RÉPUBLIQUE TOGOLAISE
AIDE-MEMOIRE
Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT)
Mission d’appui à la mise en œuvre du projet (P123922 et P124198)
du 26 juillet au 5 août 2016
Introduction
1. Dans le cadre de l’exécution du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), une
mission de la Banque mondiale a séjourné au Togo, du 26 juillet au 5 août 2016, pour procéder à la
sixième mission d’appui à la mise en œuvre dudit projet.
2. La mission était conduite par M. Koffi Hounkpè (Spécialiste en Gestion des Risques et Catastrophes,
Chargé du Projet) et comprenait Mesdames et Messieurs: Dahlia Lotayef (Spécialiste Principale en
Chef en Environnement et en Sauvegardes Environnementales), Annick Lachance (Spécialiste en
Suivi-Evaluation), Mathias Gogohounga (Spécialiste Principal en Passation des Marchés), Alain
Hinkati (Spécialiste Principal en Gestion Financière), Komlan Kpotor (Consultant en Environnement)
et Nadia Zenia Amoudji-Djagba (Assistante de projets).
3. Les objectifs de la mission étaient de passer en revue: (i) l'état d'avancement de toutes les composantes
du projet ainsi que les aspects fiduciaires que sont la gestion financière, le décaissement, la passation
des marchés; et (ii) les mesures de sauvegarde environnementale et sociale.
4. Par ailleurs, la mission a profité de cette occasion pour entamer les discussions sur la préparation du
nouveau projet du FEM6 dans les domaines de la désertification et de la dégradation des terres ainsi
que de la diversité biologique.
5. La mission tient à remercier les Autorités togolaises, notamment leurs Excellences Messieurs André A.
Johnson, Damehame Yark et Kwadjo F. Sessenou respectivement Ministres de l’Environnement et des
Ressources Forestières (MERF); de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC); de l’Urbanisme, de
l’Habitat et du Cadre de Vie (MUHCV) qui ont accordé chacun une audience à la mission et ont
exprimé leurs perceptions positives sur le PGICT en mettant en exergue la visibilité du projet sur toute
l’étendue du territoire. La mission remercie également M. le Secrétaire Général, Président du Comité
de pilotage de PGICT et les Directeurs du MERF ainsi que leurs collaborateurs, Mesdames et
Messieurs les membres du Comité de pilotage, Monsieur le Coordonnateur du Projet et tous les
membres de l’Unité de Gestion, les acteurs de la Plateforme Nationale de Réduction de Risques de
Catastrophes, les Coordonnateurs et Points Focaux PGICT des AGAIB ainsi que toutes les structures
qui ont participé aux différentes séances de travail. Le programme de travail de la mission et les
personnes rencontrées figurent respectivement en Annexes 1 et 2.
Déroulement de la mission
6. La mission a rencontré Messieurs les Ministres de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC), de
l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de Vie (MUHCV) ainsi que celui de l’Environnement et des
Ressources Forestières (MERF). Elle a aussi rencontré le Secrétaire Général, les directeurs techniques
et collaborateurs du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF), le Directeur
de la Protection civile et le Chef Corps des Sapeurs-Pompiers.
7. Un atelier technique s’est déroulé les 27 et 28 juillet 2016 avec la participation des acteurs de mise en
œuvre du projet, notamment les représentants de la Direction Générale de la Météorologie Nationale,
la Direction de la Protection Civile et le Corps des Sapeurs-pompiers, la Direction de l’Hydrologie,
toutes les Directions techniques du MERF, l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement
(ANGE), les membres du Comité de pilotage, les cinq Directions régionales de l’Environnement et des
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Ressources Forestières, les cinq AGAIB régionales, le projet REDD+ et le projet WACA, pour
discuter de l’état d’avancement du PGICT, du mécanisme de suivi évaluation et du cadre de résultats,
des mesures de sauvegardes environnementales et sociales et de la Communication sur la visibilité du
projet. Chacune des cinq AGAIB a aussi présenté l’état d’avancement des sous-projets
communautaires au niveau de chaque région.
8. Plusieurs réunions entre l’Unité de Gestion du Projet (UGP) et la mission ont eu lieu. Ces séances de
travail ont porté sur les activités programmées pour le compte des plans de travail de 2016 et 2017 et
le budget associé ainsi que l'analyse du cadre des résultats.
9. La mission a tenu une réunion avec la coordination du PGICT et l’équipe nationale WACA, y compris
les deux consultants nationaux, pour discuter de l’état d’avancement des activités, de la
complémentarité et de la synergie entre les deux projets. La mission a été informée du projet de loi sur
le littoral togolais, validé par le Gouvernement et en étude à l’Assemblée Nationale pour observations.
La mission a demandé aux consultants de prendre en considération ce projet de loi dans l’analyse du
cadre juridique et institutionnel. La mission a été aussi informée du projet de projection de la côte en
cours de préparation avec l’appui de la BAD.
10. La mission a aussi effectué deux réunions de travail avec le Secrétaire Général, les Directeurs
généraux, centraux et collaborateurs du MERF pour convenir des activités à considérer dans la
préparation du nouveau projet FEM et qui devraient être alignées avec les actions retenues dans le
document de priorité nationale du FEM6 que le gouvernement a élaboré. La mission et le MERF ont
convenu que ce projet sera mis en œuvre uniquement dans la région Maritime qui représente la zone
littorale du Togo et viendrait appuyer les efforts du gouvernement pour remédier à la dégradation du
littoral et faire face aux risques auxquels il est confronté, y inclus les problèmes liés à l’érosion côtière.
11. La mission a également indiqué que la Banque mondiale est actuellement en cours de préparation d’un
nouveau programme régional d’investissement en complément au programme d’assistance technique à
la gestion du littoral ouest Africain (WACA). Vu les conditions similaires partagées entre le Togo et le
Bénin en matière de vulnérabilité, de risques et de pressions anthropiques et naturelles et également la
proximité et le besoin d’avoir une approche commune pour faire face à certains de ces défis, ces deux
pays pourraient, s’ils le désirent, être considérés ensemble dans le cadre d’une opération conjointe
parmi les premiers candidats pour la programmation de l’IDA 18 de la Banque mondiale. La mission a
effectué une visite de terrain pour constater l’état d’exécution des activités sur le terrain avec un accent
particulier sur les sous-projets communautaires.
Principaux constats et conclusions de la mission
12. Les principaux constats et résultats de la présente mission d’appui de la Banque se présentent comme
suit :
- la mise en œuvre du projet est dans sa globalité satisfaisante. La totalité des 68 sous projets
communautaires identifiés par la partie nationale et confirmés par la Banque au cours de la mission
de la revue à mi-parcours qui a eu lieu en Février 2015 se déroulent relativement bien ;
- conformément à l’engagement que le Gouvernement a pris en Janvier 2016 lors de l’approbation de
l’extension du projet, du 18 février 2016 au 30 juin 2017, tous les contrats des marchés financés sur
le fonds GFDRR ont été signés avant le 30 juin 2016 qui était la date butoir ;
- le PGICT est l’un des projets phares qui renforcent la visibilité du MERF et du MSPC sur le plan
national, à travers les activités communautaires de Gestion Durable des Terres (GDT), de Gestion
et ou de Réduction des risques de catastrophes (GRC/RRC) en lien avec les changements
climatiques ;
- les MERF et MSPC sont fortement impliqués dans la mise en œuvre du projet et assurent un suivi
régulier des activités sur le terrain. Il est important de maintenir ce dynamisme pour bien terminer
le projet en Juin 2017 ;
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- la nécessité de mettre en place une stratégie de sortie ou de durabilité des acquis du projet. Ceci
passe par la pérennisation des réalisations du projet et les bases claires de partage de bénéfices issus
de la gestion des forêts communautaires ;
- la mission a été informée du succès de la simulation du Système d’Alerte Précoce (SAP) aux
inondations dénommée « Togbossi 2016 », financée par le PGICT, qui a pour la première fois au
Togo, pu mettre ensemble tous les acteurs impliqués dans la gestion des situations de crise et dans
la prévention des risques. La mission a été informée de la nécessité d’appuyer l’organisation d’une
deuxième simulation dans une autre région du pays avant la fin du projet ;
- la nécessité de collaboration dans le suivi et l’inspection des plans de gestion environnementale et
sociale entre les AGAIB, les points focaux régionaux de l’environnement et l’ANGE. Les
Directions Régionales de l’Environnement pourront appuyer les AGAIB dans le contrôle et le suivi
de la prise en compte des mesures de sauvegardes environnementales et sociales ;
- la nécessité d’accompagner efficacement les communautés à conformer leurs forêts
communautaires aux directives du manuel de procédures de création, d’attribution et des normes de
gestion des forêts communautaires au Togo que le Gouvernement a élaboré ;
- le besoin de former les points focaux au remplissage des fiches de screening et d’améliorer le
mécanisme de collecte et de remontée des plaintes des communautés à l’UGP, bien que jusqu’à ce
jour il n’y ait pas eu de plainte ;
- la nécessité d’accorder des financements additionnels aux sous-projets communautaires ayant très
bien réussi, pour plus d’impacts et ne plus accepter de nouveaux sous-projets dont la durée
d’exécution dépasse 6 mois ; et
- le besoin pour le MERF d’accélérer la mise en place de l’Unité cartographique pour permettre le
démarrage de l’étude sur l’état de dégradation et de l’utilisation des sols.
Etat d’avancement des composantes
13. Composantes du projet. La mission et l’équipe du projet ont passé en revue l’état de mise en œuvre
de chacune des trois principales composantes du projet.
Composante 1 : Renforcement institutionnel et sensibilisation.
14. Depuis la mission précédente de Décembre 2015, il y a eu de nouvelles acquisitions de matériels qui
ont permis d’augmenter le nombre de sites d’installation des équipements hydrométéorologiques.
Ainsi, dix-neuf (19) stations hydrométriques ont été équipées et quatorze (14) balises installées dans
des localités identifiées par la croix rouge. Ce qui a permis d’augmenter la zone couverte par le
Système d’Alerte Précoce (SAP) dans les zones vulnérables.
15. Le PGICT à au cours de cette année 2016, doté le service de la protection civile de quatre (04)
motopompes de capacité totale de 360m3/h et d’une (01) pompe submersible de 1150m3/h, pour le
désengorgement du bassin de rétention de Tokoin. Toujours dans le cadre de renforcement des
capacités, le projet a réhabilité un grand magasin de stockage de matériels de secours. Ce magasin est
équipé des pompes d’aspiration et de refoulement d’une capacité 1000 m 3/h. Ce qui a permis
d’améliorer significativement la capacité de réponse du corps des sapeurs-pompiers dans le SAP au
Togo. Par ailleurs, l’Organisation Internationale de la Protection a conclu un accord avec le
Gouvernement togolais pour doter ledit magasin en équipements adéquats devant permettre
d’intervenir dans d’autres pays de la sous-région en cas de besoin, et devient par conséquent un
magasin de stockage de matériels de gestion des catastrophes pour la sous-région ouest africaine.
16. Les campagnes d’information et de sensibilisation se sont poursuivies dans quatre-vingt (80) villages
et plus de cent (100) écoles, par le biais des bandes dessinées, documentaires, dépliants et posters. Ces
sensibilisations ont été menées dans les cinq régions du pays par cinq ONGs sélectionnées à cet effet.
A cela s’ajoutent les campagnes de sensibilisation sur la Gestion des Risques de Catastrophes (GRC)
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et la Gestion Durable des Terres (GDT) à chaque lancement officiel des sous projets communautaire.
Ceci a permis d’accroitre la capacité de résilience des communautés vivant dans ces zones vulnérables.
Composante 2 : Activités communautaires pour l’adaptation aux changements climatiques et la
gestion durable des terres.
17. Soixante-huit (68) sous-projets communautaires sont en cours d’exécution dans tout le pays. Les
projets de GDT ont permis d’améliorer les rendements agricoles sur 1659 ha, grâce à la vulgarisation
de huit (8) bonnes pratiques de GDT identifiée. Le reboisement de 1398 ha de de flancs de montagnes
et des terres abandonnées a été réalisé avec l’appui du projet. Six km de caniveaux sont construits pour
drainer les eaux de ruissellement dans trois (03) communes de Tsévié, Sokodé et Tchamba qui sont
victimes d’inondations récurrentes. A cela s’ajoutent 74 km de berges en cours protégés avec les
mangroves et les bambous. Tous ces sous-projets ont créé des emplois temporaires pour environs six
mille cinq cent vingt-sept (6527) personnes dans les communautés locales.
18. Pour mieux renforcer la capacité des agents des secteurs agriculture et environnement en GDT et en
Adaptation aux Changements Climatiques (ACC), une mallette pédagogique à neuf (09) modules de
GDT et ACC a été élaborée, trois (03) centres de formations identifiés ont assuré la formation de neuf
cent trois (903) agents à raison de 400 pour l’administration publique et 503 pour la société civile. La
plupart des porteurs de sous projets GDT du PGICT sont bénéficiaires de cette formation qui leur a
permis d’accroitre leur compétence en matière de mise en œuvre de leurs sous projets GDT et
d’assurer véritablement l’extension de la gestion durable des terres dans les zones ciblées par le
PGICT.
19. Les outils ou approches de GDT introduits sont entre autres : i) la culture en couloir, en terrasse et les
cordons pierreux ; ii) l’usage des plantes fertilisants (muccuna, cajanus cajan) ; iii) les aménagements
de bas-fonds ; iv) le compostage et v) la gestion Intégrée de Fertilités par les Ravageurs et les
Champignons (GIFERC). Toutes ces pratiques sont à la phase de documentation avec l’élaboration
d’un catalogue décrivant l’itinéraire technologique de chaque pratique.
20. Plusieurs activités ont permis d’améliorer le score de l’efficacité de la gestion des aires protégées. On
retient entre autre : i) la formation du personnel de l’administration forestière à l’utilisation du manuel
d’inspection forestière ; ii) le financement des projets communautaires autour des Aires Protégées
(AP) ; iii) la construction de la brigade forestière pour les aires protégées d’Abdoulaye (Alédjo) et
Amou (Mono) ; iv) la mise en œuvre du plan d’aménagement de la forêt Missahoe ; v) l’élaboration et
la validation des textes d’application du code forestier. ; vi) l’élaboration des plans d’aménagement
des trois aires protégées citées plus haut ; vii) le suivi des placettes permanentes dans les aires
protégées ; viii) la formation de cinquante et un (51) agents du personnel de l’administration forestière
en qualité d’Officiers de Polices Judiciaires (OPJ) ; ix) les campagnes de sensibilisations autours des
AP et x) les zones tampons créées autour des AP grâce aux activités.
Composante 3 : Systèmes d’alerte précoce, suivi et connaissances.
21. Dix-neuf (19) plateformes locales (régionales et préfectorales) de GRC, au sein desquelles se
retrouvent la Croix Rouge togolaise, le Service de la météorologie et de l’hydrologie ainsi que les
autres structures déconcentrées de l’état, ont été mises en place. Ces plateformes organisent des
réunions périodiques pour assurer l’animation du SAP sur une superficie de près de 23864 km2. Ceci
s’est confirmé par plus de 150 messages d’alerte provenant des volontaires de la croix rouge des
différentes zones vulnérables transmis au secrétariat technique de la plateforme de réduction des
risques de catastrophes et à la Direction de la protection civile, durant les saisons pluvieuses passées.
22. Sept (07) études ont été menées pour améliorer le niveau de connaissances des risques de
vulnérabilités des populations. Deux autres études sont en cours de réalisation, il s’agit de la carte
topographique des zones vulnérables des régions Maritimes et des Savanes et de l’étude sur l’état de
dégradation des sols. Leurs résultats contribueront à l’établissement de la ligne de référence pour le
suivi de l’utilisation des terres et de l’occupation des sols.
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23. Enfin, le PGICT a renforcé la capacité d’un noyau d’expert en technologie géo-spatiale et SIG, il a
appuyé la formation d’une équipe mise en place par le ministère de l’environnement et des ressources
forestières pour faire le suivi de 50 placettes permanentes retenues suite à l’inventaire forestier
national réalisé avec l’appui financier de PGICT, ProREDD de la GIZ et le projet FCPF/REDD+.
Taux d’exécution :
24. Le taux global de l’exécution physique du projet est de 63% dont 57% pour les activités
communautaires avec un taux de décaissement de 62%. Avec tous les contrats déjà signés et les
activités communautaires en cours d’exécution, le projet atteindra plus de 80% d’exécution d’ici
décembre 2016 et plus de 95% avant le 30 juin 2017, date de clôture du projet.
Mesures de sauvegarde environnementale et sociale
25. Sur le plan des sauvegardes environnementales et sociales, la mission a constaté des améliorations
significatives dans la mise en œuvre des activités par rapport à la dernière mission. Les
recommandations ont été effectivement mises en œuvre, en l'occurrence l'élaboration, la soumission et
l'approbation des plans de gestions environnementales et sociales simplifiées des sous-projets de
construction des caniveaux dans trois quartiers de la ville de Tsévié et la construction de deux
ponceaux avec chargement de la piste dans le village d'Adzrakpo ainsi qu’un plan d'action de
réinstallation des populations. Ledit PAR a été mis en œuvre après son examen et émission des
commentaires sur la version provisoire finale par la Banque et les services techniques nationaux
habiletés à savoir l'Agence Nationale de Gestion de l'Environnement (ANGE) et le Comité
interministériel d'indemnisation (CII) sur financement de la Mairie du Tsévié, porteur du sous-projet.
La mission note cependant que la Banque n’a pas reçu à temps la version finale intégrant les
commentaires pour une non-objection finale.
26. Toutefois, cette mise en œuvre a été marquée par quelques insuffisances relatives à la documentation
de la mise en œuvre des mesures des PGES, et à la vérification du niveau de satisfaction des personnes
réinstallées ; aucun document de vérification n'est disponible pour attester la mise en œuvre des
actions convenues dans le PAR et la satisfaction des personnes affectées sur leur nouvelle situation.
27. S'agissant du mécanisme de gestion des plaintes, la mission a constaté que les formations et la
sensibilisation des communautés et porteurs des sous-projets ont eu lieu, les registres des plaintes ont
été institués au niveau des chefs de village qui sont dans leur rôle coutumier de règlement des conflits
et litiges au niveau local. Les registres sont même parfois placés au niveau des porteurs du projet ce
qui représente un conflit d’intérêt et peut intimider le cas échéant les parties affectées à porter plainte.
Il n’existe également pas de système clair de remontée des informations concernant ces plaintes au
niveau des AGAIBs et éventuellement au niveau de l’UGP, au cas où leur intervention serait
nécessaire. Il manque un système transparent de remontée des plaintes et également de l'assurance au
plaignant de le faire librement. Il y a donc nécessité d'améliorer ce mécanisme de gestion des plaintes
en mettant en place un système d’enregistrement des plaintes et de remontée de l'information de la
base à l'unité de gestion du projet.
28. La mission a également noté des faiblesses au niveau de remplissage des fiches de screening pour les
sous-projets. Une revue d’un échantillon de ces fiches a démontré que celles-ci : (i) ne contiennent pas
les informations de base (tel que la description brève de l’activité et le contexte physique) ; (ii) ne
prennent pas en considération tous les impacts potentiels ; et (iii) ne contiennent dans certains cas la
conclusion finale et la recommandation pour le type d’instruments à réaliser. La mission recommande
à cet effet d’intensifier les activités d’accompagnement et de formation des points focaux.
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29. Les PGES préparés pour certains sous-projets contiennent trop d’informations d’ordre général qui ne
sont pas pertinents pour les activités, notamment les sections relatives au cadre règlementaire et
institutionnel. Il est recommandé de se focaliser sur les mesures de mitigation, des ressources
nécessaires pour leur mise en œuvre et du système de suivi sur le terrain et de rapportage.
30. La distinction entre le rôle régalien de l’ANGE (tel que la validation des résultats des fiches de
screening et l’approbation des PGES, et l’inspection) et son rôle d’appui dans la mise en œuvre et de
suivi des activités n’est toujours pas très claire. Le projet souhaite cependant recevoir d’avantage
d’appui technique de la part de l’ANGE.
31. D'une manière générale, des outils de mise en œuvre des sauvegardes ont été développés et utilisés
pour rapporter les informations sur la prise en compte des aspects environnementaux et sociaux. Ils
permettent de disposer des informations de bonification des impacts positifs du projet. Néanmoins, il
est recommandé à l'unité de gestion du PGICT de :
Réaliser dans un bref délai un rapport contenant 1) l’état de mise en œuvre du PAR,
incluant une explication sur les cas des PAPs qui ont volontairement choisi de ne pas recevoir
d’indemnisation; et 2) les PVs des consultations menées dans le cadre de ce PAR ; et 3) une
enquête auprès des personnes réinstallées dans le cadre de la construction des caniveaux à Tsévié
sur le degré de satisfaction des populations et de maintenir les documents confirmant l’avis de ces
personnes impactées ;
Revoir le mécanisme de gestion des plaintes en mettant en place un système de remontée
des informations sur les éventuels cas de plaintes des populations pendant la mise en œuvre du
projet ;
Fournir des rapports de mise en œuvre des mesures de chaque PGES ;
Former les points focaux au remplissage de la fiche screening ;
Pour ce qui concerne les PGES, se focaliser sur les mesures de mitigation, les ressources
nécessaires pour leur mise en œuvre et du système de suivi sur le terrain et de production de
rapport, et de mettre en annexe les informations d’ordre général comme la description du cadre
règlementaire et institutionnel.
Suivi et évaluation
32. Au cours de la mission, les activités de suivi évaluation se sont focalisées sur l’analyse de la
documentation sur la vie du projet et les décisions prises, notamment sur le Plan de Travail et Budget
Annuel (PTBA), les TdR des activités, le tableau de bord financier, la base de données des sous-
projets au niveau régional et central et le cadre des résultats.
33. La mission a apprécié le degré de fiabilité des données ayant servi de base de renseignement du cadre
des indicateurs. La cohérence entre les données du cadre de résultats et les activités menées par le
projet ainsi que la probabilité d’atteindre les cibles prévues dans le document de projet ont été
également analysées. Il ressort de cette analyse que des efforts sont faits dans le renseignement des
indicateurs et que les données existent et sont organisées par sous projet et institution bénéficiaire de
renforcement des capacités.
34. La mission a convenu de cibler les efforts de Suivi-Evaluation (SE) autour de la préparation du rapport
d’achèvement qui est un document officiel qui synthétise la vie du projet et servira de mémoire
institutionnelle.
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35. La mission a noté que la complémentarité entre les données-informations du SE et la fonction de
communication est clairement apparue et recommande cette synergie pour améliorer la présentation
des résultats.
Principales recommandations
36. Il est nécessaire de revoir les TdR des deux (2) consultants en les orientant vers la rédaction du rapport
d’achèvement et la rédaction des TdR du rapport d’achèvement par le responsable de SE, en se
familiarisant aux directives de rapports d’achèvement de la Banque mondiale (document anglais et
annexes) et quelques modèles de rapport d’achèvement déjà réalisés par le gouvernement.
37. L’assistant technique devra étudier la base de données des AGAIB pour identifier les données
disponibles, les tableaux d’analyse réalisables et certaines questions à évaluer pour construire une
typologie des investissements (capitalisation activités PGCIT).
38. L’UGP doit réaliser dès à présent la campagne GPS pour localiser les sous-projets ainsi que les
infrastructures du système de veille et d’alerte précoce (station météo, station hydro, localités
couvertes par une équipe de volontaires Croix Rouge). L’importance de cette campagne est prioritaire,
car elle contribuera grandement à la préparation du rapport d’achèvement, notamment pour :
identifier les superficies couvertes par les 3 services du système de veille et d’alerte précoce en vue
d’organiser l’enquête d’opinion auprès des communautés situées dans ce rayon d’action, pour
vérifier la couverture effective ;
garantir les données de superficies de bonnes pratiques de GDT, GDF et GC (indicateur 2 du cadre
de résultat). Ces données seront utilisées lors des ateliers d’évaluation des résultats du projet et
pérennisation des acquis ; et
présenter les résultats du Projet sur cartes (zones vulnérables, réalisations, etc).
Visite de terrain
39. La mission a visité le site de construction de bâche devant héberger un groupe électropompe pour
évacuer le surplus des eaux du bassin de rétention de Tokoin -Tamé, l’unité de secours de gestion des
catastrophes des Sapeurs-pompiers dans l’enceinte de l’Etat-major des armées à Lomé et les caniveaux
en construction à Tsévié dans la région Maritime. La mission a constaté que globalement, la mise en
œuvre des sous-projets visité est satisfaisante avec une forte implication des communautés et des
autorités administratives locales et que les mesures de sauvegarde environnementale et sociale sont
respectées.
Coordination et Gestion du Projet
40. Les réunions de travail, l’atelier technique et la visite de terrain ont permis de mettre l’accent sur
certains aspects qu’il y a lieu de renforcer pour accélérer et améliorer l’efficacité de mise en œuvre du
projet et l’utilisation de ses ressources. La mission a recommandé à cet effet les mesures suivantes et il
a été conjointement convenu de les mettre en action.
- La nécessité de mettre en place une stratégie de sortie et de pérennisation des acquis du projet. Ceci
passe par la pérennisation des bonnes pratiques et les techniques de partage de bénéfices issus de la
gestion des forêts communautaires.
- Le besoin d’appuyer l’organisation d’une deuxième simulation d’inondation dans une autre région
du Togo afin de maintenir et de renforcer la capacité du Togo à réagir en situations d’urgence.
- La cartographie du Grand Lomé et celles des zones à risques d’inondations des Régions Maritime
et des Savanes ont un lien étroit avec le schéma directeur d’aménagement du Grand Lomé et les
schémas d’aménagement urbain des différentes villes du Togo. Afin qu’elles soient utiles dans la
gestion des inondations et l’assainissement de ces villes, il y a lieu d’organiser un atelier à l’endroit
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des acteurs du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de Vie et ceux du Ministère de la
Planification du Développement avec une implication des Maires et des Préfets.
- La nécessité d’accompagner efficacement les communautés à conformer leurs forêts
communautaires aux directives du manuel de procédures de création, d’attribution et de gestion des
forêts communautaires au Togo.
- Le besoin de former les points focaux PGICT dans les AGAIBs et dans les Directions régionales de
l’environnement sur le remplissage des fiches de screening environnemental et qu’un mécanisme
de remontée des plaintes à l’UGP soit mis en place et opérationnel.
- L’utilité d’accorder des fonds additionnels aux sous-projets communautaires ayant très bien réussi
pour plus d’impacts et ne plus accepter de nouveaux sous-projets dont la durée d’exécution pourra
dépasser 6 mois.
- L’urgence pour l’UGP de veiller à ce qu’aucun autre décaissement ne soit fait en faveur des deux
(2) sous-projets de Blitta et Sotouboua, suspendus pour manque d’implication et d’appropriation
par les communautés locales bénéficiaires.
- La nécessité de mettre en place un système de suivi-évaluation axé sur les résultats afin de bien
préparer le rapport d’achèvement.
- La nécessité pour l’UGP de transmettre des rapports et documents de sauvegardes
environnementales et sociale restants à la Banque mondiale pour publication et archivage.
Revue du PTBA et attribution des ressources supplémentaires
41. La mission et la partie nationale ont examiné le Plan de Travail Annuel couvrant la période Juillet
2016 à Juin 2017 et ont convenu de l’importance d’ajouter des fonds pour les sous-projets
communautaires qui réussissent très bien en vue d’accroitre les impacts positifs du projet. Le taux
actuel d’échange de dollars contre le Franc CFA est plus élevé par rapport au taux d’échange pendant
la préparation du projet, ce qui profite au projet. La mission a toutefois invité la coordination du projet
à beaucoup de prudence et à mettre de côté des fonds raisonnables non attribués pour éviter toute
surprise désagréable au cas où le dollar venait à chuter.
Aspects fiduciaire
Passation des marchés
42. L’examen du Plan de Passation de Marchés (PPM) du PGICT a permis d’estimer le taux
d’engagement des processus de passation des marchés inscrits au PPM 2016. La mission a noté que les
procédures de passation de marchés ont été engagées pour environ 71% (5 marchés sur 7) des marchés
de services de consultant, 80% des marchés de fournitures (4 marchés sur 5) et 100 % des contrats de
travaux (3 marchés sur 3), soit un taux moyen général de 84%.
43. La mission a noté qu’un marché de services de consultant est annulé et un autre marché de service de
consultant dont le processus a fait l’objet de plainte est en cours d’examen par l’Autorité de
Régulation des Marchés Publics (ARMP). En vue d’augmenter ce taux, et vu le temps restant pour la
clôture du projet, il est important que les marchés, notamment les marchés de services de consultant
non entamés, soient rapidement lancés.
44. Principales difficultés rencontrées : Aucune difficulté particulière n’a été soulevée au cours de la
mission.
45. Dossiers en instance : à la date de clôture de la mission, aucun dossier de passation de marchés n’est
en instance d’avis de non objection au niveau de la Banque mondiale.
46. Appréciation générale : Eu égards aux constats ci-dessus, la mission estime que la passation des
marchés est jugée Satisfaisante (S) pour le projet.
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Gestion financière
47. L’appréciation d’ensemble sur la gestion financière du Projet permet de noter que le fonctionnement
du système de gestion financière du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT)
demeure satisfaisant avec la mise en œuvre de la plupart des recommandations formulées à l’issue de
la précédente mission de supervision.
48. Un avenant a été conclu avec le Consultant en gestion financière pour l’exercice 2016. Ce dernier
facilite la consolidation des bases de données comptables avec les AGAIBs et permet au Projet la mise
à disposition d’informations financières et comptables dans les délais raisonnables.
49. Le niveau de l’avance initiale sur le compte réservé aux activités communautaires est porté à F CFA
700 millions contre F CFA 300 millions initialement prévu et a fortement réduit la tension de
trésorerie. Toutefois, les dépenses non justifiées au 30 juin 2016 s’élèvent à plus de F CFA 480
millions pour les sous-projets en cours d’exécution au niveau des cinq AGAIBs. La mission invite la
Coordination du Projet à un suivi plus rigoureux de la justification de ces avances afin d’éviter de
nouvelles tensions de trésorerie. Tenant compte de la prorogation de la date de clôture du Projet au 30
juin 2017, la mission invite la coordination du Projet à une meilleure planification des décaissements à
partir d’un plan de passation de marchés réaliste.
50. Les taux de décaissements à partir de la Banque mondiale au 25 juillet 2016 sont de 52,94% pour le
TF11245 ; 67,63% pour le TF 11010 ; 66,48% pour le TF13715 ; et 49,21% pour le TF13243, soit un
taux moyen de 49,69%.
51. Le détail des principales observations et conclusions de la mission est présenté ci-après :
Gestion budgétaire
52. Le taux d’exécution du budget de l’exercice 2016 déterminé par le service comptabilité au 30 juin
2016 est de 35,50% avec un taux global d’exécution du PGICT de 63%.
Système comptable et tenue des comptes
53. La comptabilité du Projet ainsi que les états de rapprochement bancaires sont à jour au 30 juin 2016.
Dispositif de contrôle interne
54. L’auditeur interne a émis deux rapports : Celui du 4ème
trimestre 2015 et celui du 1er trimestre 2016. Sa
mission permet au PGICT d’avoir un meilleur suivi des recommandations de façon générale et de
veiller au renforcement du contrôle interne au sein du Projet. Les derniers rapports produits n’ont pas
révélé de dysfonctionnements majeurs au niveau de la Coordination du Projet.
Fluidité des fonds
55. Les taux de décaissements à partir de la Banque mondiale au 25 juillet 2016 sont de 52,94% pour le
TF11245 ; 67,63% pour le TF 11010 ; 66,48% pour le TF13715 ; et 49,21% pour le TF13243, soit un
taux moyen de 49,69%. La mission recommande une accélération de la justification des avances du
Projet afin d’éviter de nouvelles tensions de trésorerie.
Information financière
56. Les Rapports Intérimaires Financiers sont régulièrement transmis à la Banque et leur qualité est jugée
acceptable.
Audit externe
57. L’auditeur externe a effectué sa mission pour les comptes clos le 31 décembre 2015 et son rapport a
été transmis à la Banque mondiale dans les délais réglementaires. Une nouvelle procédure de passation
des marchés a été lancée pour le recrutement de l’auditeur qui va auditer les comptes de 2016 et 2017.
10
Nous invitons l’UGP à faire un suivi rigoureux de cette procédure pour éviter des retards dans la
réalisation des audits ultérieurs.
58. Plan d’actions pour renforcer la gestion financière
Etat de mise en œuvre du plan d’actions précédent
N° Actions Responsable Echéance Statut
1. Prendre en compte le nouveau dispositif
d’ordonnancement des dépenses dans le cadre des
notes de service à initier pour la modification des
procédures du PGICT.
RAF/Auditeur
interne /
Coordonnateur
28 février
2016 Réalisé
2. Accélérer la justification des fonds mis à la
disposition des AGAIBs dans le cadre des sous-
projets et soumettre en remboursement dans les
meilleurs délais les dépenses engagées par l’UGP.
RAF 31 décembre
2015 Réalisé
4. Introduire et suivre l’aboutissement rapide du niveau
de l’avance dans le compte désigné A.
RAF/Auditeur
interne /
Coordonnateur
31 janvier
2016 Réalisé
5. Mettre en œuvre les recommandations de l’auditeur
externe avant l’audit des comptes du PGICT pour
l’exercice clos le 31 décembre 2015.
RAF 31 janvier
2016 Réalisé
6. Prendre les mesures idoines afin de conclure un
avenant avec l’auditeur externe pour assurer l’audit
des comptes 2016.
SPM/
Coordonnateur
31 janvier
2016 En cours
Nouveau projet FEM6 et lien avec le Programme WACA
a) La mission a effectué deux réunions de travail avec le Secrétaire Général, les Directeurs généraux,
centraux et collaborateurs du MERF pour discuter les principales activités retenues dans le
document de priorité nationale du FEM6 que le gouvernement a élaboré, et notamment les actions
axées sur la gestion durable des terres et la biodiversité, vu que les allocations prévues pour le
nouveau projet proviennent des allocations STAR du Togo. La mission et le MERF ont cependant
convenu que ce projet sera mis en œuvre uniquement dans la région Maritime qui représente la
zone littorale du Togo et viendrait appuyer les efforts du gouvernement pour remédier à la
dégradation du littoral et faire face aux risques auxquels il est confronté, y inclus les problèmes liés
à l’érosion côtière.
b) Les actions recensées à considérer lors de la préparation du projet pourraient inclure les activités
suivantes, mais seraient confirmées lors des prochaines missions de préparation :
(i) l’appui aux pratiques endogènes de protection contre l’érosion, le ravinement et la
dégradation des terres ;
(ii) l’aménagement des zones humides, des bassins fluviaux et autres zones potentielles pour la
conservation de la biodiversité ;
(iii) la sauvegarde et la restauration des mangroves du sud-est du Togo ; et
(iv) l’aménagement des sites d’extraction de sable et de graviers dans la zone maritime.
59. La mission a également indiqué que la Banque mondiale est actuellement en cours de discussions avec
le Fonds Mondial pour l’Environnement (FEM) afin d’explorer la possibilité de monter un projet
11
régional d’investissement en complément au programme d’assistance technique à la gestion du littoral
ouest Africain (WACA) réalisé par la Banque mondiale et ce avec un co-financement FEM Eaux
Internationales. Au cas où cette démarche réussirait, le nouveau projet FEM 6 du Togo pourrait être
inclus dans ce programme régional ce qui permettrait éventuellement d’élargir le cadre des activités et
de mobiliser des ressources additionnels pour le Togo.
60. Le MERF a de sa part partagé avec les membres de la mission les documents relatifs à la demande de
classement du Chenal de Gbaga comme Site Ramsar transfrontalier, partagé entre le Togo et le Bénin.
La gestion de cette zone pourrait également être considérée dans le projet régional et faire l’objet
d’activités conjointes entre les deux pays.
61. La préparation du projet FEM avancerait cependant en accord avec les actions prioritaires recensées au
départ et une mission de préparation sera programmée en novembre ou décembre 2016. La date exacte
serait conjointement fixée par les deux parties.
Prochaines étapes
No Actions Responsable Date limite de
mise en œuvre
1. Faire un suivi plus rigoureux de la justification des
avances du Projet Coordonnateur/RAF 31 août 2016
2.
Etablir un plan de décaissement sur la base d’un plan
de trésorerie et d’un plan de passation de marchés
réalistes pour la période restante à courir.
RAF 15 septembre 2016
3.
Implication de tous les acteurs dans la préparation de
la phase d’achèvement : le responsable SE assisté du
responsable Sauvegardes, avec l’appui de l’assistant
technique SE.
UGP 30 septembre 2016
4.
Étudier la base de données des AGAIB pour identifier
les données disponibles, les tableaux d’analyse
réalisables et construire une typologie des
investissements
Assistant technique en
SE/ BM 15 septembre 2016
5.
Réaliser un rapport contenant l’état de mise en œuvre
du PAR, les PVs des consultations menées dans le
cadre de ce PAR et une enquête auprès des personnes
réinstallées dans le cadre de la construction des
caniveaux à Tsévié sur le degré de satisfaction des
populations ainsi que l’avis des personnes impactées ;
UGP/ Responsible
Sauvegardes./AGAIB
Maritime 30 Aout 2016
6.
Mettre en place un système de remontée des
informations sur les éventuels cas de plaintes des
populations pendant la mise en œuvre du projet
UGP/ Responsible
Sauvegardes./AGAIB
Maritime Immédiat
7.
Former les points focaux au remplissage de la fiche
screening
UGP/ Responsible
Sauvegardes./AGAIB
Maritime 15 septembre 2016
8.
Identifier les superficies couvertes par les 3 services
du système de veille et alerte précoce en vue
d’organiser l’enquête d’opinion auprès des
communautés situées dans ce rayon d’action
UGP/Responsable SE 30 novembre 2016
12
No Actions Responsable Date limite de
mise en œuvre
9.
Garantir les données de superficies de bonnes
pratiques GDT, GDF, GC (indicateur 2 du cadre de
résultat). Ces données seront utilisées lors des ateliers
d’évaluation des résultats du projet et pérennisation
des acquis.
UGP/Responsable SE 30 décembre 2016
10. Présenter les résultats du Projet sur cartes : zones
vulnérables, réalisations, etc. UGP
30 décembre 2016
Accès à l’information
La mission de la Banque mondiale et les Autorités togolaises confirment leur compréhension et leur accord
à divulguer publiquement cet aide-mémoire, selon la nouvelle politique d’accès à l’information du Groupe
de la Banque mondiale. La divulgation de cet aide-mémoire a été discutée et convenue lors de la réunion de
restitution du 05 Août 2016 au MERF, présidée par le Secrétaire Général. «Le présent aide-mémoire est par
conséquent classé Public».
13
Annexe I : Programme de la mission
DATE
ACTIVITES LIEU
RESPONSABILITE OBSERVATIONS
Jour 1 :
Mardi
26 Juillet
2016
Arrivée de la mission à Lomé Aéroport-Hôtel
Accueil et
installation de la
mission
Jour 2 :
Mercredi
27 Juillet
2016
Prise de contact avec les autorités
et objectifs de la mission
8 h 00 –
10 h00
Session de travail à la Banque
Mondiale à Lomé
Résidence de la
Banque Mondiale
Lomé
Banque Mondiale
11 h Réunion avec l’UGP UGP Mme PAULA Réunion de cadrage
de la mission
16 h -17
h 30
Visite de courtoisie aux autorités
administratives du MERF
Cabinet du Ministre
SG/MERF-Président
du comité de pilotage,
Cabinet du MERF
Le Coordonnateur
M. MOROU
Présentation des
objectifs de la
mission (Selon la
disponibilité de
l’autorité)
Visite au ministère de la sécurité et
de la protection civile
l’Environnement et des Ressources
Forestières
Cabinet + chef corps
des sapeurs-pompiers
Le Coordonnateur
M. MOROU &
Colonel BAKA
Présentation des
objectifs de la
mission (Selon la
disponibilité de
l’autorité)
Jour 3:
Jeudi 28
Juillet
2016
Atelier sur l’état d’avancement
avec les acteurs du projet
Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
9h-10h Cérémonie d’ouverture Salle ENTENTE du
CASEF
Coordination
PGICT
03 interventions
(Coordonnateur
PGICT, BM et
MERF)
10h- 10
h30 Pause-café
Salle ENTENTE du
CASEF Mme PAULA
10 h30 -
11 h 15
Présentation de l’état de mise en
œuvre des recommandations de la
dernière mission
Salle ENTENTE du
CASEF Le Coordonnateur
M. MOROU
11h15-
12h30
Présentation de l’état d’avancement
du PGICT et du cadre de résultat du
projet et débat d’ordre général
Salle ENTENTE du
CASEF Le Coordonnateur
Adjoint M.
AFENUTSU
12 h 30 -
14h00 Pause déjeuné
Salle ENTENTE du
CASEF Mme PAULA
14 h00 -
15h 00 Présentation du SAP
Salle ENTENTE du
CASEF Point focal ST RRC
M. AKIBODE
15 h - 16
h 00
Renforcement des capacités de la
plateforme RRC : cas du corps des
Sapeurs-pompiers
Salle ENTENTE du
CASEF
Chef Corps des
Sapeurs-pompiers
Colonel AGORO
14
Tchanilé
16h -
16h15 Pause-café
Salle ENTENTE du
CASEF Mme PAULA
16 h 15 –
17h00
Présentation sur la visibilité et la
communication sur le projet
Salle ENTENTE du
CASEF Chargé de
Communication
M. KOMOU
17 h00-
17h30 Synthèse des activités de la journée
Salle ENTENTE du
CASEF Par le Présidium de
l’atelier
Jour 4 :
Vendredi
29 juillet
2016
Atelier sur l’état d’avancement
avec les acteurs du projet (suite et
fin)
Le Coordonnateur
M. MOROU
9 h 00 – 9
h 30
Présentation sur les aspects de
sauvegardes environnementales et
sociales
Le Coordonnateur
Adjoint M.
AFENUTSU
09 h 00 -
12h 00
Présentation sur l’évolution des
marchés publics et débat d’ordre
général
UGP Mme YAKPO
Session Parallèle
09 h 00 –
12 h 00
Présentation sur l’état des finances
du projet et débat d’ordre général UGP
M. ODOHI Session Parallèle
9 h 30 –
10 h 00
Présentation sur le niveau
d’exécution des activités
communautaires au niveau
d’AGAIB Maritime et débat d’ordre
général
Salle ENTENTE du
CASEF Le Chargé du suivi
AGAIB Maritime Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
10 h 00 -
10 h 30 Pause-café -
Mme PAULA -
10 h 30 –
11 h 00
Présentation sur le niveau
d’exécution des activités
communautaires au niveau
d’AGAIB Plateaux et débat d’ordre
général
Salle ENTENTE du
CASEF Le Chargé du suivi
d’AGAIB Plateaux Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
11 h 00 –
11 h 30
Présentation sur le niveau
d’exécution des activités
communautaires au niveau
d’AGAIB Centrale et débat d’ordre
général
Salle ENTENTE du
CASEF
Le Chargé du suivi
AGAIB Centrale
Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
11 h 30 –
12 h 00
Présentation sur le niveau
d’exécution des activités
communautaires au niveau
d’AGAIB Kara et débat d’ordre
général
Salle ENTENTE du
CASEF
Le Chargé du suivi
AGAIB Kara
Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
12 h 00 -
13 h 00 Pause déjeuné
Mme PAULA
13 h 30 –
14 h 00
Présentation sur le niveau
d’exécution des activités
communautaires au niveau
d’AGAIB Savanes et débat d’ordre
général
Salle ENTENTE du
CASEF
Le Chargé du suivi
AGAIB Savanes
Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
15
14 h 00 –
15 h 00
Synthèse des travaux et prochaines
étapes et débat d’ordre général et
clôture des travaux
Salle ENTENTE du
CASEF
Le Coordonnateur
et le présidium
Présence effective
des acteurs clés de
mise en œuvre du
projet
15h-
16h30
Rencontre avec le Ministre de
l’urbanisme
Jour 7
Lundi 1er
Aout
2016
VISITE DE TERRAIN
14 h 00
17 h 00
Visite à Tokointamé( Motopompes
submersibles)
Unité de secours à l’Etat Major
Général
Caniveaux de Tsévié
Jour 8 :
Mardi 02
Août
2016
09 h 00 –
11 h 00
Présentation sur le mécanisme de
Suivi Evaluation UGP
Le Coordonnateur
Adjoint M.
AFENUTSU
Session parallèle
09 h 00 –
11 h 00
Présentation sur les Mesure de
Sauvegarde Environnementale et
Sociale du projet
UGP
Responsable MSES
M. COZI
Session parallèle
Jour 9 :
Mercredi
03 Août
2016
Réunion sur les activités de fin
PGICT et FEM6 Lomé
9 h 00 –
11 h 00
Discussion sur le plan de Travail
2016 et 2017 pour le projet Banque mondiale
Participants :
mission et
coordination
PGICT
11 h 00 –
11 h 15 Pause-café Banque Mondiale
11h15-12
h 30
Discussion sur la préparation du
rapport d’achèvement
12 h 30 –
14 h 30 Pause déjeuné
-
14h30-
17h00
Réunion sur l’élaboration du
projet FEM6.
Salle de réunion
MERF
Point Focal FEM
Jour 10 :
Jeudi 04
Août
2016
16
9 h 00
11 h 00
Restitution PGICT avec le
Ministre de l’Environnement
Salle de réunion
MERF
14 h 30 –
17 h Réunion sur le Projet WAKA
Salle de réunion
MERF
Jour 11
vendredi
05 aout
2016
Rédaction de l’Aide-mémoire
Banque Mondiale
Départ de la mission
17
Annexe 2 : Liste des participants à l’atelier et des personnes rencontrées
N°
Nom et Prénoms
Institutions
Titre
Contact et
1
ADJAMANI Kokou
MASPFA/DGC
Directeur de la Gestion des Catastrophes
Cel : 90 18 92 22 E-mail : [email protected]
2
ATTORA Matombéna
STRRC/MERF
Chargé d’études
Cel : 90 34 85 49 E-mail : [email protected]
3
ASSI Hèmou
UCN-REDD+
Coordonnateur
Cel : 90 03 81 02 E-mail : [email protected]
4
AFELU Barumna
PNR/DRF/MERF
Coordonnateur
Cel : 90 06 67 96 E-mail : domi2nicgmail.com
5
PADAYODI Tchilalo
PGICT/MERF
Assistante Gestion des Risques de Catastrophes
Cel : 90 10 94 48 E-mail : [email protected]
6
AGRIGNAN Esso-Sam
DE/MERF
Economiste, Chargé d’Etudes
Cel : 90 54 55 96 E-mail : [email protected]
7
ETSE Kodjo Kadévi
DAAF/MERF
Directeur
Cel : 90 01 46 89 E-mail : [email protected]
8
YAKPO Ama Essenam
PGICT/MERF
Responsable Passation des marchés
Cel : 90 29 25 09 E-mail : [email protected]
18
9
BANLA Tchao DRERF/KARA
Point Focal PGICT/Représentant du DRE
Cel : 90 97 13 96 E-mail : [email protected]
10
ABALO Puvalinébè
ODEF
LT/Col des Eaux et Forêts
Cel : 90 12 45 38 E-mail : [email protected]
11
AFENUTSU Kossivi Dodzi
PGICT/MERF
Coordonnateur-Adjoint
Cel : 90 35 77 27 E-mail : [email protected]
12
KAMANG Piabalo
AGAIB Centrale
Coordonnateur Régional
Cel : 90 10 49 26 E-mail : [email protected]
13
Wénato BANKATI
AGAIB Savanes
Coordonnateur Régional
Cel : 90 01 34 36 E-mail : [email protected]
14
AGORO Tchanilé
Corps des Sapeurs-Pompiers/MSPC
Chef de Corps
Cel : 90 04 29 44 E-mail : [email protected]
6
AGRIGNAN Esso-Sam
DE/MERF
Economiste, Chargé d’Etudes
Cel : 90 54 55 96 E-mail : [email protected]
7
ETSE Kodjo Kadévi
DAAF/MERF
Directeur
Cel : 90 01 46 89 E-mail : [email protected]
8
YAKPO Ama Essenam
PGICT/MERF
Responsable Passation des marchés
Cel : 90 29 25 09 E-mail : [email protected]
9
BANLA Tchao
DRERF/KARA
Point Focal PGICT/Représentant du DRE
Cel : 90 97 13 96 E-mail : [email protected]
19
10
ABALO Puvalinébè
ODEF
LT/Col des Eaux et Forêts
Cel : 90 12 45 38 E-mail : [email protected]
11
AFENUTSU Kossivi Dodzi
PGICT/MERF
Coordonnateur-Adjoint
Cel : 90 35 77 27 E-mail : [email protected]
12
KAMANG Piabalo
AGAIB Centrale
Coordonnateur Régional
Cel : 90 10 49 26 E-mail : [email protected]
13
Wénato BANKATI
AGAIB Savanes
Coordonnateur Régional
Cel : 90 01 34 36 E-mail : [email protected]
14
AGORO Tchanilé
Corps des Sapeurs-Pompiers/MSPC
Chef de Corps
Cel : 90 04 29 44 E-mail : [email protected]
15
BAKA Yoma
MSPC
Directeur de la Protection Civile
Cel : 90 05 14 46 E-Mail : [email protected]
16
LACHANCE Annick
Banque Mondiale
Spécialiste Suivi Evaluation Consultant
E-mail : [email protected]
17
LOTAYEF Dahlia
Banque Mondiale
Spécialiste Environnement en Chef
E-mail : [email protected]
18
SAMA Boundjouw
Secrétariat Général/MERF
Secrétaire Général
Cel : 90 02 68 08 E-mail : [email protected]
19
Koffi HOUNKPE
Banque Mondiale
Chargé du PGICT
E-mail : [email protected]
20
20
TIASSOU Tété
Union Européenne
Chargé de Programmes
E-mail : [email protected]
21
FOLLY Yao Djiwonu
Inspection des Ressources Forestières
Directeur
E-mail : [email protected]
22
ALASSANI Aboudoudjalilou
DRERF/RC-MERF
Point Focal PGICT Représentant DRE-Centrale
Cel : 90 27 19 57 E-mail : [email protected]
23
DEJEAN Philippe
AGAIB Kara
Coordonnateur
Cel : 90 01 66 80 E-mail : [email protected]
24
LAOGBESSI T.T Egbèsem
MIT/Direction Générale de la Météorologie Nationale
Chef Division Climatologique
Cel : 90 87 75 44 E-mail : [email protected]
25
BAKAI Piwèlon
DRF/MERF
Chargé d’Etudes
Ce : 90 19 08 09 E-mail : [email protected]
26
ATUTONU Amah
DRERF/Maritime
Directrice Régionale
Cel : 90 14 39 77 E-mail : [email protected]
27
TOFIO Kokou Koumah
AGAIB Maritime
Coordonnateur
Cel : 90 00 89 41 E-mail : [email protected]
28
BANAGBOWOU Kokou
DRERF/MERF/Plateaux
Directeur Régional
Cel : 90 92 37 33 E-mail : [email protected]
29
NAYABI Limbila
DRERF/MERF/Savanes
Directeur Régional
Cel : 90 25 49 50/98 71 28 88 E-mail : [email protected]
21
30
AMAGAH-A. Komivi
MERF
PRMP
Cel : 90 11 88 31 E-mail : [email protected]
31
KPOTOR Komlan
Banque Mondiale
Consultant en Environnement
Cel : 92 55 66 04 E-mail : [email protected]
32
AWOUGNON Comlan
MERF/FEM
Assistant
Cel : 90 13 45 04 E-mail : [email protected]
33
GNIMASSOUN G. Michel
PGICT
Auditeur Interne
Cel : 90 10 75 04 E-mail : [email protected]
34
NAYO Yawo M.
AGAIB Plateaux
Coordonnateur
Cel : 90 05 24 85 E-mail : [email protected]
35
BAKATIMBE Tchannibi
DE/MERF
Point Focal WAKA
Cel : 90 38 58 74 E-mail : [email protected]
36
DAHAN Sélomé
ADAPT/MAEH
Assistante
Cel : 92 47 43 31 E-mail : [email protected]
37
OURO-KPASSI Sadate
DE/MERF
Stagiaire
Cel : 92 89 32 36 E-mail : [email protected]
38
AZANKPO Komla
DE/MERF
Juriste, Point Focal de la CCNUCC
Cel : 90 91 96 77 E-mail : [email protected]
39
YOVO-ESSE Kodzo
PGICT
Assistant RAF/Cellule Suivi-Evaluation
Cel : 90 13 63 19 E-mail : [email protected]
22
40
SANUSSI Sroudy
ANGE
Chef service EIES et EES
Cel : 90 28 79 07 E-mail : [email protected]
41
AKOTHAYE Kodjo
PRCNDGE/MERF
Représentant du Coordonnateur
Cel : 90 91 88 80 E-mail : [email protected]
42
AHIAWONOANYI Koami
Chargé de Suivi/AGAIB Maritime
Chargé de Suivi
Cel : 90 83 53 88 E-mail : [email protected]
43
AGBANTE Gbati
AGAIB-Plateaux
Chargé de Suivi
Cel : 90 30 91 67 E-mail : [email protected]
44
ALFA BODA Réhim
AGAIB/Région Centrale
Chargé de Suivi
Cel : 90 22 34 59 E-mail : [email protected]
45
KADANSAOU Kossi
AGAIB/Région Kara
Chargé de Suivi
Cel : 90 01 56 50 E-mail : [email protected]
46
LEMDEYOU Pueham
AGAIB/Région Kara
Chargé de Suivi
Cel : 91 09 12 23 E-mail : [email protected]
47
GUIDI Ayawa Meduwodzi
DIC/MPD
Chef section SCIG Point Focal Gestion des catastrophes
Cel : 90 22 59 34 E-mail : [email protected]
48
ADA Koffi
DGC/MUHCV
Chef Division Géomatique
Cel : 90 04 48 27 E-mail : [email protected]
49
WAKE Kpatchim
STRRC/MERF
Géographe
Cel : 90 86 05 53 E-mail : [email protected]
23
50
GBANDEY Napo
DEP/MERF
Environnementaliste Chargé d’études
Cel : 91 45 09 42 E-mail : [email protected]
51
OUADJA Napo Sapol
DA/MAEH
Chef Division
Cel : 91 88 35 00 E-mail : [email protected]
52
DAMETOUGLE Totébébe
UCN-REDD+
Coordonnateur-Adjoint
Cel : 90 18 60 47 E-mail : [email protected]
53
BROOHM Debi
DEF/MERF
Représentant du Point Focal TerrAfrica
Cel : 90 23 87 41 E-mail : [email protected]
54
SEKRO Atchando
MUHCV/DGIEU
Environnementaliste
Cel : 90 84 98 84 E-mail : [email protected]
55
PALI Solim
ANASAP
Commandant BCP pi
Cel : 90 89 13 89 E-mail : [email protected]
56
KOUTIAME K. Lambert
PGICT Assistant du Responsable Communication
Cel : 91 15 21 96 E-mail : [email protected]
57
DJEGUEMA Kokou
PACIV
Coordonnateur Général
Cel : 90 58 10 08 E-mail : [email protected]
59
ODOHI M. Smaïla
PGICT
RAF
Cel : 90 17 56 11 E-mail : [email protected]
60
AKIBODE Nelson
STRRC/MERF
Point Focal National ONU/SIPC
Cel : 90 02 25 28 E-mail : [email protected]
24
61
Amidou A. MOROU
PGICT/MERF
Coordonnateur
Cel : 90 06 07 39 E-mail : [email protected]
62
ISSIFOU Aboudoumisamilou
Projet ADAPT
Coordonnateur
Cel : 90 18 32 84 E-mail : [email protected]
63
ANTHE Komi
DRF/MERF
Juriste
Cel : 90 97 06 13
64
AGBESSI K. G. Eric
DEP/MERF
Biologiste
Cel : 90 16 66 74 E-mail : [email protected]
65
IROKO Yao Oniakitan
ANGE/MERF
Chef Service Audit Environnemental
Cel : 90 08 79 10 E-mail : [email protected]
66
AKPAMOU Kokouvi
DEP/MERF
Directeur
Cel : 90 93 17 62 E-mail : [email protected]