Download - Paris 9eme - 02/2009
• N°01 • Février 2009 •
9e
le gratuitqui donne
envie avotre vie !
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - PrésidentJacques de la [email protected] artistique,Maquette originale Tom & Lé[email protected] Journalistes Agnès Aokky Amandine Cochin Manon FortMartin Hamelin Alexandra HemyElodie Mialet Florence ValencourtPhotosKaren BiswellSabine de la ChaiseAmélie ChassaryIllustrationsTom & Léo- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Proposez vos [email protected] vos [email protected] de la publicité[email protected] - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Le Bonbon30, place St Georges75009 ParisTel: 06 33 54 65 95Fax: 01 48 78 15 64- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
“Bon” jour
C’est toujours émouvant la création d’une
revue, la création tout court d’ailleurs…
Incertain, passionnant, palpitant, une
aventure à part entière.
Alors voilà, j’ai le plaisir de vous annoncer,
au nom de toute l’équipe, la naissance
du Bonbon diffusé dans un premier temps chez tous les commerçants de la rue des Martyrs et de ses environs proches.
le Bonbon a pour mission de créer un lien, une proximité entre vous et les commerçants du 9e (pas moins de 97 pour la seule
rue des Martyrs !), qui animent et donnent de la vie à notre
petit ‘village’.
Au travers d’un vrai contenu journalistique dans lequel vous
découvrirez toutes les facettes de notre cher quartier,
le Bonbon entend favoriser les échanges, en proposant un système de bons de réduction prédécoupés : les Bonbons. En les remettant à vos commerçants préférés, vous bénéficierez
ainsi de remises incitatives : pourquoi ne pas profiter de 20%
à la boucherie Chapier sur les 100 premiers lapins vendus ?
Deux roses offertes pour un bouquet de 10 acheté chez André le
fleuriste ? Messieurs, pour la Saint Valentin, qui dit mieux ?
Ces petits Bonbons, ludiques et amusants, sont tout autant une réponse à la crise du pouvoir d’achat qu’un moyen pour nos
commerçants de continuer à apporter un supplément d’âme à
notre environnement. Une façon de mettre en avant, très
simplement, l’échange, l’ouverture, les rencontres…
le Bonbon sera disponible chez tous vos commerçants et nous le distribuerons également le jour du marché (dimanche matin)
pour venir à votre rencontre.
le Bonbon est votre magazine gratuit et mensuel. C’est pourquoi nous comptons également sur vous pour nous écrire
et nous proposer toute contribution susceptible de le faire
évoluer : [email protected]
Amicalement,
Jacques de la Chaise
l’effet bonbon !
le Bonbon — 3
Le Bon Dessinc e m o i s - c i , l e ta bac d e l a r u e d e s m a r t y r s / a d é c o u p e r av e c d e s c i s e au x e t a c o l l e r s u r s o n f r i g o
4 — le Bonbon
le Bonbon 9e
les Bonbons
f é v r i e r 2 0 0 9
Ici c’est le sommaire…Comme vous pouvez le voir, chacune des rubriques a sa propre police de caractère, afin que vous trouviez ce que vous cherchez de manière rapide et ludique !
Le Bon timingLe Bon mode d’emploi
Le Bon commerçantLes Bonnes nouvelles
Le Bon filMon Bon petit noir avec
le Bon planLe Bon lookles Bons interlocuteurs
Bon à savoirLes Bons petits diablesElle est bien Bonne
Les Bons tuyaux
Les Bonnes adresses
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le Bonbon — 5
Le Bon timingc o u p d e p r o j e c t e u r s u r l e s é v è n e m e n t s d e f é v r i e r à n e pa s m a n q u e r
Du 11 au 14 février 2009 à 20h00
Ayo est devenue en moins de 2 ans l’une
des artistes préférée du public, tout
de suite envouté par son charme. Elle
revient avec Gravity at Last, un 2nd
album superbe, plus rythmé et mur que
le précédent. La scène a toujours été
son domaine de prédilection, venez la
retrouver !
28, bd des capucines
http://www.olympiahall.com/
0892 68 33 68 (0,34€/min)
Jane Birkin au Palace8, rue du fg. Montmartre du 10 au 15 mars 2009 pour son nouvel album «Enfants d’hiver»Billeterie : 01 40 22 60 00
LE PARC - Angelin PreljocajBallet de l’Opéra national de ParisDanse contemporaine du 07/03 au 18/03Plus d’infos www.operadeparis.frMusique Wolfgang Amadé MozartChorégraphie Angelin PreljocajDécors Thierry LeproustCostumes Hervé PierreLumières Jacques Chatelet
Ballet au Palais Garnier
Ayo à l’Olympia
Jane Birkin au Palace
Les Miao de Chine
Les Miao de Chine, une minorité étincelanteLa Tibétaine vous invite à son exposition à partir du 28 février. Vernissage, le 28 février 2009 à 15h. Exposition du 28 février au 28 mars49, rue St Georges / www.latibetaine.com
6 — le Bonbon
on vous explique les bonbons ou “comment faire pour payer moins cher”
EnseigneLe nom du commerçant
CoordonnéesAdresse et téléphone
1 REpéREz
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine
2 DétaChEz
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages
3 payER moins
Lorque vous sortez faire votre shopping, présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéfi-cierez immédiatement de l’avantage annoncé !
DescriptionLe type de commerce
Le Bon moDe D’empLoi
avantagesDéfinition du type d’offre
les Bonbons
Boucherie Chapier
• 39, rue des Martyrs • Paris 75009 • tél. : 01 48 78 29 33 •Boucherie / Charcuterie
le Bonbon — 7
-20%sur les 100 premiers
lapins
p o r ta i t d ’ u n f l e u r i s t e pa s c o m m e l e s au t r e s / pa r m a n o n f o r t
ANDRÉNAVELLOUAndré n’est pas tout à fait un fleuriste comme les autres.
Sa passion pour les plantes, les fleurs, la verdure, difficile
de la dater. Il semblerait qu’André ait toujours eu besoin
du contact avec la terre et la nature. Il a grandi en Bre-
tagne où déjà, petit, il avait l’habitude de bidouiller dans
les jardins. Il créait des rigoles, aménageait les ruisseaux
dans la pierre et plongeait ses mains dans la terre, avec
le même plaisir qu’une certaine voisine de Montmartre
dans les sacs de pois chiches…
Il a commencé, petit, par tondre les pelouses des voisins,
le jeudi après-midi, quand il n’avait pas cours, pour se
faire un peu d’argent de poche. Et bien des années plus
tard, fidèle à ses premières amours, il ouvre sa propre bou-
tique de fleurs. Il la tient aujourd’hui de main de maître.
Calme, concentré, franc, cet amoureux sait ce qu’il veut.
Dans la fleur depuis vingt-deux ans, il aime travailler
simplement, en accord avec son sujet, avec les saisons
qu’il suit rigoureusement, en symbiose avec ses goûts et
ceux de ses clients. Il évolue au milieu d’un décor cosy,
chaud et doux, mais aussi très organisé, et raconte que
pour lui, « il n’y a pas de «petit bouquet» ». Quel que
soit le budget, l’heure ou le client, il mettra toujours tout
son coeur et toute son énergie à faire du beau. On se dit
qu’André est une de ces personnes pour qui l’expression
«avoir la main verte» a vraiment un sens, ce qui le fait
sourire. Pour lui, c’est simple d’avoir la main verte, c’est
une histoire de passion. Il parle à ses plantes, les regarde,
les considère. Drogué presque, il a du mal à passer plus
de trois mois sans aller en Bretagne pour retourner la
terre du jardin de sa maison d’enfance. Mais cette re-
lation intime avec la nature ne fait pas de lui un bougon
taciturne et misanthrope, bien au contraire ! Installé de-
puis seize ans rue Condorcet, il a appris à connaître ses
clients et, au fil des années, il a tissé des liens avec les
habitués. C’est quelque chose qui lui plaît, les habitués.
Il a vu arriver des naissances dans des familles, il regarde
les enfants grandir et appelle les gens par leur prénom,
mais il se refuse à toute confidence intime sur ses clients.
« Je ne me permettrais pas » dit-il un peu comme un mé-
decin protégeant le secret professionnel. Il doit pourtant
en savoir long car l’ambiance de sa boutique de fleurs, sa
personnalité même poussent à la confidence… Il avoue
timidement qu’une de ses anciennes clientes lui a dit
qu’en déménageant, c’est lui qu’elle regretterait le plus. Il
dit ça avec une fierté enfantine et précise qu’elle continue
d’ailleurs à venir le saluer de temps en temps.
Les clients passent, les conversations bourgeonnent, on
attend qu’André ait terminé de prendre des nouvelles, de
complimenter monsieur sur sa perte de poids, madame
sur sa nouvelle robe.
la fine fleur du quartier
Le Bon commerçant
8 — le Bonbon
le Bonbon — 9
10 — le Bonbon
JPA-IMPRIMEURS61, rue Jean-pierre Timbaud.BP 21795190 Goussainvilletél. : +33 (0) 1 39 94 65 00fax : +33 (0) 1 39 92 84 64www.jpa-imprimeurs.fr
Pub JPA:Mise en page 1 3/02/09 17:09 Page 1
Si André a choisi cet arrondissement plus qu’un autre,
c’est pour son côté «village sympathique», où les com-
merçants communiquent, où les milieux artistiques et po-
pulaires se mélangent et où, en peu temps, tout le monde
se connaît et se salue. Il se sent plus proche des gens,
ici. Il a aussi eu un vrai coup de coeur pour la boutique
en elle-même. Quand il la décrit, on croirait presque qu’il
parle d’un être humain : son côté brut,
nature, authentique l’ont charmé. En pro-
fessionnel, il a aussi tout de suite apprécié
la surface, ni trop petite ni trop grande
qui lui permet de sélectionner des fleurs
de choix et non de faire du remplissage
comme d’autres ailleurs. Ici, il se sent tel-
lement bien qu’il s’imagine tout à fait en
reprendre pour seize ans. Pas question
d’ouvrir une seconde boutique. « Quand on fait ce mé-
tier consciencieusement et avec le coeur, ça nous prend
toute notre énergie, toute notre vie », impossible pour
lui de diviser son engagement pour doubler son chiffre
d’affaire.
La Saint Valentin approchant, il conseille de se fier aux
saisons, encore une fois. C’est la période des anémones,
des renoncules, c’est le début des tulipes et des camé-
lias, il y a l’embarras du choix. Même si les roses sont
toujours une valeur sûre, elles ne remportent pas vrai-
ment de grand succès ici. Mais s’il en trouve, il comman-
dera tout de même un petit lot de roses noires, « pour
les amours sombres et passionnées, si on a la chance
d’en vivre ». Il composera également des créations en
coeur. Et si vous êtes un de ces hommes qui ne met les
pieds chez un fleuriste qu’une fois par an, pour le 14
février, sachez qu’André a l’habitude et ne cherchera pas
à vous intimider davantage. Quand vous attendrez der-
rière un client plus averti avec qui il crée un bouquet sur
mesure, il se doutera qu’à votre tour, juste après, vous
prononcerez un timide « la même chose que la personne
d’avant » et s’exécutera avec autant de coeur que ce jour
particulier l’exige. Et puis, avec un peu de chance, ladite
personne d’avant sera Fabrice Luchini, un habitué, qui
prend toujours le temps de discuter un peu.
Un dernier petit message aux habitants du quartier ? Il
reprend son « je ne me permettrais pas », pudique et mo-
deste. Puis, il concède qu’il aimerait que
tout le monde réalise la vraie beauté de ce
quartier et s’insurge contre un projet d’ur-
banisme. Il est en effet question de détrui-
re la Chambre de Commerce, juste à côté,
et on peut dire que c’est une idée qui est
loin de le ravir. Attaché aux monuments
historiques, il refuse catégoriquement
d’accepter l’idée qu’on rase une beauté
pareille pour y construire une tour de huit étages. Par
ailleurs, et c’est bien naturel, il aimerait voir fleurir davan-
tage d’espaces verts, insistant sur le fait que le neuvième
est pauvre en la matière ce qui, on veut bien le croire, a
toutes les raisons du monde d’attrister un homme aussi
amoureux de la nature.
SeS bonneS adreSSeS
Philippe, chapelier, rue Bochard de Saron.
Khaozan, restaurant thaïlandais, 52 rue Condorcet.
Spring, restaurant de chef, 28 rue la Tour d’Auvergne.
Madame Hélène, vente et torréfaction de thé et de café,
45 rue Condorcet.
andré navellou
49 rue Condorcet
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 20h30.
Le dimanche de 10h à 13h30.
Bouquets pour tous les budgets, entre 15 et 60€€.
a n d r é n av e l l o u / l a f i n e f l e u r d u q u a r t i e r / pa r m a n o n f o r t
CaLMe, ConCentré,FranC, Cet aMoureux saIt Ce qu’IL veut.
Le Bon commerçant
le Bonbon — 11
Les Bonnes nouvelles
l e s n o u v e l l e s b o u t i q u e s da n s l e q u a r t i e r
– Situé à un angle stratégique du haut de la
rue des Martyrs, au centre du SoPi (South of
Pigalle), comme on aime à le rappeler ici, la
grande vitrine du no good Store intrigue par
son minimalisme. C’est quoi le principe, au
juste ? depuis 2000, c’est un concept store
dédié au stylisme et au design, ouvert par
une agence de communication située un peu plus
loin, la no good induStrY. a cheval entre un
espace d’exposition dédié aux jeunes créateurs
de mode internationaux les plus pointus et, de-
puis les travaux réalisés en ce début d’année,
un espace en sous-sol de vêtements vintage, le
ngS est un laboratoire de tendances avec un
esprit très anglo-saxon, voire nordique, que
l’on a rarement l’habitude de voir à Paris. Si
les vêtements sont assez chers du fait de leur
rareté ou de leur avant-gardisme, ils devien-
nent abordables en période de soldes ou lors de
ventes privées ; ce qui ne nous empêche pas de
passer régulièrement tout au long de l’année,
ne serait-ce que pour bavarder avec les hôtes,
adorables et plein d’idées. enfin, pour une im-
mersion totale dans la no good life, passez
boire un verre au no good café (le CeSar), bar
danois chic et pas cher, à deux pas. Mart1 H.
52, rue des Martyrs / 01 45 96 00 87du lundi au saMedi, de 11H à 20H.le Cesar, 34 rue de la tour d’auvergne
– aPrèS avoir agité leS nuitS de la CaPitale, leS Pain o CHoKo-lat, CHarMantS Bad BoYS du quar-tier, ont grandi. Si on se souvient des
fêtes de la musique/barbecue avec Keziah Jones
ou Keith Murray et des parties au Paris Paris,
aujourd’hui ils font parler d’eux en ouvrant
leur premier espace, sur la très jolie place
gustave toudouze, à deux pas de l’Hôtel amour…
la tête pensante du crew, Stephane ashpool,
et sa maman dushka, ancienne chorégraphe de
défilés de mode qui donne à présent dans le
consulting de mode pour des marques telles que
Chopard, gareth Pugh ou rick owens, forment un
duo très complémentaire. on trouve chez eux à
la fois des pièces de créateurs, du vintage et
de l’introuvable, comme une sélection de doc-
teur romanelli, du Swagger, du north Face to-
kyo et, bien sûr, les premières pièces de leur
propre marque, Pigalle. Côté déco, c’est le
papa qui s’y est collé. il a réussi à alterner
harmonieusement béton brossé et velours rouge
capitonné, en hommage aux maisons du Pigalle
d’antan. un résultat plus que convaincant, tant
sur la forme que sur le fond. a noter, quelques
expositions intéressantes devraient inviter à
passer une tête régulièrement. F. valencourt
7, rue Henry Monnier du lundi au saMedi, de 11H à 19H
no good StorePigalle
12 — le Bonbon
Les Bonnes nouvelles
l e s n o u v e l l e s b o u t i q u e s da n s l e q u a r t i e r
– C’est une boutique de bonbecs pas comme les
autres qui a ouvert ses portes en avril dernier
dans le quartier. Forcément, le Bonbon du 9 ne
pouvait passer devant sans s’y arrêter !
Chez Käramell -traduisez bonbon en suédois-,
il y en a pour tous les goûts. dans cet espace
où la déco est aussi design que les friandises
alléchantes, près de deux cent variétés, pro-
posées en libre service dans de jolis casiers
de bois brut. on se sert, on remplit son sachet
pour un tarif unique, 1,89 euros les 100gram-
mes, - pratique pour le calcul.
au Menu, leS StandardS deS CourS de réCré, FraiSeS et Banane StY-le HariBo, MaiS auSSi deS Cara-MelS MultiColoreS, deS CHoColatS en tout genre, du CHewing-guM à la CouPe, deS FriteS aux Par-FuMS atYPiqueS (PêCHe, MYrtille, Melon...), deS guiMauveS aCidu-léeS, et MêMe deS régliSSeS Sa-léS, une SPéCialité SuédoiSe aux SaveurS inattendueS.Car, c’est là la grande originalité de Kära-
mell, tout ce que vous trouverez ici est direc-
tement importé des pays scandinaves.
or, chez nos voisins du nord, en matière de
confiserie, les lois sont plus strictes : moins
de colorants, moins de sucre, donc encore plus
de plaisir à les déguster ! Plaisir, c’est
justement l’un des mots d’ordre affichés en vi-
trine. ici, le ton est donné dès l’entrée, on
vient d’abord pour passer un bon moment. l’ac-
cueil de léna rosen, un ancien mannequin sué-
dois reconverti en marchande de pralines, est
chaleureux. C’est elle qui va régulièrement
choisir les nouveautés qui viendront garnir
ses étalages.
elle ProPoSe auSSi tout un taS d’oBJetS rigoloS iSSuS du Monde de l’enFanCe, deS BoiteS à Bon-BonS StYle réCuP’, deS PoCHetteS Hello KittY, deS PorteS-CléS dé-JantéS, deS ConFitureS de grand-Mère, ou enCore deS PiluleS « Pour voir la vie en roSe » . Par-Fait quand on a un Petit Cadeau à Faire.Pour la Saint valentin, léna Pré-Pare MêMe deS SurPriSeS Pour leS PluS grandS… alorS, qui a dit que leS BonBonS étaient réServéS aux enFantS ?e. Mialet
15, rue des Martyrs / 01 53 21 71 97tous les jours sauf lundi, de 11H à 20H
KäraMell
le Bonbon — 13
l e f i l d ’ i n f o s d u q u a r t i e r
Le Bon fil
• Avis Aux poétEssEs ! Participer au 7e Prix de la poésie féminine Si-mone Landry, l’associa-tion « Femmes, poésie et liberté » vous propose d’adresser 1, 2 ou 3 de vos poèmes écrits sur un thème de votre choix, avant le 8 février 2009, à l’adresse suivante : Mairie du 9eprix de la poésie féminine secrétariat des élus 6, rue Drouot 75436 paris cedex 09
• S’orienter et trouver sa voie professionnelle : Agé-e de 16 à 25 ans, vous recherchez une formation, un emploi, un ac-compagnement dans le cadre de l’élaboration d’un projet ? Un conseiller de la Mission locale Paris Centre peut vous aider et vous proposer un ren-dez-vous, à l’Antenne Jeunes du 9e. Les 3 février, 2 avril et 4 juin de 14h à 17h60, rue La Fayette Tél. : 01 47 70 14 97
• Après les quAr-tiers CliChy-trinité, lo r e t t e - M A r t y r s , trudAine-MAubeuge, C’est dAns le seCteur Blanche-Pigalle que les serviCes de pro-preté de lA ville vont proCéder à une opé-
rAtion Coordonnée de nettoieMent Ap-profondi du 2 au 15 février.
• L’égLisE NotrE-DAME DE LorEttE - CoNCErt JEuDi 12 fEvriEr à 20h Ce spectacle invite le spectateur à faire un parcours imaginaire, mu-sical et littéraire à partir d’œuvres de Ros-sini, Garcia, Franck, Liszt, Chopin, Pauline Viardot, Berlioz, Offen-bach, Bizet et Wagner.
• Programme des anima-tions sPortives du 9e - Au gymnase Paul Gauguin (33, rue Milton), le lundi de 17h45 à 19h30 : basket-ball et tennis de table, le jeudi de 17h45 à 19h30 : futsal- Au gymnase Paul Valeyre (22-24 rue de Rochechouart), le samedi de 17h à 18h30 : bad-minton, basket-ball et cirque- Plantation de six arbres rue de Rochechouart, entre la rue de Dunkerque et le boulevard Rochechouart
• La journée in-t e r n at i o n aL e des femmes du 8 mars 2009 est l’oc-casion de faire parta-ger vos idées. adres-
sez pensées, dessins et autres créations que vous inspirent ces trois mots : « femme, Créativité, solidarité », avant le 28 février à : [email protected]
• BoLEk, libraire de rue et artiste peintre du quartier Poissonnière - exposition prolongée jusqu’au 14 février - La mairie du 9e et les Edi-tions Albin Michel vous invitent à découvrir les toiles de Bolek, artiste peintre et libraire de rue du quartier Pois-sonnière, à l’occasion d’une exposition ci-toyenne et de la parution de son livre « Je voulais pas crever, Petit manuel de résistance urbaine », écrit avec la collabora-tion de Laurent Bosq.
• la municipalité du 9e célèbre le dimanche 8 février à 11h, la fin des travaux de voirie de la rue de rochechouart, avec les riverains, à l’occasion de la plantation de six arbres, entre la rue de dunkerque et le boulevard rochechouart. un pot convivial est proposé au restaurant le Panorama, situé à l’angle des rues géran-do et de rochechouart. venez nombreux !
14 — le Bonbon
l e f i l d ’ i n f o s d u q u a r t i e r
Le Bon fil
• le jeudi 12 février à 12h30 la mairie ac-cueille la pianiste Aline piboule pour un récital dédié à liszt et dutilleux Mairie du 9e - s. rossiniaccès libre
• L’Antenne Jeunes du 9e a concocté un programme D’ACtivités Et DE sortiEstout spécialement desti-né aux jeunes Parisiens, pour leurs congés d’hi-ver. • Les 18 et 19 fé-vrier, elle offre à dix jeunes de 14 à 25 ans, une formation aux Pre-miers Secours. • Le 20 février, elle propose aux 10-15 ans de découvrir le Parc France Miniature. • Il reste quelques pla-ces pour l’excursion à Verdun, organisée du 23 au 25 février, pour un groupe d’adolescents âgés de 13 à 16 ans. Ce mini-séjour historique est particulièrement destiné aux élèves de 3e.
• Conseils d’arrondissementdu 9e Lundi 2 mars 2009 à 18 h 30Lundi 30 mars 2009 à 18 h 30Lundi 4 mai 2009 à 18 h 30mardi 2 juin 2009
à 18 h 30Lundi 29 juin 2009 à 18 h 30
• Dimanche 15 février de 11h30 à 13h - Circul’Livre - Les membres du collectif d’animation du Conseil de quartier Lorette-Mar-tyrs échangent avec les habitants du quartier et amateurs de livres, des romans, polars, bandes dessinées (etc.), à l’angle de la rue des Martyrs et de la rue Hippolyte Lebas de 11h30 à 13h.
• Simplifier la vie des familles du 9e, tel est l’objet du Relais In-formations Familles (RIF) récem-ment installé dans l’enceinte de la mairie du 9e, et inauguré le 21 novembre dernier. Ce gui-chet unique d’accueil, d’infor-mation et d’orientation répond aux demandes aussi diverses que l’accueil des enfants, la vie scolaire et périscolaire, les loi-sirs, les aides et le soutien aux parents… ou, le cas échéant, les oriente vers le service spécialisé compétent.
• Dans le cadre de la
requalification de la
rue de Rochechouart,
la Ville de Paris envi-
sage de réaménager la
place Turgot. Dans ce
contexte, le Conseil
de quartier Trudaine
Rochechouart a entre-
pris de lancer un ap-
pel à idées auprès des
habitants et usagers
du quartier, invités à
donner leur avis en ré-
pondant à un question-
naire.
• Un notaire informe les familles de leurs droits, lors d’une consultation gratuite organisée au Relais Informations Fa-milles de la mairie du 9e - Mercredi 11 et jeudi 12 février de 14h à 17h - Mairie du 9e - Porte B - Renseignements : 01 71 37 75 50
• Jusqu’au mardi 31 mars Enquête « Cadre de vie et sécurité » unE EnquêtE portant sur la qualité dE l’EnvironnEmEnt Et dE l’habitat, Et lEs problèmEs d’inséCu-rité, Est mEnéE par l’insEE. plusiEurs ménagEs parisiEns fE-ront partiE dEs 25 000 foyErs intErrogés par lEs EnquêtEurs munis d’unE CartE offiCiEl-lE lEs aCCréditant. renseignements au 01 71 37 75 09
• Retrouvez toutes les news de
votre quartier sur :
http://www.mairie9.paris.fr/
mairie9
le Bonbon — 15
u n c a f é , u n e i n t e r v i e w, l’ a d d i t i o n s ’ i l v o u s p l a i t / pa r f l o r e n c e va l e n c o u r t
Mon Bon petit noir avec…
andréEn fait de petit noir, avec André ce serait plus lunettes noires et bon verre de rouge… L’artiste graffeur, touche-à-tout de génie, me reçoit un soir, très gentiment, entre deux avions et deux chantiers. Où ? Chez lui, à l’Hôtel Amour, dans le 9e of course ! Pourquoi s’être installé dans ce coin de Paris ? « J’aimais bien le côté central, populaire et mélangé à la fois. L’histoire de la Petite Athènes, le néo-romantisme. Pigalle, c’est la bohème mo-derne ». Alors oui, il y a des branchés, mais les plus rabat-joie découvrent qu’ici ils ne se comportent pas comme une horde de sauvages, bien au contrai-re ! Tout le monde est souriant et se mélange gen-timent au superbe décor vintage. D’ailleurs, si cet hôtel a le charme de l’authenticité, c’est sans dou-te parce que le patron y réside le plus souvent, quand il est de passage à Paris. « J’aime bien vivre à l’hôtel, accueillir les copains, les artistes. Et puis ici, on ne te vire pas de ta chambre à midi ! ».C’était très important pour lui de renouer avec cette tradition d’accueil des artistes, historique dans le IXème. « On a un super feedback des ar-tistes. On est tout le temps plein. Ils préfèrent mille fois être ici que dans un énième supermarché de l’hôtellerie. Comme moi, ils aiment le côté vil-lage, la possibilité de pouvoir tout faire à pied ». Pour la petite histoire, il est même déjà arrivé que certains d’entre eux payent leur séjour avec une œuvre d’art, comme cela se faisait au XIXème siècle. Bel esprit. Je m’en rends alors compte, André ne tient pas en place. Il m’explique qu’à peine rentré de Londres, il a hâte d’aller voir son nouveau chan-tier et propose de m’emmener jeter un oeil. Quatre nouvelles chambres, de plain pied, la porte à côté. Je le suis, curieuse de voir ce qu’il a encore bien pu imaginer. Surprise, les deux premières donnent
sur la rue « J’aimais bien l’idée d’avoir des cham-bres en vitrine, ça fait un peu quartier rouge, c’est drôle ici, non ? ». Les deux dernières, sont des bijoux aussi : deux vrais petits ateliers, avec verrière. Il ne sait pas encore si, comme pour les autres chambres de l’hôtel il confiera la déco à un artiste. « Il ne faut pas que ce soit systémati-que non plus. On verra ». Il m’avoue là-dessus qu’il adore les meubles de l’antiquaire Christine Diegoni, qui habite dans le quartier, et va sans doute aller y faire un petit tour. « C’est là que j’ai trouvé ma guitare Martin, la même qu’Elvis ! ». Avec son blouson en cuir et sa coupe rockabilly, on imagine la joie que cela a dû être pour lui ! Je lui demande alors quels sont les autres commerçants qu’il af-fectionne dans le coin. Il répond sans hésitation : Madame Mollard et ses fromages et le boulanger Delmontel « C’est devenu un copain ». D’ailleurs, le restaurant de l’hôtel, qui sert une bonne cuisine de bistrot sans prétention, se fournit chez eux. « Ici, c’est ma cantine, mais pas seulement. J’aime bien aussi La Casa Olympe. Après, on vient d’ouvrir la Fidélité, donc j’y suis pas mal. Ce n’est pas dans le IXème à proprement parler, mais je trouve qu’il y a une vraie connexion entre le IXème, le Xème et le XVIIIème. Ces quartiers ont le même esprit ». Convaincue, je lui demande de quoi il est le plus fier à propos de l’Hôtel Amour. « Cet hôtel fait venir, il crée le désir. Mais il faut que cela reste authen-tique » En parlant de désir et puisqu’on est à l’Hô-tel Amour tout de même, je ne peux m’empêcher, avant de la quitter, de lui demander où il sera pour la Saint Valentin. « Ici, bien sûr ! Avec Delmontel on a même créé exprès des « macarons de l’Amour ». Il faut que tu goûtes absolument ! » Avec plaisir. Rendez-vous est pris.
Hotel aMour, Baron, PariS PariS... C’eSt lui !
16 — le Bonbon
Padre e Figli 25, RuE DE tuRgot / 01 42 80 56 16 / Du lunDi au samEDi / DE 12h à 17h.
Le Corso 10, avEnuE tRuDainE / 01 48 78 55 81 / ouvERt tous lEs jouRs / DE 7h30 à 2h
o n a t e s t é p o u r v o u s
le Bon Plan
Je suis accro au chocolat chaud, épais
et sucré à souhait, quitte parfois à m’en
rendre malade. Je crie au scandale
quand le fruit de ma convoitise tombe à
l’eau… genre une brasserie qui m’offen-
se avec un breuvage fade et sans âme.
quelle honte de mélanger du cacao - ne
serait-ce que de la poudre – à de l’eau.
pourtant, cette abomination est mon-
naie courante dans de nombreux éta-
blissements. Au diable cette faute de
goût et bingo au Corso, le nouveau lieu
enfanté par les frères Costes ! dans ce
restaurant italien élégamment rénové
design, avec une terrasse qui donne
sur l’avenue trudaine, j’ai expérimenté
leur chocolat chaud, méconnaissant
son authentique fabrication. résultat :
je me suis noyée dans une rivière de
cacao concoctée à l’ancienne… du vrai
lait, un cacao de qualité, mixés, bras-
sés dans une fontaine magique ; le tout
relevé d’une mousse légèrement parfu-
mée. le patron a investi dans une vraie
chocolatière, et cela fait toute la diffé-
rence. depuis cette découverte senso-
rielle, je récidive assidûment ce péché
piquant. J’ai pareillement craqué pour
le fondant au chocolat agrémenté d’un
pichet de jus de fraise. outre la qua-
lité des produits, je suis servie par une
fine équipe de jeunes gens pétillants et
plein d’humour. vous savez ce qu’il vous
reste à faire : chatouiller vos papilles
dans un paradis « cacaotique » convi-
vial. en plus, c’est bon pour le moral !
A savoir : la chocolatière est opération-
nelle tout le week-end. les autres jours
sont dédiés à un chocolat plus classi-
que mais toujours aussi appréciable.
puR ChoColat ChauD : 4,50 €
C’est par une froide journée d’hiver, à la
recherche d’un plat réconfortant, que
je pousse la porte de cette mini tratto-
ria de la rue turgot. Je ne suis pas très
sûre de moi, 14h pour déjeuner, on se
fait souvent gentiment rembarrer…
ici, pas du tout. Au contraire, je suis
submergée par la chaleur de l’endroit,
et surtout celle des propriétaires qui
m’accueillent. encore un peu intimidée,
mon regard se pose sur une vitrine qui
déborde de pâtes, plus appétissantes
les unes que les autres : pâtes du jour,
lasagnes du jour, gratin de pâtes… il y
aussi des antipasti et de généreux pa-
nini faits maison, mais je craque pour
les lasagnes à la truffe et aux cham-
pignons, et vais m’asseoir à l’une des
quelques tables hautes. A côté de moi,
deux femmes discutent déjà avec la
patronne. J’apprends que l’endroit a été
ouvert l’été dernier par une famille ca-
labraise. la mère est en salle, le fils à la
cuisine et le père supervise. A mes mi-
nes réjouies devant mon plat de pâtes,
le fils commence à parler gastronomie
avec moi. il est enthousiaste comme
un jeune premier. en plus des pâtes à
la minute, il veut faire du risotto, aux
légumes et même poire-parmesan ! Je
l’encourage et demande, gourmande,
s’il compte réaliser des arancini, mon
pêché mignon du talon de la botte.
pourquoi pas, mais pour l’heure, il me
fait goûter son premier essai de pizza
dans son four à bois installé au sous-
sol. une vraie pizze épaisse comme là-
bas, un peu comme une foccacia. elle
est délicieuse. Je suis adoptée ! Comme
les élèves du lycée Jacques decour qui
ont vite fait de l’endroit leur cantine du
midi. et les autres ? ils me répondent
en cœur qu’ils comptent bientôt ouvrir
le soir aussi, et m’encouragent à revenir
bien vite les voir. Je repars rassasiée ( !),
et enchantée… comme d’un bon dîner
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18 — le Bonbon
o n a t e s t é p o u r v o u s
le Bon Plan
les lendemains de fête, on se réveille toujours avec
une tête de film d’horreur. Ce “matin”, ça n’a pas raté
: j’ai fait un bond en arrière en me voyant dans la
glace. vite, vite, je fonce rue des Martyrs, à l’espace
Alvarez, le salon de beauté le plus couru du quartier.
pourvu qu’ils arrivent à faire quelque chose. A 12h30,
je pousse la porte du centre, déjà plein d’une clientèle
étonnement éclectique, mais finalement à l’image du
quartier : mamans branchées, papas pressés, gaies
mamies et ados rock’n pop.
« oui, bonjour, j’ai rendez-vous pour la totale : manu-
cure, soins du visage, shampooing, coupe et coiffure.
non, cette fois-ci je vais passer mon tour pour l’épila-
tion et le brushing. une prochaine fois peut-être… ».
« un petit café ? Avec plaisir ! ». on m’habille d’un pei-
gnoir et on me conduit en sous-sol, dans la zone “es-
thétique”. là, pendant près de deux heures, j’ai droit à
un bichonnage professionnel : limage des ongles, mas-
sage du crâne, lissage du visage... pour une première
dans un institut, je suis conquis, notamment par le
masque chauffant aux plantes, un régal pour la peau.
Je remonte d’un étage et c’est monsieur Alvarez en
personne qui me prend en charge pour une coupe per-
sonnalisée. « il y a du boulot ! » me dit-il, taquin. C’est
l’occasion aussi de l’entendre raconter ses années de
métier, les compétitions de coiffure remportées, et les
15 ans passés dans ce coin du 9e qu’il n’échangerait
pour rien au monde. « C’est un quartier vivant et il y
a une bonne entente entre commerçants ». M. Alva-
rez ne déroge pas à sa règle : “le bon geste au juste
prix”. J’ai une coupe de star et bonne mine. pendant ce
temps, les trois étages du salon n’ont pas désempli.
Avec le label “qualité couleur 2009” reçu récemment,
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le Bonbon — 31
32 — le Bonbon
jac q u e s b r av o, m a i r e d u 9 e a r r o n d i s s e m e n t / pa r jac q u e s d e l a c h a i s e
Bravole Maire !
– Mr. le Maire a spontanément envie, en début d’in-terview, de nous raconter l’histoire de Bollek… SDF à Poissonnière, Bollek dormait dans un tout pe-tit kiosque à journaux circulaire que l’on appelle un ‘cercueil debout’ ; le maire prévenu en 2006 par les réseaux militants de quartier l’aide à se sortir de cet-te mauvaise passe... Depuis, un journaliste, Laurent Bosq, a écrit les mémoires de Bollek. Aujourd’hui, le livre est classé dans les dix premières ventes et re-çoit même des propositions d’adaptation cinémato-graphique ! Parallèlement, Jacques Bravo a fait voter par le Conseil de Paris, en délibération, un kiosque à journaux place Frantz Liszt. Bollek y tient donc librairie, alors même qu’il ne sait pas lire… Mais cet homme, qui a décidément tous les talents, se révèle également doué pour la peinture. D’ailleurs, il ex-pose actuellement à la mairie du IXème. Cinquante toiles ont déjà été vendues, à la grande surprise de Bollek, lui qui n’a jamais eu un sou en poche. Monsieur le Maire, ou la fée clochette !
– La Rue des Martyrs ?Elle regroupe 97 commerçants jusqu’à la place
Lino Ventura. Cette partie du IXème est comme un petit village. Et je le connais bien car j’habite rue d’Aumale et j’y fais mes courses depuis 35 ans ! En 2001, quand je suis élu, une de mes premières idées c’est de transformer la rue de Martyrs en rue pié-tonne le dimanche de 10h à 13h, une priorité.
– Quelles sont vos habitudes rue des Martyrs ?Je me retrouve souvent chez le fromager, dont je tairais le nom pour ne pas faire de publicité, avec Stéphane Bern, Philippe Torreton, Jean-Claude Carrière, etc. Je suis un fervent amateur de leur tome. Chez le charcutier j’adore les ficelles de char-cuterie. C’est un lieu de vie formidable, ou il fait bon de rencontrer les gens. Je suis Maire d’un quartier que j’aime, plein de dynamisme et je me sens à l’écoute des gens.
– Votre plus grande fierté sur la rue des Martyrs et ses environs ?Cette rue de village qu’elle est devenue... Dans le haut, j’ai crée la place Lino Ventura, ou j’ai planté des arbres en agrandissant les trottoirs dans ce
AccompAgné de sA chArgée de communicA-tion Virginie diliniAn, JAcques BrAVo, mAire du 9e Arrondissement, nous liVre sA Vision du quArtier et ses Anecdotes improBABles.
Les Bons interlocuteurs
le Bonbon — 33
jac q u e s b r av o, m a i r e d u 9 e a r r o n d i s s e m e n t / pa r jac q u e s d e l a c h a i s e
Les Bons interlocuteurs
quartier si minéral. J’ai créé un lien entre le haut et le bas de la rue des Martyrs. Chaque année j’investis 100 000 euros en animation pour la rue (par exem-ple, le petit manège en haut pendant les fêtes est une de mes idées).Ma plus grande fierté, cela dit, tient à l’augmenta-tion substantielle des associations. Quand j’ai été élu en 2001, il y en avait dix. Aujourd’hui, il y en a 193 ! C’est une preuve formidable du dynamisme des gens, de leur volonté d’aller à la rencontre des autres. J’ai pris comme fil conducteur l’enfant dans la ville. J’ai construit cinq crèches, deux maternelles, une nouvelle école élémentaire rue de la tour d’Auver-gne, et une autre encore, prévue pour 2011.
– Quelques chiffres sur le 9e
Il y a 60 000 habItants dans le 9e, dont 35 000 électeurs polItIques. les salarIés représentent 135 000 personnes
(dont 95% qui ne vivent pas dans l’arrondisse-ment). Si on compte les gens de passage, on arrive à 140 millions par an, ce qui fait du IXème la quatre-vingt dixième ville de France ! Nous sommes aussi le quartier qui a la plus belle démographie de Paris. La moyenne parisienne de-puis 1996 est de 2,5, quand nous sommes à 4,5%... Et ce n’est pas moi qui fait les bébés !!
– Vous avez senti une amélioration de la qualité de vie des petits commerçants rue des Martyrs ? Je me bats pour ça. J’essaie de redonner confiance au haut de la rue des Martyrs.Ce que je constate en tout cas, c’est que le nombre de commerces ne diminue pas. Il y a aussi une meilleu-re répartition entre eux. Avant, sur les quatre-vingt dix-sept, c’était 80 commerçants de métiers de bou-che. Aujourd’hui, il y en a encore cinquante quand le reste s’est développé
– Quels sont les plus anciens commerçants de la rue ? La poissonnerie bleue, le fromager Châtaigner (très bon joueur de tennis), Madame Mollard et la pâtis-serie Seurre, dont ma femme et ma fille raffolent !
– Quelles sont vos passions ?Je suis un marathonien. Je cours régulièrement le marathon de Paris, j’ai fait celui de New York sept fois, celui de Chicago six fois et, la semaine der-nière, le marathon du Maroc. Le marathonien c’est quelqu’un qui ne va pas très vite mais qui va au bout des choses. Une belle métaphore politique.Je cours le samedi et le dimanche matin dans mon quartier, avec mes deux petits-enfants, ce qui me permet de rencontrer les riverains, de manière agréable et décontractée.
– Vos chantiers en cours ?• L’école élémentaire de la Tour d’Auvergne, qui va permettre d’alléger les effectifs de la rue Milton • La première maison médicalisée pour personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, rue Blanche.• rue de Châteaudun, deux bâtiments de l’Education nationale que j’ai préempté en 2006, et que je vais transformer en soixante logements pour tous, en une nouvelle crèche, et enfin en des locaux pour les associations.
– Vos endroits préférés dans le IXème ?Je suis amoureux des ‘placettes’ du quartier : la place Saint Georges, la place Llino Ventura, le place Gustave Toudouze, la place Turgot/Condorcet… D’ailleurs, je voudrais les animer encore plus. J’y travaille. – En parlant de la place Saint Georges, pourquoi la fontaine ne coule-t-elle plus ? C’est tout simple. Quand la fontaine coule, elle gé-nère des fuites dans le métro. Pour l’instant, les in-génieurs n’ont pas encore trouvé la solution, mais je ne désespère pas d’y arriver !Un endroit personnel que vous affectionnez ?La place Gustave Toudouze, au mois de juin. Le ma-
34 — le Bonbon
tin, il y a une seule table ensoleillée au No stress café… Un vrai petit bonheur simple de la vie.
– Un chiffre marquant ?40% des théâtres de Paris sont dans le 9e arrondissement.
– Vous allez au théâtre ?Oui, j’ai de même de bons amis comédiens, comme Pierre Arditi ou Philippe Toretton. Sinon, j’adore la musique, je suis très rock.
– Vous allez à la Cigale alors ?Je n’ai pas vraiment le temps. Mais si je pouvais, j’irais plus à l’Olympia qui est dans notre quartier ! (ndlr : la Cigale est dans le 18ème. Bien vu).
– Des révélations, des petits secrets sur le quartier ?Plusieurs ! C’est un quartier qui regorge de secrets. Celui qui me vient à l’esprit : le souterrain reliant le Casino de Paris au Théâtre de Paris, qui a sauvé beaucoup de résistants pendant la Seconde guerre mondiale. Avant d’être maire j’adorais faire des vi-sites guidées dans le IXème. Je leur racontais par exemple que Victor Hugo venait se réfugier ici, plu-sieurs mois par an, quand il avait des soucis, ce gen-re de petites histoires qui font l’âme d’un quartier…
Bon, excusez-moi mais il est temps de nous quitter, car j’ai une réunion avec le Conseil régional. On pourrait encore parler des heures ! Revenez me voir quand vous vous voudrez.
le Bonbon — 35
Pourriez vous vous présenter et nous raconter
votre parcours professionnel ?
Je suis ici depuis bientôt dix ans. Précédemment
j’avais créé le service culturel de la ville de Pa-
ris, mais mon parcours est atypique. l’ancienne
directrice disait qu’il fallait une femme dans ce
musée, idéalement un couple...
En quoi consiste votre travail ?
depuis le départ, j’ai essayé d’ouvrir un peu l’état
d’esprit des expositions temporaires, donner une
plus grande place aux photos par exemple, élar-
gir tout en restant dans l’esprit de la maison. J’ai
voulu développer l’association des amis du musée
et organiser des concerts, des conférences. J’ai
voulu égayer le jardin, rendre l’ambiance chaleu-
reuse, le lieu vivant. Je suis aussi en perpétuelle
recherche de commissaires d’exposition, de tous
horizons, parfois étrangers. l’année dernière, un
commissaire d’allemagne nous a prêté des aqua-
relles et des dessins pour l’exposition l’âge d’or
du romantisme allemand, les allemands se sont
Catherine de BourgoingCatherine de Bourgoing, vice directrice du Musée de la Vie Romantique m’accueille dans le salon George Sand, pendant la pause aspirateur de la femme de ménage. On s’installe sur deux jolis fauteuils de gardien. Ne manque plus qu’un petit thé au jasmin…
c at h e r i n e d e b o u r g o i n g o u l a v i e r o m a n t i q u e / pa r m a n o n f o r t
Les Bons interlocuteurs
36 — le Bonbon
d’ailleurs deplacés très nombreux.
Tout à l’heure, j’ai entendu quelqu’un jouer du
piano dans l’atelier, il y a un concert de prévu ?
il a eu lieu il y a huit jours mais j’explique aux ar-
tistes que s’ils veulent venir répéter ils sont tou-
jours les bienvenus. a une époque nous avions
l’habitude de travailler avec le conservatoire de
musique de l’arrondissement, des jeunes venaient
donner des petits concerts. J’aimais beaucoup
cette ambiance. Par manque de budget nous
avons du arrêter, mais je tiens à ce qu’il y ait tou-
jours de la musique diffusée dans le musée. du
Chopin principalement.
Qu’est ce qui vous a immédiatement plu, ici ?
l’ensemble m’a tout de suite paru séduisant. la
mise en scène, la décoration, le jardinet, l’ambian-
ce générale. J’ai assisté au travail de décoration
de Jacques garcia. il n’était pas encore connu
alors. il est arrivé à ce résultat avec beaucoup de
débrouillardise : les galons ont été faits à la main
le Bonbon — 37
par sa secrétaire, les tissus viennent du marché
Saint Pierre... Ce qui a couté le plus cher, c’est le
tapis de ce salon. on ne pourrait plus aujourd’hui,
mais à l’époque il a eu l’autorisation d’aller se ser-
vir dans les réserves du musée Carnavalet. il en
rapporté des meubles comme ce secrétaire qui
n’a pas appartenu à g. Sand mais qui était rac-
cord et aurait tout à fait pu se trouver à nohan,
dans sa maison. Pour l’étage, il a aussi fait avec
les moyens du bord. J’ai un véritable coup de
coeur pour ce salon george Sand.
Et dans le quartier ?
l’énergie de la jeunesse et l’ambiance village du
ixème. C’est un quartier historiquement très ri-
che, habité par les artistes, ça me plait. d’ailleurs,,
j’ai emménagé dans cet arrondissement quand
j’ai commencé à travailler ici.
Est ce que vous connaissez une anecdote liée à la
vie quotidienne des personnes ayant habité ici ?
Cet endroit a traversé tellement d’époques ! on y
a vécu pendant la guerre, il a accueilli des salons,
chaque vendredi, où l’on discutait politique, art,
etc. a l’époque du théâtre du grand guignol, la
cloche du spectacle servait d’horloge aux habi-
tants d’ici !
Qu’est ce qu’il y avait ici, avant la construction
de cet hôtel particulier ?
l’endroit faisait partie d’un terrain qui appartenait
aux abbesses de Montmartre, une surface gigan-
tesque, qui s’étendait de la rue des Martyrs à la
rue Blanche ; ça représentait beaucoup d’hecta-
res de maraîchers, de terrains agricoles. quand
on a divisé en lots par la suite, on a construit
une rue qui mène vers cette cour. la maison a
été construite en 1830. Puis le propriétaire, ary
Scheffer, a fait construire les ateliers, de part et
d’autre du bâtiment.
Savez vous pourquoi le propriétaire a voulu
s’installer dans ce quartier de Paris ?
ary Scheffer habitait déjà le quartier, rue la Bruyè-
re, je crois. il était venu de Hollande pour suivre
les cours des Beaux–arts. au départ, il n’était pas
propriétaire, il louait cet endroit. C’était tout sim-
plement le quartier où il fallait être quand on était
artiste. rue Fontaine, il y avait les encadreurs. ici
et là, les modèles, les lorettes, qui habitaient le
quartier. il y avait le marchand goupil installé en
face dans une énorme boutique (dont théo van
gogh sera le directeur plus tard). il était très ami
de la famille de louis Philippe, voisin lui aussi.
Breton, thiers, george Sand et tant d’autres vi-
vaient à côté. il recevait delacroix qui avait son
atelier au n°58 rue notre-dame-de-lorette, et
géricault, qui habitait rue des Martyrs. Son frêre
était journaliste au globe. C’était aussi un quar-
tier de journalistes. Son autre frère était peintre et
partageait l’atelier. C’était un quartier d’artistes et
d’intellectuels, Chopin, dickens, rossini…un cen-
c at h e r i n e d e b o u r g o i n g o u l a v i e r o m a n t i q u e / pa r m a n o n f o r t
Les Bons interlocuteurs
38 — le Bonbon
tre-ville miniature où régnait une effervescence
créative et intellectuelle. on parlait aussi beau-
coup politique. Je pense que la question ne se
posait même pas, c’était une évidence.
Est ce qu’il y a un fan inconditionnel du musée,
un habitant du quartier qui vient plusieurs fois
par mois ?
nous avions une grande fan, Madame Petit, mais
elle nous a malheureusement quitté cette an-
née. elle allait avoir cent ans! elle connaissait le
quartier depuis toujours, le musée aussi, et elle
connaissait l’endroit avant même que ce soit un
musée. elle venait tous les jours, pour essayer de
fuir sa dame de compagnie ! elle préférait discu-
ter avec nous. nous avions pris l’habitude de lui
ouvrir aussi les jours fériés, elle s’installait dans le
jardin et nous racontait sa vie.
Vous avez certainement une oeuvre préférée ici ?
le portrait de la princesse de Joinville, sans
aucun doute. il y a trois ans, la Mairie de Paris
le Bonbon — 39
nous a permis d’acquérir cette toile qui apparte-
nait aux orléans Bragance, la descendance de la
princesse brésilienne. il valait très cher, et sans
cette aide, nous n’aurions jamais pu l’avoir et j’en
suis fière. il est vivant, fort, la robe et la texture du
tissu sont incroyablement vrais. C’est notre plus
beau tableau. Pour la petite histoire, la princes-
se est arrivée à Paris et a posé dans nos ateliers
pour cette toile. Je trouve que c’est émouvant.
A chaque fois que je suis venue, il y avait prin-
cipalement des jeunes, et pas mal d’amoureux.
C’est comme ça tous les jours ?
l’ambiance et le jardinet, le fait que c’est un mu-
sée gratuit... Cela attire ce genre de public. et
puis, ce quartier est toujours un quartier d’artis-
tes et de jeunes. donc d’amour…
Parlez-nous du jardin l’été
C’est un petit salon de thé découvert qui existait
avant mon arrivée. il est ouvert de mai à octobre,
pendant les beaux jours, mais le reste du temps
on peut y venir aussi. les gens du quartier, les
couples avec de jeunes enfants, apprécient par-
ticulièrement le brunch. on sert des bons thés et
des bons gâteaux fournis pas les Cakes de Ber-
tand de la rue Saint lazare toute proche.
Le contraste du romantisme et du calme du lieu
avec la rue Pigalle, plutôt connotée coquine et
canaille, ça vous amuse ?
oui. C’est tout à fait le contraste qu’on pouvait
déjà connaître à l’époque, où des actrices libres
fréquentaient les mêmes salons que les politi-
ciens, et où les artistes se retrouvaient dans les
cafés de la rue Pigalle, avec le peuple. elle a tou-
jours été coquine cette rue, le contraste a donc
toujours existé et les deux atmosphères cohabi-
tent parfaitement au sein du même quartier, c’est
complémentaire plus qu’opposé. Ce sont les deux
facettes d’un même sentiment.
Qu’est ce que vous préférez dans ce quartier?
Son mystère ! tous les jours, je découvre quelque
chose qui ne sera écrit dans aucun guide. tous les
jours une connaissance m’appelle pour me dire
«je te donne le code de cet immeuble et tu vas
regarder l’interieur de la cour, c’est magnifique!».
Personne ne pourra jamais le connaître de a à
Z. derrière chaque porte cochère, j’imagine un
trésor.
LE MuSéE dE LA ViE RoMAnTiQuE
16 rue Chaptal / ouvert tous les jours de 10h à
18h, sauf les lundis et les jours fériés.
Renseignements et réservations 01 55 31 95 67
Prochaine exposition temporaire, le 3 mars
2009 : Marc Riboud, l’instinct de l’instant, 50
ans de photographies.
c at h e r i n e d e b o u r g o i n g o u l a v i e r o m a n t i q u e / pa r m a n o n f o r t
Les Bons interlocuteurs
40 — le Bonbon
L’anecdote du quartierImaginez un théâtre où le succès des pièces se mesurait au nombre d’évanouissements. Un théâtre où l’on trinquait dans des crânes, à la lumière de lustres constitués d’os de fé-murs et de tibias…Nous sommes au 20 bis de la rue Chaptal, au théâtre du Grand Guignol, ou théâtre de l’hémoglobine, créé en 1897 dans une an-cienne chapelle.Au fond de cette impasse, se jouaient alors sur scène des chefs-d’œuvre impérissables, tels que La dernière torture, Le chirurgien de service ou Le jardin des supplices.Dans cette salle de 347 places, le public ve-nait assouvir un voyeurisme sanguinaire, os-cillant entre l’épouvante et le rire. Il n’était pas rare en ces temps-là que les premiers rangs soient aspergés de poches de sang de porc et autres abattis, dénichés dans les bou-cheries avoisinantes !En 1963, Le Grand Guignol devient alors pour longtemps Le théâtre 347, sous l’égide de la fameuse Ecole de la rue Blanche qui s’en sert pour ses travaux pratiques. En 2001, après avoir été laissé à l’abandon, le lieu est squatté quelques temps par le « Collectif 347 », composé d’artistes (auteurs, musiciens, plasticiens, photographes ou comédiens), qui y réalise nombre de spectacles, d’expositions et d’installations.Depuis 2004, c’est l’IVT (International Vi-sual Theatre) qui a pris possession des lieux pour en faire un laboratoire théâtral et un centre de recherche linguistique destiné à la communauté des sourds et des malenten-dants.
Histoires des rues « Le boulevard des allongés »… C’est ain-si que l’on surnommait la rue Pigalle, en raison de la fréquence des règlements de compte qui s’y déroulaient autrefois. Jean Baptiste Pigalle (1714-1785) quant à lui, était un sculpteur français, dont l’oeuvre est à la charnière entre les courants baroque et néo-classique. C’est en 1803 qu’on décide de donner son nom à la rue (et à la place au bout de celle-ci) dans laquelle se trouvait son atelier. On parle aujourd’hui du quartier Pi-galle, mondialement connu, pour des raisons autrement sculpturales…
Bon à savoiro n e n a p p r e n d t o u s l e s j o u r s !
le Bonbon — 41
Paroles d’enfants Les Enfants et l’AmourSortie école élémentaire rue Milton, à quelques jours de la Saint Valentin :Un petit témoignage de Maya (CE2, 8 ans) : « Oui je connais la Saint Valentin, c’est pour les amoureux, ils s’offrent des cadeaux ». « Comment on sait qu’on est amoureux ? Euh, ben quand on s’aime… Moi j’ai déjà été amoureuse, il était gentil et galant avec moi» « Euh oui je lui ai déjà fait un bisou… sur la joue » « Non ça fait rien… euh…un peu la chair de poule peut être… »Ambre (CP, 6 ans) m’explique « qu’à la saint Valentin on s’offre des fleurs pour dire qu’on s’aime »… « On sait qu’on s’aime quand on trouve qu’il est beau » (elle parlait d’un certain M. dont nous avons promis de garder l’ano-nymat)… « Des fois même on le regarde dans les yeux » et « des fois on se fait une lettre quand on est trop timide et on fait des cœurs dessus »…
la CaBIneA quelques pas de la commerçante rue des Mar-tyrs, sa cousine parallèle, la rue Milton, sous ses airs plus calmes et sa pente plus douce, a vu s’installer depuis le début du mois de janvier une nouvelle boutique. Au n° 20 de la rue, La Cabine propose une belle collection de vêtements et de chaussures, pour femmes et enfants. Florence nous accueille dans une atmosphère décontractée qui donne envie de se prendre son temps… un beau canapé en cuir, des vidéos proje-tées sur le mur… Un bel espace où l’on se sent bien. Venant du milieu de la finance, elle a décidé de changer son horizon de travail ; parce qu’elle aime la mode pour elle et pour ses filles, elle a voulu faire partager son plaisir avec une clien-tèle, ce qui se ressent dans ses choix et conseils.Les chaussures et les bottes de la marque Pépé et Start Rite sont élégantes et de qualité, pointu-res du 18 au 37 (à partir de 60euros) ; les petits chaussons pour bébé de la marque Filament sont craquants. On trouve aussi de très beaux collants dans de jolis coloris.La collection de vêtements commence à bien s’étoffer, avec une large gamme de prix. Nos pré-férés : le petit gilet en lapin de la marque da-noise Petit Nord, pour les petites filles (110euros) (Pour faire comme maman !) très tendance, et les tee-shirts imprimés Scotch and Soda pour les garçons (à partir de 28euros)… super lookés. On a hâte de découvrir très prochainement les accessoires : des maillots de bain avec fichu et petit sac assortis très colorés ; des cartables et des trousses dans des beaux tissus pour redonner le sourire aux écoliers pour la prochaine rentrée des classes, et pleins d’autres objets cadeaux pour les enfants.
20, rue Milton, IXème.Ouvert du lundi au samedi, de 10h30 à 20h.
t o u t p o u r l e s e n fa n t s
Les Bons petits diables
42 — le Bonbon
sPeCtaCle : dIM daM doUM 2Pour la plus grande joie de nos touts petits le spectacle musical Dim Dam Doum 2 est à l’affiche au théâtre Fontaine. Katherine Roumanoff met en scène les petits doudous, que l’on connaît bien dans la série té-lévisée, sur Playhouse Disney. Cette fois Dim Dam et Doum viennent à la rencontre d’un tout jeune public et les enchantent le temps d’un spectacle tout en couleurs et en chansons.Maman papillon raconte à Doum sa naissance. Elle décrit le bonheur qu’elle partage avec papa papillon, mais aussi le désespoir de Dim et Dam qui s’imaginent le pire avec l’arrivée de Doum. En ef-fet ce petit dernier n’est pas le bienvenu pour son frère et sa sœur qui trouvent que ce bébé prend beaucoup de place, accapare beaucoup leur maman, pleure tout le temps, est toujours mouillé… Après avoir exprimé des sentiments très négatifs pour Doum, ils finissent par se rendre compte qu’à leur naissance la situation était identique… Tout se termine bien grâce à la complicité du petit roi qui arrive sur son étoile filante et aide à restaurer la quiétude familiale chez les papillons.On se sent bien dans l’univers de ces petites ma-rionnettes. Le décor est en feutrine, les couleurs et les petits doudous chenilles sont doux… Un vrai petit cocon.
Jolie métaphore du cocon familiale qui rassure, et apaise les enfants. Les petits de 2 à 4 ans ne s’en lassent pas et aiment l’interaction avec les marionnettes pendant le spectacle. Ils ta-pent des mains et accompagnent les doudous dans leurs chants bien rythmés. Le thème est bien choisi et beaucoup d’enfants doivent se retrouver dans l’histoire. Cela leur permettra peut être de mieux comprendre l’arrivée ou la présence dans la fa-mille d’un nouveau bébé. Cela rassure toujours de savoir qu’on n’est pas tout seul à vouloir éliminer son petit frère !! Et puis finalement que ça va s’arranger…
Théâtre Fontaine
10, rue Fontaine, Paris IXème.
Spectacle jusqu’au 25 mai 2009.
Réservation sur www.theatrefontaine.com
Tarif : adulte et enfants 10euros
(réduit 6euros)
Durée : 36 minutes
Public : De 2 à 5 ans
t o u t p o u r l e s e n fa n t s
Les Bons petits diables
le Bonbon — 43
SHoPi, une équiPe à votre entière diSPoSitionouvert du lundi au SaMedi de 8H30 à 21H SanS interruPtion et le diManCHe de 9H à 13H
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44 — le Bonbon
Elle est bien Bonne
- C’est bien Ca, 2009, pour vous, non ?- euh, pourquoi donC ?- ben, vu que vous vous appelez le Cul de poule, voyez ?- euh, je suis navree…- ben si, 2009… l’oeuf, le Cul de poule… saisissez ?!- rire gene ah oui, pas mal… Ce sera donC un oeuf mollet pour monsieur ?
e n t e n d u l e 2 2 ja n v i e r à 1 9 h 4 5 au c u l d e p o u l e e n t r e l a s e r v e u s e e t u n n o u v e au c l i e n t :
le Bonbon — 45
46 — le Bonbon
Les Bons tuyaux
le Bonbon — 47
Culture
Concerts
10/02 : travis au Casino de Paris.
12/02 : pause piano. L’associa-
tion Jeunes Talents de la mairie
du IXème présente ce mois-ci
un concert de la pianiste Aline
Piboule. Récital dédié à liszt et à
dutilleux. 12h30. Mairie du IXème,
salle Rossini. Accès libre.
12, 13 et 14/02 : magma au
Casino de Paris.
18/02 : roberto alagna à
l’Olympia.
24/02 : Kery james à l’Olympia.
02 et 03/03 : anaïs à l’Olympia.
03 et 04/03 : michel jonasz au
Casino de Paris.
06 et 07/03 : isabelle boulay à
l’Olympia.
Théâtre
Du 10 au 14/02 : les enfants
terribles. Théâtre Athénée Louis
Jouvet.
Du 10 au 18/02 : homme,
femme, mode d’emploi. La
Grande Comédie.
10 Fev au 28 mar : faisons un
rêve. Théâtre Edouard VII.
Du 12/02 au 22/03 : orpheon
Celesta. La Nouvelle Eve.
20 et 21/02 : le temps des
cerises. Eddy Mitchell et Cécile de
France. Le Casino de Paris.
Jusqu’au 30/06/09 : manipu-
lations, mode d’emploi. Avec
Gérard Miller. Petit Théâtre de Paris.
Jusqu’au 30/06/09 : ma femme
est folle. Théâtre des Nouveautés.
Spectacles
12/02 : L’association 9e Histoire et
le Conseil de quartier Lorette-Mar-
tyrs proposent de retrouver l’univers
des musiciens et écrivains du XIXè-
me siècle qui ont habité le quartier
de Notre-Dame de Lorette et de la
Nouvelle Athènes. Ce spectacle in-
vite le spectateur à faire un parcours
imaginaire, musical et littéraire à par-
tir d’oeuvres de rossini, garcia,
franck, liszt, Chopin, pauline
viardot, berlioz, offenbach, bi-
zet et Wagner. Eglise Notre Dame
de Lorette. 20h. Accès libre.
Jusqu’au 14/02 : Danse. serge
lifar, roland petit et maurice
béjart. Opéra National de Paris
Garnier.
Jusqu’au 15/02 : valérie lemer-
cier. Le Palace.
Du 10 au 22/02 : Christina
hoyos. Folies Bergères.
Du 10/02 au 10/03 : Le comique.
pierre palmade. Théâtre Fontaine.
Du 10/02 au 28/03 : eric an-
toine. Théâtre Trévise.
27 et 28/03 : bénureau. L’Olympia.
02/03 : 11e printemps des poè-
tes : En rire(s). Folies Bergères
Jusqu’au 31/05 : le roi lion.
Théâtre Mogador.
Jusqu’au 30/06 : l’opéra de
sarah. Théâtre de l’œuvre.
Conférences
14/02 : Cycle de conférences
proposé par les associations «
opus open » et « les clés de
l’écoute » dont le but est de faire
découvrir et mieux comprendre la
musique savante pour connaître
et mieux percevoir ses richesses.
11h00 à 12h30. Mairie du 9ème.
Salle Rossini. Accès libre.
05/03 : les poètes. Visites -
Conférences thématiques autour des
oeuvres de ses collections. Musée
Gustave Moreau. 13h00.
Avant le 28/02 : la journée
internationale des femmes
du 8 mars 2009 est l’occasion de
faire partager vos idées. Adressez
pensées, dessins et autres créations
que vous inspirent ces trois mots : «
Femme, Créativité, Solidarité » à :
Camille Veilhan - Mairie du 9e
6, rue Drouot 75436 Paris cedex 09
quartier
10/02 : Conseil de quartier Tru-
daine - Rochechouart. 19h00. Ecole
maternelle 70, rue Rochechouart.
15/02 : Les membres du collectif
d’animation du Conseil de quartier
Lorette-Martyrs échangent avec
les habitants du quartier et amateurs
de livres, des romans, polars, ban-
des dessinées (etc.).
Angle de la rue des Martyrs et de
la rue Hippolyte Lebas, de 11h30
ag e n da d u 1 0 f é v r i e r au 1 0 m a r s
48 — le Bonbon
à 13h.
02/03 : Conseil d’arrondisse-
ment du iXème. Mairie du IXème.
enfants
14, 15 et 21/02 : le bourgeois
gentilhomme. Théâtre Fontaine.
14/02 : le petit chaperon
rouge. Théâtre Fontaine. 14h30.
Du 21 au 25/02 : Cendrillon.
Théâtre Fontaine. 14h30.
Du 22/02 au 08/03 : l’avare.
Théâtre Fontaine.
07/03 : hamlet. Théâtre Fontaine.
17h00.
La filière sportive de la di-
rection de la jeunesse et des
sports de paris en partenariat
avec la Mairie du 9e, propose (hors
vacances scolaires) aux moins de
18 ans, des activités encadrées par
les animateurs de la Ville de Paris.
Accès et inscription gratuits / tenue
de sport exigée.
- Au gymnase Paul Gauguin (33, rue
Milton), le lundi de 17h45 à 19h30 :
basket-ball et tennis de table, le jeudi
de 17h45 à 19h30 : futsal
- Au gymnase Paul Valeyre (22-24
rue de Rochechouart), le samedi de
17h à 18h30 : badminton, basket-
ball et atelier cirque.
L’Antenne Jeunes du 9e a concocté
un programme d’activités et
de sorties tout spécialement des-
tiné aux jeunes Parisiens, pour leurs
congés d’hiver.
· Les 18 et 19 février, elle offre à dix
jeunes de 14 à 25 ans, une forma-
tion aux premiers secours.
· Le 20 février, elle propose aux
10-15 ans de découvrir le parc
france miniature.
· Il reste quelques places pour
l’excursion à verdun, organisée
du 23 au 25 février, pour un groupe
d’adolescents âgés de 13 à 16 ans.
Ce mini-séjour historique est particu-
lièrement destiné aux élèves de 3e.
antenne jeunes 9e : accueil du
public du lundi au vendredi de 14h
à 19h et le mercredi de 10h à 13h
et de 14h à 19h. 60, rue La Fayette
Paris 9e M° Cadet ou Notre-Dame
de Lorette
Tél. : 01 47 70 14 97 /
Fax : 01 47 70 12 16
infos en +
Les séniors
La Ville de Paris expérimente cette
année, un service de portage
de documents (livres, revues,
etc) au domicile des personnes
de plus de 60 ans qui éprouvent
des difficultés à se rendre seules
dans leur bibliothèque municipale.
Le portage de livres est organisé sur
le 9e arrondissement à partir de la
bibliothèque Marguerite Audoux (3e
arrondissement), en partenariat avec
les trois bibliothèques que compte le
9e arrondissement : Drouot, Valeyre
et Chaptal. Ce service gratuit est
assuré par de jeunes volontaires
du Service Civil encadrés par la
Direction des affaires culturelles de
la Ville de Paris. Si vous souhaitez
bénéficier de cette prestation, vous
pouvez contacter : La bibliothèque
Marguerite Audoux - Tél : 01 44 78
55 20. Le Point Paris Emeraude -
CLIC du 9e - Tél : 01 49 70 98 18
Geste solidaire
En ce début d’année, les besoins
en globules rouges sont en
effet très importants car l’activité
hospitalière est à nouveau très sou-
tenue. Pour couvrir les besoins des
malades, 45 000 poches de globules
rouges, en particulier du groupe O,
sont nécessaires chaque semaine.
Aujourd’hui, nous faisons particuliè-
rement appel à votre générosité et
votre solidarité. C’est le moment
de donner votre sang ! Où don-
ner ? Pour connaître les différents
lieux de collectes (fixes et mobiles)
et les conditions pour donner son
sang, il suffit de consulter le site
web www.dondusang.net - rubrique
« où donner ? ou de téléphoner au
numéro Azur 0 810 150 150.
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