energie et construction isolation thermique des murs extérieurs et
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Energie et construction Cycle technique 2014
Moulins de Beez – 18/11/2014
Initiative supportée par la Wallonie
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Cycle énergie et construction
JOURNÉE D’ÉTUDE
ISOLATION DES MURS ET DES SOLS
CONCEPTION ET MISE EN ŒUVRE QUELLES SOLUTIONS EN RENOVATION?
Mardi 18 NOVEMBRE 2014 – Moulins de BEEZ
09H30 Introduction + programme de la journée, Xavier LONCOUR; CSTC
Importance d’une stratégie globale de rénovation, Nicolas HEIJMANS; CSTC
Aspects économiques de la rénovation des murs et des sols,
Salim CHAMCHAM et Nicolas SPIES; CCW
Des isolants aux parois isolées thermiquement – tendance et évolution,
Gilles FLAMANT; CSTC
11H00 PAUSE
Comportement mécanique des isolants thermiques, Benoit MICHAUX; CSTC
Isolation des murs – la phase de diagnostic, Sandrine HERINCKX; CSTC
Rénovation de l’enveloppe du bâtiment – quel rôle pour la simulation des phénomènes
hygrothermiques? Antoine TILMANS; CSTC
12H35 PAUSE LUNCH
13H30 Techniques d’isolation par extérieur, Yves GREGOIRE; CSTC
Post isolation des murs creux par remplissage de la coulisse, Yves GREGOIRE
Isolation des murs par l’intérieur, Antoine TILMANS; CSTC
14H45 PAUSE
Techniques d’isolation des sols, Luc FIRKET; CSTC
Témoignages d’entrepreneur:
Swala : Roland MUSSCHE
AJ-Y Tech : Yves PIRON
Thermilux : Pol BEAUJEAN
17H00 Clôture de la journée
1
Nicolas Heijmans
Division « Energie »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Energie et construction Cycle technique 2014
L'importance d'une stratégie globale de rénovation
Initiative supportée par la Wallonie
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Il y a une étape préalable à la réflexion...
2
Le bâtiment, un gisement d'économie d'énergie...
Industrie
39%
Transport
30%
Logements
71%
Tertiaire
29% Bâtiments
31%
Wallonie
, 2011
Le bâtiment, un gisement d'économie d'énergie...
Existant
99%
Neuf
1%
Défi
3
Une stratégie globale ?
Faire aussi bien qu'un bâtiment neuf ?
(aller le plus loin possible)
Ne pas empêcher les travaux de demain.
1
2
L'importance d'une stratégie globale se manifeste dans les raccords...
4
Exemple de projet "phasé" : maison ouvrière à Bousval
www.lehr.be
Arc
hitecte
: G
. Q
uin
et
Exemple de projet "phasé" : maison ouvrière à Bousval
www.lehr.be
Arc
hitecte
: G
. Q
uin
et
5
Energie et construction Cycle technique 2014
La PAE au service d'une stratégie globale de rénovation
Initiative supportée par la Wallonie
Nicolas Heijmans
Division « Energie »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
PAE = Procédure d'Avis Energétique
• Audit énergétique volontaire
de l'enveloppe et des systèmes
(chauffage, eau chaude, ventilation)
d'une maison unifamiliale
• Lancée en 2006 par les 3 Régions
• Support assez différent des trois Régions
Succès principalement en Wallonie...
6
La PAE 1 en Wallonie
• ± 40000 audits depuis 2006
• Fait l'objet d'une prime
• Permet d'activer les primes isolation murs et sols
• Volonté constante de la Région wallonne
de faire un lien entre la PAE et la certification PEB
Un point fort de la PAE
Source : Test-Achats, mars 2012
Certification :
PAE :
7
• Rapport difficile à appréhender...
• Priorités pas faciles à identifier...
• Plus visible et plus clair, SVP !
Etude SEREC (2006) Test-Achats (2007)
Un rapport PAE 1 perfectible...
Un rapport clair et compréhensible
Un lien fort avec le certificats PEB
La prise en compte des technologies récentes
Les objectifs pour la PAE 2
8
Les objectifs pour la PAE 2
Un champ d'application étendu aux appartements, immeubles à appartements et logements collectifs
Mieux tenir compte du comportement des occupants
Les objectifs pour la PAE 2
Permettre d'intégrer un projet d'extension
Deux visions : celle du client et celle de l'auditeur
Un scénario, étape par étape
9
Un rapport clair et une brochure explicative
PAE 2.0 : un lien fort avec le certificat PEB
10
Pourquoi pas une seule procédure ?
Le vendeur et l'acheteur ont-ils des intérêts communs ?
Certificat Audit
La possibilité de modifier le volume protégé
Crédit photo : Elleboudt Sprl
11
La possibilité de modifier le volume protégé
Crédit photo : Elleboudt Sprl
Deux visions : celle du client et celle de l'auditeur
12
Deux visions : celle du client et celle de l'auditeur
Un scénario, étapes par étapes
13
Un scénario, étapes par étapes
Primes "énergie"
http://energie.wallonie.be
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15
Primes "réhabilitation"
http://dgo4.spw.wallonie.be/dgatlp/dgatlp/Pages/Log/Pages/Aides/AP/Rehabilitation.asp
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Primes provinciales
Ecopack
www.ecopack-wallonie.be
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Détail d'une recommandation enveloppe
Détail d'une recommandation enveloppe
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Economies engendrées si les deux scénarios sont entièrement appliqués
Quelle performance viser ? Jusqu'au faut-il aller ?
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Vers une imposition de rénovation ?
Source : www.actu-environnement.com, 14/02/2014
Rapport "Explorer l’obligation de rénovation énergétique dans le secteur résidentiel": www.planbatimentdurable.fr
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com, 14/10/2014
Vers une imposition de rénovation ?
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com, 14/10/2014
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Vers une imposition de rénovation ?
• Rendre obligatoires : isolation du toit, vitrage performant, chauffage performant
• Encourager : isolation des murs, isolation des planchers
• Décourager : refroidissement actif, chauffage électrique
Plus d'infos : www.energiesparen.be/2020
Vers une imposition de rénovation ?
Plus d'infos : www.energiesparen.be/vlaamsedakisolatienorm
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Vers une imposition de rénovation ?
Plus d'infos : www.energiesparen.be
Rénovation énergétique radicale Ingrijpende energetische renovatie
E90 Umax Venti-lation
Vers une imposition de rénovation ?
Plus d'infos : www.energiesparen.be
Rénovation énergétique radicale Ingrijpende energetische renovatie
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Conclusions
23
Détail d'une recommandation enveloppe
Comment trouver un auditeur ?
?
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Notes complémentaires Page 3 : Sources du bilan : Eurostat et ICEDD. Les (faibles) consommations pour l'agriculture et la pêche ont été mises dans "industrie". Page 7 : http://www.lehr.be/FR-P-Quinet.htm http://www.rtl.be/rtltvi/emission/cle-sur-porte/article/transformer-sa-maison-en-batiment-basse-energie/16293.aspx Page 14 : Parmi les technologies "récentes" qui ont été intégrées, citons : PV, cogénérations, installations collectives, PAC air/air, auxiliaires, installations préf. / non préf., solaire thermique (mieux que PAE 1.0), … Page 29 : Le Ministre en charge de l'énergie, Monsieur Paul Furlan, a récemment (*) déclaré : Il faut le temps de réfléchir à un nouveau mécanisme de prime (…).
À partir du 1er janvier 2015, un moratoire sera installé dans l'attente de la mise en place de la réforme plus structurelle. Les primes concernées par ce moratoire sont toujours en cours de détermination, mais il s'agit bien, ne nous en cachons pas, de la plupart des 32 primes, qu'elles soient en logement ou en énergie et singulièrement, bien sûr, celles qui profitent aux particuliers. (*) Commission des pouvoirs locaux, du logement et de l'énergie, séance publique du 21/10/2014. Texte intégral : http://nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2014_2015/CRAC/crac23.pdf
Notes complémentaires Page 36 : La PAE n'a pas réellement fixé d'objectifs à cet égard. Tout au plus, l'AGW du dit (art. 4, 4°) que l'audit
énergétique contient "une évaluation chiffrée des améliorations énergétiques conseillées par l’auditeur, tenant compte des contraintes techniques, des gains énergétiques espérés et du temps de retour évalué, (...)" Il y a par contre des exigences légales pour les travaux soumis à permis : essentiellement le respect de Umax et d'avoir des ouvertures d'alimentation naturelle ou mécanique dans les locaux "secs" où les châssis ou portes extérieures sont remplacées. Page 42 : Les Umax sont également d'application en cas de rénovation simple, sauf le Umax pour l'isolation par la coulisse d'un mur creux qui n'est d'application qu'en cas de rénovation énergétique radicale. Page 46 : Pour être auditeur, il faut : • être en possession de l'agrément en tant que certificateur PEB pour les bâtiments résidentiels existants (vu
le lien étroit entre la PAE 2 et la certification énergétique des bâtiments résidentiels existants), • être en possession d'un diplôme d'architecte, ou d'ingénieur civil, ou d'ingénieur industriel, ou de bio-
ingénieur ou d'un master en sciences et gestion de l'environnement, • avoir suivi avec succès la formation relative à la PAE 2 organisée dans des centres agréés.
25
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Journée d’étude
Isolation des sols et des murs en rénovation
Cycle « Energie et Construction 2014 »
Aspects économiques de la
rénovation des murs et des sols
Salim CHACHAM, Conseiller économie
Nicolas SPIES, Conseiller énergie
Le 18 novembre 2014
Avec les remerciements au SPW
La rénovation
énergétique ?
2
Energy Road Map 2050
3
Importance de fixer
des objectifs globaux
en rénovation
Source: CSTC
19.11.14 Update via View > Header and Footer 4
3
19.11.14 Update via View > Header and Footer 5
Evolutions réglementaires
attendues
• Directive Efficacité Energétique (2012/27/UE)
• Les Etats membres établissent une stratégie à long
terme pour la rénovation des bâtiments, incluant des
politiques pour stimuler les rénovations lourdes (y
compris les rénovation par étapes) [art. 4].
• Obligation de rénover/remplacer 3% des bâtiments non
performants appartenant au gouvernement central, afin
de le mettre au niveau des exigences lourdes fixées
conformément à la DPEB [art. 5].
6
4
Source: Renouvelle, Décembre 2013
Maitriser les coûts Evolution des prix des énergie 2009 - 2013
7
– Surface de plancher chauffé : 139 m2
– Volume protégé : 427 m3
– Fenêtres / surface de plancher : 19%
− Conso chauffage : 24 400 kWh/an (soit 176 kWh/m2)
− Conso électricité : 3 700 kWh/an
Coût de l’énergie pour une
habitation wallonne moyenne
8
15201780
20802270 2546
19972278
2821,5 3084 3084
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Coût chauffage - électricité €/an
2004-2008 : + 67 % ! 2004-2013 : + 102 %
5
Prix du baril de pétrole ($/baril)
sur 5 ans
Augmentation du prix moyen sur 5 ans : 75 à 85 $/baril
Source : ycharts.com + 12% en 5 ans ou +3%/an
9
10
1) Conjoncture et actualité économique
- 26,3 %
Relativement stable mais économie
de 25 millions d’€ sur les primes :
moratoire dès le 1er janvier 2015 sur
la plupart des primes (pendant 3
mois) !
6
11
Rénovation ou Démolition –
Reconstruction ?
• La Belgique n’a pas une tradition de
« Démolition-reconstruction »
• Augmentation régulière des permis de
démolir: 10.800 permis en 2013
• Seulement 14% en Wallonie (85% en
Flandre et 1% à Bruxelles)
• 62% de bâtiments résidentiels
12
7
Rénovation ou Démolition –
Reconstruction ? TVA à 6 % ?
• Depuis 2007 : TVA réduite à 6% en cas de
- démolition-reconstruction d’un logement
- applicable dans 32 grandes villes
• Nombre de démolitions – reconstructions :
entre 5.000 et 10.000 / an, soit 0,1 à 0,2 %
du parc
13
Primes fin 2014
• Régime actuel reste en vigueur jusqu’au 31/12/2014.
• Le Gouvernement wallon s’engage à répondre à un éventuel
pic de demandes de primes en allouant des budgets
supplémentaires si nécessaires.
• Les ménages pourront bénéficier du régime des primes 2014
à partir d'un bon de commande signé et d'un acompte de min
20% payé avant le 1er janvier 2015 => !!! Il est nécessaire
d’envoyer avant le 1er février 2015, par courrier, copie du
devis/bon de commande et de la preuve de paiement (extrait
de banque) ainsi que le formulaire «mesures transitoires»
adéquat au Département de l’Energie.
• Plus d’info : http://energie.wallonie.be rubrique « Actualités »
14
8
Primes après 2014 ?
• Refonte des primes Logement et Energie
• Moratoire sur les primes du 1er janvier au 31 mars
2015
Exceptions
• QALIWATT : installation de panneaux solaires
photovoltaïques, poursuite du mécanisme de soutien.
• ECOPACK : possibilité d’introduire des nouveaux dossiers, le
montant des primes accordées sera adapté après
connaissance du nouveau régime de primes ce qui réduira la
durée du remboursement.
15
Ecopack
Le mécanisme Ecopack sera maintenu après 2014
Augmentation du budget (65 millions en 2014) :
• 2015 : 85 millions €/an
• 2016 : 90 millions €/an
• 2017 : 95 millions €/an
• 2018 : 100 millions €/an
• 2019 : 105 millions €/an
19.11.14 Update via View > Header and Footer 16
9
Ecopack : critères
1. Prêt à 0% avec préfinancement des primes énergie
2. Pour un montant de travaux compris entre € 2.500 TVAC au
minimum et € 30.000 TVAC au maximum.
3. La durée du remboursement dépend de la catégorie de
revenu du ménage et du montant des primes octroyées.
4. Principe : effectuer un « bouquet » de travaux : au moins 2
travaux simultanés.
5. Respecter les critères des primes énergie.
6. Les factures de travaux sont directement payées à
l’entrepreneur.
Contact : 078/158.008, www.ecopack-wallonie.be
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Ecopack : durée de
remboursement
Les revenus des catégories 1, 2 et 3 sont majorés de 2.500 € par
enfant à charge
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10
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
19
30.04%
10.99%
11.79%
10.37%
7.02%
11.49%
18.31% Avant 1900
1900 à 1918
1919 à 1945
1946 à 1961
1962 à 1970
1971 à 1981
Après 1981
Répartition du parc de bâtiments résidentiels wallons selon l'année de construction
(chiffres 2014)
source : Cadastre SPF Economie
52,82 % du parc résidentiel wallon construit avant 1945
Très haut potentiel de rénovations
Opportunité énergétique !
Opportunité économique !
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
(Répartition sur 1.303.369 bâtiments)
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
20
1) Méthode : encodage PEB résultats corrigés
2) Choix des hypothèses de calculs
3) Choix de 2 typologies 4 façades
4) Indicateurs de rentabilité des investissements
- Coût hors prime
- Coût prime + Ecopack
11
• 1) Méthodologie : logiciel PEB
Détails
techniques du
bâtiment (de
référence +
bâtiment après
travaux)
Introduction
dans le logiciel
PEB Résultat :
consommation
théorique du
bâtiment + niveaux
(K, Espec, Ew) +
facture
Déterminer la consommation énergétique (en litres de mazout) associée à
chaque bâtiment
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
1) Méthodologie : Coefficient de correction de la consommation théorique
Catégorie PEB Rapport de consommation : Réelle/théorique
A 100 %
B 82,1 %
C 75,1 %
D 66,6 %
E 58,2 %
F 54,3 %
G 42,5 %
Source : Financer la performance énergétique des logements par mécanisme du
tiers investisseur (rapport final)
Concerne : 3.604 données issues de la PAE comparaison
résultats PAE avec factures réelles des bâtiments
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
12
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
Paramètres
Coût de l’énergie (mazout de chauffage) 0,8 €/L
Evolution annuelle du coût de l’énergie 1,75 %
Taux d’actualisation 4 %
Taux d’emprunt bancaire 3 %
Taux d’emprunt Ecopack 0 %
Durée d’emprunt Selon le montant investi
Coefficient multiplicateur de la prime
Ecopack
1,25 (coefficient moyen)
Période de calcul 40 ans
23
2) Choix des hypothèses de calculs
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
24
3) Choix de 2 typologies 4 façades
Répartition du parc de bâtiments résidentiels wallon - 2014
Maisons de type fermé 415.119 31,85%
Maisons de type demi-fermé 360.507 27,66%
Maisons de type ouvert, fermes, châteaux 496.387 38,08%
Buildings et immeubles à appartements 31.356 2,41%
(source : Cadastre SPF Economie) 1.303.369 100,00%
Maisons de type ouvert
Nombre de bâtiments érigés avant 1900 88.148 17,76%
Nombre de bâtiments érigés de 1900 à 1918 22.925 4,62%
Nombre de bâtiments érigés de 1919 à 1945 29.057 5,85%
Nombre de bâtiments érigés de 1946 à 1961 43.048 8,67%
Nombre de bâtiments érigés de 1962 à 1970 46.847 9,44%
Nombre de bâtiments érigés de 1971 à 1981 90.855 18,30%
Nombre de bâtiments érigés après 1981 175.507 35,36%
(source : Cadastre SPF Economie)
496.387 100,00%
22,4 % avant 1918
Bâtiment 1
Bâtiment 2
13
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
25
• Maison 4 façades d’avant 1918
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
26
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 11.130 €
Mensualité (48 mois) à 3 % 246,36 €
Taux de rendement interne
annuel
8,6 %
Temps de retour 12 à 13 ans
Investissement : primes et Ecopack
11.130 €
Primes (13€/m²) +
coefficient multiplicateur
-1.625 €
Investissement net 9.505 €
Mensualité (48 mois) à 0 % 198,02 €
Taux de rendement interne
annuel
10,5 %
Temps de retour 10 à 11
ans
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 14,6 % du coût des travaux
Evite : 695 € d’intérêts
Travail n°1 : toiture (dessous)
U non performant : 2 U performant : 0,23
Coût estimatif du travail (TVAC) 106 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 881 €
14
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
27
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 5.088 €
Mensualité (36 mois) à 3 % 135,25 €
Taux de rendement interne
annuel
18,1 %
Temps de retour 5 à 6 ans
Investissement : primes et Ecopack
5.088 €
Primes (10€/m²) +
coefficient multiplicateur
-1.000 €
Investissement net 4.088 €
Mensualité (36 mois) à 0 % 113,56 €
Taux de rendement interne
annuel
22,9 %
Temps de retour 4 à 5 ans Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 19,6 % du coût des travaux
Evite : 239 € d’intérêts
Travail n°2 : toiture (sol du grenier)
U non performant : 2 U performant : 0,35
Coût estimatif du travail (TVAC) 63,6 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 866 €
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
28
Travail n°3 : murs (intérieurs)
U non performant : 2,2 U performant : 0,42
Coût estimatif du travail (TVAC) 127 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 1.867 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 35.362 €
Mensualité (60 mois) à 3 % 635,40 €
Taux de rendement interne
annuel
6,8 %
Temps de retour 16 à 17 ans
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 8,4 % du coût des travaux
Evite : 2.688 € d’intérêts
Investissement : primes et Ecopack
35.362 €
Primes (20€/m²) + coefficient
multiplicateur
-3.000 €
Investissement net 32.362 €
Mensualité (60 mois) à 0 % 500 €
Mensualité complémentaire
(24 mois) à 3 %
101,50 €
Taux de rendement interne
annuel
7,8 %
Temps de retour 14 à 15
ans
15
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
29
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 10,9 % du coût des travaux
Evite : 2.801 € d’intérêts
Travail n°4 : murs (extérieurs)
U non performant : 2,2 U performant : 0,35
Coût estimatif du travail (TVAC) 148,4 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 1.936 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 41.255 €
Mensualité (60 mois) à 3 % 741,30 €
Taux de rendement interne
annuel
6 %
Temps de retour 17 à 18 ans
Investissement : primes et Ecopack
41.255 €
Primes (30€/m²) + coefficient
multiplicateur
-4.500 €
Investissement net 36.755 €
Mensualité (60 mois) à 0 % 500 €
Mensualité complémentaire
(48 mois) à 3 %
149,52 €
Taux de rendement interne
annuel
7,1 %
Temps de retour 15 à 16
ans
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
30
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 28,9 % du coût des travaux
Evite : 583 € d’intérêts
Travail n°5 : sol sur dalle
U non performant : 0,9 U performant : 0,39
Coût estimatif du travail (TVAC) 116,6 €/m² (80 m²)
Gain annuel sur facture (T1) 191 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 9.328 €
Mensualité (48 mois) à 3
%
206,47 €
Taux de rendement
interne annuel
1,6 %
Temps de retour 31 à 32 ans
Investissement : primes et écopack
9.328 €
Primes (27€/m²) +
coefficient multiplicateur
-2.700
€
Investissement net 6.628 €
Mensualité (48 mois) à 0 % 138,08 €
Taux de rendement interne
annuel
3,6 %
Temps de retour 24 à 25
ans
16
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
31
• Maison 4 façades années 1980 - 1990
N° du
travail
Travaux réalisés sur le
bâtiment de référence
Coefficient
de
correction
pondéré
Consommation
corrigée
U toit
[W/m²K]
U vitrage
[W/m²K]
U murs
[W/m²K]
U sol
[W/m²K]K Ew Espec
Cat.
PEBMJ
litres de
mazoutkWh %
litres de
mazout
Bâtiment de référence 2 2,8 1,34 2 158 264 497 F 239.287,11 6.670,95 66.375,99 54,30% 3.622,33
Performance de l'enveloppe Performance du bâtimentConsommation annuelle
théorique
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
32
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 15,3 % du coût des travaux
Evite : 318 € d’intérêts
Travail n°1 : toiture (dessous)
U non performant : 2 U performant : 0,23
Coût estimatif du travail (TVAC) 106 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 508 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 6.784 €
Mensualité (36 mois) à 3 % 197,29 €
Taux de rendement interne
annuel
8,4 %
Temps de retour 12 à 13 ans
Investissement : primes et écopack
6.784 €
Primes (13€/m²) +
coefficient multiplicateur
-1.040 €
Investissement net 5.744 €
Mensualité (36 mois) à 0 % 159,6 €
Taux de rendement interne
annuel
10,23 %
Temps de retour 10 à 11 ans
17
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
33
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 19,6 % du coût des travaux
Evite : 98,32 € d’intérêts
Travail n°2 : toiture (sol du grenier)
U non performant : 2 U performant : 0,35
Coût estimatif du travail (TVAC) 63,6 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 507 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 3.116,4 €
Mensualité (24 mois) à 3 % 133,95 €
Taux de rendement interne
annuel
17,6 %
Temps de retour 6 à 7 ans
Investissement : primes et écopack
3.116 €
Primes (10€/m²) +
coefficient multiplicateur
-612 €
Investissement net 2.504 €
Mensualité (24 mois) à 0 % 104,33 €
Taux de rendement interne
annuel
22 %
Temps de retour 4 à 5
ans
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
34
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 33,8 % du coût des travaux
Evite : 139,6 € d’intérêts
Travail n°3 : murs (coulisse)
U non performant : 1,34 U performant : 0,45
Coût estimatif du travail
(TVAC)
19 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 731 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 4.427 €
Mensualité (24 mois) à 3 % 190,26 €
Taux de rendement interne
annuel
17,8 %
Temps de retour 6 à 7 ans
Investissement : primes et écopack
4.427 €
Primes (10€/m²) + coefficient
multiplicateur
-1.500 €
Investissement net 2.927 €
Mensualité (24 mois) à 0 % 121,94 €
Taux de rendement interne
annuel
26,7 %
Temps de retour 4 à 5 ans
18
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
35
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 28,9 % du coût des travaux
Evite : 268 € d’intérêts
Travail n°4 : sol sur dalle
U non performant : 2 U performant : 0,39
Coût estimatif du travail
(TVAC)
116,6 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 365 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 5.713 €
Mensualité (36 mois) à 3 % 166,15 €
Taux de rendement interne
annuel
7,1 %
Temps de retour 14 à 15 ans
Investissement : primes et écopack
5.713 €
Primes (27€/m²) + coefficient
multiplicateur
-1.654 €
Investissement net 4.059 €
Mensualité (36 mois) à 0 % 112,77 €
Taux de rendement interne
annuel
10,4 %
Temps de retour 10 à 11 ans
Analyse de rentabilité des travaux de
rénovations énergétiques
36
Impact actuel de la prime + Ecopack
Couvre : 23,6 % du coût des travaux
Evite : 82 € d’intérêts
Travail n°5 : sol par le plafond de la cave
U non performant : 2 U performant : 0,5
Coût estimatif du travail (TVAC) 53 €/m²
Gain annuel sur facture (T1) 342 €
Investissement : hors primes et Ecopack
Investissement 2.597 €
Mensualité (24 mois) à 3 % 111,62 €
Taux de rendement interne
annuel
14,5 %
Temps de retour 7 à 8 ans
Investissement : primes et écopack
2.597 €
Primes (10 €/m²) + coefficient
multiplicateur
-612 €
Investissement net 1.985 €
Mensualité (24 mois) à 0 % 82,69 €
Taux de rendement interne
annuel
18,9 %
Temps de retour 5 à 6 ans
19
Conclusions
37
• Ecopack renforcé, avantages : - Facilite l’accès aux travaux
- Diminue la mensualité du crédit (prêt 0%)
- Renforce l’accès aux faibles revenus
- Mais crédit à rembourser !
• Diminution des primes : - Effet incitatif plus important (par rapport à l’Ecopack)
- Diminue l’investissement initial
- Peut couvrir de 10 à 30 %, et dans certains cas spécifiques,
plus de la moitié du coût des travaux
- Diminue le travail au noir
Conclusions
38
• Etude de rentabilité de la rénovation : - Résultats présentés en fonction des paramètres choisis
- Attention ne pas s’arrêter au seul critère du temps de retour : avoir
une vision à long terme
- Pas de prise en compte de la plus-value financière du bien
immobilier + augmentation de confort des habitants
- Rendements de la rénovation supérieurs aux rendements financiers
• Marché de la rénovation : - Instabilité dans les politiques de subsides, primes et fiscalité :
danger pour la stabilité du secteur
- Segment porteur du secteur de la construction
- Répondre aux objectifs énergétiques européens
- Haut potentiel (énergétique et économique) en Wallonie
20
Coordonnées
Salim CHAMCHAM Nicolas SPIES
Conseiller Economie Conseiller Energie
02/545.56.47 02/545.56.76
[email protected] [email protected]
Confédération Construction wallonne
www.ccw.be
39
Merci pour votre attention
40
1
Energie et construction Cycle technique 2014
Des isolants aux parois isolées thermiquement – tendances et évolutions
Initiative supportée par la Wallonie
Gilles Flamant
Division « Energie »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
18/11/2014 Isolants 1
Contexte
Responsabilité du secteur de la construction
50 % de la consommation
mondiale de matières premières
En Belgique, le bâtiment = 42 % de la consommation totale en énergie
Déchets de construction et de
démolition = 25% de l’ensemble des
déchets produits
18/11/2014 Isolants 2
2
Contexte
Importance croissante du choix des matériaux
18/11/2014 Isolants 3
Etanchéité à l’eau
Durabilité
Stabilité
Aspect
Etanchéité à l’air
Sécurité Incendie
Sécurité contre
l’intrusion
Accessibilité
Coût
Compétitivité
Ecologie Hygiène
Santé Rapidité
d’exécution
Confort acoustique
Confort thermique
(été/hiver)
Ventilation
Etanchéité à l’air
Isolation thermique
Aujourd’hui
Exigences actuelles
18/11/2014 Isolants 4
3
Matériaux isolants
Les familles
Isolants 18/11/2014 5
Origine Fabrication
Minérale Synthétique Biomasse (Végétale,
animale, …)
‘Superisolants’
En usine Laine minérale (MW)
Verre cellulaire (CG)
Perlite expansée (EPB)
Vermiculite expansée (EVB)
…
Polystyrène expansé (EPS)
Polystyrène extrudé (XPS)
Polyuréthane (PU)
Mousse phénolique (PF)
Polyéthylène (PEF)
…
Fibre de bois (WF)
Liège expansé (ICB)
Cellulose
Coton
Chanvre
Lin
Plumes de canard
Laine de mouton
…
Aérogels
VIP
…
Sur site Laine minérale (MW)
Perlite expansée (EP)
Vermiculite exfoliée (EV)
Argile expansé (LWA)
…
Billes de polystyrène
expansé (EPS)
Polyuréthane injecté (PU)
Polyuréthane projeté (PU)
Urée-formaldéhyde (UF)
…
Cellulose
Chanvre
Paille
Coton
…
Aérogels
…
Matériaux isolants
Nombreuses applications
Isolants 18/11/2014 6
4
Matériaux isolants
o Performance thermique (conductivité thermique)
o Autres propriétés techniques :
• Perméabilité à la vapeur d’eau
• Comportement à l’humidité
• Stabilité dimensionnelle (effet des variations hygrothermiques)
• Comportement sous charge (tassement)
• Comportement au feu
• …
o Facilité de mise en oeuvre
o Coût du produit et de sa mise en oeuvre
o Propriétés environnementales
o …
Critères de choix
Isolants 18/11/2014 7
Matériaux isolants
Matériaux ‘naturels’ et ‘superisolants’
Isolants 18/11/2014 8
Origine Fabrication
Minérale Synthétique Biomasse (Végétale,
animale, …)
‘Superisolants’
En usine Laine minérale (MW)
Verre cellulaire (CG)
Perlite expansée (EPB)
Vermiculite expansée (EVB)
…
Polystyrène expansé (EPS)
Polystyrène extrudé (XPS)
Polyuréthane (PU)
Mousse phénolique (PF)
Polyéthylène (PEF)
…
Fibre de bois (WF)
Liège expansé (ICB)
Cellulose
Coton
Chanvre
Lin
Plumes de canard
Laine de mouton
…
Aérogels
VIP
…
Sur site Laine minérale (MW)
Perlite expansée (EP)
Vermiculite exfoliée (EV)
Argile expansé (LWA)
…
Billes de polystyrène
expansé (EPS)
Polyuréthane injecté (PU)
Polyuréthane projeté (PU)
Urée-formaldéhyde (UF)
…
Cellulose
Chanvre
Paille
Coton
…
Aérogels
…
5
Matériaux isolants naturels
o À base de matières premières naturelles
• Végétales ou animales
• Minérales ?
• Primaires ou recyclées
o Matériaux respectueux de l’environnement et sains
« Qui vient de la nature, qui est sans impact sur la nature et
la santé, et qui retourne à la nature »
Définition
Isolants 18/11/2014 9
Matériaux isolants naturels Nécessité de disposer de données de produit complètes et
fiables garanties pour les utilisateurs
Caractéristiques techniques
Marquage CE (conformité)
Agréments techniques – IIDI Innovation
BDD produits PEB
Impact environnemental
Déclarations environnementales ou labels
environnementaux
• De type I (Ecolabels, NaturePlus, FSC, ...)
• De type II (autodéclarations)
• De type III (EPD)
18/11/2014 Isolants 10
6
Matériaux isolants naturels
Isolation pour chape flottante
Données de produit complètes et fiables ? Un exemple
Isolants 18/11/2014 11
Matériaux isolants naturels
Données de produit complètes et fiables ? Un exemple
Isolants 18/11/2014 12
o Pas de références normatives
o Des informations techniques importantes sont manquantes
o Certaines informations sont difficilement interprétables
o Pas de références vers des labels environnementaux
?
7
Matériaux isolants (naturels)
Marquage CE
Isolants 18/11/2014 13
Origine Fabrication
Minérale Synthétique Biomasse (Végétale,
animale, …)
‘Superisolants’
En usine Laine minérale (MW)
Verre cellulaire (CG)
Perlite expansée (EPB)
Vermiculite expansée (EVB)
…
Polystyrène expansé (EPS)
Polystyrène extrudé (XPS)
Polyuréthane (PU)
Mousse phénolique (PF)
Polyéthylène (PEF)
…
Fibre de bois (WF)
Liège expansé (ICB)
Cellulose
Coton
Chanvre
Lin
Plumes de canard
Laine de mouton
…
Aérogels
VIP
…
Sur site Laine minérale (MW)
Perlite expansée (EP)
Vermiculite exfoliée (EV)
Argile expansé (LWA)
…
Billes de polystyrène
expansé (EPS)
Polyuréthane injecté (PU)
Polyuréthane projeté (PU)
Urée-formaldéhyde (UF)
…
Cellulose
Chanvre
Paille
Coton
…
Aérogels
…
Obligatoire
Matériaux isolants (naturels)
Marquage CE
Isolants 18/11/2014 14
Origine Fabrication
Minérale Synthétique Biomasse (Végétale,
animale, …)
‘Superisolants’
En usine Laine minérale (MW)
Verre cellulaire (CG)
Perlite expansée (EPB)
Vermiculite expansée (EVB)
…
Polystyrène expansé (EPS)
Polystyrène extrudé (XPS)
Polyuréthane (PU)
Mousse phénolique (PF)
Polyéthylène (PEF)
…
Fibre de bois (WF)
Liège expansé (ICB)
Cellulose
Coton
Chanvre
Lin
Plumes de canard
Laine de mouton
…
Aérogels
VIP
…
Sur site Laine minérale (MW)
Perlite expansée (EP)
Vermiculite exfoliée (EV)
Argile expansé (LWA)
…
Billes de polystyrène
expansé (EPS)
Polyuréthane injecté (PU)
Polyuréthane projeté (PU)
Urée-formaldéhyde (UF)
…
Cellulose
Chanvre
Paille
Coton
…
Aérogels
…
Obligatoire
8
Matériaux isolants naturels
Marquage CE
Isolants 18/11/2014 15
ETAs actuellement disponibles :
• Cellulose
• Chanvre
• Laine de mouton
• Lin
• …
Matériaux isolants naturels
Base de données de produits PEB www.epbd.be
Cellulose, chanvre, paille, liège recyclé, …
18/11/2014 Isolants 16
Pour les matériaux isolants, seule la conductivité thermique est mentionnée
9
Matériaux isolants naturels
Conductivité thermique
Isolants 18/11/2014 17
Matériaux isolants naturels
Impact environnemental
Isolants 18/11/2014 18
Analyse du Cycle de Vie (ACV)
Energie Ressources
Emission Déchets
Technique permettant de quantifier l’impact environnemental d’un produit sur son cycle
de vie (du berceau à la tombe)
10
Matériaux isolants naturels
Impact environnemental
Isolants 18/11/2014 19
Exemple d’une toiture à versant
CONTACT 28
(décembre
2010)
ou cstc.be
Matériaux isolants naturels
o Le secteur est confronté à de nouveaux challenges environnementaux
o Les matériaux naturels peuvent contribuer à réduire l’impact environnemental global des bâtiments
o “Il n’y a pas de mauvais matériaux, il n’y a que de mauvaises utilisations, mais ...”
o “ ... pour bien utiliser, il faut bien connaître !”
o Conditions de succès : • Satisfaire le besoin en informations techniques correctes et complètes sur
ces matériaux et leur mise en oeuvre, en utilisant les outils développés par le secteur
• Clarifier les données environnementales via l’utilisation de méthodes normalisées (ACV), de déclarations environnementales et le recours aux labels reconnus
Quelques conclusions
18/11/2014 Isolants 20
11
Matériaux isolants naturels
o Contacts avec les fabricants : • Clusters :
▪ EcoBuild
▪ Eco-construction
▪ CAP2020
o Soutien à l’innovation • Guidances technologiques
• Chèques technologiques
• Recherche prénormative/innovative
o Contribution à une information technique structurée • Fiches Confluence Construction
o …
Actions actuelles du CSTC dans le domaine
Isolants 18/11/2014 21
Matériaux superisolants
Isolants 18/11/2014 22
Origine Fabrication
Minérale Synthétique Biomasse (Végétale,
animale, …)
‘Superisolants’
En usine Laine minérale (MW)
Verre cellulaire (CG)
Perlite expansée (EPB)
Vermiculite expansée (EVB)
…
Polystyrène expansé (EPS)
Polystyrène extrudé (XPS)
Polyuréthane (PU)
Mousse phénolique (PF)
Polyéthylène (PEF)
…
Fibre de bois (WF)
Liège expansé (ICB)
Cellulose
Coton
Chanvre
Lin
Plumes de canard
Laine de mouton
…
Aérogels
VIP
…
Sur site Laine minérale (MW)
Perlite expansée (EP)
Vermiculite exfoliée (EV)
Argile expansé (LWA)
…
Billes de polystyrène
expansé (EPS)
Polyuréthane injecté (PU)
Polyuréthane projeté (PU)
Urée-formaldéhyde (UF)
…
Cellulose
Chanvre
Paille
Coton
…
Aérogels
…
12
Matériaux superisolants
Conductivité thermique
Isolants 18/11/2014 23
Aérogel : l ≈ 0.014 … 0.019 W/mK VIP: l ≈ 0.007 … 0.008 W/mK
Matériaux superisolants
Réglementation PEB – exigences sur valeurs U
Isolants 18/11/2014 24
2010 2012 2014
Murs extérieurs 0.40 0.32 0.24
Planchers en contact avec l’extérieur
0.60 0.35 0.30
Mur extérieur avec enduit sur isolant (l=0.040 W/mK)
5 cm
10 cm
12 cm
Plancher sur extérieur avec isolant (l=0.040 W/mK) rapporté par dessous (5 fixations/m²)
Valeurs U maximales [W/m²K]
13
Matériaux superisolants
Conductivité thermique des matériaux d’isolation traditionnels
Isolants 18/11/2014 25
IEA Annex 39
La conductivité thermique des matériaux d’isolation traditionnels est dominée par la conductivité du gaz.
Matériaux superisolants
Comment réduire la conductivité thermique ?
Isolants 18/11/2014 26
◘ Remplacer l’air par un gaz plus isolant
(ex : PUR)
◘ Réduire la taille des pores du matériau (matériau
nanostructuré ou nanoporeux), à pression
atmosphérique
(ex : aérogel)
◘ Eliminer l’air en créant un vide (VIP)
14
Aérogel
Matériau isolant à base d’aérogel
Isolants 18/11/2014 27
l = 0.015 W/mK
ASPEN - Spaceloft
Aérogel
Matériau isolant (composite)
Isolants 18/11/2014 28
Panneau
ROCKWOOL - Aerowool
l = 0.019 W/mK
Panneau + plaque plâtre
15
Aérogel
Système d’isolation thermique de façade
Isolants 18/11/2014 29
STO – StoTherm In Aevero
Isolation par l’intérieur
l = 0.016 W/mK
Aérogel
Système d’isolation thermique de façade
Isolants 18/11/2014 30
ETICS
BASF – MultiTherm AERO
16
Aérogel
Isolation thermique des sols
Isolants 18/11/2014 31
ASPEN -Spaceloft
Aérogel
Enduit isolant
Isolants 18/11/2014 32
FIXIT
17
VIP
Un panneau isolant sous vide est composé de …
Isolants 18/11/2014 33
MICROTHERM - SlimVac IEA Annex 39
VIP
Ame du panneau
Isolants 18/11/2014 34
IEA Annex 39
18
VIP
Durabilité - veillissement
Isolants 18/11/2014 35
S. Brunner, EMPA, 2013
Vieillissement
- Diffusion vapeur d’eau
- Diffusion air
Dépend des sollicitations hygrothermiques (applications)
VIP
Matériau composite
Isolants 18/11/2014 36
POREXTHERM- Vacupor PS-B2-S
VARIOTEC
19
VIP
Isolation thermique de l’enveloppe du bâtiment
Isolants 18/11/2014 37
MICROTHERM, SlimVac POREXTHERM- Vacupor
Matériaux superisolants
Avantages / Inconvénients
Isolants 18/11/2014 38
VIP Aérogel Isol. tradition.
Conductivité thermique +++ ++ +
Vulnérabilité perforation oui Non Non
Coût €€€ €€€€ €
Adaptabilité sur chantier non oui oui
…
20
Matériaux superisolants
Isolants 18/11/2014 39
IEA EBC Annex 65
Matériaux superisolants
Marquage CE
18/11/2014 Isolants 40
21
Questions ?
Merci pour votre attention !
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Energie et construction Cycle technique 2014
Comportement mécanique des isolants
Initiative supportée par la Wallonie
Benoît MICHAUX et Edwige NOIRFALISSE
Division « Enveloppe du bâtiment et menuiserie »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Comportement mécanique des isolants
• Introduction: fonction de l’isolant
• Sollicitations et contraintes transmises à l’isolant
• Caractérisation des matériaux
• Déformations: problématique et critères
Contenu de l’exposé
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 2
2
Comportement mécanique des isolants
• Introduction: fonction de l’isolant
• Sollicitations et contraintes transmises à l’isolant
• Caractérisation des matériaux
• Déformations: problématique et critères
Contenu de l’exposé
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 3
• Limiter les déperditions énergétiques
Economies d’énergie, réduction du CO2, confort thermique, …
Exigences thermiques de plus en plus strictes
• Isolants pas seulement utilisés en ‘remplissage’
▪ En toiture plate: terrasses, parkings, jardins, …
▪ En sol: sous planchers portants, sous chapes
▪ En façade: enduits sur isolants
▪ En toiture inclinée: toiture sarking, …
Sollicitations mécaniques
Fonction des isolants
Proefmethodes? Parameters? Criteria?
Belastingen
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 4
3
Comportement mécanique des isolants
• Introduction: fonction de l’isolant
• Sollicitations et contraintes transmises à l’isolant
• Caractérisation des matériaux
• Déformations: problématique et critères
Contenu de l’exposé
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 5
• Eurocodes NBN EN 1991-1-1 + ANB ▪ Charge Qk (effets localisés) et charge répartie qk (effets généraux)
▪ Habitations: Qk = 2 kN sur 50 mm x 50 mm; qk = 2 kN/m²
▪ Bureaux: Qk = 3 kN sur 50 mm x 50 mm; qk = 3 kN/m²
• NF-P 61-203 (DTU 26.2 / 52.1) Isolants sous chapes ▪ Habitations: ≤ 2 kN/m²; charge pour essai de fluage: 5 kN/m²
▪ Bureaux: ≤ 5 kN/m²; charge pour fluage: 10 kN/m²
• NIT 189 Chapes Essai de compression: 2 kN/m²
Essai de fatigue: entre 2 et 6 kN/m² (cyclique)
Quelles sollicitations?
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 6
4
Contrainte transmise à l’isolant?
• 1ère estimation – angle de répartition
Béton armé Lit de pose de pavés Chape (armée)
≈ 45° ≈ 30° entre 30 et 45°?
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 7
Contrainte transmise à l’isolant?
• Recherche DEFISOL: essais vraie grandeur
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 8
5
Contrainte transmise à l’isolant?
• Recherche DEFISOL: essais vraie grandeur
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 9
Contrainte transmise à l’isolant?
• Recherche DEFISOL: essais vraie grandeur
0
2
4
6
8
10
12
14
16
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Forc
e [
kN]
Déplacement moyen
5 cm chape + 14 cm WF
LVDT extérieurs
LVDT intérieurs
LVDT centraux
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 10
6
Contrainte transmise à l’isolant?
• Recherche DEFISOL: essais vraie grandeur
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 11
Déformation sous 8,5 kN
Comportement mécanique des isolants
• Introduction: fonction de l’isolant
• Sollicitations et contraintes transmises à l’isolant
• Caractérisation des matériaux
• Déformations: problématique et critères
Contenu de l’exposé
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 12
7
o Compression (NBN EN 826) • Contrainte à 10% de déformation / rupture
• Allure de courbes varie selon le matériau
• 10% = valeur de référence, non acceptable
en pratique et souvent > rupture
Caractérisation des matériaux
XPS Co
ntr
ain
te
Déformation
EPB Co
ntr
ain
te
Déformation
CG Co
ntr
ain
te
Déformation
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 13
o Fluage en compression (NBN EN 1606)
o Comportement sous charge + température (NBN EN 1605)
Caractérisation des matériaux
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 14
DLT
8
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 15
o Fatigue sous charge cyclique (NIT 189 ou NBN EN 13793)
• NIT 189: 15000 cycles 2 - 6 kN/m², éprouvettes 600 mm x 600 mm
Caractérisation des matériaux
6 kN/m² --
2 kN/m² --
Comportement mécanique des isolants
• Introduction: fonction de l’isolant
• Sollicitations et contraintes transmises à l’isolant
• Caractérisation des matériaux
• Déformations: problématique et critères
Contenu de l’exposé
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 16
9
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 17
o Problématique
Déformation et critères
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 18
o Critères existants – application sol
• Exigences UBAtc isolants - ATG
Déformation et critères
Produits Résistance en compression
EPS > 150kPa
XPS > 200kPa
PUR, PIR, PF > 120kPa
CG > 700kPa
EPB > 100kPa
PUR projeté > 150kPa
10
Isolation des murs et des Sols – Comportement mécanique des isolants 18/11/2014 19
o Critères existants – application sol
• Exigences UBAtc PUR-projeté Résistance en compression ≥ 150 kPa
Fluage (40 kPa 70°C): déformation ≤ 5%
Charge cyclique (NIT 189): déformation ≤ 2 mm et stabilisation
• Dossier CSTC 2010/4.2 (NF P 61-203 - DTU 26.2 et 52.1)
Déformation et critères
Energie et construction Cycle technique 2014
Initiative supportée par la Wallonie
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Merci pour votre attention …Des questions?
Benoît MICHAUX Edwige NOIRFALISSE Division ‘Enveloppe du Laboratoire ‘Matériaux Bâtiment et Menuiserie’ d’Isolation et d’Etanchéité’ [email protected] [email protected]
02/ 655 77 11
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DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Energie et construction Cycle technique 2014
Isolation des murs – La phase de diagnostic
Initiative supportée par la Wallonie
Sandrine Herinckx
Division « Développement Durable
et Rénovation »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 2
Techniques d’isolation en rénovation
Introduction
2
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 3
Techniques d’isolation en rénovation
Avantages :
• Comportement hygrothermique favorable
• Mur existant protégé
• Souvent peu de ponts thermiques
• Conservation de l’inertie thermique
• Grandes épaisseurs possibles
• Pas d’impact sur les finitions intérieures
• Pas de perte de place
Inconvénients :
• Modification de l’aspect extérieur
• Coût élevé
Isolation par l’extérieur
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 4
Techniques d’isolation en rénovation
Avantages :
• Finitions intérieures et extérieures conservées
• Pas d’encombrement
• Exécution rapide
• Faible coût
• Fiabilité (système qualité)
Inconvénients :
• Epaisseur limitée
• Sollicitation de la maçonnerie de parement
• Pas applicable dans tous les cas
Postisolation des murs creux
3
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 5
Techniques d’isolation en rénovation
Avantages :
• Aspect extérieur conservé
• Possibilité d’effectuer les travaux en phases
Inconvénients :
• Sollicitation de la maçonnerie élevée
• Volume intérieur diminué
• Diminution de l’inertie thermique
• Ponts thermiques
Isolation par l’intérieur
Trio architecture
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 6
Diagnostic de l’humidité
Préalable indispensable dans tous les cas
4
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 7
Isolation par l’extérieur
La phase de diagnostic
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 8
Isolation par l’extérieur
• Absence d’humidité anormale, sinon régler d’abord ces problèmes
• Stabilité
• Propreté et cohésion: pas de mousses, résidus de peinture, efflorescences nuisibles, etc.
• Respect des tolérances maximales, sinon éliminer les inégalités importantes du support (par une couche d’égalisation, par ex)
• Menuiserie extérieure, seuils, rives de toiture,
évacuations d’eau etc. déjà placés
En cas de doute: essais de traction
(colle, fixations)
Points d’attention concernant le support
5
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 9
Isolation par l’extérieur
Points d’attention concernant le support
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 10
Postisolation des murs creux
La phase de diagnostic
6
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 11
• Note d’Information Technique 246 Postisolation des murs creux par remplissage de la coulisse
www.cstc.be
Diagnostic
Postisolation des murs creux
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 12
Postisolation des murs creux
Economie d’énergie
mais
• Années ‘70 – ’80: dégradation de la maçonnerie de parement due au gel, affaissement de l’isolant au pied de la coulisse, etc.
• Depuis 2012: procédure de certification
• Un EXAMEN PRÉALABLE reste indispensable pour déterminer l’aptitude des murs creux à la postisolation de la coulisse
Points d’attention
7
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 13
Postisolation
des murs
creux
Caractéristiques
du bâtiment
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 14
Postisolation
des murs creux Caractéristiques des
matériaux
8
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 15
Postisolation des murs creux
Détails de réalisation du mur creux
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 16
Postisolation des murs creux
Dégâts visibles
9
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 17
Isolation par l’intérieur
La phase de diagnostic
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 18
Isolation par l’intérieur
Economie d’énergie
mais
• Abaissement de la température moyenne de la maçonnerie
• Augmentation de l’amplitude des variations de température et du nombre de cycles gel-dégel
• Limitation du séchage par l’intérieur
• Augmentation du taux d’humidité de la maçonnerie
• Risque de condensation interne
• Apparition de ponts thermiques
Points d’attention
Précautions essentielles Traiter les détails, isoler les murs
de refend, retours de baies et planchers intérieurs
10
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 19
Isolation par l’intérieur
• Dégradation de la maçonnerie due aux cycles de gel-dégel
• Autres dégâts liés au gel (ex. tuyaux d’eau)
• Condensation, moisissures, pourriture du bois, corrosion
→ DIAGNOSTIC PRÉALABLE
Risques
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 20
Isolation par l’intérieur
1. Finition extérieure suffisamment perméable à la vapeur d’eau
2. Exposition de la façade aux précipitations et autres sources d’humidité limitée
3. Climat intérieur sain, ventilation et chauffage corrects
4. Bonne étanchéité à l’air côté intérieur (partie courante et raccords)
5. Nœuds constructifs conçus pour éviter les ponts thermiques
Principes à respecter
DIAGNOSTIC
CONCEPTION & RÉALISATION
11
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 21
Isolation par l’intérieur
• Les Dossiers du CSTC 2012/4.16 Isolation des murs existants par l’intérieur : diagnostic
www.cstc.be
Diagnostic
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 22
Isolation par l’intérieur
Dégâts visibles
12
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 23
Isolation par l’intérieur Exposition à l’humidité et au gel
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 24
Isolation par l’intérieur
Trio architecture
Exposition à l’humidité et au gel
13
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 25
Isolation par l’intérieur
Caractéristiques des matériaux
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 26
Isolation par l’intérieur
Résistance au gel
• Fiche technique disponible ? • Déclaration « Résistance élevée » ?
• Examen visuel des briques: dégâts de gel • Si dégâts: pas d’isolation par l’intérieur
• Si pas de dégâts: prudence
• Briques disponibles pour essais? • De préférence non-exposées
• Essai de gel selon la méthode belge: « Résistance élevée »
NIT 228 : Pierres naturelles – www.cstc.be
Exposition à l’humidité et au gel
X
14
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Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 27
Isolation par l’intérieur
Caractéristiques des matériaux
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 28
Isolation par l’intérieur
Climat intérieur et systèmes du bâtiment
15
Button
Isolation des murs extérieurs – La phase de diagnostic – 18/11/2014 - Page 29
Merci pour votre attention!
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
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Energie et construction Cycle technique 2014
Simulation hygrothermique en rénovation
Initiative supportée par la Wallonie
Antoine Tilmans
Division « Energie et
Bâtiment »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Quel rôle pour la simulation numérique?
o Idéalement, pas de simulations !
o Mais…
• Techniques moins connues/moins maîtrisées
• Techniques plus risquées
• Limitation des risques en rénovation
▪ Grands chantiers
▪ Bâtiment à valeur patrimoniale
• Nouveaux produits
• …
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 2
2
La simulation numérique
o Loi de Fourier (conduction de la chaleur)
o Conservation de l’énergie :
Principes : modèle physique
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 3
𝑞 = −λ 𝛻𝑇 [W/m²]
q : le flux de chaleur [W/m²] T : la température [K]
𝛻 ∙ λ 𝛻𝑇 =𝜕𝜌𝑐𝑇
𝜕𝑡
R1 R2
𝑅𝑇 = 𝑅𝑖
𝑈 =1
𝑅𝑇
1D stationnaire 2D/3D stationnaire λ𝑑2𝑇
𝑑𝑥2= 0
A
𝑅𝑖 =𝑑𝑖λ𝑖
λ2
d2
λ1
d1
𝛻 ∙ λ 𝛻𝑇 = 0
1D/2D/3D Dynamique
𝛻 ∙ λ 𝛻𝑇 =𝜕𝜌𝑐𝑇
𝜕𝑡
La simulation numérique
Principes
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 4
Matériaux Géométrie
𝛻 ∙ λ 𝛻𝑇 =𝜕𝜌𝑐𝑇
𝜕𝑡
Modèle physique
Discrétisation
Résolution
Interprétation
Résultats
Climat
Erreur possible à chaque étape !
3
Calculs thermiques
o Utilité : • évaluer les déperditions thermiques 2D ou 3D (calcul stationnaire)
• évaluer le risque de condensation superficielle (calcul stationnaire)
• évaluer le risque de surchauffe (calcul dynamique)
o Données d’entrée
• Pour calculs stationnaires :
▪ Conductivité thermique
• Pour calculs dynamiques :
▪ Masse volumique
▪ Capacité thermique
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 5
En rénovation, souvent valeur par défaut…
Calculs thermiques
Logiciels
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 6
BISCO
Therm
TRISCO KOBRA
www.cstc.be/go/kobra
…
mais aussi logiciels CFD/transfer de chaleur :
SOLIDO Capsol
4
Calculs thermiques
Evalué grâce au facteur de température
Le risque de condensation superficielle
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 7
f0.25 = 0.68 < 0.7
ext
ext
TT
TTf
int
min25,0
Quels critères? Bâtiments résidentiels : f0,25 > 0.7
Calculs thermiques
o Isolation par l’intérieur
o Quel retour d’isolant
prévoir pour limiter le
risque de condensation
superficielle?
Exemple : Résidence Palace
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 8
5
Calculs thermiques
Exemple : Résidence Palace
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 9
Calculs thermiques
Exemple : Résidence Palace
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 10
f0,25 = 0,7 Retour de fenêtres : calcul 2D
6
Calculs thermiques
Exemple : Résidence Palace
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 11
Situation dans le coin et plancher nervuré Calcul 3D
f0,25 = 0,7
f0,25 = 0,7
Calculs du transfert de vapeur
Modèle
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 12
GLASTA
U-wert.net (DE)
o Diffusion de vapeur :
𝑔𝑣 = −𝛿 𝛻𝑝 [W/m²]
𝛻 ∙ 𝛿 𝛻𝑝 + 𝐺 = −𝜕𝑤
𝜕𝑡
gv : flux de vapeur [kg/(m²s)] δ : perméabilité à la vapeur [s] p : pression partielle de vapeur [Pa] G: condensation ou évaporation [kg/(m³s)] w : contenu en eau [kg/m³]
o Conservation de la masse :
1D, stationnaire Méthode Glaser (DIN 4108, NBN EN ISO 13788)
Objectifs : Evaluer le risque de condensation interne Evaluer la nécessité d’un pare vapeur
Limitations : Pas de stockage d’humidité (matériaux hygroscopique,…) Pas de transfert d’eau liquide (capilarité,…) Pas d’effet de l’ensoleillement, de la pluie,…
Outils :
7
Calculs du transfert de vapeur
o Caractéristiques de tranfert de vapeur
• Facteur de résistance à la diffusion
𝜇 = 𝛿𝑎𝑖𝑟
𝛿 [-]
• Epaisseur équivalente de diffusion
𝑠𝑑 = 𝜇 × 𝑑 [m]
Données d’entrées
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 13
𝛿𝑎𝑖𝑟 = 1.87 ∙ 10−10 à 20°C
Calculs du transfert de vapeur
Exemple isolation extérieure
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 14
𝑍𝑇 = 𝑍𝑖
𝑔𝑣 =𝑝𝑖 − 𝑝𝑒𝑍𝑇=𝑝𝑗+1 − 𝑝𝑗
𝑍𝑗
𝑍𝑖 =𝑑𝑖𝛿𝑖= 𝑑𝑖 ×
𝜇
𝛿𝑎𝑖𝑟
Résistance à la diffusion de vapeur d’une couche :
Résistance totale :
Flux de vapeur :
𝑔𝑣
Exté
reu
r (T
e, p
e)
Inté
rieu
r (T
i, p
i)
p1 p2 p3 p4 p5
𝑍1
𝑍2 𝑍3 𝑍4
psaturation
Si pression de vapeur < psaturation : pas de condensation OK
laine minérale
8
Calculs du transfert de vapeur
Exemple isolation intérieure sans PV
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 15
Si pression de vapeur > psaturation : condensation KO?
Quels critères de conception? laine minérale
Calcul du transfert de vapeur
NIT 215 :
Critères de conception
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 16
9
Calculs du transfert de vapeur
Exemple
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 17
Mur en maçonnerie de brique de 50cm Isolation intérieure avec 65mm de PUR projeté (µ = 50) : pare-vapeur nécessaire?
Calculs du transfert de vapeur
Exemple : calcul
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 18
Condensation entre isolant et maçonnerie
Sans PV
Avec PV (PE 0.2 mm)
Maximum 96g/m²
Ext
Ext
Int
Int
Pas de condensation
Solution acceptable étant donné que l’enduit intérieur a été décapé (mais attention aux linteaux en bois!).
Maçonnerie brique 50cm PU
R 6
5mm
Maçonnerie brique 50cm PU
R 6
5m
m
10
Calcul du transfert d’humidité
Modèle
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 19
Objectifs : Evaluer le comportement hygrothermique de parois Evaluer la durabilité (taux d’humidité, températures,…)
Limitations : Beaucoup de paramètres à connaître Pas de convection (fuites d’air, wind-washing,…) Mise en oeuvre “idéale”
Outils :
(Kunzel 1995)
WUFI ,…
Phénomènes considérés : - Diffusion de vapeur - Conduction liquide (capillarité) - Hygroscopicité (stockage d’humidité) - Climat (température, pluie,
ensoleillement,…)
Calcul du transfert d’humidité
Modèle : transfert d’eau liquide
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 20
La capillarité
Succion plus importante dans les petits capilaires Matériaux poreux = ensemble de capillaires
Ex : remontée capillaire
Données d’entrées : Possibilité d’estimer les coefficients nécessaires sur base d’une mesure du coefficient d’absorption (in situ : pipe de Karsten, en labo : EN ISO 15148)
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Calcul du transfert d’humidité
Modèle : matériaux hygroscopique
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 21
Le stockage d’humidité
ww
w.w
ufi
.de
Données d’entrées : Pour les matériaux hygroscopique courbe de sorption : relation entre taux d’humidité et humidité relative
Les matériaux hygroscopiques sont capables de fixer l’humidité dans leurs pores
Calcul du transfert d’humidité
Quels critères de conception?
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 22
o Pas de critères bien établis MAIS
• Pas d’accumulation d’humidité au cours des années
• Matériaux à base de bois :
▪ Time Of Wetness (TOW) 20/5 : temps pendant lequel le taux
d’humidité dépasse 20% et la température 5°C < 720 h/an pour
éviter les moisissures
▪ TOW 25/10 < 168 h/an pour éviter la pourriture
• Dégats de gel de la maçonnerie :
▪ Degré de saturation (taux d’humidité / taux d’humidité max) < 30%
lorsqu’il gèle
• Dégradation des enduits de plâtre :
▪ Humidité relative < 95%
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Calculs hygrothermiques
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 23
Teinturie à Renaix - 1878 - bâtiment classé (façade protégée) - Rénovation en immeuble de bureau et
logements - Façade de 1 brique ½ - Dégats au niveau des maçonneries
(briques et mortier de joint)
- Isolation par l’intérieur avec béton cellulaire
Calculs hygrothermiques
Exemple : modèle
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 24
mortier à la chaux brique mortier-colle isolant enduit
Modèle du mur:
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Calculs hygrothermiques
Exemple : matériaux
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 25
Absorption de la brique :
Autres données : Materiau ρ [kg/m
3] λ [W/(mK)] Θcap [m
3/m
3] Aw [kg/(m
2s
0.5)] μ [-]
Brique 1741 1.0 0.258 0.70 45
Mortier-colle 833 0.155 0.04 0.00309 15.1
Enduit 1800 0.8 0.30 0.13 12
Béton cellulaire 850 0.04 0.197 0.013 4.1
Données fabriquant + mesures en labo!
Calculs hygrothermiques
Exemples : résultats et interprétation
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 26
Climat “sec” (CC 2)
Climat “humide” (CC 3)
Le climat intérieur a peu d’influence… l’absorption d’eau en façade domine
Accumulation d’eau? Risque de dégats du au gel?
Risque de dégat de gel
Pas d’augmentation significative du nombre de cycles gel-dégel
Il y a un risque élevé de dégats de gel (observés), mais l’isolation par l’intérieure n’agrave pas la situation
Taux de saturation de la brique
Température minimale
14
Quelle rôle pour les simulations?
Prédictions précises?
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 27
Un problème identique…
…posé à différents spécialistes
Quelle rôle pour les simulations?
Prédictions précises?
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 28
Les différents modèles induisent des résultats différents!
Pertes de chaleur
Indice de développement de moisissure
15
Quelle rôle pour les simulations?
Prédictions précises?
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 29
7 briques anciennes
Coefficients d’absorption
Grande variabilité de certaines caractéristiques! Quelle brique en pratique?
Conclusions
o Différents types de simulation avec différents
objectifs
o Souvent pour des projets de grande taille
o Augmentation de la complexité
• Plus d’expérience/expertise nécessaire
• Plus de données sur les matériaux
• Résultats plus variables
o La simulation n’a pas réponse à tout
o Interprétation des résultats pas toujours évidente
o La simulation aide à la compréhension du
comportement des parois
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez 18/11/2014 30
16
Questions ?
Merci pour votre attention !
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
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Energie et construction Cycle technique 2014
Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS
Initiative supportée par la Wallonie
Yves Grégoire
Division « Matériaux »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 2
Contenu
◘ Introduction
◘ Le système et les documents de référence
◘ Principes de mise en oeuvre
◘ Points d’attention
◘ Entretien
◘ Conclusion
◘ Liens utiles
Isolation par l’extérieur – focus sur les ETICS
2
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 3
Isolation thermique par l’extérieur Isolation thermique
répartie
Isolation thermique
par l’intérieur
Paroi
verticale
extérieure
ETICS, vetures,
bardages, cladding
en pierre naturelle
Mur coulisse
- Maçonnerie
isolante
- Ossature isolée
Parachèvement +
isolant intérieur
‘Neuve’ √ √ √ X
‘Existante’ √
√
(sous
conditions)
Pas d’application √
(sous conditions)
Introduction
◘ Pour améliorer les performances énergétiques des murs, l’isolation
par l’intérieur, par l’extérieur et le remplissage du mur creux sont
possibles.
◘ L’isolation par l’extérieur offre du point de vue de la physique du
bâtiment la plupart des avantages, entre autres parce que
Des épaisseurs d’isolant plus épaisses sont possibles,
Des ponts thermiques peuvent facilement être réduits,
L’inertie thermique du mur est utilisée de façon optimale.
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 4
3
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 5
Introduction
Choix de la technique d’isolation par l’extérieur : Exigences fonctionnelles:
◘ Etanchéité à la pluie
◘ Résistance au gel
◘ Déformations thermiques
◘ Résistance aux chocs
◘ Entretien
Exigences esthétiques:
◘ Aspect
◘ Salissement
◘ Vieillissement
◘ …
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 6
Exigences fonctionnelles:
Etanchéité à la pluie
Les systèmes d’isolation par l’extérieur doivent être parachevés au moyen d’un revêtement étanche à l’eau: • Bardage en bois
• Cladding en pierre naturelle
• Ardoises
• ETICS
• …
• Système sans lame d’air • Système avec lame d’air (2-3 cm) derrière
le revêtement
→ importance de l’étanchéité relative de la seule barrière contre les intempéries → comportement hygrothermique!
→ double barrière d’étanchéité à l’eau (le vide constitue une coupure de capillarité et peut constituer une chambre de décompression)
4
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 7
Contenu
◘ Introduction
◘ Le système et les documents de référence
◘ Principes de mise en oeuvre
◘ Points d’attention
◘ Entretien
◘ Conclusion
◘ Liens utiles
Isolation par l’extérieur – focus sur les ETICS
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 8
ETICS
Le système
◘ ETICS = “External Thermal Insulation Composite
System with rendering”
◘ Enduits sur isolant
◘ Systèmes fermés
5
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 9
ETICS
Le système
◘ Pas de coupure de capillarité ni ventilation derrière le ‘revêtement’
◘ Enduit = protection à basse capillarité
◘ Faible effet tampon: rapide ruissellement sur la surface
⇒ Ecarter l’eau qui ruisselle sur le parement
⇒Détails d’importance!!
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 10
ETICS
Documents de référence en Belgique
UBAtc Feuillet
d’information 2003/2
(STS isolation par
l’extérieur en préparation)
Note d’Information
Technique 209 (nouvelle NIT ‘ETICS’
en préparation)
CSTC-Infofiches
N° 37 : Film
N° 47: Checkliste
www.cstc.be
6
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 11
Contenu
◘ Introduction
◘ Le système et les documents de référence
◘ Principes de mise en oeuvre
◘ Points d’attention
◘ Entretien
◘ Conclusion
◘ Liens utiles
Isolation par l’extérieur – focus sur les ETICS
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 12
ETICS
Pose des panneaux d’isolation
Par collage et/ou fixation mécanique
◘ Collage
3 méthodes de collage
▪ À la spatule dentelée
▪ Par plots
▪ Par bandes
Points d’attention:
▪ Rives complètement collées (déformation)
▪ Au moins 40% de la surface
▪ Pas de colle sur les chants de l’isolant
Principes de mise en oeuvre
7
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 13
Fixation mécanique:
à l’aide de chevilles à rosace
Principes de mise en oeuvre
ETICS
Méthode alternative:
fixation par profilés
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 14
ETICS
Pose de l’isolant
◘ Points d’attention
Surface plane
Joints alternés
(risque de fissuration)
Harpage dans les
angles
Principes de mise en oeuvre
8
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 15
ETICS
◘ Raccord entre les panneaux le plus ajusté possible Sinon remplir les joints ouverts avec mousse PUR ou l’isolant
(prescriptions du fabricant)
Poncer les inégalités dans l’isolant si nécessaire et si possible
Principes de mise en oeuvre
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 16
ETICS
◘ Au niveau des ouvertures: isolant en une seule pièce
Joints ne doivent pas coïncider avec les joints de transition
entre des matériaux différents
Principes de mise en oeuvre
9
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 17
Application du système d’enduit:
Pose des accessoires et armatures de renfort
Mise à dimensions des ‘accessoires’
Préparation du produit de collage (enduit de
base) et encollage des accessoires et armatures de
renfort
Application de l’enduit de base ‘armé’
préparation et mise en œuvre des produits
Application de la finition
Ponçage/humidification éventuels de l’enduit de
base durci
Application d’une éventuelle couche d’apprêt
Application et mise en œuvre de l’enduit de
finition
... En respectant les temps d’attente prescrits! 17
ETICS
Principes de mise en oeuvre
Button
Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 18
Contenu
◘ Introduction
◘ Le système et les documents de référence
◘ Principes de mise en oeuvre
◘ Points d’attention
◘ Entretien
◘ Conclusion
◘ Liens utiles
Isolation par l’extérieur – focus sur les ETICS
10
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 19
ETICS
Points d’attention: Conception
Choix du système
◘ Résistance aux chocs
Critère important, surtout au rez-de-chaussée
Catégorie d’utilisation (précisé dans ETA et ATG)
◘ Dégradations mécaniques éventuelles: réparation le
plus vite possible!
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 20
ETICS
Finition en pied de mur
◘ ETICS démarre minimum 30 cm au-dessus du niveau des terres ou du
revêtements de sol
Chocs, eau d’éclaboussure, capillarité
◘ Profilé de socle/de départ avec larmier efficace
◘ Pied de mur : solutions spécifiques
Par exemple:
▪ Isolant adapté (résistant à l’eau)
▪ De préférence sous forme de plinthe
+/- 2cm en retrait par rapport au ETICS
◘ Quelques solutions avantageuses
Interruption thermique du profilé de socle (Alu → PVC)
Armature de renfort au niveau du profilé de socle: clipsé (Alu), soudé
(PVC), solutions spécifiques
Zone de gravillons
11
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 21
ETICS
Finition en pied de mur
≥ 30 cm
≥ 30 cm +/- 2 cm
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 22
ETICS
Finition en pied de mur
12
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 23
ETICS
Finition en pied de mur
◘ Risques encourus: Dégradation de l’ETICS si les
détails de principe ne sont pas respectés.
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 24
ETICS
Raccords aux châssis et aux portes
◘ Seuil prévu d’une rehausse sur les côtés
◘ Larmier du seuil à minimum 30 mm du plan de la
façade parachevée
Écarter l’eau du plan de la façade
13
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 25
ETICS
Raccords aux châssis et aux portes
◘ Entre menuiserie et isolant: bande comprimée d’étanchéité
◘ Entre menuiserie et enduit:
Soit un profilé d’arrêt et un joint élastique adapté
Soit uniquement un joint souple (importance de l’entretien)
Button
Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 26
ETICS
Raccords aux châssis et aux portes ◘ Position des châssis
14
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 27
ETICS
Raccords aux rives de toitures plates
◘ Larmier à minimum 30 mm du plan de la façade
◘ Profilé de rive
◘ Dépassant suffisant
◘ Bon fonctionnement
≥ 3 cm
≥ 5 cm
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 28
Contenu
◘ Introduction
◘ Le système et les documents de référence
◘ Principes de mise en oeuvre
◘ Points d’attention
◘ Entretien
◘ Conclusion
◘ Liens utiles
Isolation par l’extérieur – focus sur les ETICS
15
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 29
ETICS
Entretien
◘ Entretien régulier, nécessaire tant pour des
raisons techniques que esthétiques.
◘ La fréquence d’entretien dépend de:
du système
la bonne conception des détails
la bonne exécution des détails de
construction
l’environnement de l’ouvrage
son exposition à l’humidité
◘ Après la mise en œuvre d’un ETICS,
le maître d’ouvrage doit veiller à son
entretien.
CSTC
Infofiche 47
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 30
Contenu
◘ Introduction
◘ Le système et les documents de référence
◘ Principes de mise en oeuvre
◘ Points d’attention
◘ Entretien
◘ Conclusion
◘ Liens utiles
Isolation par l’extérieur – focus sur les ETICS
16
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 31
ETICS – Enduits sur isolant
◘ Usage d’un système éprouvé (ATG)
◘ Importance de la conception, des prescriptions, de la
réception du “support” (Concepteur/architecte)
◘ Mise en oeuvre correcte, en particulier des détails
techniques (Entrepreneur)
◘ Entretien adéquat après l’exécution des travaux
(Maître d’ouvrage)
Conclusion
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 32
Liens utiles
http://www.cstc.be
http://energie.cstc.be
http://www.bbri.be/antenne_norm
http://www.ubatc.be
http://www.brusselsretrofitxl.be/projects/innov-etics/
◘ CSTC-Contact et
Infofiches
17
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Techniques d’isolation par l’extérieur – Focus sur les ETICS – 18/11/2014 - Page 33
Merci de votre attention
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Energie et construction Cycle technique 2014
Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse
Initiative supportée par la Wallonie
Yves Grégoire
Division « Matériaux »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 2
Contenu
- Introduction et contexte
- Techniques et matériaux
- Mur creux : rappel, conditions et critères
- Inspection préalable
- Conclusions et liens utiles
Introduction et contexte
2
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 3
Introduction et contexte
La post-isolation des murs creux non isolés des
bâtiments existants :
- consiste à introduire un produit isolant dans la
coulisse, par l’intermédiaire d'orifices préforés dans
la maçonnerie de façade ou dans la paroi intérieure
du mur creux;
- offre ainsi une solution pragmatique permettant
d’améliorer la performance thermique des murs
creux existants en limitant les nuisances pour les
habitants;
- permet de réduire le coefficient de transmission
thermique d’un facteur 2 à 3, en fonction de la
composition du mur d'origine et de la résistance
thermique réalisée du produit de post-isolation.
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 4
Amélioration significative des performances thermiques:
Exemple (avec λisolant = 0,05 W/m.K)
U = 1,74 W/m².K U = 0,63 W/m².K
90mm 60mm 140mm 90mm 60mm 140mm
Introduction et contexte
3
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 5
Fin des années 1970 et années 1980, injection et insufflation de
différents isolants dans la coulisse des murs creux existants.
De nombreux cas de post-isolation réussis, mais également
quelques cas de pathologie:
Dégradation de la maçonnerie de parement suite au gel,
Affaissement de l’isolation thermique au pied de la coulisse, écoulement
d’isolant non lié, retrait, …
Discrédit et perte de confiance…
Introduction et contexte
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 6
Depuis 2012, procédure de certification incluant:
L’examen des systèmes mis en oeuvre,
La certification du producteur par le biais d'une déclaration
d'aptitude à l'emploi.
Introduction et contexte
4
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 7
Un applicateur agréé par le producteur déclare au client la
conformité des travaux
Introduction et contexte
Button
Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 8
Comment la qualité est-elle garantie ?
Obligations dans le cadre de la déclaration d'aptitude à l'emploi:
- Formation obligatoire (une journée ou deux demi-journées de formation + un examen),
- Rapport d'inspection préalable,
- Communication du planning des travaux,
- Rapport d'exécution des travaux,
- Audit annuel de la procédure de qualité,
- 4 contrôles par an et par équipe sur le chantier (essais annuels et par équipe dans le but de contrôler les performances les plus critiques (par exemple, les caractéristiques thermiques)) ,
- Procédure de réclamation.
Introduction et contexte
5
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 9
Les STS décrivent les exigences
pouvant être posées aux produits et aux
exécutants, ainsi que les exigences en
termes de mise en oeuvre.
Code de bonne pratique destiné
aux entrepreneurs qui ont en charge
la post-isolation de murs creux par
remplissage de la coulisse.
Introduction et contexte
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 10
Trois conditions principales pour limiter le risque de dégâts ultérieurs : - avant d’entamer les travaux, on examinera attentivement l’état de la coulisse; cette inspection préalable devra également permettre de déterminer les éventuelles conséquences néfastes de la postisolation - seul le recours à des produits ou des systèmes aptes à l’emploi est autorisé - les travaux doivent être réalisés par un entrepreneur qualifié.
Introduction et contexte
6
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 11
Contenu
- Introduction et contexte
- Techniques et matériaux
- Mur creux : rappel, conditions et critères
- Inspection préalable
- Conclusions et liens utiles
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 12
Trois techniques (cfr STS 71-1)
- Insufflation (fibres ou certains granulats)
- Injection (mousses synthétiques)
- Déversement (granulats)
Techniques et matériaux
© Knauf
7
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 13
Familles de matériaux (cfr STS 71-1)
- Les granulats, liés ou non
par ex. : perles de polystyrène expansé, granulés de mousse de silicate,
granulat d’aérogel, perlite expansée, vermiculite exfoliée
- Les mousses synthétiques
par ex. : mousse de polyuréthane, mousse d’urée-formaldéhyde
- Les fibres
par ex. : fibres de laine de verre ou de laine de roche
Techniques et matériaux
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 14
Spécifications (cfr STS 71-1)
- Absorption d’eau par immersion partielle.
- Masse volumique
- Stabilité dimensionnelle (mousses synthétiques)
- Granulométrie (granulats)
- Réaction au feu
- Quantité de cellules fermées/ouvertes (mousse polyuréthane, classification)
- Agent gonflant (mousses)
- Temps de prise (mousse d’urée-formaldéhyde)
- Influence corrosive sur les crochets d’ancrage
- Résistance aux agents biologiques
- Caractère hydrofuge (perlite, vermiculite, granulés de mousse de silicate)
- Résistance à l’écrasement (granulats non liés)
- Emission de substances dangereuses
Techniques et matériaux
8
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 15
Contenu
- Introduction et contexte
- Techniques et matériaux
- Mur creux : rappel, conditions et critères pour la post-isolation
- Inspection préalable
- Conclusions et liens utiles
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 16
- Historique du mur creux
Apparition progressive en Belgique durant les années 1950:
Tout d’abord sans isolation thermique dans la coulisse,
Après la crise pétrolière de 1973, incorporation progressive
d’isolation thermique dans la coulisse (d’abord 3 à 4 cm, puis 5
à 6 cm, actuellement jusque 16 à 20 cm).
Mur creux : rappel, conditions et critères
Typologie : .. < 1940 1940 < .. < 1970 .. > 1970 > 2010
…
Mur massif Mur creux non isolé
Mur creux isolé
9
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 17
Principe de fonctionnement du mur creux
Fonction structurelle: maçonnerie portante
Fonction de protection vis-à-vis des pluies:
maçonnerie de parement
Entre les deux: coulisse continue.
Mur creux : rappel, conditions et critères
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 18
Exposition aux intempéries du Mur creux :
- 2 barrières à la pénétration
- Brique de parement (+ effet tampon avant
ruissellement sur la façade)
- Coulisse (chambre de décompression et
coupure de capillarité)
Conditions de bon fonctionnement : assurer
l’étanchéité à l’air, bon drainage dans la
coulisse et évacuation
Mur creux : rappel, conditions et critères
l’étanchéité à l’air et à l’eau sont étroitement liées.
10
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 19
Critères sur le mur creux pour pouvoir être (post-)isolé efficacement : - la coulisse doit avoir une largeur nominale d’au moins 50 mm - la maçonnerie de parement et son enduit éventuel doivent être en bon état; autrement dit, les joints ne peuvent être dégradés et la finition doit être perméable à la vapeur, sans fissuration, ni trace d’infiltrations d’eau, de dégâts dus au gel ou d’autres formes de dégradations - la façade ne peut être sollicitée de manière excessive par les pluies battantes (effets du vent et de l’exposition) ou par des variations dimensionnelles d’origine thermique - le climat régnant à l’intérieur du bâtiment ne peut être exagérément humide (ainsi, la postisolation est déconseillée dans le cas de bâtiments appartenant à la classe de climat 4, tels que les piscines).
Mur creux : rappel, conditions et critères
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 20
Contenu
- Introduction et contexte
- Techniques et matériaux
- Mur creux : rappel, conditions et critères pour la post-isolation
- Inspection préalable
- Conclusions et liens utiles
11
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 21
Se baser sur le tableau de l’annexe
2 de la NIT 246 pour établir une
check-list abordant tous les points
d’attention;
Pour chaque point, conclure si la
post-isolation peut être réalisée, ne
peut pas être réalisée, ou sous
quelles conditions (travaux à
réaliser préalablement, pendant ou
après l’isolation).
Inspection préalable
Il s’agit d’une étape importante qui va permettre de se rendre
compte de la faisabilité des travaux et de déterminer les
travaux éventuellement nécessaires, préalablement, pendant
ou après l’isolation de la coulisse.
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 22
Inspection préalable
12
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 23
Inspection préalable
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 24
Contenu
- Introduction et contexte
- Techniques et matériaux
- Mur creux : rappel, conditions et critères pour la post-isolation
- Inspection préalable
- Conclusions et liens utiles
13
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 25
La post-isolation des murs creux présente un certain nombre
d’avantages incontestables:
Réduction des besoins en énergie, d’un point de vue:
Financier
Macro-économique
Environnement
Augmentation de la température superficielle
Confort
Condensation (moisissures)
Utilisation d’un espace existant, sans perte de surface habitable et
sans modification de l’aspect.
Conclusions et liens utiles
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 26
La post-isolation des murs creux présente par ailleurs un certains nombre
de facteurs défavorables qui doivent être étudiés soigneusement:
Sollicitations thermiques légèrement accrues:
dilatation
gel
Diminution des possibilités de séchage,
Risque accru d’infiltration pour les expositions sévères,
Pression lors de l’exécution.
Conclusions et liens utiles
14
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 27
La procédure de certification permet de garantir la qualité des produits utilisés et
de leur mise en oeuvre,
Le rapport d’inspection préalable permet de parcourir tous les points d’attention
avant d’envisager la post-isolation des murs creux,
Il permet de déterminer les travaux qui devront impérativement être réalisés avant
la post-isolation,
Il permet également d’attirer l’attention du propriétaire sur les travaux qui devront
éventuellement être réalisés après la post-isolation,
Dans un certain nombre de cas, la post-isolation doit être vue comme une première
étape dans l’amélioration de la qualité thermique des murs creux existants.
Conclusions et liens utiles
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 28
Liens utiles http://www.cstc.be/
http://energie.cstc.be/
http://www.bbri.be/antenne_norm/
http://www.ubatc.be/
La diffusion d’informations en
matière de rénovation énergétique
bénéficie du soutien de la DG06 dans
le cadre de la Guidance ‘COM-MAT’
Matériaux et Techniques de
Construction Durables.
Conclusions et liens utiles
15
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Post-isolation des murs creux par remplissage de la coulisse – 18/11/2014 - Page 29
Merci de votre attention !
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Energie et construction Cycle technique 2014
Isolation des murs par l’intérieur
Initiative supportée par la Wallonie
Antoine Tilmans
Division « Energie et
Bâtiment »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Contenu
o Introduction
o Systèmes d’isolation
o Matériaux
o Traitement des détails
o Conclusions
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 2
2
Isolation par l’intérieur
Quel potentiel?
70 %
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 3
Isolation par l’intérieur
Références
Voir www.cstc.be, www.energiesparen.be et energie.wallonie.be 18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 4
3
Isolation par l’intérieur
Evaluation de l’aptitude du mur à
être isolé par l’intérieur
(diagnostic)
Détermination de la résistance thermique
de l’isolation
Choix et dimensionnement du
système
Conception et réalisation des détails techniques et noeuds
constructifs
Les étapes
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 5
Choix du niveau d’isolation
Epaisseur d’isolant nécessaire
Rmin
m²K/W 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
2.0 MW
WF
CG
EPS
XPS
PURPF
Isolation par l'intérieur
l = 0.031 l = 0.05
l = 0.038 l = 0.06
l = 0.038 l = 0.055
l = 0.031 l = 0.05
l = 0.028 l = 0.045
l = 0.023 l = 0.035
l = 0.022 l = 0.045
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 6
4
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes collés
1. Maçonnerie existante 2. Colle apposée au dos des
panneaux 3. Isolation thermique 4. Pare-vapeur éventuel 5. Finition intérieure
Points d’attention • Planéité du mur suffisante • Support suffisamment cohésif, porteur,
stable et non sensible à l’humidité • pas d’enduit à base de chaux ou
de plâtre, pas de papier peint
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 7
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes collés : collage des panneaux Collage sur toute la surface Collage sur plots
• Permet de reprendre des écarts de planéité de l’ordre de un à deux centimètres
• Cordon continu sur le pourtour pour éviter la circulation d’air derrière les panneaux
• Nécessite une bonne planéité du support
• Circulation d’air derrière le panneau est limitée
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 8
5
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes collés : exemple
Trio architecture
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 9
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes collés : panneaux de grand format
1. Finition intérieure et pare-vapeur éventuel 2. Isolation thermique (EPS, PUR, XPS, laine
minérale,…) 3. Cordon de colle sur le pourtour 4. Collage par plots
Panneaux préfabriqués de grand format • Permettent d’isoler sur toute la hauteur
d’un étage • Attention aux détails constructifs
(jonction avec fenêtre, etc.)
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 10
6
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes avec contre-cloison fixée au mur existant
Points d’attention • Planéité du mur suffisante • L’isolant doit être en contact avec le
mur (pas de lame d’air) • Si structure en bois, le bois doit être
traité • Isolant ouvert à la diffusion de
vapeur pare-vapeur nécessaire • Si des équipements doivent être
encastrés, il vaut mieux prévoir un espace technique (lattage)
1. Maçonnerie existante 2. Structure portante secondaire 3. Isolation thermique 4. Pare-vapeur éventuel 5. Finition intérieure
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 11
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes avec contre-cloison fixée au mur existant
Isoproc cvba Isoproc cvba
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 12
7
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes avec contre-cloison indépendante
1. Maçonnerie existante 2. Structure portante secondaire 3. Isolation thermique 4. Pare vapeur éventuel 5. Finition intérieure
Avantage : • Permet de rattraper de gros défaut de
planéité Point d’attention : • Eviter les lames d’air entre l’isolant et le
mur existant
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 13
Les systèmes d’isolation par l’intérieur
Systèmes avec contre-cloison indépendante (exemple)
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 14
8
Matériaux isolants
Quel matériau?
EPS XPS Verre cell. PUR
Laine
minérale
Cellulose Fibre de
bois
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 15
Matériaux isolants
Quelles données?
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 16
Données nécessaires • Conductivité thermique λ • Facteur de résistance à la diffusion µ
9
Le pare-vapeur
o Rôles :
• Limiter la diffusion de vapeur au travers du mur et éviter
ainsi la condensation interne
• Empêcher tout mouvement d’air convectif au travers de
l’isolant
o Pas toujours nécessaire : dépend du type d’isolant, du
niveau d’isolation visé, du mur existant, de la finition
existante, etc.
o Caractérisé par son épaisseur équivalente de diffusion
sd [m] = µ x épaisseur (µd)
o Assure également l’étanchéité à l’air
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 17
Le pare-vapeur
Toujours indispensable?
Isolation extérieure (laine minérale) Isolation intérieure (laine minérale)
Si isolant perméable à la vapeur d’eau, un pare-vapeur est indispensable pour éviter la condensation interne
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18
10
Le pare-vapeur
Toujours indispensable?
Isolation intérieure (laine minérale+PV) Isolation intérieure (XPS)
Si isolant peu perméable à la vapeur d’eau, un pare-vapeur n’est pas toujours indispensable pour éviter la condensation
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 19
Dimensionnement du système
Approche simplifiée Si
• Façade apte à être isolée (diagnostic préalable)
• Résistance thermique ajoutée limitée à 2,5 m²K/W
• Climat intérieur de classe 1 ou 2 Exemple : Un mur plein de façade d’une épaisseur de 29cm présentant un enduit au ciment extérieur est isolé par l’intérieur au moyen de panneaux EPS. La finition intérieure existante est supprimée. L’isolant présente les caractéristiques suivantes. : Épaisseur (d) : 6cm Valeur lambda (l) : 0,04 W/mK Résistance thermique R (=d/l) = 0,06/0,04 = 1,5 m²K/W Facteur de résistance à la diffusion de la vapeur d’eau (μ) : 60 Epaisseur equiv. de diffusion (sd = μ d) = 0,06 * 60 = 3,6m
pare-vapeur pas nécessaire MAIS attention à l’étanchéité à l’air
18/11/2014 Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 20
11
Dimensionnement du système
Isolants capillaire-actifs
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 21
Blocs de chanvre Béton cellulaire
Silicate de calcium Pavatex pavadentro
Isolant capable de stocker l’humidité et présentant une capilarité élevée Redistribution des
condensats et limitation du taux d’humidité local
Dans certaines conditions, pas de pare-vapeur nécessaire
… Actuellement, pas de règles de dimensionnement simples calcul détaillé nécessaire
Dimensionnement du système
Si maçonnerie fort absorbante,
l’apport d’humidité par
l’extérieur devient dominant
Finition extérieure
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 22
La finition doit être ouverte à la diffusion de vapeur! Quid de la durabilité et de l’entretien?
Prévoir une finition extérieure : - Enduit - Peinture - Hydrofuge ( NIT 224) - Bardage - …
12
Traitement des détails
Importance dans les déperditions
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 23
Noeuds considérés : - Retour de baies - Linteaux - Seuils - Mur intérieur - Plancher
intermédiaire - Acrotère
Pour 6cm d’isolant : gain de 28%
Pour 20cm d’isolant : gain de 35%
Important de bien traiter les noeuds constructifs!
Maison 3 façades avec rez+1, cave non-chauffée et toiture plate isolée en toiture chaude
Traitement des détails
Plancher intermédiaire (lourd)
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 24
Trio architecture
o Impact thermique important
o Risque de condensation
0.34 W/mK
0.54 W/mK
-37%
13
Traitement des détails
Murs de refend
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 25
Trio architecture
0.14 W/mK
0.25 W/mK
-42%
Traitement des détails
Quel longueur de retour?
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 26
L?
On conseille généralement 50cm… Pas d’amélioration significative au delà.
14
Traitement des détails
Plancher intermédiaire (bois)
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 27
o Déperditions thermique limitées
o MAIS risque de condensation
interne et détérioration du bois
Soigner l’étanchéité à l’air
Attention façades fortement
exposées aux pluies et/ou
humides (revêtement nécessaire)
Source : www.energieplus-lesite.be
Traitement des détails
o Isolation des joues est
indispensable
Jonction fenêtres
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 28
Trio
arc
hit
ectu
re
0.21 W/mK
0.39 W/mK
-46%
15
Conclusions
o Dans beaucoup de cas, l’isolation par l’intérieur est
la seule solution envisageable
o La technique est risquée diagnostique préalable
indispensable
o Différents systèmes possibles
o Le dimensionnement est nécessaire
o Le bon traitement des détails est important
Isolation des murs et des sols – Moulins de Beez : Isolation par l’intérieur 18/11/2014 29
Questions ?
Merci pour votre attention !
16
DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Energie et construction Cycle technique 2014
Techniques d’isolation des sols
Initiative supportée par la Wallonie
Luc Firket
Division « Avis techniques »
Moulins de Beez 18 Novembre 2014
Journée d’étude
Isolation thermique des murs extérieurs et des sols
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Problématique : • Isolation a posteriori des planchers existants,
compte tenu des différentes contraintes
propres à cette situation :
– Présence de pathologies préexistantes (infiltrations,
remontées capillaires, dimensionnement insuffisant,
dégradation des armatures,…)
– Limitation de la réduction de hauteur disponible
– Accessibilité lors des travaux
– Accessibilité en service au droit des portes et
portes-fenêtres
2
2
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Problématique :
– Continuité de l’isolation thermique au droit du
raccord avec les autres parois constituant
l’enveloppe du volume chauffé
– Continuité de l’isolation thermique au droit de la
jonction avec les parois intérieures
– Estimation des risques de condensation interne
– Etanchéité à l’air
– Réaction au feu dans les locaux à risque
– Risque de gel des canalisations situées en dehors
du volume chauffé
3
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Inspection préalable visant à identifier
d’éventuels problèmes liés à l’humidité ou
à la stabilité
4
3
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité:
Tout d’abord identifier l’origine du problème:
-humidité ascensionnelle,
-infiltration au droit d’un mur plein,
-infiltration au droit d’un mur creux,
-infiltration au droit d’un mur contre terres,
-condensation interne.
5
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Humidité:
Humidité ascensionnelle : injections (ou éventuellement
pose de membranes) toujours au-dessus du niveau du
sol extérieur et si possible en dessous du niveau du
plancher (obligatoire si gîtage en bois).
6
4
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité: Infiltration au travers d’un mur plein : risque
variable selon exposition, la nature des matériaux et
l’état de la maçonnerie.
En règle générale, on considère qu’à partir d’1 ½ brique
d’épaisseur, un mur plein en briques en bon état peut
assurer l’étanchéité aux pluies.
7
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité: Infiltration au travers d’un mur plein : tenir
compte également que lorsqu’un gîtage prend appui
dans ce mur, les gîtes sont encastrées sur une certaine
profondeur (à vérifier).
8
5
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité: mur plein: solutions:
Pose d’un bardage, d’un ETICS ou éventuellement (si
façades isolées par l’intérieur), d’un cimentage ou d’un
hydrofuge ( ≠ étanchéité + entretien !).
9
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité:
Infiltration via la coulisse d’un mur creux : pose de
membranes en gradin ou pose d’un bardage isolé ou
d’un ETICS sur le mur concerné.
10
6
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Humidité:
Infiltrations via un mur contre terres (cfr NIT 250) : pose
d’une étanchéité (cimentage + produit d’étanchéité
pâteux ou membrane d’étanchéité à joints soudés). Pose
d’un drainage vertical et horizontal raccordé à l’égout.
11
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Humidité: Condensation interne: risque théorique lorsque:
-le plancher sépare deux espaces caractérisés par une pression de
vapeur différente,
-la composition du plancher n’est pas appropriée du point de vue de
la diffusion de vapeur (présence de couches plus étanches à la
diffusion de vapeur du côté froid du plancher).
Rarement problématique dans la pratique, mais prévoir d’office la
pose d’un écran pare-vapeur du côté chaud de l’isolant.
Intérieur
Extérieur
12
7
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Humidité : paramètre particulièrement important à
contrôler en présence d’un gitage en bois.
13
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité : vérification du taux d’humidité du
bois (normalement 8 à 12 %, éventuellement
jusque 15 à 18 % selon l’essence au droit des
encastrements). Consigner les mesures dans le
carnet de chantier.
14
8
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables :
Humidité : gîtage bois: En cas de doute: vérifier la teneur en humidité et l’état
des gîtes au droit de l’encastrement
En cas d’attaque: traitement de la source d’humidité,
remplacement des éléments attaqués par des éléments
traités + traitement curatif (cfr NIT 181).
15
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Stabilité :
Si déformations anormales (> 1/1000, 1/500, 1/350 ou
1/250ème de la portée selon la nature du plancher et la
présence de cloisons – Cfr NBN B 03-003), vérification
du dimensionnement (bureau d’études).
16
9
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Stabilité : si dégradation de dalles ou hourdis en
béton armé : identification des causes et possibilité
de réparation (NIT 231) ou renforcement (NIT 248).
17
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Stabilité : si dégradation de hourdis en terre
cuite : identification des causes et étude ou
remplacement
18
10
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Travaux préalables : Stabilité :
Si dégradation d’un gîtage : identification des causes
(humidité ou insectes xylophages !!!) et remplacement
par du bois ayant subi un traitement de préservation de
type curatif (cfr. ci-avant).
19
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Les solutions:
1. Isolation au-dessus du plancher existant
2. Isolation dans l’épaisseur du plancher
existant
3. Isolation en-dessous du plancher existant
Remarque: quelque soit la solution retenue, il y a lieu de
protéger les canalisations d’adduction d’eau et de
chauffage du gel si espace non chauffé (plus de
déperditions via le plancher).
20
11
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Principe:
Maintient ou enlèvement (selon la
hauteur disponible) du revêtement de
sol et de la chape existants
Pose d’une membrane
d’étanchéité éventuelle (si dalle sur
terre plein et risque de remontée
d’humidité)
Pose de l’isolation thermique
panneaux rigides ou mousse projetée)
Film plastique éventuel (destiné à
empêcher la pénétration de chape ou
de laitance entre les panneaux et
jouant le rôle de pare-vapeur )
Chape armée et revêtement de sol
21
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Avantages: • facilité d’accès et d’exécution lors de la mise en œuvre
• possibilité d’associer un chauffage par le sol ou
d’intégrer d’autres canalisations
• possibilité de renouveler un revêtement de sol démodé
ou dégradé.
22
12
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • hauteur utile (fortement) diminuée: pour une mise en
œuvre traditionnelle, il faut ajouter l’épaisseur de
l’isolation thermique augmentée de l’épaisseur de la
chape (minimum 50 mm), du mortier-colle ( 5 mm) et
du revêtement ( 10 mm), soit une surépaisseur totale
de l’ordre de 140 mm.
• Pour U = 0,3 W/m².K: épaisseur variant de 7,5 à 15 cm
• Pour R = 1,75 m².K/W: épaisseur variant de 4 à 9 cm
23
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • Solutions pour limiter la surépaisseur:
– Utiliser un isolant très performant: dans le cas d’un isolant VIP
(e: de 15 à 20 mm), aucune découpe ou perforation =>
périphérie des locaux !!!
– Utiliser des systèmes minces: parquet multicouche flottant ou
lamparket collé sur panneautage (de préférence en deux
couches croisées). Vérifier les charges sur l’isolant !
24
13
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
• Solutions pour limiter la surépaisseur:
– Utiliser un système complet proposé par certains fabricants
dans le cadre de chauffage par le sol (ATG, Avis
Technique,…)
– Utiliser un revêtement de sol mince (=> 3 mm) (faible gain
d’épaisseur et risques liés à la pose et à la tenue dans le
temps si revêtement carrelé !!!)
25
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • ponts thermiques difficiles
à éviter au droit des murs
traversant le plancher ou
des cloisons prenant
appui sur le plancher (pas
d’exigences actuellement,
sauf si niveau K imposé,
auquel cas, prise en
compte des nœuds
constructifs)
26
???
14
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • continuité de l’isolation de l’enveloppe difficile à assurer
si isolation des murs par l’extérieur ou dans la coulisse
ne se prolongeant pas sous le niveau du plancher (pas
d’exigences actuellement,
sauf si K imposé (prise en
compte des déperditions
supplémentaires),
27
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • Risques inhérents aux revêtements de sols sur chape
flottante: critères de déformabilité des isolants (cfr.
Dossier CSTC 2010 n° 4 – 12).
28
Tableau 2 Critères de base pour un usage sous chape flottante.
Caractéristiques Charges d'exploitation
≤ 200 kg/m² 200 kg/m² < charges
d'exploitation ≤ 500 kg/m²
Compressibilité CP CP5 soit (dL-dB) ≤ 5 mm
CP2 soit (dL-dB) ≤ 2 mm
Résistance au fluage CC(i1/i2/y) σc
Réduction totale d'épaisseur i2 à 10 ans (sous une contrainte σc de 5 kPa) ≤ 2 mm
Réduction totale d'épaisseur i2 à 10 ans (sous une contrainte σc de 10 kPa) ≤ 2 mm
Comportement sous l'effet combiné de la charge et de la t° : DLT (*)
DLT(2)5 soit une déformation maximale de 5 % pour les conditions de type 2
DLT(2)5 soit une déformation maximale de 5 % pour les conditions de type 2
(*) Si une application en sol chauffant est envisagée.
15
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • Risques inhérents aux revêtements de sols sur chape
flottante (tassement de l’isolant).
29
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • fissuration-cintrage
30
16
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: fissuration-cintrage: effet bilame
-voir CSTC Revue n°1 de 1988
-voir Dossier CSTC n°4 de 2008
31
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation au-dessus du plancher existant:
Inconvénients: • obligation de renouveler un revêtement de sol de
valeur
32
17
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant
Principe : pose de l’isolation entre les
gites d’un plancher en bois
33
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant
• Avantages : • pas de perte de place à l’intérieur du bâtiment
• épaisseur disponible généralement importante
• possibilité de conserver les revêtements de sol et/ou
les plafonds existants
34
18
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant
• Inconvénients : – Uniquement applicable en cas de plancher en bois,
– ponts thermiques difficiles à éviter au droit des murs porteurs
se prolongeant à l’étage supérieur (pas d’exigences
actuellement, sauf si K imposé).
35
???
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant
• Inconvénients : – continuité de l’isolation de l’enveloppe difficile à
assurer si isolation des murs par l’extérieur ou dans
la coulisse ne se prolongeant pas sous le niveau du
plancher (pas d’exigences actuellement, sauf si K
imposé).
36
19
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant :
• Inconvénients :
– Difficulté d’assurer l’étanchéité à l’air dans
l’épaisseur du gîtage
Extérieur
37
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant
• Inconvénients : – Difficulté d’assurer l’étanchéité à l’air dans
l’épaisseur du gîtage
38
20
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation dans l’épaisseur du plancher existant
• Inconvénients : – difficulté de mise en œuvre au droit des étrésillons
ou des tirants éventuels
39
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
Principe : pose d’une isolation
thermique en-dessous du
plancher existant, par
collage ou fixation
mécanique, avec ou sans
finition complémentaire.
40
21
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
Principe : Collage: uniquement si support fiable,
Adhérence colle: ≈ 3 N/mm²
Poids panneaux: ≈ 3.10-5 (0,00003) N/mm² (1/100.000)
Mais:
-adhérence des finitions existantes ?
-tensions liées aux déformation (cintrage) des
panneaux ?
41
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
• Avantages :
– pas de perte de hauteur dans les locaux à
isoler
– pas de remplacement des revêtements de
sols existants
42
22
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
• Inconvénients :
– ponts thermiques difficile à éviter au droit de murs
porteurs situés sous le plancher à isoler (pas
d’exigences actuellement, sauf si K imposé)
43
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
• Inconvénients :
– continuité de l’isolation de l’enveloppe difficile à
assurer si isolation des murs par l’extérieur ou dans
la coulisse ne se prolongeant pas sous le niveau du
plancher (pas d’exigences actuellement, sauf si K
imposé).
44
23
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
• Inconvénients :
– mise en œuvre difficile en cas de vide ventilé de
faible hauteur ou en présence de canalisations
existantes situées sous le plancher (+ gel !)
45
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
• Inconvénients :
– Étanchéité à l’air difficile à maîtriser si gîtage en bois
Extérieur
46
24
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Isolation en-dessous du plancher existant :
• Inconvénients :
– Comportement au feu en l’absence d’une finition
complémentaire:
• Bâtiments bas, moyens ou élevés: matériaux non
combustibles (classement A0 selon AR du 19/12/97)
• Maisons unifamililales: pas d’exigences, mais:
– parfois, existence d’un règlement communal de police,
– il est toujours conseillé de privilégier les matériaux non
combustibles lorsqu’ils sont non protégés, principalement
dans le cas des chaufferies et garages.
47
Centre Scientifique et Technique de la Construction– http://www.cstc.be
Merci pour votre attention.
48
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DISCLAIMER
Les cours d'hiver et les copies des notes de cours d'une façon générale ne font pas parties d'une des séries des publications officielles du CSTC et ne peuvent donc être utilisées comme
référence ; la reproduction ou la traduction, même partielle de ces notes, n'est permise qu'avec l'autorisation du CSTC.
1
Le 18 novembre 2014
Isolation des murs en rénovation
Cycle d’information “Energie&Construction 2014”
Isolation des murs et des sols en rénovation
Présentation de l’entreprise Rénovation / transformation : 90% de
l’activité
Construction neuve : 10 % de l’activité
10 ans d’existence
8 travailleurs dont 6 en permanence sur chantier
Activités :
Isolation par l’extérieur et par l’intérieur
Construction à ossature bois
Enduisage, crépi, bardage
Aucune publicité, juste par le bouche à oreille
2
Isolation par l’extérieur d’un commerce
Panneaux isolants en fibre de bois
3
Pare-pluie en fibre de bois
Composition de la paroi
4
Parement en bardage bois
5
Rénovation d’une maison à colombages
6
Remplacement de l’isolant + pose panneau fibre
de bois + nouveau crépis
Rénovation + extension habitation
7
Isolation du pignon
Structure bois + isolant fibre de bois
+ bardage ardoise
8
Isolation par l’extérieur d’une habitation
Crépis sur isolant panneaux fibre de bois
9
Rénovation – transformation
d’une maison d’habitation
Isolation d’une habitation par l’intérieur
10
Contre cloison structure bois
+ isolant fibre de bois
Pose du frein vapeur
11
Finition panneau de carton-plâtre
Swala sprl
Fond des Rosiats 7
5020 Namur
Roland MUSSCHE
Gérant
0472 930 005
Merci de votre attention
1
Témoignage d’entreprise
Le 18 novembre 2014
Cycle d’information “Energie&Construction 2014”
Isolation des murs et des sols en rénovation
Présentation de l’entreprise
– Entreprise générale construction – rénovation
– Travaux privés
– Points fort : conseil global, vision cohérente du projet, dynamique de formation continue en interne de la main d’œuvre, collaboration étroite avec le bureau d’étude Renologic
– 8 travailleurs
2
Rénovation globale
Isolation complète de l’enveloppe
Maison de ville (centre de Liège)
Intérêt architectural
volonté de maintenir la façade avant
Choix d’une isolation de la façade par l’intérieur
Isolation de l’enveloppe
• Toitures principales: 28cm
• Façades principales: 10cm par l’intérieur
• Façades annexes: 10cm par l’extérieur
• Sols sur caves: 12cm sous planchers ou sur voussettes
• Sols sur terres: 8cm sous chapes
• Menuiseries extérieures performantes
3
Isolation des murs par l’intérieur
Isolation des murs par l’intérieur
Notions étudiées
• Perspirance des parois –
Humidité de l’air
• Etanchéité à l’air -
ventilation
• Inertie thermique –
t° de surface des parois
• Déphasage thermique
• Isolation acoustique
4
Isolation des annexes par l’extérieur
Isolation du sol
5
Merci de votre écoute
AJ-Ytec sprl
Yves PIRON, Gérant – architecte
Coordonnées :
Adresse : Rue Jonruelle, 10 à 4002 Liège
Tél : 04 380 05 99
Email : [email protected]
1
THERMILUX Département projection
L’entreprise
2
Projection de mousse polyurethane
Notre laboratoire interne
3
resistance à la compression compressibilité
courbe
4
Absorption suivant la norme en 1609
densité suivant la norme en 1602
5
Stabilité dimensionnelle suivant la norme en 164
Nivelage au laser pour chape mince fluide pour chauffage sol
6
Tamisage remplissage
7
thermilux
Département injection et insufflation
Contrôle préalable
8
Percement des trous
L’injection
9
Ce qu’il se passe dans le mur
Mousse d’injection a cellules fermées pour cas particuliers
10
Le pu-le
Contrôle thermographique
11
thermilux DEPARTEMENT FACADE ISOLANTE
12
Collage
13
Pierre bleue en sous-bassement
14
15
Panneaux Polystyrene CintréS sur mesure
Ben voila c’est fait
16
Collage sur verre
Elles sont ou les fenetres
17
Quelques réalisations
Maison unifamiliale
18
immeuble sanders bruxelles
Ancien hopital militaire bruxelles
19
batiment electrabel rue arbre bénit bruxelles
Batiment test-achat et espace midi