Offrir un servicede stockage souterrain
de gaz natureldu Grand Sud-Ouest à l’Europe
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Appareil de forage - Lussagnet
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Sommaire
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La chaîne gazière
Les activités TIGF : le transport et le stockage de gaz naturel
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Avant-propos
Après un repositionnement de l’activité stockage dans la chaîne gazière, ce
document décrit les différentes facettes des stockages de Lussagnet et
d’Izaute depuis les aspects techniques et réglementaires jusqu’aux aspects
commerciaux.
Une vision long terme du développement des capacités de stockage de TIGF
est proposée, amplement portée par la situation géographique privilégiée de
Lussagnet et d’Izaute, situés sur un axe européen stratégique au cœur de l’inter-
connexion France-Espagne.
Marc Prigent
Direction Développement
Commerce
Crise économique mondiale, tensions géopolitiques affectant l’approvision-
nement en gaz de l’Europe, mise en place généralisée de la taxe carbone
en France, variations brutales du prix spot du gaz..., l’année 2009 restera
comme une année très riche en évènements pour l’industrie gazière.
C’est dans ce contexte délicat que TIGF a souhaité présenter son activité
stockage qui contribue à la stabilité et à la sécurité à long terme dans l’appro-
visionnement en gaz de la France et de l’Europe.
Monique Delamare
Direction Générale
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AFRIQUEAFRIQUEDE L'OUESTDE L'OUEST
AFRIQUEDE L'OUEST
MER DU NORDMER DU NORDMER DU NORD
1
Les enjeux stratégiques du stockage sur le marchéEuropéenAujourd’hui, la production de l’Union
Européenne couvre plus de 40 % de ses
besoins en gaz naturel. A l’horizon
2020/2025, celle-ci ne couvrira plus que
30 % de ses besoins en raison de la baisse
de la production intérieure et de l’augmen-
tation de la consommation.
L’émergence de nouveaux pays industrialisés
et les incertitudes géopolitiques affectant
les zones de production génèrent une con-
currence accrue sur l’accès aux ressources
gazières. L’Union Européenne investit ainsi
dans la diversification de ses approvision-
nements et dans le développement de ses
capacités de stockage de gaz.
Selon les prévisions de l’Agence Interna-
tionale de l’Energie (AIE), les capacitésde stockage du gaz devraient doublerd’ici 2030.
L’usage des stockagessouterrains : un élément clépour assurer la continuitéde distributionConsommation : des besoins variablesEn France, la consommation de gaz naturel
est très fortement saisonnalisée. Elle peut
passer de 1,5 GNm3 par mois en été à7,5 GNm3 par mois en hiver.
La consommation mensuelle en hiver peut
représenter ainsi plus de 5 fois celle en été.
Quant à la consommation journalière, elle
peut varier d’un facteur 1 à 12.
Approvisionnement : des fluxconstantsLe flux d’approvisionnement en gaz est lui,
relativement constant tout au long de l’année.
Le gaz est acheminé par canalisations ou
par méthaniers (GNL) depuis les centres
de production.
Pour répondre aux fortes variations de la
consommation annuelle, du gaz est injecté
dans les stockages souterrains en été et
soutiré en hiver.
La chaîne gazière
Les flux gaziers vers l’Europe
Les stockages souterrains de gaz naturel,un élément clé de la chaîne gazière
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UNION EUROPÉENNE
40 %27 %
16 %
<1 %
2 %2 %
2 %
11 %NORVÈGE
NIGÉRIA ÉGYPTE
ALGÉRIE
LIBYEMOYEN ORIENT
RUSSIE
AFRIQUEDE L'OUEST
MER DU NORD
Les stockages souterrains de gaz constituent l’un des éléments clés de la chaîne gazière. Ils permettentde combler le déséquilibre entre les approvisionnements qui sont relativement constants au cours del’année et la consommation qui elle, varie fortement suivant les saisons.
Sources : Cédigaz et MinEFI - Année 2007
Evolution prévisionnelle
du ratio gaz importé/gaz
consommé dans l’Union
Européenne
Diversification de
l’approvisionnement
en gaz pour l’Union
EuropéenneCONSOMMATION
APPROVISIONNEMENT
LLeess vvaarriiaattiioonnss ssaaiissoonnnniièèrreess ddee ccoonnssoommmmaattiioonn ddee ggaazzppaarr rraappppoorrtt aauuxx aapppprroovviissiioonnnneemmeennttss ccoonnssttaannttss..
La réponse pour assurer tout aulong de l’année la continuité dedistribution : le stockage de gaznaturel
En Europe comme en France, les stockages
souterrains permettent donc :
de faire face à la saisonnalité de la de-
mande en gaz naturel et de couvrir les
pointes journalières de consommation,
d’assurer la sécurité d’approvisionnement,
de fournir un outil précieux d’équilibrage
dans la gestion journalière des flux de gaz.
Le gaz naturelNon toxique et non corrosif, le gaz naturel constitue une sourced’énergie propre et sûre suscitant un intérêt grandissant pourrépondre aux besoins des entreprises, des collectivités et desparticuliers. Parmi les combustibles fossiles, il offre une desmeilleures réponses pour respecter les orientations du proto-cole de Kyoto sur le changement climatique.Générant peu de gaz carbonique, la combustion du gaz naturelproduit deux fois moins d’oxyde d’azote que le fioul et trois foismoins que le charbon. Elle dégage également 150 fois moinsd’oxyde de soufre que le fioul domestique, contribuant ainsi àla lutte contre l’effet de serre, à la réduction des pluies acideset à la limitation des pics d’ozone.
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8
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GRTgaz Sud
GRTgaz Nord
Les stockages de Lussagnet et Izaute : au carrefour des échanges gaziers européens2
TIGF, les dates clésTIGF, un positionnement stratégique à l’interfaceFrance-Espagne
Le Corridor Ouest est actuellement l’unique
liaison de grand transport de gaz entre la
France et l’Espagne. Il est composé dans
la zone TIGF de :
• l’Artère de Guyenne au nord qui relie
la zone GRT Gaz Sud depuis Castillon-
la-Bataille jusqu’à Lussagnet,
• l’Artère du Béarn au sud (Lussagnet-
Lacq),
• le Lacal (Lacq-Calahorra),
• la liaison Euskadour qui relie Lussagnet
à Irun.
Son développement s’inscrit dans la diver-
sification des sources d’approvisionnement.
Le Corridor Ouest permet au marché espa-
gnol d’accéder au gaz de Norvège et de
Russie, et à l’Europe du Nord de bénéficier
des capacités d’importation de gaz de
l’Espagne (GNL et gaz d’Afrique du Nord).
Les sites de stockage TIGF deLussagnet-Izaute sont positionnéssur cet axe stratégique.
Une synergie entre lestockage et le réseau detransportLa gestion intégrée des activités de stockage
et transport réalisée par TIGF permet à ses
clients d’optimiser leurs flux, en équilibrant
leur position sur le réseau de transport grâce
à leur propre gaz (Service d’Equilibrage
Journalier).
Les obligations de ServicePublic de TIGFPour accompagner l’ouverture du marché
gazier, des obligations de Service Public
ont été confiées aux opérateurs d’infra-
structures gazières.
Dans ce cadre, TIGF en tant qu’opérateur
de réseau de transport et concessionnaire
de sites de stockage doit garantir :
• la continuité d’acheminement du gaz aux
consommateurs finaux, notamment pour
les entités chargées d’une Mission
d’Intérêt Général (MIG) comme les hôpitaux
ou les écoles,
• la sécurité des personnes et des instal-
lations sur son réseau de transport et sur
ses sites de stockage.
Au cœur des interconnexions
entre la France et l’Espagne,
TIGF est idéalement située à
mi-chemin entre les réserves
de gaz de la Mer du Nord et
celles d’Afrique.
1945Naissance de la Société Nationale des Gaz
du Sud-Ouest, future GSO.
1957Mise en exploitation du champ de gaz de
Lacq et du site de stockage de Lussagnet.
1981Mise en service du site de stockage
d’Izaute.
2003Loi relative à la libéralisation du marché
gazier.
2004Définition de principes de mise en oeuvre
de l’Accès des Tiers au Stockage (ATS).
2005Création de TIGF par le regroupement
des activités Transport (GSO et TTGF) et
Stockage (TSGF).
Les trois zones d’équilibrage en France
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TIGFTIIIIIIIIIGGGGGGGGGTTTIIIIIITTTTTTTTTTIIIIIIIIIITTTIIIIIIIII
Les stockages souterrainsen EuropeLes capacités de stockage souterrain de
gaz naturel devraient passer en Europe de
76 GNm3 de volume utile en 2008 à environ
130 GNm3 en 2020 sur la base des projets
à l’étude. Ces projets concernent majori-
tairement le développement de cavités
salines et la conversion de gisements
d’hydrocarbures épuisés.
Les stockages souterrainsen FranceDeux gestionnaires de stockages exploitent
les stockages souterrains en France :
• Storengy, filiale de GDF-SUEZ créée
début 2009, gère un parc de 12 sites, dont
9 en nappes aquifères (centrés sur le
Bassin Parisien) et 3 en cavités salines
(dans le Sud-Est), représentant, au total,
un Volume Utile de 9,3 GNm3 soit 78 %
des capacités françaises.
• TIGF exploite dans le Sud-Ouest 2 sites
en nappes aquifères : Lussagnet etIzaute qui représentent, au total,un Volume Utile de 2,5 GNm3 soit22 % des capacités françaises.
Dans le nouveau paysage gazier qui se dessine en Europe et en France, TIGF bénéficie d’atoutsparticuliers. L’entreprise peut compter sur un savoir-faire acquis à travers de nombreux projets dedéveloppement dans les domaines du stockage et du transport du gaz.
Les stockages de gaz naturel en France
Capacité existante en GNm3
Capacité prévisionnelle additionnelle en GNm3 (2020)
Les capacités de stockage de gaz naturel en
Europe et les perspectives de développement
d’ici 2020
9
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Caractéristiques techniques des deux sites
Caractéristiques, principes de fonctionnement etréglementation applicable aux sites de stockage3
Lussagnet et Izaute,une gestion responsabledu stockageSitués à 10 km l’un de l’autre, les stockages
souterrains de Lussagnet et Izaute ont été
développés dans des conditions différentes.
Mis en exploitation au même moment que
le gisement de Lacq en 1957, le site destockage de Lussagnet était à l’origine
destiné à réguler la production de gaz
naturel en provenance de l’usine de Lacq.
Son volume a été multiplié par quatredepuis sa création pour satisfaire aux
besoins de consommation du Grand Sud-
Ouest.
Quant au site d’Izaute, il a été mis en
service au début des années 1980 pour
répondre lui aussi, à la progression de la
demande en gaz.
Les deux sites de stockage sont pilotés
depuis le centre de contrôle de Lussagnet.
Le site d’Izaute est relié à celui de Lussagnet
par 2 canalisations de diamètre 600 mm.
Le regroupement de toutes les installations
de traitement et de compression du gaz sur le
centre de Lussagnet permet de mieux coor-
donner la gestion des deux stockages et d’en
améliorer la performance et la compétitivité.
Stocker du gaz : une activité contrôlée et suivie par
des organismes indépendants qui collaborent avec
TIGF pour améliorer les conditions d’exploitation des
stockages :
Comité de Suivi des Stockages (CSS) : suivi scientifique et
environnemental.
Comité Consultatif pour la Sécurité des Stockages Souter-
rains (CCSSS) : questions relatives à la sécurité.
Comité des Hydrogéologues : suivi de la ressource en eau.
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement
et du Logement (DREAL) : suivi règlementaire.
Le principe de fonctionne-ment des stockages souterrainsPendant l’été, le gaz naturel est injecté
sous pression par les puits forés jusqu’à
la roche réservoir ; il déplace alors l’eau
contenue dans les pores de la roche.
En hiver, le gaz est soutiré par ces mêmes
puits pour satisfaire aux besoins supplé-
mentaires en gaz naturel des clients.
L’eau, provisoirement déplacée, reprend
alors sa place dans les pores de la roche.
Avant expédition, le gaz soutiré doit être
traité afin de le remettre aux spécifications
commerciales : extraction de l’eau, de l’hy-
drogène sulfuré (H2S) et odorisation.
Date de Mise en Service 1957 1981
Volume Total de Stockage 3,5 GNm3 3,0 GNm3
Autorisé (*)
Volume Total de Stockage 2,5 GNm3 3,0 GNm3
Développé au 01/01/2010
Pression Maximale de Stockage 76,2 bar abs 71,8 bar absAutorisée (*) à - 500 m/NGF à - 380 m/NGF
Nombre de Puits d’Injection/Soutirage 14 11
Nombre de Puits de Contrôle 14 14
36 MNm3/jour à 45 % VU restantDébit Maximal de Soutirage (situation des stocks lors de la pointe
de consommation en hiver)
Compression installée 30 MW
La croissance de la demande en gazet la multiplication des échangessuscitée par l’ouverture européennedes marchés vont amener les sites deLussagnet et Izaute à poursuivre leurdéveloppement.
LUSSAGNET IZAUTE
10
* Ces paramètres constituent les éléments réglementés de l’activité stockage.
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Réseaude transport
te
Gaz utile et gaz coussinLe gaz naturel d’un stockage souterrain en aquifère
n’est pas intégralement utilisable. Le gaz injecté
l’été et soutiré l’hiver est appelé “gaz utile” : c’est
le gaz qui servira effectivement à la consommation.
Le “gaz coussin” est le gaz nécessaire au bon
fonctionnement des opérations d’injection et de
soutirage; il reste en permanence immobilisé dans
le stockage. Le volume constitué par le “gaz utile” et
le “gaz coussin” correspond au Volume Total stocké.
Stocker du gaz : des techniques en amélioration continue depuis 50 ans au travers d’une collaborationavec divers organismes publics et privés.
Roche poreuse contenant le gaz stocké
Roche poreuse abritant la nappe aquifère
Point Bas garantissant le piégeage du gaz
Couche imperméable garantissant l’étanchéité
Centre d’exploitation du stockage
Océan
Chaîne des Pyrénées
Puits producteur/injecteur
•Les aspects surfaceLes installations de surface du centre de
Lussagnet sont soumises à la réglemen-
tation des Installations Classées pour la
Protection de l’Environnement (ICPE).
Elles sont conçues et opérées dans le
respect des mesures de prévention et
protection imposées par la réglementation
SEVESO II applicable au stockage souterrain.
Cela se traduit en particulier par la mise
en œuvrepour les aspects souterrains et
surface :
- d’une Politique de Prévention des Acci-
dents Majeurs (PPAM),
- d’un Système de Gestion de la Sécurité
(SGS) qui définit l’organisation, les pro-
cédures et les ressources cohérentes
avec la PPAM,
- d’un ensemble de plans d’urgence (POI,
PPI,...),
- d’Etudes de Dangers et d’Etudes d’Impact
sur l’environnement.
Un audit annuel et un suivi régulier des ins-
tallations sont effectués par les autorités
de tutelle (DREAL,...) sur les Installations
Classées pour la Protection de l’Environ-
nement (ICPE) et le Système de Gestion de
la Sécurité (SGS).
Les stockages de Lussagnet et d’Izaute se situent entre 500 et 700 mètresde profondeur par rapport au niveau du sol.
Réglementation applicableaux stockages souterrains•Les aspects souterrains
Les sites de stockage, assimilés à des
établissements miniers, relèvent du Code
Minier. De par la nature de leur activité,
les sites de Lussagnet et Izaute sont soumis
également à la réglementation SEVESO II.
L’arrêté interdépartemental (Landes et
Gers) du 12 Août 2009 regroupe l’en-
semble des prescriptions applicables aux
sites de stockage de Lussagnet et Izaute
et précise les paramètres d’exploitation
pour chaque site, tels que :
- le périmètre de stockage et de protection,
- la zone d’influence du stockage,
- la Pression Maximale de Stockage,
- le Volume Total de gaz stocké.
En liaison avec ces réglementations, un
réseau de puits de surveillance a été mis
en place afin de suivre l’évolution du niveau
d’eau et les caractéristiques physico-
chimiques de la nappe aquifère ainsi que
l’intégrité (étanchéité) de la couverture.
Le fonctionnement
des sites de stockage
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Les indicateurs sécurité de TIGF
La sécurité des personnes, la maîtrise des risquesindustriels et le développement durable au centredes préoccupations de TIGF
4
La sécurité des personnes,une priorité•TIGF a mis en place depuis de nombreuses
années une politique sécurité se traduisant
notamment par un programme de formation
dédié.En 2008, 745 jours de formationont été effectués.
•Dans le cadre du retour d’expérience, TIGF
prend en compte les Actions et Situ-ations à Risque (ASR) vécues ou obser-
vées par son personnel. L’exploitation des
données recueillies permet de remédier
aux défaillances détectées et de garantir
l’amélioration continue des procédures
internes.
•TIGF a élaboré un cahier des chargesHygiène Sécurité Santé Environne-ment (HSSE) pour les entreprises exté-
rieures fixant le niveau d’exigence requis,
notamment lors de la réalisation de travaux
sur site.
•Enfin,TIGF participe à la mise en place d’unPlan de Prévention des RisquesTechnologiques (PPRT) dont l’objectif,
au travers d’une stratégie d’urbanisation,
est de limiter l’exposition de la population
aux conséquences éventuelles d’un acci-
dent sur ses sites.
La gestion de la sécurité,une démarche reconnue•Le Système de Management de la
Sécurité de TIGF est certifié niveau 7 sur
10 sur le référentiel SIES (Système Inter-
national d’Evaluation de la Sécurité). Ce
niveau de qualification est l’un des meil-
leurs de la profession.
•La maîtrise de la sécurité sur les deux
sites de stockage passe également par
la réalisation d’Etudes de Dangersintégrant une approche “probabilité -
gravité”. Ces études, mises à jour tous
les cinq ans, permettent de définir les
principaux scénarios d’accidents suscep-
tibles de survenir et de mettre en place
les mesures nécessaires pour les éviter.
•Des Inspections Générales Planifiées(IGP) sont réalisées de manière régulière
afin de mettre en évidence les dysfonc-
tionnements éventuels et d’y remédier.
•En cas d’accident, l’organisation des inter-
ventions sur les sites s’appuie sur des
plans d’urgences testés chaque année:
le Plan d’Opération Interne (POI), le Plan
d’Intervention sur Puits en Eruption (PIPE),
le Plan de Gestion de Crise (PGC), le Plan
Particulier d’Intervention (PPI).
La sécurité, un enjeu
dès la conception des
nouvelles installations
•Dès la phase de conception des nouvellesinstallations, TIGF prend en compte d’unepart l’ensemble des exigences réglemen-taires, et d’autre part les prescriptions liéesà sa politique de gestion de la sécurité.
•Les puits LUG 71, 72 et 73, forés en 2008et 2009 sur Lussagnet, en remplacementd’anciens puits, participent à l’améliorationcontinue de la sécurité.Leur conception a bénéficié, en particulier,de l’installation d’une double barrière desécurité intégrant les technologies les plusrécentes.
•La conception et le dimensionnement pré-liminaire sont validés pour chaque projetau travers d’audits et études tels que :- des audits d’identification des dangers
associés au projet et à son environnement(HAZID),
- des audits de gestion de la sécurité desnouvelles installations (HAZOP).
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La surveillance et le suivides impacts environne-mentaux : les sites destockage bien insérésdans leur environnementDepuis 2006, TIGF est certifiée ISO14001 pour l’ensemble de ses sites.Cette certification a été renouveléeen 2008. Sur le site de Lussagnet et
autour des unités, tout est mis en œuvre
pour maîtriser et réduire les impacts sur
l’environnement. Ainsi de nombreuses
actions sont menées régulièrement pour
mieux préserver l’environnement et
réduire les risques de pollution sous tou-
tes ses formes, qu’il s’agisse de la qualité
de l’eau ou encore de la biodiversité, des
émissions de Gaz à Effet de Serre (GES),
de la gestion et de la limitation des déchets.
Un contrôle permanent dela qualité de l’eauL’un des objectifs de TIGF en matière d’envi-
ronnement consiste à maîtriser ses rejets
aqueux sur les sites de stockage de
Lussagnet et d’Izaute.
Des contrôles bimensuels sont réalisés, ils
permettent d’assurer la traçabilité des
rejets et de vérifier la conformité de ces
derniers avec la réglementation en
vigueur.
La maîtrise des rejetsatmosphériquesTIGF a mis en œuvre les moyens nécessaires
pour mesurer et réduire ses émissions de
Gaz à Effet de Serre (GES). Par exemple, le
nouveau bâtiment HQE* du centre de
Lussagnet est équipé de panneaux photo-
voltaïques pour satisfaire une partie de sa
consommation électrique.
Une gestion du tri sélectifdes déchetsLe système de gestion et de tri sélectif
que l’entreprise a mis en place s’inscrit au-
delà des dispositions réglementaires déjà
très strictes en la matière. Les déchets sont
triés dans des bennes spécifiques, collec-
tés, transportés puis traités par des pres-
tataires agréés avec lesquels un suivi
administratif et règlementaire est réalisé
conformément à la législation en vigueur.
Dans le domaine de la sécurité et de l’environnement, TIGF s’est fixé des objectifs globaux de maîtrisedes risques et de réduction des impacts et évalue régulièrement ses performances.
TIGF et les parties
prenantes: des objectifs
communs de
développement durable
•TIGF et le développement durableSelon un diagnostic “développement dura-ble” réalisé en juin 2007 par un organismeindépendant, les relations de TIGF avecses différents interlocuteurs ont été jugéespositives.
•TIGF, l’un des moteurs de l’économierégionaleLes projets successifs de modernisation,sécurisation et développement des infras-tructures de Lussagnet et Izaute contribuentsignificativement au développement dutissu industriel local, de l’économie territo-riale et par là même à la pérennisation dubassin d’emploi.
•TIGF, une collaboration continue avecles parties prenantes localesPour permettre un développement har-monieux de ses activités avec son envi-ronnement direct, les équipes de TIGFs’attachent à fournir à l’ensemble desinstances locales (riverains, associations,mairies, préfectures, conseil général,DREAL…) les informations nécessaires enparticulier sur les orientations définiespour l’avenir des stockages de Lussagnetet Izaute.
Evolution du Tauxde Fréquence des Accidents Déclarés de TIGF de 2002 à 2008 (%)
Les nouveaux bâtiments HQE du centre de stockage de Lussagnet
*Les nouveaux bâtiments du centre destockage de Lussagnet, classés HauteQualité Environnementale, sont unepremière dans le Sud-Ouest sur unsite industriel.
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Aujourd’hui, l’offre stockage TIGF5
Les clients stockage
de TIGF en 2009 Les principes de souscriptionL’année contractuelle débute le 1er avril de
l’année N et se termine le 31 mars de
l’année N + 1 : elle s’étend sur un été,
période d’injection et un hiver, période de
soutirage. Les souscriptions pluriannuelles
sont possibles, comme les souscriptions
en cours d’année.
Les clients souscrivent un nombre entier
d’Unités de Stockage auquel sont associées
des Capacités Journalières Nominales de
Soutirage et d’Injection, différentes selon
l’offre souscrite.
Une Unité de Stockage (ou “Bundle”)est définie par:•une Capacité Unitaire de Stockage (CUS)
exprimée en kWh,
•une Capacité Journalière Unitaire Nomi-
nale de Soutirage (CJUNS) exprimée en
kWh/j,
• une Capacité Journalière Unitaire Nomi-
nale d’Injection (CJUNI) exprimée en kWh/j.
Les conditions d’accès aux offres stockageLes clients titulaires d’un Contrat d’Accès
au Stockage doivent avoir souscrit au préa-
lable un contrat d’accès aux infrastructures
transport dans la zone d’équilibrage Sud-
Ouest (zone TIGF).
L’offre stockage TIGF : deux offres commercialescomplémentairesTIGF propose à ses clients :
• une “Offre Equilibre” qui permet de
bénéficier à moindre coût des écarts de
prix saisonniers du gaz,
• une “Offre Dynamique” qui permet
d’assurer la continuité de fourniture en
cas de pointe de consommation.
Afin de refléter les performances physiques
des réservoirs, chacune des deux offres
est caractérisée contractuellement par :
• une contrainte temporelle qui définit à
une date donnée un niveau de stock
minimum et maximum à respecter,
• une contrainte spatiale qui définit pour
un niveau de stock donné une capacité
d’injection et de soutirage maximale.
Un client ayant souscrit des capacités sur
les 2 offres bénéficie de la gestion conjointe
de ses souscriptions basée sur le principe
de l’optimisation de sa capacité de soutirage
globale.
L’Accès des Tiers au Stockage (ATS)Dans le cadre de l’ouverture du marché du gaz en France depuis2004, les conditions suivantes d’Accès des Tiers au Stockageont été définies :
• Chaque fournisseur de gaz détenteur d’un portefeuille de consom-mateurs finaux a accès à des capacités de stockage (appelées“Droits de Stockage”) réservées par les opérateurs de stockage.
• Les droits unitaires de stockage associés à chaque client final sontfixés chaque année par arrêté ministériel.
• Les conditions d’accès (services, tarifs) sont identiques pour tousles utilisateurs et publiés sur le site internet de TIGF.
• Les contrats et protocoles de stockage sont transmis à la DGECet à la CRE, cette dernière ayant un pouvoir de règlement des différentsen matière d’ATS.
Pour en savoir plus sur les offresstockage, rendez-vous sur www.tigf.frLocalisation et nombre des clients TIGF par pays
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Soutirage OESoutirage OD
% V
U r
esta
nt
13/3 2/5 21/6 10/8 1/10 18/11 7/1 26/2 17/4 6/6
% V
U r
esta
nt
% du Débit NominalDates
Contrainte Temporelle Contrainte Spatiale
Mini OEMini OD Maxi OE et OD
15
Les services additionnelsTIGF propose différents services :
•un Service d’Equilibrage Journalier(SEJ) permettant aux fournisseurs de
gaz d’équilibrer leur bilan journalier de
gaz (Entrées - Sorties - Consommations
sur la ZET = 0) sur la zone TIGF en uti-
lisant leurs capacités de stockage,
•un service de cession de capacitésde stockage entre fournisseurs de gaz,
•un service de cession de gaz enstock entre fournisseurs de gaz.
Le code de bonne conduiterelatif à l’accès des tiers auxinfrastructuresConformément à la loi, TIGF a établi un code
de bonne conduite précisant les mesures
d’organisation interne pour prévenir les
risques de pratiques discriminatoires en
matière d’accès des tiers aux infrastructures.
Les règles de bonne conduite édictées par
le code ont pour objet :
•de protéger la confidentialité des infor-
mations afférentes aux utilisateurs des
infrastructures,
•d’assurer la transparence de l’information,
•de garantir un traitement non discrimi-
natoire entre les utilisateurs,
•de définir des règles de gestion des contrats
d’accès des tiers aux infrastructures.
Chaque année, TIGF est auditionnée sur
ce sujet par la CRE.
L’offre stockage TIGF : une offre multiple, attractive et flexible permettant aux fournisseurs de gaz derespecter leurs obligations réglementaires et de répondre aux demandes fluctuantes des consommateursfinaux.
Gestion contractuelle des capacités de stockage
et des capacités de soutirage
Au 1er octobre, un fournisseur disposant d’un stock
restant de 75 % de ses capacités souscrites respecte
les contraintes temporelles de stock minimal = 70 %
et stock maximal = 100 % valables pour les deux
offres (Offre Equilibre et Offre Dynamique).
A cette date, pour un stock restant de 75 %, il pourra
demander à TIGF un soutirage maximal de :
• Offre Dynamique (OD): 100 % du soutirage nominal
soit un débit unitaire de 192 kWh/j.
• Offre Equilibre (OE): 90 % du soutirage nominal soit
un débit unitaire de 79,2 kWh/j.
Un Volume de stockage est converti en Energie stockée par la formule :
Energie (kWh) = Volume (Nm3) x PCS (kWh/Nm3).
Performances des offres selon les différents types de stockages souterrains
Capacités par Bundle Offre Equilibre Offre Dynamique
Capacité Unitaire de Stockage (kWh) 10 000 10 000
Capacité Nominale Unitaire de Soutirage (kWh/j) 88 192
Capacité Nominale Unitaire d’Injection (kWh/j) 90 100
Capacités Totales de Stockage 15 609 13 316commercialisables au 1er avril 2009 (GWh)
Capacités de stockage, de soutirage et d’injection
suivant le type d’offre
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5,5 GNm3
Volumetotal
Débit de Soutirageà 45 % VU restant
6,5 GNm3
36 MNm3/j
48 MNm3/j
Demain, les perspectives de développementet d’investissements pour l’activité stockage6
Développer l’interconnexion
France-Espagne: l’exemple
du Corridor Ouest
Développer le stockage :pour quels besoins?TIGF a établi un plan de développe-ment des capacités de stockagepour :• accompagner le développement du ré-
seau de transport et des flux transités à
l’interface France - Espagne et participer
à l’amélioration de la fluidité du marché
du gaz en Europe (plan pluriannuel d’in-
vestissements transport sur le Corridor
Ouest : plus de 300 M€ sur 2010 - 2015
pour la seule zone TIGF),
• permettre à ses clients de sécuriser la
continuité d‘approvisionnement dans un
contexte géopolitique délicat,
• anticiper le développement des Centrales
à Cycle Combiné Gaz (CCCG),
• proposer de nouvelles offres commerciales
de stockage.
Un plan de sécurisation et de modernisation
des infrastructures est mené en parallèle,
afin de garantir aux clients un niveau de
disponibilité satisfaisant.
TIGF a obtenu l’autorisation, par ledécret du 9 avril 2008, de procéderà l’augmentation du Volume Totalde Lussagnet de 2,4 à 3,5 GNm3 parpaliers annuels de 100 MNm3.
Investir pour moderniser,fiabiliser et sécuriser lesinstallations
•Sur 2007 - 2009, environ 50 M€.Les différents projets réalisés parTIGF incluent :
- le nouveau bâtiment HQE (bureaux et salle
de contrôle) situés en limite du site pour
assurer un haut niveau de protection du
personnel,
- trois nouveaux puits (LUG 71, 72 et 73)
forés en remplacement d’anciens puits,
- la modification des unités de déshydra-
tation (régénération TEG) de Lussagnet
et d’Izaute afin d’améliorer leur fiabilité
et leur disponibilité,
- un nouveau réseau incendie sur le centre
de Lussagnet.
Des investissements Stockage coor-donnés avec ceux du Transport surle Corridor Ouest afin de favoriserla flexibilité et la sécurisation duréseau et garantir la continuité del’approvisionnement pour les four-nisseurs de gaz.
Prévisions de développement des stockages de TIGF
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•Sur 2010 - 2020, environ 180 M€.Plusieurs projets sont à l’étude ouen cours de réalisation :
- un nouveau système de collecte et traite-
ment des effluents,
- la refonte du système de dépressurisation
des centres de Lussagnet et d’Izaute (4
nouveaux évents),
- la fiabilisation des unités de déshydra-
tation (remplacement chaudière TEG),
- le remplacement de trois anciens com-
presseurs,
- l’enfouissement d’une ligne électrique Haute
Tension pouvant assurer un niveau de
redondance élevé, même en cas d’évène-
ments climatiques sévères (tempêtes,…).
Investir pour développerles capacités de stockageLe développement des stockages sedécline en 2 volets complémentaires:
- le développement du volume de stockage,
- le développement du débit de soutirage
et d’injection.
TIGF a établi un programme de développement et de modernisation de ses sites de stockage afind’améliorer leurs niveaux de performance, leurs taux de disponibilité et de répondre aux besoinsde ses clients.
Investir pour améliorer les outils d’optimisation par :
• la construction d’un nouveau modèle géologique etstructural en 3 dimensions des réservoirs souterrains destockage permettant de simuler leur comportementdynamique,
• la mise en place d’un modèle intégré permettant desimuler et d’optimiser l’ensemble du système (réservoir> puits > canalisations > traitement) sur plusieursannées et ainsi de prédire au mieux les capacitésdisponibles de soutirage/injection.
•Sur 2007 - 2009, environ 25 M€.Trois projets structurants ont étéréalisés :
- le doublement de la canalisation de dia-
mètre 600 mm entre les deux stockages,
- l’augmentation de la capacité de traitement
de 33 à 36 MNm3/j à 45 % VU restant,
- l’augmentation du Volume Total de Lus-
sagnet : premier palier de 100 MNm3
commercialisé en 2009.
•Sur 2010 - 2020, environ 150 M€.Le développement du volume destockage se fera au travers del’augmentation du Volume Total deLussagnet de 2,5 à 3,5 GNm3 quinécessite d’importants achats degaz coussin.
Le développement du débit de sou-tirage et injection sera réalisé par :
- le forage de puits producteurs/injec-
teurs de gaz,
- l’augmentation des capacités de traite-
ment (déshydratation et désulfuration),
- l’augmentation des capacités de com-
pression.
Les investissements
inscrits au plan à long
terme (2010 - 2020)
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Glossaire
ATS : Accès des Tiers au Stockage.
CRE : Commission de Régulation de l’Energie.
DGEC: Direction Générale de l’Energie et du Climat. Elle a pour mission d’élaborer
et de mettre en oeuvre la politique relative à l’énergie, aux matières premières
énergétiques, ainsi qu’à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution
atmosphérique.
DIREN : DIrection Régionale de l’ENvironnement.
DNV : Det Norske Veritas. DNV est une fondation autonome et indépendante
dont le siège social se situe à Oslo, en Norvège. Dès sa création en 1864,
DNV s’est donné pour mission de “Préserver la vie, les biens et l’environne-
ment”. Cet organisme attribue entre autres des standards internationaux sur
le système de management de la sécurité.
DREAL : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du
Logement. Nouvel organisme créé en 2009 fusionnant les anciennes DRIRE
et DIREN.
DRIRE: Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement.
Service de l’Etat exerçant des missions variées d’animation, d’incitation et de
contrôle, ayant pour finalité le développement économique durable.
ERGEG: European Regulators’ Group for Electricity and Gas. Groupe des régula-
teurs européens de l’électricité et du gaz.
GES : Gaz à Effet de Serre.
GNL : Gaz Naturel Liquéfié, en général transporté par méthanier aux condi-
tions suivantes : pression atmosphérique et température de -162°C.
GSO : Gaz du Sud-Ouest devenu TIGF en 2005.
HQE : La Haute Qualité Environnementale vise l’intégration, dans le bâti, des
principes du développement durable. Elle intègre toutes les activités liées à
la conception, la construction, le fonctionnement et la déconstruction d’un
bâtiment.
HSEQ-DD : Hygiène Sécurité Environnement Qualité et Développement
Durable.
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement.
NGF : Nivellement Général de la France.
Nm3 : Normaux mètres cubes. Mètre cube exprimé aux conditions dites “nor-
males” soit à 0°C et à la pression atmosphérique. 1 GNm3 correspond à un
milliard de normaux mètres cubes.
PCS : Pouvoir Calorifique Supérieur. Quantité de chaleur, exprimée en kWh,
dégagée par la combustion complète de 1 m3 de gaz sec dans l’air à la pres-
sion atmosphérique et à des températures standardisées. Le PCS était de
l’ordre de 11,5 kWh/Nm3 sur la zone TIGF en 2009.
POI : Plan d’Opération Interne. Plan d’urgence définissant l’organisation, les
méthodes d’intervention et les moyens à mettre en oeuvre par l’exploitant en
cas d’accident ne dépassant pas les limites du site industriel.
PPI : Plan Particulier d’Intervention. Plan d’urgence sous la responsabilité du
préfet définissant l’organisation des secours pour un accident majeur dépas-
sant les limites d’un site industriel.
PPRT : Plan de Prévention des Risques Technologiques.
SEJ : Service d’Equilibrage Journalier.
SEVESO II : La directive européenne SEVESO II, concerne la prévention des
risques d’accidents technologiques majeurs. Elle vise l’intégralité des éta-
blissements où sont présentes certaines substances dangereuses.
SGS : Système de Gestion de la Sécurité. Ensemble des dispositions mises
en oeuvre ayant pour objet la prévention et le traitement des accidents majeurs.
SIES : Système International d’Evaluation de la Sécurité.
SMS : Système de Management de la Sécurité. Système permettant d’éta-
blir la politique sécurité de TIGF, les objectifs à atteindre et de définir les
moyens à mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs.
TEG : Tri Ethylène Glycol. Le TEG est utilisé dans les colonnes de déshydra-
tation pour assécher le gaz.
TFAD : Taux de Fréquence des Accidents Déclarés.
VU : Volume Utile d’un stockage souterrain de gaz naturel.
VT : Volume Total d’un stockage souterrain de gaz naturel.
ZET : Zone d’Equilibrage Transport.
Glossaire
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www.tigf.fr
Pour en savoir plus sur les offres stockage de TIGF,toutes les informations en ligne sur le site institutionnel.
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TIGF, un programme d’investissements ambitieuxen réponse aux enjeux énergétiques européens.
Réal
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tlant
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pres
sion
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spec
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