Concours d’écriture pour les classes
3P(5H) – 6P (8H) :
Une histoire de guerre
Décembre 2014
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 2
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 3
Table des matières
Antoine Giroud & Mattis Roduit, 5P,......................................................... 5
1er prix ex-aequo.............................................................................................. 5
Daria Trombella, 6P ....................................................................................... 9
1er prix ex-aequo.............................................................................................. 9
La première guerre mondiale ............................................................................ 9
Lydie Sarrasin & Amélie Petoud, 5P ......................................................... 12
2e prix ............................................................................................................. 12
L’AVENTURE D'EMILY ............................................................................. 12
Benjamin Joris, 6P ........................................................................................ 16
3e prix ............................................................................................................. 16
Ador Trombella, Thibaut Cotture, 5P ...................................................... 19
La première guerre MONDIALE ................................................................. 20
Lucille Perrottet, 5P ..................................................................................... 22
Le héros .............................................................................................................. 22
Aurélien Schafer, 4P ..................................................................................... 23
Les rêves du jeune Manfred ........................................................................ 23
En été 1914 .................................................................................................... 24
La cavalerie .................................................................................................... 25
Samélia Perrenoud, Chrystelle Gillioz, 4P ................................................ 28
Les soldats en guerre ........................................................................................ 28
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 4
Mathieu Ançay, 4P ....................................................................................... 30
Louis ................................................................................................................... 30
Emeline Hugon, 4P ...................................................................................... 31
Souvenirs de mon grand-papa ........................................................................ 31
Céline Alter, Mélanie Viglino, 3P ............................................................... 35
La guerre des supers héros .............................................................................. 35
Corilène Fonseca, Jade Pradegan, 3P ........................................................ 36
Riri va à la guerre .............................................................................................. 36
Avril Gabioud, Louisa Raboud, 3P ........................................................... 38
Il était une fois, la guerre… ............................................................................ 38
Noah Michaud, 3P ....................................................................................... 40
La première guerre mondiale .......................................................................... 40
Loane Roduit, Eloïse Fournier, 3P ............................................................ 41
La première guerre mondiale – 1914-1918................................................... 41
Coline Lauber, Amanda Chervaz, 3P ........................................................ 44
Les 2 frères jumeaux Pierre et Jacky .............................................................. 44
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 5
Antoine Giroud & Mattis Roduit, 5P,
1er prix ex-aequo
LA 1ERE GUERRE MONDIALE (1914-1918)
Bonjour, je m’appelle Antoine Giroud. Je suis français et je suis orphelin.
J’ai perdu mes parents quand je suis né. Ils sont tous les deux morts de la
peste. Depuis, je vis avec mon meilleur ami. Il s’appelle Mattis Roduit.
On a grandi tellement vite que maintenant nous avons 19 ans.
Un jour, une explosion a eu lieu sur un stade de foot, celui de Paris
(France). Nous avons été vers Anne (la mère de Mattis) et elle nous a dit
en criant :
- Les Allemand nous déclarent la guerre
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!
Malheureusement, tous les hommes âgés de 18 à 48 ans sont obligés
d’aller combattre. On avait très peur, très très peur. Nous avons été
prévenir nos copains de classe qui eux aussi avaient 19 ans. Puis, nous
avons été nous présenter à l’armée française vers le père de Mattis.
- Donnez-nous le matériel nécessaire pour partir en guerre !!!!!!!!!!!!!!!!!!
-Ok c’est bon calmez-vous les gars !
-Que-ce que nous avons besoin ?
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Voici le matériel que doit porter un soldat
- Alors, vous avez besoin d’un bazooka, d’une mitraillette, d’une pelle,
d’une gamelle pour manger, d’un casque, et d’une cigarette pour
passer le temps.
- OK,……. c’est beaucoup quand même ! Hein, Mattis ?
- Ouais, et ça pèse combien, au fait ?
- 26 kilos.
- OH my God !! On était très surpris de savoir que le matériel de
guerre pesait 26 kilos.
Nous étions un trio pour marcher moi, Mattis et Gérard Dupont.
Nous marchions beaucoup et à un moment, bam, les Allemands,
avec Thomas Müller devant.
C’était le chef.
Là, notre chef m’a appelé et m’a dit :
- Antoine ?
- Ouais mec, euh…..OUI CHEF !
- Tu vas tous les tuer……et vous aussi Mattis et Gérard. Allez hop en
première ligne et plus vite que ça !
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Tout autour de nous, les gens moururent sous les mitraillettes, les bombes.
Toutes ces personnes qui ont une famille qui les attendent, pour la plupart
d’entre elles, elles ne leur reverront plus. Mais en fait, qui a commencé ?
Pourquoi on se bat ? Pour la liberté ? La guerre n’en finit plus. Est-ce
qu’elle s’arrêtera un jour ? Nous devenons tous fous !
Pas le temps de réfléchir. Mattis et moi sommes en première ligne et
devant nous, le combat. NOTRE COMBAT. Le combat pour rester en
vie car en face, on ne nous fera pas de cadeau. Boom, bang. Et soudain,
du brouillard, du silence. Quand celui-ci se dissipe, tout autour de nous, la
mort, des ruines…..
Alors avec Mattis et Gérard on se regarde et on se dit :
- Alors c’est ça la guerre ?
-Oui, la guerre c’est ça. C’est la mort, du sang, de la haine.
Nous avons été dormir et soudain un gros bruit nous réveille.
Une bombe de gaz a explosé dans les galeries.
- Prenez votre masque à gaz.
- Ok.
Nous avons fait pareil. La bombe a explosé dans la chambre de 150 soldats
allemands.
Plus de la moitié sont morts empoisonnés de chlore.
Puis arrive Noël 1917.
Noël est le temps de la paix, de la naissance de Jésus (fête chrétienne).
Alors nous sommes sortis des galeries et sommes montés sur un gravas de
terre et avons hurlé tous en cœur : C’est NOEL. TEMPS DE PAIX, JOIE,
PARTAGE. Cessons la guerre. A quoi bon s’entretuer. Nous devons nous
aider les uns les autres. C’est alors que nous échangeons entre Allemands,
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Hongrois, Allemands, nos gamelles. Ce fut le plus beau Noël !. Mattis m’a
offert un paquet. Je l’ai déballé. C’était une clope. Moi, je lui ai offert un
morceau de pain (rare en ce temps). Malheureusement, la guerre reprit et
c’est seulement à la fin de l’été 1918 que la guerre se termina.
Aujourd’hui, moi, Antoine Giroud, j’ai 23 ans. Je suis devenu ingénieur et
footballeur. J’habite une maison et je suis heureux.
Moi, Gérard Dupont, j’ai 23 ans. J’ai une jambe en moins et je ne peux
plus travailler. Mais, j’ai rencontré une belle femme et j’ai deux enfants.
Moi, Mattis Roduit, j’ai 23 ans je suis devenu militaire et aussi footballeur.
J’habite à Paris et je suis aussi heureux.
FIN
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Daria Trombella, 6P
1er prix ex-aequo
La première guerre mondiale
Cette nuit-là, je dormais paisiblement dans ma petite chambre.
Je sais que je rêvais comme toutes les filles de mon âge, et aussi que mon
seul souci c’était mon anniversaire du lendemain.
Soudain, j’entendis un grand bruit, si fort qu’il m’a réveillée. Je me suis
cachée vite sous la couette, j’avais très, très peur.
Les sons devenaient de plus en plus forts, mais j’entendis aussi la voix
douce de ma maman qui me disait : « Réveille-toi ma chérie, on doit vite
partir se mettre à l’abri ! »
Je sentis ma maman qui me bousculait, et se pressait chercher mon petit
frère qui dormait encore. Je ne savais pas ce qui se passait réellement.
Mais quand on est sortis dehors, je vis le ciel éclairé comme si c’était jour :
il y avait des sortes de feux d’artifices qui éclataient au sol, je sais
maintenant que c’était des bombes, mais à ce moment, je ne comprenais
rien de rien ! Ma maman me criait en pleurant : « C’est la guerre ! C’est la
guerre ! »
- Quoi ?! C’est la guerre ? Je ne voulais pas trop croire… peut-être
qu’elle voulait me faire une blague parce que c’était mon
anniversaire…
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La guerre ? Je ne savais pas trop, à part les discussions autour de moi, et
que mon père y est parti. C’est lui qui me manquait le plus.
Pourtant voilà, je voyais des gens effrayés, qui courraient dans tous les
sens, ils criaient, ils pleuraient… Il y avait aussi des maisons détruites et
des maisons en flammes. Là, j’ai compris que quelque chose de grave était
en train de se produire. Dans le ciel, des avions volaient comme des
moustiques prêts à l’attaque.
Je serrais plus fort la main de mon petit frère, je tremblais et j’avais la boule
au ventre.
Nous sommes arrivés à l’abri dans les sous-sols de la mairie, qui n’était pas
très loin de la maison.
Il y avait beaucoup de gens que je connaissais, tous avec des figures tristes
et fatiguées, autant que la mienne.
Je ne savais pas comment, mais j’ai su que c’était déjà mon anniversaire :
c’était le lendemain que j’attendais.
J’ai fermé les yeux et je me suis mise à prier. Quel pourrait être mon
cadeau ?
J’ai imaginé un gâteau avec 12 bougies, mon papa avec nous, tous avec le
sourire, dans notre salon, en train de chanter « joyeux anniversaire… ! »
Je sais maintenant que j’ai fermé très fort les yeux, j’ai rempli mes poumons
d’air et j’ai fait mon vœu : « la paix ».
Ce que je voulais c’était la paix.
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Les vœux d’anniversaire des enfants sont toujours exaucés, n’est-ce pas ?
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Lydie Sarrasin & Amélie Petoud, 5P
2e prix
L’AVENTURE D'EMILY
C'est l'histoire d'une petite fille habitant la
Lorraine (France) appelée : Emily, qui va nous
raconter comment elle a vécu la guerre de 14-18.
Nous sommes le 28 juin 1914 et nous venons d'apprendre la nouvelle qui
fait la une de tous les journaux. L'archiduc d'Autriche François Ferdinand
et sa femme Sophie Chotek viennent d'être assassinés à Sarajevo.
Le Duc, devant être obligé de se venger, déclara la guerre.
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Ce matin mon père reçut une lettre qui disait : Cher monsieur,
nous vous convoquons ce midi pour défendre
votre pays. Merci de venir devant la gendarmerie
chercher le matériel nécessaire.
Ma mère, Isabelle, était très triste que mon père parte, car elle était enceinte
de 8 mois et demi d'un petit garçon et elle venait de démissionner de son
poste d'institutrice. Quant à moi, je ne comprenais plus vraiment ce qu'il
m'arrivait.
Un jour plus tard, ce fut le départ de mon père et de tous les autres. Nous
l'avons accompagné jusqu’au train, ma maman eut beaucoup de peine à
marcher. Le lendemain, ma mère accoucha d'un garçon nommé Enzo.
J'étais tellement contente d'avoir un petit frère.
Après quelques jours, ma maman retrouva du travail. Elle était devenue
infirmière et comme c'était la guerre, elle dut soigner beaucoup de soldats.
Le 17 octobre fut un bel après-midi car je venais de recevoir la toute
première lettre de mon père qui disait :
Chère femme, chère fille,
je vous salue de ma tranchée. Ici la vie est dure, il
fait très froid, et en plus la nourriture est
mauvaise. C’est aussi ici que nous attendons notre
tour de passer à l'action. Nous portons des
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uniformes rouges et bleus. Le surnom de notre clan
s'appelle (celui des français) les poilus.
Mes plus grandes salutations. Philippe qui vous
aime.
Nous sommes le 25 décembre 1914 et nous venons de recevoir une très
mauvaise nouvelle de mon père. Il dit qu'il ne va pas revenir pour les fêtes
de Noël car il doit surveiller la frontière pour ne pas que les ennemis nous
envahissent.
Cet après-midi, avec ma mère, nous avons décidé de répondre à mon père ;
nous lui avons dit :
Cher Philippe, nous sommes très déçus que tu ne
puisses pas rentrer pour les fêtes de Noël. A l'hôpital,
nous avons de plus en plus de personnes à soigner.
Les femmes qui ne travaillent pas avec moi doivent
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 15
fabriquer des armes et des munitions pour vous ou
travailler durement à la campagne. Nous aussi,
nous t'aimons, nous espérons que tu reviennes
bientôt. Ta femme, ton fils et ta fille.
Pendant quatre longues années, nous avons échangé de nombreux
courriers et enfin nous avons reçu cette lettre de mon père :
Ne vous en faîtes pas ; je vais tout de suite rentrer
à la maison, car NOUS AVONS GAGNE. Je me réjouis
de vous revoir, surtout Enzo .La mauvaise nouvelle
c'est que je suis blessé à la jambe, mais ne vous en
faîtes pas, ce n’est pas trop grave. A part ça, je
rentre dans une semaine. Bisous Philippe.
FIN
Voici Philippe rentrant de la guerre
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 16
Benjamin Joris, 6P
3e prix
La Bataille de Verdun
Aujourd'hui, je vais vous raconter l'histoire de Marc, soldat français envoyé
à Verdun lors de la première guerre mondiale.
En février 1916, une nouvelle bataille éclate dans la petite ville de Verdun,
opposant les Français et les Allemands. Le 18 février, Marc, un jeune
Français, se rend à Verdun pour aller aider les troupes françaises. Les
Allemands ont décidé d'attaquer à cet endroit car il bloque l'accès à Paris.
La vie des soldats était dure dans les tranchées. Ils mangeaient une miche
de pain et buvaient une soupe dépourvue de goût. Marc était triste. Il
s'ennuyait de sa maman. Son père était mort à la guerre. Mais Marc
rencontra un autre jeune homme, Jean. Ils s'entendaient très bien.
L'armée du général Pétain (français) devait se défendre face à l'armée du
général Von Strantz (allemand). Marc et Jean tiraient près de 100 obus par
jour. Il leur arrivait de porter des masques à gaz, lorsque les allemands
décidaient d'attaquer avec de la fumée. Parfois, ils manquaient de
nourriture. Fort heureusement, des camions ravitaillaient les soldats.
Souvent, des soldats appartenant aux deux camps mouraient sur le champ
de bataille. Des trains et des camions les emmenaient à Paris. Marc et Jean
ne supportaient pas l'idée de décéder à Verdun. D'après eux, il leur restait
encore beaucoup de choses passionnantes à vivre. Leur plus grand souhait
était de revoir leurs parents.
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Quand les soldats passaient à l'attaque, il se passait des choses atroces. Des
hommes se faisaient tuer devant le nez de Jean et Marc. Cela leur faisait
froid dans le dos.
Un jour, un événement terrible vint bouleverser la vie de Marc. Toute la
troupe partit affronter le camp allemand. Le problème, c'était que le
pantalon des Français était rouge. Ils étaient donc très voyants. Marc et
Jean se cachèrent derrière un buisson. Mais malheureusement, un soldat
allemand les aperçut. Il tira une balle en direction du buisson. Celle-ci
atteignit Jean dans le foie. Marc était affolé, triste, et enragé à la fois. Marc
sortit sa mitraillette de son étui et fusilla l'Allemand. Celui-ci tomba par
terre.
Marc, en pleurant, prit Jean sur son dos et courut jusqu'aux tranchées.
Marc tenta le massage cardiaque, le bouche-à bouche mais rien n’y fit. Il
toucha la poitrine de son ami. Son cœur ne battait plus. Marc, désemparé,
monta avec le corps de Jean dans le premier train de ravitaillement.
Arrivé à Paris, Marc alla retrouver sa maman, heureux mais triste à la fois.
Il lui raconta toute l'histoire. Sa maman le prit dans ses bras. Elle savait
comme cela était dur. Elle avait perdu son mari.
Le lendemain, Marc et sa maman allèrent au cimetière pour aider les
parents de Jean à la lourde tâche d'enterrer leur fils.
NOTE:
La bataille de Verdun fut la plus meurtrière de la Première Guerre
Mondiale. Plus de 500'000 hommes y ont perdu la vie.
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Amélie Mariéthoz et Orianne Dumoulin
La guerre de 1914-1918
Tout commence par une belle journée de l’été 1914. Nous sommes le 28
juin. Je me promène dans les rues de Sarajevo, quand j’aperçois l’Archiduc
d’Autriche François-Ferdinand et sa femme, Sophie, dans leur somptueuse
voiture. Au loin, je vois un homme bizarre avec un fusil. Il s’avance
lentement au milieu de la route. Arrivée à sa hauteur, la voiture s’arrête.
L’archiduc intrigué, demande ce qu’il se passe. L’homme marche jusqu’au
véhicule, lève l’arme en direction de François-Ferdinand et tire.
Toutes les personnes présentes semblent paralysées. Elles regardent,
effrayées, la scène d’horreur qui vient de se passer devant leurs yeux.
Le jeune tireur crie : « A mort l’Autriche-Hongrie! ». Je cours pour alerter
la police. Quelques minutes plus tard, l’homme se fait arrêter.
Le lendemain matin, l’attentat fait la « une » des journaux. Le tueur
s’appelle Gavrilo Princip. C’est un jeune serbe qui lutte pour
l’indépendance de son pays.
François-Ferdinand, archiduc d’Autriche Gavrilo Princip
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 19
La mort de l’Archiduc déclencha ce qui fût la première guerre mondiale.
L’Autriche-Hongrie avec l’Allemagne (la Triple-Alliance), déclarèrent la
guerre à la Serbie. Comme elle était sous la protection de la Russie, elle-
même alliée de la France et du Royaume-Uni (la Triple-Entente), ils
décidèrent tous d’entrer en guerre. Seules la Belgique, la Suisse, l’Italie et
l’Espagne restèrent neutres.
Cette guerre dura quatre longues années, faisant des milliers de victimes.
Augustin Trébuchon fut le dernier poilu (soldat français) mort au combat,
cinq minutes avant le cessez-le-feu.
L’armistice fut signé le 11 novembre 1918 à 5h15.
Augustin Trébuchon
Ador Trombella, Thibaut Cotture, 5P
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 20
La première guerre MONDIALE
En 1914, moi et mon frère, nous avons trouvé la feuille de rassemblement
sur la table de nos parents.
Et ils nous demandèrent où est la feuille ?!
Quand ils virent la feuille, ils pleuraient…
Mon papa me dit que je dois partir faire la guerre. Snif.
Le lendemain matin, moi et mon frère, on avait rendez-vous à la gare, tous
en uniforme.
Il y avait beaucoup de monde.
Le chef de gare siffle, et le train part.
J’arrive dans les tranchées, je pris mon fusil, je tire dans la tête d’un
ennemi.
Notre colonel disait qu’on devrait sortir pour nous battre .C’est ça la
guerre !
Je courais à toute vitesse. J’avais peur, faim, froid.
Un soldat ennemi a pris son arme et a tiré dans ma tronche.
Et je marche blessé, et je vois le bataillon de mes camarades complètement
détruit par les Allemands. Je pleure.
Enfin, nous sommes dans les tranchées.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 21
Je me suis caché et j’écris une lettre à mes parents.
Mes parents aussi m’envoient une lettre, et me demandent quand je rentre
à la maison.
Ma lettre est de mon papa :
« Cher fils, je t’aime !
S’il te plaît, viens à la maison, je te donnerai tout ce que tu veux,
Bien sûr, pas un million, quand même, il ne faut pas exagérer !!
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 22
Lucille Perrottet, 5P
Le héros
Bonjour, je m’appelle Roger Willsmite ; je suis un des rares survivants de
la guerre de 14-18 et je vais vous raconter mon histoire.
C’était le 24 décembre; les Allemands nous avaient invités pour célébrer
Noël, un jour de trêve vraiment agréable. Ils avaient mis un sapin au milieu
des deux camps ; nous avons même fait un match de foot mais ça n’a pas
plu à l’empereur d’Allemagne ni aux Français. Ils nous ont séparés mais
nous n’allions pas en rester là. Un jour, où les généraux de l’Allemagne et
de la France étaient en réunion, nous, les soldats, avons agité le drapeau
blanc et avons fait un pacte : nous allions faire la révolution. Trois jours
après, tous les soldats se sont battus avec les généraux. Ils ont succombé.
Sauf un, il avait battu presque tous ses soldats.
J’étais devant lui ; il était prêt à m’abattre quand,
tout à coup un des canons posés plus haut allait
tomber sur lui. Je pris mon courage à deux
mains et le poussai plus loin ; il était sauvé. Il
accepta l’idée de ne plus se battre, et j’eus le
surnom de héros. Pour nous, la guerre était
finie ; plus personne ne pouvait nous obliger à
reprendre les combats et nous sommes rentrés chez nous.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 23
Aurélien Schafer, 4P
LE BARON ROUGE
Les rêves du jeune Manfred
Je m'appelle Manfred et j'ai onze ans. J'habite à la campagne, à côté de la
ville de Kleinburg. Un beau matin, j’ai écouté la radio, elle disait que le
premier aéroplane a été inventé, ils l’ont nommé le Wright Flyer .On était
au mois d’octobre 1903.
J’ai rêvé que je pilotais cet engin volant. Pendant sept ans je vois des
aéroplanes se construire.
Les mois qui suivaient étaient longs. A l’université, nous parlions des
aéroplanes, le professeur disait que celui ou celle qui en pilotera un a une
grande chance! Nous arrivons bientôt aux vacances de Noël. Le dernier
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 24
jour de classe était plutôt tranquille. Il nous a rendu trois examens. Voici
la fin!!
J’aime bien dormir les jours de vacances. Le lendemain, nous avons mangé
un repas de fête.
Nous voici à la veille de Noël. Je me suis réveillé tard, comme s’il n’y avait
rien. Je vais vous dire ce que j’ai reçu : un aéroplane en bois qui vole
comme un planeur. Je dois m’occuper des boissons pour Nouvel An, il y
a du champagne, du vin, de l’eau (plate et gazeuse). Le soir de Nouvel An
arrive. Dans cette fête, il y a mes cousins, mes cousines, mes parents etc…
Je me suis couché à une heure du matin. Je ne sais pas pourquoi mais le
lendemain matin, je me suis levé tôt.
En été 1914
Quand nous avons appris que la guerre a commencé, tout le monde
paniquait. Je me suis dit : si la guerre a commencé, je serai engagé. Comme
je l'avais pensé, je me fis engager. Ça n'a pas été facile de quitter ma mère,
mon père, mon frère et toute la famille. Je me fis engager comme fantassin.
Je suis en deuxième ligne. Débute la guerre ; nous n’avons pas trop
d’attaques. Quelques mois plus tard, j’appris que mon frère se fit engager
comme cavalier. Alors là, ça n’allait plus. J’ai rendu visite au général Von
Liebnitz pour lui dire que si mon frère était engagé, comme cavalier, alors
moi je devais aussi être cavalier.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 25
La cavalerie
Le Général a réfléchi, il m'a envoyé une lettre pour me dire que je serai
aussi cavalier. L'apprentissage d'un cavalier n’est pas de tout repos, je
devais premièrement apprendre à monter à cheval, le maniement de l’épée,
de vite monter en selle. Je n'étais pas dans le même groupe d’apprentissage
que mon frère. Mais quand nous avons fini la formation, j’étais dans le
même grade que mon frère. Nous étions dans le groupe de sécurité du
général. Là non plus, il n'y avait pas trop d’attaques, les premières lignes
défendaient bien ; c'était plutôt bon signe. Les messages arrivaient, ils
disaient: « Général au secours ! Les attaques se multiplient et elles sont de
plus en plus dangereuses! » Le Général ne savait plus quoi faire, la situation
était de plus en plus périlleuse. Nous, les gardes du général, nous devons
toujours plus nous entraîner. Avec mon frère, nous nous amusons comme
des fous. Le Général disait: : « Tenez-vous calmes, que Diable ! ». Moi,
j’écoutais mais mon frère écoutait rarement les consignes du Général.
Nous avions presque oublié qu'on était dans une guerre, il n’y avait que les
parents qui nous manquaient. Mon frère se fit engager comme cavalier
d'attaque, moi comme j'étais sage, j'ai pu rester aux côtés du Général.
C’était bien plus tranquille sans mon frère, je sais il était gentil mais aussi
casse-pieds. Au bout de quelques mois, mon frère me manquait, alors je
suis allé demander au Général s’il pouvait me mettre en attaque. Il m'a dit :
« Oui, mais il faut que tu sois résistant ! ». Sans hésiter, j'ai répondu : « Bien
sûr, mon Général ». Il m’a alors envoyé en première ligne. Si j’avais besoin
de lui, je pouvais lui envoyer un message. Alors je suis parti comme un
grand en première ligne. C'est ainsi qu’on était plus nombreux, alors on les
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 26
forçait à se replier. Nous, par contre nous étions toujours plus. Je n'étais
pas chef, j’étais juste combattant. Mon chef avait toujours des idées
formidables. Ses plans d'attaque marchaient toujours et ce qui allait le
mieux c'était quand même que nous étions les plus nombreux. Quand
nous étions en attaque, nous faisions toujours des ravages chez les
Français ; au bout de 25 attaques je me fis blesser. Ce n’était pas très grave,
mais c’était ennuyeux!! : « Un Français m'a tiré une balle dans le bras. Est-
ce que ça allait s’infecter, je ne sais pas? ». Quand j'ai pu retourner à
l’attaque, j'ai appris comment mon frère s'était fait grièvement blesser. J'ai
loupé quelques attaques pour aller voir mon frère à l'hôpital. J'ai demandé
au médecin qu'est-ce qu’il avait. Il m'a répondu ceci: « Une balle entre les
côtes ». Je me suis dit, « Le travail de cavalier est dangereux ». Alors j’ai
appelé le Général pour lui demander si je pouvais faire autre chose. Il m’a
répondu : « J’ai justement un nouveau poste à te présenter : l’aviation ! ».
Je me suis dit : « Pourquoi pas ? Après tout, je n’ai rien à perdre !! » J’ai
répondu que je voudrais bien tester l’aviation. « Mais pour ça, il faudrait
t’inscrire ». Je lui ai dit : « Je vais m’inscrire le plus tôt possible ». Quelques
jours plus tard, j’ai ramené mon bulletin d’inscription. Il m’a dit : « On
voit que tu veux faire aviateur » et il m’a mis au grade de Baron.
Je suis parti du front pour effectuer l’entraînement d’aviateur. Il n’était pas
trop compliqué, d’ailleurs j’ai vite pu aller en attaque. Les premières fois,
j’essayais surtout de rester en vie. Mais j’ai vite compris comment ça
marchait alors j’ai commencé à descendre des personnes, des avions et
puis bien des choses. J’étais dans l’air je ne rigolais pas, j’essayais de tuer
mes adversaires, les Français ! Nous étions en 1916 et j’avais 24 ans. Plus
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 27
nous faisions d’attaques, plus je semais le bazar dans les équipes adverses.
J’étais devenu l’as des as. Plus nous avancions au milieu des terres
françaises, mieux c’était !! Je n’avais plus beaucoup de contacts avec le
Général. Un jour, je le vis depuis mon avion. Après la bataille, je le revis
et lui aussi me vit. Alors, il s’est approché et il m’a dit : « Je t’ai vu de là
où j’étais, tu es un as. Mon ministre t’a trouvé un surnom, ce surnom est
LE BARON ROUGE ». Je lui ai demandé « Pourquoi rouge ? » et il m’a
répondu « De quelle couleur est le sang? ». J’avais tout compris.
En 1917, je survolais la France en tirant à la mitraillette. BANG !! Mon
avion et moi avons été touchés par une batterie antiaérienne.
FIN
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 28
Samélia Perrenoud, Chrystelle Gillioz, 4P
Les soldats en guerre
Pendant la première guerre mondiale, Ludo et Pierre entendent les
bombes éclater, ils se bouchent les oreilles. Ludo, le soldat s’écria :
- Quel vacarme !! Pourquoi nous a-t-on choisis comme soldats ?!
Pierre, à son tour, se lamenta :
- Loin de ma maison… de ma ville…, et en plus je ne dors pas
bien…
Ce jour-là était un jour de pluie, qui ne plaisait guère aux soldats…
Le chef de la troupe cria en colère :
- Aujourd’hui la Suisse a reçu une bombe !!! Ce n’est pas tolérable,
demain nous partirons en guerre !!!
Cette nuit-là, Pierre et Ludo ne dormirent pas bien… Le seul problème,
c’est que le soleil se levait déjà.
- Allez ! Soldats de la patriiiiiee ! Le soleil s’est levé, chanta le chef.
Le chef ne semblait pas inquiet. Puis, tout à coup, les soldats entendirent
des bruits de tir. Pierre et Ludo partirent à toutes jambes poursuivis par
des soldats.
- Tu entends ce cri de femme ? demanda Pierre
- Oui je crois…, murmura Ludo
- AHHHHHHH !!!!!!! Au secours ! Des soldats veulent nous tuer !!!
hurla la voix féminine.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 29
Ils coururent le plus vite qu’ils purent, et qu’est-ce qu’ils découvrirent avec
soulagement ?
Deux magnifiques femmes. Elles s’appelaient Marilyn et Cynthia. Pierre et
Ludo les trouvaient très gentilles et assez séduisantes… Ils demandèrent
alors à Cynthia et à Marilyn de sortir ensemble.
Et un mois plus tard, la guerre se termina et bien évidemment, c’était les
Suisses qui sortirent vainqueurs de cette affreuse guerre. Ludo et Cynthia
se marièrent et eurent une fille qui s’appelait Samélia ; Marilyn et Pierre
eurent aussi une fille, qui s’appelait Chrystelle.
Et voilà, la belle histoire de deux soldats qui s’appelaient Ludo et Pierre…
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 30
Mathieu Ançay, 4P
Louis
Louis est mobilisé à Verdun. Il s’ennuie de sa famille. Il a vu mourir son
ami. On ne se coupe jamais la barbe. Je suis habillé en bleu.
Louis envoie une lettre à ses parents. Il envoie :
- Je suis à Verdun. J’ai froid, mes habits sont sales, je suis plein de
poux.
Louis est agent de liaison.
- Je lis tous les jours le poilu déchaîné. Je dors tout le temps dans la
boue.
Les Allemands reculent.
Le 11 novembre 1918, c’est la fin de la guerre.
- Je vais pouvoir rentrer à la maison, retrouver ma famille.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 31
Emeline Hugon, 4P
Souvenirs de mon grand-papa
Mon grand-papa était enfant lorsque la guerre éclata. Il en a gardé des
souvenirs qu’il m’a partagés.
Les habitants de Martigny-Combe ont appris cette mauvaise nouvelle dans
les journaux ou à la radio.
Les hommes en âge de faire le service militaire ont reçu un ordre de
marche par la poste. Ils avaient l’obligation de se rendre tel jour à telle
heure à tel endroit, par exemple : dans les fortifications construites à
Champex pour empêcher l’invasion par l’Italie, au Col de la Forclaz :
l’invasion par la France, à Savatan pour protéger le passage de Saint-
Maurice… Les grenadiers, eux, allaient aux frontières : au Grand-Saint-
Bernard, au Simplon…
Ceux qui refusaient l’ordre étaient mis en prison. Certains essayaient par
tous les moyens de se faire réformer. Mon arrière-grand-papa Ulrich était
un soldat du train. Il amenait la nourriture aux militaires qui étaient au
front.
Les soldats restaient loin de leur maison plus de six mois puis rentraient
quelques jours et y retournaient.
Dans les villages, ne restaient que les femmes, les enfants et les hommes
âgés. Les femmes devaient faire les travaux des hommes : s’occuper du
bétail, faire les foins, aller à la vigne…
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 32
Durant cette période, la nourriture se faisait rare, car il était devenu difficile
d’en importer. La commune distribuait des carnets de tickets sur lesquels
étaient inscrits les aliments auxquels chaque famille avait droit : un ticket
pour un kilo de sucre, un ticket pour du café, un pour cinq-cents grammes
de riz…Les magasins avaient l’interdiction de vendre quoi que ce soit sans
l’échange d’un ticket. Selon leurs goûts, les gens faisaient du troc. Ils en
faisaient aussi avec les aliments qu’ils cultivaient : un kilo de patates contre
un kilo de poires…
A cette époque-là, les gens avaient très peu d’argent. Pour en gagner un
peu, mon arrière-grand-mère Anna allait à l’Arpille cueillir des myrtilles et
descendait à pied à Martigny pour les vendre aux familles aisées. Elle faisait
aussi du beurre. Mon arrière-grand-père Edouard allait jusqu’à Fully avec
une luge de fumier pour gagner quelques pièces !
Tous les soirs, à la nuit tombante, il fallait barricader toutes les fenêtres
pour empêcher la lumière de passer et le peu de lampes publiques qui
existaient n’étaient plus allumées. Ceci pour que les avions étrangers qui
passaient au-dessus de la région ne voient pas qu’il y avait de la vie. Etant
proches des frontières italiennes et françaises, ils avaient peur d’être
bombardés par les Allemands. Un homme était chargé de faire le contrôle
tous les soirs. S’il apercevait de la lumière, il frappait à la fenêtre pour que
les habitants la barricadent.
Malgré la guerre, mon arrière-grand-père Edouard a eu plusieurs contacts
avec des Français :
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 33
En ce temps-là, beaucoup de Savoyards avaient des vignes et des mazots
à Plan-Cerisier et au Perrey. Mais durant les années de guerre, il n’était plus
possible pour eux de venir s’en occuper. Alors, ils les vendaient. La famille
de grand-papa Dominique leur avait racheté un mazot. Ils s’étaient donné
rendez-vous au Col de Balme pour leur donner l’argent, car il aurait été
impossible de les rencontrer à la frontière à cause d’une trop grande
surveillance. Ce genre de transactions était interdit, on les aurait mis en
prison.
Un soir que grand-père Edouard était au mayen au Bouitou, au-dessus du
Fays, avec ses vaches, un homme rappliqua. Il était perdu. Il lui expliqua
qu’il était Français et qu’il fuyait la guerre. Il pensait être encore en France.
Grand-père lui expliqua comment y retourner sans être vu. Il lui donna
une goutte de lait et un morceau de pain et l’hébergea pour la nuit. Il n’y
avait pas de lit, ils dormaient sur le foin. Il lui demanda de vider ses poches
par sécurité. Il avait peur qu’il ait une arme et qu’il l’attaque pendant la
nuit. Le résistant n’avait qu’un couteau qu’Edouard lui rendit le lendemain
avant son départ.
A la fin de la guerre, les hommes sont rentrés chez eux, mais les difficultés
n’étaient pas terminées. Il n’a pas été facile pour eux de retrouver du
travail, car durant la guerre les chantiers et les usines avaient été stoppés
et le manque d’argent ne permettait pas encore de faire redémarrer
l’économie.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 34
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 35
Céline Alter, Mélanie Viglino, 3P
La guerre des supers héros
De 1914 à 1918, il y avait aussi la guerre au pays des supers héros. Les
super héros se battaient parce que des méchants avaient tué la fille du roi,
qui s’appelait Célénia. Son prince était parti pour la guerre. Il ne savait pas
que sa princesse était morte. La guerre était très longue. Deux trois
semaines plus tard, le prince rentra au château. Il s’était fait planter un
couteau dans le bras et dans la jambe. Quand il fut guérit, il apprit la mort
de sa femme. Alors, chaque jour, il cherchait les méchants. Un jou, ils
firent l’enterrement de la princesse. Pendant la nuit, le prince entendit du
bruit, alors il alla voir d’où il parvenait. Ils étaient là, devant la tombe de sa
femme, les méchants en personne. Ils essayaient de prendre le corps de la
princesse. Le prince surgit et se battit avec les méchants, ils s’appelaient
Tarore, Asta, Aliose, Alsort. Les gardes intervinrent et ils tuèrent les
méchants. Et la guerre cessa. Alors ils firent une fête dans tout le royaume,
malgré tous les morts.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 36
Corilène Fonseca, Jade Pradegan, 3P
Riri va à la guerre
Il était une fois, quelqu'un qui, par un curieux hasard, s'appelait Riri. Il
avait deux filles, l'une s'appelait Flora et l'autre Flor. Elles étaient très
coquines.
Un jour, pendant que Riri était en train de soigner un petit chat qu'il avait
vu tomber d'une fenêtre, ces deux petites follettes voulurent inscrire Riri
à un concours car on ne sait pas pourquoi mais une idée folle leur passait
en tête.
Pour inscrire Riri au concours, il fallait écrire le nom du participant et aller
mettre à l'entrée d'un kiosque.
Alors, les filles de Riri écrivirent le nom de leur papa sur un petit bout de
papier. Un petit moment après, le papa revint. Elles eurent juste fini à
temps … « Ouffffffffff ! » …. Elles lui demandèrent si elles pouvaient aller
chercher un bonbon. Riri leur dit oui, alors les deux filles allèrent chercher
leur bonbon et en même temps, elles posèrent le billet du concours.
Le jour du tirage au sort, elles emmenèrent Riri au tirage au sort et un vieux
monsieur tira un billet. Sur le billet, il était écrit le nom de Riri.
Mais catastrophe, le gagnant du concours devait aller à la guerre !
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 37
Donc Riri dut aller à la guerre ! Mais heureusement la guerre commençait
seulement le lendemain matin. Dès son arrivée, il reçut une lettre sur
laquelle il était écrit :
Notre cher papa,
Nous sommes très tristes, ton papa est mort.
Demain, il y a l'enterrement. Notre grand-père on
l'adorait. Mais tu sais qu'on t'aime beaucoup
papa…
Flora et Flore
Heureusement, quelle chance, le chef de Riri lui donna la permission de
prendre congé. Il put aller à l'enterrement.
Le lendemain à l'enterrement, près du cercueil, les deux filles pleurèrent
tellement qu'un génie sortit du cercueil de leur grand-père magicien. Il le
fit ressusciter.
La guerre avait bien sûr déjà commencé. Riri retourna à la guerre
accompagné de son père magicien qui soigna tous les blessés, même les
ennemis. Les soldats ennemis voyant ça, furent tellement contents qu'ils
décidèrent d'arrêter la guerre et firent la paix.
Ils ne se disputèrent plus jamais !!!!
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 38
Avril Gabioud, Louisa Raboud, 3P
Il était une fois, la guerre…
Il était une fois la guerre - En 1914, quand la terre était encore jeune. Non
loin du nord de la Russie, vivaient Marie et Sébastien (deux amoureux). Ils
se connaissaient depuis 26 ans. Trois mois plus tard, Sébastien alla
chercher le journal. Il lut : « En 1914, tous les hommes âgés de 18 à 48
ans sont priés de venir à la guerre… »
Il fût effondré, il avait peur de l’annoncer à Marie, alors il cacha le journal
dans le galetas. Un mois plus tard, il décida de le montrer à Marie. Il alla
près d’elle et lui dit d’un air effondré : « Marie, je dois te dire que je dois
partir dans dix jours. » - Où ça ? demanda Marie. Il lui répondit : « En
Afrique, tout seul ! ». Dix jours plus tard, il partit, le soir, à la guerre. Il
envoya une lettre à Marie : « Je me suis fait prendre, je vais rester pendant
quatre ans. (Mais tout ça, c’était des mensonges.)
Quatre ans plus tard, la guerre était finie, Sébastien était revenu.
Marie était très contente de revoir Sébastien.
Sébastien avait plein de blessures graves. Marie voulait le soigner mais elle
n’arrivait pas car ses blessures étaient trop graves. Alors, elle l’emmena à
l’hôpital ; les docteurs s’aperçurent qu’il avait failli mourir. Ils ont réussi à
le soigner. Mais il devait rester trois jours encore à l’hôpital. Marie était
très triste. Mais trois jours plus tard, Marie découvre le journal que
Sébastien avait caché dans le grenier.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 39
Le lendemain, quand il rentra de l’hôpital, Marie prit le journal et demanda
qu’est-ce que c’était. Il dit : « Marie, je ne voulais pas te blesser ». Marie
répondit : « Mais tu aurais pu me prévenir, je n’allais pas te tuer quand
même. »
« Oui, je sais mais je ne voulais pas que tu sois triste ! »
Ils vécurent heureux et eurent trois enfants.
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 40
Noah Michaud, 3P
La première guerre mondiale
Le premier jour de la guerre, tout le monde part pour la Belgique et il y a
eut beaucoup de vacarme.
Théodore, qui est âgé de 38 ans, est en pleine permission qu’il vienne le
chercher pour faire la guerre mais ils doivent trouver un moyen de
transport. Sinon, ils doivent aller à pied. Ils ont trouvé un moyen de
transport mais c’était des tracteurs.
L’armée a traversé en une année pour arriver à la guerre alors Théodore
s’occupait bien pendant ce moment mais après, il s’est ennuyé durant tout
le voyage.
Théodore avait faim et il voulait un scorpion et une mygale pour faire peur
à l’équipe adverse.
Théodore rencontra quelqu’un de très gentil ; ils deviennent meilleurs
amis. Il s’appelle Claude de 38 ans et ils pensent qu’ils vont gagner la
guerre.
Pendant la guerre, il y a eu beaucoup de morts. Théodore est triste parce
que son frère est mort à cause des Belges mais heureux car ils ont gagné
cette guerre.
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Loane Roduit, Eloïse Fournier, 3P
La première guerre mondiale – 1914-1918
Le 19 août 1914, Nathan et Romain partent pour la première guerre
mondiale. Ce sont de jeunes garçons de dix-neuf ans qui habitent en
France. Ils sont tristes de partir et de laisser à la maison leurs femmes et
leurs jeunes enfants mais ils pensent que la guerre sera courte et qu’ils
seront bientôt de retour. Ils partent en direction de la frontière française
pour protéger le pays contre la Triple-Alliance : l’Allemagne, l’Autriche et
l’Italie. Eux font partie de la Triple-Entente : la France, la Grande-
Bretagne et la Russie. Ils partent à pied rejoindre l’armée et ensuite ils ont
pu prendre les taxis parisiens pour arriver à la frontière.
A leur arrivée, ils s’installent dans un camp où ils aident à construire une
cantine pour manger. Pour se protéger et survivre, ils doivent vivre sous
terre. Ils creusent un fossé pour les protéger de l’ennemi. Ça s’appelle les
tranchées. Ils ne peuvent pas se laver ni se raser, ils sont pleins de boue.
Ils vivent avec les cadavres, les rats et les poux. Ils ont un surnom : les
poilus.
Ils s’ennuient de leurs familles car cela fait des mois qu’ils sont partis. Ils
peuvent leur écrire du courrier pour demander à manger et prendre des
nouvelles de leurs familles. Mais ils ne doivent pas parler des informations
d’ordre militaire. Ils peuvent avoir des nouvelles de leurs femmes qui leur
racontent ce qu’elles font en France. Les femmes doivent travailler dur à
leur place. Elles fabriquent des armes, des outils pour aider les soldats à la
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 42
guerre. La vie est difficile, la population doit se rationner. Ils ne doivent
pas manger beaucoup de viande, de sucre ni de café.
La nouvelle mission de Nathan et Romain, c’est d’empêcher les soldats
ennemis d’avancer en France. Ils doivent creuser un trou avec des pelles.
Ils doivent créer un tunnel. Le tunnel sert à poser des bombes sous le
camp des ennemis. Il permet de passer de l’autre côté sans se faire
remarquer et surprendre les soldats. Romain doit s’occuper d’expliquer
aux soldats comment creuser le tunnel, calculer la distance et vérifier que
le tunnel arrive sous les ennemis. Cela a pris deux semaines pour le faire.
Pendant ce temps, Nathan doit apprendre à poser les bombes. Car ce sera
lui qui posera la bombe au fond du tunnel. Après ces deux semaines, ils
ont enfin fini le tunnel. Nathan part poser la bombe. Lorsqu’il allume la
bombe, il se précipite à l’extérieur pour pouvoir se protéger de l’explosion.
La mission est réussie car avec les jumelles, ils ont réussi à voir que plein
d’ennemis sont morts dans l’explosion.
Pendant plusieurs années, ils vont aider d’autres soldats français. Ils leur
apprennent leur technique qu’on appelle la sape. Ils expliquent comment
creuser des tunnels et poser les bombes. Dans l’armée française, il y a de
plus en plus de morts. C’est dur pour le moral des soldats. En 1917, les
Américains viennent aider les Français pour combattre l’Allemagne. La
guerre se termine parce que les Allemands demandent l’armistice.
Romain et Nathan rentrent chez eux pour retrouver leurs familles. Leurs
enfants ont beaucoup grandi pendant qu’ils étaient à la guerre. Ils ont
maintenant quatre ans. C’est difficile pour eux de reprendre une vie
normale. Ils ont vu beaucoup de choses inadmissibles et horribles. Ils ont
perdu beaucoup d’amis pendant la guerre. Il y a donc beaucoup de veuves
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 43
et d’orphelins quand ils rentrent dans leur village. Ils sont tristes pour eux
mais sont heureux de retrouver leurs familles. Ils espèrent ne jamais devoir
retourner à la guerre.
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Coline Lauber, Amanda Chervaz, 3P
Les 2 frères jumeaux Pierre et Jacky
Il était une fois Pierre et Jacky qui avaient une pancarte : « La guerre va
commencer ». Ils se dirent, tu crois qu’on peut participer à la guerre ?
Pierre demande à sa maman :
- Crois-tu qu’on peut y aller ?
– Non, non, c’est trop dangereux !
– Mais non, maman, on a 18 ans, on peut le faire, on n’a pas peur, on est
grands, Jacky et moi. On va prendre beaucoup d’armes et de munitions.
On va revenir bientôt.
Pierre et Jacky habitent en France et partent à la guerre. Après plusieurs
jours de marche, ils se retrouvent auprès des autres soldats dans les galeries
souterraines.
Le temps est long car ils ont froid, faim et soif et ils attendent des nouvelles
de leur famille. De temps en temps, ils reçoivent une lettre et pour
s’occuper ils jouent aux cartes.
Plus les jours passent, plus ils ont peur de mourir et regrettent beaucoup
d’être partis à la guerre et de ne pas avoir écouté leur maman !
Jacky, reçoit une balle dans la jambe et est amené à l’infirmerie. Pierre se
sent encore plus seul et n’arrive plus à combattre. Il se blesse pour
Bibliothèque communale et scolaire de Martigny-Combe 45
rejoindre son frère. Mais un de l’équipe l’a vu faire et fait passer cet épisode
pour un accident afin que Pierre puisse retrouver son frère Jacky à
l’infirmerie.
Malheureusement, après seulement quelques jours de retrouvailles, un
avion militaire lâche une bombe au-dessus de l’infirmerie et sur les
tranchées où se trouvait leur compagnie.
Après cette attaque aérienne, les gens pensaient qu’il n’y avait aucun
survivant. Mais après plusieurs jours, un fermier de la région qui venait
voir s’il y avait de la nourriture à récupérer près des soldats morts, un petit
bout de chocolat ou même un morceau de pain rassis, entendit des coups
répétitifs comme si on tapait sur quelque chose en métal. Le fermier tapa
à son tour et comprit que des hommes étaient encore en vie et devaient se
trouver dans une cave.
Le fermier alla chercher de l’aide pour libérer ces hommes emprisonnés
sous terre. Après 2 jours et nuits de travail pour dégager les murs et les
pierres effondrés, ils découvrirent enfin Pierre et Jacky en vie mais blessés
gravement. Les gens du pays les soignèrent comme ils pouvaient.
Après plusieurs mois sans pouvoir bouger, les 2 frères commencèrent à
marcher.
Entre temps, la guerre s’était terminée et les gens reconstruisaient petit à
petit leurs maisons.
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Pierre et Jacky remercièrent les habitants et rentrèrent chez eux. Quand ils
arrivèrent devant chez eux, leur maman qui les croyait morts, tomba à
genoux, en larme.
Il ne restait plus grand-chose de leur maison, mais ils étaient heureux d’être
à nouveau réunis !