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AVANT-PROPOS
IMPORTANT
Cet e-book vous est offert par le site Nutri-Miam.
Vous ne pouvez pas le modifier, l’éditer ou le vendre.
Pourquoi Nutri-Miam ?
Nutri-Miam est le fruit de ma passion : la diététique ou comment préserver sa
santé par l’alimentation.
« Nutri » pour la nutrition. Et « Miam » pour rappeler que l’alimentation saine
n’est pas incompatible avec la gourmandise.
Les valeurs de Nutri-Miam : Simple – Pratique – Authentique
Chez Nutri-Miam, on ne s’éternise pas sur la théorie, on passe très vite aux
travaux pratiques : on vous parle d’aliments, de menus, de recettes…
L’objectif : vous faciliter la vie !
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SOMMAIRE
#1 Limitez les plats préparés P 5
# 2 Limitez les produits de snacking P 6
# 3 Mettez la main à la pâte P 7
#4 Devenez flexitariens P 9
#5 Organisez vos achats P 12
#6 Devenez locavores P 13
#7 Jardinez P 14
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« Manger équilibré ? Je veux bien, mais ça coûte cher ! »
« Non mais, vous avez vu le prix des fruits et légumes ? »
« Comment concilier porte-monnaie, santé et éthique ? »
« Le bio c’est bien mais, ça coûte un bras »
C’est ce que j’entends régulièrement en consultation.
L’aspect financier est l’un des principaux freins qui empêche beaucoup d’entre
vous à aller vers une alimentation plus saine et plus équilibrée.
Alors si vous aussi, vous pensez que pour manger équilibré, il faut avoir le
portefeuille qui va avec, les astuces que je vous propose dans ce premier e-
book vous permettront de concilier équilibre et budget.
Ces astuces vont peut-être vous demander quelques efforts pour modifier vos
habitudes. Mais rien d’insurmontable !
Vous n’êtes pas obligées de tout appliquer d’un seul coup. Vous pouvez
procéder par étape ou ne choisir que celles qui conviennent à votre mode de
vie.
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# 1 Limitez les plats préparés et préférez le fait-maison
Que ce soit pour l’équilibre alimentaire
ou le budget, il est préférable de
limiter les plats préparés.
Salade de carottes toute prête, cordon
bleu ou lasagnes surgelées. Ces plats
ne présentent qu’un seul avantage
peut-être : la rapidité de préparation. A
côté de cela, ils présentent de
nombreux inconvénients : ils sont
riches en additifs, trop gras, plus
caloriques, moins nutritifs, chers… sans
parler du goût.
A contrario, dans les plats fait-maison :
vous savez ce que vous mettez. Pas
d’additifs. Vous pouvez choisir les
matières grasses et en contrôler la
quantité. Idem pour le sucre etc…
Et contrairement à ce que l’on pense le
fait maison ne prend pas forcément
plus de temps. A condition d’avoir les
bons produits et d’être bien organisée
comme je vous le disais plus haut.
« Je suis une quiche en cuisine ! »
Je vous conseille de commencer par
des recettes simples.
Si vous n’avez jamais mis un pied en
cuisine ou si vous n’êtes pas douées de
vos dix doigts, ne vous lancez pas dans
des macarons, des fleurs de courgettes
farcies ou une pâte feuilletée maison…
Misez plutôt sur la rapidité et la
simplicité. Vous vous perfectionnerez
petit à petit.
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# 2 Limitez (voire supprimez) les produits de snacking et les boissons sucrées
Chips, biscuits apéritifs, barres
chocolatées, bonbons, sodas…
Comme les plats préparés, ces produits
n’ont que peu d’intérêt au niveau
nutritionnel et sont coûteux.
« Et qu’est-ce-que je prends quand j’ai
un petit creux ? »
Une collation tout simplement. Une
vraie. Celle où on se met à table, et qui
comprendra :
- Une boisson (eau, thé, tisane,
café…)
- Un produit céréalier (pain,
biscotte, flocon d’avoine) pour
recharger les batteries
- Un produit laitier pour l’effet
rassasiant
- Et éventuellement un fruit ou
compote
Les produits de snacking sont souvent
des aliments que l’on grignote en
regardant la télé, quand on s’ennuie ou
que l’on est stressé. Ils ne comblent
souvent pas vraiment une faim mais
une envie de manger.
Donc si c’est le besoin de grignoter qui
vous manque, grignotez des choses
saines : des fruits ou légumes coupés
en morceaux, des fruits secs, des
graines oléagineuses… Sans excès bien-
sûr.
Ils vous apporteront ainsi des
nutriments intéressants sur le plan
nutritionnel, en moins calorique et
moins coûteux.
Je vous proposerai bientôt sur le blog des exercices pour identifier vos
sensations alimentaires et apprendre à les gérer !
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# 3 Mettez la main à la pâte
En diminuant la consommation de
plats préparés, vous allez cuisiner
davantage. Vous l’avez compris, cela
est plus sain et moins coûteux.
Vous pouvez aller plus loin en
préparant des yaourts maison, des
biscuits secs ou encore des barres de
céréales.
Vous n’êtes pas convaincues ?
Exemple des yaourts maison :
1 litre de lait ½ écrémé et 1 yaourt
(yaourt nature de la fournée
précédent) permettent de réaliser 8
yaourts de 125 ml.
1 litre de lait = 0,80€ environ
Ce qui nous fait 0,80€ pour 7 yaourts
(on garde un yaourt pour ensemencer
la prochaine fournée), soit environ
0,12€.
Certes, il faut avoir une yaourtière.
Vous pourrez en acquérir une pour 20€
(premier prix), donc ce n’est pas non
plus un investissement extraordinaire.
Ou bien vous pouvez peut-être
récupérer celle de votre grand-mère !
Autres avantages des yaourts maison :
- Moins de déchets : les pots en
verre sont réutilisables
- Des recettes toujours
différentes. On peut varier les
saveurs en créant ses propres
recettes gourmandes : au miel,
aux fruits, à la confiture…
Exemple des pâtes à tarte :
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Prix d’une pâte brisée au beurre : 0,65€
pour 230g soit 2,83€/kg
Pour une pâte brisée maison :
200g de farine = 0,10€
100g de beurre = 0,59€
50 ml d’eau et sel
Total : 0,69€ pour 350g soit 1,97€/kg
La différence n’est pas énorme, mais
comme on dit : il n’y a pas de petites
économies ! Mises bout à bout, à la fin
du mois, ces petites sommes
permettent de réduire la facture. Sans
parler de la qualité du produit !
« Je n’ai pas le temps de faire ma pâte
ou les yaourts ! »
Pour les yaourts, 5 minutes pour les
préparer le soir et vous les laisser « se
faire » pendant la nuit. Le matin vous
n’avez plus qu’à les mettre au frais.
Il faut 5 min pour faire une pâte brisée
(+2 min pour l’étaler). Ce n’est pas
vraiment ce qui rallonge le temps de
préparation. Vous pouvez aussi en
préparer plusieurs, les étaler sur du
papier sulfurisé et les congeler. Vous
n’aurez plus qu’à les sortir quelques
heures avant de les utiliser.
Avec une bonne organisation, le fait-
maison demande, certes, un peu
d’effort mais pas forcément beaucoup
plus de temps. Ce qu’il faut garder en
tête, c’est que ça en vaut la peine sur
le plan nutritionnel !
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# 4 Devenez flexitariens
En général, la viande et le poisson
représentent une part importante dans
le budget alimentaire, surtout si l’on
recherche des produits de qualité.
Si le végétarisme ne vous tente pas
plus que ça, vous pouvez toujours
passer au flexitarisme. Un flexitarien,
c’est, grosso modo, un végétarien à
temps partiel.
Le flexitarisme est donc moins
contraignant que le végétarisme
puisqu’il offre la possibilité de manger
de la viande de temps à autre.
Ainsi, elle pourra être présente à votre
table mais moins souvent. Une fois par
semaine par exemple ou lors de repas
de famille ou entre amis.
La consommation étant occasionnelle,
il sera plus facile de choisir des
produits de meilleures qualités.
Aux autres repas, la viande et le
poisson pourront être remplacés par
des œufs ou des associations
« céréales-légumineuses » comme le
font les végétariens.
En termes de santé, certaines études
montrent, également, qu’il y aurait un
lien entre la consommation de viande
rouge et le risque de cancer. Raison de
plus pour en diminuer la
consommation.
Avantages du flexitarisme :
Budget alimentaire maîtrisé
Choix d’une viande de
meilleure qualité (labels)
Un geste pour sa santé
Un geste pour sa planète
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« En diminuant ma consommation de
viande et de poisson, est ce que je ne
risque pas des carences
alimentaires ?»
La viande et le poisson présentent
deux intérêts principaux :
- les protéines de bonne qualité
nutritionnelle
- le fer
Mais sachez qu’on retrouve ces
nutriments dans d’autres aliments
(oufff !!).
Les protéines de l’œuf sont
équivalentes à celles de la viande et du
poisson. Par contre, les protéines des
céréales sont carencées en certains
acides aminés, il faut donc les associer
aux légumineuses qui vont ainsi
compléter les apports (pois chiche,
pois cassés, lentilles vertes, lentilles
corail, haricots rouges, haricots
blancs…).
Exemples d’association : semoule –
pois chiche, riz - soja, maïs - haricot
rouge, riz – lentilles…
Quant au fer, il est vrai que le fer
héminique (contenu dans la viande) est
mieux absorbé. Cela tombe bien : avec
le flexitarisme, on consomme de la
viande de temps à autre. Le fer est
également apporté par les végétaux
(fer non héminique). Il est présent dans
les légumineuses justement et les
algues. D’autres végétaux apportent du
fer mais en moindre quantité.
Résumons :
L’association céréales – légumineuses
pourra remplacer la viande et le
poisson en vous apportant tous les
acides aminés essentiels et du fer.
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Impact de la consommation de viande
La consommation de viande a beaucoup augmenté ces dernières années : nous
mangeons 2 fois plus viande que nos grands-parents et 3 fois plus que nos arrière-
grands-parents. Cette évolution de la consommation entraîne une production plus
importante pour satisfaire cette demande. Et ce n’est pas sans conséquences. Les
conditions d’élevage deviennent désastreuses : des poules qui ne verront jamais la
lumière du soleil de leur vie par exemple. Sans parler des besoins en eau et en
céréales que ces élevages intensifs entraînent. Et au niveau de l’environnement, cette
surproduction engendre une émission importante de gaz à effet de serre.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille cette vidéo : http://www.viande.info/
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# 5 Organisez vos achats
Pour les achats alimentaires,
l’organisation est primordiale.
Si vous vous rendez au supermarché,
sans liste, vous risquez de vous faire
happer par tout ce marketing qui vous
pousse à consommer toujours plus.
D’ailleurs, saviez-vous que 30 à 40% de
nos achats sont faits sans besoin ?
Donc pour éviter de tomber dans les
filets des promotions, des offres, des
têtes de gondoles, des marques, des
rayonnages… voici quelques conseils.
Panifiez vos menus de la semaine,
en fonction de ce que vous avez
déjà dans le réfrigérateur ou dans
vos placards.
Etablissez une liste précise des
produits qu’il vous manque et
tenez-vous-en !
Evitez de faire les courses le ventre
vide. Allez-y plutôt après le repas.
Evitez d’emmener les enfants dans
les supermarchés : ils risquent
d’être aussi tentés et de vous faire
céder à des achats non prévus
(pour avoir la paix ou éviter la crise)
Analysez les promotions : En avez-
vous réellement besoin ? Cette
quantité est-elle adaptée à votre
famille ? Le produit risque-t-il d’être
gâché ?
Comparez le prix au kilo et lisez les
étiquettes
Ne vous laissez pas avoir par les
allégations. Exemple : Un biscuit
« riche en céréales » il est à base
de farine donc rien
d’extraordinaire. Une sucette à 0%
de matière grasse Evidence, une
sucette est fabriquée avec du sucre.
Et 0% MG ne signifie pas 0 calories.
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# 6 Devenez locavores
Vous consommez des aliments
produits dans un rayon limité autour
de votre domicile ? Vous êtes donc
locavores !
Le locavorisme offre plusieurs
avantages économiques et
écologiques. D’une pierre deux coups.
Au niveau économique :
Comme la production est locale, il
s’agit essentiellement de produits de
saison. Donc beaucoup moins cher
qu’un produit cultivé hors saison. C’est
la loi de l’offre et de la demande.
La production est locale, donc les coûts
de transport sont limités. Il y a
également moins d’intermédiaires.
Egalement, en consommant des
produits cultivés près de chez, vous
favorisez l’économie locale et vous
encouragez les agriculteurs de votre
région.
Au niveau écologique :
En mangeant local, vous faites un geste
pour la planète. Des trajets limités,
c’est moins de pollution de l’air.
De plus, les produits sont souvent
vendus en vrac, ce qui réduit les
emballages.
« Comment faire pour consommer des
produits locaux ? »
Tout simplement en s’intéressant à
l’origine des produits au supermarché
(elle doit être affichée pour les fruits et
légumes) ou en demandant au
commerçant au marché.
Vous pouvez également adhérer à une
AMAP (association pour le maintien
d’une agriculture paysanne) ou vous
rapprocher d’une « ruche qui dit oui ».
Les deux structures ont pour objectif
de favoriser les consommations de
produits locaux en mettant en relation
des consommateurs et des
producteurs.
http://www.reseau-amap.org/
https://laruchequiditoui.fr/fr
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# 7 Jardinez
On n’y pense pas suffisamment.
Cultiver ses fruits et légumes est très
économique. Par contre, cela demande
un peu d’efforts et de la patience. Mais
quelle satisfaction de consommer les
fruits de son travail !
Si vous avez un petit bout de terrain,
un arbre fruitier peut être un bon
investissement et demande peu de
travail. La menthe, les fraises, ne
nécessite également pas beaucoup
d’entretien.
Vous avez du mal à faire manger des
légumes à vos enfants ? Jardiner peut
encourager les enfants à consommer
les légumes qu’ils ont si patiemment
cultivés. Quel bonheur de manger ces
petites tomates cerises que l’on a
arrosées et entretenues pendant
plusieurs semaines.
Et puis, voir la graine germer, puis
cette plante grandir, et donner ses
fruits... Le potager est un outil
formidable qui offre de nombreuses
potentialités éducatives.
« Je n’ai pas de jardin ! »
Pas besoin de 3 hectares de terrain. Un
balcon peut faire l’affaire. Quelques
pots ou jardinières pour cultiver des
pieds de tomates, des herbes
aromatiques, quelques laitues, des
fraises…
Comme pour la cuisine, si vous n’avez
jamais jardiné, je vous conseille de
commencer doucement, par de petites
choses, et de vous diversifier petit à
petit.
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Les Incroyables Comestibles, vous connaissez ?
Leur slogan : « l’abondance est le fruit du
partage ».
Ce mouvement, Incredible Edible en anglais,
est né au Royaume-Uni en 2008. Les
habitants d’une petite ville industrielle en
déclin se sont reconnectés à la Terre
nourricière. Ils ont décidés de planter des
légumes et des fruits dans la ville et de les
partager avec tous les habitants.
Le principe : on plante, on arrose, et tout le
monde peut en récolter les fruits. Oui ! Tout
est gratuit, à condition de ne pas gaspiller.
Le mouvement a vite conquis toute
l’Angleterre et on retrouve les Incroyables
Comestibles un peu partout en Europe et
dans le monde.
Si, vous aussi, vous trouvez l’idée géniale, vous pouvez peut-être rejoindre le
mouvement près de chez vous ?
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Conclusion
Pour finir, il ne faut pas vouloir tout révolutionner d’un coup. De petits
changements suffisent, dans un premier temps, pour améliorer son
alimentation, tout en respectant son budget.
Quel que soit les objectifs que l’on se fixe, il est nécessaire de procéder par
étapes : pour se motiver et pour éviter de tout laisser tomber dans 2
semaines !
J’espère que ces conseils vous aideront à réconcilier votre fourchette et votre
porte-monnaie.
N’hésitez pas à me dire si ces changements ont porté leur fruit et à partager
tous ces conseils : « l’abondance est le fruit du partage » !