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emi plus tard, puis tous les six mois, avec un total de cinq perfu-ions délivrées en 18 mois, ou de l’AZA pendant 22 mois, à la dosee 2 mg/kg/j. L’évaluation primaire était le taux de rechute majeurecritères de l’EULAR/ACR) à 28 mois. Les autres évaluations por-aient sur les effets secondaires sévères (ESS), selon la définitione l’OMS selon le traitement d’entretien recu. Nous avons émis

’hypothèse que le taux de rechute sous RTX serait de 50 % inférieurl’AZA, avec un profil de sécurité comparable.ésultats.– Parmi les 114 patients (50 hommes/64 femmes ; âgeoyen, 55 ± 13 ans ; 91 nouveaux patients et 23 ayant rechuté)

articipant à l’étude (59 dans le bras AZA, 55 dans le bras RTX).uatre-vingt six avaient une granulomatose avec polyangéite

GPA) et 23 une polyangéite microscopique (MPA) et cinq une VAAimitée au rein. Les manifestations cliniques au diagnostic ou au

oment de la rechute étaient une atteinte ORL chez 88 patients77,2 %), pulmonaire chez 69 (60,5 %) et rénale chez 82 (71,9 %).uatre-vingt-quatre patients (73,7 %) ont achevé les 28 mois de

uivi (dernière visite prévue en 10/2012). Une rechute majeure a étébservée chez 18 malades (15,7 %) : deux (3,6 %) dans le bras RTX et6 (27,1 %) sous AZA, avec trois décès dans le bras AZA (une sepsis,n cancer du pancréas, une ischémie mésentérique). Trente-troisalades ont eu un ESS : 18 sous AZA, 15 sous RTX. Dans le bras AZA,

2 infections (une mortelle) et un cancer cutané ont été observéss 11 infections, non mortelles, sous RTX.onclusion.– Les résultats de cette étude montrent que 500 mg deTX tous les six mois sont supérieurs à l’AZA pour maintenir laémission des VAA. Le taux d’infection est comparable dans les deuxroupes. Les autres EES sont rares et résolutifs chez la plupart desatients.

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O093ériartérite noueuse et polyangéiteicroscopique sans facteur de mauvais pronostic.

uivi au long cours de 118 patients inclus dans unssai thérapeutique prospectif. Samson a, X. Puechal b, H. Devilliers c, C. Ribi d, P. Cohen b,

. Bienvenu e, C. Pagnoux b, L. Mouthon b,. Guillevin b, Groupe francais d’étude des vascularitesService de médecine interne, centre de référence des maladiesutoimmunes et de la sclérodermie systémique, hôpital Cochin, Paris,ranceService de médecine interne et immunologie clinique, CHU Dijon,ôpital du Bocage, hôpital Cochin, Paris, FranceService de médecine interne et maladies systémiques, hôpitalénéral, DijonService d’immunologie et d’allergologie, service de médecine

nterne, hôpital Cantonal universitaire de Genève, GenèveService de médecine interne, CHU Côte de Nacre, Caen, France

bjectif.– Décrire l’évolution à long terme de patients initialementraités par corticoïdes (CS) seuls pour une périartérite noueusePAN) ou une polyangéite microscopique (PAM) sans facteur de

auvais pronostic, tels qu’ils sont définis par le Five Factor ScoreFFS).atients et méthodes.– Les données de suivi de 118 patients atteintse PAN (n = 57) ou PAM (n = 61) inclus dans un essai prospectif1] ont été mises à jour en 2012. Les rechutes étaient défi-ies par l’aggravation ou l’apparition de nouvelles manifestationsttribuables à la vascularite suivant une période de rémission supé-ieure à trois mois. Les rechutes étaient qualifiées de sévères en case FFS supérieur à 1, d’hémorragie alvéolaire, d’atteinte visuelle,e mononévrite multiple ou de gangrène d’un membre lors de laechute. Les échecs étaient définis comme l’absence de rémission,

’aggravation des manifestations de la vascularite ou le décès mal-ré le traitement prescrit. La survie sans maladie était définie par laurvie sans rechute, échec ou décès, selon l’évènement survenant

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en premier. L’analyse de la survie (globale, sans rechute et sansmaladie) était réalisée à partir de la date d’initiation du traitement.Résultats.– L’âge moyen au diagnostic était de 55,6 ± 16,5 ans. Ladurée moyenne de suivi était de 98,2 ± 41,9mois. À l’inclusion, leBirmingham Vasculitis Activity Score (BVAS) était de 11,8 ± 5,5, lesANCA positifs au cours de trois PAN et de 31 PAM (51 %), dirigéscontre la myélopéroxidase dans 77,4 % des cas. Après un traite-ment par CS seuls, 97 patients (82 %, 48 PAN, 49 PAM ; p = 0,58)sont entrés en rémission. Les 21 autres patients (huit PAN, 11 PAM)ont nécessité le recours à au moins un immunosuppresseur (IS).Deux patients (une PAN, une PAM) sont décédés avant qu’unerémission ait été obtenue. Parmi les 116 patients entrés en rémis-sion, 61 (53 %, 26 PAN, 35 PAM ; p = 0,2) ont présenté une épisodede rechute ou plus, en moyenne 25,6 ± 27,9 mois après le débutdu traitement ; 30 patients (26 %, dix PAN, 20 PAM ; p = 0,06) unépisode de rechute sévère ou plus, en moyenne 47,8 ± 36,2 moisaprès le début du traitement. La survie à cinq et huit ans étaitde 92 % et 81 % respectivement, sans différence entre PAN et PAM(p = 0,29). La survie sans rechute et sans rechute majeure avaittendance à être diminuée au cours de la PAM par rapport àla PAN (p = 0,17 et p = 0,06 respectivement). En comparaison à laPAN, la survie sans maladie était significativement diminuée aucours de la PAM (p = 0,021), ce qui était confirmé par l’analysemultivariée (Hazard Ratio = 1,67 ; p = 0,019). Après un suivi de98,2 ± 41,9 mois, 21 patients sont décédés (18 %, 13 PAN, huit PAM ;p = 0,17), 55 patients (47 %, 23 PAN, 32 PAM ; p = 0,19) ont nécessitéle recours à un IS. Lors de la dernière visite, 44 % des patients rece-vaient des CS et 15 % un IS. Le Vasculitis Damage Index (VDI) étaitde 1,9 ± 1,9, les séquelles les plus fréquentes étant la neuropathiepériphérique (49 %), l’ostéoporose (16 %) et l’HTA (25 %).Conclusion.– Au cours de la PAN et de la PAM avec FFS = 0 au diag-nostic, un traitement par CS seuls permet d’obtenir une rémissiondans plus de 80 % des cas mais les rechutes sont fréquentes et lasurvie sans maladie médiocre. Ainsi, près de la moitié des patientsnécessitent le recours à un IS lors d’un suivi de plus de huit ans.Ces résultats soulignent la nécessité d’optimiser les stratégies thé-rapeutiques au cours du traitement des vascularites sans critèresde mauvais pronostic afin de diminuer la fréquence des rechutes etdes séquelles.Pour en savoir plusRibi C, et al. Arthritis Rheum 2010;62:1186–97.

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CO094Y-a-t’il une place pour le cyclophosphamide dansle traitement de la Maladie de Horton ? À proposd’une série de cas et revue systématique de lalittératureH. de Boysson a, J. Boutemy a, C. Creveuil b, Y. Ollivier a,P. Letellier a, C. Pagnoux c, B. Bienvenu a

a Service de médecine interne, CHU de Caen, Caen, Franceb Unité de recherche clinique, CHU de Caen, Caen, Francec Rheumatology, Rebecca Mcdonald center for arthritis andautoimmune disease, Toronto, Canada

Introduction.– Une corticodépendance (CD) ou une toxicité liée àl’utilisation au long cours des corticoïdes peuvent survenir au coursde la maladie de Horton (MH). Aucune stratégie thérapeutique n’estvalidée dans ces situations. Nous avons analysé l’efficacité et latolérance du cyclophosphamide (CYC) utilisé dans une telle situa-tion dans une série de 15 patients et au travers d’une revue de lalittérature.Patients et méthodes.– Quinze patients de notre centre, atteints deMH ayant recu du CYC ont été analysés à partir d’une base de don-

nées de 300 patients suivis de 1970 à 2012. La CD était définie parune dose de prednisone supérieure ou égale à 20 mg par jour à sixmois de l’introduction ou supérieure à 10 mg à un an. La réponse auCYC était définie par une amélioration clinique et biologique après

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’initiation du traitement. La rémission était définie par l’absencerolongée (> 12 mois) de signes d’activité associée à une dose derednisone inférieure à 7,5 mg par jour. La revue de la littérature até réalisée en croisant sur PubMed et Embase les termes giant cellrteritis et cyclophosphamide.ésultats.– Les 15 patients ont tous répondu au CYC et ont bénéfi-ié d’une épargne cortisonique. Cinq patients ont pu interrompre laorticothérapie de manière prolongée. Au terme d’un suivi médianprès le CYC de 43 mois (14–75), neuf patients (53 %) étaient tou-ours en rémission et six (40 %) avaient rechuté à six mois (3–36)près la dernière perfusion. Des effets secondaires attribués au CYCnt été observés chez 12 patients (80 %), deux patients (13 %) ontu l’interrompre précocement.a revue de la littérature a identifié 88 patients traités par CYCour une maladie de Horton corticodépendante chez 66 (75 %),our iatrogénie des corticoïdes chez 53 (60 %) et pour une atteinte’organe considérée comme sévère chez 14 (16 %). Les patientsnt eu un suivi d’une durée médiane de 24 mois (4–60). Soixante-uatorze patients (84 %) ont répondu au CYC et 17 (19 %) ontechuté, bien qu’ils aient tous recu un traitement d’entretien. Vingt-euf (33 %) patients ont présenté des effets secondaires et 1112,5 %) ont dû interrompre le traitement de manière précoce.onclusion.– Le CYC peut probablement être proposé aux raresatients présentant une maladie de Horton corticodépendante ououffrant de nombreux effets secondaires, particulièrement quandes agents immunosuppresseurs conventionnels, tels que le métho-rexate, ont échoué. Toutefois, de nombreux effets secondairesouvant être sévères sont décrits. Des essais prospectifs sont encoreécessaires pour standardiser les stratégies thérapeutiques chezes patients.

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O095iothérapies dans la polychondrite atrophiante :érie de cas monocentrique. Moulis , L. Sailler , G. Pugnet , L. Astudillo , P. Arlet

Service de médecine interne, hôpital Purpan, Toulouse, France

ntroduction.– La première ligne thérapeutique dans la polychon-rite atrophiante est la corticothérapie. Le méthotrexate et laapsone ont été utilisés en deuxième ligne. Quelques cas ou petiteséries de cas ont été rapportés utilisant des biothérapies. Cepen-ant, un biais de publication favorisant les traitements efficaces neeut être exclu. L’objectif de ce travail était de décrire l’ensemblees patients atteints de polychondrite atrophiante traités par bio-hérapie dans notre service.atients et méthodes.– Dans notre service, les diagnostics de touses patients hospitalisés ou vus en consultation sont enregistrésepuis 1993 dans le logiciel administratif du CHU. Nous avonséalisé l’extraction de tous les patients enregistrés avec le codepolychondrite ». Les dossiers ont été relus pour vérifier la validitéu diagnostic à l’aide des critères de Damiani. Tous les patients trai-és par biothérapies ont été décrits. Les patients encore traités pariothérapie début septembre 2012 ont été contactés à cette dateour réévaluer l’efficacité et les effets indésirables des traitements.’efficacité est définie par la complète résolution des symptômes.ne efficacité partielle est définie par une résolution incomplètees symptômes.ésultats.– Sur 23 patients avec le code diagnostiquepolychondrite », 18 remplissaient les critères de Damiani. Parmiux, neuf ont été exposés pour leur maladie à 21 biothérapies àisée d’épargne cortisonique. L’âge moyen était de 44,7 ans et leexe-ratio homme/femme de 0,5. Tous les patients avaient unehondrite corticosensible en au moins deux sites, tous sauf un

vaient une polyarthrite séronégative, quatre avaient une atteinteochléaire et deux une atteinte ophtalmologique. Les biothéra-ies ont été utilisées aux doses de la polyarthrite rhumatoïde.ept patients ont été traités par anti-TNF alpha (adalimumab,

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n = 7, etanercept, n = 4, infliximab, n = 2, certolizumab, n = 1), deuxpar anakinra, trois par abatacept et deux par tocilizumab. Lestraitements utilisés avant les biothérapies étaient les corticoïdes(tous les patients), le méthotrexate (n = 3), la dapsone (n = 2),l’hydroxychloroquine (n = 4), l’azathioprine (n = 1). Dans trois cas,les biothérapies ont été introduites pour une maladie corticodé-pendante sévère (atteinte trachéale symptomatique). Dans lesautres cas, la biothérapie a été introduite à visée d’épargne cortiso-nique chez des patients corticodépendants. Le délai moyen entrele diagnostic et la première utilisation de biothérapie était neufmois. L’exposition moyenne des patients aux biothérapies étaitde 27,5 mois (extrêmes : 1–75). Les anti-TNF étaient souvent lapremière ligne de biothérapie (n = 7/9), avec une efficacité partielleou totale dans 84,6 % des cas. On notait une perte d’efficacité dans5 cas, avec un recours efficace à un autre anti-TNF ou une autrebiothérapie. L’anakinra (n = 2) et le certolizumab (n = 1) n’étaientpas efficace. Le tocilizumab et l’abatacept ont montré une efficacitépartielle (un patient sur cinq) ou totale (quatre patients sur cinq)et maintenue chez tous les patients exposés. Sous biothérapie, lacorticothérapie au long cours a pu être arrêtée chez cinq patients,et est en cours de décroissance chez trois autres exposés depuisquelques mois. Huit effets indésirables ont été imputés auxbiothérapies : trois réactions après l’injection (un sous anakinra,deux sous adalimumab), et des infections chez trois patients (unepneumonie sous adalimumab, une sinusite, otite et zona soustocilizumab, un érysipèle sous abatacept).Conclusion.– Dans cette série, toutes les biothérapies sauf l’anakinraet le certolizumab ont eu une efficacité. Aucun patient n’a étéexposé au rituximab. Les anti-TNF étaient souvent utilisés enpremière ligne. La perte d’efficacité survient fréquemment. Chan-ger d’anti-TNF semble être souvent efficace avant de proposerl’abatacept ou le tocilizumab. Le rapport bénéfice/risque à longterme des biothérapies en comparaison aux immunomodulateursde première intention dans cette maladie mérite d’être évalué pros-pectivement.

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CO096Évaluation de la réponse thérapeutique, desfacteurs pronostiques évolutifs et de résistance autraitement de la maladie de Still de l’adulte : étuded’une cohorte rétrospective de 57 casM. Gerfaud-Valentin a, D. Maucort-Boulch b, A. Hot c, J. Ninet c,I. Durieu d, C. Broussolle a, P. Sève a

a Service de médecine interne, hôpital de la Croix-Rousse, Lyon, Franceb Service de biostatistiques, centre hospitalier Lyon-Sud,Pierre-Bénite, Francec Service de médecine interne, hôpital Edouard Herriot, Lyon, Franced Service de médecine interne, centre hospitalier Lyon-Sud,Pierre-Bénite, France

Introduction.– La maladie de Still de l’adulte (MSA) évolue selondeux modes : systémique, monocyclique ou intermittente, ou arti-culaire chronique. Le traitement repose sur la corticothérapiesystémique (CS), puis le méthotrexate (MTX), les immunoglu-bulines intraveineuses (IgIV) et les biothérapies. Les facteurspronostiques et de résistance au traitement ont été peu étudiés[1].Patients et méthodes.– À partir d’une cohorte rétrospective de57 MSA répondant aux critères de classification de Yamaguchi ouFautrel, présentée dans une autre communication, nous avons cher-ché à déterminer son pronostic. Les variables ont été intégréesdans un modèle logistique univarié puis multivarié. Un modèle derégression ajusté final a été construit en conservant les variables

significatives en analyse univariée qui le demeuraient en analysemultivariée (seuil de significativité, 10 %) ainsi que toute variableconfondante.

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