essai & documents, prototype de transformateur de lumière version 1
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A D RIE N G A RY L UC CA
PR OT OT YPE D E T RA NSF OR MA TE UR D E LU MIE RE
E SSAI & D O C U M E N T S
Version 1
J A P
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E S SA I & D O CUM E NT S
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A D RIE N G AR Y L UC CA
P RO TO TY PE D E T RA NSFO RM AT EU R D E LU MIER E
E S S A I & D O C U M E N T S
Version 1
Premiere edition
o
F~A AN GE LC O ( 1387 145 5 - S A NT D O N QUE (DETAIL) - }oLOHENCE tolUSEE DE ST-MRC
BRUXELLES I MAASTRICHT
A.L.I JAP
2010
ii
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Table des matieres
Avant-propos
E S S A I
1.Description, proprietes et problernes intrinseques it l'objet
2.Relations de lalumiere avec Iedispositif decrit
Lalimite d'absorption desnoirs
La reverberation de la lumiere
L'appareil photographique comme instrument demesure
3.Geornetrie ou « logique » du maillage
Esquissed'une methode d'echantillonnaqe dessurfaces
Preliminaires
Si ladynamique del'appareil de trames arrive a une limite
S'ilse produit debrusques changements deluminosite
D O C U M E N T S
v.1.1 - « lumiere du soir»
v.1.2 - premier prototype
v.1.3 - second prototype
v.1.4.x - simulations de casparticuliers
v.1.4.1 - la dynamique de l'appareil arrive a une limite
v.1.4.2 - picd'intensite
v.1.4.3 - mail/age a qeometrie variable
Notes
vii - vii i
1
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Avant-propos
Nous penserons avo ir memi ce t rava il a bien si ceux qui nous
liront comprennent ce sujet assez difJicile et qui, a ma connais-
sance, n'ajusqu'ici ete traite par personne. Je demande done que
l 'on ne considere pas eespages comme ecrites par un pur mathe-
maticien, mais bien par unpeintre.
Alberti
L epres en t t ra va il e st I e f rui t d 'une rec he rc he qui s 'e te nd it s ur p lus d 'un an,
e t que cet te premiere publ icat ion n'epuise pas. IIya plusieurs mois, Carine Bienfai t
me proposai t de rea li ser un l ivre pour Jeunesse e t Arts Plast iques : i l rn' a a lors sem-
ble que compris dans une acception large , ce « livre» sera it I'occasion de concevoir
un objet se situant a l a front ie re de I 'ceuvre d'a rt e t de l 'ecrit d'a rt is te . Maproposi -
t ion est a insi a llee chercher ses sources dans plusieurs domaines pour y emprunter
de manie re del ibererne nt i ngenue des usa ge s, des c oncept s, du voc abul ai re e t des
chaines de connota tion. Elle s 'est aussi lointainement affil iee a d'anciens manuels
de peinture, telceluid'Alberti: DePictura (1435).
J'ai voulu offrir a son lec teur ou a sa lect rice une veritable experience de lec ture - au
sens peut-et re Ieplus conservateur du terme - doublee d'une experience visue lle e t
t ac til e d e p remier e m ai n. [ e p re te nd s ai ns i l eu r communiq ue r u ne s yn th es e
d'observat ions e t de pensees privees, personnel les. Cet essai pourra par consequent
conteni r des erreurs ou des naive tes qui rn'auront echappees. Avant tout, j 'espere y
avoir trouve un point d'equilibre entre contenus visuels, textuels et stylistiques.
Dans les « Eltiments » ' d e s on tr ai te ( les « Rudimenta » - I e p remi er l iv re ),
Alberti decri t un apparei l qui voit, relie a l a nat ure par une vol on te , des o rganes ,
un milieu. L'air etant a l a fois invisible e t t ransparent , Iemi lieu materie l a travers
lequella vue passe e t ce que les organes visue ls touchent, c 'est Ie l ieu Oi l se jouera
lascene qui expliquera comment les images du monde nous a tteignent. N'existaient
a l 'epoque ni optique geometrique , ni theories de lacouleur, ni physiologie de I 'cei l,
de lare tine e tdu cerveau tel les que nous les connaissons.
vii
•Toutes lesexpressions entre guillemets en italique
sont utilisees dans latraduction francaise dutexte
d 'Alber ti etablie parJean-Louis Schefer en 1992,
aux editions MACULA,Paris.
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Pourtant , s ioccul tes que nous soient les detours que sa pensee prend pour arriver a
ses fins, l 'auteur se l ivre a une description phenomenologique qui reste ext raordi -
nai rement preci se ; merne quand elle a recours a des analogies ou a des croyances
quinous sont e trangeres , e tqui ont deserte nos discours (mais sans doute pas notre
vocabulaire ).
E S S A I
L'optique du manuel descend de l 'Ant iqui te , Ses « rayons lumineux» - quin'ont que
peu a voir avec les notres - se tendent dans l 'a tmosphere e t reagissent aux obstac les.
Tels des cameleons apeures [« c omme pour que l es c hass eurs a ie nt du mal a le s de-
couvrir »v , i ls p re nnen t l a c ou le ur des obj et s qu' il s t ouchen t. A insi s 'e xp li que que
nous puissions voi r ces obje ts dis tants sans les toucher: les rayons s 'unissent a nos
yeux; i ls s on t t on ique s, s uj et s a l a f at igue e t a l 'epuisernent . I ls nous servent
d'interrnediaires vivants: nous lessentons.
Le t ex te qui sui t n 'a borde pas c es que st ions . E t ne s erai t- ce que par l 'e poque
de sa redac tion, i l se dis tanc ie tout a fai t d'un tel discours. l 'a i cependant voulu con-
s erve r de l a post ure d 'A lber ti un aut re a spec t qui rn' a s embl e t re s impor ta nt . Des
lapremiere page, l 'auteur tient a se differencier :il ecrira comme un peintre.
S ur I e to n d e l 'h umi lit e, il v a d ef in ir s on ec rit ur e, sa «minerve» comme plus
«grasse» que c el le usi te e e n mat he rnat ique s. Son t ex te n 'e st pas c el ui d 'un geo-
met re : merne s 'i ly a parente de style , l 'intel ligence des mots y acquiert une richesse
e tr ange re , Tou t s 'y r apport e a u regard, a u poi nt de vue du moi, ni celui des choses
n i c el ui des c oncept s e n eux-rne rnes . Les mot s «point », «ligne », « rayon », «sur-
face », «horizon » • •• n'y possedent pas exactement lesens qu'un t ra ite de geometricleur donnerai t. I ls ont lesens ponders qu'un regard eduque, a ttenti f e t curieux leur
donne. Un sens peut-et re plus primi ti f que celui qu'uti li se le geornet re , mais d'une
egale art ific ia li te compare au sens commun. C 'est lesens que laVision en personne,
qui t i ent laplume du peint re , oppose aux abstrac tions de laGeornet rie,
L epres en t ouvra ge n 'e st c ependant pas c el ui d 'un pei nt re . AuXVes ie cl e e t
jusqu'a une epoque recente , peint re e ta it peut-et re lemet ie r d'a rt is te leplus prest i-
g ie ux . C emet ie r a a uj ourd 'hui l argement perdu de son aura e t de son i nf luence , e t
s on t er ra in de cha ss e garde s 'e st ouver t a une multiplicite de pratiques artistiques
plus ou moins apparentees. C 'est plutot I 'ouvrage d'un chercheur qui a herite ent re
aut res choses de quelques aspec ts d'une longue histoire de lape inture , e ta voulu lui
rendre hommage.
A.L.
viii 1
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Feignons un momen t de ne r ien conna it re aux d iscuss ions sur l a
cou leur e t s ituons nous, v ia ! 'imagina tion , dans une p iece eclai re e.
Regar dons autour de n ous, l orsq ue nous ver rons une cho se, no u s
pou rrons en app recier deux: l 'image de la lumie re semani fe st an t sur
l a sur face d' objet s s it ues dans notr e champ vi suel , et celi e de ces
objet s eux -rnemes, man if es te e par l 'a ct ion de la p remiere" . Regar -
dons par exemp le l a sur face d 'un mur« b lanc » ll .Si I e mur l 'e st ent ie -
r emen t, nous lui aurons a tt ribue une p ropr ie te l ie e dans not re e sp ri t
a la substance de laquelle ile st peint , ou fa it ( si c 'e st unmur dep lat re ,
par exemp le ). Le terme employe des igne ra not re percept ion d 'une
maniere generale et farniliere qu'a cette surface de reagir a la lumiere
ambiante. Lemur sera toujours « blanc» dans l 'ombre et continuera
en quelque sorte a l 'e tre s 'i l n'y a pas de Iurniere'". Cette perception
se « collera» a l 'objet tel que nous l 'aurons concu, ilsera: blanc sous
Iesolei! etsous lalampe IV.
Mais ce ci sera vr ai i ndependamment du fai t que l a l umi ere qui s e
p ro je tt e sur cemur - que celui -c i absorbe e t d if fu se - nous apparai tr a
general ernent de man ie re d if fe rente en chaque point de sa sur face .
Son inten si te e t merne sa cou leur pou rron t var ie r: l or sque nous qua -
lif ions un objet d 'une couleur, ilse peut que nous parl ions c omme si
cet te cou leur e ta i t i ndependante de l 'e cl ai rage . Nous n 'en sommes
pas toujours conscients, c 'est l 'evidence qui parlev,
Sur les murs, la lurniere n 'apparait presque jamais uniforme. Hormis
dans des conditions speciales '", diffici les a obten ir , e ll e var ie d 'un
point a l'autre, lentement ou brutalement.
2 3
. L e s caracteres r oma in s s i gna i e nt uneno t e en f i n
detexte :pp . 19·20. Lesautres symboles (*, t. *- §, . . . .
unenoteen marge.
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/
,I
11
/
/
y
11
1
~
/
s'
_I
a
Trois surfaces identiques et perpendicu!aires forment un
coin en 1 ') .
Lesce rd es : S I ; S I ; S i (enpointilles). concentr iques en
A,H,C,sont formes parla rencontre desspheres: i ; i; iii
concentr iques en E, et destro issurfaces surJesquelles la
lumiere se projette.ansIe repere :( [1]6) ;[1]~);[1]13))
I ep oint Eaux coo rd on nees : ( 1 ; 2 ; 3 )
esttine etoile miniature, source d 'une lumiere blanche
ornnidirectionnelle.
Si: [AE] = 1 . a lo rs : [Ai] = , [2 ; [ A i] = 2 e t [ A i ] = ,[S.
Lessegments: [AE]; [BE]; [CE]jo ignent Iepoint E aux
surfaces :al31]~;l3y61];6E~1]parIeplus court chemin
possible.
Ainsi,si lin tensite lumineuse enA estegale a 1 , enS IelJe
sera egale a l / Z . en S / a % e t e n S i a l/S.
Lescerdes designent parconsequent deschutes demoitie
de la luminance.Lesp o ints: A ;B ;C r ep resentent p ar con sequ en t d es pies
autour desquels lin tensite lumineuse decroit,
4
Imaginons, vu a une certaine distance, Iecoin d 'une chambre ouverte ,
faite seulement d'un sol e t de deux murs perpend iculai re s. Ces t ro is
e lement s seron t l is se s, r ec tangulai re s, opaques e t «blancs ». Pour
simplif ier, nous dirons que l 'eclairage est blanct, ponctuel, regulier,
s ta tique e t omn id ir ec tionne l : comme une e to il e min ia tu re , s toppee
dans sa course.
Nous nous representerons ce coin comme s i chacune de ses par ti es
ne d if fu sa it l a lurnier e que ver s nous e t nul ie par t a il leur s - i ln'y aura
pas de reverberation. Nous obtiendrons ainsi une image de lalumiere
qui se projette depuis lasource, sur ces murs, avant qu'el le ne se redif-
fu se d 'un mur a l'autre, comme s i I e t emps s'etait arrete premature-
ment.
Dans cet te sit uati on - e t si chaque point des surf aces possede des
proprietes optiques similaires - f apropor tion de lumie re absorbee e t
diffusee sera a peu pre s fa meme par tout . En revanche, f a quant it e de
lumiere dif fusee et fa sensation lumineuse correspondante varieront
d'une zone a l'autre des surfaces, en f oncti on de l a dis tance qui l es
separe de la sources.
Serait- il possible - et cesans modifier l 'eclairage - de transformer ces
surfaces de maniere a ce que chacun de leu rs point s nous parai sse
equilumineux ?
Que ver rions-nous s i chaque por tion de ces sur face s d if fu sa it ver s
nos yeux la meme quantite de lumiere, toutes nous offriraient-elies la
merne sensa tion de c la rt e ?
5
t Bienque n 'importe quelle couleur fasse laffaire.
* l. 'in tensite dufluxlumineux (Iaquantite de lurniere
au luminance) arrivant sur les murs variera en fonction
d u ca rr e d e la d is tan ce q ui s ep ar e les mur s d e la so u rce.
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§ Lesechantillonner , cest-a-dire lesdiv iser dune ma-
niere reguliere quis applique a lensemble decelles-ci.
Onequilibrera le « pas» de lechantillonnage en fonction
de ladistance supposes de Iobservateur, iI variera dans
cer ta in s cas [Cf p ar tie 3 d u tex te ). [ u ti l is er ai aus si le s
verbes « quadriller» et « mail ler» dans lasuite dutexte.
...Lorsque jecris « clarte », j ' en t end s une intensite
l um in eu se f ai bl e q ui s e m a ni f es te s ur l es m ur s, u n
« derni-jour ». [u tilise «clar te » pourme referer positi-
vement a la presence de lurnlere.« penornbre » pour
" impression d'obscurite, Ma « peno rn br e . es t d one I e
f ruit d 'une faib le clarte.
tt Lobjet sera « transparent» vude pres (car onverra
Iemur au travers) , tandis qu 'il disporaitra vude loin .
J e Ie n a m m e d o ne a u ss i « inv isib le » .
« Imperceptible» ne convient pascar l'observateur
pourra en percevoir leffet sans en voir sirnultanernent
l a c ause - ma i s en l a conna i ss an t.
Lobjet sera donc doublement percu ,
Une reponse affirmative a l a p remiere quest ion est l 'objet de ce t ra -
vai l. E lle demande d' intr oduire un e oper ati on qui inve rser a l es
t ermes par l esquel s e st dec ri te l a s itua tion p recedente, c et te foi s- ci :
la proportion de lumiere dif fusee varierait d'un point a l'autre tandis
que laquantite dif fusee serait lameme en chacun de ces points.
Nous avons d iv is e l ap resen ta tion en t ro is par ti es : dans l a p remiere,
nous decrivons les elements fondamentaux de l 'objet que nous avons
concu e t nous abo rdons les p roblerne s e t con tr aint es g raph iques l ie s
a l'invisibilite.
Dans la seconde, nous abordons les problernes attaches a la relation
ent re l a lumie re e t not re objet : dynamique , r everbe ra tion , mesure.
Nous y voyons comment ceux-ci surde te rrninent l a concept ion de
notre objet.
Dans l 'absolu c 'e st impossibl e. Mai s s i l 'on rernp laca it l es « points»
par des zones suf fi sammen t pet it es pou r pas se r inape rcues e t suf fi -
s amment g randes pou r qu' il soi t pos sibl e d'y travail ler, nous pour-r ions rabat tr e l ab lancheur des zones l es p lu s eclai re es au n iveau des
zones qui Iesont Iemoins. Nous syn thet isons l es point s p recedent s dans une t ro is ie rne par ti e
consacree aux methodes que nous p reconi sons pou r I ema il lage des
surfaces dans une situation reelle.ous pourrions echanti llonners les surfaces puis egaliser laluminosi-
t e de chaque por tion en assombr is sant l a sur face des zones l es p lu s
claires. Cela reviendrait a definir une fonction agissant a la maniere
d'un « rideau » ou d'un « abat-jour» parametrables travail les direc-
t emen t sur l es murs. Nous c reer ions a in si une penornb re uni fo rme
su r l a s urfa ce ent iere , de cl art e egal e a celie de sa zone la plus
sombre". Cette fonction devrait etre invisible en agissant visiblement:
simulant une modification de l 'eclairage en affectant les conditions de
diffusion familieres de lalumiere.
Apre s a voir pr opose une esqui sse d e sol uti on et tent e de prevo ir
cer ta in s des e ff et s a tt end us, nous pas sons en revue - e t c ri ti quons -
les differentes versions de notre prototype.
Avant de nous app rocher de cet objec ti f, ilnous faudra concevoir un
objet « invisible» (ou « transparenttt ») et acquerir une comprehen-
s ion min imale de la lumie re e tde ses r el at ions avec lui .
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** Elies modifient localement 1'«indice de diffusion»
(etd 'absorption) dessurfaces.
1.Description, proprietes et problernes intrinseques a l'objet observa teur comme une p ropr ie te du mur lui -merne , non comme un
objet separe et ajoute,Un systeme de tr ames; les con traintes d'invisibilite et de continuite :
l ' irreductibilite de l'effet de bords. Le choi x de l a lar geur des si gnes ( li gnes, poi nts , etc. ) ai nsi que l a
resolvancess du maillage des surfaces seront des lors cruciaux pour la
quali te de notre resultat, I Inous faudra fai re des t es ts e t p rocede r au
ca s par cas: det erm iner , a une di st ance donn ee, quel le lar geur de
l igne conv ient ; adapter Ie ma ill age en f oncti on de changements
rapides de luminosite, lors de la presence d'ombres portees, de
lumie re s a rt if ic ie ll es for te s ou de ref lexions, e tc . Et tou te s ces dec i-
sions devront etres soumises aux principes d 'une invisibil ite et d 'une
sensation de continuite maximales.
A p arti r des il lus tra tio ns et des document s joi nts, Ie l ecte ur
a dej a pu se fai re une id ee de l' app arence et du fonc tio nnement du
transformateur.
C'est un systerne graphique grisatre, ayant l 'aspect d 'une toile legere
p lu s ou moins dense , t rava il le sur une sur face d iv is ee en zones car -
rees, Unmater iau absorbant beaucoup de lumie re (de lape in tu re ou
de l'encre noire et mate) rabat la lurninosite du mur en tous ces
endroits a l 'exception des plus sombres, egalisant ainsi laclarte .
Certaines zones pourront etre maillees grossierernent (notamment
l es zones t re s sornb re s] , d 'aut re s seron t sans dou te ext re rnemen t
laborieuses.Dans chaque car re , des t rames noi re s couvren t une cer ta ine p ropo r-
t ion de la sur face sur l aque ll e e ll es son t Imprtmees=. Not re p remier
e ffor t a done ete de c reer une gamme de tr ames qui rempl iss ent
d'encre differentes fractions des surfaces qu'elles occupent. Un def aut i nhere nt aux tr ames conti gues auquel nous n' avons pas
trouve de solution definitive'" e st l 'e ff et de bord qui se man if es te par
l 'appar it ion inevi table de l ignes aux jointures des mai ll es , que lque
soit l 'angle ou laforme de trame choisie .
Apres plusieurs essais, une progression logarithmique des quantites
de sur face couve rt es a e te p re fe ree a un sys te rne l inea ir ev '' ( vo ir l es
v .1 .1 , 1 .2 e t 1 .3 , a l a f inde cevolume) . Cet te p rogres sion nous a sem-
blee plus adaptee, mais Ie dernier mot n'est pas prononce,
Dans cet te gamme (v.1.3, voi r dep li an t) , l a valeu r d 'occupat ion du
b lanc vaapp roxima tivement de 3% a 95% en 123 e tapes, nombre qui
nous semble suffisant pour obtenir de subti ls degrades.
En de hors de ce dern ier et d' autr es probl ernes conc rets que nous
ignorons ici deliberement, cette solution nous a sernblee tres adaptee
pou r inver se r l es t ermes don t nous par lion s p lu s hau t.
Nos t rames possedent p lu si eu rs p ropr ie te s int er es santes : e ll es l ai s-
s en t t ranspa ra it re l a couleu r du suppo rt dans l eu rs e spaces , e t s i l e s
l ignes sont suffisamment fines, elles deviennent invisibles comme les
fils d'un tissUV I I I •
En d'autres terrnes, un systerne de trames transparentes, quantif iees
e t t re s peu v is ib le s nous perme tt ra de mod if ie r l 'apparence du mur
s ans que eel a ne se remar que. La modi fic ati on appara it ra pour un
8 9
§§Son pou vo ir d e r esolut io n. q ui d ep en d d u p asd u
maiIIage et dela variete destrames disponibles.
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. . . D e p e t it s t ro us p ro fo nd s d an s u n m ur pourraient
cependant produire Ieffet escornpte.
ttt A encroire leschiffres fournis parson fabricant,
de 3 it 93% environ pour IeNair Spinel KREMER.
Lef on d - b lanc au au tr e - absor be ra ega lement u ne
partie de lalumiere.
2 .Re la tions de la lumie re avec le d isposi ti f dec ri t C 'e st de cet te l imit e que nous e st venue une solut ion int er es sante,
Not re apparei l ne pouva it pas fonct ionner dans des s itua tions ou les
con tras tes sont tr es ele ves - no u s evit ions ai nsi de le s imaginer .
Tout a change lorsque nous nous sommes rendu compte qu'il suffisait
de r epart ir a zero si Ie seui l maximal e tai t depa sse, e t d e cr eer par l a
merne une nouve ll e zone equ ilumineuse p lu s c la ir e a l 'i nt er ieur de la
premiere,
Nous abordons ici t rois problernes plus diffici les it resoudre : l 'absorpt ion t res
l imitee de la lumiere par les mei lleurs pigments noirs existants e tabordables, qui
l imite ladynamique de notre gamme det rames ; la reverbera tion de la lumiere e t
s es c onse quence s; l es moyens de mesurer l a l umi ere qui son t it notre disposi-
tion.
La limite d'absorption des noirsNous avons i llu str e ce tt e i dee a l' aide d' une simula ti on (o u n ous nenous sommes pas servi de mesures reelles, voir: v.1.4,1).
Nous rev ions d 'abo rd aux mei ll eu rs p igment s, a ce s nanotubes
qui diff usent moi ns d' 1/ 1000e de la l umi ere >, mais cel a aur ait et e
forcer les limites du systeme au risque de transformer la proposition
gr aphiq ue en une vis ion ideale ne pouvant etre realises faute
d'argent.
La reverberation de la lumiere.
Lareverbe ra tion est un p roblerne majeu r. Dans une p iece eclai -
r ee aux mur s opaque s, chaque zone redi ff use l a l umi ere dans a peu
p re s tou te s l es d ir ec tions. One tel le s itua tion forme par consequen t
un sys teme ou tou te mod if ic at ion locale ent ra ine une mod if ic at ion
generale.
Nous avons merne imagine des subst ance s mag iques qui soust ra i-
r aient l a l urni ere a vol ont e - des « aspirateurs », des « trous noirs »
qui n'existent pas'". Nous decouvrions ensuite qu'un chimiste alle-
mand fabr icant des pi gment s pour la pe int ure avai t dans son cata -
logue un p igment noi r qui ne d if fu se qu'envi ron 1 ,5% de la lumie re
qu'il recoit'", vraiment tres peu en r egard des « stan dards» q ui en
diffusent environ 8-10% (voir echantillons joints).
Nous pouvons cependant estimer que certaines modifications seront
mineu re s e t d 'aut re s c ri ti ques . Et i l nous semble possibl e de s itue r
a p rior i c es zones c ri ti ques : ce seron t l es zones l es p lu s eclai re es , e t
surtout les angles et les coins,
Le f lux lumineux peu t var ie r inf in imen t - nous pou rrons tou jour s
a jout er de la l umi ere, augmente r l a d iff erence d' int ensi te ent re la
lumie re l ap lus for te e t l 'ombre la p lu s i so lee, t andi s que not re pein-
ture n 'absorbera jamais toute lalumiere qu'elle recoit.
P lu si eu rs solut ions serai en t a lo rs p ra ti cables ; nous pou rr ions par
exemp le peind re en noi r c inq des s ix faces int er ieures d 'un cube e t ne
t rava il le r en t r ames noi re s que sur l a f ace b lanche res tante. C'e st s an s
doute lasolution laplus simple pour commencer.
One gamme de t rames aura done une dynamique d 'absorpt ion a ll an t
de 0 ( s' il n 'y a r ien) , a une valeu r max imale, S inot re gamme va d 'une
couverture de 3 a 95%, et qu'elle e st peint e avec un noi r qui d if fu se
env iron 10% de la lumie re qu' il r ecoi t, e ll e absorbe ra de 2 ,5 a 85% de
la lumierettt, jamais plus,
One aut re serai t de se debar ra sser des ang le s e t des coins en les pei -
gnant en noi r sur une cer ta ine l argeur , ou la r everbe ra tion est impor -
t an te . Nous compter ions par exemp le Iecar re ou Iedouble de la d is -
t ance qui s epare l' angle de l a zone a l aquel le no u s remarquons l a
reverberation a l 'ceil nu, peind rions cet te zone en noi r e t t rava il le -
rions autour.
10 11
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Nous pourr ions auss i tout pe indr e en noi r et aj outer d es t rames
blanches peu a peu; ou encore pe indr e l a sa ll e d'un gri s moyen et
a jouter des t rames b lanches e t noi re s dans des d ir ec tions opposee s
(ce qui ne resoudrait pas vraiment Ieprobleme, mais l 'a ttenuerait .)
Ce prece de lon g et couteux demande d 'execut er l es mi res sur l es
murs avec la mer ne pr ecis ion me canique et I emerne mat eri au que
l'objet final.
N' ayant pour Ie moment te nte aucu n ess ai seri eux e n ce s ens no us
sommes dans l 'i nconnu , tou t en ayant consc ience que sans solut ion
satisfaisante nous serons condamnes a perdre beaucoup de temps en
approximations empiriques que nous modifierons sans cesse.
Lor s des mesures , i l f audra en out re adopter un point dev i see f ixecar
rien n'assure que la figure d'intensites tracee par la lumiere soi t l a
merne sinous changeons de place.
L'appareil photographique comme instrument de mesure
S i l a dynamique de l 'apparei l pho to e st t rop faibl e, nous aurons re-cours a de mul ti ples pr ises de vues et a differents temps de pause,
determinant ainsi a chaque foi s, par compa ra isons, l es valeu rs vou -
l ues. Cet te limi te de dynami que ne nous gener a done pas, s eule la
relation, dans une image correcte, entre un certain ensemble gris-blanc
et un autre ensemble qris-noir situes dans une maille nous interessera,Abordons laquest ion de lamesure, ounous cumulerons l es d if fi -
cul te s des deux p roblemes p recedent s. I Inous faudra en e ff et mesu-
rer la lumiere en modifiant au minimum Iesysterne de reverberation
(no tr e corps pou rr a done poser p roblerne dans une p iece minuscu le ,
ou par exemple avec des habits blancs !) ; et savoir que notre « comp-
teur », I e capt eur o u I e fi lm de not re appa reil photogr aphique ,
traduira Ie signal lumineux dans une image a la dynamique limitee
(pa r exemp le Iecode monochrome 8-b it , aux valeu rs de p ixel s a ll an t
de 0 a 255).
Not re but se ra de determine r dans chaque mai ll e une quant it e de ce
noi r et une aut re de ce blanc particuliers qui, rapportes a la superficie
de la moille, soient visuellement egaux a un gris de reference present
sur chaque prise de vue XIII.
Pour ne pas a lourdi r l a t a che avec des calcu ls l abor ieux , nous avons
cho is i de met tr e en rel at ion des mesures . Dans les ver sions 1 .2 e t 1 .3 ,
nous avons imagine une solution qui pensions-nous, resoudrait tous
ces p roblemesv' :nousy avons d iv is e l es gammes de t r ames ense ri es
p lu s ou moins res tr eint es . Lagamme de 108 valeu rs de laver sion 1 .2
est ainsi reduite successivement a 32 valeurs, puis a 6, toujours espa-
cees regulierement. Leprincipe de v.1.3 est Iememe.
Nous avons reuni ces gammes redui te s dans des « mires» destinees a
e tr e imprimees sur l es murs pui s pho tographiee s, de man ie re a pou-
voi r d 'abo rd est imer g ro ss ie re rnen t, e t de p lu s en p lu s f inernent , l es
valeurs d'occupation appropriees a chaque echantillon du maillage.
12 13
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3.Geometric ou « logique » du maillage Preliminaires
Synthese des points precedents dans un processus rudimenta ire permettant de
rea li se r not re obj et . Nous c re ons un ordre dans l a mas se des mesures a fi n de
determiner laplus simple facon de proceder. Apres avoir d'abord analyse « dansles grandes l ignes» la figure lumineuse proje tee sur les murs, nous e tabl issons
un protocole ordonne de couverture des murs.
Representons-nous cette surface isolee, entouree d'ombre et
eclairee. Correctement places, nous n'interferons pas avec la lumiere
qui seprojette sur elleet nous laphotographions enentier.
Esquisse d'une methode d'echanttllonnaqe dessurfaces
Cet te premiere image nous permett ra de determiner sa (ou son en-
semble) de zone(s) la / les plus obscure(s) e t la / les plus cla ire(s) .
Nous releverons aussi les figures remarquables accomplies par la
lumiere telles qu'ombres, variations soudaines, etc.
Nous ne pourrons pas faire totalement confiance a nos yeux.
Nous devrons d'abord nous fier aux mesures, tant laretine et Iecer-
veau modifient lasensation visuelle en fonction du contexte.
Sila dynamique de l 'appareil est insuffisante, nous pourrons imme-
diatement nous en rendre compte: aucune zone de l 'imaqe ne dev ra
apparaitre sous-exposee ou surexposeev+. Sic'est impossible a obtenir,
i lnous faudra diviser cet te sur face jusqu'a ce que chacun des f rag-
ments puisse etre photographie correctement.our obtenir un resultat correct dans une situation reelle, nous de-
vrons determiner sur Iemur des relations entre lavariation de locali-
te et lavariation de l'intensite lumineuse.
Dans notre modele (Fig.1, page 4), qui ne p r end pas en comp te l a r e-
verberation, nous avons fai t un premier pas en etabl issant sur les
sur faces une sor te de graduat ion qui s ignale des chutes de 50% de
l'intensite lumineuse. Nous avons vu que dans cemodele, ou la source
lumineuse est ponctuelle [c'est une « etoile »), chaque surface eclai-
ree possede son pic d'intensite, autour duquel l 'intensite decroit en
suivant des cercles concentriques.
Revenons sur Iemur et chois issons une uni te de sur face (par
exemple 5 x 5 cm) .Tracons au crayon sur celui -c i deux car res, l'un
entourant lazone laplus sombre, l 'autre entourant laplus claire.
SiIemur est rectangulaire et plat, et sila situation ressemble a notre
modele (Fig.1), l 'endroit Ie plus obscur sera normalement un coin.
Nous devrions alors pouvoir t racer une l igne droite ent re ces deuxzones, qui t rave rsera un long degrade d'i nt ensi te s aI/ant de lazone de
ref erence au pic d'intensite. Nous prolongerons cette ligne jusqu'a
l 'autre extremite dumur ettracerons saperpendiculaire au pic.
Dans la seconde partie du texte, nous avons declare que la solution
a priori la plus simple pour se debarrasser de la reverberation etait ,
dans I 'espace inter ieur d 'un cube, de peindre en noi r c inq des s ix
faces, et ce ca r la lumier e r eem ise par I emur a peu de chances de se
projeter sur celui-ci.
Nouspourrons des lors, Ielong de ces lignes et en partant de lazone
la plus sombre, placer nos mires pour determiner de premieres l i-
mites , qui cor respondront aux valeurs presentes sur les mires pri -
maires, puis retracer des carres, des perpendiculaires et recommen-
cer Ielongdes nouvelles lignes (Fig.2, page suivante).Reprenons a partir de la,
14 15
*I Denombreux appareils photos recents proposent une
fonction« HDR» (High Dynamic Range), quipourra
saverer ici tres utile.
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/
valeur b
/-
/<
/~-, /
/
,/
/ ,/ -,
/
/
/
/
-, /
~ /
-,
-,
< /
/,<
"1-,
/
/
/-
valeur a
/
Max.
/
/
/
/
U n m u r r e c ta n g ul a ir e isole est eclaire p a r u n e s o u rc e
de lurniere ponctuelle.
Nous cherchons surces!ignes lescoordonnees pour
Iesquelles unevaleur detrame donnee :ab...abat
la clarte au merne niveauquelazone de reference.
Deuxcadres delirnitent leszones recevant respectivement
Ieplus (Max.) etIe moins (Min.) delurniere, L o r s qu e c e s coordonnees sont etablies, nous tracons
de nouvelles perpendiculaires, etainsi desuite ...
C e s c a d r e s dern ten t l es z on e s q u e nousavons nornrne
dansIe texte picde luminosite et zone de reference. Encontinuant ce developpernent systematique, nous
c o u vr i ro n s p e u Q p eu J e m ur d e z o ne s dont la luminositeest identique a la reference.n e l i g ne d ro i te r el ie c e s d e u x z o ne s , coupee par
sa perpendicuIaire au pic(en: Max.) .
16
.... :::::::... ::
i )
........... ~..:
M i n .Nous obt iend rons a in si une p remiere image assez p reci se du t rava il
a r ea li se r. Lasui te de la p rocedu re se dedui t de ces p remisses : p lu s
nous con tinuerons a in si e t p lu s I emai ll age se ser re ra . P lu s i l I e ser a,
plus ilsera facile de combler les vides entre les lignes/!",
Avant de les assombrir a l eur t our, il ne rest era plus qu' a aj uste r
Iemaillage et a qua driller les vides afin de lier les zones de reference
entre elles.
Si ladynamique del 'appareil de trames arrive a une limite.
I I se peut que Ie lo ng de la li gne rel iant l a z one de re fere nce au
p ic d 'i nt en si te i l dev ienne impossibl e de rabat tr e suf fi sammen t l a
c la rt e. La l imit e de ladynamique sera a lo rs a tt eint e, e t i l f audra des -
siner un nouveau carre, servant de nouvelle reference. Nous pouvons
d'ail leurs tres bien choisir , par econornie de travail , d 'abandonner les
t rames les plu s denses de I 'appar eil et de r eduir e d' autant sa dyna-
mique.
A chaque fois que la situation se produira, on determinera
I 'emplacement d 'une nouvelle bordure: l a l imit e ext er ieure d'une
nouvelle zone de ciarte differente. (voir: v.1.4.1).
Demerne que dans une peinture un p igment g ri s peu t nous sem-
bIer gris, noir ou bien blanc en fonction du contexte pictural/Y, i lnous
semble que I 'ensemble de ces nouveaux echanti llons nous apparaitra
tel une « source de lumiere », que lque chose comme une « fenetre »,
un « t rou dans Ie mu r » derriere lequel se trouverait une autre scene
plus eclai re e que cel ie ou nous nous t rouvons - ou que lque chose du
merne genre. Cen'est qu'une hypothese, mais elle nous seduit,
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S'il seproduit de brusques changements de luminosite. D O C U M E N T S
Cesera lapartie laplus laborieuse, et sans doute la moins facile a
theoriser. Nous avons simule (voir: v.l .4.3) un « maillage a geometric
var iable» ent re deux zones contigues de clarte dif ferentes , jointes
par un pet it deg rade. I I e st a ise de « ver if ier» s 'i l fonct ionne en Ie
reproduisant sur une feuil le et en Ieplacant, zone sombre cote clair,
sur un mur traverse d'une ombre.
S i l 'ombre port ee a des con tour s nets , on pou rra coupe r I e des s in
suivant ceux-ci , en tentant s i possible de minimiser l 'e ffet de bord
entre les deux densites de trames.
Lorsque l 'on aborde la question de la precision, tout est question
d'echelle, Surl'original (v.1.4.3), les petites mailles mesurent 10 mm de
cote, les grandes 40. Quand aux lignes, elles mesurent environ 1110e de
millimetre. Sauf a avoir des moyens de dessin automatises, iIserait fou
de descendre en dessous.
I Inous semble que dans l 'e ta t de nos connaissances et de nos expe-
rimentations, nous avons aborde les points essentiels de notre etude.
Le l ect eu r - que nous invi tons a nous adresser ses remarques s 'i l
Iesouhaite'Y' - trouvera les documents dont ilest fait reference dans
Ietexte, legendes, dans lespages suivantes.
18 19
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http://slidepdf.com/reader/full/essai-documents-prototype-de-transformateur-de-lumiere-version-1 16/22
>-ooo
3
2,
x
+
Ent re 0 e t 1/32,on ajoute 1/32,puis entre 1/32 et 1/16 on multiplie par deux, entre 1/16 et
3/32 on multiplie par 3/2,et ainsi de suite...La progression prend ainsi une forme irreguliere,
v.1.1-« lumiere du soir»
(avril- mai 2009)
Nous avons quadril le une feuil le de papier, l 'avons accrochee au mur puis
photoqraphiee. Le mur etait situe a angle droit d'une fenetre par laquelle une
lumiere du soir penetrait dans lachambre, Ieqerernent a ttenuee par un rideau.
L'imaqe produite est une traduction a l a meme echel le ( envi ron un met recarre], enpleins et vides, desvaleurs degrispresentes sur Ieneqatif.
Ledegrade de luminos it e pho tographique fut s impl if ie en 14 rapport s dencre et de pap ier.
Cesrapports etaient tous desmultiples d' 1/32':
1/32;1/16;3/32;1/8;5/32;3/16;7/32;1/4;9/32;5/16;11/32;3/8;13/32;7/16
Ledess in secompose ainsi de 14 zones percues comme« grises », et dune zone laissee vierge:
la zone de reference (Iaplus sombre sur laphotographie).
Larealisation ayant pris environ un mois, iIfutdifficile de determiner siles mediocres resultats
etaient dus a unv ice deconcep tion ouau fai t que l acourse duso leil avait change (peut -e tre aux
deux causes).
Leffe t de crenelage est evident , e t ce a u n ex tr eme d e I image p lu s q u' a l a ut re , I I e st d u a la
faible resolvance du maillage ainsi qu'au faible nombre d'intervalles, d'une part, et d'autre part
au choix dintervalles lineaires, qui correspondent mal a lasensibilite del oeil:
'" '.,\".'::
21
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ooco
v.l.2 - premier prototype
(aout - septembre 2009)
Nous sommes partis des idees decrites dans Ie teste ,
selon lesquelles nous ne pourrions nousfier a la pho-
toqraphie que si l 'imaqe incluait un temoin dela tech-
nique d'assombrissement que nous voulions utiliser;que l 'eventail des trames disponibles se devait d'e tre
large et que ces trames devaient etre tresf ines, afin
qu'el le s s e rendent inv is ible s e t t ransparentes :
« comme les fils d'un tissu ».
Nous avons dessine des « mires », compr en an t 4 o u 6 v al eu rs
doccupation, et hierarchise celles-ci :
(A) Lamire p rimaire comprend toute ladynamique :
6valeurs noir inclus plus temoin.
( B) 6 mires secondaires comprennent: 6valeurs plus ternoin.
( C ) 36 mires tertiaires comprennent :4valeurs plus temoin.
Deuxmi res t er ti ai res qui sesu iven t ont tou jours une val eu r com-
mune, demerne pour lesmires secondaires.
Enprincipe, une val eu r est recherchee ainsi :
l a mire p rimaire p lacee sur l asu rface it assombrir, on determine
une val eur t rop sombre et une val eur t rop cla ir e ent re l esquel /es
la valeur recherchee se trouvera. A ces deux valeu rs ext remes
correspond tou jours une t rame secondaire qui p ropose 4 n iveaux
int errned iaires supplernentai res. On recommence loperati on en
« v isan t» ent re deux n iveaux secondaires avec une mire t er ti ai re
sicela ne suffit pas.
Autotalla gamme comprend 108valeurs.
Laspect l ineaire de l agamme de gri s p resent e p lus de r ichesse
dans l es tons sombres etmoyens que dans l es tons cla irs.
23
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v.1.3 - second prototype (cf. depliant) v.1.4.x - simulations de cas particuliers
(octobre 2009 - fevrier 2010) (juin 2010)
Nous avons voulu recommencer en corriqeant certains defauts. Laforme car-
r ee nous a semblee plus pratique que Iedisque, I eprinc ipe e st I ememe que
dans Iepremier prototype: i lcontient eqatement des mires primaires, secon-
daires, tertia ires, sans blanc temoin.
Cesdessins illustrent dessituations remarquables que
nous avons predites a par tir de not re modele et
d'observations quotidiennes.
v1.4.1 -T a dynamique de l'appareil arrive a une limite
Les mires primaire et secondaires contiennent deux lois chaque valeur, Q deux emplacements
differents ( qu at re e t q ua tr e p ou r l a p r imai re ). Cel a n ou s a s embl e g ar an ti r u ne p lu s g ra nd e
precision. A moins dun maillage minuscule, ou i l dev ient impossibl e de dessiner l a mire,
l i nt er ieur des zones dumail lage n 'aura pas tou jours une lumincs it e uni fo rme : if se presentera
au con trai re comme un pet it degrade d 'i nt ensi te pouvant v ic ier nos mesures . Si necessaire,
lamoyenne de deux mesures donnera alors une meilleure indication.
Dans une s it uati on ou lad i fference d 'i nt ensi te ent re l areference
et ou I e p i c e st t ro p imp or ta nt e p ou r q ue l a g amme d e t rame s
u ti li see pui sse rabat tre l ensernb le de l asu rface au meme niveau
( ic i l occupat ion va d '1 /10e a 'h), lensemble constitue des zones
r ab at tu es a u n iv eau d e l a r e fe re nc e d ev ie nt l a p er ip he ri e d u n
autre ensemble central plus clair.
Lemotif de trame est compose de deux series de Iignes paralleles et perpendiculaires espacees
regul ierement , formant de pet it s carres, Lagamme de t rames sui t une progression logarith-
mique all an t de0 ,03 a0 ,95 pour 1de surface occupee par l apein tu re , en123 degres,
L e l ec te ur p eu t s imagi ne r u ne ampou le a ll umee p la ce e a u ne
faibl e d is tance del a f igure: Iecent re del a surface sera t res ecl ai -
re tandis que lalurninosite diminuera rapidement a sa peripherie,
> Les mires (qui ont ete archivees sur un filmnoir etblanc) etla description
detaillee de l 'appareil (qui se trouve dans Ie depliant : Prototype de Trans-
formateur de Lumiere v.1.3), sont confies aux soins du lecteur.
Sinous considerons que chaque t rame rabat - dans l echant il lon
de surface quel le occupe - l a lu rn inos it e a un n iveau moyen egal
a celui des echan ti ll ons qui l entourent , ceux-ci apparai tron t tous
equilumineux. IIy aura done, sur lasurface eclairee, deux niveaux
de clartes repartis sur deux zones, lune entourant laseconde.
24
v1.4.2 - pic d'intensite
Appli cati on manuell e dun sys terne de t rames s imil ai re a celui de
v.03, leffet de bord est peuimportant et Iecrenelage quasi absent.
v.1.4.3 - mail/age a qeometrie variable
Lorsque Jintensite lumineuse chute ous accroit brutalernent, ilest
possibl e d 'adapter Iepas du mai ll age pour t ravail ler de man iere
p lu s f in e. I I n 'e st d on e p as n ec es sa ir e d e ch an ti ll on ne r t ou te
lasurface de lamerne maniere,
Enmodifiant ainsi Iemaillage, nous diminuons lacharge detravail
dans l es zones ou les degrades son t p rogres si fs e t augmentons sa
resolvance laou ilssont rapides oubrutaux.
L ed e ss in p eu t e tr e r ep ro du it p ou r s er vi r d e t es t v is ue l c ar l a
difference de concentration des trames qu'il contient correspond
a peu pres a denombreux cas d 'o rnbres por tees p rodu it es par des
eclairages artificiels (Ialurniere solaire produisant generalement
descontrastes bien plus importants).
25
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Ci-contre :
v.1.4.1-la dynamique de l'appareil arrive a une limite
Pages suivantes,a gauche:
v.1.4.2 - pic d'intensite
a droite:
v.1.4.3 - mail/age a qeometrie variable
26 27
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/ / ,
I
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,I/ /
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Notes
, [ en e p er co is d ir ec tement ces o bjet s q u'd travers la lumiere qu'ils renvoient
ver s moi ; s an s o bs tacle - d on e s an s eux , la lu rn ie re est inv is ible. J ep e rcois
aus si ( et s ur to ut? ) ceq u e je reconnais, cequi mest familier , ceque jai deja
vu e t q u i s e « repete » p ou r a in si d ir e, e n v ar ia nt q ue lq ue p eu , d an s m on
experience quotidienne.
II Onadmet g en er ale rn en t q u'un o bjet b lanc n e p eu t p as e t re t ranspa rent ,
car ce son t d eu x q ua l it e s o bjec t iv emen t antago nistes . Une lame d e v er re
pourra au mieux etrea
la fois « blanchatre » et «translucide », maisjamais
« b la nc he » e t « transparente», Lors d'une presentation, J e r o m e D o kic (v oir
note IV c i- dessou s) a cep en dant f ai t p ar t dune excep tion : u ne f ig ur e
stereoscopique qui mene a l a p e rc ep ti on d e c e q ui p ou rr ai t s e nornmer un
o b j et v i s ue l a l a f o i s « b la nc » e t « transparent» (une experience de « viola-
t ion d e la con tr ainte dopacite » ). I I sagit cependant dun cas particulier
d 'i llus io n, I o bjet en q uest ion n 'e tan t n i v er itabler nent tan gible, n i p er cu
dans desconditions que lon peut qualifier de « normales » ou « familieres ».
Cf. Reconstructing the third dimension: Interactions between Color, Texture,
Mot ion , B incular d i spari t y, and Shape. Patr ick Cavanagh, i n COMPUTER
V ISION GRAPHCS AND IMAGE PROCESSING 37, 171-195 1987.
(Enparticulier ladiscussion autour de laf ig .12) .
" M on idee o u p lu to t mon image d e lab lan ch eu r d umu r n est p as a ff ec tee
p ar la lumie re r ee lle . Onp eut n ommer u ne tel le idee u ne illusion cognitive,
car jen e verrai jamais Ieblanc dans lobscurite complete.
tv Dan s u ne p resentat ion d on nee en 2 00 9 a lecole d e p rintemp s dOkh ra
(Rous si l lo n) , J er ome Dok ic - d ir ec teur d e tud es a IEHESS (Pari s) - d iv is ai t
cestheories en quatre « families»: lestheories distales (<< l aco uleur est u ne
p ro pr ie te o bject iv e mon ad iq ue d u n o bjet o u d u n ensemble d o bje ts » ) ; le s
theories medates [« l a cou leur est une propriete monadique du mil ieu
( Ia lum ie re ]. » ); l es theor ie s proximales [« La cou leur est ent ie re rn en t
deterrninee par lexperience visuel le que nous en avons (par exemple el le
est une sensation subjective) »); et l es theories mixtes (impJiquant au
moins deux destro is conditions precedences),
II proposait ensuite de considerer la couleur c om me u n evenement :
« Laplupart desapproches ( .. .) cons iderent lacouleur comme unepropr ie te
(relativement) durable d 'un obje t. Mais pourquoi nepas cons iderer ( su ivant
Pasnau, 2009) la couleur comme une propriete l i ee a ievenement q ui s e
p ro du it q ua nd u n o bj et e st e cl ai re o u i ll um in e? ( .. .) l a c o ul eu r s er ai t ( ou
s era i t e t ro it ement l i ee a) I evenement cons ti tue par I e fai t qu 'une part ie de
lenerqie de 10lumier e exci te le s e lect rons a 1 0 s ur fa ce d e i o bj et d e t el le
maniere qu'ils absorbent puis liberent: un certain pourcentage variable de
la lumiere a t raver s I e spec tr e v is ib le. ( . .. ) C ' e st l evenement de produire de
la lum iere ( quelque soi t s on orig ine ) qui cons ti tue lacouleur. ( . .. ) Analogie:
p ro je ter d e l a lumere s ur u n o bj et p ou r e n v oi r /0 cou/eur est analogue
a f rapper unobjet pour entendre I e sonqu ' il r end . »
- ing l igh t a t any poin t o f the spect rum. No other p igment achieves th is k ind
of optical blackness."
( Tr ad uc ti on l ib re ): A lo rs q ue d 'a ut re s p ig me nt s [ no ir s] r ee rn et te nt a u
mains une partie duspectre visible plus que les autres, apparaissant ainsi
p lu s o u m o in s c ol or es , I e n oi r s pi ne l n e r e em et p as p lu s d 'l ,S% d e l a l u-
m ie re i nc id en te d an s t ou s l es p oi nt s d u s p ec tr e. A uc un a ut re p ig me nt n e
possede cette sorte de noirceur optique- la.
Cf. (Quelques) considerations conceptuelles et phenomenoloqiques sur notre
experience de la couleur, Jerome D ok c i n E CO LE T HE MA TQ UE I NT ER D SC PL -
N AIRE C NR S COU LE UR QUE STON D ECH EL LE , L E SP AC E, 119-125, OKHRA, 2009.
(www.okhra.com)
Voir la d ocumen ta t io n ( en ang la is ) :
http://www.kremer-pigmente.de/shopint/PublishedFiles/47400e.pdf
v L a l u mi er e d et er mi ne l a p os si bi li te d e v oi r l es o bj et s a in si q ue l eu r
couleur.
XII Leproto type peut toujours devenir p lus simple et fonctionnel. C'est parce
q ue je d ou te encor e d e cet te solut io n q ue je f ai s r ef er en ce a mon opinion
comme anc ienne : «nous pensions quece l a resoudrait: t ou s l e sproblemes. »
v, Cer ta ins s tu dios d ep h otog raph ie o nt e te concus sans coins niangles, af in
de restreindre auminimum les possibilites depri ses de vue. Le studio qui
abr ite actue llement I eco llec ti f d ep h otog raph es l lHS9 ( 38 Rue d uMoul in,
1210 Bruxelles) enest unbel exemple.
XII' I I e st p os sible d ev e r if ie r r ap id emen t ( et s ub jeet ivement ) s i le s cho ix d e
t rames sont correct s en m odif iant l am i se au pai nt de t el le maniere que
limage devienne floue. II y a u n a n , d a ns un e pr es ent at ion a l E col e d e
recherche graphique (Bruxelles) , javais nornrne ce precede une «verifica-
tionoptique ».
VII J e r em er ci e J ea n Cur np s - p ro fe ss eu r, F ac ul te d e p ha rm ac ie , U CL ,
Bruxelles -egalement collectionneur , entre-autres, d 'ouvrages sur la magie
e t l a c o ul eu r - d 'a vo ir r ep on du a m es q ue st io ns , n ot amme nt a p ro po s d e
la r e la tion ent re la quantite de lumiere et lintensite percue par Iesujet.
xiv Aumoment d e I imp ress io n d u d epl ian t : Prototype de Transformateur de
Lumiere v.1.3, c e p oi nt n 'e ta it p as r es ol u. L e d e pl ia nt p ro po se u ne a ut re
solution et represente parconsequent une etape precedents duconcept.
V I I I De merne que l es f il s d 'un t is su dspara ssent: pour apparaftre sous
l a f o rme du t is su ; d e r neme ici le s t r ames d e p eintur e d ispa ra i ss en t, p ou r
apparaitre sou s la f o rme d 'u n mur d on t leclairage se trouve apparemment
modifie.
XV Unehercheur n or nme Pat rick Ca llet - M .A .S ,Ecole Cen tr ale d ePar is - q ui
travaillait avec son equipe sur un des t ab leaux de Monet au u ne r ue e st
r empl ie d e d rapeau x ( te l: La rue Montorgueil, 1 87 8, Musee d 'O rs ay ), f ut
t re s e ton ne lor sq u' il d ecou vr it au spec tr op ho tomet re q ue I e« b lanc» d es
d rapeau x t ricolor es app ar ai ss ai t - s i l l i s olai t d e son con texte - e to nn am-
ment plus gr is quesur Ietableau.X Sauf a changer t out Ie systerne ( di sconti nu) en un aut re (une f igure
continue sans bords oubien un systeme n'uti li sant pasde trames, mais par
exemple une gamme opaque depein tures gr ises) , leffet de bord persistera. C'est evidernment un cho ix i nt en ti onnel du p ei nt re : s i l avait util ise un
b la nc « t el q u' il s or t d u t u be », tou te 10ehromat ique du tableau s en s erai t
trouvee rompue. Mon et n 'e st p as I i nv en te ur d 'u n t el p re ce de , l oi n d e l a.
Cette virtuosite chrornatique estsans doute l 'une des grandes reussites des
peintres impressionnistes, mais au moins des I' invention et Ie perfection-
n emen t d u chiaroscuro (Leonard, Raphael, Titien , . . .et p lus tard Rembrandt,
Vermeer , I eLo rr ain, LaTour . . . e tc .) l ap e intur e a jou e d e lap r op rie te d e la
cou leur e t d e la c la rte d es p igments a app ar ai t re d if fe rentes en f o nc t io n d e
leur contexte.
X Voir p a r exemp le : 'Darkest ever material created, Helen Briggs, BBCNews
science reporter , 16janvier 2008.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/7190107.stm
X, "Whi le o ther p igments r em it a t l east s ome part o f the l igh t s pect rum and
appear more or less colored, spinel black remits no more than 1.5% ofincom-
30
AuXIXe s iecle , S eu ra t a mer ne r en te a p lu sieu rs r ep ri se s d 'amp li fier les
contrastes de clartes aum oyen de contrastes chromatiques, afinde repre-
sen ter oum i eux de « simuler» surses toiles des intensites « impossibles a
peindre ». t el l es cel les d es eclai rages a rt i fi c ie ls ( comp ar er p ar exemp le les
lampes du dessin Eden-Concert, ante rieur au 2 6 mar s 1 88 7, Ri jk smuseum
V in cent v an Gogh, Ams te rd am - e t cel le s, entou rees d e h alos sombr es e t
b leus, du tableau Le chahut, 1889/90, Rijksmuseum Kroller-Muller , Otter-
10).Moninterpretation me porte a croire queSeurat estun dessommets du
«reahsme . o pt iq ue - e t c e b ie n d av an ta ge q ue n 'imp or te q ue l p ei nt re
impressionniste. Enayant fragments son i mage en z ones de sensa ti ons
chr omat iqu es « lo ca le s» amp li fiees ( un e lampe , u ne chevi l le d e d an seuse,
u n c r an e d 'h omme vud e d os . . .) , q u i r econ st i tu en t sur la to ile d es f ragmen ts
d e s en sa tion s r ee lles , i l me f ai t d 'a i ll eu rs inv in ciblement p en se r aux r e-
che rches cub is te s q ui f er on t d e merne avec le space , o u ce l le s d eBo ccion i -
n 'a- til pasd 'ailleurs souvent adopte latechnique «divisionniste» ?-,q ui a
tente d e f ragmen te r I e mouvement ( l es pa ce e t I e t emp s, c omme d an s I e
celebre Nu de Marcel D u ch ar np - mais aussi l e smouvements r elat i fs de la
l um ie re , d e l e sp ac e e t d 'u n c or ps - celui p ar a i ll eu rs s ta t iq ue d e s a mer e
(dans Iceuvre disparue Testa + easa + luce, 1912) et rnerneeeux de ldme],
[ e n e p eu x e n o ut re m e rn pe ch er d e v oi r d an s La risata [Le r ire) , 1912,
MoMa,NewYo rk - u nmagist ra l« c lin d ' cei l» au Chahut.
Bal lap o ur ra i t b ien evidemmen t e t re c i te a p ro po s d e la f r agmen ta tion d u
mouvement, mais ces t ici h or s depropos - quand a Signac et a son « neo-
impressionnisme », je pense quil a mal compris les intentions et Ieprojet
d e S eu ra t. P ou r n e p as d ir e p lu s a l eu r p ro po s: i l y a d es man ie re s p lu s o u
mains intel ligentes d'envisager lesavantages de laquanti fication (cel les dumouvement, des couleurs ...)
AuXXes iecle, A lb er s ( av ec la ide d e s es e tu dian ts ) a r ev is ite presque tous
les p henomenes chr omat iqu es d on t je p ar ia i s p lu s h au t en p ro fo nd eu r.
II a publie lasomme deces recherches dans unl ivre magnifique :
Cf.lnteraction ofcolor, JosefAlbers, YALE UNVERSITY PRESS, 1963
XVI Si vous desirez mecontacter veuillez vous adresser a lediteur dece l ivre.
31
5/10/2018 Essai & documents, prototype de transformateur de lumi re version 1 - slidepdf.com
http://slidepdf.com/reader/full/essai-documents-prototype-de-transformateur-de-lumiere-version-1 22/22
C OLOP H ON
Conception I production:
Adrien Gary Lucca
Edi teur :
leunesse et Arts Plastiques, Bruxelles
Carine Bienfait
Supervision du projet,a Bruxelles :
Thorsten Baensch
a Maastricht:
[o Frenken
Assitance technique:
Frans Vos
Conseils:
Babak Afrassiabi, Michel Baudson,
Hans-Christian Dany, Dominique Hurth,
Nasrin Tabatabai, Imogen Stidworthy
Relec ture e tcorrect ion du texte :
Aline Gheysens
Remerciements :
Patrick Callet,Jean Cumps, Jerome Dokic
Cooperative OKHRA,Roussillon
A.B.Cprint, Bruxelles (impression du depliant]
Frontispice extra itdu livre:
LAPEINTURE ITALIENNE,
Lescreateurs de laRenaissance.
Lionello Venturi & Rosabianca Skira-Venturi,
Ed.Albert Skira,
Geneve - Paris , 1950
(photographie prise par lesequipes de l'editeur]
Pol ice de carac teres :
Cambria
IIa ete irnprirne vingt-cinq exemplaires
numerot es de 1 a 25 de cecahier sur
papier Xerox Colotech 100g/m2 et
160g/m2 pour lacouverture
Acheve d'imprimer en octobre 2010
Xerox Phaser 7400
Jan Van EyckAcademie, Maastricht
Lepres en t e xempla ir e por te I e numero : . .. /25
A.L.2010