Une recherche en sciences sociales sur les inégalités filles – garçons à l’école.
(1) Il s’agit d’une recherche très liégeoise à prétention très généralisante !
E qwé (1) les mecs ?
Oufti (1) les filles !
E qwé les mecs ? Oufti les filles ! Une recherche en sciences sociales sur les inégalités filles – garçons à l’école
Sociodid’actes est une unité de de recherches et formation en sociologie de l’éducation et en éducation au social de la Haute Ecole ISELL.Située au coeur de Liège l’Isell St –Croix forme les futurs enseignants,du maternel, primaire et du secondaire inférieur.
* des objectifs de formation : démarche scientifique, concepts, modèles explicatifs,méthodes et techniques,…
* un but de production : production et communication de connaissances sur lesinégalités filles – garçons à l’école.
* des objectifs de transformation : prisede conscience des inégalités et pistesd’actions pour y remédier.
Aurélie SCALCOBernard BAERTENBernard HARDYCéline DEMARCHEDéborah GHISLAINEvelyne DERIVAUXLaura KNAPLaurence REGINSTERNatacha DARIMONTNicolas PIERRE
Cette recherche a été menée en pédagogie du projet par les étudiants de 3e régendat en sciences humaines de la H.E. Isell Ste – Croix dans le cadre du cours de sciences sociales avec Sociodid’actes. Ce projet a bénéficié du soutien du Ministère de la Recherche et de l’enseignement supérieur de la Communauté Française.
d’abord des faits reconnus : première inégalité, celle des résultats deuxième inégalité, celle de l’orientation, puis :
1. un questionnement : notre question de départ
2. des tentatives d’explications, la problématique et des modèles explicatifs
3. une procédure de recherches et la collecte d’informations
4. l’analyse et la synthèse de ces informations.
quelques chiffres et tableaux : jugez - en vous même …
première inégalité : celle des résultats
Les filles réussissent (beaucoup) mieux que les garçons
05
10152025303540
fillesgarçons
Elèves en retard scolaire en % par genre, par niveau et type d’enseignement en Communauté Française de Belgique
les garçons doublent (beaucoup) plus que les filles
Nombre de certificats d’enseignement secondaire délivrés, par genre, en 1999 en Communauté Française
Les garçons sont (beaucoup) plus nombreux que les fillesà quitter l’enseignement secondaire sans obtenir le diplôme
Certificats délivrés filles garçons
Général 10.460 8.236
Transition 1.241 1.132
Qualification 4.669 4.283
Professionnel 1697 1.368
Les inégalités de résultats se confirment partout …
En France aussi … (taux de réussite sans doubler) en 1999
0
10
20
30
40
50
60
70
80
collège lycée
filles
garçons
et au Québec aussi ….(diplôme obtenu à la sortie du secondaire)
0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%
bac
technique
général
aucun
1976 2000
Et ailleurs qu’en Belgique ?
deuxième inégalité : celle de l’orientation
les garçons s’orientent (beaucoup) plus que les fillesvers les filières socialement valorisées
quelques chiffres et tableaux : jugez–en vous mêmes …
Nombre d’élèves par option et genre dans l’enseignement généralen 1999 pour les 2e et 3e degrés en Communauté Française
Les options choisies dans le secondaire orientent vers des métiersdifférents en soi mais aussi inégalement valorisés(carrières de communication / carrières scientifiques)
Option : filles garçonsBiologie 3H 2.011 1.392Chimie 3H 2.733 3.202
Physique 3H 1.769 3.176Sciences 6H 3.885 4.819
Latin 13.629 8.512Mathématiques 6H 6.873 9.102
En France, au bac :
En france, dans l’enseignement supérieur :
Les filières choisies dans le supérieur orientent vers des métiers différents en soi mais aussi inégalement valorisés(carrières de communication / carrières scientifiques)
Filières (en 2000) Filles GarçonsLittéraire 82,5% 17,5%
Maths-sciences 43,7% 56,3%Économique et social 63,6% 36,4%
Facultés : Filles GarçonsLettres 72% 28%
Langues 73% 27%Droit et sciences politiques 62% 38%
Scientifiques 26% 74%Ingénieurs 22% 78%
Polytechnique 14% 86%
Pourquoi ?
Il y a bien une double inégalité paradoxale :
Les filles réussissent mieux et s’orientent vers des filières moins valorisées
Les garçons réussissent moins bien et s’orientent vers des filières plus valorisées
Comment ?
Que se passe -t-il dans la classe, et comment les élèves se construisent-ils comme filleset comme garçons, et qui pourrait nous aider àmieux comprendre les inégalités scolaires entrefilles – garçons ?
(1) Notre question de départ
(2) une problèmatique,des modèles explicatifs,des hypothèses
(3) une procédure de recherches,des observations, des entretiens.
(4) des informations,des interprétations, des résultats
socialisation :famille, pairs, médias, école, …
(2) notre problématique 1er modèle explicatif : les filles sont << dominées>>
rapports sociaux de dominationhommes / femmes dans la société =>
statuts, rôles, normes, valeurs, …
attitudes chez les filles d’écoute et d’application, d’humilité et de réserve,
d’ordre et d’organisation dans le travail,de persévérance, de soin et de
régularité, de dynamisme discret etde générosité efficace
identification à la mère quicombine profession, ménageet éducation.
attentes de l’entourage, marques d’affection,
encouragementspour attitudes <<féminines>>
meilleure réussite scolaire :<<les petites filles tiennent leurclasseur comme leur maman tient le ménage>>
orientation scolaire : pour aider, servir, soigner
éduquer, …
stratégie :liberté d ‘action
(2) notre problématique 2e modèle explicatif : les filles sont << pragmatiques>>
rapports structurels de domination maisculture d’émancipation => prises de
conscience et d’adaptation à la réalité.
attitudes combinées chez les fillesd’application et de distraction, d’ordre à
l’école et de désordre à la maison,de travail régulier et de rigolade,d’obéissance et de transgression
avec calcul des risques et des gains.
adaptation à la réalité,calculs coûts / bénéfices,respect des règles.
meilleure réussite scolaire :attitudes adaptées aux exigences scolaires, bon rendement.
anticipation du marché du travail :orientation permettant la
combinaison des différents rôles.
liberté de comportements,recherche de plaisirs,
épanouissement personnel
implication mobilisation personnelle
(2) notre problématique 3e modèle explicatif : les filles sont << impliquées>>
rapports structurels de domination maisculture d’émancipation => valorisation
de la <<culture>> féminine.
travail par intérêt réel ; motivation intrinsèque ; passion pour comprendrela vie (biologie) et les gens (scienceshumaines) ; la communication et les
relations (langues), …
dialogues avec mère, soeurset autres filles : constitutiond’une identité féminine fière.
implication dans les activitésscolaires et culturelles qui
prennent sens avecle vécu relationnel.
meilleure réussite scolaire :grâce à une forte motivation,passion pour l’apprentissage
orientations scolaires et professionnelles :
passion de la connaissanceet du métier
pragmatiques
stratégiquestravailleuseslibres mais calculatricess’adaptant et seréalisant
(2) notre problématique Notre modèle d’analyse : une combinaison complexe
double inégalité paradoxale de réussiteet d’orientation entre filles et garçons à l’école
dominées
appliquéesréservéesorganiséessoigneusesserviables
impliquées
naturesémancipéespassionnées par la connaissanceet la vie
dominantssoumis
mal à l’aiseobligés d’en
rajoutersoumis aux rôles
et normestraditionnels
dépassés
des filles à la fois et des garçons
(a) des observations
6 heures de cours différentsdans la même classe de 3esecondaire dans 4 écolesdifférentes, 2 du général et 2 du professionnel,soit 24 heures d’observations.
observations centrées sur :occupation de l’espace,distribution du temps,interactions entre élèves,interactions avec l’enseignant,attitudes des uns et des autres,…
(3) La méthode de recherchesComment vérifier nos hypothèses ?Comment appliquer notre modèle d’analyse àla réalité scolaire ?
(b) des entretiens
dans chaque école, 1 groupe de 3 filles et 1 groupe de 3 garçons rencontrés chacun 2 fois à 15 jours d’intervallesoit 16 entretiens d’1h30
entretiens centrés sur :(1) la vie en classe, à l’école, l’histoire scolaire de chacun(2) la vie à la maison et les loisirs, l’histoire familliale et amicale de chacun, …
axes de tensions qui << traversent >>chaque fille et chaque garçon dansson rapport à l’école : chacun(e) està la fois l’un et l’autre terme, maischacun avec des dominantesdifférentes
(4) Les résultatsinterprétation des résultats de la recherche sous formed’axes de tensions
Hypothèses théoriques :
*filles dominées*filles calculatrices*filles impliquées*garçons dominants soumis
axe de tension = relation entre deux tendances qui s’opposent sans s’exclure.
axes de tensions
Matériaux de la recherche :
*observations des 4 classes dansdifférents cours
*entretiens avec 12 filles et 12garçons des classes observées
exemple :la plupart des filles interviewées
affirmaient que leur chambre à la maison était dans un << sacré
bordel >>
Chaque fille et chaque garçon a plus ou moins bienintériorisé son rôle traditionnel et développe plus ou moinsdes attitudes conformes à son genre et en même temps chacun(e)s’oppose plus ou moins à ce rôle conforme, mais les filles s’opposentdifféremment des garçons et les élèves du professionnel différemmentde ceux du général.
(4) Les résultats 1er axe de tension : l’axe des rôles masculins et féminins
exemple : toutes les filles observées étaientplus en ordre que les garçonsde la même classe
Conformismemasculin ou féminin
Opposition aux rôlestraditionnels
exemple :des garçons disent consacrer
tout leur temps, à l’école commeen dehors à leur groupe de
musique
exemple :des filles et des garçons témoignentd’un désintérêt complet pour l’école sanss’intérresser à rien d’autre en dehors del’école
exemple :plusieurs filles disent parler du contenu des cours parintérêt commun avecd’autres filles en dehors de laclasse et avec leurs parents
(4) Les résultats 2e axe de tension : l’axe de l’implication personnelle
ici l’axe est triple : chacun(e) est à la fois traversé par une désimplication forte (n’êtreintéressé par rien), par une implication scolaire forte et par une implication forte dans des
domaines extra–scolaires, mais différemment selon le genre et selon le type d’études.
Implication personnellescolaire
Implication personnelleextra - scolaire
désimplication
(4) Les résultats 3e axe de tension : celui de l’investissement de soi
exemple : des filles et des garçons insistent sur ce qu’ils possédent personnellement et qui
èquipe leur chambre (TV, ordinateur, DVD,…)
exemple : la plupart des filles arrivent plus tôtà l’école et profitent de toutes lesoccasions pour parler d’elles – mêmesavec leurs copines
Même logique : chacun(e) s’investit à la fois dans le relationnel et dansle matériel, mais les filles différemment des garçons et le professionneldifféremment du général
Investissement dans le relationnel
Investissement dans le matériel
(4) Les résultats 4e axe de tension : celui du rapport au travail et à l’autorité
exemple : plusieurs filles disent aimer sortir, boire, fumer,
faire les folles, être grossières, …
exemple : les filles disent être attentives à ne jamaisdépasser les limites, adaptent leurcomportement à la situation
A nouveau aussi bien les filles que les garçons, mais différemment, onttendance à s’adapter de manière stratégique et à développer des attitudes de << mauvais garçons >>
Attitudes pragmatiques
Attitudes de<< mauvais garçons >>
(4) Les résultats 5e axe de tension : celui de l’affirmation de soi
exemple : des filles surtout témoignent d’une évolution
personnelle réfléchie, d’une capacité à sedifférencier des autres de la classe
exemple : des filles et des garçons disenttenir compte très fort des autrespar souci d’intégration
Même logique de tiraillement pour tous/toutes mais différemment entre“se couler” dans le groupe de pairs et s’affirmer de manière autonome
Affirmation de soi en dépendance au groupe
Affirmation de soi en recherche d’autonomie
5 axes de tension à expliciter et développer
conformisme masculin ou féminin
opposition aux rôlestraditionnels
1)
investissement dans lerelationnel
investissement dans lematériel
3)
implication personnellescolaire
implication personnelleextra - scolaire
désimplication
2)
attitudes pragmatiquesattitudes de << mauvais
garçons>>4)
affirmation de soi en dépendance au groupe
affirmation de soi enrecherche d’autonomie
5)
1er axe : les rôlesprofessionnel
général
filles garçons
retrait scolairevalorisé pour tous : attitudes de cancres
*pas en ordre*accaparent l’attention du prof
*coupent la parole aux filles,se moquent.
*attitudes d’affirmation de soi puériles*interventionsintempestives
facteurs défavorablesà réussite scolaire
*matériel rangé;*attitudes scolaires;*ne manifestent pas leuropposition;*pose des questions de compréhension et de précision;*application effacée;
pratiques enseignantesrenforçant cette tendance
*attitudes rebelles,opposition aux rôlesparentaux de leurfamille
*chambre bordélique
*rôle dépassé parimplication
facteurs favorablesà réussite scolaire
1er axe : les rôlesprofessionnel
général
filles garçons
conformité au rôle opposition au rôle*ordre, soin, matériel(plus que les garçons)
*se projettent à travers lecopain qui compte pourla famille future
*et pour laquelle elles sont prêtes à se dévouer totalement
*ordre, soin, matériel,application, travail régulier
*parlent entre elles ducontenu des cours
*valorisent les cours en lienavec aide, assistance
*importance de la familleactuelle et excellenterelation à leur mère
*attitudes rebellesantiscolaires
*s’opposent à leur familleactuelle et à leur mère
*rejettent les rôlesde leurs parents
*peu d’opposition
*dépassement du rôletraditionnel par une
implication personnelleà partir de valeurs liées
à ce rôle, maisexplicitées
professionnel
général
filles garçons
conformité au rôle opposition au rôle
*désorganisés, pasen ordre, cherchenr à en faire le moins possible
*s’opposent, défient, provoquentles profs
*affirmations et provocationsmachistes
*racontent les bêtises qu’ilsfont aux cours
*ne parlent pas des coursni du temps qu’ilsy consacrent
*évitent de participer auxtâches ménagères
pas d’opposition consciente et explicitemais malaise identaire dûà une tension entreancienne culture vécueet nouvelle culture valorisée
*pas d’oppostion conscienteet explicite
*plus dans identité adolescenteque dans identité masculine
mobilisation surl’option profes-sionnelle maisrejet des cours
généraux perçus comme inutiles
facteurs favorablesà réussite scolaire
pour certains, forte implication pour des activités extra-scolaires,
totalement pris par leur passion,ce qui développe des capacités
pour d’autres, faible implicationpour les activités extérieureset travail minimun en classe
pour ne pas se faire engueuler
forte implication scolaire : l’école prend sens dans le présent familialet en lien avec les intérêts etles projets personnels
travail scolaire important, surtout pour les cours appréciés eneux-mêmes et à travers l’enseignant
mobilisation surprojet de couple et de famille future et indépendance parrapport aux parents
2e axe : l’implicationprofessionnel
général
filles garçons
pas d’intérêt mobilisant la personne, pas d’activitéorientée vers un but, mais par bon plaisir ou ennui de l’instantdésimplication comme norme
facteurs défavorablesà réussite scolaire
facteurs favorables àréussite scolaire et àorientation<<sociale>>
pas besoin de mettre des possessionsmatérielles en avant ce qui n’en exclut
pas l’importance
matériel
*apprécier les cours où les enseignants s’engagent*apprécier les cours denses où on apprend beaucoup
*se définir à partir de ses relations*parler de soi entre copines le plus souvent possible*GSM pour le contact*apprécier les enseignants qui écoutent, parlent, reconnaissent*apprécier les enseignants qui s’engagent dans leur cours et y travailler plus et mieux
3e axe : investissement de soiprofessionnel
générall
filles garçons
*se définir à partir de ce qu’on possède*GSM pour frimer*accumuler matériel dans sa chambre et en parler volontiers : peluches, TV, DVD, ordinateur, console, …
relationnel
apprentissages
activités*parler de ses passions, de sports, de choses faites ou à faire ensemble,mais pas de soi
*s’investir dans des activités extérieures
*s’adapter, respecter les règles,jouer le jeu*aller jusqu’à prendre le coursen mains pour faire avancer quand enseignant incompétent
*travailler pour << ne pas se faire engueuler >>
pragmatisme
4e axe : rapport au travail et à autorité
professionnel
général
mauvais garçon
fillesgarçons
*aiment sortir,boire, se saouler,H, ectasy, se battre*désirs rebelles*ne croient pas en avenir professionnel
*besoin de s’affirmer contreordre scolaire et contreautorité et enseignants*besoin de s’affirmer entreeux et contre filles*<< un bon cours est un cours où on ne fait rien>>
*<<faire l’andouilleet déconner hors cours>>
*s’affirmer dans la classerépondre à tort et à travers*être fier de lâcher << desvannes pourries>> et déconner aux cours
*s’opposer mais ne pasdépasser les limites*travailler pour être plusvite indépendante*trouver attitude juste entregarçons et école facteurs défavorables
à réussite scolaire
facteurs favorablesà réussite scolaire
autonomie
professionnel
général
filles garçons
5e axe : affirmation de soi
dépendance aux normes
*soucieux de leur imageet conformité aux normesdu groupe par peur del’exclusion
*se fondre dans la moyenne,en faire ni trop, ni trop peu
*co-auteurs et victimesdes normes anti-scolaires*nécessité de s’affirmerrebelle
*dépendance parrapport aux copineset à culture de masse(apparences : sac, …)*dépendance parrapport aux normesanti-scolaire (ne pasfaire l’intello)
*tentatives de sedéfinir entrefamille, copain,école, classe, …en fonction deprojets personnelsd’indépendance
*construction plus personnelleen interaction avec leurs milieux :mère, famille, enseignants, pairs, …
*recherche d’autonomie à travers activités extérieures
facteursdéfavorablesà réussitescolaire
facteurs favorablesà réussite scolaire
plus reconnaître les rôles traditionnels et plus parler descontradictions, plus s’appuyer sur lesrôles traditionnels pour plus lesdépasser pour s’impliquer, renforcerles garçons mais refuserleur affirmation anti-scolaire.
moins de dialogue frontalavec plus de règles desimple civilité, plus de travail individuel avec mêmes exigences, plusde travaux de groupe avecrôles inversés, filles animatrices et garçonssecrétaires
filles et garçons doivent seconstruire au sein de la contradictionentre une réalité familliale et socialequi reste traditionnelle et une cultureféminine valorisée. Moins la contradictionest forte, plus on en parle en familleet plus les filles s’impliquent
les filles s’appliquent et lesgarçons s’affirment.Et tout dans le fonctionnementde la classe à travers undialogue frontal dont leséchanges sont peu gérés,favorise ce renforcement des attitudes traditionnelles
conclusion pour conclure … à partir de notre question de départ
que se passe-t-il dans la classe ?
et comment les élèves se construisent-ilscomme filles et comme garçons
afin de mieux comprendre la double inégalitéparadoxale de résultats et d’orientation
Cette recherche nous aura permis de prendre conscience que, comme la plupart des enseignants, nous participons, “à l’insu de notre plein gré” et au quotidien de la classe, au renforcement des inégalités entre filles et garçons à l’école.
Aprés cette recherche, dans notre action professionnelle, dans la classe, nous pourrons plus jamais être les mêmes.
conclusion
Nous tenons à remercier chaleureusement :* les directions d’école et les enseignants qui nous ont accueillis,* les élèves qui ont accepté observations et entretiens* Madame Fr. DUPUIS, Ministre de la Recherche et de l’enseignement supérieur, pour son soutien à ce projet.
Et vous ?
Graphisme : Schmitt vanessa