essentielle focus du 26 novembre 2011

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SUPPLÉMENT GRATUIT DU 26/11/2011 PHOTO COVER © LYDIE NESVADBA n° 145+ LA LIBRE F OCUS FÊTES DE FIN D’ANNÉE NEIGE LES BONS PLANS Spécial Nocturnes du Sablon

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Spécial nocturnes du Sablon

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Page 1: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

SUPPLÉMENT

GRATUIT DU

26/11/2011

PHOTO COVER

© LYDIE NESVADBA

n° 145+

L A L I B R E

F O C U SFÊTES DE FIN

D’ANNÉE

NEIGELES BONS

PLANS

S p é c i a l

Nocturnes du Sablon

Page 2: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

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Francis Janssens van der Maelen

« 150 années d’objets d’art »Exposition du 26 Novembre au 17 Décembre 2011

Next exhibition : Tefaf Maastricht 16 – 25 March 2012

23, rue Ernest Allard (Grand Sablon) - 1000 Bruxelles - Tél. 02 502 71 80 - www.fineartsilver.comOuvert de 13h00 a 18h30 (tous les jours sauf Dimanche et Lundi)

présente

Page 3: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

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Rédactrice en chef Marie Pok / Rédaction : 79 rue des Francs - 1040 Bruxelles - e-mail :[email protected] /Cover : Pierre Marcolini etPatrick Mestdagh dans les salons Costermans. Photo :Lydie Nesvadba. Stylisme : Olivia Roks Ont colla boré à cenuméro Raoul Buyle / Nathalie Kuborn / Julie Mathen /Lydie Nesvadba / Philippe Pourhashemi / Olivia Roks /Pierre-Benoît Sepulchre / Direction artistique et mise enpage Guillaume Deman pour mpointproduction /Coordination technique Luc Deknudt / Régie PublicitaireRGP Dominique Flamand - 02 211 31 35 - [email protected] / Marketing et Promotion DelphineGuillaume - 02 211 31 78 [email protected]/ Directeur des ventes publicitaires Emmanuel Denis /Impression Sodimco / Vice-Président du conseil d’admi ni s-tration et du comité permanent Patrice le Hodey/ Direction,Administrateur délégué, éditeur responsable François le Hodey

Sablon04 Goûter, voir, toucher06 Broches animalières08 Sorry, we’re closed

Tendance10 The M Building12 Du LoftCube aux

amours passagères

Agenda14 Les spectacles de fin d’année

Auto16 L’hybride

sans les désagréments

Mode18 KOhZO : un achat responsable

pour les fêtes20 Les parfaits inconnus

du prêt-à-porter belge24 Après-ski : les accessoires

Neige26 Orcières :

le ski des enfants rois30 Val Thorens : tables de Savoie

Fêtes34 Cadeaux BD36 Beauté38 Pêle-mêle

Sommaire

édito

Fêtes — de fin d’année —

—Patrick Mestdagh et Pierre Marcolini

oël, nouvel an… Ces fêtes tradition-nelles clôturent d’une part l’annéeécoulée mais célèbrent surtout ledébut d’un nouveau cycle. Passéet futur. Tradition et avant-garde.Patrick Mestdagh et Pierre

Marcolini, qui président tous deux àla destinée du Sablon, explorent par

leur métier respectif et leur mandat de co-président del’Association des Commerçants, ces notions qui fontle grand écart entre deux temporalités. « Au Sablon, lamodernité côtoie  le passé en permanence », affirmePierre Marcolini. « Aujourd’hui, une nouvelle vague decommerçants a repris le flambeau des aînés.Transformer une chaise d’époque afin de correspon-dre aux goûts du jour, détourner du mobilier afin de luiconférer une seconde vie… Voilà peut-être la voie àsuivre pour cette nouvelle génération d’antiquaires quise cherche dans un marché en pleine mutation et quivoudrait garder ses racines, son port d’attache.  Endisant cela, je ne peux m’empêcher de penser à l’Asiequi, elle, ne renie pas son passé mais va chercherdans son histoire ses fondamentaux alors qu’elle s’en-gouffre en trombe dans le XXIe siècle.  » «  L’avant-garde, c’est être là où on ne vous attend pas », com-plète l’antiquaire Patrick Mestdagh qui n’a pas sonpareil pour surprendre même ses proches. A l’aube

des fêtes de fin d’année dont les Nocturnes sonnentl’heure des préparatifs, tous deux s’interrogent aussisur la notion de luxe qui traverse les époques etrevient au galop dès lors qu’il est question de cadeauxet de tables festives. Mais l’idée même du luxe a évo-lué. Pour Patrick Mestdagh, elle est liée au temps, aucalme, à l’espace. Son co-président chocolatier pré-cise, en se référant à l’ouvrage de Guy Paquot : « Unechose luxueuse dépend du rapport à l’argent, du sta-tut social de l’individu. Nous sommes tous d’accordpour dire que le mot luxe peut prendre son sens dansla dimension du temps : prendre le temps de faire unbel objet, un plat, un chocolat. C’est ce rapport entretemps et argent qui devient alors une véritable notionde luxe. » Mais si l’on parle de richesse, c’est plutôtcelle de la diversité des personnages qui gravitentautour du Sablon que l’on a envie de saluer en cettefin d’année. Ceux qui refont le monde au café Richard,au Grain de Sable ou ailleurs : l’antiquaire, le chocola-tier, le postier, le touriste, celui qui vient des Marolles,l’autre qui arrive d’Uccle ou le dernier qui débarque deParis… « Drôle de mélange », conclut Pierre Marcolini.« Mais en y regardant de plus près, n’est-ce pas l’his-toire de notre pays ? La réunion de plusieurs universet générations qui partagent les mêmes racines ouvrefinalement la voie à une nouvelle manière d’appréhen-der l’histoire. »

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sablon

Goûter voir toucher — plaisir des yeux et de la bouche —

Flocons, calèches et illuminations… l’heure des Nocturnes du Sablon a sonné. Bien qu’un événement gastronomique ambitieux ait étépostposé à l’année prochaine, l’Association des Commerçants du Sablons’agite et motive ses membres, les invitant à proposer des événements

« hors formats » pour cette rencontre traditionnelle.—

Mary Kenneth

our les gourmets, le Sablon reste, àtravers les saisons, un quartieravec une incroyable concentra-tion de restaurants de premierchoix. Mais la gastronomie se

décline aussi sur le mode cultu-rel. Cet automne sera marqué par

la sortie d’une somme en matière decuisine contemporaine  : « Modernist Cuisine  ».Cet ouvrage en six volumes est publié parTaschen et sera présenté en primeur dans sonflagshipstore. Tout comme les impressionnistesont bouleversé des siècles de tradition, la cuisinemoderniste est aujourd’hui en train de repousserles limites des arts culinaires en s’inspirant destechniques et grands principes scientifiques.Ceci dit, la technologie culinaire ne sert pas qu’àproduire des émulsions, textures pétillantes ouautres moules prisonnières d’une sphère gélifiéeobtenue à partir de son jus doux et saumâtre.Non, la science explique aussi pourquoi les ali-ments se dorent mieux quand ils sont frits dansde la vieille huile et pourquoi remonter la grille dubarbecue ne fait pas baisser la température. Enoutre, vous apprendrez comment faire une ome-lette légère et tendre à l’extérieur, riche et cré-meuse à l’intérieur ou des frites mousseuses au-dedans mais entourées d’une croûte croustil-lante. Ceci dit, pour les repas exceptionnels, ontrouvera aussi les secrets d’utilisation de liants,gelées, émulsions et mousses, et plus de 300

pages de recettes dignes des plus grands res-taurants, ainsi que d’autres inspirées de chefspatentés comme David Chang, HestonBlumenthal, Wylie Dufresne, David Kinch. Unebrique pour le ventre. A méditer pour vos menusde fin d’année.“Modernist Cuisine”, Taschen, 399€. TaschenStore, rue Lebeau 18, 1000 Bruxelles. Infos :www.taschen.com

De cuisine, il en est également question dans ladernière création du bijoutier Enric Majoral quicrée, à l’occasion des Nocturnes, un bijou inspiréde la délicate cuisine des frères Folmer deCouvert Couvert. Cette broche-pendentif enargent est éditée à 12 exemplaires (et 4épreuves d’artiste) signés et numérotés. Majoral, rue de Rollebeek 43, 1000 Bruxelles. Infos :www.majoral.com

QUARTIER DES ARTSMalgré la diversification des commerces, leSablon reste le quartier des antiquaires et gale-ries. Hélas les temps sont bien moroses; lesgaleries ont connu des jours meilleurs et offertdes événements plus enthousiastes. C’est donctoujours un plaisir de pouvoir annoncer uneexposition hors du commun comme celle quenous propose Harold ‘t Kint, antiquaire spécia-lisé dans les mouvements picturaux du XXe siè-cle. Du 15 novembre au 17 décembre, il pré-sente quarante œuvres originales de Paul

Delvaux (dessins, lavis, aquarelles) issues de lacollection de son médecin et ami Omer Demol.Une telle exposition-vente en galerie remonte àplus de vingt-cinq ans. Harold ‘t Kint, rue Ernest Allard 31, 1000 Bruxelles0475 34 01 11

Chez Costermans, on réitère une invitation àGérald Watelet. Ce créatif sans limite serachargé de faire voler en éclats les acquis del’élégance et du style classiques en mêlantœuvres d’art et meubles précieux à des objetsplus récents, des décors décalés, des piècesd’arts premiers et des œuvres contempo-raines. Les valeurs refuges ne survivent que sielles sont chargées de vie. Watelet se pro-pose donc de seconder la famille Costermansdans un mélange des genres qui ne se faitpas sans talent. Une des pièces de l’hôtelparticulier sera par exemple entièrementhabillée par le scénographe graphique JulienColombier. On annonce aussi un bronze deMagritte réalisé d’après sa toile «  LaJoconde  » de 1960. D’autres associationssurprenantes contribueront à accorder lesespaces et collections de ces grands anti-quaires à l’histoire contemporaine, plurielle eten perpétuel mouvement. Costermans, place du Grand Sablon 5, 1000Bruxelles, exposition du 24 novembre à fin février2012. Infos : www.costermans-antiques.com

PLa sortie du livre “Modernist Cuisine” chez Taschensera célébrée en ouverture des Nocturnes du Sablon.

La création de Majoral pour le cru 2011 des Nocturnesdu Sablon, une broche-pendentif en argent.

Vue d’un ensemble créé par Gérald Watelet en 2010pour la Maison Costermans.

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| Gonflage des pneus à l’azote

| Vérification du serrage des roues à la main (clé dynamométrique) et changement des valves

| La plus grande gamme de pneus “haute performance” été comme hiver

Pneu Vanhamme, la réponse à vos exigences en termes de service :

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NOUVEAU

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La broche — s’accroche —

Ce bijou que l’on croyait tombé en désuétude renaît de ses cendres.Tantôt précieux, tantôt beaucoup plus fantaisie. Il se clippe au revers

d’un tailleur ou sur un chemisier. Á hauteur du cœur et à traquer à traversles vitrines des antiquaires et bijoutiers du Sablon.

—Raoul Buyle

sablon

u diable les diamants ! D’accord, cepetit caillou hors-de-prix est le meil-leur ami de la femme. Mais,avouons-le calmement, il seraitdommage que la féminité ne sesatisfasse que des précieux hom-

mages de messieurs De Beers, VanCleef & Arpels et autre Harry Winston.

Il est temps de (re)découvrir la broche. Certes, cebijou n’a jamais eu les vertus symboliques d’unebague ou d’un pendentif, mais il est parfois bienutile pour rassembler les plis d’un vêtement oudonner de l’éclat au revers d’un tailleur. Devenue,dans les années 80, l’apanage des "mémères" etautres bourgeoises patentées, la broche sembleaujourd’hui démodée, voire dédaignée par lesjeunes filles. Dommage, car c’est sans doute lebijou le plus créatif, qui se prête à des combinai-sons infinies. Surfant avec le retour de la mode vin-tage, la broche retrouve les faveurs d’une nouvellegénération d’élégantes. Un accessoire original que

l’on arbore de face et qui s’accroche côté cœur.Pour cette raison, l’extravagance lui va à merveille !

LES JOLIES PETITES BÉBÊTES Tendance relancée par les grands couturiers, lamode des bijoux animaliers, broches-insectes etautre bague-panthère se confirme. Abeilles, libel-lules et colibris viennent butiner l’or, les saphirs etles diamants. De quoi piquer la curiosité desfemmes, avant de leur bourdonner des mots ten-dres. Et les joailliers de (ré)éditer ce bestiaire pré-cieux qui évoque avec tendresse la vie de nos ani-maux favoris. C’est Chaumet qui a donné le tonavec la collection «  Attrape-moi si tu m’aimes  »,pensée comme une véritable ruche joaillière. Onaime aussi les libellules art déco du joaillier (belge)Wolfers, les papillons romantiques de la maisonLeysen qui a pignon sur rue au Sablon depuis cinqgénérations et les bijoux fantaisie vintage (re)mis àl’honneur dans la Galerie du Roi par Patrick etGodelieve Sigal chez Ciel, mes Bijoux !

AFÉLIN

Saviez-vous que leplus célèbre bijou animalier, la Panthère de Cartier, avait été imaginé par une Belge ?Née à Bruxelles, Jeanne Toussaint prendra enmain, après le décès de Louis Cartier en 1942,la direction de la Haute joaillerie au 13 rue de laPaix, à Paris. Et cela jusque dans les années 60. En 1948, elle imagine une broche pour WallisSimpson, duchesse de Windsor. Inspirationlégendaire du bestiaire de Cartier, la panthèreexprime une féminité libre et une séductionassumée. Le corps du félin en platine est sertide brillants et de saphirs ; ses pattes entourentune énorme saphir en cabochon ; les yeux del’animal sont teintés d’émeraude et sa truffe esten onyx. Le bijou sera décliné de nombreusesfois et plus de 50 ans après, Cartier aborde toujours cet animal fétiche de son patrimoineavec un regard résolument actuel.

Broche “Salamandre” de la maison Degorce, en fonte de métal et strass, réalisée pour Elsa Schiaparelli (1939) ; Ciel, Mes Bijoux !

Bague “Diorette” de Victoirede Castellane, librement inspirée par l’incroyable jardinde Monsieur Dior à Milly-la-Forêt ; Dior Joaillerie

Clip “Puce” en or jaune, diamant et citrine ; collection

‘Attrape-moi si tu m’aimes’ de Chaumet 

Bague “Hérisson” en or rose et saphirs deBoucheron ; à La Maison

du Diamant

ADRESSESCiel mes Bijoux, 02 503 09 95Claude Noëlle, Grand Sablon 20, 02 511 41 72Collectors Gallery, rue Lebeau 17, 02 511 46 13Howards, Rue Ernest Allard 30, 02 513 84 48Leysen, Grand Sablon 14, 02 512 38 63La Maison du Diamant, 02 512 38 63Cartier, 02 537 51 61

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Sorry we’re closed— we’re in Miami —Lors des Nocturnes, la galerie Sorry we’re closed sera… fermée,

comme son nom l’indique. Que cela ne vous empêche pas d’admirer dans la vitrine, puisque c’est le principe de cette enseigne atypique, les bijoux compressés de César.

Pendant ce temps-là, Sébastien Janssen, le galeriste, sera à Miami.—

Marie Pok

sablon

ancée il y a dix ans, Artbasel MiamiBeach réunit tout ce que l’artaméricain actuel fait d’essentiel,notamment en Amérique latine.Ces dix années ont vu se déve-

lopper cette région de la Floridecomme un nouveau pôle pour l’art

contemporain, grâce à l’implicationdes musées mais aussi et surtout des famillesde collectionneurs privés, dont les Rubell,Margulies et de la Cruz. La visite de leurs entre-pôts personnels est un des musts qui justifie levoyage. Chaque année, les organisateursd’Artbasel proposent de nouvelles façons demontrer l’art, de le communiquer, de l’infiltrerdans l’espace public, d’en faire parler à traverstoute la ville et bien au-delà. Cette édition anni-versaire enrichit son programme de différentesinitiatives. Ainsi, pour la première fois, on verraCollins Park entièrement transfiguré par desœuvres et performances d’artistes majeurs etémergents. Profitant du mur extérieur du flam-bant neuf New World Center, un immeuble des-siné par Frank Gehry, des séances projectionsvidéos gratuites donneront à cette forme d’ex-pression une dimension nouvelle.

NADAComme à Bâle, les foires satellites offrent uncontrepoint particulièrement excitant à l’événe-ment central. Le galeriste belge SébastienJanssen expose pour la première fois à NADA,une foire qui se tient dans la salle de bal del’hôtel Deauville. «  Ce salon est organisé parl’association de galeries New Art DealersAlliance dans laquelle siègent quelques profes-sionnels très réputés. L’initiative permet d’en-

courager des artistes émergents ou des gale-ries plus jeunes ou faisant des choix qui ne leurpermettent pas toujours de payer le droit d’en-trée d’Artbasel. Mais il y a un réel lien affectifentre ces deux foires. Je m’y suis inscrit parceque l’attitude qui y règne correspond au profilde ma galerie. J’aime le côté très relax du lieu,mais aussi l’absence d’une ligne artistiquestricte, ce qui permet de montrer des chosestout à fait inhabituelles, flirtant même parfoisavec le baroque. Je montrerai par exemple destableaux de Jansson Stegner, un peintre améri-cain qui ne peint que cinq tableaux par an. Sonunivers très trouble met en scène des person-nages étirés et alanguis, aux expressions indéfi-nissables.» Plusieurs œuvres ont été montréesdans la Project room de la Rue de la Régenceoccupée par les artistes de Sorry we’re clo-sed.  Face à ce travail très sophistiqué, lessculptures archaïques, entre art ethnique etmédiéval, de Stefan Rinck offrent un contrastedéroutant. Mais à NADA, tout ça est permis. Lagalerie new-yorkaise Laurel Gitlen partage avecSébastien Janssen un artiste bien marginal,Michaël Patterson-Carever. Cet outsider, des-sinateur sans-abri, a livré une série de dessinsracontant les différentes façons dont l’OncleSam s’est fait tuer. La société américaine com-prendra vite que ces fictions sont des méta-phores des courants obscurs qui minent lesEtats-Unis. Sorte d’antichambre d’Artbasel,ouverte à tous les courants, NADA permet tantla critique que la présentation de réelles singu-larités du marché de l’art. Décidément, Miamiest source de vraies découvertes. Sorry we’re closed, rue de la Régence 65A, 1000Bruxelles. www.sorrywereclosed.com

DU 1 AU 4 DÉCEMBRE - MIAMI

Artbaselmiami : Miami Beach ConventionCenter - www.artbaselmiamibeach.com

NADA art fair : The Deauville Beach Resort,6701 Collins Avenue - http://nadaartfair.org

Les grandes collections : Rubell Family(www.rfc.museum); The Margulies Collection(www.margulieswarehouse.com); Rosa De La Cruz (www.delacruzcollection.org)

LES RECOMMANDATIONS DE SÉBASTIEN JANSSEN À MIAMI

The M BuildingCe bâtiment moderniste a été revisité par le décorateur Chahan Minassian à l’initiative de la collectionneuse Cathy Vedovi. Outre sa propre collection, elle souhaite y montrer des œuvres sélectionnées par d’autres connaisseurs. Pour l’inauguration, elle a donnécarte blanche à quatre galeries, dont le ParisienEmmanuel Perrotin. 194 NW 30th street, Miamiwww.thembuilding.com

Cecconi’sLe restaurant italien arty de Miami Beach.Cuisine italienne authentique au milieu des arbres.Soho Beach House Miami, 4385 Collins AvenueMiami Beach - www.cecconismiamibeach.com

Raleigh HotelPour Sébastien Janssen, sans doute la plus belle piscine au monde depuis 70 ans. 775 Collins Aven, Florida 33139 — Miami

1111 Lincoln RoadUne folie du promoteur Robert Wennett qui ademandé aux architectes Herzog-de Meuron deconstruire le plus beau parking au monde. A voiraussi, au 4e étage, la boutique Alchimist où l’ontrouve les vêtements et bijoux de Rick Owens,Chrome Hearts et Martin Margiela.

L

Le Convention Center de Miami Beach accueille la 10é édition d’Artbasel Miami.

Jansson Stegner, The Falconer, unfinished (152,4x101,6cm). ChezSorry We’re Closed, NADA Art Fair.

Xaviera Simmons, “On Sculpture #2”, David Castillo Gallery,Artbasel Miami Beach.

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M Building — the place to be —

Une des attractions d’Artbasel Miami sera sans doute le nouveau départdu M Building, ce bâtiment moderniste des années 50 qui fut autrefois

l’antenne de la galerie Emmanuel Perrotin. Aujourd’hui, c’est Cathy Vedovi, collectionneuse franco-canadienne, qui le réintègre dans le tissu

urbain de Miami, avec une nouvelle vocation.—

Catherine Edouard

es professionnels et amateursd’art belges seront nombreux àfiler vers la Floride en cettepériode, à l’occasion de lafoire Artbasel Miami. Les gale-ries Xavier Hufkens, Rodolphe

Janssens, Meessens De Clercqet Zeno X y tiendront d’ailleurs un

stand. L’initiatrice de la reconversion du MBuilding n’est pas une inconnue chez nouspuisqu’elle est l’épouse du galeriste PaoloVedovi, figure incontournable du marché del’art contemporain à Bruxelles. Fille d’un mar-chand d’art impressionniste et moderne (gale-rie Odermatt-Vedovi à Paris), Cathy Vedovi acommencé à collectionner l’art de son temps ily a une petite dizaine d’années. Assez tardpour quelqu’un qui baigne dedans depuis tou-jours. « Acheter des œuvres de notre généra-tion est important et exaltant. Je ne pouvaishélas pas connaître les artistes que défendaitmon père. Mais je découvre aujourd’hui le plai-sir d’acheter des œuvres du vivant de leurauteur. Lorsque j’ai commencé, il était encorepossible d’acheter des choses très impor-tantes à des prix accessibles. C’est devenubeaucoup plus difficile. »

CONSEIL Habituée des plages de Miami qu’elle fréquentedepuis son enfance, elle avait acheté, en 2004,

un immeuble moderniste en association avec legaleriste Emmanuel Perrotin. L’année dernière,elle lui rachetait l’entièreté du bâtiment pour ydévelopper un concept hybride très tendance,un espace dédié à la décoration, à l’événemen-tiel, à l’art et même à la gastronomie. A terme,elle projette d’y ouvrir un bureau de « lifestyle »,une sorte de vitrine de sa propre expérience etd’une certaine façon de vivre. «  Je me suisrendu compte que les gens possèdent souventde grandes maisons, aimeraient les aménager,s’entourer d’art, y vivre d’une façon originale,mais ils ne savent pas par où commencer.Après l’ouverture de l’espace dans le cadre deArtbasel Miami, j’ouvrirai donc un bureau deconseil en art de vivre avec Adriana Abascal,une ex-miss Mexico qui cumule les expériencesde vie et partage ma passion pour l’art. »

UN ENSEMBLIER OPULENTPour l’heure, cet ancien entrepôt industriel a ététransformé par le décorateur Chahan Minassianqui a su préserver la singularité de cette struc-ture moderniste tropicale et de son jardin plantéde bananiers. Le nom de cet architecte d’inté-rieur d’origine arménienne, établi en Francedepuis 1976, nous est familier puisqu’il a étédirecteur artistique pour l’Europe de la maisonRalph Lauren pendant sept ans. Son bureaud’architecture intérieure a été créé en 1993. Il adonné au M Building sa touche « couture », un

mélange d’opulence et de volupté, des matièreschaudes, des tissus précieux. Il joue avec lebronze, le galuchat, le python, la laque, l’écaillemais à cette richesse, il oppose la rigueur deslignes de ses meubles et d’une palette en demi-teintes : ivoire, crème, beige, parfois une touchede bleu ou de vert. A ce decorum, viendronts’ajouter des œuvres appartenant à la collectionpersonnelle de Cathy Vedovi, mais aussi unesélection de pièces disposées par des galeriesayant reçu une carte blanche pour investir celieu étonnant. On y verra donc les différentespropositions imaginées par les galeriesKurimanzutto de Mexico, Regen Project de LosAngeles, Emmanuel Perrotin de Paris et EvaPresenhuber de Zurich. Une initiative qu’onserait tenté de rapprocher de MaisonParticulière, une nouvelle expérience, tout prèsde chez nous, fondée par les collectionneursMyriam et Amaury de Solages. Le couple a faitrénover un bel hôtel de maître de la rue duChâtelain pour y partager une sélection de leursœuvres tout en les confrontant à d’autrespièces, choisies et prêtées par plusieurs deleurs pairs. Le lieu se prête également aux évé-nements, notamment culinaires, exclusivementréservés à leurs membres actifs. Very chic.

The M Building, 194 NW 30th street, Miami –www.thembuilding.com Maison Particulière, rue du Châtelain 49, 1050 Bruxelles – www.maisonparticuliere.be

L

tendance

L’architecte d’intérieur Chahan Minassian a composé unensemble opulent où les matières précieuses s’estompentdans une palette en demi-teintes pour que ressortent les œuvres d’art de la collection de Cathy Vedovi.

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Loft — et amours passagères —

Une nuit dans un loft en pleine nature, dans un château, une cabane perchée au sommet d’un arbre ou un ancien hôtel de passe,ce ne sont que quelques-unes des innombrables et inénarrables idées

de Jean-Michel André, concepteur et actionnaire visionnaire de plusieurshôtels en Belgique. Derniers délires.

—M.P. et Olivia Roks

tendance

force de courir le monde, scrutantles concepts hôteliers les plusinnovants, Jean-Michel André nepouvait pas louper le phéno-mène LoftCube, développédepuis 2003 par le designer alle-

mand Werner Aisslinger. Ce pro-lixe designer industriel (qui passe du

mobilier aux équipements énergétiques ou auxmontres) a créé un concept d’unité d’habitationcontemporaine et mobile. Une sorte de mini-loftde 30 m2 monté sur pilotis qu’on peut parachuterà peu près n’importe où, en particulier sur lestoits… mais pourquoi pas en forêt? La structureest en effet pensée pour être déposée sur lesnombreux toits plats de Berlin qui caractérisentl’architecture d’après-guerre. Ouvert sur ses qua-tre faces, ce petit volume offre à ses occupantsune expérience assez particulière avec une vuepanoramique à 360°, une fonctionnalité millimé-trée et un look contemporain soigné intégrantmobilier, cuisine et salle de bain en Corian.Marque déposée, le LoftCube a également unusage événementiel ou hôtelier. C’est ainsi qu’unexemplaire a récemment atterri, OVNI de verre etmatériau composite blanc, dans le parc de 42hectares qui entoure le Château de la Poste.

Réconciliant patrimoine et culture moderne, cebeau domaine fut la propriété de la PrincesseClémentine de Belgique, troisième fille deLéopold II. Elle n’aurait sans doute pas dédaignépasser une nuit avec son époux, Victor Napoléon,dans une de ces boîtes de verre protégée par desarbres centenaires, gardiens de l’intimité de sesoccupants. Une expérience unique, dans uncadre changeant au fil des saisons, des heures etdes lumières. Et pour ceux qui veulent varier lesplaisirs, on peut aussi passer dans une cabane ousous une tente de trappeur.

C’EST QUOI CE BORDEL ?Le prochain buzz médiatique qui va secouer lesecteur de l’hôtellerie en plein essor à Bruxelles,c’est l’ouverture, ou plutôt la réouverture, dumythique Hôtel du Berger. En 1935, cet établis-sement au décor Art Déco, sensuel et intimiste,est un hôtel de passe. Un hôtel de rendez-vousdirons-nous plus bourgeoisement. Jusqu’à sa fer-meture et son rachat, l’année dernière, il avaitconservé ses attributs d’époque. On hésita un peuà prolonger leur vie. Mais les normes actuelles exi-geaient une rénovation en profondeur. L’architecteOlivia Gustot, déjà à la barre de la transformationdu Château de la Poste, et la styliste suisse

Martina Nievergelt ont œuvré à la remise enconformité du bâtiment, le rhabillant au passageavec une nouvelle inspiration. Les 50 chambrescomposent chacune un cadre unique. De nom-breux éléments architecturaux d’époque ainsi quele mobilier ont cependant été conservés afin dereconstituer l’ambiance très cinématographiquede ce décor des années 30. En outre, les détailscaractéristiques d’un hôtel de rendez-vous sontégalement maintenus : double ascenseur pour nepas croiser d’indiscret, salles de bains ouvertes,décoration suggestive, miroirs en bordure de bai-gnoire. Et puis, comme on ne fait jamais l’amour leventre vide, un restaurant ouvrira ses portes aurez-de-chaussée. Plats du jour frais et sans chi-chis, c’est la formule testée et éprouvée parNicolas Hamaide à La Cuisine, à Ixelles, une véri-table cantine où se retrouvent chaque jour deshabitués inconditionnels, qui pourraient bien deve-nir aussi des fidèles du Berger. Et se laisser tenterpar un dernier verre au bar de l’hôtel, d’époque,avec alcôves et secrets de fin de soirée.

Le Château de la Poste, Ronchinne, 25, 5330Maillen, 081 411 405 – www.chateaudelaposte.bePrix Loftcube : à partir de 250€ la nuit (2 adultes)

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Moodboard pour l’hôtel Le Berger.LoftCube au Château de la Poste.

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Scènes — en fête —

Scintillants, pétillants, voire carrément jubilatoires, les spectacles proposés en cette fin d’année nous offrent de réjouissantes perspectives ! Nous avons sélectionné

pour vous quelques belles scènes qui ne manqueront pas de vous divertir… —

Nathalie Kuborn

endrillon illumine La MonnaieDepuis leur publication en 1697,Les Contes de ma mère l’Oyede Perrault constituent unesource d’inspiration intarissablepour les auteurs de théâtre et

compositeurs d’opéra. Le contede Cendrillon stimule tout particuliè-

rement l’imagination, parce qu’il aborde demanière ludique et féerique les relations parfoiscomplexes au sein d’une famille recomposée.Cendrillon est une partition trépidante où alter-nent le drame, l’humour et un brin d’âpre sar-casme. Elle est présentée ici dans une doubledistribution, soprano et mezzo, pour le rôle-titre,et mezzo et ténor pour le rôle du Prince. LeFrançais Laurent Pelly donne forme à cetteœuvre pétillante de Massenet dirigée par AlainAltinoglu, qui fait ses débuts à la Monnaie.www.lamonnaie.be - du 9 au 29 décembre.

LA REVUEChansons, parodies, sketchs et bons mots…C’est la traditionnelle Revue qu’offre tous les ans

le Théâtre des Galeries pour les fêtes de fin d’an-née. Le spectacle passe en revue l’année écou-lée et toutes les absurdités de notre petit pays,bénéficiant de la prédisposition surréaliste denos gouvernants. Par son regard rétrospectif surles événements de l’année, la Revue se veutrafraîchissante, pertinente, acidulée et… zwan-zeuse. www.trg.be - du 7 décembre au 5 février.

AMBIANCE GOSPEL Cette année célébrez Noël de façon conviviale etoriginale. La 3ème édition du Dîner Concert

Gospel, qui a lieu tous les deux ans, se déroulerace samedi 24 décembre, lors du réveillon deNoël avec un programme composé de musiqueet de spectacle, pour une soirée exceptionnellequi alterne plaisirs des papilles, des pupilles etdes ouïes.   Les Marvellous Gospel Singers,groupe mythique, se chargeront de rendre cettesoirée inoubliable ! Un menu de Noël seraconcocté par l’équipe de cuisine d’ArnaudPintor, le chef du Brussels Marriott Hotel. www.dinergospel.be - le 24 décembre.

BAGDAD CAFÉNous sommes à Bagdad, sous le règne deSoliman le Magnifique. Une tradition incontour-nable veut que chacun, lorsqu’il rend visite à unparent ou à un ami offre une lampe merveil-leuse...dans le secret espoir d’y découvrir legénie que l’une d’entre elles est sensée renfer-mer. Ali, plus connu sous le sobriquet de "Voleurde Bagdad", est un véritable héros local dont lachanson résonne jusqu’au fond des souks.Lorsqu’il dérobe une lampe dans la boutique dupère Fourraz pour l’offrir à une princesse captive,il est loin d’imaginer qu’elle renferme un génie quis’est malencontreusement absenté pour uneurgence. Mais un génie privé de lampe estmenacé de mort, et pour récupérer la lampe, leVoleur de Bagdad va devoir s’introduire dans lepalais et affronter les armées invisiblesd’Althazar, le grand vizir... www.magicland-theatre.com - du 6 au 31 décembre.

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agenda

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ICE-CHRONO MAT collection

CHANGE. YOU CAN.

FLAGSHIP STORE Avenue de la Toison d’Or 531060 Bruxelles

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auto

L’hybride — sans les désagréments —

Les véhicules “verts” sont-ils ennuyeux à conduire ? Soyons honnêtes, généralement, oui ! Mais Volvo change

la donne avec un break pétillant dont la consommation dérisoire relève du miracle : le nouveau V60 Plug-In Hybrid.

—Reportage à Göteborg : Pierre-Benoît Sepulchre

usqu’à présent, les véhicules hy -brides sacrifiaient le plaisir deconduire au profit d’une méca-nique flegmatique, garanted’une consommation et d’émis-sions de CO2 réduites au maxi-

mum. Une contrainte qui rebutaitles Fangio en herbe ou qui frustrait

bon nombre de conducteurs en quête dequelque sensation. Ce handicap inhérent auxvéhicules hybrides actuels, Volvo s’est attelé à ledéjouer grâce à la conjugaison de trois technolo-gies, unies au cœur d’un seul et même véhicule.

Trois interrupteurs, placés sur la console cen-trale, vous permettent de choisir la voiture quevous désirez conduire. Le mode “Pure” n’engageque le moteur électrique. L’autonomie est alorsde 50 km, sans la moindre émission de dioxydede carbone, et cela d’autant plus si la batterie aété rechargée avec de l’électricité renouvelable,grâce au câble électrique qui se branche surn’importe quelle prise domestique. Un secondmode, baptisé “Hybrid”, sollicite à la fois lemoteur électrique et le moteur diesel D5 de 215ch. C’est ce mode qui est sélectionné par défautlorsqu’on démarre le véhicule, et c’est aussicelui-ci qui est le plus adapté à nos conditions deconduite habituelles. Sans modifier en quoi quece soit nos réflexes quotidiens, ce modecontraint les mécaniques essence et électrique à

agir de concert afin de garantir le meilleur équili-bre entre le plaisir de conduire et un faible impactenvironnemental. Et le pari est plus que réussipuisqu’en conduisant tout à fait normalement, lebreak V60 Plug-In Hybrid se contente de 1,9l/100 km de diesel, tout en n’émettant que 49 gCO2/km. Soit une autonomie totale de près de1.200 km ! Du jamais vu, même pour un véhiculehybride de plus petite taille !

Le mode “Power” ravira quant à lui les amateursde conduite active. En effet, une fois engagé, lemoteur diesel et le moteur électrique offrent unepuissance cumulée de 215 et 70 ch, pour uncouple de 440 et 200 Nm. De quoi franchir lecap symbolique des 100 km/h en 6,9 secondes,sans pour autant faire exploser votre consomma-tion moyenne.

LA LIGNE EN PLUSAutre point fort du break scandinave : une ligne àcouper le souffle. Ce qui ici aussi bousculeraquelque peu les conventions dans un segmentdominé par des véhicules aux lignes étranges,voire franchement disgracieuses. En effet, pour-quoi un véhicule hybride doit-il forcément êtreflanqué d’une vilaine silhouette ? Volvo a donctout logiquement repris son break V60, sans enmodifier la ligne extérieure. Les seules diffé-rences avec le modèle classique résident dansl’apparition d’un clapet sur l’aile avant gauche,

qui cache le soquet de la prise électrique, en unléger rehaussement du seuil de coffre ainsi quedans l’ajout de badges distinctifs, notammentsur le hayon.

Les ingénieurs suédois ont également profité del’arrivée d’un moteur électrique sous la carrosse-rie du break V60 pour le gratifier de quelquesattributs mécaniques, comme de quatre rouesmotrices. Au lieu d’une transmission intégraleclassique, c’est l’électronique embarquée qui secharge de répartir le couple entre les rouesavant, entraînées par le moteur diesel, et l’essieuarrière propulsé par l’unité électrique. On a doncles avantages d’un véhicule disposant d’unetransmission intégrale, sans pour autant hériterde la gourmandise des 4×4, puisque ce moden’est activé qu’à la demande du conducteur,grâce à un interrupteur spécifique.

Enfin, outre un système de freinage à doubleniveau qui ne sollicite pas immédiatement lesfreins, puisque le moteur électrique peut luiaussi ralentir le véhicule, et un système destockage de l’énergie électrique pour une utili-sation ultérieure, Volvo innove aussi en inaugu-rant un système de recharge à domicile “intel-ligent”. Depuis votre smartphone, vous pouvezen effet préchauffer ou rafraîchir l’habitacle duvéhicule, tout en gardant un œil sur son niveaude recharge ou son autonomie.

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KOhZO— denim au naturel —

Créateur et propriétaire de KOhZO DENIM, Shauket Imam redonne au jean ses lettres de noblesse. Rejetant les teintures industrielles et autres traitements chimiques,

il n’utilise que des fibres naturelles et végétales, comme le bambou, l’hibiscus, le wasabi et l’ananas. Rencontre à Paris avec un amoureux de la nature, à la fois visionnaire et engagé.

—Philippe Pourhashemi

mode

ifficile de résister au charme deShauket Imam. Son aura et sesconvictions font de lui un per-sonnage rare dans la mode,soucieux de conserver un vérita-ble équilibre entre vêtement et

environnement. Il fonde la marqueKOhZO DENIM au milieu des années

90, recherchant une alternative aux dérives pol-luantes de la jeannerie traditionnelle « Je travailledans le denim depuis des décennies. Je suis néà Londres et ai commencé ma carrière chezLevi’s dans les années 60. Lorsque le 501 a étérelancé au début des années 80, j’ai décidé deprendre mes distances. Je constatais déjà leseffets nocifs de la production du jean sur l’envi-ronnement. Les populations travaillant dans l’in-dustrie étaient de plus en plus exposées aux pro-duits chimiques.  » Dès lors, il réfléchit à unemanière de concilier sa passion pour le denim etson respect pour la nature. KOhZO reste unemarque confidentielle pour clients avertis, distri-buée dans quelques points de vente à travers lemonde, dont la boutique Haleluja à Bruxelles -dernier projet de Sonja Noël- proposant desvêtements de créateurs équitables et innovants.

RECETTES INSPIRÉESPour Shauket Imam, le challenge est d’associer laplus haute technologie avec des traditions ances-trales qui ne cessent de l’inspirer : « Même si nosateliers sont basés en Suisse, la production s’ef-fectue au Japon. J’essaie d’allier la sophisticationdes machines à un savoir-faire artisanal partagédepuis des siècles. Nous utilisons du coton duZimbabwe -hautement qualitatif- du lin, du canna-bis, du bambou, du papier et de la soie commematériaux de départ. Pour les teintures, tous lesprocédés sont naturels grâce à l’indigo pur japo-nais et des poudres végétales permettant de tein-dre les jeans à sec. La craie est fantastique pource genre de teintures.» Les légumes et les fleursn’ont plus aucun secret pour lui et cetterecherche constante définit son approche en tantque designer. Il n’est pas rare qu’un jean soitteinté avec de la boue ou des racines, lui donnantun aspect et une texture uniques. Certainespièces prennent d’ailleurs plusieurs jours -voiredes semaines- avant d’être terminées. ShauketImam n’est, en effet, jamais à cours d’idéeslorsqu’il s’agit de trouver de nouveaux procédésde fabrication : « Au lieu d’utiliser des pierres pourun effet stonewashed, nous concassons descoquillages pour les appliquer sur le tissu. Le sel

de mer donne l’effet vieilli apprécié par certains.La technologie d’aujourd’hui nous permet deréduire le temps de production et d’obtenir l’effetdésiré sans gaspiller les ressources disponibles. Ilest prioritaire pour nous d’économiser l’eau etl’énergie avant tout. »

L’HOMME DANS SON ENVIRONNEMENTUn jean KOhZO s’anoblit avec le temps. Même siune certaine standardisation est nécessaire afind’obtenir un aspect et des finitions semblables,l’unicité reste une des particularités de cettemarque, alliée à un grand sens du confort. La spi-ritualité fait aussi partie de l’univers KOhZO, àl’image d’un créateur préoccupé par la relation

ambiguë entre l’homme contemporain et sonenvironnement. «Je n’ai aucune intention dedétruire la nature», affirme-t-il. « Mais je n’ai pasenvie de faire marche arrière non plus. Nousavons désormais les moyens industriels de pro-duire ce genre de vêtements, alors pourquoi nepas le faire? Nous sommes allés trop loin dansnotre lubie de consommation et n’avons pasbesoin de produire autant. Le but est d’achetermoins, mais mieux. Je crois que c’est le bonmoment pour encourager ça aujourd’hui. » Un bon conseil pour les fêtes.

Kohzo : www.kohzo.chHaleluja Place du Nouveau Marché aux Grains 6,1000 Bruxelles — www.haleluja.be

DShauket Imam, fondateur de la marque KOhZO

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Il existe un endroit où L’Etoile brille en permanence.The Mercedes House est située sur la prestigieuse place du Grand Sablon, au cœur de Bruxelles. Ici, le luxe et l’élégance donnent le ton : un environnement parfait pour “la Marque à l’Étoile”. Venez vivre un moment de raffinement au sein de notre restaurant, et délectez-vous de la gastronomie la plus exquise.Découvrez également nos expositions d’art, nos concerts et notre nouvelle boutique, où vous trouverez la dernière collection d’articles et d’accessoires Mercedes-Benz.

The Mercedes HouseBrasserie, terrasse, boutique, exposition, culture.Grand Sablonrue Bodenbroek 22-24 - 1000 Bruxelles Tél. : 02/400 42 50 - Fax: 02/400 42 52www.mercedeshouse.beLike us on Facebook !

Heures d’ouverture : Lundi au samedi : 10h00 – 20h00 - Dimanche : 10h00 - 16h00Réservation restaurant: 02/400 42 63 ou [email protected]

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mode

emercié après plus de 15 ans debons et loyaux services chezChristian Dior, John Gallianodéfrayait la chronique en marsdernier, suite à la diffusion d’une

vidéo sur Internet où il tient despropos racistes et antisémites.

Quelques jours avant la présentationdu défilé Dior, le styliste anglais est renvoyé etdisparaît brutalement du paysage mode, susci-tant nombreuses réactions et controverses.L’épisode est fort symboliquement, car il signalebel et bien la fin d’une époque. Le designer starn’est plus une priorité pour ces grands groupesde luxe, plus attentifs à leurs marges bénéfi-

ciaires qu’à la fragilité de leurs employés, soumisà une pression de plus en plus forte.

En Belgique, de nombreuses marques ont com-pris qu’il n’était pas nécessaire de mettre enavant un créateur pour pouvoir s’imposer.Refusant le culte narcissique du styliste attitré,ces entreprises à taille humaine sont souventfamiliales, concentrées sur le produit et sa distri-bution «  J’ai crée Rue Blanche il y a 25 ans  »,explique Marie-Chantal Regout, directrice artis-tique de la marque. « Nous avons trouvé notrenom grâce à nos premiers locaux, qui étaientsitués rue Blanche à Bruxelles. On voyait beau-coup de marques anglaises et américaines à

l’époque et j’avais envie de quelque chose deplus francophone dans l’esprit. Je me suisconcentrée sur des coupes sobres et minima-listes, avec des tissus raffinés et des couleurssourdes. On a ouvert notre première boutiquerue Antoine Dansaert à la fin des années 80 ettrès vite vendu en France, en Italie, aux États-Uniset au Japon. J’ai une formation d’architecte d’in-térieur, mais j’ai toujours aimé la mode. D’ailleurs,les gens ne savaient même pas que nous étionsune marque belge au départ, ils s’intéressaientaux vêtements avant tout. »

Une certaine humilité caractérise ces direc-teurs artistiques, n’ayant nullement l’intention

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Les parfaits inconnus — du prêt-à-porter belge —

À l’heure où la planète mode s’adonne au jeu sadique de la chaise musicale avec des maisons renommées faisant sauter leur directeur artistique quasiment

chaque saison, des marques belges sans designer star parviennent à consolider leur marché, remportant même un franc succès à l’étranger. Les clés de leur

réussite ? Rencontre avec trois têtes bien faites de notre prêt-à-porter national.Et inspiration pour les tenues de fête.

—Marie Pok

Combinaison dematières et de couleursdans la collection hiver

de Mais il est où lesoleil ?

Pour des fêtespleines de lumière.Mais il est où lesoleil ? Design :Jeff Jacobs.

Collection hiver de Mais il est où le soleil ?

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«Au Fil du Bonheur»

S a m e d i 1 0 d é c e m b r e d e 1 0 h à 1 8 h 3 0D i m a n c h e 1 1 d é c e m b r e d e 1 0 h 3 0 à 1 6 h 3 0

S a m e d i 1 7 d é c e m b r e d e 1 0 h à 1 8 h 3 0D i m a n c h e 1 8 d é c e m b r e d e 1 0 h 3 0 à 1 6 h 3 0

S a m e d i 2 4 d é c e m b r e d e 1 0 h à 1 6 h 3 0

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de la 1ère franchise «Au Fil du Bonheur» à Sint-Martens-Latem.

Chaussée de Waterloo, 121 (1er étage) - 1640 Rhode-Saint-Genèse - Tel: 02/358.65.86 www.aufildubonheur.com

H O R A I R E S D ’ O U V E R T U R E :

D u m a r d i a u v e n d r e d i d e 1 0 h à 1 8 h 3 0 S a m e d i d e 1 0 h à 1 3 h

Remise de 15 € sur présentation de ce bon (pour tout achat de minimum 100 €)

valable du 12 novembre 2011 au 11 décembre 2011

20 avenue de l’armée à 1040 Etterbeek - Tel 02 733.33.11 Parking aisé dans la cour - Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h30 - Fermé le lundi matin

Cadeaux-Liste de mariage

www.easy-living.be

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ADRESSES

Rue Blanche, 39-41, rue Antoine Dansaert1000 Bruxelles. www.rueblanche.be

Mais il est où le Soleil ?, 55, Rue Simonis 1050Bruxelles. www.ousoleil.com

Bellerose, 21-23, Albertplein 8300 Knokke.www.bellerose.be

Essentiel, 39, Lombardenvest 2000 Anvers.www.essentiel.be

Xandres Concept Store, 41-43, Kapelstraat3500 Hasselt. www.xandres.be

Scapa, 19, Huidevettersstraat 2000 Anvers.www.scapafashion.com

Hampton Bays, 26, Koestraat 9000 Gand.www.hamptonbays.be

Mer Du Nord, 27, Rue St Jacques 5000 Namur.www.merdunord.com

de révolutionner la mode. Pragmatiques, volontaires,et plus préoccupés par la croissance de leur marqueque par leur rayonnement personnel, ils incarnent unemode ancrée dans la réalité, répondant aux besoinsde femmes et d’hommes cherchant des vêtementsaccessibles, rationnels et faciles à porter. Bien sûr, ilne faut pas s’attendre à un déluge de créativité envoyant leurs modèles, mais le propos a le mérited’être clair et cohérent, expliquant leur succès. Maisil est où le Soleil  ?, ligne de prêt-à-porter féminincréée par Val Pollet et Laurence Everard il y a 12 ans,compte désormais plus de 900 points de ventes àson actif, aussi bien en Belgique qu’à l’international.Tisserande et sérigraphe de formation, Pollet gère lapartie stylisme, laissant à Everard le soin de prendreles décisions commerciales, financières et straté-giques  : « Laurence me protège beaucoup de toutça », affirme la première sans détour. « C’est avanttout un travail d’équipe et je ne suis pas quelqu’un quiaime me mettre en avant. Nous avons inventé cettemarque pour habiller toutes sortes de femmes, demanière à correspondre à des morphologies et desstyles différents. Notre concept est d’avoir dessilhouettes modulables, où l’on peut combiner etsuperposer les pièces, mariant les matières et lescouleurs selon ses envies. » Ce qui frappe chez Pollet, c’est son absence totalede prétention, malgré la croissance indéniable de lamarque. Courtoise, attentive et ouverte, on l’imaginemal en designer hystérique, criant comme une hyènesur son équipe en délire. Un simple tour du show-room où sont exposées les pièces de l’été 2012permet de mesurer l’ampleur commerciale de laligne. Des centaines de vêtements encombrentles portants, arrangés par thèmes, périodes delivraisons et couleurs. Le choix est énorme, despetites robes du soir en crochet brodé aux tenues devacances imprimées en tissus légers. Leggings, topsà volants et tutus colorés semblent combinables àl’infini, offrant des milliers d’options à la clientèle.Cette richesse est la force de la marque, qui reven-dique son esprit belge « C’est important pour moi

que les gens sachent que nous sommes une marquebelge », souligne-t-elle. « Notre pays est un vivier créa-tif à tous les niveaux et dans des domaines aussivariés que le culinaire, la littérature ou le design. Je suisfière de cette identité-là et trouve qu’on la ressent enexposant dans les salons à l’étranger. La Belgique ras-semble toutes sortes d’influences culturelles, lui don-nant une vraie profondeur. Dans notre studio, les sty-listes qui travaillent avec moi viennent d’horizons trèsdifférents, mais partagent toutes une même concep-tion de la mode. Chaque fille amène sa personnalitépropre, tout en restant dans le même univers. »

Chez Bellerose, marque de casual sportswear qua-litative créée en 1989, l’atmosphère de chaqueboutique est aussi importante que les produits ven-dus : « Notre première boutique à Knokke reprenaitcette idée du general store américain. Dès le début,nous avons voulu nous entourer de marquesauthentiques qu’on ne trouvait pas forcément ici »,explique Patrick Van Heurck, directeur de la maison.« Nous avions Levi’s, Timberland, Nike et d’autresobjets en vente, comme des vélos américains parexemple. Aujourd’hui, nous sommes présents enEspagne, en France, en Italie et au Japon. Nousn’avons jamais eu besoin de mettre qui que ce soitau premier plan. Mon fils s’occupe de l’homme et dugarçon, bien qu’il ne soit pas styliste de formation.C’est ma compagne qui gère le départementfemme. On fait les choses que nous aimons et quisortent de nos tripes. » Alors que la reprise économique tarde à se fairesentir, l’atout de ces marques est justement de pro-poser de vrais vêtements sans chichis, bien pensés,démocratiques et surtout -presque- pour toutes lesbourses. Essentiel, Xandres, Scapa, Hampton Bayset Mer Du Nord s’inscrivent aussi dans cette mou-vance de mode qui -malgré la conjoncture- prometd’avoir de beaux jours devant elle. Pour les fêtes,plus besoin d’aller voir ailleurs : nous aurons large-ment de quoi nous vêtir avec les jolies créations denos designers.

mode

Douillet et distingué,l’idéal pour

des fêtes enfamille. Mais

il est où le soleil ?Design :

Jeff Jacobs.

Parfait pour un soir de réveillon, silhouette Rue BlancheAutomne Hiver 2011/2012

Elégance de mise pour le dîner de Noël avec ce veston àrayures tennis et pochette en soie imprimée, Bellerose.

Page 23: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

Avenue Madoux 44 - 1150 Bxl - Tél. /Fax 02 771 79 57 - du mardi au samedi de 10h30 à 18h30 sans interruption PARKING PRIVÉ DEVANT LE MAGASIN

Les Mille et une idées cadeaux

Pour mieux vous servir pour vos achats de Noël, la boutique l’ECRITOIRE sera ouverte 7/7 jours à partir du 27 novembre jusqu’au 24 décembre 2011.

L’ECRITOIRE A LE PLAISIR DE VOUS INVITER AU COCKTAIL DE NOËL LE DIMANCHE 27 NOVEMBRE 2011 DE 11 HEURES À 17 HEURES.

Niché derrière la jolie église de la Trinité, à un jetde bouchon de la Place du Châtelain, OENO TK estun véritable microcosme dédié au monde du vin.

Dans un écrin original, composé de matières brutes etmodernes, le but de Laurence Lardot et de GrégoryCastreuil, deux personnalités différentes tel la robe et letanin, réunis par la même passion du vin, est de vous enfaire boire de toutes les couleurs.

Plus sérieusement, de réjouir vos papilles, de vous faire par-tager leurs émotions et surtout de désacraliser la découvertedu vin, en rendant dans une ambiance très conviviale ladégustation accessible à tous. OENO TK, c’est à la fois unWine Shop où vous pourrez emporter vos bouteilles et unWine Bar vous invitant à savourer une sélection très rigou-reuse de vins du monde, du vin sincère au vin d’auteur engrignotant l’une des gourmandises suggérées sur un impo-sant tableau noir. Laurence et Grégory vous invitent à décou-vrir leurs nouveaux vins coups de coeur (France, Espagne,Italie, Belgique, Nouveau Monde, Afrique du Sud…), ainsiqu’une sélection d’accessoires pour servir celui-ci (tire-bou-chons, sommeliers, décanteurs, matériel de dégustation…).

Rue Africaine, 29-31 - 1060 Bruxelles - Tél : 02/534.64.34. - [email protected] - www.oenotk.beHoraires : Lundi et Mardi de 11h à 20h et du mercredi au samedi de 11h à 22h30

Venez découvrir notre large gamme d'accessoires pour vos idées cadeaux de fêtes de fin d'annéecarafes, ice bag, toute notre gamme d'accessoires PULTEX et SCREWPULL et un vaste choix de vins pour accompagner vos repas les plus festifs.

Page 24: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

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Chic et au chaud — après le sport, le réconfort —

—Olivia Roks

mode

FOURRE-TOUTL’accessoire indispensable

pour les sorties en station chic. Sac de voyage UGG, 549,95€

www.uggaustralia.com

LES PIEDS AU CHAUDDouillettes,

les chaussettes pour le retour des pistes,

Barts, 39,99€www.barts.eu

HAUT LESPOMPONS

Chaude et amusante,

l’écharpe en laineRegatta, 25€

www.regatta.com

INDISPENSABLE Pour parcourir toute la station,

une fois les pistes fermées, bottes après-skiBjorn Borg, cuir et fausse fourrure, 129,95€

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COUPE FÉMININE Révolue l’époque du blouson

« Bonhomme Michelin ». Aujourd’hui les doudounes épousent les courbes du corps. Veste sans manche Peak

Performance, 249.95€www.peakperformance.com

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M.L.B.La référence depuis 1947

Page 26: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

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neige

—Vacances familiales

ou plaisirs égoïstes de sportif ou d’épicurien, les séjours à la montagne offrent durant l’hiver

une multitude de réjouissances. Des stations-villages familiales du Champsaur

à la fête des papilles sur les hautes pistes de Val Thorens, notre sélection d’expériences

au sommet à vivre cette année.

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Le ski — des enfants rois —

Les parents le savent, les vacances de neige en famille ne seront un vrai plaisir pour tous que si le séjour est adapté

aux différents âges, niveaux, rythmes et envies de chacun. Situées dans les Hautes-Alpes, les vallées du Champsaur

et du Valgaudemar offrent une ambiance et une variété d’activités qui parlent à toutes les générations. On y trouve encore

de ces rares stations-villages françaises où l’authenticité ne s’est paslaissé étouffer par le tourisme et les promoteurs immobiliers.

—Mary Kenneth et Claire Huysegoms

remières glissades et batailles deboules de neige, premiers pas skisau pied, baptême de la poudre…la découverte des sports d’hiverfait partie des moments ma giques

de l’enfance. Hélas, le prix d’unesemaine à la montagne en haute sai-

son est parfois prohibitif si l’on veut enfaire profiter toute la famille. Pourtant, si l’onconsent à s’écarter des grandes stations desAlpes françaises ou de la Suisse, on découvrequelques stations alternatives dont la richesse del’offre compense le manque de renommée. Certes,Orcières n’est pas la station la mieux intégrée dansle paysage mais elle n’est pas pire que lesMenuires, par exemple. Son domaine ne bat pasdes records d’étendue mais tout de même, ses100km de pistes devraient suffire à occuper unbon skieur pendant une semaine, surtout s’il com-plète ses descentes par les nombreuses activitésauxquelles se prêtent les pentes enneigées. Dès lafermeture des pistes, les motoneiges s’élancent àl’assaut des sommets. Déstabilisant même pourles motards confirmés, ce sport combine des sen-sations de glisse et de sport à moteur, révélantsous un autre jour les étendues désertées par lesskieurs, dans une ambiance très particulièrelorsque la nuit tombe. Une bonne dose d’adréna-line. Plus familial et plus éco-compatible, le snake-gliss est une sorte de randonnée en luges atta-chées les unes aux autres en chenille. A ras du sol,on vit des sensations qui secouent, provoquanthilarité et cris. Si cette descente ne comporte pasde risque majeur, sachez qu’à l’arrière du serpent,il faudra vraiment s’accrocher pour rester dans letrain. De quoi calmer les grandes gueules. Et si lesplus casse-cous n’ont pas encore étanché leur soifd’aventure, il leur reste à oser la plongée sousglace. Expérience extrême, découverte insolite,cette immersion dans un lac d’altitude à 2500 m ade quoi givrer les sens ! Mais ce n’est pas tout carà Orcières on peut également s’essayer à laconduite sur glace, au parapente, à la cascade deglace, au chien de traîneau et à bien d’autres diver-tissements.

CINQUANTENAIREPerchée entre 1850 et 2725 m d’altitude, Orcièresprofite de sa situation au croisement des Alpes du

Nord et du Sud. On y ressent déjà comme unavant-goût de la Provence, que l’on décèle danscertains accents, dans la générosité du soleil etdans la convivialité très latine de ses habitants. Lepremier téléski de la station était inauguré en1962. Cette année, Orcières fête donc ses 50ans, couronnant ainsi un demi-siècle de dévelop-pement porté par une poignée d’hommes volon-taires et déterminés à faire valoir leur région, créantde l’emploi et maintenant au pays ses forces vives.A l’occasion de cet anniversaire, la station invitetoutes les personnes nées, comme elle, en 1962 !Depuis sa création, la station n’a cessé d’évoluer.Avec une attention toute particulière à la famille.C’est ici que s’est ouvert le premier jardin desneiges, en 1967. Depuis, elle est restée pionnièredans la mise en place d’infrastructures dédiées àl’enfance. Pas étonnant qu’elle soit labellisée« Famille Plus Montagne ». Un gage d’accueil réso-lument personnalisé pour petits et grands. Enoutre, le forfait et la location de skis sont offerts auxenfants de moins de 10 ans (un forfait et une loca-tion offerts par enfant pour un forfait et une locationadulte achetés). Incrédule ? Toutes les informa-tions sur : www.orcieres.com

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Les enfants sont au cœur des préoccupationsde la station d’Orcières.

L’église du village d’Ancelle,une ambiance très tranquille.

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LES STATIONS-VILLAGES, UNE ALTERNATIVE FAMILIALEEn lisière du Parc naturel des Ecrins, les cinq sta-tions-villages cumulent le charme d’un villageauthentique, l’accueil chaleureux et tranquilled’habitants amoureux de leur terroir et un paneld’activités diversifiées qui répondent à unedemande grandissante pour des séjours où le skialpin n’est plus l’activité exclusive. Les enfants sesentiront particulièrement bien dans cesdomaines à échelle plus humaine. Le large frontde neige, à Ancelle par exemple, permet auxparents d’assister aux premiers cours de leurstout petits depuis une terrasse ensoleillée ou enpromenant le dernier-né en luge ou dans un sacventral bien protégé. Les descentes au milieu desmélèzes (en particulier à Serre-Eyraud et Saint-Léger) bénéficient d’un cadre montagnard pitto-resque. Bien sûr, malgré quelques possibilités dehors piste assez sympathique, chacune de cesstations reste limitée pour les boulimiques de ski.Mais on peut parfaitement varier les plaisirs ens’offrant le forfait combiné donnant accès aux 5

stations-villages. En outre, les non skieurs(parents, grands-parents ou autres accompa-gnants) pourront se la jouer « traces douces » enoptant pour des sorties accompagnées, du ski defond, une balade en raquettes ou un essai de ski-joering. Très peu répandue dans les «  usines àski » que sont les grandes stations, cette pratiquetrès ancienne d’origine scandinave est exercéepar un skieur accroché à un attelage tracté par uncheval ou un poney. Insolite, ludique, écologique,cette discipline a trouvé un terrain privilégié dansle Champsaur, un écrin de nature préservé, enparticulier à Ancelle et Saint-Léger les Mélèzes.Quant à l’activité raquette, oubliez tout préjugéconcernant cette marche lente : l’exercice est à lafois technique et sportif, l’ambiance parfois pleinede suspens lorsque la qualité de neige laisse lesrandonneurs s’enfoncer jusqu’à la cuisse, les pay-sages grandioses. Durant son séjour, un vacan-cier pratique environ cinq activités différentes.D’Orcières aux stations-villages, le Champsaur etle Valgaudemar ont quelques arguments pourfaire valoir leurs charmes.

COMME DANS LE GRAND NORD

Philippe Demurger, meneur de chiens ou musher, travaille tout l’hiver sur le plateau de Roche-Rousse(accessible ski aux pieds à partir de la station) avec une trentaine de chiens élevés avec passion :huskys de Sibérie, malamutes d’Alaska et chiensesquimaux du Groenland. Plusieurs types d’activitéssont développés autour de ces animaux exceptionnels. A Orcières, durant l’hiver, c’est l’alpi-traîneau qui se pratique le plus fréquemment. Un néophyte peut prendre seul la conduite d’un attelage. Il faudra s’accrocher car la techniqueconvoque des aptitudes d’équilibre, de souplesse mais aussi un feeling qui met à mal tous nos a priori.En effet, les chiens se conduisent à la voix. C’est toutà fait déstabilisant. Pour les enfants et leurs parentsou grands-parents, la balade prendra une autre tournure, beaucoup plus réconfortante : blottis dansun traîneau équipé de couvertures et de peaux douillettes, ils partiront à la découverte de paysagesvierges, dans un silence à peine perturbé par les aboiements de la meute. Un moment de magiepure. Et pour ceux qui veulent vivre un moment fort – ou prolonger une conversation interminableavec l’intarissable Philippe Demurger- il est possiblede passer une nuit dans un igloo au milieu de ce plateau. Balade sous les étoiles, repas savoyard bienarrosé dans une cabane lapone, nuit en sac de couchage « grand froid » et réveil aux aurores avec un petit déjeuner au levé du soleil. Unique.Infos : www.alpi-traineau.com+33 (0)6 60 68 32 44

INFOS

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Vue du village d’Ancelle, une topographie assez plane qui facilitera les balades à pied.

Rires et frissons après la fermeture des pistes : le snake-gliss est une nouvelle activité familiale très prisée.

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Hautes tables — de Savoie —

Voilà une station qui prend du galon ! Avec ses quarante-quatre enseignes gourmandes,

dont un étoilé et au moins cinq adresses incontournables, sans oublier son nouvel hôtel quatre étoiles, l’Altapura, Val Thorens se profile désormais comme une station haut de gamme qui allie les plaisirs

de la glisse de haut niveau et de la fine gastronomie.—

Mary Kenneth

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a station avait déjà des argumentspour séduire des nuées de fana-tiques de descentes vertigi-neuses, de remontées perfor-mantes, de hors pistes accessi-bles ou techniques. A 2300m

d’altitude, la plus haute stationd’Europe jouit d’un enneigement

garanti, ce qui, par les temps qui courent, n’estpas le dernier des atouts. Au sommet du domainedes Trois Vallées, elle fait partie d’un ensemblegigantesque qui cumule 600 km de pistes et 174remontées mécaniques. Longtemps étiquetée« station jeune » pour les diverses promos dontprofitaient des hordes d’étudiants, Val Thorenspropose aujourd’hui des attractions attirant desamateurs de vacances d’hiver qui font la part belleà des plaisirs plus variés… dont la bonne chaire.Pour ceux qui n’envisagent pas les vacances deneige sans la découverte de produits du terroir,

repas aux ambiances inédites, plats traditionnelsou découvertes culinaires plus étonnantes, voiciun repérage de quelques tables accueillantes etdélectables.

HAUTE COUTURE À 2300 ML’orgueil de la station, c’est évidemment l’Oxalys,un restaurant qui a arraché deux étoiles au GuideMichelin. « Personne n’y a cru, lorsque j’ai lancéce restaurant, il y a dix ans, avec la volonté de fairede la haute gastronomie dans une station de ski »,confie Jean Sulpice, jeune chef de 33 ans au pal-marès étonnant. Aujourd’hui, l’Oxalys a non seu-lement gagné sa place au Michelin, mais il s’estaussi inscrit dans les étapes incontournables desskieurs en quête de bonnes tables. En outre, sonfondateur s’investit dans l’éducation culinaire desa commune fournissant les repas de sa crèche.«  Lorsque j’y ai inscrit mon fils et pris connais-sance des repas servis aux enfants, je me suis dit

que j’avais un rôle local à jouer. Mon ambition estde pérenniser la gastronomie française et celacommence par les tout petits. Aujourd’hui, je par-viens à leur livrer quotidiennement des repassains et variés, qui donnent le sourire aux enfants,pour un budget de 6 € / pp. » Dans la cuisine del’Oxalys, Jean Sulpice travaille des produits frais,livrés par des producteurs locaux pour la plupartmais revisités de façon contemporaine et raffinée,en se renouvelant pour séduire une clientèlefidèle qui demande de nouvelles expériences culi-naires. Cette année, le chef fête les dix ans de sonrestaurant en invitant ses pairs autour de ses four-neaux. Cinq dîners exceptionnels sont ainsi pro-grammés et célèbreront cet anniversaire par descréations inédites et festives. Le cadre et l’airmontagnards se prêtent particulièrement à cesdéfis. A ne pas rater  : le Belge Sang HoonDegeimbre (L’air du temps) sera l’invité de JeanSulpice le lundi 16 janvier.

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Val Thorens est synonymede pistes et hors-pistes

très appréciés des skieursde bon niveau.

La Fruitière, un resto d’altitude dans un cadre de coopérative laitière.

Les Aiguilles du Peclet, ambiance « bergerie » amélioréepour des dégustations qui se prolongent…

La yourte du Chalet de la Marine.

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SKI AUX PIEDSIl y a presque un resto par jour à découvrir sur lespentes de Val Thorens. Malgré les contraintes deleur isolement, au beau milieu des pistes de ski etparfois à très haute altitude, quelques passionnésde montagne ont relevé le défi de créer des tablesoù la tradition de la gastronomie française s’asso-cie aux exigences de skieurs bien décidés à pro-fiter de chaque seconde de leurs précieusesvacances. Tout en haut du funitel de Péclet,Camille Rey dirige un établissement que ses fillesaniment avec une inspiration contemporaine etconviviale. Personnalité charismatique, ce doyende la vallée, guide de montagne et grand aventu-rier à peine assagi, a décidé de servir à sesconvives une cuisine de terroir qui fait plaisir. Pourun tour d’horizon complet, commandez la planchedes spécialités qui vous fera picorer un peu decrème de potiron réconfortante, de la crème dereblochon divine, des bonbons de reblochonétonnants et des légumes grillés frais. Et le foiegras à l’apéro à déguster dans la petite salle dontl’ambiance «  bergerie  » est actualisée par desfourrures et des chaises Starck  : c’est tout sim-plement divin. Au Chalet de la Marine, c’est aussila tradition française qui domine, avec quelquesspécialités comme le pot-au-feu aux légumesd’antan ou au foie gras, ou le filet de canette rôtieau miel et épices. En entrée, on ne manquera pasl’œuf mollet cuit à 66° sur lit d’épinard frais etmorilles, ni le risotto de pois frais et mascarpone,séché de lard. Ceci dit, cette adresse est réputéepour son buffet de desserts préparés dans l’ate-lier du chalet par le pâtissier Christophe Pean. Çasent l’école étoilée là-dessous ! En outre, ce res-taurant d’altitude propose des soirées monta-gnardes avec dîners savoyards et descentes auxflambeaux. Et pour un dépaysement total, les pro-priétaires des lieux ont installé une yourte mon-gole qui reçoit des événements privatifs et festifshors du commun.

LA FOLIE FURIEUSEInaugurée il y a deux ans et inspirée d’un conceptfaisant déjà fureur à Val d’Isère, La Folie Doucetransforme tout un pan des pistes de ski en piste dedanse. Des centaines de personnes y font la fête,tous les jours, sur une terrasse de 700m2, au son duDJ ou d’un saxophoniste qui joue en live depuis lebalcon du chalet. Le champagne coule à flot, lesfilles dansent sur les tables, le froid s’oublie… etles doudounes tombent. L’après-ski commencebottines aux pieds, dans un tourbillon délirant  !Jouxtant le « club » de La Folie Douce, La Fruitièrevous donnera l’impression de manger à la ferme.Une ferme de luxe plus qu’un peu retravaillée, ons’entend : décor de coopérative laitière, plats géné-reux et simples servis dans un conditionnement ori-ginal (bocaux hermétiques et autres contenantsrustiques). Même à 2600m d’altitude, ici, on ne tra-vaille pas le surgelé  : tout est frais, goûteux,copieux. La viande est excellente, non dégraissée,savoureuse. On a tout particulièrement aimé la côtede porc servie en plat du jour. Du coup, on préfè-rera les plats régionaux comme le gratin de crozetsau Beaufort, les suggestions et plats du jour. Lesplats à consonance exotique sonnent un peu fauxdans le décor. Enfin, pour terminer la journée, retourà la station où les amateurs de spécialités se ruentdans la petite échoppe de la Belle en Cuisse. On ytrouve tout ce qu’on a envie de déguster en mon-tagne. On vous y prêtera les appareils nécessairesà préparer la fondue ou la raclette dont l’assorti-ment préparé sur place vous donnera un bel aperçudes produits du terroir. Pour l’apéro, laissez-voustenter par les salaisons, dont le jambon de canard,la coppa à l’ancienne, les saucissons traditionnelssans colorant… et les fromages, dont l’excellentBeaufort d’Alpage d’été. La gastronomie, en mon-tagne, ça commence par les accents d’un pays qui,sous son masque de neige cristalline, peut se révé-ler rude, mais qui crée des personnalités fortes,bien décidées à en tirer le meilleur !

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ADRESSES

L’Oxalys (à l’entrée de la station ) : +33 (0)4 79 0012 00 - www.loxalys.com

Les aiguilles de Péclet (sommet du Funitel dePéclet) : +33 (0)4 79 00 03 76 - www.lesaiguillesde-peclet.fr

Le Chalet de la Marine : www.chalet-val-thorens.com - + 33 (0)4 79 00 01 86

La Belle en cuisse (immeuble Arcelle 1, dans lecentre de la station) : +33 (0)4 79 00 04 30 –www.la-belle-en-cuisse.fr

La Fruitière (arrivée du télésiège Plein Sud) : http://lafoliedouce-valthorens.com/v2/mobile/frui-tiere.php - +33 (0)4 79 00 04 27

La Folie Douce : http://lafoliedouce-valthorens.com/v2/mobile/clubbing.php

Altapura (hôtel) : www.altapura.fr

MUST

La Ferme de Rebertysur les pistes des Menuires, notre adresse préféréedes 3 Vallées : excellent rapport qualité/prix,ambiance du tonnere et … le rire de Sophie.10 lot Reberty Village, 73440 Les Menuires, + 33 (0)4 79 00 77 01

Vue de la station depuis les pistes.

A l’Oxalys, Jean Sulpice revisite la planche du skieur.

Le nouvel hôtel Altapura, dans le bas de Val Thorens

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livres

SUR LA ROUTEPrix révélation Angoulême 2011 :« Trop n’est pas assez » del’Autrichienne Ulli Lust est un road-movie autobiographique. Dans lessombres années punks, Ulli et Edidécident sur un coup de tête de pas-ser l’hiver plus au chaud dans le sud,en Italie. Sans papier, sans bagage etsans argent mais armées d’unebonne dose de naïveté, les voilà par-ties sur la route, entre bonnes ren-contres et nombreuses galères…Servi par un dessin expressionnisteaux apparences simples, ce récit poi-gnant ne laisse pas indifférent.« Trop n’est pas assez » de Ulli Lustchez çà et là.

Des bulles— pour Noël —

Pas facile de sélectionner seulement quelques ouvrages parmi les milliersde bandes dessinées et de livres jeunesse sortis cette année.

Heureusement, Père Noël et son équipe ont une fois de plus relevé le défiet vous proposent rien de moins que la crème de la crème…

—Colin Bouchat

NAUTILANDLa première bande dessinée deMarine Blandin, « Fables nautiques »nous plonge dans l’univers deNautiland. Véritable protagoniste,cette « ville-piscine » révèle sonétrangeté au fur et à mesure que lerécit nous entraîne dans les profon-deurs du lieu. Faussement enfantin,le dessin dévoile une société autar-cique où se côtoient des person-nages qui tentent de prendre leurdestin en main. Une belle découverted’un univers personnel et original.« Fables nautiques » de MarineBlandin chez Delcourt.

LES AMATEURSPeu connue de ce côté-ci du sillonSambre et Meuse, la bande dessinéeflamande connaît également sa nou-velle vague. Brecht Evens, lauréat2011 du prix de l’audace àAngoulême pour « Les noceurs », enest un digne représentant. Pour cenouvel opus intitulé « Les amateurs »,Evens explose une fois encore lecadre de la page, à l’aide de sesaquarelles magiques et nous trans-porte dans un univers coloré et poé-tiquement ébouriffant.« Les amateurs » de Brecht Evenschez Actes Sud.

AU CŒUR DE LA TERRECharlie, sœur de Constantin, monteune expédition pour retrouver sonfrère parti vers le centre de la terre ;ce dernier est persuadé qu’une civili-sation humaine y est cachée. Sansnouvelles de lui, elle part donc à sarecherche. Mais de catastrophe encatastrophe, la petite troupe est for-cée de s’enfoncer toujours plus loindans les tréfonds suffocants de laterre. Après « Jolie ténèbre », le cou-ple Kerascoët retrouve FabienVehlmann pour une envoûtanteaventure humaine.« Voyage en Satanie » Tome 1/2 de Kerascoët et Vehlmann chezDargaud.

QUAND LE LIVRE BOUGEUn petit garçon s’endort et se met àrêver qu’il survole New York vêtu deson pyjama magique à rayures. Enutilisant une ancienne techniqued’animation, l’ombro-cinema, quiconsiste à faire glisser une feuille decello tramée sur les pages du livreelles aussi tramées, le lecteur faitbouger les voitures, les gens et lesfeuilles des arbres : effet magiquegaranti !« New York en pyjamarama » de M.Leblond et F. Bertrand au Rouergue.

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Page 37: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

Mettez du cœur dans votre testament

Si vous n’avez pas d’héritiers directs

DEVENEZ BIENFAITEUR DE LA CROIX-ROUGEEN TOUTE SÉRÉNITÉ

Votre testament pour la Croix-Rouge permettra de sauver des vies :

› La Croix-Rouge pourra continuer à garantir

l’approvisionnement de produits sanguins

pour assurer le traitement des malades du

cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventions chirurgicales.

› La Croix-Rouge pourra continuer à former des

citoyens aux Premiers Secours pour apprendre «les gestes qui sauvent».

› La Croix-Rouge restera prête, à tout moment, à lancer des opérations de secours d’urgence à

grande échelle, comme à Ghislenghien ou lors du tsunami.

Si vous désirez donner davantage à votre

héritier tout en soutenant la Croix-Rouge

DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTIMISEZ VOTRE TESTAMENT

Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qui paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéficiaire. L’autre bénéficiaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage financier à la Croix-Rouge.

Exemple : vous léguez 200.000 € à votre neveu

A. Si vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge :› Droits de succession : 100.000 €.

› Votre neveu reçoit, en net : 100.000 €

B. Si, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000 € à votre neveu et 75.000 € à la Croix-Rouge :› La Croix-Rouge paie tous les droits

de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000 €.

› Il reste 15.000 € net à la Croix-Rouge.

› Votre neveu reçoit 25.000 € net en plus.

Faites un don à la Croix-Rouge

Pour toute informationen toute discrétion, téléphonez

à Mme Florence Doyen au 02 371 32 15 ou

envoyez-lui un e-mail :[email protected]

Page 38: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

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Page 40: Essentielle Focus du 26 novembre 2011

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