Un nouveau jardin pour le palais
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Le jardin des Tuileries est le jardin royal d’un palais disparu, celui qui a été voulu par Catherine de Médicis et agrandi par les nombreux souverains qui y séjournèrent jusqu’à ce qu’il soit incendié lors de la Commune en 1871. Mais ce jardin est surtout l’un des plus beaux exemples de l’œuvre d’André Le Nôtre, le prince des jardiniers, qui dessina ses bassins, ses terrasses, ses bosquets, l’axe central, et le fer à cheval qui resserre la perspective pour mieux conduire l’œil vers le lointain, façonnant ainsi l’urbanisme de l’Ouest parisien.
Dans ce jardin a battu le cœur de notre pays – des fêtes somptueuses de Catherine de Médicis aux parties de chasse de Louis XIII, en passant par les épisodes sanglants qui s’y déroulèrent pendant la Révolution française ou par le gigantesque banquet de maires qui y fut organisé en 1900. L’histoire des Tuileries est intimement liée à l’histoire de France.
Les Tuileries font partie du domaine du Louvre depuis février 2005, permettant ainsi à cet ensemble palatial de retrouver son prolongement avec le jardin du palais évanoui.
Aujourd’hui, le Louvre s’engage dans un vaste projet de rénovation et de reverdissement afin que les Tuileries retrouvent leur splendeur d’origine. C’est pourquoi je fais appel à votre générosité, afin de rendre possible ce grand chantier unique en son genre alliant patrimoine et environnement en plein cœur de Paris.
Henri LoyrettePrésident-directeur du domaine du Louvre et des Tuileries
Le Cortège du mariage de Napoléon Ier et de Marie-Louise, Étienne-Barthélémy Garnier, 1810.
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Les Tuileries, un jardin royal au cœur de l’histoire de France depuis le XVIe siècle
L’histoire des Tuileries est extrêmement riche. Le palais et son jardin d’agrément à l’italienne sont créés à la Renaissance par la reine Catherine de Médicis à l’emplacement de fours de tuiliers, qui ont donné leur nom au lieu. Henri IV y expérimente ensuite la culture des mûriers pour l’élevage des vers à soie et y plante de grands parterres d’ornements. Au début du règne de Louis XIV, les jardins sont remodelés par André Le Nôtre et prolongés jusqu’à l’horizon par la perspective des Champs-élysées. C’est à cette date que se dessinent les Tuileries que l’on connaît aujourd’hui. C’est alors le premier jardin royal conçu par Le Nôtre.
— Jardin à la française où le ciel est partout présent, au travers des branches des arbres et dans les reflets des nombreux bassins ou de la Seine toute proche, les Tuileries s’étalent sur une superficie de 22 hectares et sont encore aujourd’hui l’un des plus grands et des plus anciens jardins de Paris. Ce havre de détente renferme une diversité paysagère et une richesse biologique insoupçonnées.— Véritable poumon vert au cœur de la capitale et de sa pression urbaine, les Tuileries, avec une fréquentation estimée à 14 millions de visiteurs par an, accueillent un public diversifié et toujours plus nombreux. Le jardin se situe d’ailleurs à la croisée de certaines des attractions les plus touristiques
Un nouveau jardin pour le Louvre
Le Roi-Soleil préférant finalement loger sa cour à Versailles, les jardins sont ouverts au public, et les Tuileries deviennent le premier parc public de Paris. Le palais, délaissé jusqu’en 1789, est le théâtre de nombreux épisodes révolutionnaires, et devient la résidence de tous les souverains, rois et empereurs qui se succèdent au XIXe siècle.
Compte tenu de sa position centrale en plein cœur de la capitale, le jardin participe au dessin de la ville. Il définit notamment l’axe des Champs-élysées allant du palais des Tuileries jusqu’à la place de l’étoile.
L’incendie de la Commune en 1871 prive le jardin de son palais, mais les Tuileries conservent leur destin national, accueillant les « grand-messes » de la Troisième République et plusieurs monuments dédiés à des hommes illustres. Au gré des changements de régime, la composition du jardin, qui avait atteint sa maturité au XVIIe siècle, est lentement transformée.
Au cours des années 1990, les travaux réalisés, dans le respect du dessin de Le Nôtre, par les paysagistes Pascal Cribier et Louis Benech dans le cadre de l’opération Grand Louvre font finalement entrer ce jardin dans le XXIe siècle.
de la Ville lumière : aux quatre points cardinaux se trouvent le Louvre, le musée d’Orsay, les Champs-Élysées, la place Vendôme et le Palais Garnier. Sans compter les musées du Jeu de Paume et de l’Orangerie, installés dans l’enceinte même du jardin.— Aujourd’hui, les murs, les escaliers, les terrasses, les statues, les bassins et les parterres autour desquels s’organise le jardin nécessitent des restaurations importantes. Ces travaux, qui sont à la fois d’ordre architectural, végétal, patrimonial et technique, permettront de réparer les dégâts causés par l’histoire et les intempéries, qui ont progressivement donné au jardin son aspect très minéral.
— Les travaux s’organisent autour des ensembles suivants :- le Grand Carré,- le Grand Couvert,- l’entrée Concorde et le fer
à cheval,- les terrasses du jardin,- le patrimoine historique
des Tuileries,- l’accessibilité du jardin.— En œuvrant pour la préservation de cet ensemble historique unique, le Louvre souhaite redonner aux Tuileries toute la splendeur d’un jardin royal à la française et en faire un véritable lieu de vie, de partage et de convivialité ouvert à tous les publics.
La Perspective du jardin des Tuileries. Vue depuis le palais, Israël Silvestre, vers 1668.
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Le Grand CarréRetrouver la splendeur de l’ancien jardin privé des rois
Le Grand Carré dessiné par Le Nôtre, avec ses broderies de buis, constituait le premier plan qui s’étalait devant le palais des Tuileries. Au XIXe siècle, profondément modifié, notamment par la plantation d’arbres remarquables dont certains subsistent de nos jours, il devient le jardin réservé des souverains. Aujourd’hui, les parterres qui ont été recomposés et parés de sculptures du XIXe siècle renvoient au dessin original de Le Nôtre.
Avec ses grandes pelouses vertes et ses fleurs multicolores, le Grand Carré est le véritable jardin des Tuileries. De très nombreux visiteurs aiment s’installer entre les eaux de ses bassins et les parterres fleuris. C’est surtout ici que se côtoient des vies très différentes, du jeune enfant faisant voguer son bateau à voile sur le bassin à l’employé d’une entreprise voisine venu déguster son déjeuner au soleil et au calme. C’est aussi l’itinéraire incontournable pour nombre de promeneurs qui rejoignent le musée du Louvre.
Les travaux de réaménagement du Grand Carré
—Un projet de fontainerie très ambitieux inscrira le jardin dans une démarche éco-responsable : la construction d’une station de pompage permettra le recyclage de l’eau qui circule entre les bassins ronds et engendrera des réductions significatives en termes de consommation d’eau.
1. Le Grand Carré, partie sud-est ; Mort de Laïs, Roland Mathieu-Meusnier.2. Le Grand Carré, petit bassin rond3. Vue aérienne du Grand Carré et ses trois bassins.
—Des sols restaurés mettront en valeur les parterres fleuris et règleront le problème des bourrasques de poussière, fréquentes aujourd’hui dans le jardin à cause des intempéries et de l’usure du sol.
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—L’acquisition de chaises de jardin neuves en plus grand nombre permettra à un plus vaste public de profiter de cette bouffée d’air et de verdure qu’offrent les Tuileries.
—Budget : 1,7 million d’euros
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Le Grand CouvertRégénérer le poumon vert de Paris
Passé le Grand Carré, s’étend le Grand Couvert, le secteur boisé du jardin qui compte près de 2 000 arbres répartis en 16 bosquets autour de l’allée centrale. Situés en plein cœur de Paris, au carrefour de plusieurs artères de la capitale à la circulation très dense, ces arbres participent intensément à la respiration de la ville. Ils font du jardin des Tuileries l’un des plus grands poumons verts de Paris, qui en renouvelle en permanence l’air.
Au cœur de ces parties boisées, des jeux de transparence permettent aux promeneurs de voir au-delà des bosquets et des allées. Deux exèdres mis en eau, des kiosques et des restaurants accueillent les visiteurs à l’ombre des frondaisons des marronniers.
Les arbres du Grand Couvert, pourtant si indispensables à Paris, sont aujourd’hui dans un état fragile : l’espace boisé du jardin nécessite un grand chantier de replantation et de revégétalisation qui permettra notamment l’insertion d’une variété d’essences plus importante et l’épanouissement de la biodiversité.
Les principaux chantiers à entreprendre dans cette zone du jardin
—La plantation de bandes forestières au sein de bosquets favorisant, au sol, une végétation de sous-bois enrichissant la biodiversité du jardin.
—L’aménagement d’un carré des senteurs intégrant de nouvelles essences pour que s’épanouissent des insectes.
—La replantation de certains bosquets dont l’état phytosanitaire est alarmant.
—La construction, selon un projet architectural ambitieux, d’une serre qui devrait accueillir les orangers du jardin pendant l’hiver.
—La restauration de la voie de circulation des jardiniers le long de la terrasse du bord de l’eau.
—Budget : 2, 2 millions d’euros
1. Un des exèdres du Grand Couvert.2. Plantation de nouvelles fleurs au printemps.3. L’arbre des voyelles, Giuseppe Penone.
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10 Tigresse portant un paon à ses petits, Auguste Cain.
9 Nymphe de Diane, Louis-Auguste Lévêque.
8 Hippomène, Guillaume Coustou.
6 L’Ami de personne, Erik Dietman.
7 Vénus Callipyge, François Barois.
3 Jeannette et Apollon Paul Belmondo.
2 The Welcoming Hands, Louise Bourgeois.
1 Le Baiser, Auguste Rodin.
Le jardin des Tuileries en chiffres • 14 millions de visiteurs annuels • 450 ans d’histoire • 22 hectares • 3 000 arbres • 125 000 plantes et fleurs • Plus de 100 sculptures du XVIIe au XXIe siècle • 6 bassins
Salle verte nord-ouest
Petit Reservésud
Grand Réservé sud
Grand Réservé nord
Vivier sud
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Roseraie nord
Roseraie sud
Fer à cheval
Terrasse du Bord de l’EauTerrasse du Bord de l’Eau
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Musée du Jeu de Paume
Musée de l’Orangerie
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Allée du pied de la terrasse du Bord de l’Eau
Allée sous couvert sud Allée sous couvert Sud
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Grille Lemonnier
Grille du Pont de Fer
Allée sous couvert nord Allée sous couvert nord
Allée centrale
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Jardin du carousselPyramide du Louvre
Bassin octogonal
Trampoline Manège Aire de jeux Bosquet nord-est
Carré de fer nord
Petit Réservénord
Allée des Feuillants
Esplanade des FeuillantsChêne de la République
Petite salle verte nord
Grande salle verte nord Exèdre nord
Demi-lune carré de fer nord
Demi-luneRéservé
nord
Vivier nord
Demi-luneRéservé
sud
Demi-lune carré de fer sud
Carré de fer sud
Bosquet des jardiniers
PotagerCarré du Sanglier
Salle verte sud-ouest
Petite salle verte sud
Grande salle verte sud
Grand bassin rond
Cour anglaise
Monument à Jules Ferry
Entrée Concorde
L’entrée Concorde le fer à cheval Le Grand Couvert Le Grand Carré
Rue de Rivoli Rue de Rivoli
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Le Grand Couvert Le Grand CarréL’entrée Concorde et le fer à cheval
4 Monument à Waldeck-Rousseau, Laurent-Honoré Marqueste.
5 Prisonnière barbare, ou Véturie, Pierre II Legros.
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L’entrée Concorde et le fer à cheval Redonner toute sa majesté à l’entrée d’honneur du jardin
De la place de la Concorde, l’entrée majestueuse du jardin ouvre sur une incroyable perspective verte au bout de laquelle le visiteur découvre le palais du Louvre et la pyramide de verre dessinée par Pei. C’est ici que le regard des touristes venus visiter le musée s’émerveille pour la première fois de l’harmonie avec laquelle le dessin du jardin épouse l’architecture du musée.
Le grand bassin octogonal reflète dans ses eaux les positions élancées des sculptures du XVIIe siècle dont il est entouré.
Le programme de revégétalisa-tion du jardin se concentrera en particulier sur cet espace. En effet, une nouvelle architecture de verdure viendra adoucir considérablement la perception de cette vaste zone, atténuant sa minéralité et sa sécheresse, et amplifiant, dans un écho vert, le plan de l’Octogone. Les sculptures, les jets d’eau et les fleurs des deux petits parterres appelés « Roseraies » retrouveront ainsi leur écrin naturel. Cette végétation permettra également d’atténuer le bruit de la ville alentour.
—Le déplacement et la mise en valeur dans de nouveaux espaces des œuvres contemporaines de Louise Bourgeois et de Henry Moore.
—Les travaux structurels de terrassement, de maçonnerie et de réfection des sols endommagés du fer à cheval et des deux terrasses.
—La restauration des garde-corps du fer à cheval.
—Budget : 1, 6 million d’euros
Les grandes transformations nécessaires pour réhabiliter cet espace
—L’implantation de tapis verts de part et d’autre du bassin octogonal et le long de la terrasse du Jeu de Paume.
—L’implantation d’une véritable tapisserie végétale sur les murs nus du fer à cheval.
—La restitution et la redorure de la grille d’honneur du jardin.
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1. Reclining Figure, Henry Moore.2. Mercure à cheval sur Pégase, d’après Antoine Coysevox.3. Bassin octogonal.
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À cause des multiples transforma-tions que le jardin a connues depuis le XVIIe siècle, le jeu d’architecture de verdure voulu par Le Nôtre et qui servait d’écrin à la statuaire, aux bosquets, aux jets d’eau et aux parterres fleuris a disparu au profit d’un environnement minéral. Les perspectives, comme radicalisées, n’ont plus leur contrepoint vert, leur propre rythme.
C’est pourquoi le Louvre souhaite aujourd’hui redonner au végétal une place prépondérante dans le jardin et restructurer l’architecture verte des Tuileries en apportant quelques touches paysagistes plus contemporaines, toujours dans le respect du dessin de Le Nôtre. Les terrasses du jardin (terrasse du Bord de l’Eau, terrasse des Tuileries, esplanade des Feuillants) seront particulièrement concernées par ce grand programme de reverdissement.
Les terrasses du jardinEnrichir les espaces verts du jardin
Les aménagements végétaux sur les terrasses
—L’aménagement d’un tapis vert central tout le long de la terrasse du Bord de l’Eau, apportant une nouvelle touche végétale entre Seine et jardin.
—L’implantation d’un treillage végétal sur les murs de la terrasse des Tuileries, qui marque la limite entre le jardin des Tuileries et celui du Carrousel.
—La plantation d’une prairie fleurie et d’un jeune arbre autour du chêne de la République planté en 1992 sur l’esplanade des Feuillants à l’occasion du bicentenaire de la République.
—Budget : 0, 5 million d’euros
1. Vue aérienne de la terrasse du Bord de l’Eau et de la Seine.2. Massif de fleurs au pied de la terrasse du Bord de l’Eau.3. Chêne de la République.
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Le patrimoine historique des Tuileries Restaurer les sculptures et les monuments de cet immense musée en plein air
Implanté dans le prolongement du musée du Louvre, le jardin des Tuileries est aussi un véritable musée en plein air. Il abrite de superbes monuments et sculptures.
C’est lors du retour du jeune Louis XV au Louvre, en 1715, que les premiers groupes statuaires sont installés dans le jardin : de grandes statues de marbre sont prélevées de Versailles, de Marly ou de la salle des Antiques au Louvre pour habiller le jardin. Plus tard, chaque grande période de l’histoire du palais introduira de nouvelles sculptures dans les allées des Tuileries, notamment des œuvres majeures d’Antoine Coysevox, de Nicolas Coustou ou encore de Pierre II Legros. Enfin, depuis les années 1960, une importante politique d’insertion d’œuvres modernes et contemporaines dans le jardin est soutenue par le ministère de la Culture et par le musée du Louvre.
Les travaux de restauration du patrimoine dans le jardin des Tuileries
—La restauration et le remontage de deux vestiges du palais, une arcade de Philibert Delorme, une autre datant du pavillon de Jean Bullant.
1. Sphinge.2. Le Bel costumé, Jean Dubuffet.3. Le Bon Samaritain, François Léon Sicard ; Cincinnatus, Denis Foyatier ; Alexandre combattant, Charles-François Lebœuf, dit Nanteuil.
—L’implantation de la seconde sphinge d’Odessa au bout du pavillon de Flore, en face de la première, et le réaménagement des abords de l’entrée Flore.
—La réalisation de deux moulages (Prisonnière barbare par Pierre II Legros, copie d’un antique de la collection Médicis,
Plusieurs œuvres anciennes nécessi-tent aujourd’hui d’être restaurées. Dans certains cas, il est même souhaitable de mettre les œuvres originales à l’abri des intempéries dans les salles du musée et de les remplacer par des moulages.
Le Louvre prévoit également de remonter en contrebas de la terrasse du Bord de l’Eau deux anciennes arcades du palais des Tuileries. Ces vestiges permettront aux prome-neurs de découvrir l’histoire de ce jardin royal et de son palais disparu pendant la Commune.
Enfin, l’entrée du jardin qui jouxte le pavillon de Flore accueillera la seconde sphinge d’Odessa, pendant de celle qui s’y trouve aujourd’hui. Ainsi, ce groupe statuaire, souvenir de la victoire de Sébastopol en 1855, sera à nouveau assemblé.
et Agrippine ou Plotine par Doisy) et la restauration de deux sculptures (Les Fils de Cain de Landowski, installé sur la terrasse du Bord de l’Eau, et le Monument de Waldeck Rousseau situé près du grand bassin octogonal).
—Budget : 2, 8 millions d’euros
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L’accessibilité du jardinOffrir un meilleur accueil à tous les types de public
Le jardin des Tuileries est un lieu de promenade s’animant au rythme des saisons. Il est aussi le cadre d’activités proposées pour les petits et les grands par les nombreux concessionnaires du jardin (restaurants, balançoires et locations de bateaux pour les enfants…) et par les musées situés à proximité de la place de la Concorde.
Tous ces services publics sont utilisés tout au long de l’année par les promeneurs. Cependant, le « diagnostic accessibilité usagers » effectué en 2009 a mis en évidence divers points critiques concernant la bonne utilisation de ces espaces et services par les personnes en situation de handicap moteur, visuel, auditif et mental : escaliers non conformes, cheminement difficilement praticable, panneaux de signalétique peu appropriés, passages mal éclairés, accès difficile aux terrasses…
Afin d’offrir un meilleur accueil à tous les types de public, ces non-conformités doivent être corrigées, tout en conservant le caractère classé et historique du site.
—Budget : 3,8 millions d’euros
1. Ateliers en famille : Mouvement sculpté, mouvement dansé.2. Visite d’un enseignantavec une classe de collège.3. Manifestation « En fanfare aux Tuileries ».
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Contacts
Musée du LouvreDirection du développementet du mécénat75058 Paris Cedex 01France
Axelle BailletChargée de mécénat01 40 20 59 [email protected] Constance Lombard-FarhiChef du service Mécénat des entreprises01 40 20 58 [email protected] Christophe MoninDirecteur du développement et du mécénat01 40 20 52 [email protected]
Musée du LouvreAtelier graphique publications : Danielle Pintor, Isabel Lou-BonafonteConception graphique : Corinne Geney et Julie Richard / Musée du LouvreConseil artistique : Pierre BernardCorrection : Dorothée Thirion-FreichePhotogravure : Process-graphicImpression : Caractère, février 2011
Crédits photographiques Couverture intérieure : Christophe Fouin / Musée du Louvre p.2, RMN (Château de Versailles) / Daniel Arnaudet / Hervé Lewandowski ; p.4, RMN / Jean-Gilles BerizziMusée du Louvre : p.6-7 : 1., 2. Christophe Fouin, 3. Régine Rosenthal ; p.8-9 : 1. Christophe Fouin , 2. Myr Muratet , 3. Pierre Philibert ; p.10-11 : 1., 2., 3., 4., 5., 7., 8., 9., 10. Pierre Philibert, 6. Myr Muratet ; p.12-13 : 1. Pierre Philibert, 2. D.R., 3. Etienne Revault ; p.14-15 : 1., 2. Régine Rosenthal, 3. Myr Muratet ; p.16-17 : 1.,2.,3. Pierre Philibert ; p.18-19 : 1., 2. Florence Brochoire, 3. Pierre Philibert