(locataire)
Secundo-accédant* 18% 32% 29% 28% 39% 67% 83% 87% 75% 71%(déjà propriétaire)
* Population française
versailles
Préfecture du département des Yvelines, Versailles comptait 86 307habitants en 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
47 % 38 % 39 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
Evolutions observées par âge à Versailles
7%
3%
26%
20%
17%19%
41%
23%
19%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
35%
21%
25%
32%
27%
46%
40%
59%
57%
50%
55%
60%
56%
49%
71%70%
64% 67%62%
63%
1998
2010
24Crédit Foncier / Université Paris-Dauphine Janvier 2015
De 1998 à 2010, à Vincennes, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a fortement diminué : - En 1998, 37 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 22 % en 2004, puis 13 % en 2010.
- En 1998, 72 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondantà leurs besoins ; ils n’étaient plus que 63 % en 2004, puis 53 % en 2010.
En 1998, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (72 %) était de 1,9 fois supérieure à celle des 30-35 ans(37 %). Douze ans plus tard, l’écart générationnel s’est accru : en 2010, la capacité d’achat immobilière des 50-55 ans (53 %) était en effet de 4 fois supérieure à celle des 30-35 ans (13 %).
Après Boulogne-Billancourt (-30,9 % entre 1998 et 2010), c’est à Vincennes (-31,5 %) que la baisse du pouvoir d’achatimmobilier des ménages est la plus forte.
La hausse significative des prix immobiliers dans les villes les plus importantes a eu pour effet d’accroître la capacitéd’achat entre ceux qui sont déjà propriétaires (secundo-accédants) et ceux qui ne le sont pas encore (primo-accédants). A Vincennes, 20 % des 35-40 ans qui sont déjà propriétaires peuvent acheter un nouveau bien pour seloger contre seulement 6 % pour ceux qui sont encore locataires.
CAPACIM 2010 20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65
Général* 2% 11% 13% 13% 19% 38% 53% 58% 52% 49%
Primo-accédant* 1% 9% 8% 6% 7% 11% 14% 13% 8% 6%(locataire)
Secundo-accédant* 13% 19% 21% 20% 29% 57% 76% 81% 69% 64%(déjà propriétaire)
* Population française
vincennes
Commune du département du Val-de-Marne, Vincennes comptait48 649 habitants en 2011 (source INSEE).
CAPACIM POPULATION GLOBALE
1998 2004 2010
49 % 38 % 34 %
Générationsn 1928n 1933n 19381943
n 1948n 1953n 1958n 1963n 1968n 1973n 1978n 1984
2%
26%25%
8%
11%13%
45%
22%
13%
20-25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50-55 55-60 60-65 >65 ans
37%
20%
19%
34%
26%
38%
42%
45% 53%
59%
49%
62%
52%
48%
73%72%
63%66%64%
58%
Evolutions observées par âge à Vincennes
1998
2010
Contacts Presse
Crédit Foncier
Nicolas Pécourt Kayoum SeralyDirecteur Communication externe et RSE Responsable Communication Presse et ExterneTél. : 01 57 44 81 07 Tél. : 01 57 44 78 [email protected] [email protected]
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