e58-107.pdf

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© AFNOR 1995 AFNOR 1995 1 er tirage 95-11-F Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex — Tél. : (1) 42 91 55 55 © AFNOR 1995 — Tous droits réservés ISSN 0335-3931 NF EN 500-4 Novembre 1995 Indice de classement : E 58-107 norme européenne ICS : 91.220 Machines mobiles pour la construction de routes Sécurité Partie 4 : Exigences spécifiques pour engins de compactage E : Mobile road construction machinery — Safety — Part 4 : Specific requirements for compaction machines D : Bewegliche Straßenbaumaschinen — Sicherheit — Teil 4 : Besondere Anforderungen an Verdichtungsmaschinen Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 octobre 1995 pour prendre effet le 20 novembre 1995. Correspondance La norme européenne EN 500-4:1995 a le statut d'une norme française. Analyse Le présent document est la quatrième partie d'une série de normes de type C (normes de sécurité traitant de produits) sur les machines mobiles pour la construction de routes (voir avant-propos national). Il s'adresse aux concepteurs pour obtenir une présomption de conformité à la Directive «Machines» 89/392/CEE et ses amendements. Destiné également aux utilisateurs, il fixe les règles de sécurité spécifiques aux engins de compactage. Descripteurs Thésaurus International Technique : route, construction, matériel de chantier, matériel mobile, matériel de compactage, sécurité, exigence, prévention des accidents, risque, retournement de véhicule, mesure de protection, freinage. Modifications Corrections

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995

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ésISSN 0335-3931

NF EN 500-4Novembre 1995

Indice de classement : E 58-107

norme européenne

ICS : 91.220

Machines mobiles pour la construction de routes

Sécurité

Partie 4 : Exigences spécifiques pour engins de compactage

E : Mobile road construction machinery — Safety — Part 4 : Specific requirements for compaction machines

D : Bewegliche Straßenbaumaschinen — Sicherheit — Teil 4 : Besondere Anforderungen an Verdichtungsmaschinen

Norme française homologuée

par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 octobre 1995 pour prendreeffet le 20 novembre 1995.

Correspondance La norme européenne EN 500-4:1995 a le statut d'une norme française.

Analyse Le présent document est la quatrième partie d'une série de normes de type C(normes de sécurité traitant de produits) sur les machines mobiles pour laconstruction de routes (voir avant-propos national).

Il s'adresse aux concepteurs pour obtenir une présomption de conformité à laDirective «Machines» 89/392/CEE et ses amendements.

Destiné également aux utilisateurs, il fixe les règles de sécurité spécifiques auxengins de compactage.

Descripteurs Thésaurus International Technique : route, construction, matériel de chantier,matériel mobile, matériel de compactage, sécurité, exigence, prévention desaccidents, risque, retournement de véhicule, mesure de protection, freinage.

Modifications

Corrections

© AFNOR 1995 AFNOR 1995 1er tirage 95-11-F

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex — Tél. : (1) 42 91 55 55

Machines de génie civil UNM 451

Membres de la commission de normalisation

Président : M BATAILLÉ

Secrétariat : MLLE VECCHIA — UNM

M AUMAS INRSM BATAILLÉ UNMM BERTRAND CATERPILLARM CALLIES AIMCCM CHAMPENOIS CHAMPENOISM CHINA BNSRM COHEN CEBTPM DE LA ROCHETHULON FICIMEM DESCHESNE GAPAVEM DEVAUDM DIVAY CATERPILLARM DONATI INRSM DUSSART GAPAVEMME DUSSAUGEY MTPSM ELGUEDJ FIBM FERNANDEZ INRSM FERNANDEZ JCB FRANCEM FOURNIER ECOMATM GAMBELLI FEDERATION INDUSTRIE MECANIQUEM GILBERT DLRM GILLARD UNPGM GRASSER EUROVOIRIEM HRABOVSKY BNTECM JACOB SIOM JACQUES INRSM JOUNEAU MIN EQUIPEMENT ET TRANSPORTM LANFRAY MIN TRAVAILMME LARCADA AFNORM LAZAR MIN TRAVAILM LE DANTEC CRAM CENTREM LE PAGE EUROGIPM LEROUGE SOCIETE CHIMIQUE DE LA ROUTE M LOSSY BONNE ESPERANCEM MAHON SKAKO COUVROTM MALBRUNOTM MARCONNET ERMONTM MARIE CASE POCLAINM MOREAU USIRFM MOURET OPPBTPM PACHERIE AIF/SERVICESM PELOUX MTPSM PERRIN EUROVOIRIE M PETRINI-POLI BERGEAUDM POULOT FNTPM RICHARD ACMARM TELLIER CRAM BRETAGNEM TISSERAND INRSM UROZ SYTRAMINESM VALEUX CETE NORMANDIE CENTRE/CERM WENDLING EST RINCHEVALM WOLVILLE MIN TRAVAIL

— 3 — NF EN 500-4:1995

Avant-propos national

Le présent document résulte des travaux du CEN/TC 151 menés au sein du groupe WG 5.

La norme EN 500-4 est intégrée dans une série de six normes, les parties de l'EN 500 «Machines mobilespour la construction de routes — Sécurité» étant, à ce jour :

— Partie 1 : Exigences communes (E 58-040).

— Partie 2 : Exigences spécifiques pour engins de fraisage de chaussée (E 58-105).

— Partie 3 : Exigences spécifiques pour engins de stabilisation de sol (E 58-106).

— Partie 4 : Exigences spécifiques pour engins de compactage (E 58-107).

— Partie 5 : Exigences spécifiques pour découpeurs de joints (E 58-108).

— Partie 6 : Exigences spécifiques pour finisseurs (E 58-109).

Utilisée en complément de la norme EN 500-1 (indice de classement : E 58-040) traitant des questions com-munes aux machines mobiles pour la construction de routes, elle fournit les prescriptions de sécurité rela-tives à la conception des engins de compactage.

Références aux normes françaises

La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes fran-çaises identiques est la suivante :

La correspondance entre la norme mentionnée à l'article «Références normatives» et la norme françaisede même domaine d'application mais non identique est la suivante :

Les autres normes mentionnées à l'artice «Références normatives» n'ont pas de correspondance dans lacollection des normes françaises : elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR.

EN 500-1 : NF EN 500-1 (indice de classement : E 58-040)

EN 23164 : NF E 58-057

EN 60204-1 : NF EN 60204-1 (indice de classement : C 79-130)

ISO 6683 : NF E 58-068

NORME EUROPÉENNEEUROPÄISCHE NORMEUROPEAN STANDARD

EN 500-4

Septembre 1995

ICS : 91.220

Descripteurs : route, construction, matériel de chantier, matériel mobile, matériel de compactage, sécurité,exigence, prévention des accidents, risque, retournement de véhicule, mesure de protec-tion, freinage.

Version française

Machines mobiles pour la construction de routes — Sécurité — Partie 4 : Exigences spécifiques pour engins de compactage

Bewegliche Straßenbaumaschinen — Sicherheit — Teil 4 : Besondere Anforderungen an

Verdichtungsmaschinen

Mobile road construction machinery — Safety — Part 4 : Specific requirements for compaction

machines

La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 1995-06-29.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit lesconditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la normeeuropéenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent êtreobtenues auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.

La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une ver-sion faite dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa languenationale, et notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne,Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Nor-vège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

© CEN 1995 Tous droits de reproduction et de communication sous toutes formes et par tous moyens, réservésau CEN et à ses membres pour tous pays.

Réf. no EN 500-4:1995 F

CEN

COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für NormungEuropean Committee for Standardization

Secrétariat Central : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

Page 2EN 500-4:1995

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3

0 Introduction ....................................................................................................................................... 4

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 4

2 Références normatives ..................................................................................................................... 4

3 Définitions ......................................................................................................................................... 43.1 compacteurs ...................................................................................................................................... 43.1.1 compacteurs à conducteur porté ..................................................................................................... 53.1.2 compacteurs à conducteur à pied .................................................................................................... 53.1.3 compacteurs remorqués ................................................................................................................... 53.1.4 plaques et pilonneuses vibrantes .................................................................................................... 53.1.5 pilonneuses à percussion ................................................................................................................. 53.2 système de freinage .......................................................................................................................... 5

4 Liste des phénomènes dangereux .................................................................................................. 5

5 Prescriptions de sécurité .................................................................................................................. 55.1 Éclairage ............................................................................................................................................. 55.2 Conception de la machine en vue de son utilisation et de sa manutention ................................ 65.2.1 Ancrages pour le levage et le chargement ..................................................................................... 65.2.2 Ancrages d'arrimage de la machine ................................................................................................ 65.2.3 Remorquage ...................................................................................................................................... 65.2.4 Compacteurs à conducteur à pied ................................................................................................... 65.3 Poste de conduite .............................................................................................................................. 75.4 Siège de l'opérateur .......................................................................................................................... 75.5 Commandes ....................................................................................................................................... 75.6 Mise en marche ................................................................................................................................. 75.7 Arrêt .................................................................................................................................................... 75.7.1 Arrêt d'urgence .................................................................................................................................. 85.7.2 Système de freinage ......................................................................................................................... 85.8 Risques de chutes, accès au poste de l'opérateur et aux points d'intervention .......................... 95.9 Prévention des risques liés aux éléments mobiles ........................................................................ 95.10 Risques de retournement ................................................................................................................. 9

6 Notice d’instructions ........................................................................................................................ 9

7 Marquage ........................................................................................................................................... 9

8 Vérification des exigences et/ou mesures de sécurité .................................................................. 9

Annexe A (normative) Systèmes de freinage ................................................................................................ 10

Annexe B (normative) Dispositif de téléguidage à infrarouge des compacteurs à conducteur à pied .... 14

Annexe C (normative) Structure de protection au retournement (ROPS) .................................................. 18

SommairePage

Page 3EN 500-4:1995

Avant-propos

La présente norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 151 «Machines de géniecivil et de production de matériaux de construction — Sécurité» dont le secrétariat est tenu par le DIN.

La présente norme européenne a été élaborée dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commis-sion Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange et vient à l'appui des exigences essentiel-les de la (des) Directive(s) CE.

L'annexe A est normative et contient «Systèmes de freinage», l'annexe B est normative et contient «Dis-positifs de téléguidage à infrarouge des compacteurs à conducteur à pied» et l'annexe C est normative etcontient «Structure de protection au retournement».

L'EN 500 «Machines mobiles pour la construction de routes — Sécurité» est composée des partiessuivantes :

— Partie 1 : Exigences communes.

— Partie 2 : Exigences spécifiques pour engins de fraisage de chaussée.

— Partie 3 : Exigences spécifiques pour engins de stabilisation de sol.

— Partie 4 : Exigences spécifiques pour engins de compactage.

— Partie 5 : Exigences spécifiques pour découpeurs de joints.

— Partie 6 : Exigences spécifiques pour finisseurs.

Cette norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte iden-tique, soit par entérinement, au plus tard en mars 1996, et toutes les normes nationales en contradictiondevront être retirées au plus tard en mars 1996.

Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les pays suivants sont tenus de mettre cette norme euro-péenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce,Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse.

Page 4EN 500-4:1995

0 Introduction

Cette partie de la norme EN 500 complète les prescriptions de l'EN 500-1:1995 «Exigences communes».Les articles de cette norme ont la même numérotation que ceux de l'EN 500-1:1995.

1 Domaine d’application

Cette partie de la norme EN 500 prescrit les exigences de sécurité applicables aux engins de compac-tage — tels qu'ils sont définis dans l'article 3 — et traite les phénomènes dangereux significatifs résul-tant des engins de compactage, quand ils sont utilisés normalement et conformément auxrecommandations du fabricant.

2 Références normatives

Cette norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publica-tions. Ces références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sonténumérées ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quel-conque de ces publications ne s'appliquent à cette norme européenne que s'ils y ont été incorporés paramendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle ilest fait référence s'applique.

3 Définitions

Pour les besoins de la présente norme, les définitions suivantes s'appliquent.

3.1 compacteurs

Machines automotrices ou tractées, montées, à conducteur à pied qui compactent des matériaux telsqu'empierrement, sols ou revêtements bitumineux, soit par action de roulage, soit par pilonnage ou vibra-tion de plaques de la partie active.

Les engins de compactage sont classés comme suit :

EN 500-1 1995 Machines mobiles pour la construction de routes — Sécurité — Partie 1 : Exigen-ces communes.

EN 23164 1985 Engins de terrassement — Étude en laboratoire des structures de protection auretournement et contre les chute d'objets — Spécifications pour le volume limitede déformation (DLV).

prEN 23450 1994 Engins de terrassement — Dispositifs de freinage des engins sur roues équipésde pneumatiques — Exigences de performance et procédures d'essai.

EN 60204-1 1991 Équipement électrique des machines industrielles — Partie 1: Exigences géné-rales.

ISO 3471 1986 Engins de terrassement — Structures de protection au retournement — Essais delaboratoire et critères de performance.

ISO 6683 1981 Engins de terrassement — Ceintures de sécurité et ancrages pour ceintures desécurité.

CEI 664/664 A Coordination de l'isolement dans les systèmes (réseaux) à basse tension y com-pris les distances d'isolement dans l'air et les lignes de fuite des matériels.

Page 5EN 500-4:1995

3.1.1 compacteurs à conducteur porté

Machines de compactage automotrices équipées d'un ou de plusieurs cylindres métalliques ou de pneu-matiques ; le poste de conduite fait partie de la machine.

3.1.2 compacteurs à conducteur à pied

Machines de compactage automotrices équipées d'un ou de plusieurs cylindres métalliques ou de pneu-matiques sur lesquels les commandes de translation, de direction, de freinage et de vibration sont dispo-sées de telle manière que le contrôle de la machine est assuré par un conducteur à pied.

3.1.3 compacteurs remorqués

Machines de compactage pourvues d'un ou de plusieurs cylindres métalliques ou de pneumatiques nepossédant aucun système de propulsion propre et dont la conduite est assurée depuis le véhicule tracteur.

3.1.4 plaques et pilonneuses vibrantes

Machines de compactage dont la partie active est une semelle destinée à vibrer. Ces semelles sont contrô-lées par un conducteur à pied ou utilisées comme accessoire d'un véhicule porteur.

3.1.5 pilonneuses à percussion

Machines de compactage dont la partie active est une semelle affectée d'un mouvement vertical résultantde la pression d'une explosion interne. Ces machines sont conduites par un conducteur à pied.

3.2 système de freinage

Système constitué de tous les éléments de la machine, situés entre le conducteur et les roues ou les ban-dages en contact avec le sol qui arrêtent la machine.

4 Liste des phénomènes dangereux

Voir l’EN 500-1:1995.

5 Prescriptions de sécurité

5.1 Éclairage

Voir l’EN 500-1:1995.

Page 6EN 500-4:1995

5.2 Conception de la machine en vue de son utilisation et de sa manutention

Les compacteurs monocylindriques à conducteur à pied doivent être construits pour empêcher l'élémentde guidage (timon) d'osciller de manière dangereuse. Les mouvements verticaux de ce type sont dange-reux, s'ils emmènent le timon à moins de 0,2 m ou à plus de 1,4 m du sol (voir figure 1).

Figure 1 : Mouvements verticaux de compacteurs monocylindriques

5.2.1 Ancrages pour le levage et le chargement

Voir l'EN 500-1:1995.

5.2.2 Ancrages d’arrimage de la machine

Voir l'EN 500-1:1995.

5.2.3 Remorquage

Voir l'EN 500-1:1995.

5.2.4 Compacteurs à conducteur à pied

Les compacteurs à conducteur à pied doivent être conçus avec un dispositif destiné à empêcher que leconducteur ne soit écrasé entre le compacteur et les obstacles fixes l'entourant, pendant la marche arrière.Après déclenchement du dispositif de protection, la distance d'arrêt du compacteur doit être inférieure àla course de l'organe de service. Après arrêt de la machine, la force à appliquer sur l'organe de service nedoit pas excéder 230 N. Les hauteurs de l'organe de service pour le dispositif de protection spécifiées dansla figure 2 doivent être prévues. Après déclenchement du dispositif de protection, il doit être possibled'éloigner la machine dans la direction opposée.

Page 7EN 500-4:1995

Figure 2 : Position du dispositif protecteur aux machines de construction à conducteur à pied

Les compacteurs à conducteur à pied équipés d'une transmission mécanique doivent être conçus afin dene pas dépasser la vitesse maximale de 2 km/h en marche arrière.

5.3 Poste de conduite

Le poste de l'opérateur peut être déporté par rapport à l'axe central de la largeur de l'espace enveloppe, àcondition que la distance interne minimale de l'axe central du siège au côté du poste de conduite ne soitpas inférieure à 295 mm.

5.4 Siège de l'opérateur

Voir l’EN 500-1:1995.

5.5 Commandes

Les commandes de translation des compacteurs à conducteur à pied doivent automatiquement arrêter lamachine lorsqu'elles sont relâchées (commande nécessitant une action maintenue).

Il doit être possible d'actionner les commandes de mise en marche et d'arrêt de la vibration des machinestractées depuis le poste de conduite du tracteur.

5.6 Mise en marche

Voir l'EN 500-1:1995.

NOTE : Le système n'autorisant le démarrage qu'en position neutre n'est pas obligatoire pour lesplaques et pilonneuses vibrantes, si celles-ci sont équipées d'un embrayage centrifuge dans leursystème de translation.

5.7 Arrêt

Une commande nécessitant une action maintenue pour les marches arrière et avant n'est pas obligatoiresur les plaques vibrantes, les pilonneuses vibrantes et les pilonneuses à percussion.

Page 8EN 500-4:1995

5.7.1 Arrêt d'urgence

Les pilonneuses à percussion doivent être équipées d'un système excluant la possibilité d'un allumagenon intentionnel, lorsque la machine a été arrêtée.

Dans le cas des plaques et pilonneuses vibrantes équipées d'un embrayage centrifuge, la prescription pourun arrêt d'urgence ne s'applique pas.

5.7.2 Système de freinage

5.7.2.1 Systèmes de freinage pour les compacteurs à conducteur porté

Les compacteurs à conducteur porté doivent être équipés de trois systèmes de freinage, pouvant agir indé-pendamment l'un de l'autre, notamment :

— un système de freinage de service ;

— un système de freinage de secours ;

— un système de freinage de stationnement.

Les performances des systèmes de freinage doivent être conformes aux exigences de l'annexe A. Tous lessystèmes de freinage doivent être commandés depuis le poste de l'opérateur.

Pour les compacteurs à conducteur porté, les prescriptions suivantes s'appliquent aux systèmes de frei-nage de service et de secours ; il doit être possible :

— d'appliquer un couple de freinage sur toutes les roues ou cylindres moteurs ;

— dans le cas de cylindres fendus, le couple de freinage doit s'appliquer sur chaque demi-cylindre,depuis le poste de l'opérateur ;

— dans le cas de compacteurs monocylindriques à roues motrices, il doit être possible d'appliquer lecouple de freinage à la fois sur les roues et sur le cylindre.

Pour le calcul de la distribution des couples de freinage à chaque essieu, les coefficients de frottement sui-vants doivent être utilisés par rapport à la charge par essieu et au rayon de la roue :

— minimum 0,25 pour les cylindres métalliques ;

— minimum 0,50 pour les pneumatiques.

Lorsque l'on utilise le système de freinage de secours, la transmission hydrostatique, si elle existe, doitrevenir automatiquement en position neutre.

5.7.2.2 Systèmes de freinage pour les compacteurs à conducteur à pied

Les compacteurs à conducteur à pied doivent être équipés d'un système de freinage de service et d'un sys-tème de freinage de stationnement.

Le système de freinage de service doit être capable d'arrêter le compacteur sur une pente qu'il est capablede monter. La performance d'immobilisation est suffisante si le taux de descente sur pente, transmissionau neutre, ne dépasse pas 2 m/min.

En relâchant la commande de translation, le système de freinage de service doit être capable d'arrêter etd'immobiliser le compacteur afin que l'opérateur ou toute autre personne près de la machine ne soit pasen danger.

Le système de freinage de stationnement doit être capable d'immobiliser la machine sur une pente qu'elleest capable de monter. Aucun mouvement, causé par exemple par une fuite hydraulique, ne doit avoir lieuaprès que le frein de stationnement a été appliqué. Il ne doit pas être possible de desserrer involontaire-ment le frein de stationnement.

Page 9EN 500-4:1995

5.7.2.3 Dispositifs de téléguidage pour compacteurs à conducteur à pied

Les systèmes de télécommande à infrarouge des compacteurs à guidage manuel dirigés sous la sur-veillance d'un opérateur, doivent répondre à l'annexe B et respecter les prescriptions suivantes :

Les mouvements dangereux doivent s'arrêter automatiquement si :

— la distance minimale de sécurité n'est pas respectée ;

— la portée maximale d'environ 20 m est dépassée ;

— la communication avec la commande à distance est interrompue pendant plus d'une seconde ;

— une coupure d'alimentation survient dans l'émetteur ou le récepteur ;

— les commandes de translation sont relâchées.

5.8 Risques de chutes, accès au poste de l'opérateur et aux points d'intervention

Voir l’EN 500-1:1995.

5.9 Prévention des risques liés aux éléments mobiles

Les poignées situées sur la partie supérieure des pilonneuses à percussion doivent être pourvues de pro-tecteurs pour les mains afin d'éviter tout risque d'écrasement.

5.10 Risques de retournement

Le risque de retournement existe lors de l'utilisation des compacteurs à conducteur porté. Une structurede protection au retournement (ROPS) doit donc être installée. La structure de protection au retournementdoit satisfaire à l'ISO 3471:1986 et à l'annexe C de la présente norme européenne.

Le siège du conducteur doit être fourni avec des ceintures de sécurité répondant à l'ISO 6683:1981. Lesceintures de sécurité ne doivent pas gêner l'utilisation du compacteur, ni interférer avec la suspension dusiège. Tous les éléments de fixation des ceintures de sécurité doivent être conçus afin de supporter lesefforts survenant lors d'un retournement.

6 Notice d’instructions

Voir l'EN 500-1:1995.

7 Marquage

Voir l'EN 500-1:1995.

8 Vérification des exigences et/ou mesures de sécurité

Voir l’EN 500-1:1995.

Page 10EN 500-4:1995

Annexe A

(normative)

Systèmes de freinage

Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

Cette annexe sera remplacée par une norme de type B, lorsque celle-ci sera disponible.

A.1 Définitions

A.1.1 système de freinage de service

Système principal utilisé pour arrêter et immobiliser temporairement la machine.

A.1.2 système de freinage de secours

Système utilisé pour arrêter la machine en cas de défaillance du système de freinage de service.

A.1.3 système de freinage de stationnement

Système utilisé pour immobiliser une machine arrêtée pour une période de temps prolongée.

NOTE : Les systèmes ci-dessus peuvent utiliser des composants communs. Un composant communest défini comme un composant remplissant une fonction dans deux ou plusieurs systèmes de frei-nage. Une défaillance d'un des éléments ne doit pas réduire l'efficacité de freinage à des valeurs infé-rieures aux performances spécifiées en A.3.2.

A.2 Performance des systèmes de freinage

A.2.1 Système de freinage de service

Toutes les machines doivent être équipées d'un système de freinage de service capable d'être contrôlédepuis le poste de conduite.

A.2.1.1 Performance d'arrêt

Les performances du système de freinage de service, lorsqu'il est contrôlé suivant les conditions du pointA.3.2, doivent suffire à arrêter la machine dans les distances spécifiées dans le tableau A.1.

A.2.1.2 Performance d’immobilisation

Les performances d'immobilisation du système de freinage de service, contrôlées suivant les conditionsdu point A.3.2, doivent être, pour chaque gamme de vitesse, capables d'immobiliser la machine à la masseopérationnelle maximale en marche avant et en marche arrière :

a) sur une pente d'au moins 20 % ; ou

b) sur la pente maximale pouvant être gravie pour la gamme de vitesse considérée.

Page 11EN 500-4:1995

A.2.1.3 Rechargement du système (si applicable)

La source d'énergie du système de freinage de service doit être capable de délivrer au moins 70 % de lapression maximale de freinage, mesurée aux freins, lorsque les freins sont totalement appliqués 20 fois desuite à 10 s d'intervalle, le moteur étant à son régime maximal.

A.2.1.4 Avertisseur (source d'énergie par réservoir)

Si une réserve d'énergie est utilisée pour le système de freinage de service, ce système doit être équipéd'un avertisseur se déclenchant avant que la réserve d'énergie ne descende au-dessous de la plus grandedes valeurs suivantes : 50 % du niveau d'énergie maximal spécifié par le fabricant ou le niveau nécessairepour atteindre les performances du système de freinage de secours.

Ce système doit attirer l'attention de l'opérateur en émettant un signal visuel ou sonore continu. Les indi-cateurs de pression ou de vide ne remplissent pas cette fonction.

A.2.2 Système de freinage de secours

A.2.2.1 Performance de freinage

Le système de freinage de secours, contrôlé suivant les conditions du point A.3.2, doit arrêter la machinedans les distances spécifiées dans le tableau A.1.

Pour les machines utilisant une transmission hydrostatique, la force de freinage des moteurs hydrauliquesdoit être annulée dans la transmission ou, comme alternative, le moteur hydraulique et la transmissionfinale peuvent être désaccouplés de l'ensemble de la transmission avant de procéder aux essais de dis-tance de freinage.

Autre essai pour les machines utilisant une transmission hydrostatique :

S'il est difficile de supprimer la force de freinage des moteurs hydrauliques ou de désaccoupler le moteurhydraulique et la transmission finale de l'ensemble de la transmission, le système de freinage de secourspeut être contrôlé de la façon suivante :

La machine étant immobile, régler les moteurs hydrauliques sur la cylindrée maximale, et toute la trans-mission mécanique sur la plus petite gamme de vitesse, appliquer ensuite le frein de secours et engagerla transmission hydrostatique à la pression maximale de service alternativement en marche avant et enmarche arrière. La machine doit rester immobile. Le frein doit être capable d'arrêter une machine se dépla-çant dans les distances données par le tableau A.1.

A.2.2.2 Application

Le système de freinage de secours doit pouvoir être appliqué depuis le poste de conduite. Ce système doitêtre tel qu'il ne puisse être relâché par l'opérateur sans qu'une réapplication immédiate puisse être possi-ble pour arrêter la machine.

A.2.2.2.1 Système à application automatique (réservoir d'énergie à l'exclusion des systèmeshydrostatiques)

Le système de freinage de secours peut être appliqué automatiquement en plus de la commandemanuelle. Avec une application automatique, un avertisseur sonore ou visuel doit être activé avant que lesystème de freinage de secours ne soit appliqué.

A.2.2.2.2 Système à application automatique (système hydrostatique)

Si le système de freinage de service est relâché suite à une perte de pression de gavage du systèmehydraulique, le système de freinage de secours peut être appliqué automatiquement, par exemple aumoyen de ressorts, sans qu'aucune commande ne soit actionnée.

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A.2.3 Système de freinage de stationnement

Toutes les machines doivent être équipées d'un système de freinage de stationnement pouvant êtreappliqué et relâché depuis le poste de l'opérateur. Le frein de stationnement doit pouvoir immobiliser lamachine sur une pente de 15 %, la machine étant à la masse maximale. La surface d'essai doit êtreconforme aux spécifications du point A.3.1, sauf en ce qui concerne la pente. Ces critères s'appliquent à lafois pour la marche avant et la marche arrière.

A.2.3.1 Autres essais

Si l'essai spécifié en A.3.1 n'est pas praticable, l'un des essais suivants peut être effectué :

1) Essai effectué sur une plate-forme inclinable, réglée à un angle de 15 % et dont la surface estantidérapante.

2) Essai effectué en appliquant une force de traction sur la machine immobile, le frein de stationnementserré et la transmission au point mort ou dans le cas d'une transmission hydrostatique, avec la pompecourt-circuitée. La surface d'essai est décrite au point A.3.1. Cette force doit être appliquée horizontale-ment afin d'obtenir une force minimale, équivalente à une pente de 15 %. La valeur de cette forceexprimé par N est égale à la masse de la machine, en kilogrammes, multipliée par 1,46.

A.2.3.2 Maintien en application

Le système de freinage de stationnement, lorsqu'il est appliqué, doit conserver des performances satisfai-sant aux prescriptions du point A.2.3.1 en dépit de toute perte d'énergie ou fuite de toute nature.

A.3 Essais de freinage

A.3.1 Aire d’essai et appareillage

A.3.1.1 La surface de l'aire d'essai doit être dure, sèche (le taux d'humidité du sol peut ne pas être nultant que cela n'affecte pas négativement la surface de freinage) dont le support est bien compact. L'appro-che aura une longueur et une constance de pente suffisantes pour assurer une vitesse de déplacementconstante. L'aire d'essai ne doit pas présenter de pente supérieure à 3 % perpendiculairement à la directionde déplacement. La pente dans la direction de déplacement ne doit pas être supérieure à 2 %.

A.3.1.2 Un moyen pour mesurer la distance de freinage avec une précision de ± 1 %.

A.3.1.3 Un moyen pour mesurer la vitesse d'essai de la machine avec une précision de ± 3 %.

A.3.1.4 Un moyen de déterminer la masse de la machine avec une précision de ± 2,5 %.

A.3.1.5 Un moyen pour contrôler la source d'énergie des systèmes de freinage, si applicable, avec uneprécision de ± 3 %.

A.3.1.6 Un moyen pour mesurer la force requise par l'opérateur pour agir sur le système de freinage avecune précision de ± 3 %.

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A.3.2 Conditions d’essai

A.3.2.1 Tous les paramètres relatifs aux systèmes de freinage doivent répondre aux spécifications dufabricant ; c'est-à-dire la taille des pneumatiques et leur pression de gonflage, les réglages des freins, lepoint de déclenchement des avertisseurs, etc. Toutes les pressions des assistances doivent répondre auxspécifications du fabricant. Aucun réglage manuel des freins ne doit être fait durant l'un des essais deperformance.

A.3.2.2 La machine doit être contrôlée avec la masse maximale prévue par le fabricant.

A.3.2.3 La distance de freinage doit être mesurée, en mètres, depuis l'endroit où la commande de freinest actionnée jusqu'à l'endroit où la machine s'immobilise.

A.3.2.4 Les essais de freinage doivent être effectués à la vitesse maximale de la machine.

A.3.2.5 Les essais de freinage doivent être effectués avec le rapport de transmission convenable pour lavitesse exigée au point A.3.2.4. La transmission peut être désengagée avant l'arrêt total.

A.3.2.6 Les ralentisseurs ne doivent pas être utilisés pendant les essais, à moins que l'essai ne l'exige ouque le ralentisseur ne soit toujours activé par la commande de freinage qui est utilisée pour appliquer lefrein de service ou de secours pendant l'essai.

A.3.2.7 Les forces devant être appliquées sur la commande du système de freinage pour obtenir lesperformances de freinage exigées ne doivent pas dépasser les valeurs du prEN 23450:1994, tableau 1.

A.3.2.8 Pour les machines utilisant un frein hydrostatique comme frein de service, les performances defreinage et d'immobilisation doivent être mesurées avec le moteur en marche.

A.3.2.9 Lorsque l'on contrôle une machine vibrante, tous les essais doivent être effectués sans vibration.

Tableau A.1 : Performances requises

Masse opérationnelle

de la machine

M

kg

Système de freinage

de service

Distance de freinage L

m

Système de freinage

de secours

Distance de freinage L

m

≤ 5 400 0,14 V + 0,02 V2 0,134 V + 0,058 V2

5 400 < M ≤ 13 600 0,2 V + 0,02 V2 0,22 V + 0,057 V2

> 13 600 0,28 V + 0,02 V2 0,29 V + 0,057 V2

V est la vitesse de la machine, en km/h.

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Annexe B

(normative)

Dispositif de téléguidage à infrarouge

des compacteurs à conducteur à pied

Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

Cette annexe sera remplacée par une norme de type B, lorsque celle-ci sera disponible.

B.1 Domaine d’application

Cette annexe s'applique au mode de fabrication et aux composants des dispositifs de téléguidage descompacteurs dirigés par un opérateur à pied afin d'assurer une utilisation sûre.

B.2 Définitions

B.2.1 système de téléguidage

Système constitué d'un émetteur portable et d'un récepteur monté de façon permanente sur le compac-teur.

B.2.2 émetteur

Commande de direction ainsi que les différents moyens de contrôle de l'engin et de transmission, incluantle système de modulation.

B.2.3 récepteur

Eléments de réception, incluant le système de démodulation, l'unité d'évaluation ainsi que l'interface decommande de l'engin.

B.2.4 distance de sécurité

Distance minimale entre la machine et l'opérateur, nécessaire pour prévenir les blessures.

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B.3 Exigences techniques de sécurité

B.3.1 Tous les mouvements dangereux doivent être stoppés par le récepteur si :

a) la distance de sécurité D n'est pas respectée

où :

L est la longueur de la machine

z est la valeur additionnelle telle qu'une marge de sécurité du procédé de détermination de la dis-tance de sécurité ;

b) la portée maximale de r = 20 m est dépassée ;

c) une interruption dans la communication entre l'émetteur et le récepteur dure plus d'une seconde ;

d) l'alimentation de l'émetteur ou du récepteur est coupée.

NOTE 1 : Si la charge des batteries de l'émetteur est trop faible, elle doit être indiquée (par exempleacoustiquement ou optiquement) avant que l'aptitude au service (transmission parfaite des signaux)de l'ensemble ne soit affectée de quelque façon que ce soit.

NOTE 2 : Les prescriptions exprimées aux a) et b) obligent à utiliser une méthode de déterminationdes distances. Les distances peuvent être déterminées, par exemple, en utilisant la mesure des inter-valles de transmission ou en se référant à la base de la relation entre l'énergie reçue et la distanceentre l'émetteur et le récepteur (l'énergie reçue diminue avec le carré de la distance).

Les facteurs qui, sous des conditions défavorables, pourraient créer l'impression d'une distance plusgrande (par exemple : une diminution de la tension de la batterie, un émetteur ou un récepteur uséou souillé) doivent être pris en considération lors du calcul de la distance de sécurité. Cela peut sefaire en ajoutant une marge appropriée ou en appliquant des méthodes électroniques de compen-sation (par exemple en surveillant la tension de batterie).

B.3.2 Lors du rétablissement de l'alimentation, après une coupure d'alimentation dans l'émetteur ou lerécepteur, le compacteur ne doit pas se déplacer de lui-même.

B.3.3 Quand les commandes sont relâchées, le compacteur ne doit pas se déplacer de lui-même.

B.3.4 Les pannes du système de téléguidage qui pourraient empêcher un arrêt automatique selon lepoint B.3.1, doivent incorporer un mécanisme qui doit se mettre en marche immédiatement après la panneou, en dernier ressort, lorsque la commande d'un mouvement dangereux est activée.

B.3.5 Émetteur et récepteur doivent être appariés, par exemple en utilisant un codage.

NOTE : Des mesures doivent être prises pour s'assurer que les interférences de transmission, duesà des signaux externes ou à la combinaison de plusieurs systèmes de téléguidage utilisant la mêmefréquence, ne causent des mouvements dangereux.

B.3.6 Aucun mouvement dangereux ne doit survenir lors de la mise sous tension de l'émetteur ou durécepteur.

D L2--- 1,5 m z+ +=

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B.3.7 Les systèmes de téléguidage doivent être construits afin de résister aux contraintesopérationnelles et environnementales pouvant raisonnablement être rencontrées.

Les contraintes opérationnelles sont par exemple :

— la fréquence des manipulations ;

— la charge du système électrique.

Les contraintes environnementales sont par exemple :

— vibrations continues, chocs et secousses ;

— humidité ;

— champs optiques, magnétiques, électromagnétiques et électrostatiques externes ;

— lumière extérieure, par exemple illumination intermittente causée par des sources lumineuses pul-satoires ou des lampes à décharge de gaz ;

— influence solaire ;

— température ambiante ;

— perturbations de l'alimentation de même que variations de tension ou de fréquence ;

— influences sur les prises des câbles de liaison entre le récepteur et le système de commande de lamachine s'ils sont situés dans des boîtiers différents, à cause desquelles un court-circuit entre deux filsde ces câbles, ou une coupure d'un fil pourrait survenir, entraînant une impossibilité d'arrêt automatique.

B.3.8 L'ouverture du faisceau d'ondes de l'émetteur ne doit pas excéder 60°.

NOTE : Cette mesure limite ainsi la possibilité qu'un ordre ne soit transmis involontairement, àcause de la réflexion sur un mur ou sur tout autre obstacle. Une réflexion peut créer l'impressiond'une distance plus grande si l'on détermine la distance entre l'émetteur et le récepteur selon le pro-cédé décrit en B.3.1.

B.4 Composants et équipement

B.4.1 Un interrupteur déclenchant une remise à zéro doit être prévu pour le système de translation. Ilne doit pas être possible de commander involontairement un mouvement de translation si la machine s'ar-rête après actionnement de cet interrupteur.

B.4.2 Les commandes utilisées pour les déplacements doivent être conçues de manière à rendre leurfonction et le résultat de leur activation absolument claire et facilement reconnaissable.

NOTE : Il doit aussi être possible d'utiliser les commandes avec des gants de protection.

La notice d'instructions doit contenir des indications claires concernant la position prévue de l'opérateuret préciser si le mouvement de la machine, commandé par l'opérateur, se trouvant face à la machine, necorrespond pas à la direction souhaitée/attendue.

B.4.3 Si une programmation est utilisée dans le processus de transmission des ordres, il ne doit êtrepossible de changer ce programme qu'avec l'aide d'un outil spécial.

B.4.4 L'alimentation du récepteur doit avoir ses propres fusibles.

B.4.5 Les prescriptions exprimées dans l'EN 60204-1:1991 s'appliquent à l'isolation et à la connexiondes circuits électriques des conducteurs et câbles assurant l'alimentation électrique. La capacitéd'ampérage des pistes des circuits imprimés du système de téléguidage doit limiter l'élévation detempérature à 10 °C.

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B.4.6 Les prescriptions exprimées dans le document CEI 664/664 A s'appliquent aux mesures desdistances de sécurité.

B.4.7 Les informations suivantes doivent être affichées de manière visible et permanente sur les systè-mes de téléguidage :

— le nom du fabricant ;

— le modèle de l'appareil ;

— l'année de fabrication ;

— le numéro de série.

La description du modèle de l'appareil doit clairement indiquer la relation entre l'émetteur et le récepteur.

Le texte suivant doit être clairement lisible et durablement inscrit sur l'émetteur.

B.4.8 Les systèmes de téléguidage doivent être accompagnés d'une notice d'instructions contenanttoutes les informations techniques et de sécurité nécessaires pour utiliser la télécommande en accord avecles réglementations, comme par exemple :

— informations sur les performances et les limites d'utilisation ;

— les instructions d'actionnement ;

— une description du système d'actionnement ;

— des instructions concernant les opérations (changement de batterie, lavage, reflets, codage, etc.)sûres ;

— les instructions à suivre dans le cas d'une panne ;

— indication selon B.4.2, y compris la note.

NETTOYER L'ÉMETTEUR ET LE RÉCEPTEUR AVANT EMPLOI

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Annexe C

(normative)

Structure de protection au retournement (ROPS)

Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

Cette annexe contient des prescriptions complémentaires à l'ISO 3471:1986 ; elle sera remplacée par unenorme de type B, lorsque celle-ci sera disponible.

C.1 Efforts longitudinaux

La structure de protection au retournement doit pouvoir résister à une charge exercée verticalement etlatéralement.

C.1.1 La charge longitudinale doit être appliquée à la position déformée du point originellement établi,car l'application des charges latérales et verticales pourrait créer une déformation permanente de la struc-ture. Le distributeur de charge peut couvrir toute la largeur dans le cas où il n'existe pas de membrure ar-rière (avant). Dans tous les autres cas, le distributeur ne peut répartir la charge sur une longueur supérieureà 80 % de la largeur W de la structure ROPS, voir figure C.1.

C.1.2 La charge longitudinale doit être appliquée aux membrures supérieures de la structure ROPS, lelong de la ligne médiane de la structure ROPS.

C.1.3 La direction de chargement (avant ou arrière) doit être choisie pour appliquer les contraintes lesplus sévères sur l'assemblage ROPS/châssis de la machine. La direction initiale du chargement doit êtrehorizontale et parallèle à la ligne médiane originelle de la machine. Les facteurs supplémentaires devantêtre considérés lors du choix de la direction d'application de la charge longitudinale sont :

a) la position relative de la structure ROPS et du DLV, voir EN 23164:1985, et l'effet que la déformationlongitudinale aurait sur la protection contre l'écrasement de l'opérateur ;

b) les caractéristiques de la machine qui peuvent limiter la direction d'application de la composantelongitudinale du chargement de la structure ROPS ;

c) l'expérience acquise qui peut montrer qu'il y a possibilité d'un renversement longitudinal ou unetendance des compacteurs à se mettre en travers lorsqu'ils roulent selon un axe longitudinal durant unretournement réel.

C.1.4 La vitesse de déformation doit être telle que la charge puisse être considérée comme statique. Lavitesse d'application de la charge est considérée comme statique si la vitesse de déformation au pointd'application de la charge n'est pas supérieure à 5 mm/s. L'application de la charge doit continuer jusqu'àce que la structure ROPS ait atteint les conditions requises pour la force.

Figure C.1 : Distributeur de charge pour éviter une pénétration localisée

Parallèle à la ligne médiane

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C.1.4.1 Durant le chargement latéral d'une machine munie de sièges latéraux ou pour le chargement lon-gitudinal dans le cas de sièges faisant face à la direction de déformation de la structure ROPS, il est permisà la partie supérieure du DLV d'être inclinée vers «l'avant» jusqu'à un angle de 15° autour de son axe LApour empêcher l'intrusion des membrures du ROPS ou le SGP 1) pour le chargement latéral seulement.

L'inclinaison vers l'avant du DLV doit être limitée à moins de 15°.

C.1.4.2 Si le chargement longitudinal est appliqué dans la direction opposée à celle indiquée dans le pa-ragraphe C.1.4.1 (c'est-à-dire avec l'opérateur faisant face à la direction opposée à celle de la déformation,sous charge de la structure ROPS), aucune inclinaison n'est permise et le critère de force doit être atteintavec la même déformation que celle nécessaire pour atteindre le critère d'énergie latéral (voir figure C.3).

*) Pour déterminer l'axe LA, le siège doit être reculé au maximum.

1) Voir l’ISO 3471:1986 paragraphe 8.1.2.

Figure C.2 : Chargement latéral sur un compacteur muni de sièges latéraux

Figure C.3 : Chargement longitudinal

Tableau C.1 : Équations de force et d'énergie

Masse

de la machine

kg

Effort latéral

Force

N

Effort latéral

Énergie

J

Effort

vertical

N

Effort longitudinal

Force

N

700 à 10 000 5 M 9 500(M/10 000)1,25 19,61 M 4 M

Compacteurs 10 000 à 53 780 50 000(M/10 000)1,2 9 500(M/10 000)1,25 19,61 M 40 000(M/10 000)1,2

> 53 780 7 M 1,45 M 19,61 M 5,6 M

M est la masse maximale recommandée, en kg (M étant définie dans l'ISO 3471:1986).

*) *)