USA: La Grande Crise, un phénomène d’équilibre?
Un problème statistique: 3.5 million U.S. employees have been mislaid: or, an explanation of unemployment, 1934-41 (Darby, 1976) 3.5 million workers never were lost (Kesselman & Savin, 1978)Une vision plus complète:The Great Depression in the United States from a neoclassical perspective (Cole & Ohanian, 1999)
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3.5 million U.S. employees have been mislaid: or, an explanation of unemployment, 1934-41
Darby soulève deux problèmes qui expliquent pourquoi le modèle de Lucas & Rapping n’est pas adapté pour la période 1934-41:
Mauvaise mesure du chômage
Utilisation d’un salaire inapproprié
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Mesure du chômage
Programmes contre-cycliques: 1930-1932 Dès novembre 1933 New Deal: « emergency
governement labor force » (1933-43), par ex: Work Progress Administration
Deux catégories d’employés irréguliers
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Mesure du chômage: comparaison des salaires
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Mesure du chômage
Darby pense que les employés de la « emergency government labor force » ne correspondent pas à la définition du chômage et ne doivent donc pas être comptabilisés en tant que tels.
Rem: si on les considère comme des employés, cela signifie qu’on n’a pas besoin de créer d’emplois pour eux... Ils se substituent donc aux emplois « réguliers » qui pourraient être créés.
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Mesure du chômage: les données corrigées
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Mesure du chômage: les taux de chômage
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Les données corrigées restent incompatibles avec un modèle dans lequel le taux de chômage tend vers son niveau naturel en l’absence de chocs (comme celui de Lucas & Rapping).
Le problème des salaires.
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Le problème du salaire
National Industry Recovery Act (16 juin 1933).
Darby pense que les revenus annuels FTE (Full Time Equivalent) représentent mieux les conditions de travail.
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Le problème du salaire: comparaison
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Le modèle de Lucas & Rapping, en tenant compte des modifications
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Conclusion
La reprise lente de 1934-41: une fiction.
Le modèle du taux naturel explique très bien les fluctuations du chômage des années 30: le taux naturel de 5% aurait été atteint en 1938.
Programmes gouvernementaux se substituent aux emplois réguliers.
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3.5 million workers never were lost
Kesselman & Savin remettent en cause trois hypothèses de Darby:
Théorie du taux naturel adaptée aux années 30
Taux naturel de chômage de 5% Substitution entre les emplois
réguliers et les programmes contre-cycliques
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3.5 million workers never were lost
Les deux économistes procèdent en deux temps:
1) Déplacement de l’offre: Est-ce que les « emergency workers » sont des employés ou des chômeurs? Est-ce que les salaires se seraient ajustés à la baisse avec plus de chômeurs? Chômage volontaire (théorie du taux naturel) ou involontaire?
2) Déplacement de la demande: dépenses gouvernementales.
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Les « emergency workers »
Ce n’est qu’avec une substitution parfaite entre les emplois réguliers et contre-cycliques que les données corrigées de Darby donnent une image précise de la convergence naturelle de l’économie vers le plein emploi.
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Les « emergency workers » Augmentation du niveau de salaire des
emplois réguliers nécessaire à une substitution parfaite.
Substitution parfaite = pas de chômage involontaire (excédent de demande d’emplois réguliers de la part des travailleurs, ou plutôt des chômeurs), cependant, il y avait du chômage involontaire.
Politiques du WPA pour pousser les travailleurs à retourner dans l’emploi régulier.
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Les « emergency workers »: conclusion
Darby suppose que les « emergency workers » arrêtent de chercher un emploi régulier et doivent être considérés comme des employés, mais c’est faux. Selon Kesselman et Savin, ce sont bel et bien des chômeurs.
Malgré leur attractivité, les programmes gouvernementaux ne réduisent pas forcément les pressions à la baisse sur les salaires.
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Dépenses gouvernementales
Les dépenses du gouvernement pour les programmes contre-cycliques n’ont pas empêché d’autres dépenses (ce qui aurait projeté l’économie hors de sa trajectoire).
Financement: recettes fiscales et dette.
Multiplicateur: ~7.4
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Résumé des observations
Les « emergency workers » sont des chômeurs.
L’hypothèse du taux naturel n’est peut-être pas appropriée.
Il y a du chômage involontaire. Le salaire réel ne diminue pas. On pourrait en déduire une substitution
minimale et un ajustement lent de l’économie vers le taux naturel, mais il faut des preuves économétriques.
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Evaluation des résultats de Darby On ne sait pas dans quelle mesure ce sont
les données corrigées ou les salaires FTE qui permettent une meilleure explication des données 34-41.
L’estimation du taux naturel est élevée (8.6-10.2%).
Le faible λ suggère un ajustement lent des anticipations des travailleurs.
Darby conclut que le modèle explique bien les données sur la base d’un R² élevé.
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Estimations
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Conclusions
La théorie du taux naturel n’est pas adaptée à la Grande Dépression.
Les « emergency workers » se comportèrent comme des chômeurs. On a une substitution nulle.
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The Great Depression in the United States from a neoclassical perspective
Déclin de 1929-33. Lente reprise de 1934-41. Variables clé de la théorie néo-
classique de la croissance: 1) allocation de l’output entre
consommation et investissement 2) allocation du temps entre travail
et loisirs 3) productivité
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L’output
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L’output
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L’output
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Le travail
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La productivité
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Explication du déclin et de la lente reprise
Cole et Ohanian analysent différents chocs, connus pour être importants dans l’explication de récessions d’après-guerre: les chocs réels et les chocs monétaires.
Ensuite, ils s’intéressent à deux chocs alternatifs: l’intermédiation financière et l’inflexibilité des salaires réels.
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Les chocs réels: les chocs technologiques
Mesure: productivité totale des facteurs.
La théorie prédit que cette dernière n’explique que 40% du déclin de l’output entre 1929-33.
Un choc qui s’arrête en 1933 ne peut expliquer la faiblesse de la reprise.
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Les chocs réels: les chocs de la politique fiscale
Dépenses gouvernementales. Financement par les recettes
fiscales. Taux d’imposition sur le travail et le
capital changèrent peu durant 1929-33 mais s’accrurent sur le reste de la décennie (de 3.5% et 8.5% et de 29.5% à 42.5% respectivement).
Ces chocs n’expliquent que 20% de la faiblesse de la reprise.
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Les chocs réels: les chocs de commerce international
Droits de douane augmentent aux USA.
Déclin du commerce international. Ce dernier n’a qu’une faible part
dans l’output américain. Ces chocs n’expliquent pas la
Grande Dépression.
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Les chocs réels: conclusion
Les chocs réels ne peuvent expliquer complètement la performance macro-économique des années 30.
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Les chocs monétaires: les données nominales
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Les chocs monétaires: les données réelles
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Les chocs monétaires: conclusion
Les chocs monétaires peuvent expliquer le déclin de 1929-33 mais pas la lente reprise de 1934-41.
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Les chocs alternatifs L’intermédiation financière: Faillites des banques: Ont pu contribuer
au déclin mais pas à la reprise. Exigence de réserves: Que dès 1936-37, donc ne peut pas
expliquer complètement la faiblesse de la reprise. De plus, l’impact sur l’output est douteux.
L’inflexibilité des salaires nominaux: grandes différences entre les secteurs, difficile de déterminer l’impact.
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The Great Depression in the United States from a neoclassical perspective
Il doit y avoir une autre solution... "National Industrial Recovery Act"
de 1933?
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Conclusion
La théorie du taux naturel ne semble pas appropriée à la Grande Dépression.
La croissance de la productivité est incompatible à la supposition selon laquelle l’économie s’installait dans un état stationnaire inférieur.
Il existe des différences importantes entre le secteur manufacturier et les autres.
La politique de Roosevelt, en particulier le NIRA pourrait expliquer beaucoup de choses...
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Merci pour votre attention!