Virus du Nil occidentalWEST NILe virus
République Algérienne Démocratique et PopulaireMinistère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université des Sciences et de la Technologie Houari BoumedieneFaculté des sciences biologiques
Département de biologie cellulaire et moléculaire
Réaliser par l’ étudiante :
NEDJAI Radia
M1:BIO/BIOG2
2013/2014
Plan Introduction Définition L’ origine de VNO La structure de virus Génome du virus Mode de transmission Diffusion du VNO Les Symptômes Diagnostic Prévention Répartition mondiale Répartition en ALGERIE Conclusion
Introduction
Le virus du Nil occidental (VNO) est l’un parmi plusieurs arbovirus qui est maintenu dans la
nature par un cycle de transmission du virus entre des hôtes vertébrés sensibles (oiseaux)
par des arthropodes qui se nourrissent de sang (moustiques). En 1937, le virus a été identifié
pour la première fois en Afrique et a été impliqué depuis dans des épidémies de maladie
neurologique et des cas de mortalité chez des êtres humains, des chevaux et des oiseaux
dans le monde
La fièvre West Nile, aussi appelée fièvre de Camargue ou encore maladie à virus du Nil occidental, est une zoonose à symptomatologie grippale, très proche de
la dengue, due à l'arbovirus West Nile
Définition
West Nile est particulièrement présent dans les zones humides où se trouvent réunis certains oiseaux sauvages, migrateurs pour la plupart, constituant un
réservoir naturel de la maladie et jouant un rôle important dans la dissémination du virus. Les oiseaux migrateurs permettent notamment le passage du virus West
Nile de l'Afrique aux zones tempérées d'Europe et d'Asie au printemps.
L’ origine de VNO
Son nom vient du district de West Nile en Ouganda où il a été isolé pour la première fois en 1937 chez une femme souffrant d'une forte fièvre. Il a ensuite
été détecté chez des hommes, des oiseaux et des moustiques en Égypte dans les années 1950, et a depuis été retrouvé chez l'homme ou l'animal dans divers pays.
Type VirusGroupe Groupe IVFamille FlaviviridaeGenre FlavivirusEspèce West-Nil-Virus
Classification Caractéristiques
Diametre: 45-50 nm La capside est enveloppée de
protéine virale Génome: ARN monocaténaire
de polarité positive. Infecte les humains, les oiseaux,
les moustiques, les chevaux et autres mammifères.
VNO observer au microscope
La structure de virus
Protéine E (dimère)
Protéine M
ARN génomique
Protéine de capside
Structure 3D
Génome du virus
Le matériel génétique du virus du Nil occidental est constitué d’un seul brin d’ARN, à polarité positive, qui comprend entre 11 000 et 12 000 nucléotides.
Ses gènes codent: sept protéines non structurelles trois protéines de structure.
Capside
Membrane Enveloppe
NS1 NS2: cystéine protease NS3: sérine protéase hélicase NTPase NS4A: Co-facteur NS3 NS4B: vésicules NS5: ARN polymérase.
Mode de transmission
les oiseaux
réservoirs
les moustiques
vecteursLes oiseaux visés sont de la famille des
corvidés (corbeaux et corneilles par
exemple), mais le virus a été détecté chez
plus de 250 espèces d’oiseaux
Les moustiques sont principalement du
genre Culex.
en particulier Culex pipiens.
Le cycle de transmission du VNO comprend
La transmission à l'homme et cheval
L’homme et le cheval sont des hôtes accidentels du VNOLa transmission d’homme à homme
survient rarement par
les transfusions de sang
les transplantations
de tissus ou d’organes
l’exposition intra-utérine l’allaitement.
D’autres modes de transmission à l’homme, plus rares
le contact de la conjonctive avec les sécrétions corporelles
d’oiseaux infectés
des accidents de laboratoire avec des objets piquants ou tranchants
contaminés
Moustiques (vecteurs)
Oiseaux (réservoirs)
ChevalL’homme
Le cycle de transmission
La libération des nucléocapsides
dans le cytoplasme
L’attachementLa fusion des
membranes virale et endosomal
La sécrétion des
particules virales
Le cycle viral
VNO pénètre dans les cellules par endocytose médiée par le récepteur
transporté dans les endosomes
Réplication
TraductionMaturation
FACTEURS FAVORISANT L’ACTIVITÉ VIRALE
l'apparition d'endroits propices à la ponte des moustiques sont des facteurs pouvant favoriser l'augmentation de la densité des populations de vecteurs
l’accroissement des températures moyennes et de l’humidité se concrétisait, il pourrait se produire une augmentation de la distribution et de l’abondance des moustiques vecteurs
Diffusion du VNO
étapes précoces d’infection
Les virus neurotropes peuvent pénétrer dans l’organisme
Voie transdermiqueL’intermédiare des
muqueuses
Respiratoire Digestive Urogénitale
A
Différentes stratégies peuvent être utilisées pour traverser la barrière efficace que constitue la peau
pénétration au niveau de lésion
mineure
effraction de barrière cutanée à la suite d’une
morsure ou griffure
piqure par arthropode injection
CELLULES DE LANGERHANS
GANGLIONS LYMPHA-TIQUES
Après moustique déposé sa salive du VNO contaminée directement dans le sang ou dans les tissus de la peau.
le virus se propager par le sang et infecter les cellules dendritiques de Langerhans qui ont ensuite trafic vers le ganglion lymphatique
B Virémie
Le virus atteigne le SNC par virémie, en général selon un mécanisme Biphasique.
Dans le premier temps, une vérimie à faible titre assure la diffusion du virus vers la rate et
les reins.
afin d’entrainer un titre virémique plus élevé permettant de passage de la barrière hémato-
encéphalique.
RateReins
virémie primaire Passage de la (BHE)
Plusieurs mécanismes ont été proposés pour l'entrée du VNO dans le SNC : perturbation de barrière hémato-encéphalique (BHE ) TNF- α ( facteur de nécrose tumorale α ) peut entraîner
une fuite capillaire et augmente la perméabilité
Clinique
SymptômesChez l'homme
La durée d’incubation est de 2 à 15 jours (21 jours pour les contaminations transfusionnelles). L’infection passe la plupart du temps inaperçue
80% infections humaines à VWN sont asymptomatiques.
La mortalité a été évaluée à 2% des infections.
Dans les autres cas, la maladie se présente sous forme d’un syndrome de type grippal avec
des maux de tête des courbatures
dans la moitié des cas, parfois :
inflammation des ganglions
nausées
douleurs abdominales
3 syndromes cliniques associés à une infection neuroinvasive
Méningite aseptique à virus West Nile
encéphalite à virus West Nile
paralysie flasque aigue
+ signes moins courants : hépatite, pancréatite, myocardite, orchite, uvéite.
Dans des cas exceptionnels (un cas sur 150), la maladie se présente sous une forme sévère et se traduit par des manifestations neurologiques principalement
décrites chez des sujets âgés.
Chez le cheval
L'infection par le virus West Nile est souvent inapparente
Cependant, lorsque les symptômes apparaissent, la maladie se manifeste de manière très variable, allant d'un simple syndrome grippal à une encéphalomyélite à fort taux de mortalité
Ces 20 dernières années, le taux de létalité a varié de 26 à 43 %.
en 2000, 76 cas ont été confirmés, 21 sont morts
Symptômes
Homme/cheval
Formes asymptomatiques : 79%
Infections bénignes < 20%
Formes neuroinvasives : 1-10%
Signes cliniques
Infections bénignes < 20%
Syndrome grippal avec fièvre pendant 4-
5 jours, céphalées, myalgies, faiblesse…
Formes asymptomatiques :
79%
Formes neuroinvasives : 1-10%
Méningites et méningo-encéphalites
Létalité : 20-57% (cheval), 10% (homme)
Chez les oiseaux
l'infection par le virus West Nile est la plupart du temps asymptomatique
des manifestations neurologiques ont pu être observées lors d'infections naturelles chez les pigeons en Egypte ou lors d'infections expérimentales.
l'épidémie qui a débuté aux Etats-Unis en 1999 et qui continue à sévir en 2001, s'est manifestée par une très forte mortalité d'oiseaux tels que
corbeaux des geaisdes oiseaux du zoo du Bronx (flamants roses, faisans, aigles….)
Symptômes
La confirmation de l’infection peut-être effectuée par l’identification
directe du virus ou de son génome
de façon indirecte, par titrage des anticorps
spécifiquement dirigés contre le virus
Diagnostic
Diagnostic différentiel
Les signes neurologiques observés ne sont pas pathognomoniques d’une infection à virus West Nile et peuvent être retrouvés lors d’autres infections ou affections nerveuses :
encéphalite à Herpès
maladie de Borna, rage
encéphalite à protozoaires
encéphalose hépatique
traumatisme intoxication
Une confirmation d’infection par le virus West Nile nécessitera donc le recours au diagnostic de laboratoire.
Diagnostic de laboratoire
La recherche directe nécessite un laboratoire spécialisé de confinement de niveau 3 et doit être effectuée rapidement après le début des symptômes ou à partir de prélèvements (encéphales en particulier) effectués
après décès de l’animal
La recherche indirecte, plus couramment utilisée, permet la mise en évidence d’anticorps IgM et IgG spécifiques par ELISA à partir de prélèvements de sérum ou de liquide céphalo-rachidien.
Les anticorps IgM (anticorps précoces) apparaissent en 7 à 8 jours après infection et se maintiennent pendant 3 mois environ
identification d’anticorps IgM anti-VWN dans le sérum ou dans LCR par
ELISA.
isolement du VWN (par culture) dans le sang ou le LCR
détection de séquences virales VWN (par RT-PCR puis
séquençage), dans le LCR ou le sérum
Dépistage et traitement
Aucun traitement spécifique Les soins de soutien Thérapies dans les essais cliniques L'interféron Les médicaments antiviraux
Il existe un test de dépistage, mais aucun traitement spécifique contre le virus du Nil occidental. Les traitements proposés visent uniquement à atténuer les symptômes de la maladie.
Il n'existe aucun vaccin commercialisé pour l'être humain bien que plusieurs soient en cours de test
Les personnes de tout âge, peu importe leur état de santé, risquent d'éprouver de graves problèmes de santé associés au virus du Nil occidental mais, en général, le risque augmente avec
l'âge Les personnes ayant une déficience immunitaire risquent d'avoir de graves
problèmes de santé.
les malades chroniques, les personnes atteintes du cancer, les diabétiques, les alcooliques ou les
malades cardiaques
les personnes qui suivent un traitement médical pouvant affaiblir
le système immunitaire (chimiothérapie).
Chez qui le virus du Nil occidental peut-il entraîner de graves problèmes de santé?
Parce que le virus du Nil occidental est nouveau, on n'en connaît pas à fond les effets à long terme. Les études montrent que certaines personnes gravement atteintes recouvrent la santé
des problèmes physiques, tels que
faiblesse et paralysie musculaire chroniques, fatigue et maux de tête
des problèmes cognitifs, tels que confusion,
dépression, difficultés de concentration et pertes
de mémoire
des problèmes de motricité, tels que
difficulté à préparer les repas, à sortir, à se
rendre au magasin, etc.
Quels sont les effets à long terme du virus du Nil occidental?
Prévention
En l’absence de vaccin, le seul moyen de réduire le nombre des infections chez l’homme consiste à sensibiliser les populations aux facteurs de risque et à leur faire connaître les mesures qui peuvent être prises pour diminuer l’exposition.
Réduction du risque infectieux chez l’homme
Prévention
port de vêtements adéquat,amples et
longs
utilisation de
répulsifs cutanés
vérification de
l’étanchéité des portes et fenêtresutilisation
de mousti-quaires
imprégnations de tissus : rideaux,
vêtements
limitation des activités en
extérieur aux heures où les
moustiques sont les plus actifs.
Les répulsifs sont composés d’une substance active qui
éloigne les insectes sans les tuer. Ils sont appliqués sur
toutes les parties du corps non couvertes en évitant les muqueuses et les yeux.
Répartition mondiale (géographique)
Ouganda 1937
Afrique du Sud 1974
Égypte 1942
Inde 1953
Europe 1958
Algérie 1974
Russie et Amérique 1999
WEST NILE/FIEVRE DU NIL OCCIDONTALEN ALGERIE
La West Nile est une maladie à déclaration obligatoire (Décret exécutif n° 95-66 du 22 Ramadhan 1415 correspondant au 22 Février 1995 fixant la liste des maladies animales à déclaration obligatoire et les mesures
générales qui leurs sont applicables).
Dernières données remontent à 1994
Enquête prévue dans le cadre du projet
Enquête prévue par le ministère de la santé
Surveillance de la West Nile
Données historiques
Chez les animaux
1968: Isolement virus sur des moustiques du genre culex au niveau de la régionde Djanet(wilaya d’Illizi)
1975: Une enquête sérologique menée dans l'oasis de la localité de Djanet 52 prélèvements sur des ânes sauvages /5 positifs
13 prélèvements sur des Oiseaux /aucun positif
Chez les humains
Récapitulatif des enquêtessérologiques
Année Zone Nombressérumstestés :
RésultatPositifs
1965 Nord de l'Algérie 281 0%
1973 Djanet (Illizi) 171 14,6%
1975 Illizi ( Djanet) et Tamanrasset
48
143
58.3%
3,5%
1976 Biskra et Ouled Djellal 2421
37,5%19%
1994 Timimoune (Adrar)(présence signes
cliniques)
18 83.3%
Répartition des cas séropositifs
En ALGERIE Octobre 2012
Conclusion
Depuis 1994 l'évolution de la situation en Algérie vis-à-vis de la fièvre du Nil occidental n'est pas connue, aucun incident n'a été signalé tant chez les humains
que chez les équins et chez les autres animaux, seule une enquête sérologique menée sur l'espèce équine et éventuellement sur l'avifaune pourrait nous
permettre de décrire le statut sanitaire de l'Algérie vis-à-vis de cette maladie signalée dans de nombreux pays cette dernière décennie.