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galeriepact.com - [email protected] - Samedi de 11h à 19h

70 rue des Gravilliers 75003 Paris

Ethan GreenbaumCold Frame

20 Octobre - 1er DécembreGalerie pact, Paris

pacte avec Aaron Siskind

pact@galerie_pact

communiqué de presseLa Galerie pact est heureuse de présenter «Cold Frame», la première exposition personnelle d’Ethan Greenbaum en Europe, du 20 octobre au 1er décembre 2016. En référence à l’inspiration de l’artiste pour la photographie, l’architecture et l’espace urbain, les oeuvres de Greenbaum dialoguent au sein de l’exposition, avec Alcoman, 1955, pièce historique du photographe américain Aaron Siskind (1903 - 1991).

Au centre de la pratique d’Ethan Greenbaum se trouve un processus d’intrusion. Lors de ses promenades dans la ville, l’artiste croise les vestiges de chantiers de construction, des fragments de matériaux provenant d’immeubles, des couches éphémères écaillées – des surfaces qui autrefois masquaient ou se trouvaient sous les édifices, ou bien derrière les échafaudages. Lors de ces promenades, Greenbaum ne joue pas le rôle du flâneur, mais au contraire celui d’un transgresseur à l’intérieur même de ces espaces spécialisés. Il prend d’abord des clichés de ces incursions qu’il manipule ensuite numériquement dans son atelier. Il ajuste leur contraste et leur saturation avec toujours dans l’idée de préserver leur côté ready-made. Ces photos sont le résultat de méthodologies d’impression qui brouillent nos idées préconçues quant à leur origine et leur présente localisation - C’est un langage visuel à l’échelle de la rue, de la ville horizontale, qui permet à Greenbaum d’accentuer la manière dont les matériaux dépeignent leur propre tangibilité. L’image d’une brique imprimée sur du Plexiglas®, par exemple, est tout à fait à même de transmettre l’immanence de la brique. Cette transmission passe par la texture grêlée, les variations de surface, et par le côté tactile du mortier qui suinte entre les veines. L’artiste augmente cette profondeur optique en sculptant numériquement les surfaces selon la plage de valeurs inhérente à chaque image. Des zones d’ombre qui peuvent être lues (par des logiciels 3D) comme de la profondeur peuvent être en réalité surélevées topographiquement, créant ainsi une dissonance entre la perception de la machine et la nôtre.Greenbaum ne s’arrête pas là. Il imprime ensuite l’image source par-dessus ces découpes de substrats, créant à présent une tension entre le zénith de la surface et les zones qui ont été découpées en profondeur. Les procédures a priori sans logique de cette détoureuse numérique se superposent avec les couleurs voluptueuses des impressions. Ce procédé crée une tension tactile accentuée par l’utilisation de matériaux réfléchissant, de déplacements scalaires, et d’une pixellisation exagérée, qui ensemble nous confortent dans le fait que ce n’est pas une simple documentation, mais bien un questionnement et une reformulation du sujet originel. On trouve, dans l’intérêt de Greenbaum pour tout ce qui est en transition, un passage vers les glissements de la ville contemporaine. La façon dont nous passons du temps dans des structures altérables et des positionnements temporaires – qui deviennent rapidement les ruines d’une époque révolue – est analogue à la démarche d’Aaron Siskind dans ses photographies en gros plans de vestiges. La décision d’inclure l’Alcoman (1955) de Siskind dans l’exposition permet au visiteur de contempler ce que Siskind appelait la rédemption de la ruine. Dans cette photographie, Siskind met en avant le résiduel, mais une question plus fondamentale se pose : comment les éléments du passé participent à la construction de nos expériences présentes ? Planant au-dessus du bureau dans l’exposition de Greenbaum, la photographie en noir et blanc de Siskind suscite des congruences entre la photographie moderne et la pratique contemporaine de Greenbaum. Alcoman offre un véritable point de contraste pour la plupart des transformations matérielles de la photographie de ces neuf dernières années. Pendant cette période, des artistes comme Greenbaum ont pris l’image photographique comme point de départ pour explorer les différentes facettes de la peinture, de la sculpture et de l’installation. Bien que ses plans rapprochés aient été considérés comme une posture radicale à son époque, le travail de Siskind reste traditionnel par sa rétention de l’image sous la surface purement picturale, et sa reproduction sur le papier photo.

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Greenbaum se débarrasse de la séparation traditionnelle entre ce qui se trouve au-dessus et en-dessous de la surface picturale. Que ce soit sur Plexiglas®, bois, ou sur Corian®, il imprime fréquemment ses photographies sur les deux faces de son support et utilise leur non-alignement pour amplifier la profondeur sculpturale. Greenbaum, en d’autres endroits, ne semble pas se préoccuper de la profondeur physique et procède à ces intrusions dans l’image à travers l’illusion. Une grande installation photo occupe deux murs entiers à l’une des extrémités de la galerie. Greenbaum qualifie ces grands rouleaux de vinyle tendus sur les murs, de papier peint. Ce ne sont pas les qualités décoratives du papier peint qui l’intéressent. C’est davantage le fait de mettre en avant les qualités instables de l’image au sein même du tissu urbain. Nous sommes habitués à la manière dont la matérialité des bâtiments enveloppe et renferme l’espace urbain tout en restant largement invisible. Le papier peint de Greenbaum présente l’image d’une maison en construction. C’est un jeu sournois et absurde autour de notre compréhension de l’illusionnisme dans toute sa limitation bidimensionnelle. Lorsqu’il photographie de la mousse isolante bleue et jaune, nous sommes conscients qu’il s’agit ici d’une œuvre d’art aboutie dont le sujet est une structure non aboutie. La photo d’une fenêtre, un des éléments aboutis de la construction, juxtaposée au sentiment d’incomplétude de la mousse, met au défi notre désir de regarder à l’intérieur de l’œuvre d’art. Dans cette installation, nous sommes forcés d’accepter la porosité de l’image en tant que telle, c’est-à-dire séparée de la sujétion à une image immersive ou à un arrière-plan sans conséquence. Greenbaum se plait à montrer comment l’image est à la fois presque une illusion de sa source ; comment elle est elle-même ; et aussi un matériau qui peut servir à dissimuler par moment. Ces formes de manœuvres élastiques sont ce qui permet à ces œuvres d’interagir avec le paysage visuel de notre temps présent, au lieu de simplement le dépeindre. Ce n’est non pas ce qui fait de ces travaux un processus de rédemption de la ruine, mais plutôt un jeu autour du malaise, dans lequel l’étrangeté du transfert nous prend par surprise.

Andrianna Campbell, À propos d’Ethan Greenbaum, 2016

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Ethan Greenbaum vit et travaille à Brooklyn, NY, USA. Il est diplômé du Master of Fine Art de Yale, USA.Plusieurs expositions lui ont été consacrées, notamment à la KANSAS Gallery, New York Derek Eller Gallery, New York; Hauser and Wirth, New York; Marlborough Chelsea, New York, Higher Pictures, New York; Marianne Boesky, New York, Circus Gallery, Los Angeles; Steve Turner, Los Angeles; The Suburban, Chicago; Michael Jon & Alan, Miami, The Aldrich Museum, Connecticut; et Socrates Sculpture Park à Long Island City. Son travail a été cité dans certaines revues telles que le The New York Times, Modern Painters, Artforum, BOMB Magazine, ArtReview, Interview Magazine.

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Ethan GreenbaumCold Frame, Galerie pact, 2016

Vue d’exposition© Justin Meekel

Courtesy Galerie pact

Visuel de couverture :Ethan GreenbaumReservations, 2016

Impression acrylique directe avec substrat sur Corian découpé138,43 x 75,7 x 1,27 cm. - 54,5 x 29,75 x 0,5 in.

Courtesy Galerie pact et l’artiste

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Ethan GreenbaumThe System, 2016

Impression directe acrylique avec substrat sur acrylique sculpté122 x 122 cm. - 48 x 48 in.

Courtesy Galerie pact et l’artiste

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Courtesy Galerie pact7

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CV // ethan greenbaum Né à Tom’s River, New Jersey, New York, Etats-UnisVit et travaille à Brooklyn, New York, Etats-Unis

2015 Flats, Kansas, New York, USAChambers, Halsey Mckay, East Hampton, New York, USALEAVE, 55 Gansevoort, New York, USA

expositions personnelles

2014 Ethan Greenbaum : Solo Booth with KANSAS, Untitled Art Fair, Miami, Floride, USA

2013 Prospect, KANSAS, New York, USA

2012 Cultured Stone, Thierry Goldberg, New York, USA

2010 The Suburban, The Suburban, Chicago, Illinois, USA

expositions collectives et projets

2016 Swip, Scroll, Stems Gallery, Bruxelles, BelgiqueLow, Lyles & King, New York, USA 9 Sculptures, BravinLee Programs, New York, USAFACE TO FACE: Works from Ernesto Esposito Collection, Palazzo Fruscione, Salerne, Italie

2015 Flats, Kansas, New York, USA Just Another, Luce Gallery, Turin, ItalieMixed Double, organized by Ryan Steadman, Sometimes, New York, USABeyond the surface: Image as Object, Philadelphia Photo Arts Center, Philadelphie, USACrunchy, organized by Gregory Linn and Clayton Press, Marianne Boesky, New York, USA

2014 Wigner’s Friends, curated by Nate Hitchcock, Vogt Gallery, New York, USA Broken Surface, Artificial Matter, Halsey Mckay, East Hampton, New York, USAPure Product, curated by Isaac Lyles, 247365, Brooklyn, New York, USA Fixed Variable, Hauser and Wirth, New York, USAAin’tings, curated by Ryan Steadman, Robert Blumenthal Gallery, New York, USASoup du Jour, curated by Keith Varadi, Sadie Halie Projects, Brooklyn, New York, USAThe New Beauty of Our Modern Life, curated by Kate Steciw, Higher Pictures, New York, USA

2016 Cold frame, pact, Paris, France

2013 Gattaca, curated by Hunter Braithwaite, Michael Jon Gallery, Miami, Floride, USAInside Order, KANSAS, New York, USADecenter DC, The George Washington University , Washigton, DC, USADynasty, Hotel Particulier, New York, USAThe Order of Things, NURTUREart Gallery, Brooklyn, New York, USA

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2012 NeoNatural, Steve Turner Contemporay, Los Angeles, Californie, USATake Shelter in the World, Boston University Art Gallery, Boston, Massachusetts, USAOne Year Later, Blackburn 20/20, New York, USAFound Outside, Aldrich Museum, Ridgefield, Connecticut, USA

2011 Die Spur, Gartnehaus der Kunst, Munich, AllemagneSo Different, So Appealing, Grammercy Hotel Penthouse, New York, USAWhy Did the Chicken Cross the Road, Yale University Art Gallery, New Heaven, Connecticut, USAWork hard, Wildlife, Brooklyn, New York, USANorfolk, Thierry Goldberg, New York, USATroutspots, Deniston Hill, Woodridge, New York, USAPerflectly Damaged, Derek Eller Gallery, New York, USAAnalogue, Le Luminary Center of the Arts, Saint Louis, Missouri, USABecoming Animal, curated by Fette Sans, The Glendale College Art Gallery, Los Angeles, Californie, USACommunity Colleagues, Maurice Flecker Memorial Gallery, Selden, New York, USAPowders, a Phial, and a Paper Book, Marlborough Gallery, New York, USAFrom the Collection of Mr. and Mrs. Jon Lutz, curated by Jon Lutz, Wildlife, Brooklyn, New York, USA

2010 Run and Tell That, curated by Eric Gleason, Syracuse University Art Gallery, Syracuse, New York, USAS(l)umm(er)ing on Madison Avenue, curated by Jo-ey Tang, The Notary Public, New York, USAOne Acre Plot, Curated by Andrea Hill, Majestic Farm, Mountaindale, New York, USAHeed The Machine, Illustrious, curated by Allie Tsypin, St. Cecilia’s Convent, Brooklyn, New York, USA

2009 No Objective, curated by Jenny Jaskey, TSA, Philadelphie, USAThe Decentered Practice, Circus Gallery, Los Angeles, Californie, USAIRL, Capricious, Brooklyn, New York, USA

2008 7 x 7, Why + Wherefore, curated by Lumi Tan, Summer Guthery and Nicholas WeistSomething for the Commute, Brooklyn Fire Proof Brooklyn, New York, USA

2007 Let’s Bolt, curated by Lumi Tan, Julie Fishkin and Matt Lucas, CSV Center, New York, USAThe Beginnings, Why + Wherefore, curated by Lumi Tan, Summer Guthery and Nicholas Weist

2006 Tact-Traction, Anna Kustera Gallery, New York, USADistance, curated by Jaia Chen, Shenghua Art Center, Nanjing, Chine

2005 In The Ring, Buia Gallery, New York, NY

projets curatoriaux

2016 Low, Lyles and King, New York, USA

2010 Out of Hand, online curatorial project, Culturehall, culturehall.com

2009 The Highlights: 2 years, CVS Center, New York, USA

2008 Highlights Film Screening: Doa Aly and Juan William Chavez, Harris Liebeman Gallery, NYC, USA

2007 The Highlights, online arts journal, co-fondateur et éditeur

2011 The Finishers, Co-curated with Eric Gleason, The Wassaic Project, Wassaic, New York, USATwo Fold, Co-curated with Colleen Asper, The Suburban, Chicago, Illinois, USA

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publications

2013 Greenbaum, Ethan, «Letha Wilson: Notes on Nature», Wax Magazine, Décembre Greenbaum, Ethan, «&&&», Collaboration with Sara Greenberger Rafferty and David, Kennedy Cutler, Paper Cuts, Décembre

2012 Greenbaum, Ethan, «The Cave of Allegory: The Wall», Calatogue Essay to accompany the exhibition Take Shelter in the World, Boston University, Boston, Août

2010 Greenbaum, Ethan «The Pedagogical Sculptures of the Tristate Area, Part One», papermonument.com Greenbaum, Ethan «The Education of Eric Amsterdam» Skyler Brickley Catalogue d’exposition, Marvelli Gallery, Janvier

2009 Greenbaum, Ethan « I like your work: art and etiquette», papermonument.com

2008 Greenbaum, Ethan « I made it Out of Clay: Erin Shirreff », Heeb Magazine, N° 77Greenbaum, Ethan « Inside Lights: Magnus Von Plessun and Lisa Sigal »www.thehighlights.org, Mars 2008

2007 Greenbaum, Ethan « Daniel Gordon Interview »,The Highlights, Juillet 2007Greenbaum, Ethan « Kristin Baket at Dietch Project», The Highlights, Mai 2007Greenbaum, Ethan « THe Cement Garden at Marvelli Gallery », The Highlight, Mars 2007

2014 Russeth, Andrew. “A Look Around the Untitled Art Fair in Miami Beach,” ArtNews, 8 DécembreIndrisek, Scott. “Afros, Abstraction, and Photographic Experimentation at Untitled,” ArtInfo, DécembreLaster, Paul. “A Bigger Tent on the Sand Sets South Beach’s UNTITLED. Art Fair Apart,” New York Observer, 2 DécembreKnoblauch, Loring. “Fixed Variable at Hauser and Wirth,” Collector Daily, 16 Juillet“Fixed Variable Group Show at Hauser and Wirth,” ArtObserved, 9 JuilletIndrisek, Scott. “10 Must-See Summer Group Shows,” ArtInfo, 7 JuilletIndrisek, Scott. “Hauser & Wirth Has Your Multi-Generational Photography Weekend,” ArtInfo, 27 Juin, 2014“Fixed Variable,” Time Out New York, 24 Juin, 2014Dorland, Chris. “System/Service/Processor,” Frische, Mai, 2014Dawson, Sage. “Lost and Found,” Temporary Art Review, 5 Mars, 2014Daunais, Paul. “The New Beauty of Our Modern Life,” Dis Magazine, 27 Février, 2014

2015 Indrisek, Scott. “Doing the Job Halfway: Ethan Greenbaum Keeps Building,” ArtInfo, 16 NovembreKnoblauch, Loring. “Ethan Greenbaum: Flats at KANSAS,” Collector Daily, 24 NovembreSmall, Rachel. “How Ethan Greenbaum Sees the City,” Interview Magazine, 28 Juillet Segal, Mark. “The Art Scene,” The East Hampton Star, 23 Juillet“Artist of the Week: Ethan Greenbaum,” LVL3 Media, 13 JuilletIndrisek, Scott. “Ethan Greenbaum Shows You the Door,” ArtInfo, 28 JanvierLeers, Dan. “Beyond The Surface: Image as Object,” Exhibition Catalogue, Philadelphia Photo Arts Center, Mars

2016 Steadman, Ryan. “Do Artists Make the Best Curators?,” Observer, 11 Mars, Campbell, Andrianna. “Interview: Ethan Greenbaum,” BOMB Magazine, 8 Janvier

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récompenses et résidences

2015 Dieu Donne Workspace Program, New York, USA Residency and The Barry Schactman Painting Prize

formationMFA, Painting/Printmaking, Yale University School of Art, New Heaven, Connecticut, USA

BFA, Studio Art, Florida State University, Tallahassee, Floride, USA

The Robert Blackburn SIP Fellowship, New York, USA

The Socrates EAF Fellowship, Long Island City, New York, USA

The Edward Albee Foundation, New York, USA

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Ethan GreenbaumHook, 2014

Impression acrylique directe avec substrat sur PETG moulé par soufflage d’air91,5 x 70 cm. - 36 x 27,5 in.

Courtesy Galerie pact et l’artiste14

à propos d’aaron siskind

Artiste et à la fois professeur, Aaron Siskind tient une place prééminente dans l’histoire de la photographie américaine. Il fut le premier membre photographe du mouvement expressionniste abstrait américain largement inspiré des peintres modernes tels que Willem DeKooning, Barnett Newman et Franz Kline. Durant les années 1930, Siskind s’est intéressé de près aux documents relatifs aux conditions sociales de son temps. C’est après la redécouverte du monde extérieur, qui fut une immense source d’inspiration, qu’il commença à utiliser ce monde externe comme le moyen d’une redécouverte de soi-même – La captation des pouvoirs associatifs de ses objets vernaculaires. Siskind s’est concentré sur la relation formelle entre la lumière, la structure et la texture, explorant les idées de décomposition et de régénération. Sa pratique était tout simplement d’isoler et d’élargir des sujets quotidiens, créant des métaphores conceptuelles avec un un propos et un sens nouveau. L’artiste à largement radicalisé le repérage du potentiel photographique comme une forme abstraite d’expression et ainsi, une fin esthétique en elle-même.

Aaron Siskind est né à New York en 1903. Il enseigne au sein d’un lycée pendant vingt ans avant de véritablement entreprendre une carrière photographique comme documentaliste à la New York Photo League. En 1951, Siskind enseigne à l’Institut du Design à Chicago puis plus tard à la Rhode Island School of Design. Il joue un rôle important dans le lancement du studio « Visual Studies» à Rochester avec Nathan Lyons. Il meurt à Providence en 1991 à l’âge de 87 ans.

L’artiste à reçu plusieurs distinctions incluant une bourse de la part de la Fondation Guggenheim, une étoile d’or du mérite du Philadelphia College of Art, une dotation nationale pour l’ « Arts Grant » et une récompense du gouverneur de Rhode Island pour l’Art. Depuis 2001, Bruce Silverstein à organisé trois expositions majeures relatives à son travail demeurant aujourd’hui le représentant exclusif de la Fondation Aaron Siskind afin de faire perdurer l’héritage de l’artiste en fournissant des subventions annuelles encourageant alors les nouveaux photographes contemporains.

Entre 1947 et 1951, Siskind à régulièrement exposé à la prestigieuse Charles Egan Gallery aux côtés de nombreux célèbres peintres de son temps. Après sa mort, plusieurs expositions ont été organisées à travers le monde au sein d’institutions de renom telles que la Philipps Collection à Washington (DC), Cleveland Museum of Art à Houston (Texas), au Whitney Museum of Art à New York (NY) et enfin au Center for Creative Photography (Tucson).

Les travaux de Siskind sont présents dans les collections permanentes de musées dont L’Art Institute of Chicago, Center for Creative Photography, (Tucson), Getty Center (Los Angeles), Metropolitan Museum of Art (New York), Museum of Contemporary Art, (Los Angeles), Museum of Modern Art (New York), The Museum of Photographic Arts (San Diego), National Museum of Modern Art Tokyo, San Francisco Museum of Modern Art and the Smithsonian American Art Museum (Washington D.C).

L’artiste à également publié plusieurs livres et catalogues ainsi que sept monographies : « Aaron Siskind Photographs » (1976), « Harlem Document, Photographs » « 1932-1940: Aaron Siskind » (1981), « Aaron Siskind: Pleasures and Terrors » (1982) et « Song of The Open Road » (1990).

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2015- 2016 Aaron Siskind: Pleasures and Terrors, California Museum of Photography, Riverside, CalifornieFrom Modern to Contemporary, ICA Boston, Massachussets, USAPure Products of American GO Crazy, Center for Creative Photography, Tucson, USA

2014- 2015 Aaron Siskind - L’autre Réalité Photographique, Pavillon Populaire, Montpellier, FR

2009 At the Crossroads of American Photography : Callahan, Siskind, Sommer, Scottsdale, Arizona,USA

2005 LISBOAPHOTO 2005, Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne, Portugal

2004

2003 Center for Creative Photography, Tucson, Arizona, USAMuseum of Contemporary Photography Columbia College, Chicago, Illinois, USAMadison Art Center, Madison , Winsconsin, USAThe Art Museum at Princeton University, Princeton, New Jersey, USACleveland Museum of Art, Cleveland, Ohio, USAWHanmi Museum of Photography, Southern Seoul, Bengi-dong, Corée

Whitney Museum of Art, New York, USAStudio Museum, Harlem, New York, USA Museum of Fine Arts, Houston, Texas, USAThe Phillips Collection, Washington, DC, USA

2016 Abstract Expresionism, Royal Academy of Art, Londres, UK Songs and the Sky, Bruce Silverstein Gallery, New York, USAPULP, Akron Art Museum, Akron, Ohio, USAAbstractions, Art Institute of Chicago, Chicago, Illinois, USA Leap Before you Look, ICA Boston, Boston, Masachussets, USA

2017 Abstract Expresionism, Guggenheim Museum, Bilbao, Espagne(Forthcoming)

1947-1951 Charles Egan Gallery, New York, USA

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CV // aaron siskind

Ethan Greenbaum45, 75, 120, 2016 (triptyque)

Carved birch 91,5 x 28,2 cm. - 36 x 11,0,75 in.

152,4 x 42,7 x 2,54 cm. - 60 x 18 x 1 in. 243,8 x 76,2 x 3,2 cm. - 96 x 30 x 1,25 in.

© Justin MeekelCourtesy Galerie pact

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Aaron SiskindAcolman, 1955

Photographie argentique sur gélatine44,5 x 56,8 cm. - 17,5 x 22,4 in.

© Justin MeekelCourtesy Galerie pact et Galerie SAGE

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étymologie & philosophie

est l’acronyme de nos initiales : Pierre-Arnaud (Doucède) et Charlotte Trivini.

est aussi le reflet de notre engagement à diffuser le talent d’artistes émergents pas ou peu visibles en France, qu’ils soient ou non déjà reconnus à l’étranger.et notre intérêt pour les pratiques artistiques hybrides et avant-gardistes.

fait également référence à notre manière de concevoir chaque exposition comme un pacte artistique. En effet, chaque show fera l’objet d’un dialogue enrichissant :

Soit avec une œuvre d’un autre artiste ayant inspiré la série exposée (issue du second marché ou prêtée par une galerie ou un collectionneur, cette œuvre historique présentée au sein même de l’exposition pourra être une œuvre d’art contemporain comme d’art moderne, brut, tribal etc.)

Soit à travers l’intervention d’une personne extérieure à l’art contemporain, dont le travail ou la réflexion est en corrélation avec le thème de l’exposition (mathématicien, danseur, chirurgien, réalisateur etc.)

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70 rue des Gravilliers75003 Paris

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