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Employés de l’Etat
Examen de carrière
Programme d’études
Régime et indemnités des employés de l’Etat (30 points)
Version 9 mai 2018
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Document de base :
Loi du 25 mars 2015 déterminant le régime et les indemnités des employés de l’Etat.
Programme d’études:
Catégorie d’indemnité B, groupe d’indemnité B1
Sont à étudier pour l’examen de carrière tous les points des chapitres ci-après :
Articles 2 - 12
Articles 13 - 19
Article 20, paragraphe 1er, alinéas 1-3, paragraphes 3-7,
Articles 22 - 23
Articles 25 - 31
Articles 34 - 38
Article 42 - 51
Catégorie d’indemnité C, groupe d’indemnité C1
Sont à étudier pour l’examen de carrière tous les points des chapitres ci-après :
Articles 2 - 9
Articles 18 - 19
Article 20, paragraphe 1er, alinéas 1-3, paragraphes 3-7,
Articles 22 - 23
Articles 27 - 31
Articles 35, 38 et 42
Article 45, paragraphes 1-2
Article 46, paragraphes 1-2
Catégorie d’indemnité D, groupe d’indemnité D1
Sont à étudier pour l’examen de carrière tous les points des chapitres ci-après :
Article 2
Article 3, paragraphe 1er
Articles 6 - 9
Article 20, paragraphe 1er, alinéas 1-3, paragraphes 3-7,
Articles 22, 25 et 27
Articles 29 - 30
Articles 35, 38, 42 et 47
Catégorie d’indemnité D, groupe d’indemnité D2
Sont à étudier pour l’examen de carrière tous les points des chapitres ci-après :
Article 2
Article 3, paragraphe 1er
Articles 7 - 9
Article 20, paragraphe 1er, alinéas 1-3, paragraphes 3-7,
Articles 27, 30, 38, 42 et 48
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Loi du 25 mars 2015 déterminant le régime et les indemnités des employés de l’Etat.
(Mém. A - 59 du 31 mars 2015, p. 1236; doc. parl. 6465)
Loi du 17 mars 2016 (Mém. A - 43 du 18 mars 2016, p. 868; doc. parl. 6910)
Loi du 9 mai 2018 (Mém. A - 373 du 15 mai 2018; doc. parl. 7182).
Chapitre 2. Du régime des employés de l’Etat
Art. 2.
La qualité d’employé de l’Etat est reconnue à toute personne qui remplit les conditions prévues par la présente loi et qui est
engagée par l’Etat sous contrat d’employé pour une tâche complète ou partielle et à durée déterminée ou indéterminée dans
les administrations et services de l’Etat.
Dans les dispositions qui suivent, l’employé de l’Etat est désigné par le terme «employé».
Art. 3.
(1) Pour être admis au service de l’Etat l’employé doit remplir les conditions suivantes:
a) être ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne;
b) jouir des droits civils et politiques;
c) offrir les garanties de moralité requises;
d) satisfaire aux conditions d’aptitude physique et psychique requises pour l’exercice de son emploi, à attester par un certi-
ficat médical établi par le médecin du travail dans la Fonction publique;
e) faire preuve d’une connaissance adaptée au niveau de carrière des trois langues administratives telles que définies par
la loi du 24 février 1984 sur le régime des langues, sauf pour les emplois, à déterminer par règlement grand-ducal, pour
lesquels la connaissance de l’une ou de l’autre de ces langues n’est pas reconnue nécessaire en raison de la nature et
du niveau de responsabilité de ces emplois;
f) satisfaire aux conditions d’études et de formation professionnelle requises.
(2) Par dérogation au point a) du paragraphe 1er, la condition de la nationalité luxembourgeoise est requise pour les emplois
qui comportent une participation, directe ou indirecte, à l’exercice de la puissance publique et aux fonctions qui ont pour objet
la sauvegarde des intérêts généraux de l’Etat ou des autres personnes morales de droit public. Ces emplois sont déterminés
par règlement grand-ducal.
Lorsqu’aucune candidature d’une personne de nationalité luxembourgeoise à une vacance d’un des emplois visés à l’alinéa
1er n’a donné satisfaction, le Gouvernement en conseil peut, en cas de nécessité de service dûment motivée, procéder à l’enga-
gement d’un ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne répondant aux conditions du paragraphe 1er. L’enga-
gement ne peut avoir lieu qu’après nouvelle publication de la vacance d’emploi en question.
(3) Par dérogation au point d) du paragraphe 1er, les conditions d’aptitude physique et psychique ne sont pas à attester par
un certificat médical dans le cas de l’employé réengagé avec la même qualité auprès d’une administration ou d’un service de
l’Etat après une période d’interruption de service inférieure à deux années, sauf en cas de nécessité de service et en raison de
la spécificité du poste.
(4) Par dérogation au point e) du paragraphe 1er, le Gouvernement en conseil procède exceptionnellement à l’engagement
d’agents hautement spécialisés ne pouvant pas se prévaloir de la connaissance de deux des trois langues administratives en
cas de nécessité de service dûment motivée et sur avis du ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions. L’enga-
gement de ces agents ne peut avoir lieu qu’après la publication des vacances d’emploi en question. L’employé qui bénéficie
d’une dispense de la connaissance de la langue luxembourgeoise en application de ces dispositions est tenu de suivre au cours
des trois premières années de service à partir de la date d’engagement des cours de langue luxembourgeoise, en pouvant
prétendre au congé linguistique tel qu’il est prévu à l’article 29decies de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général
des fonctionnaires de l’Etat, et de se soumettre à un contrôle de la langue luxembourgeoise.
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(5) Pour l’application des dispositions du point f), l’article 2, paragraphe 1er, alinéa 5 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant
le statut général des fonctionnaires de l’Etat est applicable.
Art. 4.
L’engagement est effectué, sur demande du ministre du ressort, par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attribu-
tions, dénommé ci-après «le ministre».
Toutefois, pour les employés relevant des professions médicales, paramédicales, sociales, éducatives et de l’enseignement,
l’engagement est effectué par le ministre du ressort.
L’engagement est effectué dans les formes et suivant les modalités prévues par les articles L.121-1 à 121-4, les articles
L.122-1 à L.122-10 et les articles L.122-12 et L.122-13 du Code du travail.
Art. 5.
La résiliation du contrat de travail est prononcée par une décision motivée du ministre, sur demande du ministre du ressort.
Toutefois, pour les employés relevant des professions médicales, paramédicales, sociales, éducatives et de l’enseignement,
la résiliation du contrat de travail est prononcée par une décision motivée du ministre du ressort, sur avis du ministre.
Art. 6.
L’employé qui bénéficie d’un contrat à durée indéterminée peut résilier ce dernier dans les conditions et selon les modalités
prévues par l’article 39 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat.
Art. 7.
(1) Le contrat de travail à durée indéterminée de l’employé ne peut plus être résilié, lorsqu’il est en vigueur depuis dix ans au
moins, sauf à titre de mesure disciplinaire ainsi que pour l’application de la procédure d’amélioration des prestations profession-
nelles et de la procédure d’insuffisance professionnelle. Pendant la période précédant cette échéance, il peut être résilié par le
ministre ou par le ministre du ressort soit pour des raisons dûment motivées, soit lorsque l’employé s’est vu attribuer un niveau de
performance 1 par application de l’article 4bis de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat.
(2) Le ministre ou le ministre du ressort prononce la résiliation du contrat, à titre de mesure disciplinaire, après décision
conforme du conseil de discipline institué pour les fonctionnaires de l’Etat. Le conseil procède conformément aux dispositions
légales qui déterminent son organisation et son fonctionnement.
(3) Sans préjudice des paragraphes 1 et 2, le ministre ou le ministre du ressort est en droit de résilier le contrat en cas
d’absence prolongée ou d’absences répétées pour raisons de santé de l’employé qui ne bénéficie pas encore du régime de
pension des fonctionnaires de l’Etat. Le ministre, sur demande du ministre du ressort, ou le ministre du ressort déclenche la
procédure de résiliation lorsque, au cours d’une période de douze mois, l’employé a été absent pour raisons de santé pendant
six mois, consécutifs ou non. A cet effet, et avant de prendre sa décision, il saisit la Caisse nationale d’Assurance Pension pour
qu’elle se prononce sur l’invalidité professionnelle de l’employé au sens des dispositions du Code de la sécurité sociale. Sont
mises en compte pour une journée entière toutes les journées d’absences pour cause de maladie, même si ces absences ne
couvrent pas des journées entières.
(Loi du 9 mai 2018)
«Au moins deux mois avant l’écoulement du délai de six mois d’absences pour raisons de santé et du déclenchement prévu
de ladite procédure prévus à l’alinéa 1er, le chef d’administration informe l’employé concerné de l’approche de ce délai de six
mois. L’employé peut demander, sur base d’un rapport médical circonstancié de son médecin traitant, une prolongation du délai
précité d’une durée de trois mois supplémentaires. Sur base de ce rapport médical, le ministre, sur demande du ministre du
ressort, ou le ministre du ressort décide du moment de déclencher la procédure de résiliation.»
Art. 8.
(1) Sans préjudice de l’application des dispositions de l’article 9, l’employé qui bénéficie d’un contrat à durée indéterminée a
droit pour lui-même et ses survivants, à l’application du régime de pension des fonctionnaires de l’Etat dans l’une des conditions
suivantes:
a) après vingt années de service à compter de l’entrée en vigueur du contrat à durée indéterminée;
b) à partir de l’âge de cinquante-cinq ans.
(2) Pour l’application du présent article, les dates à considérer qui ne coïncident pas avec le premier jour ouvrable du mois sont
reportées au premier du mois suivant, sauf dans le cas où l’employé est engagé après l’âge de cinquante-cinq ans ou bien s’il peut
faire valoir vingt années de service au moment de son entrée en service en qualité d’employé de l’Etat en application de l’article 9.
Art. 9.
Sont mises en compte pour l’application des délais prévus aux articles 7 et 8:
a) les périodes passées au service de l’Etat en qualité d’employé sous contrat à durée déterminée;
b) les périodes passées au service de l’Etat en qualité de fonctionnaire ou de fonctionnaire stagiaire;
c) les périodes passées au service d’une commune en qualité d’employé ou de fonctionnaire communal;
d) les périodes passées au service de l’Etat en qualité de salarié;
e) le temps de service comme volontaire de l’Armée;
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f) les temps considérés comme périodes d’activité de service intégrale dans les conditions prévues par les articles 28 à 30
de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat.
Les périodes visées aux points a), c) et d) sont mises en compte à condition qu’elles se succèdent sans interruption et
qu’elles rejoignent sans interruption la période prestée en qualité d’employé de l’Etat sous contrat à durée indéterminée. L’inter-
ruption de cette dernière période ne nuit pas à la prise en compte des périodes antérieures passées au service d’une commune
ou de l’Etat, lorsqu’il y a reprise de service ultérieure.
Art. 10.
Les contestations résultant du contrat d’emploi, de la rémunération et des sanctions et mesures disciplinaires sont de la
compétence du tribunal administratif, statuant comme juge du fond.
Le délai de recours est de trois mois à partir de la notification de la décision.
Art. 11.
Sans préjudice de l’application des dispositions de l’article 8, les employés sont soumis au régime légal de l’assurance pension
des salariés.
Art. 12.
Les dispositions du Code pénal concernant les fonctionnaires de l’Etat s’appliquent aux employés.
Art. 13.
Chapitre 3. Des indemnités des employés de l’Etat
Section 1. – Dispositions générales
Les indemnités des employés sont adaptées au coût de la vie conformément aux dispositions prévues par l’article 3 de la loi
du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
Sont appliqués aux employés les articles 1er et 2 de la loi modifiée du 22 juin 1963 portant fixation de la valeur numérique
des traitements des fonctionnaires de l’Etat1 ainsi que des modalités de mise en vigueur de la loi du 25 mars 2015 fixant le
régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
Art. 14.
L’indemnité des employés est due à partir de leur entrée en service. Toutefois, si l’entrée en service a lieu le premier jour
ouvrable du mois, l’indemnité est due pour le mois entier.
L’indemnité cesse avec le dernier jour d’activité de service.
(Loi du 9 mai 2018)
«Art. 15.
L’indemnité de l’employé et les accessoires de rémunération prévus aux articles 28, 30, 31, paragraphe 1er, 32, 33, 34, 35,
50, 51 et 52 sont accordés proportionnellement au degré d’occupation et dans les limites des articles précités.
L’employé bénéficiaire d’un accessoire de rémunération sur base d’un motif déterminé ne peut pas bénéficier d’un autre
accessoire de rémunération ou d’une majoration d’échelon pour le même motif.»
Art. 16.
Le terme «indemnité» utilisé aux articles 13, 14, 15, 17, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 28, 31, 52, 54, 55, 61 et 66, sauf disposition
contraire aux articles visés, désigne l’indemnité de base pour chaque grade et échelon par référence aux tableaux indiciaires
de l’annexe.
Art. 17.
Les indemnités des employés sont déterminées par catégories, groupes et sous-groupes d’indemnité définis aux articles 43
à 49 et fixées par référence aux grades repris au tableau indiciaire point I. «Administration générale» de l’annexe.
Art. 18.
L’employé n’est admis à une catégorie, un groupe et un sous-groupe d’indemnité déterminés que si les conditions de diplôme
et d’emploi sont remplies conjointement, sauf les exceptions prévues aux articles 43 à 49.
Art. 19.
Les décisions individuelles de classement sont prises par le ministre. Pour les employés classés dans les sous-groupes
d’indemnité de l’enseignement, ces décisions sont prises sur proposition du ministre du ressort.
1 Loi du 9 mai 2018:
Art. XIV.
Les anciennes références à la loi modifiée du 22 juin 1963 portant fixation de la valeur numérique des traitements des fonctionnaires de l’État ainsi
que des modalités de mise en vigueur de la loi du 22 juin 1963 fixant le régime des traitements des fonctionnaires de l’État sont remplacées par les
références à l’article 2, paragraphe 4 de la loi modifiée du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement
des fonctionnaires de l’État en tenant compte de la conversion de la valeur annuelle en valeur mensuelle. (Mém. A - 373 du 15 mai 2018; doc. parl. 7182)
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Ces décisions de classement peuvent déroger au déroulement des carrières prévues par la présente loi ainsi qu’aux autres
règles relatives à la détermination de l’indemnité de l’employé lorsque l’agent à engager peut se prévaloir d’une expérience
étendue dans le secteur privé, lorsque l’agent dispose de qualifications particulières requises pour l’emploi déclaré vacant ou
lorsqu’il s’agit d’agents occupés auparavant au service de la couronne ou repris d’un établissement public, des communes, des
syndicats de communes, de la Société nationale des Chemins de Fer luxembourgeois, du secteur conventionné ou du secteur
privé lorsque l’activité exercée antérieurement dans le secteur privé a été reprise par l’Etat.
Art. 20.
(1) alinéa 1 : Sans préjudice de l’application de l’article 4bis de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des
fonctionnaires de l’Etat et de l’article 19, alinéa 2, de la présente loi, les employés sont considérés comme étant en période de
stage pendant les trois premières années de service.
alinéa 2 : Les indemnités des employés en période de stage sont fixées comme suit pour les deux premières années de la
période de stage:
Catégories d’indemnité Groupes d’indemnité Indemnités
A A1 255 points indiciaires
A2 215 points indiciaires
B B1 160 points indiciaires
C C1 140 points indiciaires
D D1, D2 130 points indiciaires
D D3 125 points indiciaires
alinéa 3
Pendant la troisième année de la période de stage, les indemnités sont fixées comme suit:
Catégories d’indemnité Groupes d’indemnité Indemnités
A A1 306 points indiciaires
A2 250 points indiciaires
B B1 183 points indiciaires
C C1 151 points indiciaires
D D1, D2 130 points indiciaires
D D3 125 points indiciaires
Par dérogation aux dispositions qui précèdent, l’indemnité allouée pendant la période de stage est fixée à 328 points
indiciaires pendant les deux premières années de la période de stage et à 382 points indiciaires pendant la troisième année
pour les employés classés dans le sous-groupe à attributions particulières de la catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité
A1, et engagés en qualité de médecin.
L’indemnité allouée pendant la période de stage est fixée à 315 points indiciaires pendant les deux premières années de la
période de stage et à 369 points indiciaires pendant la troisième année pour les employés classés dans le sous-groupe à attri-
butions particulières de la catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A1, et engagés en qualité de médecin vétérinaire ou de
pharmacien.
(. . .) (supprimé par la loi du 9 mai 2018)
L’indemnité allouée pendant la période de stage est fixée à 145 points indiciaires pendant les deux premières années de la
période de stage et à 171 points indiciaires pendant la troisième année pour les employés classés dans le sous-groupe de
l’enseignement de la catégorie d’indemnité C, groupe d’indemnité C1, et visés par l’article 46, paragraphe 3.
(2) Les employés en période de stage pouvant se prévaloir d’une expérience professionnelle computable en application de
l’article 5 de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonction-
naires de l’Etat et qui est supérieure «ou égale»1 à dix années, bénéficient d’une indemnité correspondant à celle fixée pour le
début de carrière en application de l’article 5 précité, réduite comme suit:
Catégories Groupes Réduction
A A1 65 points indiciaires
A2 51 points indiciaires
B B1 34 points indiciaires
C C1 20 points indiciaires
D D1, D2, D3 5 points indiciaires
1 Ajouté par la loi du 9 mai 2018.
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Par dérogation aux dispositions qui précèdent, la réduction de l’indemnité allouée pendant la période de stage est fixée à 82
points indiciaires pour les employés classés dans le sous-groupe à attributions particulières de la catégorie d’indemnité A,
groupe d’indemnité A1, et engagés en qualité de médecin. Cette réduction est fixée à 80 points indiciaires pour les employés
classés dans le sous-groupe à attributions particulières de la catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A1, et engagés en
qualité de médecin vétérinaire ou de pharmacien.
(. . .) (supprimé par la loi du 9 mai 2018)
La réduction est fixée à 36 points indiciaires pour les employés classés dans le sous-groupe de l’enseignement de la
catégorie d’indemnité C, groupe d’indemnité C1, et visés par l’article 46, paragraphe 3.
(3) Pendant les trois premières années de service, l’employé bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée doit avoir suivi
un cycle de formation de début de carrière sanctionné par un contrôle des connaissances et par un rapport d’aptitude profes-
sionnelle en relation avec les missions et attributions de l’employé dans son administration. Le cycle de formation de début de
carrière qui a été accompli pendant une période antérieure à la date d’entrée en vigueur du contrat à durée indéterminée et
prestée en qualité d’employé de l’Etat est mis en compte pour l’application des dispositions du présent paragraphe.
Le chef d’administration désigne une personne de référence chargée d’encadrer pendant les trois premières années de
service l’employé nouvellement engagé visé par le présent paragraphe. Cette mission consiste à introduire l’employé dans sa
nouvelle administration, à le familiariser avec son environnement administratif et avec le personnel en place, à l’initier dans ses
tâches et dans ses missions, à l’assister, à le conseiller, à le guider et à le superviser. L’identité de la personne de référence
ainsi que celle(s) de l’employé ou des employés qu’il doit superviser sont communiquées à l’institut chargé de la formation de
début de carrière de l’employé.
(4) L’employé qui a obtenu les deux tiers du total des points fixé pour les épreuves prévues au paragraphe précédent,
bénéficie de la fixation de l’échelon de début de carrière telle que prévue à l’article 21, paragraphe 3.
L’employé qui n’a pas obtenu les deux tiers de ce total est autorisé sur sa demande à se soumettre une nouvelle fois à ces
deux épreuves dans un délai de douze mois à compter de la fin de sa période de stage. Le nouveau résultat n’est pris en compte
que si l’employé a obtenu une note finale d’au moins deux tiers du total des points.
(5) Une réduction de la période de stage est accordée à l’employé qui peut se prévaloir des conditions prévues à ces fins par
l’article 5 de la loi du 25 mars 2015 sur les traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
Les conditions et modalités en sont réglées par règlement grand-ducal.
(. . .) (supprimé par la loi du 9 mai 2018)
L’indemnité des employés bénéficiant d’une réduction de stage d’une année est calculée pendant la première année de
stage conformément à l’alinéa 2 du paragraphe 1er. Pendant la deuxième année de stage, leur indemnité est calculée confor-
mément à l’alinéa 3 du même paragraphe.
L’indemnité des employés bénéficiant d’une réduction de stage inférieure à une année est calculée conformément à l’alinéa
2 du paragraphe 1er pendant les deux premières années de stage, déduction faite à cet effet de la durée de la réduction de stage
accordée. A l’expiration de cette période, leur indemnité est calculée conformément à l’alinéa 3 du même paragraphe.
(6) L’employé a droit pendant la période de stage à l’allocation de famille, à l’allocation de repas, à l’allocation de fin d’année,
aux allocations familiales, à la prime d’astreinte, à l’indemnité d’habillement, aux primes pour professions de santé ainsi qu’aux
suppléments d’indemnité dans les conditions prévues par la présente loi.
(7) L’Administration du Personnel de l’Etat sollicite auprès de la Trésorerie de l’Etat, sur simple demande de l’employé nouvel-
lement engagé depuis un mois au moins, une avance sur ses rémunérations dues, sous réserve que l’employé ait accompli
toutes les démarches qui lui incombent en vue de la constitution de son dossier personnel.
Art. 21.
(1) Dès la fin de la période de stage, l’employé bénéficie d’office d’une bonification d’ancienneté de service conformément
aux dispositions prévues par l’article 5 de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et moda lités
d’avancement des fonctionnaires de l’Etat, sous réserve de l’application des alinéas ci-après. Pour les employés exerçant la
profession de médecin de la catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A1, sous-groupe à attributions particulières, les dispo-
sitions prévues à l’article 5, paragraphe 4, de la même loi sont applicables.
Pour les employés, l’expression «début de carrière» se substitue à l’expression «nomination définitive».
(2) L’indemnité de l’employé au moment du début de carrière est calculée à partir du troisième échelon de son grade de
computation de la bonification d’ancienneté défini pour chaque catégorie, groupe et sous-groupe d’indemnité.
Toutefois, les employés bénéficient d’un supplément d’indemnité équivalent à la différence entre l’échelon de début du grade
de computation de la bonification d’ancienneté tel qu’il est fixé par l’annexe de la présente loi et l’échelon qui suit immédia-
tement celui-ci, sans préjudice de l’application des dispositions de l’article 28. Le supplément en question est accordé aussi
longtemps que l’indemnité n’atteint pas, par l’application des autres dispositions de la présente loi, l’échelon qui suit immédia-
tement l’échelon de début.
(3) Par dérogation au paragraphe précédent, l’indemnité de l’employé au moment du début de carrière est calculée à partir
du quatrième échelon de son grade de computation de la bonification d’ancienneté lorsque l’employé a obtenu les deux tiers du
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total des points fixé pour les épreuves du cycle de formation prévu à l’article 20, paragraphe 3. Lorsque la réussite à ces
épreuves est postérieure au début de carrière, l’échelon supplémentaire résultant de la reconstitution de la carrière est attribué
à partir du mois qui suit cette réussite. Pour l’exécution de cette disposition, l’Administration du Personnel de l’Etat reçoit
communication des résultats en question dès leur validation.
(4) Pour tous les sous-groupes, le grade de computation de la bonification d’ancienneté de service correspond au premier
grade respectif du niveau général tel que défini aux articles 43 à 49, à l’exception des dispositions prévues à l’article 43,
paragraphe 3, pour le sous-groupe à attributions particulières de la catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A1.
(5) L’employé comptant depuis son début de carrière deux ans de bons et loyaux services dans le même échelon de son
grade accède à l’échelon suivant de ce grade, sans préjudice de l’application des dispositions inscrites à l’article 5 de la loi du
25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat. Il en est
de même après chaque période subséquente de deux ans de bons et loyaux services. Par dérogation aux dispositions qui
précèdent, le deuxième échelon viendra à échéance après un an de service ou un an de service computable.
Art. 22.
(1) Sans préjudice de l’application des dispositions de l’article 19, il est renvoyé, pour la détermination des catégories,
groupes et sous-groupes d’indemnité, aux dispositions prévues dans la section 2 du présent chapitre.
(2) Sans préjudice des restrictions légales, l’employé bénéficie des avancements en grade conformément aux dispositions
des articles 42 à 49 (Loi du 9 mai 2018) «, dans le respect d’un délai minimal d’une année entre deux avancements en grade».
Par avancement en grade au sens de la présente loi, il y a lieu d’entendre l’accès de l’employé à un grade hiérarchiquement
supérieur de son sous-groupe d’indemnité après un nombre déterminé d’années de bons et loyaux services à compter du début
de carrière.
Art. 23.
L’employé qui bénéficie d’un avancement en grade a droit, dans son nouveau grade, à l’échelon de base qui est immédia-
tement supérieur à l’échelon qu’il occupe avant l’avancement en grade, augmenté d’un échelon.
Si dans son ancien grade, l’employé avait atteint le maximum, il a droit, dans son nouveau grade, à l’échelon de base qui suit
l’échelon immédiatement supérieur à son indemnité avant l’avancement.
En cas d’avancement en grade, le temps que l’employé est resté dans l’échelon qu’il occupe avant l’avancement en grade,
est reporté dans l’échelon de son nouveau grade, si toutefois l’ancien échelon n’était pas le dernier échelon, le cas échéant
allongé, du grade.
Art. 24.
(1) Sans préjudice de l’application des dispositions des articles qui précèdent, et à moins que le mode de calcul par voie
d’avancement en grade tel que prévu à l’article 23 ne soit plus favorable, l’employé qui est classé dans un groupe d’indemnité
supérieur considéré comme groupe d’indemnité correspondant à ses études ou sa formation professionnelle, bénéficie d’une
reconstitution de sa carrière conformément aux principes inscrits à l’article 5 de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des
traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat. En application de cette disposition, le début
de carrière dans le nouveau groupe d’indemnité est considéré comme premier début de carrière, même si l’employé était
antérieurement classé dans un autre groupe d’indemnité. Dans le cas où l’employé se trouve en période de stage au moment
du changement de groupe d’indemnité, il bénéficie de l’indemnité telle que fixée dans son nouveau groupe d’indemnité pour une
nouvelle période de stage en application des dispositions de l’article 20. Le temps que l’employé a passé dans un groupe
d’indemnité inférieur au groupe d’indemnité dont il n’a pas rempli les conditions d’admission est, dès l’admission à ce dernier
groupe d’indemnité, bonifié dans sa totalité comme ancienneté de service.
(2) Dans le cas d’un changement de groupe d’indemnité par voie d’avancement en grade, l’employé avance au grade
immédiatement supérieur prévu dans le nouveau groupe d’indemnité et accessible suivant les conditions d’âge, d’examen et
d’années de service à compter depuis son début de carrière initial telles que prévues pour ce groupe d’indemnité. Toutefois, les
délais d’attente relatifs aux avancements en grade ultérieurs dans ce groupe d’indemnité ne peuvent être inférieurs à respecti-
vement quatre, sept et dix ans à partir de la date du changement de groupe d’indemnité.
(3) Lorsque l’indemnité de l’employé passé à un groupe d’indemnité supérieur est inférieure à celle dont il jouissait dans le
groupe d’indemnité inférieur, il conserve l’ancienne indemnité, arrêtée au jour du changement du groupe d’indemnité, aussi
longtemps qu’elle est plus élevée.
(4) L’employé classé dans un autre sous-groupe d’indemnité du même groupe d’indemnité accède aux grade et échelon
correspondants de ce sous-groupe lorsque celui-ci prévoit une évolution en grades identique, ou, à défaut, aux grade et échelon
de ce sous-groupe correspondant à son ancienneté de service et accessibles suivant les conditions prévues.
Art. 25.
Lorsqu’un employé est classé dans un grade hiérarchiquement inférieur, les années passées au grade supérieur lui sont
comptées pour la fixation de la nouvelle indemnité, si toutefois le changement de grade n’a pas lieu à titre de mesure discip li-
naire.
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Art. 26.
Pour la détermination de l’échéance des augmentations d’âge et des avancements éventuels en échelon et en grade, les
dates de naissance et d’entrée en service qui tombent à une date autre que le premier jour ouvrable du mois sont reportées au
premier du mois suivant.
Art. 27.
L’employé de l’Etat qui est engagé au service de l’Etat sur la base d’un nouveau contrat de travail conserve son indemnité
de base et son ancienneté de service acquise avant son nouvel engagement sous condition que les deux contrats se succèdent
sans interruption et pour autant que cet engagement se fait dans le même groupe d’indemnité, le même sous-groupe d’indemnité
et le même grade. Cette disposition s’applique également en cas d’interruption qui ne dépasse pas une période égale au tiers
de la durée de l’engagement précédent, renouvellements compris, pour autant que cette interruption ne dépasse cependant
pas la durée de huit mois. Il en est de même pour l’employé d’une commune qui est engagé au service de l’Etat.
Art. 28.
(1) Le salarié de l’Etat qui est engagé en qualité d’employé et dont l’indemnité au sens de l’article 16 est inférieure au salaire
de salarié de l’Etat bénéficie d’un supplément personnel d’indemnité égal à la différence entre les éléments comparés. Le
salaire pris en considération est le salaire mensuel arrêté au moment de l’engagement du salarié en qualité d’employé. Le
supplément personnel diminue au fur et à mesure que l’indemnité augmente par l’accomplissement des conditions d’années de
service, d’âge et d’examen.
(2) L’employé dont l’indemnité allouée au début de carrière est inférieure à cent cinquante points indiciaires bénéficie à partir
de cette date d’un supplément d’indemnité de sept points indiciaires. Toutefois, ce supplément est réduit d’autant de points
indiciaires que le total de l’indemnité et du supplément dépasse la somme de cent cinquante points indiciaires.
(3) Pour le fonctionnaire ou le fonctionnaire stagiaire de l’Etat ou d’une commune ou l’employé communal qui est engagé en
qualité d’employé de l’Etat, les temps de service occupés en qualité de fonctionnaire, fonctionnaire stagiaire ou employé
communal ainsi que l’examen de promotion réussi dans l’une de ces qualités sont mis en compte pour le calcul de la nouvelle
indemnité ainsi que pour le calcul des avancements en échelon et en grade (Loi du 9 mai 2018) «, sous réserve qu’ils restent
classés dans le même groupe de traitement ou d’indemnité». Si l’indemnité prévue à l’article 16 est inférieure à son ancien
traitement, à son indemnité de stage ou à son indemnité d’employé, l’employé bénéficie d’un supplément personnel d’indemnité
égal à la différence entre l’indemnité prévue à l’article 16 et respectivement son traitement, son indemnité de stage ou son
indemnité d’employé antérieurement perçu (Loi du 9 mai 2018) «, sous réserve qu’il est classé dans le même groupe de
traitement ou d’indemnité ou à un groupe de traitement ou d’indemnité supérieur». Le supplément d’indemnité personnel
diminue en fonction de la réduction de cette différence sous l’effet de l’augmentation de l’indemnité prévue à l’article 16 par
accomplissement des conditions d’années de service, d’âge et d’examen.
Art. 29.
Les employés classés à un des grades du niveau supérieur de leur sous-groupe d’indemnité tels que fixés aux articles 43 à
49 ainsi que les employés visés à l’article 68 et classés à un des grades E1 à E7 du tableau indiciaire sous II. «Enseignement
(tableau indiciaire transitoire)» de l’annexe peuvent bénéficier d’une majoration d’échelon pour postes à responsabilités par ti-
culières sous condition d’être titulaires d’un tel poste suivant la procédure et les modalités fixées par l’article 16, paragraphe 1er
de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de
l’Etat.
Toutefois, à défaut d’un candidat remplissant la condition d’être classé à un des grades faisant partie du niveau supérieur de
son sous-groupe d’indemnité, le ministre du ressort, sur avis du ministre, peut désigner un employé classé à l’un des grades
du niveau général pour occuper le poste à responsabilité particulière vacant.
Le nombre des postes à responsabilités particulières est limité à 15 pour cent de l’effectif total des employés défini pour
chaque groupe d’indemnité au sein de chaque administration. Par «effectif total» au sens de la présente loi, il y a lieu d’entendre
le nombre d’employés du groupe d’indemnité en activité de service dans l’administration à laquelle ils sont affectés, y compr is
les employés en période de stage ainsi que les employés en période de congé, à l’exception de ceux en congé sans indemnité
sur base de l’article 30, paragraphe 2 de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat. Pour
la détermination du nombre de postes à attribuer, les employés occupés à tâche partielle ou bénéficiaires d’un congé pour
travail à mi-temps sont pris en compte à raison de leur degré d’occupation effective dans le cadre de l’administration dont ils
relèvent.
Dans ces cas et pour la durée de l’occupation d’un tel poste, les échelons respectifs sont augmentés dans leurs grades des
valeurs suivantes:
a) dans le groupe d’indemnité A1 de 25 points indiciaires;
b) dans le groupe d’indemnité A2 de 22 points indiciaires;
c) dans le groupe d’indemnité B1 de 20 points indiciaires;
d) dans le groupe d’indemnité C1 de 15 points indiciaires;
e) dans les groupes d’indemnité D1, D2 et D3 de 10 points indiciaires.
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Toute fraction dans le calcul du nombre des postes au sens du présent article est arrondie à l’unité immédiatement supérieure
à cette fraction.
L’employé ayant bénéficié d’une majoration d’échelon pour postes à responsabilités particulières et qui ne remplit plus les
conditions du présent article se voit retirer ce bénéfice avec effet au premier jour du mois qui suit la cessation de l’occupation
du poste à responsabilités particulières.
Art. 30.
Sont applicables aux employés les dispositions relatives à l’allocation de repas prévue à l’article 19 de la loi du 25 mars 2015
fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat. Pour l’application de
ces dispositions, les employés classés dans les sous-groupes de l’enseignement sont assimilés aux fonctionnaires nommés à
des fonctions enseignantes.
(. . .) (supprimé par la loi du 9 mai 2018)
Art. 31.
(1) Sont applicables aux employés les dispositions relatives à l’allocation de famille prévues à l’article 18 de la loi du 25 mars
2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
(2) En dehors de son indemnité, l’employé bénéficie d’allocations familiales suivant les conditions et modalités prévues par
la législation concernant les allocations familiales des salariés.
(3) Sont applicables aux employés les dispositions relatives à la mise à disposition de vêtements professionnels et à l’allo-
cation d’une indemnité d’habillement prévues à l’article 31 de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les
conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
(4) Sont applicables aux employés les dispositions relatives à la subvention d’intérêt prévues à l’article 32 de la loi du 25 mars
2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
Art. 32.
Les dispositions relatives aux primes pour professions de santé prévues à l’article 26 de la loi du 25 mars 2015 fixant le
régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat sont applicables aux employés
des catégories d’indemnité correspondantes exerçant des activités à caractère exclusivement médical ou paramédical ou
occupant un emploi de psychologue.
Art. 33.
Sont applicables aux employés les dispositions relatives à la prime d’astreinte prévues à l’article 22 de la loi du 25 mars 2015
fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
Art. 34.
Les employés de la catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A1 qui sont détenteurs d’un diplôme de doctorat en sciences
ou équivalent ou qui obtiennent ce titre au cours de leur engagement en qualité d’employé bénéficient d’une prime corres -
pondant à 20 points indiciaires. Cette prime est allouée à partir du début de carrière, à compter du premier jour du mois qui suit
celui où les conditions de son obtention sont réunies dans le chef du bénéficiaire, sous réserve que la détention d’un tel diplôme,
inscrit au registre des titres déposés auprès du ministre ayant l’Enseignement supérieur dans ses attributions, constitue une
qualification supplémentaire en relation directe avec les missions liées au poste occupé.
Art. 35.
L’employé de l’«Administration générale» classé au dernier grade de son sous-groupe d’indemnité défini aux articles 43 à 49
et qui a accompli au moins 20 années de service depuis le début de carrière, bénéficie à partir du premier jour du mois qui suit
son cinquante-cinquième anniversaire d’un supplément d’indemnité personnel égal à la différence entre le dernier échelon
barémique du grade de fin de carrière, y compris les allongements de grade prévus aux articles 43 à 49, et son indemnité
actuelle. (Loi du 9 mai 2018) «La présente disposition s’applique également aux employés des sous-groupes de l’enseignement
classés au tableau «Enseignement (tableau indiciaire transitoire)» du point II de l’annexe.»
Le supplément d’indemnité personnel diminue au fur et à mesure que l’indemnité augmente par l’effet de l’avancement en
grade et en échelon.
Par grade de fin de carrière au sens des dispositions du présent article, il y a lieu d’entendre le grade du sous-groupe
d’indemnité accessible à l’employé compte tenu des conditions d’examen prévues pour ce sous-groupe. Toutefois, le bénéfice
du supplément d’indemnité personnel est réservé à l’employé ayant passé avec succès l’examen de carrière, sauf si la loi ne
prévoit pas d’examen de carrière pour son sous-groupe d’indemnité ou que l’employé en a été dispensé en vertu d’une dispo-
sition légale.
Art. 36.
L’employé en activité de service bénéficie par assimilation au fonctionnaire d’une allocation de fin d’année calculée sur la
base des dispositions de l’article 20 de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités
d’avancement des fonctionnaires de l’Etat.
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Art. 37.
Les dispositions relatives à la restitution des traitements prévues à l’article 36 de la loi du 25 mars 2015 fixant le régime des
traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat sont applicables aux employés.
Art. 38.
Dans la mesure où un examen de carrière est exigé par la présente loi pour un avancement en grade, un examen est
organisé au moins une fois par an pour chaque sous-groupe d’indemnité concerné, à moins qu’il n’y ait pas de candidat
remplissant les conditions d’admission à cette épreuve. Les examens de carrière ont lieu devant une commission permanente
nommée par le ministre.
L’employé n’est admis à l’examen prévu pour sa carrière que s’il peut faire valoir au moins trois années de service depuis le
début de carrière.
Sans préjudice de l’application de l’alinéa qui précède, l’employé qui a été classé à un groupe d’indemnité supérieur n’est
admis à l’examen du nouveau groupe d’indemnité qu’après un délai de trois années de service dans ce groupe d’indemnité.
L’employé qui a subi un échec à l’examen de carrière peut se présenter une nouvelle fois à l’examen. En cas d’un deuxième
échec, le candidat peut se présenter une dernière fois à l’examen de carrière après un délai minimum de cinq ans et à condition
d’avoir suivi une formation spéciale à l’Institut national d’administration publique ou auprès d’un autre organisme de format ion
reconnu par le ministre.
Les formalités et conditions particulières à remplir par les candidats pour l’admission à l’examen de carrière, le programme
de l’examen ainsi que la procédure et la composition de la commission d’examen sont déterminés par règlement grand-ducal.
Art. 39.
(1) Pour les employés qui bénéficient du régime de pension des fonctionnaires de l’Etat et qui quittent le service de l’Etat
parce qu’ils ont atteint la limite d’âge de 65 ans ou parce qu’ils ont obtenu la pension de vieillesse ou la pension d’invalidité, le
paiement de l’indemnité cesse avec le dernier jour d’activité de service.
Toutefois, en cas de décès de l’employé en activité de service, l’indemnité cesse avec le mois au cours duquel le décès a eu
lieu. Dans ce cas, sont également applicables les dispositions relatives au trimestre de faveur et à la pension telles que prévues
par la loi du 25 mars 2015 instituant un régime de pension spécial transitoire pour les fonctionnaires de l’Etat et des communes
ainsi que pour les agents de la Société nationale des Chemins de Fer luxembourgeois ou par la loi modifiée du 3 août 1998
instituant des régimes de pension spéciaux pour les fonctionnaires de l’Etat et des communes ainsi que pour les agents de la
Société nationale des Chemins de Fer luxembourgeois.
(2) Pour les employés qui ne bénéficient pas du régime de pension des fonctionnaires de l’Etat et qui quittent le service de
l’Etat parce qu’ils ont atteint la limite d’âge de 65 ans ou parce qu’ils ont obtenu la pension de vieillesse ou la pension d’invalidité,
le paiement de l’indemnité cesse avec le dernier jour d’activité de service.
Toutefois, en cas de décès de l’employé en activité de service, l’indemnité cesse avec le mois au cours duquel le décès a eu
lieu. Le conjoint ou partenaire de l’agent décédé, les enfants ou parents qui ont vécu en ménage commun avec le défunt et dont
l’entretien était à leur charge ont droit, à titre de trimestre de faveur, à une somme égale à trois mensualités de la dernière
indemnité d’activité diminuée de la pension mensuelle totale versée par la Caisse nationale d’Assurance Pension.
A défaut d’un conjoint ou partenaire de l’agent décédé, d’enfants ou de parents remplissant ces conditions, ce trimestre de
faveur n’est pas dû. Toutefois, une indemnité spéciale qui est prévue à l’article 36 de la loi du 25 mars 2015 instituant un régime
de pension spécial transitoire pour les fonctionnaires de l’Etat et des communes ainsi que pour les agents de la Société nationale
des Chemins de Fer luxembourgeois et qui ne peut pas dépasser 250 euros au nombre indice 100 du coût de la vie, est allouée
à toute personne qui a payé les frais de dernière maladie et d’enterrement.
Au cas où le trimestre de faveur est inférieur à l’indemnité spéciale, les personnes visées à l’alinéa 2 ci-dessus ont droit à
l’indemnité spéciale.
(Loi du 9 mai 2018)
«(3) L’employé relevant du régime de pension des fonctionnaires de l’État et bénéficiant d’une réduction de tâche pour raisons
de santé en exécution de l’article 51 de la loi modifiée du 25 mars 2015 instituant un régime de pension spécial transi - toire
pour les fonctionnaires de l’État et des communes ainsi que pour les agents de la Société nationale des Chemins de Fer
luxembourgeois ou de l’article 73 de la loi modifiée du 3 août 1998 instituant des régimes de pension spéciaux pour les fonction-
naires de l’État et des communes ainsi que pour les agents de la Société nationale des Chemins de Fer luxembourgeois, a droit
à une indemnité compensatoire fixée d’après les conditions et modalités prévues par l’article 34 de la loi modifiée du 25 mars
2015 fixant le régime des traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’État.»
Art. 40.
Pour l’employé qui bénéficie du régime de pension des fonctionnaires de l’Etat, les dispositions relatives à la préretraite
prévues par la loi sur les traitements et les conditions et modalités d’avancement des fonctionnaires de l’Etat sont applicables.
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Section 2. – Des employés de l’Administration générale
Art. 41.
Sans préjudice de l’application de l’article 19, les employés assimilés aux fonctionnaires de l’Etat des catégories de traitement
correspondantes A, B, C et D de l’Administration générale sont classés par référence au tableau indiciaire sous I. «Adminis-
tration générale» repris à l’annexe de la présente loi et conformément aux dispositions des articles 42 à 49.
Art. 42.
Les employés de l’Administration générale sont classés dans les catégories, groupes et sous-groupes d’indemnité définis
aux articles 43 à 49. Dans la catégorie d’indemnité A, il est créé deux groupes d’indemnité, à savoir le groupe d’indemnité A1
et le groupe d’indemnité A2. Dans la catégorie d’indemnité B, il est créé un groupe d’indemnité B1. Dans la catégorie d’indemnité
C, il est créé un groupe d’indemnité C1. Dans la catégorie d’indemnité D, il est créé trois groupes d’indemnité, à savoir le groupe
d’indemnité D1, le groupe d’indemnité D2 et le groupe d’indemnité D3. Chaque groupe d’indemnité est divisé en sous-groupes
d’indemnité correspondant aux attributions et formations de base respectives des employés.
Pour la détermination des conditions et modalités des avancements en grade, il est créé pour chaque sous-groupe d’indemnité
un niveau général et un niveau supérieur.
Par niveau général, il y a lieu d’entendre les grades inférieurs du sous-groupe d’indemnité où l’accès aux différents grades
se fait par avancements en grade après un nombre déterminé d’années de grades, sans préjudice des restrictions légales.
Par niveau supérieur, il y a lieu d’entendre le ou les grades supérieurs du sous-groupe d’indemnité où les avancements en
grade interviennent après un nombre déterminé d’années de grade, sans préjudice des restrictions légales. Ces avancements
sont assimilés à des promotions pour l’application des dispositions de l’article 4bis de la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le
statut général des fonctionnaires de l’Etat.
Par années de grade aux sens de la présente disposition, il y a lieu d’entendre les années de service accomplies depuis le
début de carrière dans le sous-groupe d’indemnité, sans préjudice de l’application des dispositions des articles 28 à 30 de la loi
modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des fonctionnaires de l’Etat.
Art. 43.
(1) La catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A1, comprend les cinq sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe scientifique et technique;
c) un sous-groupe éducatif et psycho-social;
d) un sous-groupe à attributions particulières;
e) un sous-groupe de l’enseignement.
(2) (Loi du 9 mai 2018) «Pour être classé à un emploi d’un des sous-groupes visés aux points a), b), c) ou e) du paragraphe
1er, l’employé doit soit être titulaire d’un grade ou diplôme délivré par un établissement d’enseignement supérieur reconnu par
l’État du siège de l’établissement et sanctionnant l’accomplissement avec succès d’un master ou de son équivalent, soit remplir
les conditions d’admission aux concours de recrutement pour une fonction du groupe de traitement correspondant du régime
de traitement des fonctionnaires de l’État ou pour l’admission au stage de cette fonction.»
Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 12, 13 et 14, et les avancements aux grades 13 et 14 se font
après respectivement 4 et 7 années de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend le grade 15, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que toutes les conditions
prévues par la loi soient remplies, après 20 années de grade depuis le début de carrière. (Loi du 9 mai 2018) «Cet avancement
est en outre lié à la condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de
perfectionnement établis soit par l’Institut national d’administration publique pour les employés d’un des sous-groupes visés aux
points a), b) ou c), soit par l’Institut de formation de l’éducation nationale pour les employés du sous-groupe de l’enseignement,
ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées par le
ministre compétent.»
Pour les employés visés par le présent paragraphe, le grade 14 est allongé d’un dixième échelon ayant l’indice 500.
(3) Dans le sous-groupe à attributions particulières visé sous le point d) du paragraphe 1er sont classés les employés
engagés en qualité de médecin, de médecin vétérinaire et de pharmacien.
Les employés engagés en qualité de médecin sont classés au grade 15 du niveau général. L’avancement au grade 16 du
niveau supérieur intervient, sous réserve que toutes les conditions prévues par la loi soient remplies, après 4 années de grade
depuis le début de carrière.
Par dérogation au paragraphe 4 de l’article 21, le grade de computation de la bonification d’ancienneté de service prévu pour
ces employés correspond au grade 14.
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Les employés engagés en qualité de médecin vétérinaire et de pharmacien sont classés au grade 14 du niveau général.
L’avancement au grade 15 du niveau supérieur intervient, sous réserve que toutes les conditions prévues par la loi soient
remplies, après 4 années de grade depuis le début de carrière.
Pour les employés de ce sous-groupe, l’avancement au grade du niveau supérieur est en outre lié à la condition d’avoir
accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement établis par l’Institut
national d’administration publique, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour
des raisons dûment motivées par le ministre.
(. . .) (abrogé par la loi du 9 mai 2018)
Art. 44.
(1) La catégorie d’indemnité A, groupe d’indemnité A2, comprend les quatre sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe scientifique et technique;
c) un sous-groupe éducatif et psycho-social;
d) un sous-groupe de l’enseignement.
(2) (Loi du 9 mai 2018) «Pour être classé à un emploi d’un des sous-groupes visés au paragraphe 1er, l’employé doit soit être
titulaire d’un grade ou diplôme délivré par un établissement d’enseignement supérieur reconnu par l’État du siège de l’établis-
sement et sanctionnant l’accomplissement avec succès d’un bachelor ou de son équivalent, soit remplir les conditions
d’admission aux concours de recrutement pour une fonction du groupe de traitement correspondant du régime de traitement
des fonctionnaires de l’État ou pour l’admission au stage de cette fonction.»
Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 10, 11 et 12, et les avancements aux grades 11 et 12 se font
après respectivement 4 et 7 années de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend le grade 13, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que toutes les conditions
prévues par la loi soient remplies, après 20 années de grade depuis le début de carrière. (Loi du 9 mai 2018) «Cet avancement
est en outre lié à la condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de
perfectionnement établis soit par l’Institut national d’administration publique pour les employés d’un des sous-groupes visés aux
points a), b) ou c), soit par l’Institut de formation de l’éducation nationale pour les employés du sous-groupe de l’enseignement,
ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées par le
ministre compétent.»
(. . .) (abrogé par la loi du 9 mai 2018)
Art. 45.
(1) La catégorie d’indemnité B, groupe d’indemnité B1, comprend les cinq sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe (. . .)1 technique;
c) un sous-groupe éducatif et psycho-social;
d) un sous-groupe à attributions particulières;
e) un sous-groupe de l’enseignement.
(2) (Loi du 9 mai 2018) «Pour être classé à un emploi de l’un des sous-groupes visés aux points a), b), c) ou e) du paragraphe
1er, l’employé doit être détenteur soit du diplôme luxembourgeois de fin d’études secondaires classiques, soit du diplôme luxem-
bourgeois de fin d’études secondaires générales, soit d’un brevet de maîtrise, soit présenter un certificat sanctionnant des
études reconnues équivalentes.»
Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 7, 8, 9 et 10, et les avancements aux grades 8, 9 et 10 se
font après respectivement 4, 7 et 11 années de grade depuis le début de carrière.
Pour bénéficier du second avancement en grade et des avancements en grade ultérieurs prévus dans ces sous-groupes,
l’employé doit avoir passé avec succès l’examen prévu pour sa carrière. Toutefois, la condition d’avoir passé avec succès
l’examen de carrière n’est pas requise pour bénéficier du second avancement en grade lorsque l’employé est âgé de 50 ans au
moins et qu’il a accompli au moins 8 années de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend les grades 11 et 12, et les avancements à ces grades interviennent, sous réserve que toutes
les conditions prévues par la loi soient remplies, après respectivement 19 et 25 années de grade depuis le début de carrière.
(Loi du 9 mai 2018) «L’accès au niveau supérieur est lié à la condition d’avoir suivi au moins douze journées de formation
continue attestées par des certificats de perfectionnement établis soit par l’Institut national d’administration publique pour les
employés d’un des sous-groupes visés aux points a), b) ou c), soit par l’Institut de formation de l’éducation nationale pour les
employés du sous-groupe de l’enseignement, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été
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dispensé pour des raisons dûment motivées par le ministre compétent. L’avancement au dernier grade est en outre lié à la
condition d’avoir accompli au total au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de perfection-
nement établis soit par l’Institut national d’administration publique pour les employés d’un des sous-groupes visés aux points a),
b) ou c), soit par le ministre ayant l’Éducation nationale dans ses attributions pour les employés du sous-groupe de l’ensei-
gnement, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment
motivées par le ministre compétent.»
Pour les employés de ces sous-groupes, le grade 12 est allongé d’un dixième échelon ayant l’indice 435.
(3) Pour le sous-groupe à attributions particulières visé sous le point d) du paragraphe 1er et réservé, pour la durée de
l’emploi, aux secrétaires personnels des membres du Gouvernement et qui sont détenteurs soit du diplôme luxembourgeois de
fin d’études secondaires, soit du diplôme luxembourgeois de fin d’études secondaires techniques, soit d’un certificat sanctionnant
des études reconnues équivalentes, le niveau général comprend les grades 8, 9 et 10, et les avancements aux grades 9 et 10
se font après respectivement 4 et 7 années de grade depuis l’engagement comme secrétaire d’un membre du Gouvernement.
Le niveau supérieur comprend les grades 11 et 12, et les avancements à ces grades interviennent, sous réserve que toutes
les conditions prévues par la loi soient remplies, après respectivement 11 et 19 années de grade depuis l’engagement comme
secrétaire d’un membre du Gouvernement. L’accès au niveau supérieur est lié à la condition d’avoir suivi au moins douze
journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement établis par l’Institut national d’administration
publique ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées
par le ministre. L’avancement au dernier grade est en outre lié à la condition d’avoir accompli au total au moins trente journées
de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement établis par l’Institut national d’administration publ ique,
ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées par le
ministre.
Pour les employés de ce sous-groupe, les dispositions prévues au paragraphe 1er de l’article 20 ne sont pas applicables.
Toutefois, pour ceux de ces employés qui sont nouvellement engagés auprès de l’Etat, l’indemnité calculée au moment de leur
début de carrière est réduite jusqu’à concurrence des indemnités fixées en application des deux premiers paragraphes de
l’article 20 pendant les trois premières années de service prestées sous cette qualité.
(. . .) (abrogé par la loi du 9 mai 2018)
Art. 46.
(1) La catégorie d’indemnité C, groupe d’indemnité C1, comprend les cinq sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe (. . .)1 technique;
c) un sous-groupe éducatif et psycho-social;
d) un sous-groupe de l’enseignement;
e) un sous-groupe à attributions particulières.
(Loi du 17 mars 2016)
«(2) Pour être classé à un emploi de l’un des sous-groupes visés sous les points a), b) et c) du paragraphe 1er, l’employé doit
avoir suivi avec succès l’enseignement des cinq premières années d’études dans un établissement d’enseignement secondaire
ou avoir réussi le cycle moyen de l’enseignement secondaire technique soit du régime technique, soit du régime de la formation
du technicien ou avoir obtenu le diplôme d’aptitude professionnelle ou présenter une attestation portant sur des études
reconnues équivalentes.»
Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 4, 6 et 7, et les avancements aux grades 6 et 7 se font après
respectivement 4 et 7 années de grade depuis le début de carrière.
Pour bénéficier du second avancement en grade et des avancements en grade ultérieurs prévus dans ces sous-groupes,
l’employé doit avoir passé avec succès l’examen prévu pour sa carrière. Toutefois, la condition d’avoir passé avec succès
l’examen de carrière n’est pas requise pour bénéficier du second avancement en grade lorsque l’employé est âgé de 50 ans au
moins et qu’il a accompli au moins 8 années de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend le grade 8, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que toutes les conditions
prévues par la loi soient remplies, après 19 années de grade depuis le début de carrière. Cet avancement est en outre lié à la
condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement
établis par l’Institut national d’administration publique, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir
été dispensé pour des raisons dûment motivées par le ministre.
Pour les employés de ces sous-groupes, le grade 8 est allongé d’un treizième échelon ayant l’indice 317.
(3) Sont classés à un emploi du sous-groupe de l’enseignement visé au point d) du paragraphe 1er les employés enseignants
qui ne remplissent pas les conditions d’accès pour le classement dans l’un des groupes d’indemnité A1, A2 et B1.
15
Pour ce sous-groupe, le niveau général comprend les grades 6, 7 et 8, et les avancements aux grades 7 et 8 se font après
respectivement 4 et 7 années de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend le grade 9, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que toutes les conditions
prévues par la loi soient remplies, après 19 années de grade depuis le début de carrière. Cet avancement est en outre lié à la
condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement
établis par le ministre ayant l’Education nationale dans ses attributions, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équiva-
lente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées par celui-ci.
(4) Pour le sous-groupe à attributions particulières visé sous le point e) du paragraphe 1er et réservé, pour la durée de
l’emploi, aux secrétaires personnels des membres du Gouvernement qui ne sont pas détenteurs d’un diplôme de fin d’études
secondaires ou secondaires techniques ou d’un diplôme reconnu équivalent, le niveau général comprend les grades 7, 8 et 9,
et les avancements aux grades 8 et 9 interviennent après respectivement 4 et 7 années de grade depuis l’engagement comme
secrétaire d’un membre du Gouvernement.
Le niveau supérieur comprend les grades 10 et 11, et les avancements à ces grades interviennent, sous réserve que toutes
les conditions prévues par la loi soient remplies, après respectivement 11 et 19 années de grade depuis l’engagement comme
secrétaire d’un membre du Gouvernement. L’accès au niveau supérieur est lié à la condition d’avoir suivi au moins douze
journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement établis par l’Institut national d’administration
publique, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment
motivées par le ministre. L’avancement au dernier grade est en outre lié à la condition d’avoir accompli au total au moins trente
journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement établis par l’Institut national d’administration
publique, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment
motivées par le ministre.
Pour les employés de ce sous-groupe, les dispositions prévues au paragraphe 1er de l’article 20 ne sont pas applicables.
Toutefois, pour ceux de ces employés qui sont nouvellement engagés auprès de l’Etat, l’indemnité calculée au moment du début
de carrière est réduite de 34 points indiciaires pendant les trois premières années de service prestées sous cette qualité.
Art. 47.
La catégorie d’indemnité D, groupe d’indemnité D1, comprend les trois sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe technique;
c) un sous-groupe éducatif et psycho-social.
Pour être classé à un emploi de l’un de ces sous-groupes, l’employé doit soit avoir accompli avec succès, dans l’ensei-
gnement public luxembourgeois, trois années d’études à plein temps dans l’enseignement secondaire ou secondaire technique,
soit présenter un certificat sanctionnant des études reconnues équivalentes correspondant à la formation exigée pour la
vacance de poste sollicitée.
Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 3, 4 et 6, et les avancements aux grades 4 et 6 se font après
respectivement 3 et 6 années de grade depuis le début de carrière.
Pour bénéficier du second avancement en grade et des avancements en grade ultérieurs prévus dans ces sous-groupes,
l’employé doit avoir passé avec succès l’examen prévu pour sa carrière. Toutefois, la condition d’avoir passé avec succès
l’examen de carrière n’est pas requise pour bénéficier du second avancement en grade lorsque l’employé est âgé de 50 ans au
moins et qu’il a accompli au moins 8 années de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend le grade 7, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que toutes les conditions
prévues par la loi soient remplies, après 19 années de grade depuis le début de carrière. Cet avancement est en outre lié à la
condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de perfectionnement
établis par l’Institut national d’administration publique, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équivalente ou d’en avoir
été dispensé pour des raisons dûment motivées par le ministre.
Pour les employés de ce groupe d’indemnité, le grade 7 est allongé d’un treizième échelon ayant l’indice 282.
Art. 48.
La catégorie d’indemnité D, groupe d’indemnité D2, comprend les trois sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe technique;
c) un sous-groupe éducatif et psycho-social.
Pour être classé à un emploi de l’un de ces sous-groupes, l’employé doit soit avoir accompli avec succès, dans l’ensei-
gnement public luxembourgeois, deux années d’études à plein temps dans l’enseignement secondaire ou secondaire technique,
soit présenter un certificat sanctionnant des études reconnues équivalentes correspondant à la formation exigée pour la
vacance de poste sollicitée.
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Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 2, 3 et 4, et les avancements aux grades 3 et 4 se font après
respectivement 3 et 6 années de grade depuis le début de carrière.
Pour bénéficier du second avancement en grade et des avancements en grade ultérieurs prévus dans ces sous-groupes,
l’employé doit avoir passé avec succès l’examen prévu pour sa carrière. Toutefois, la condition d’avoir passé avec succès
l’examen de carrière n’est pas requise pour bénéficier du second avancement en grade lorsque l’employé est âgé de 50 ans au
moins et qu’il a accompli au moins 8 années de grade depuis le début de carrière.
Pour ces sous-groupes, le niveau supérieur comprend le grade 6, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que
toutes les conditions prévues par la loi soient remplies, après 19 années de grade depuis le début de carrière. Cet avancement
est en outre lié à la condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des certificats de
perfectionnement établis par l’Institut national d’administration publique, ou d’avoir suivi une autre formation reconnue équ iva-
lente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées par le ministre.
Pour les employés de ce groupe d’indemnité, le grade 6 est allongé d’un douzième échelon ayant l’indice 259.
Art. 49.
La catégorie d’indemnité D, groupe d’indemnité D3, comprend les deux sous-groupes suivants:
a) un sous-groupe administratif;
b) un sous-groupe technique.
Sont classés à un emploi de l’un de ces sous-groupes les employés ne remplissant pas les conditions d’accès pour le
classement dans l’un des groupes d’indemnité A1, A2, B1, C1, D1 et D2.
Pour ces sous-groupes, le niveau général comprend les grades 1 et 2, l’avancement au grade 2 intervenant après 3 années
de grade depuis le début de carrière.
Le niveau supérieur comprend le grade 3, et l’avancement à ce grade intervient, sous réserve que toutes les conditions
prévues par la loi soient remplies, après 6 années de grade depuis le début de carrière, sous condition que l’employé ait passé
avec succès l’examen prévu pour sa carrière. Toutefois, cette condition n’est pas requise pour l’avancement dans ce grade
lorsque l’employé est âgé de 50 ans au moins et qu’il a accompli au moins 8 années de grade depuis le début de carrière. Cet
avancement est en outre lié à la condition d’avoir accompli au moins trente journées de formation continue attestées par des
certificats de perfectionnement établis par l’Institut national d’administration publique, ou d’avoir suivi une autre formation
reconnue équivalente ou d’en avoir été dispensé pour des raisons dûment motivées par le ministre.
Pour les employés de ce groupe d’indemnité qui ont réussi à l’examen de carrière, le grade 3 est allongé d’un douzième, d’un
treizième et d’un quatorzième échelon ayant respectivement les indices 209, 216 et 222.
Art. 50.
Les départements ministériels, administrations et services de l’Etat peuvent désigner un employé classé dans l’un des sous-
groupes administratifs des groupes d’indemnité B1, C1 ou D1 pour remplir les fonctions de secrétaire de direction pour autant
que les nécessités de service l’exigent.
Les secrétaires de direction bénéficient d’un supplément de rémunération de vingt points indiciaires dans le groupe B1, d’un
supplément de rémunération de quinze points indiciaires dans le groupe C1 et d’un supplément de rémunération de dix points
indiciaires dans le groupe D1. Pour les employés occupés à tâche partielle, le supplément de rémunération est proratisé par
rapport au degré d’occupation.
Un règlement grand-ducal fixe les conditions et modalités pour l’octroi du supplément de rémunération visé à l’alinéa
précédent.
Art. 51.
Les départements ministériels, administrations et services de l’Etat peuvent désigner un employé classé dans l’un des sous-
groupes administratifs des groupes D1, D2 ou D3 pour remplir la fonction de standardiste pour autant que les nécessités de
service l’exigent.
Les standardistes bénéficient d’un supplément de rémunération de dix points indiciaires. Pour les employés occupés à tâche
partielle, le supplément de rémunération est proratisé par rapport au degré d’occupation.
Un règlement grand-ducal fixe les conditions et modalités pour l’octroi du supplément de rémunération visé à l’alinéa
précédent.