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In azione per gli animali
En action pour les animaux
L’AMI DES ANIMAUX 3/20092
4-5 Elevage Une nouvelle vie pour les vaches laitières à la retraite.
6-7 Rodéo Quand le show devient supplice pour les animaux.
8-9 Odyssée Le berger d’Anatolie Bellem est désormais heureux dans un refuge.
10-11 Le monde en bref Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière mondiale.
12 CH News Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière helvétique.
13 Comportement Quand le chien et l’homme ne se comprennent pas.
14-15 Alimentation La chaîne de fastfood McDonald’s ne respecte guère le bien-être animal.
16-18 Renard polaire Certains animaux aiment le froid, c’est le cas du renard polaire.
19 Service La page des sections – La pagina delle sezioni.
20-21 Allevamento Nuova vita per le mucche da latte «in pensione».
22-23 Show Il rodeo è una crudeltà per gli animali.
24-25 Alimentazione Alla catena del fastfood non importa del benessere degli animali.
26-28 Volpe artica A qualcuno piace freddo.
29 Comportamento Quando esseri umani e cani non si capiscono.
30 CH News Un panorama di notizie sul mondo animale in Svizzera.
31 Il mondo in breve Un panorama di notizie sul mondo animale.
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 3,septembre 2009, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. Pécoud Ont collaboré à ce numéro: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Michael Götz, Fausto Guscetti, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Esther Wullschleger Schättin Layout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: Aargau · Appenzell · Basel-Stadt· Basel-Land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-Léman · Heiden · Horgen · Interlaken-Ober-hasli · Jura/AJPA · Jura/Soubey · Kreuzlingen · La Chaux-de-Fonds · Liechtenstein · Linth · Locarno · Lugano · Luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · Oberaargau · Obersimmental · Oberwallis · Obwalden · Olten · Rheintal · Romanshorn · Rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · Thun · Toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’Accueil pour Animaux · Gerenau-Stiftung für Tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+Tier, Basel-Stadt · AKUT Aktion Kirche und Tier · APS Auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der Rattenfreunde · Schweizer Jugendtierschutz · Schweizer Wildstation Landshut · PRT Protection et Récupération des Tortues · VAZ Verein Aquarium Zürich
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BIS L’AMICO DEGLI ANIMALI (ex-organo dell’URTSPA)
Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 3, settembre 2009, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. Pécoud Collaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Michael Götz, Fausto Guscetti, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Esther Wullschleger Schättin Produzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1424-9537, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
L’AMI DES ANIMAUX 3/2009 L’AMICO DEGLI ANIMALI
L’AMI DES ANIMAUX 3/2009 3
EDITORIALE
Triste réalité Triste realtà
EDITORIAL
Le calme semble revenu après les outrances du groupuscule «Militant Forces Against Huntingdon Life Science MFAH», appelé également «Stop Huntingdon Animal Cruelty SHAC». Celui-ci a fait les gros ti-tres de la presse en s’attaquant à une grande fi rme pharmaceutique et en tentant de terroriser ses collaborateurs dans le but d’obtenir la fermeture du grand laboratoire d’expérimentation animale britanni-que «Huntingdon Life Sciences». Je me pose la question de savoir si ces criminels anonymes croient vraiment sérieusement pouvoir at-teindre leur objectif avec leurs attentats. Et s’ils sont assez stupides pour croire que leurs actes puissent sauver la vie ou épargner la souf-france d’un seul animal. Il existe des milliers de laboratoires expéri-mentaux dans le monde, quelle différence représenterait la disparition d’un seul d’entre eux? Les expériences seraient tout simplement mises en œuvre dans un autre pays.
Je pars du principe que les membres du MFAH, du SHAC ou en-core de l’ALF, selon l’appellation dont ils s’affublent, le savent très bien. Comment dès lors comprendre des actes tels que la profanation de tombes ou l’incendie intentionnelle de maisons. Sont-ce là des ex-cès de malades mégalomanes, des impulsions criminelles ou tout sim-plement des actes d’un petit groupe de fanatiques? Sans doute ne le saurons-nous jamais. Mais ce dont on peut être certain, c’est que tou-tes les organisations de protection animalière sérieuses se distancient de ces criminels et condamnent leurs actions illégales.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles approuvent ce qui se passe derrière les portes bien fermées des laboratoires. Car on y utilise beau-coup de procédés inadmissibles, et en Suisse également. Et c’est une triste réalité que les animaux de laboratoires sont les principaux per-dants de la révision de notre loi sur la protection des animaux. L’économie et ses puissants lobbies politiques ont bloqué toutes les demandes des protecteurs des animaux.
La Protection Suisse des Animaux PSA n’exige pas la suppression de toute expérimentation animale. Mais elle veut que les autorisations ne soient accordées que si elles sont vraiment indispensables pour la santé humaine et que si des méthodes alternatives ne sont pas dispo-nibles. Il est d’ailleurs absolument inacceptable que la recherche ex-périmentale de nos universités, payée par nos charges fi scales, ne fa-vorise en rien le développement de méthodes alternatives. Par ailleurs, il est inadmissible que notre loi sur la protection des animaux auto-rise dans les laboratoires des tests sur les chiens, les chats et autres animaux qui seraient considérés comme de la cruauté pure et simple dans n’importe quel refuge animalier.
Comme le sont également nos animaux de rente et nos animaux domestiques, les animaux de laboratoires sont des créatures vivantes. Parce qu’ils vivent, souffrent et meurent derrière des portes closes, nous nous sentons moralement obligés de prendre leur défense. Nous lutterons donc encore et toujours pour eux. Mais nous le ferons par des moyens légaux, et non pas en commettant des actions criminelles durant la nuit.
Cordialement, votre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
La situazione si è di nuovo tranquillizzata per le manovre dell’associa-zione «Militant Forces against Huntingdon Life Science MFAH» o anche chiamati «Stop Huntingdon Animal Cruelty SHAC». Quest’ultimi hanno fatto scalpore nelle cronache dopo aver importunato ditte farmaceuti-che ed i loro collaboratori, minacciandoli e terrorizzandoli, al fine di chiudere il grande laboratorio di sperimentazione animale britannico Huntingdon Life Sciences. Mi chiedo se gli anonimi criminali abbiano seriamente pensato di raggiungere il loro scopo attraverso questi atti vergognosi e se sono così stupidi da credere che avrebbero risparmiato le sofferenze e la morte anche di un solo animale. Ci sono migliaia di laboratori per la sperimentazione nel mondo: che differenza farebbe la sparizione di uno solo? Gli esperimenti verrebbero semplicemente ef-fettuati in un altro paese.
Suppongo che, gente come i seguaci di MFAH, SHAC, ALF o come altrimenti si fanno anche chiamare, lo sanno da soli. Ma cos’è però questa pulsione che li porta a profanare tombe ed appiccare fuoco alle case? Si tratta di follia di grandezza patologica, di pulsione criminale o semplicemente di dinamiche proprie di un piccolo gruppo di fanatici? Non lo sapremo mai. Di sicuro però le associazioni di protezione ani-mali serie si distanziano da gente simile: queste azioni illegali e crimi-nali sono da condannare.
Con questo però non voglio intendere che bisogna considerare po-sitivo ciò che succede dietro le porte chiuse dei laboratori: c’è ancora del marcio, anche in Svizzera. È triste constatare che nella revisione della nostra legge sulla protezione animali, quelli da laboratorio non sono stati presi in considerazione. L’economia e le loro potenti lobby politiche hanno bloccato tutte le richieste della protezione animali.
La protezione animali svizzera PSA non esige l’abolizione forfeta-ria degli esperimenti, ma che vengano autorizzati solo quelli che sono indispensabili per la salute umana e per i quali non esistono ancora metodi alternativi.
È totalmente inaccettabile che la ricerca nelle università venga so-stenuta con le nostre imposte mentre lo stato non promuove pratica-mente lo sviluppo di metodi alternativi; è riprovevole inoltre da parte della nostra legge di protezione animali che cani, gatti e altri animali nei laboratori, debbano vivere in condizioni di custodia che sarebbero altrimenti considerate maltrattamenti per gli animali da compagnia.
Esattamente come gli animali domestici e gli animali da reddito, anche quelli da laboratorio sono nostri «concubini»; siccome vivono dietro a porte chiuse, soffrendo ed essendo condannati a morte, do-vremmo in particolare essere moralmente legati a loro. Continueremo a lottare, ma con metodi legali e non con punitive azioni criminali not-turne.
Cordialmente, il vostro
Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA Heinz Lienhard
TIERREPORT 2/20084 L‘AMI DES ANIMAUX 3/20094
«N’ayez aucune crainte!» Erich Widmer
rassure tout de suite le visiteur qui pé-
nètre avec circonspection dans la partie
maternité de l’étable à stabulation libre
d’Aarburg, près d’Olten. C’est que norma-
lement les vaches nouvellement vêlées
défendent leur veau avec une certaine
agressivité face à des étrangers. Mais ici,
c’est tout juste si elles s’aperçoivent de
notre présence.
Apprivoisées L’élevage appartient à Daniela et Pe-
ter Schär. Il se compose d’une quaran-
taine de vaches de races brunes, tache-
tées rouges et holstein, toutes ou presque
anciennes laitières habituées au contact
de l’homme. «Elles sont véritablement
apprivoisées…» affirme Erich Widmer,
conseiller d’un fabricant d’aliments four-
ragers. Entre elles également, ces vaches
sont peu agressives: elles disposent de
beaucoup de place et peuvent ainsi éviter
une promiscuité gênante.
La protection animale peut rapporterMais comment un agriculteur peut-il avoir
l’idée apparemment loufoque d’ache-
ter des vaches laitières souvent squelet-
tiques pour les transformer en femelles
porteuses? «Cela découle d’une double ré-
flexion, l’une économique, l’autre éthi-
que…» précise Widmer.
Si l’on se réfère aux indications d’un
expert, on doit payer environ 4000 francs
pour acquérir une vache d’engraissement
sur un marché de bétail. Une vache lai-
tière peut y être obtenue pour la moitié
de ce prix.
Une fois par an, un taureau charo-
lais est introduit durant quelque 70 jours
dans le troupeau des Schär afin qu’il y
couvre les femelles. La viande des veaux
issus de ces croisements sera vendue plus
tard sous l’appellation de «Hokovit Frei-
landbeef». Ces animaux produisent beau-
coup de viande et peu de graisse. Dès
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TOS:
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GÖ
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Une nouvelle vie pour les vaches laitières retraitées
Apprivoisées: Erich Widmer et ses vaches reconverties en pleine pâture.
En Suisse, les vaches laitières sont généralement abattues vers l’âge de six à sept ans. Cela doit changer, assène le conseiller d’une fi rme d’alimentation animale. A l’avantage des agriculteurs.
L‘AMI DES ANIMAUX 3/2009
lors, pourquoi acheter à prix fort des va-
ches d’engraissement alors qu’on arrive
à d’aussi bons résultats avec des vaches
laitières?
Des laitières profitablesLes vaches laitières peuvent aisément vi-
vre jusqu’à dix ou quinze ans. On a pu
lire dans un journal agricole que la va-
che la plus âgée de Suisse – elle a atteint
l’âge plus que respectable de 27 ans – a
mis au monde un veau parfaitement sain.
Or en Suisse les laitières, qu’elles soient
de race brune, tachetée rouge ou holstein,
sont abattues entre 6,2 et 6,7 ans. Et dans
les pays où les troupeaux sont de taille su-
périeure aux nôtres, elles le sont à un âge
encore inférieur.
Si nos vaches laitières doivent être me-
nées à l’abattoir aussi jeunes tient avant
tout à leur alimentation et à leur environ-
nement, précise Widmer. La trop grande
proportion de nourriture ensilée, de même
que sa composition souvent inadéquate
conduisent à un manque de pH et, par-
tant, à des troubles du métabolisme comme
l’acidose de la panse. Ceux-ci portent at-
teinte tant à la santé de l’animal qu’à sa
fertilité.
Calme et fourrage sain«Nous voulons que nos animaux soient
exempts de stress» poursuit Widmer. Après
quelques semaines dans leur nouvel envi-
ronnement, on a de la peine à les recon-
naître. Des vaches arrivées presque sque-
lettiques ont rapidement retrouvé une cor-
pulence conforme à leur race, qu’elle soit
brune ou tachetée rouge.
La principale raison de cette transfor-
mation est un mélange de nourriture équi-
libré de foin, de paille et d’ensilage bien
adapté. En été, l’essentiel de cette nour-
riture est composée de pâture. Dans les
champs mis à leur disposition, les vaches
trouvent tout ce qui leur convient, des
jeunes pousses savoureuses aux tiges
sèches riches en fibres.
La production de lait se régule naturellementMais les anciennes laitières de haute per-
formance ne vont-elles pas produire trop
de lait pour un veau? Ce n’est pas un pro-
blème pour Erich Widmer. Les mamelles
se résorbent rapidement et chaque vache
ne produit alors que le lait que le veau ré-
clame en tétant.
D’ailleurs, le connaisseur exclut de
faire allaiter deux veaux par la même fe-
melle. En effet, aucune vache n’accepte
un veau étranger si elle n’y est pas forcée.
Et dans la nature, un veau sans mère est
presque toujours condamné.
Etable bien adaptéeL’étable de la famille Schär est ouverte sur
les quatre côtés, lesquels ne sont même pas
5
dotés de coupe-vent. Mais les animaux ne
risquent-t-ils pas d’attraper une maladie
en hiver? «Avez-vous déjà vu une vache
ou un veau gelé?» questionne Widmer,
lui-même concepteur de l’étable, qui ce-
pendant admet que lorsque les bêtes sont
mouillées et pour les jeunes veaux, une
couche à l’abri du vent est nécessaire.
«Il n’y a rien de meilleur qu’une litière
en paille pour les vaches.» Widmer en est
convaincu. En effet, les bovins apprécient
le souple tapis que constitue un mélange
de paille et de sciure de bois compact
d’une épaisseur de quelque 35 cm. Pour
constituer ce matelas, il faudra sortir le
troupeau afin de le répartir uniformément
puis ensuite seulement réinstaller les sé-
parations métalliques.
Gain de tempsL’essentiel du travail de l’agriculteur se
déroulant à l’extérieur, il est important de
limiter au maximum le temps passé dans
l’étable. «Avec ce lit de paille, le paysan
s’épargne beaucoup de travail» explique
Eric Widmer. «Il suffit de rajouter un peu
de paille et de sciure de temps à autre. Le
nettoyage n’est pas nécessaire.»
Du fait de leur alimentation bien
équilibrée, les vaches ne sont plus vic-
times de diarrhées et les boxes demeu-
rent propres. Les bovins n’ont en effet ja-
mais été des animaux sales. En outre, des
mamelles propres délivrent du lait pro-
pre et préviennent les inflammations.
Michael Götz
Etable bien adaptée: Les boxes sont ouverts de tous côtés, lumineux et aérés.
Fourrage sain: Moins de déjections grâce à une alimentation équilibrée.
TIERREPORT 2/2008L’AMI DES ANIMAUX 3/2009
Les origines du rodéo se trouvent en Amé-
rique. Mais la capture et l’élevage des che-
vaux sauvages, qui furent jadis un métier
indispensable, se sont aujourd’hui trans-
formés en un spectacle de masse dans le-
quel sont montés non seulement des che-
vaux, mais aussi des bovins. Pour s’amu-
ser. «C’est une façon amusante d’intro-
duire ce sport en Europe…» affirme Char-
les Stressman, le CEO de la PRCA (Profes-
sional Rodeo Cowboy Association). «Nous
voulons faire connaître aux Européens le
mode de vie et les traditions US.» Il es-
père aussi inciter des cowboys d’occa-
sion du Vieux-Continent à participer aux
joutes de la PRCA.
Tournée promotionnelle à travers l’EuropeLa tournée, qui transitera par treize villes
européennes, a commencé en septembre
à Madrid. Une cinquantaine de cowboys
y participent. La PRCA a investi cinq mil-
lions de dollars – frais de voyage, publi-
cité et prix – dans la mise sur pied de cet
itinéraire à travers l’Europe. Après l’Es-
pagne, qu’il quittera en octobre, le «Ro-
deo Circus» parcourra l’Italie, la Belgique,
Quand le showdevient supplice
Des cow-boys des temps modernes se font mousser en attrapant des bœufs et des chevaux au lasso et en tentant de rester le plus longtemps possible à califourchon sur leur dos. Cette forme de spec-tacle est désormais importée en Europe par la «Professional Rodeo Cowboy Association» américaine. Mais ce type de show est tout sauf respectu-eux des animaux.
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L’AMI DES ANIMAUX 3/2009
l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède. La
Suisse n’est pas prévue dans la tournée.
Un tel spectacle n’est pas nouveau en
Allemagne, où des rodéos étaient jadis
régulièrement organisés afin de distraire
les soldats des troupes américaines d’oc-
cupation. Aujourd’hui encore, une ving-
taine de rodéos sont mis sur pied dans
ce pays.
Des canassons au lieu de fiers mustangsUn coup d’œil derrière les coulisses aura
tôt fait d’effacer toute velléité de roman-
tisme. Ce qui est présenté comme un show
à couleur de western est surtout une arène
dans laquelle des animaux sont confron-
tés au stress, à la maladie et à la souf-
france. On est ici très loin des fiers mus-
tangs et les méthodes utilisées pour les
rendre tant soit peu fringants sont tout
sauf respectueux.
Souvent, les chevaux utilisés dans ces
rodéos ont déjà été abîmés par de pré-
cédents propriétaires et sont considé-
rés comme difficilement utilisables. Dès
lors, les organisateurs de telles réunions
parviennent à les acheter à un prix dé-
risoire.
Contraintes critiquablesAfin que ces chevaux fatigués réagissent
le plus vigoureusement possible durant le
spectacle, ils sont préparés à l’avance à
l’aide de différentes méthodes.
L’une d’entre elles consiste par exem-
ple à installer une sangle très serrée autour
de la croupe de l’animal, transformant
chaque mouvement en violente douleur.
On obtient le même résultat en tordant
sa queue ou à l’aide d’électrochocs. Dans
l’arène, les cowboys eux-mêmes enfon-
cent leurs éperons dans les flancs du che-
val complètement paniqué afin de rendre
ses sauts aussi spectaculaires que possi-
ble. Dans ces conditions, des blessures sé-
rieuses ne sont pas des exceptions.
Expertise et demande d’interdictionsLa TVT, l’Association vétérinaire alle-
mande pour la protection des animaux,
a procédé en 2005 déjà à une évaluation
des différentes organisations de rodéo et a
examiné en détail les pratiques et les usa-
ges. Elle a ainsi pu constater entre autres
que la sangle de croupe est un véritable
supplice pour l’animal. Les éperons eux
aussi devraient être interdits, ne pouvant
être utilisés normalement dans ces condi-
tions particulières.
La TVT considère en outre que des dis-
ciplines comme la «Wild Horse Race» et
le «Bullriding» sont clairement préjudi-
ciables aux animaux. Pour mieux étayer
son expertise, elle a chargé la vétérinaire
Willa Bohnet, du renommé Institut vétéri-
naire supérieur de Hanovre, d’entrepren-
dre en 2006 des études supplémentaires.
La vétérinaire en question est parve-
nue à la conclusion que les chevaux uti-
lisés dans les disciplines comme les «Bare
Back Riding» et «Saddle Bronc Riding»
étaient clairement traumatisés. Pas un
seul des chevaux examinés n’était décon-
tracté.
Risque de blessure élevéCes disciplines présentent des différences.
Ainsi dans le «Saddle Bronc Riding», le che-
val est équipé d’une selle western et d’un
licol. Le cavalier doit parvenir à se main-
tenir sur l’animal durant huit secondes au
moins.
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Le risque de blessure pour les chevaux
est particulièrement élevé en «Wild Horse
Race». Plusieurs équipes s’y affrontent, avec
chacune trois cowboys qui tentent d’instal-
ler une bride sur un cheval et un cavalier
qui devra parcourir une certaine distance
dans un laps de temps de 90 secondes. Au
cours de cet «exercice», il est arrivé que le
cheval se cabre et retombe en arrière. Une
telle chute peut s’avérer mortelle.
Vaches et bœufs utilisés dans de tels
rodéos subissent également des stress in-
tenses, notamment lorsqu’ils sont capturés
au lasso ou lorsqu’ils sont montés par des
cavaliers.
Renoncer aux combats animaliersL’association de protection animale alle-
mande arrive à la conclusion que de telles
luttes entre hommes et animaux, comme
d’ailleurs celles entre coqs ou entre chiens,
n’ont rien à faire dans notre culture. Par
conséquent, elle exige une interdiction gé-
nérale des manifestations de rodéo.
La PSA, membre de la coalition «Coor-
dinated European Action Against European
Rodeo», appelle la population suisse à re-
noncer, durant ses vacances à l’étranger, à
s’amuser aux dépens des animaux.
Mark Rissi
Bare Back Riding: Une sangle de croupe transforme tout mouvement en supplice.
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TIERREPORT 2/200812 L‘AMI DES ANIMAUX 3/20098
Le moins qu’on puisse dire est que ce Bel-
lem a une carrure imposante. En effet, ce
berger d’Anatolie mâle est impression-
nant avec sa hauteur de 85 centimètres à
l’épaule et son poids de 66 kilos sur la ba-
lance. Dans les vastes steppes d’Anatolie
dont il est originaire et où il est appelé ka-
rabash, il protège les troupeaux de mou-
Heureuse fi n d’une odysséeAu terme d’une longue odyssée, le puissant berger d’Ana-
tolie Bellem a fi nalement trouvé une place dans un refuge
animalier. Son cas est exemplaire de ces animaux qui fi -
nissent leur vie dans de tels endroits parce qu’ils n’ont pu
être placés ailleurs.
PHO
TOS
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RIS
BRÖ
NIM
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Au fil des ans, Bellem a choisi sa pro-
pre assistante à la promenade, laquelle
l’emmène trois fois par semaine dans de
longues promenades. Ainsi, lorsque «sa»
Doris apparaît, il se montre immédiate-
ment affectueux et vient se frotter à elle
avec insistance. Si Doris se sent bien avec
Bellem, c’est qu’elle a compris comment
il faut le prendre: elle évite ainsi de tou-
jours possibles situations désagréables par
un comportement adéquat.
Mais si un étranger survient, il aura
tôt fait d’essuyer quelques aboiements bien
sentis s’il s’approche de trop près de «sa»
Doris. Pour Bellem, il est en effet tout à fait
normal de défendre ses proches car cela
correspond pleinement à son ancestral et
inné instinct de protecteur.
L’odyssée de Bellem a quand même
trouvé une fin heureuse.
Matthias Brunner
L‘AMI DES ANIMAUX 3/2009
tons itinérants et, sa grande taille aidant, il
parvient à mettre en fuite le loup lui-même.
Mais Bellem n’a jamais été formé pour gar-
der les moutons.
Une histoire mouvementéeOn ne connaît pas avec précision comment
ce chien est parvenu chez nous. Ce que l’on
sait par contre, c’est qu’il a été abandonné
dans une section PSA romande, laquelle
lui a trouvé un nouveau maître à Genève.
Mais quand un inspecteur de ladite SPA a
voulu contrôler le suivi de l’animal, il a dû
constater que le nouveau propriétaire avait
disparu, Bellem y compris. On a dès lors
perdu sa trace.
Recherches infructueusesAu printemps 2003, on a retrouvé Bellem
dans le canton de Thurgovie, où il venait
d’être amené dans une pension canine pri-
vée. Celle-ci ne pouvant se charger de lui,
il était alors transféré dans un refuge de la
PSA situé dans la région.
Des recherches sont alors effectuées
pour tenter de connaître son parcours et
ce qui a pu le mener en
Thurgovie. Cependant,
mis à part la trace d’un
séjour à Zurich, aucune
autre constatation ne
vient récompenser ce
travail de détective. La
véritable histoire des pé-
régrinations de Bellem à
travers la Suisse restera
un mystère. Sans doute
pour toujours...
Caractère affirméVoilà six ans que Bel-
lem vit dans ce refuge
de Suisse orientale. Et
durant cette longue pé-
riode, il n’a jamais été
possible de lui trouver
un nouveau foyer. C’est
que ce berger d’Anatolie
a un caractère affirmé.
Si quelque chose ne lui
convient pas, il le mon-
tre et n’en démord pas.
Opiniâtre et intraitable. De plus, sa race
étant presque inconnue en Suisse, per-
sonne ne sait comment le prendre. Et sa
grande taille a découragé plus d’un ama-
teur potentiel.
Entretemps, Bellem a pris de l’âge et
a commencé à connaître quelques problè-
mes de santé. Des ennuis rénaux le contrai-
gnent à avaler chaque jour un médica-
ment. Mais en dehors de cette contrainte,
il est toujours actif et heureux de vivre.
Bellem se sent chez lui au refugeDans son refuge thurgovien où il dispose
d’une certaine liberté de mouvement et
où chacun le connaît, Bellem se sent vi-
siblement à la maison. Il participe parfois
aux petits jeux de recherche, comme par
exemple retrouver une saucisse dissimulée
dans une souche. L’un de ses grands plai-
sirs consiste à recevoir un repas bien em-
ballé dans un carton par le personnel: il le
flaire de tous côtés avec délice puis le dé-
balle avec délicatesse avant de le déguster
avec jubilation.
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Joueur: Malgré son âge, Bellem est toujours aussi joueur.
Content: Bellem se sent comme à la maison au refuge.
Merci de soutenir ces oubliés avec votre obole!
MERCI!L’exemple de Bellem est loin d’être un cas exceptionnel.
Les refuges accueillent régulièrement des animaux im-
plaçables. Les raisons en sont multiples. Soit l’animal
en question est trop vieux, soit il a développé des parti-
cularités diffi ciles, soit il souffre d’une infi rmité physique.
Parfois également, sa simple apparence – subjective – fait
qu’aucun nouveau placement ne peut être trouvé.
Mais de tels animaux ont aussi droit à l’existence.
Les différentes sections de la PSA en prennent soin avec
beaucoup d’engagement et tentent de leur rendre la vie
aussi agréable que possible. Mais ces longs séjours dans
les refuges, qui durent parfois des années, occasionnent
des frais considérables qui chargent lourdement le budget
des sections.
Afi n de soutenir ses sections dans ce devoir diffi cile, la
PSA a créé un «Fonds pour les animaux domestiques âgés
diffi ciles à réinsérer». Il permet de soutenir les refuges
dans des cas préalablement soigneusement examinés en
contribuant aux frais d’entretien.
Merci de soutenir, par votre précieuse obole, les ani-
maux âgés et diffi ciles à réinsérer recueillis par les sec-
tions de la PSA.
L’AMI DES ANIMAUX 3/200910
C H I N E
Projet de loi sur la protection des animaux
L’ébauche d’une première loi chinoise
sur la protection des animaux prévoit
une amende de 6000 yuans (630 dol-
lars US) et deux semaines d’emprison-
nement pour les auteurs de cruautés
envers les animaux.
Le projet de loi sera présenté au
Conseil d’Etat avant la fin de l’année
a précisé au quotidien China Daily
Chang Jiwen, directeur du départe-
ment pour le droit social de l’Acadé-
mie chinoise des sciences sociales et
auteur du projet.
Dans le cadre de mesures strictes
destinées à contrôler le cheptel animal
chinois, le projet prévoit en outre une
limitation de la reproduction et l’obli-
gation de munir les animaux domesti-
ques d’une puce électronique permet-
tant de remonter jusqu’à leur proprié-
taire s’ils devaient être abandonnés.
«Ces dispositions garantiront que des
personnes ayant délaissé un animal ne
puissent plus en posséder à l’avenir…»
a encore précisé Chang Jiwen.
Ce projet a été présenté sur www.
china.com.cn, un grand portail d’in-
formation multilingue, afin que le
public puisse se prononcer. L’ébauche
doit tout d’abord être examinée par
le Conseil d’Etat chinois, puis approu-
vée ensuite par le comité permanent
du Congrès du peuple avant qu’elle
ne puisse finalement entrer en vi-
gueur.
Toutefois, le projet de loi ne sera
pas inscrit avant 2013 à l’ordre du jour
du Comité permanent. Voilà qui signi-
fie que plusieurs années passeront en-
core avant que la Chine puisse dispo-
ser d’une véritable loi sur la protection
des animaux.
WW
W.T
HEC
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MO
VIE.
COM
ISTO
CKPH
OTO
A L L E M A G N E
Ivre comme un blaireauLes policiers de la région de Hambourg
n’en croyaient pas leurs yeux. Au beau mi-
lieu d’une route départementale, un blai-
reau complètement ivre cuvait tranquille-
ment, non sans perturber la circulation. Les
pandores ont rapidement pu déterminer la
cause de cette ivresse, l’animal s’étant in-
troduit dans un verger voisin et gavé de ce-
rises trop mûres. «Les fruits se sont très vite
mis à fermenter dans son estomac, et l’al-
cool ainsi produit a intoxiqué l’animal…» a
commenté Andreas Kinser, expert à l’Insti-
tut allemand du gibier sauvage. En effet, le
blaireau est omnivore et comme il apprécie
J A P O N
Le film sur le massacre des dauphins produit ses effets
en été les fruits tels que cerises, baies, pê-
ches et autres prunes bien mûres, il ne peut
résister à l’attrait des vergers bien fournis.
Chaque année à partir du 1er septembre,
des milliers de dauphins sont capturés
dans la baie de la ville japonaise de Taiji
avant d’être mis à mort de manière parti-
culièrement cruelle.
La diffusion d’un film documentaire
baptisé «La baie – The cowe» risque fort
de mettre un terme à ce triste massacre
traditionnel. En effet, la projection de ce
film a provoqué une indignation justifiée
aux Etats-Unis et cette réaction a poussé
l’association de pêche de Taiji à interrom-
pre l’habituel massacre des grands mar-
souins, dont la viande était destinée à la
restauration. «Une partie des captifs ont
été confiés à des parcs d’attractions océa-
niques, le reste a été remis en liberté…» a
annoncé ladite association qui pourtant
ne précise pas si l’annulation de cette
chasse est définitive.
+ + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E
L’AMI DES ANIMAUX 3/2009 11
I S L A N D E
150 baleines tuées inutilement U E
Les nouvellesnormes chimiques
font exploser le nombre
des expérimenta-tions animales
KEYS
TON
E
A L L E M A G N E
Quatorze heures sans eau sur le pont d’un camion
Ce sont 235 veaux que la police auto-
routière allemande a découvert dans un
camion transporteur de bétail près de
Helmstedt, annonce-t-on sur le site in-
ternet animal-health-online.de. Selon le
rapport de police, les veaux étaient âgés
d’à peine trois semaines et étaient restés
près de 14 heures sans la moindre goutte
d’eau, le véhicule étant parti de Pologne
la veille vers 22 heures.
Les policiers ont averti les autorités
sanitaires régionales, lesquelles ont im-
médiatement fait transporter les animaux
dans un centre d’approvisionnement si-
tué près d’Osnabrück. Hongrois, les deux
conducteurs âgés d’une cinquantaine
d’années avaient semble-t-il prévu un ar-
Après l’avoir limitée vingt années durant,
les autorités islandaises ont à nouveau
autorisé la chasse à la baleine à grande
échelle. Pour rien. En effet, selon un arti-
cle du quotidien «Frettabladid», l’impor-
rêt d’approvisionnement près de Brande-
bourg, mais sans trouver l’endroit indi-
qué dans un guide de voyage. Ils ont donc
continué sans s’arrêter et devaient rejoin-
dre dans l’après-midi leur lieu de destina-
tion aux Pays-Bas.
Selon la réglementation européenne
en la matière, les transports de veaux ne
doivent pas excéder neuf heures et les
animaux doivent être abreuvés réguliè-
rement.
Les deux conducteurs ont été relâchés
contre une caution de 2000 euros mais
sont exposés à des poursuites car l’en-
quête policière et vétérinaire continue, a
annoncé le commissariat de Brunswick
dans une information de presse.
Lorsque la nouvelle réglementation euro-
péenne sur les produits chimiques REACH
(Registration, Evaluation, Authorization
and Restriction of Chemicals) est entrée
en vigueur le 1er juin 2007, il était évident
que les méthodes de vérification adoptées
allaient entraîner une forte augmentation
des expériences sur les animaux. Mais les
chiffres que viennent de publier les toxi-
cologues Thomas Hartung et Constanza
Rovida, de la «Johns Hokins Bloomberg
School of Public Health» dans les colon-
nes des revues spécialisées Nature et Al-
tex sont à même de couper le souffle aux
plus cyniques.
En effet, les deux toxicologues esti-
ment qu’au moins 54 millions de verté-
brés devront y laisser leur vie au cours
des dix années à venir. Soit vingt fois
plus que les prévisions. En cause, les tests
toxicologiques imposés par REACH, qui
par ailleurs font également grimper leurs
coûts de 1,6 million d’euros (9,5 millions
au total). L’examen d’une seule substance
coûte la vie à 3200 rats.
Afin de réduire un retard sanitaire
évident, l’UE a décidé de soumettre à des
examens de toxicité les produits chimi-
ques diffusés à plus d’une tonne déjà
avant 1981. C’est en effet depuis cette
année-là que les contrôles de sécurité
sont devenus obligatoires avant la com-
mercialisation de nouvelles substances.
C’est là que se situe le fond du problème:
alors qu’on s’attendait à devoir contrô-
ler quelque 29’000 produits, ce sont fina-
lement plus de 100’000 anciennes subs-
tances chimiques qui vont devoir être à
nouveau testées.
tateur japonais qui avait commandé la
viande de 150 rorquals pour 2009 vient
d’y renoncer, la délicatesse de ce mets
gastronomique n’étant plus appréciée par
la jeunesse niponne.
E N B R E F + + + + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F
L’AMI DES ANIMAUX 3/200912
C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H
T R I B U N A L F É D É R A L
Jugement confirmé
Un agriculteur lucernois devra payer une
amende de près de 17’000 francs pour
n’avoir pas respecté dans sa ferme le nom-
bre maxi de poulets d’engraissement au
mètre carré établi par la loi. Le Tribunal
administratif fédéral, à Berne, vient de
confirmer une décision prise auparavant
par le Département fédéral de l’agricul-
ture.
On sait que les agriculteurs ne peuvent
dépasser certains quotas d’animaux établis
sur la base de la surface disponible. Le tri-
bunal a ainsi pu constater que l’agricul-
teur condamné les avait dépassés de pres-
que 20%.
Au cours des années 90, les filets protec-
teurs se sont multipliés dans les vignes,
destinés à préserver les récoltes des dé-
gâts commis par les oiseaux. Il s’en est
suivi un nombre toujours croissant de
volatiles et de hérissons pris au piège,
morts ou blessés. La PSA s’en était alors
inquiétée et, par le biais d’un feuillet
d’information, les vignerons avaient été
renseignés et sensibilisés.
Grâce à la promotion de systèmes
de filets de protection mieux étudiés
et d’une installation plus judicieuse, le
O I S E A U X E T H É R I S S O N S
Filets toujours problématiques
L’interdiction de transit des animaux de
boucherie doit être ancrée dans la loi sur
la protection des animaux. Selon le com-
muniqué du Département fédéral de l’éco-
nomie (DFE), le Conseil fédéral soutient
cette proposition émanant de la Commis-
sion de la science, de l’éducation et de
la culture du Conseil national (CSEC-N).
Mais malgré son accord, le Conseil fédéral
souligne qu’il sera difficile de maintenir
cette interdiction de transit à long terme,
l’UE exigeant son abolition dans le cadre
des accords bilatéraux.
T R A N S I T D E S A N I M A U X
L’interdiction doit faire partie
de la loi
nombre des victimes a ainsi pu être dimi-
nué. Mais une étude réalisée par la Sta-
tion ornithologique de Sempach vient
toutefois de démontrer que certains fi-
lets sont encore installés de manière peu
satisfaisante et que le besoin d’informa-
tion est dès lors réel.
Des communiqués provenant d’as-
sociations protégeant les oiseaux ou les
hérissons ont été diffusés, en particulier
en Suisse romande où les vignes sont
nombreuses. Mais cela ne paraît pas suf-
fisant et le groupe de travail spécialisé en
la matière s’est à nouveau réuni afin de
définir de nouvelles stratégies. Une nou-
velle sensibilisation des milieux viticoles
et de la population a ainsi été préconi-
sée, de même que l’organisation de cours
destinés à promouvoir la pose correcte
des filets afin d’éviter des morts inutiles
chez les oiseaux et les hérissons.
Avez-vous observé des oiseaux pris
au piège dans ces filets? Nous recueillons
volontiers vos informations, si possible
avec photos, afin d’établir un bilan de
la situation actuelle. Merci de nous les
transmettre par internet sur sts@tier-
schutz.com
K. TR
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A V O C A T D E S A N I M A U X
Les urnes décideront Après le Conseil fédéral et le Conseil na-
tional, c’est au tour du Conseil des Etats
de refuser l’initiative populaire pour une
meilleure protection juridique des ani-
maux. Dans une séance récente, le Conseil
des Etats a suivi la recommandation de la
Commission pour la science, la formation
et la culture (CSEC), au sein de laquelle
seule la conseillère aux Etats socialiste
bâloise Anita Fetz avait soutenu l’initia-
tive de la PSA. Certains parlementaires
ont cependant regretté qu’elle ait été re-
jetée sans vote individuel. On se souvient
que le Conseil national s’était prononcé
contre cette initiative par 107 voix contre
47. Le dernier mot reviendra au peuple
qui devra se prononcer par les urnes –
vraisemblablement l’année prochaine – et
cela sans contre-projet. L’initiative «Avo-
cat de la protection des animaux: Oui!»
avait été déposée par la PSA le 26 juillet
2006 munie de 144’000 signatures. En cas
d’acceptation, les cantons devront met-
tre sur pied un service juridique destiné
à mieux protéger les animaux maltraités
dans les procédures pénales. Le canton de
Zurich dispose déjà d’un avocat des ani-
maux depuis 1991.
L’AMI DES ANIMAUX 3/2009 13TIERREPORT 2/20084L’AMI DES ANIMAUX 3/2009 13
A quelque distance de son maître, le chien
renifle une touffe d’herbe. Le maître l’ap-
pelle, mais le chien ne réagit pas et va re-
nifler un peu plus loin. Le maître élève la
voix en l’appelant plus sèchement. Là, le
chien relève la tête, regarde son maître,
se lèche les babines et se rapproche en-
fin. Le maître lui lance un
regard courroucé et grom-
melle: «C’est pas trop tôt!».
Alors le chien ralentit puis
s’arrête, détourne le regard
et se met à bâiller. Ce qui
paraît comme une provoca-
tion aux yeux de l’homme
ne l’est pas en vérité. Le
chien a perçu la menace et
y réagit à la manière d’un
chien. En un geste qui se
veut d’apaisement. Thé-
rapeute en comportement
canin, Sonja Doll Hadorn
connaît maints exemples
où chiens et humains se
comprennent de travers. Et c’est un travail
de spécialiste que de tenter d’y remédier.
Les chiens sont de nature extrême-
ment communicatifs et parfaitement ca-
pables d’apprendre. Ils sont également de
vrais champions pour décoder le langage
corporel de l’homme. Depuis des millé-
naires en effet, ils le côtoient et lui obéis-
sent. Mais le quadrupède ne parvient pas
toujours à interpréter avec justesse les
attitudes et les intonations de ses compa-
gnons bipèdes. Ainsi par exemple si un
chien se croit en concurrence avec un en-
fant, une caresse conciliante sera perçue
par le chien comme un signe de primauté
et il y répondra par un grognement destiné
à repousser l’enfant.
Certains malentendus peuvent être
lourds de conséquences. Prenons le cas
d’un chien en liberté qui semble menacer
celui que son maître tient en laisse. Si ce
dernier s’en inquiète et se met à crier pour
éloigner l’intrus, le chien en laisse prendra
cela comme un encouragement à attaquer
lui-même. Il ne comprendra dès lors pas
si une punition lui est ensuite infligée par
son maître, car elle tombe comme un éclair
dans un ciel sans nuages.
Si une incompréhension entre un chien
et son propriétaire n’est pas éclaircie et
surtout si elle se répète régulièrement, elle
pourra engendrer un comportement problé-
matique du chien. L’animal est déconcerté
et dérangé car il ne peut établir une liaison
entre action et punition. Une consultation
après d’un spécialiste de la thérapie ani-
male qualifié peut alors aider homme et
chien à renouer avec l’harmonie.
Esther Wullschleger Schättin
Quand le chien et l’homme ne se comprennent pas
ISTO
CKPH
OTO
Depuis des millénaires, les chiens vivent en relation étroite avec les hommes. Cette liaison leur a permis de peu à peu décoder les signaux corporels et le comportement des humains. Mais cela n’exclut pas les risques de malentendus.
TIERREPORT 2/200812 L‘AMI DES ANIMAUX 3/200914
La chaîne de fastfood McDo-
nald’s devrait pouvoir passer
cette année, pour la première
fois en Suisse, le cap de 100
millions de clients. La consom-
mation de viande découlant de
cette forme d’alimentation ra-
pide est énorme: ce sont quel-
que 26’000 bovins qui sont
transformés en hamburgers,
soit 4000 tonnes de viande. En
outre, on y utilise 5000 tonnes
de lait ainsi que 1000 tonnes de
viande de poulet.
Publicité (un brin) trompeuseDans le cadre d’une vaste cam-
pagne de marketing, le géant
américain du fastfood s’est
vanté d’accorder sa préférence
aux produits de l’agriculture
suisse et par conséquent de
soutenir les paysans de chez
nous.
A l’aide de spots télévisés
et de campagnes d’affiches,
McDonald’s entendait imposer
aux consommatrices et consommateurs hel-
vétiques l’image d’heureux bovins locaux
vivant dans nos pâturages. Détail gênant
cependant: sur l’une de ces affiches, la va-
che reproduite portait une marque d’oreille
autrichienne, comme l’a découvert la revue
alémanique «Schweizer Bauer»..
Protection animale réduiteBien sûr, cette bourde des responsa-
bles du marketing n’est pas grave en
soi. Par contre, un autre fait est essen-
tiel. Jusqu’ici, le géant du fastfood utili-
sait du bœuf suisse répondant aux direc-
tives du label IP-Suisse. Ce label, illustré
par une coccinelle, prescrit
une exploitation aussi écolo-
gique que possible ainsi que
des exigences de protection
animalière plus strictes que
celles juridiquement impo-
sées. Ainsi, pour bénéficier
de ce label, les animaux doi-
vent pouvoir accéder régu-
lièrement à des pâtures ex-
térieures.
Mais McDonald’s vient
d’annoncer sa décision de re-
noncer à l’avenir à la distinc-
tion IP-Suisse.
Par un e-mail envoyé à
Hansuli Huber, spécialiste des
animaux de rente à la PSA,
Rhea Beltrami, directrice du
ravitaillement de la chaîne, a
justifié comme suit la posi-
tion de McDo: «Nous tenions
absolument à traiter avec IP-
Suisse et le système étholo-
gique SRPA. Mais il ne nous
est pas possible d’obtenir des
vaches répondant à ces labels
en quantité nécessaire durant
certaines périodes...» En outre, il est sous-
entendu qu’il n’est pas garanti que cette
viande corresponde toujours aux normes
de qualité de McDonald’s.
De quelles qualités peut-on bien par-
ler ici? Il est en effet connu de chacun
que tous les animaux qui ont régulière-
Dans les milieux gastronomiques, le bien-être animal a de la peine à trouver sa place, doit constater la PSA. En cela, l’exemple le plus récent provient de McDonald’s: le géant du fast-food utilise uniquement de la viande de poulet provenant d’usines animales étrangères et ne correspondant en aucune façon aux normes suisses. Et du côté du bœuf, McDonald’s a l’intention de restreindre ses normes internes de protection animale. A l’aide d’une pétition, la PSA entend pousser le géant du fastfood à mettre le bien-être animal au premier plan lors de ses approvisionnements en produits laitiers et avicoles et en viande.
Tromperie? Si dans sa pub McDonald’s nous vend du 100% suisse, cela n’est pas vrai pour tous les produits.
Sur le marché du fastfood,on ne respecte que trop peu
le bien-être animal
ISTO
CKPH
OTO
L‘AMI DES ANIMAUX 3/2009 15
Aidez-nous!
Soutenez dès maintenant notre pétition demandant à McDonald’s un meilleur respect de la protection des animaux et signez le formulaire annexé. Vous pouvez également transmettre votre signature par internet sur www.protection-animaux.com/initiatives/mcdonalds
Lors de vos prochains repas au restaurant, demandez au patron de proposer de la viande produite selon des normes respectueuses de l’animal.
Un merci très sincère de votre soutien!
perchoirs y sont inexistants et le nombre
d’animaux par mètre carré peut excéder de
près de 50% les quotas maximaux autorisés
par notre législation fédérale.
Peu d’intérêt dans la gastronomie Alors que de plus en plus de consomma-
teurs attachent une importance croissante
aux produits respectant les animaux lors
de leurs achats alimentaires, cet aspect
semble ne susciter que peu d’intérêt dans
les milieux de la gastronomie. Un son-
dage réalisé par la PSA en automne 2008
a donné des résultats décevants, le bien-
être animalier semblant être un sujet sans
importance pour la plupart des restaura-
teurs. Et cela est valable aussi bien pour
les patrons de bistrots villageois que pour
KEYS
TON
Ement accès aux prairies naturelles sont
en meilleure santé que ceux qui passent
la plus grande partie de leur vie attachés
au fond d’une étable.
Pour Peter Huber, les raisons expri-
mées par la direction de McDonald’s ne
sont que des prétextes. Pour le géant du
fastfood, il s’agit bien davantage d’une
question de prix. En acquérant de la
viande le meilleur marché possible, il ne
fait qu’augmenter ses profits, et cela aux
frais du bien-être animalier. «Il est insup-
portable de voir en Suisse une chaîne ali-
mentaire aussi puissante que McDo n’ac-
corder qu’une importance secondaire à la
vie animale…» critique Huber.
Beaucoup d’importations sortent des usines à viandeMais pour ses autres produits également
le géant du fastfood ne s’occupe pratique-
ment pas de la provenance de la matière
première. Ainsi par exemple, toute la vo-
laille et tous les œufs proposés dans les
restaurants McDo de Suisse proviennent
d’usines à viande étrangères où des dizai-
nes de milliers d’animaux sont entassés
dans des espaces largement insuffisants. Ce
sont tout spécialement les usines d’engrais-
sement de poulets étrangères qui sont en
cause, lesquelles n’accordent visiblement
aucune importance au bien-être animalier
et, partant, violent les normes imposées en
Suisse. Ainsi les poulets d’engraissement
sont-ils souvent exposés en permanence à
la lumière artificielle afin d’accélérer leur
rythme alimentaire et leur croissance. Les
Détail gênant: La viande est annoncée 100% suisse, mais la vache est autrichienne...
les grands chefs des restaurants gastrono-
miques.
Dès lors, il est d’une grande impor-
tance qu’un géant alimentaire tel que Mc-
Donald’s assume ses responsabilités en
matière de bien-être animalier. Par consé-
quent, avec sa pétition, la PSA demande à
la direction de la chaîne de ne plus utiliser
à l’avenir dans ses restaurants que des pro-
duits suisses répondant aux programmes
éthologiques SRPA (sorties régulières en
plein air) et SST (systèmes de stabulation
respectueux des animaux) et de renoncer
à recourir à des importations de produits
éthiquement et écologiquement probléma-
tiques. Les amis des animaux accepteront
bien volontiers que le prix de leur hambur-
ger subisse une petite hausse.
Matthias Brunner
L’AMI DES ANIMAUX 3/200916
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TOS:
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TO C’est dans le monde glacial des étendues arctiques que vit le renard polaire. Bien protégé par son épaisse fourrure, il brave des températures pouvant atteindre moins 70 degrés centigrades. Mais cette belle fourrure est également un handicap: c’est à cause d’elle que chasseurs et éleveurs ne lui lais-sent guère de répit.
Le paysage est blanc, fait de glace et
d’épaisses couches de neige. Le blizzard
y règne en maître et souvent le thermo-
mètre avoisine les moins 50 degrés. Qui
donc pourrait survivre dans une région
aussi inhospitalière? Mais le renard po-
laire évidemment, qui en a fait son ter-
rain de chasse. Et parce qu’il vit dans
tous les pays qui confinent à l’océan
Arctique, comme le Canada, l’Alaska, le
Groenland, l’Islande, le nord de la Scan-
dinavie et la Sibérie, on a qualifié de
polaire ce splendide renard, argenté ou
pas.
Certains aiment le
FROIDEpaisse fourrure protectricePour résister à la rigueur du climat, le re-
nard polaire change de robe deux fois par
année. Sa fourrure s’adapte en effet aux
saisons, tant en épaisseur qu’en couleur.
En été, elle est gris-brun tandis qu’elle
devient blanche au seuil de l’hiver. Ce-
pendant, la robe de certains renards po-
laires vire au gris-bleu et cette fourrure
argentée est particulièrement demandée
dans le commerce de la fourrure. Mais
nous en reparlerons plus loin.
La fourrure hivernale du renard po-
laire est extrêmement dense et se com-
pose à 70% d’une sous-couche feutrée
dotée d’un exceptionnel effet d’isolation.
Même les pattes en sont munies et leurs
L’AMI DES ANIMAUX 3/2009 17
Pause: L’épaisse fourrure protège de manière optimale. Même dans la haute neige.
Recherche de nourriture: Les lemmings sont détectés même sous un manteau de neige.
extrémités garnies de poils laineux les
empêchent de s’enfoncer trop profon-
dément dans la neige fraîchement tom-
bée.
Ainsi protégé, le renard polaire par-
vient à supporter des températures ex-
trêmement basses, de l’ordre de moins 70
degrés. Aucun autre animal ne présente
une telle résistance au froid.
Enormes territoiresDurant la belle saison, le terrain de
chasse des renards polaires est composé
de vastes toundras à la végétation mai-
gre et dépourvues d’arbres. Mais ils n’hé-
sitent pas en cas de besoin à aller cher-
cher leur nourriture à même la banquise
arctique: on en a même découvert à 140
kilomètres seulement du pôle Nord.
Si en été ils résident plutôt à l’intérieur
des terres, en hiver ils se rapprochent des
côtes. Les renards polaires peuvent ainsi
parcourir des distances de l’ordre de 2000
kilomètres. Le territoire de chasse d’une
famille peut osciller entre 8 et 50 kilomè-
tres carrés.
Elevage en familleUne fois formés, les couples de renards
polaires restent dans la plupart des cas
unis jusqu’au terme de leur vie. Mâle et
femelle s’emparent ou se préparent un ter-
rier spacieux muni de plusieurs accès dif-
férents. Ces refuges souterrains étant très
complexes et difficiles à réaliser, ils sont
souvent utilisés durant plusieurs généra-
tions.
Les intrus tentant de s’introduire dans
le terrier en sont chassés le plus souvent
de manière énergique. Tout au plus le
couple y tolère-t-il la présence d’une ou
deux autres femelles, mais il s’agit en gé-
néral de filles d’une ancienne portée deve-
nues adultes, lesquelles pourront servir de
baby-sitters pour les futurs renardeaux.
C’est qu’avec des portées de sept à
douze rejetons, toute la famille doit mettre
la patte à la pâte. Au terme d’une gesta-
tion de 50 à 55 jours, les renardeaux vien-
nent au monde entre mi-mai et mi-juin,
aveugles et absolument sans défense. La
L’AMI DES ANIMAUX 3/200918
Beauté: Superbe robe hivernale. Bon camoufl age: En été, le pelage du renard polaire prend les teintes de la toundra.
Le renard polaire, ou renard argenté
(alopex lagopus) est un peu plus petit
que son cousin le renard roux (vulpes
vulpes) vivant sous nos latitudes. Son
corps mesure environ 55 cm sans la
queue, laquelle est très touffue et me-
sure 35 cm. Sa hauteur au garrot est
de 30 cm et son poids d’environ 4 kg.
Ses pattes relativement longues et ses
petites oreilles typiques sont proté-
gées du froid par une fourrure particu-
lièrement dense. Deux fois par an, den-
sité et couleur du pelage changent. En
liberté, l’espérance de vie d’un renard
polaire est d’environ quatre ans.
Fiche zoologiquemère les allaite pendant six à huit semai-
nes et durant ce temps ne quittera pas la
tanière. Ce sera au mâle et aux grandes
sœurs de pourvoir à sa nourriture.
Choix alimentaire limitéCependant, l’offre alimentaire n’est pas
particulièrement riche dans ces toun-
dras arctiques. Ce sont les lemmings qui
constituent leur nourriture principale.
Grâce à leur odorat très sensible, les re-
nards détectent leurs nids même s’ils
sont enfouis sous un mètre de neige et
ont tôt fait de les déterrer. En été, sur-
tout sur la côte, ils s’en prennent aussi
aux nids d’oiseaux, savourant les œufs
et les poussins. Au besoin, le renard arc-
tique se contente de charognes, de baies
et d’insectes.
Fourrure recherchéeMais le renard lui aussi doit compter
avec des prédateurs, notamment l’ours
polaire, le loup arctique et l’aigle, mais
sa rapidité lui permet souvent de leur
échapper. Par contre, cette vélocité ne
peut pas grand-chose contre l’homme
qui, attiré par sa fourrure très recher-
chée, le chasse et le piège aujourd’hui
encore.
Au 19e siècle et jusqu’aux années
trente du siècle suivant, les peaux de re-
nards arctiques ont constitué un impor-
tant élément d’échange entre les popula-
tions inuites et européennes. Ainsi, dans
le nord de la Finlande, le renard polaire
a-t-il presque été exterminé et, bien qu’il
soit protégé depuis 1940, sa survie n’a
pas encore pu être assurée. En Islande
aussi, seule une petite population a sub-
sisté. Sur le plan mondial cependant, cet
animal n’est pas considéré comme vrai-
ment menacé, sa population étant es-
timée à plusieurs centaines de milliers
d’individus.
En Suisse, on peut admirer ces beaux
animaux au zoo bernois du Dählhölzli,
où deux renards polaires vivent dans un
habitat de 160 m2 spécialement amé-
nagé. Si tout se déroule comme prévu,
ils pourront partager d’ici peu un enclos
de 2400 m2 avec une harde de rennes.
Détention révoltanteDes dizaines de milliers de renards po-
laires sont captifs dans les révoltantes
fermes d’élevage à fourrure. Là, ces ani-
maux attendent leur mort dans de minus-
cules cages grillagées dans lesquelles ils
peuvent à peine remuer, développant de
ce fait d’innombrables troubles du com-
portement. Abject, surtout si l’on sait que
pour fabriquer un seul et unique manteau
de fourrure, on a besoin de la peau de
quinze à vingt renards argentés.
Matthias Brunner
MAR
K RI
SSI
Fourrure convoitée: Un renard polaire attend une mort certaine – en échange de son pelage.
L’AMI DES ANIMAUX 3/2009
+ S E C T I O N S + N E W S + S E Z I O N I +
Les horreurs de l’hommeAprès les animaux largués sur les auto-
routes, perdus en forêt, quand ça n’est
pas, cruauté suprême, attachés à un arbre,
donc mort lente, nouvelle lâcheté des hu-
mains: les animaux poubelles. Pratique:
vous voyez un container, vous y jetez VI-
VANTS chaton, hamster, lapin, cochon
d’Inde. Agonie assurée, mort atroce. Mais
parfois, les bestioles, ça braille… La der-
nière boule de poils sauvée d’un container
par la SPA de La Chaux-de-Fonds ne s’est
pas réveillée un matin, malgré les soins
et la tendresse auxquels elle a eu droit au
bout de sa courte vie. Soyez attentifs aux
cris qui s’échappent de nos poubelles. Et à
quand une loi contre ces monstres de lâ-
cheté? br
Agrandissement prévuAu moment ou paraîtra ce texte, nous
aurons conclu la période estivale qui aura
connu une nouvelle fois une demande
accrue pour les pensions chiens, chats
et autres, signe tangible de la confiance
générale à l’endroit du refuge. Malgré le
fait que les abandons n’ont pas été trop
nombreux, nous avons dû, à regret, re-
fuser des appels compte tenu du manque
de places structurelles. Nous nous excu-
sons auprès de nos fidèles demandeurs
pour cette carence bientôt réparée. Avec
Assemblea generaleCarissimi soci e simpatizzanti della nostra
piccola società, sabato 10 ottobre 2009,
presso il ristorante Nazionale di Biasca,
si terrà la consueta assemblea generale,
seguita da una cena in compagnia, per
chi tra di voi, vorrà restare. Vi invitiamo
a partecipare numerosi! Infatti, dopo una
riorganizzazione interna del nostro comi-
tato, siamo alla ricerca di nuovi membri
di comitato o semplicemente sostenitori,
pronti a regalare qualche minuto del loro
tempo a favore dei nostri amici animali.
Non esitate a contattarci qualora ab-
biate bisogno maggiori informazioni:
siamo sempre a vostra completa dis-
posizione. Nicole Dehelean - animae@
hotmail.it - Presidente Fausto Guscetti -
[email protected] - numero di
telefono 091 862 22 30.
l’agrandissement prévu, nous souhaitons
pouvoir enfin répondre de manière plus
large à cette demande. Quoi qu’il en soit,
nous tenons une fois encore à remer-
cier ici toutes les personnes qui nous ont
confié leur compagnon.
Nous aimerions profiter de l’occasion
pour rappeler notre dissociation totale
d’avec la SVPA lausannoise de Sainte-
Catherine. Bien que nous entretenions
d’excellentes relations avec celle-ci, nous
constatons souvent de la part du public
un amalgame entre les deux refuges, qui
quelquefois peut avoir des résultats non
prévus initialement. Notamment au ni-
veau des dons.
SPA LA CHAUX-DE-FONDS
Rue de l‘Est 8
2300 La Chaux-de-Fonds
Tél. 032 968 64 24
Oui, je m’abonne
L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.
J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prixde Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture.
Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de
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activités nationales et internationales de pro-tection animale.
vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.
conseils sur les soins à donner aux animaux.
ble par abonnement au prix de Fr. 12.80 (4 éditions par année).
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CHF 5.– / EURO 4.– 3/2009
ore s-
ffectueuse et ôt dominante vive et aime à surveiller!Fonds
Pétition
PSA McDona
ld’s: Davan
tage d’a
mour
Petizione
della P
SA McDona
ld’s: Molta
più prot
ezione a
nimali p
er piace
re
In azione per gli animali
En action pour les animaux
ble foyer.
O - Incrocio nzellese, maschio, nel 2005, pelo corto.ne PSA Locarno aggia1 859 39 69 1 859 38 45
Ne manquez pas les rendez-vous avec Lolita Morena sur les sites internet
www.protection-animaux.com ou www.toudou.ch
TIERREPORT 2/20084 L‘AMICO DEGI ANIMALI 3/200920
«Non deve avere paura», dice Erich Wid-
mer tranquillizzando il visitatore men-
tre entra prudente nella stalla con libera
uscita delle mucche nutrici ad Aarburg vi-
cino ad Olten. Normalmente quest’ultime
difendono la loro prole reagendo aggres-
sivamente agli sconosciuti, ma queste non
fanno quasi neanche caso alla visita.
Mucche docili La stalla appartiene a Daniela e Peter
Schär: le loro 40 mucche nutrici in pas-
sato erano praticamente tutte mucche da
latte della razza bruna, pezzata o Hol-
stein ed abituate all’uomo. «Sono doci-
lissime», conferma Erich Widmer, consu-
lente per una ditta di foraggi. Anche tra di
loro non litigano praticamente mai poiché
hanno a disposizione molto posto per po-
tersi scansare.
La protezione animali vale la penaCome arriva un contadino all’apparente
bizzarra idea di comperare mucche da
latte sfruttate in un mercato di animali da
macello e tenerle come mucche nutrici?
«c’è una considerazione etica ed econo-
mica», spiega Erich Widmer.
Per la mucca di una razza da carne,
secondo gli esperti, bisogna pagare 4000
franchi, mentre per una mucca da latte, al
mercato da macello, solamente la metà.
Una volta l’anno, per un periodo di
70 giorni, un toro charolais viene portato
nella mandria dei Schär per coprire le muc-
che. La carne dell’animale nato dall’incro-
cio viene venduta più tardi come «Hoko-
vit Freilandbeef»: questi animali mettono
molta carne e poco grasso. Allora, per-
ché comprare mucche care di una razza
da carne se funziona anche con mucche
da latte?
Mucche da latte sfruttateLe mucche da latte in realtà possono arri-
vare fino ai 10 – 15 anni. Al momento, la
più vecchia mucca della Svizzera, secondo
un’informazione del giornale dei conta-
dini, ha 27 anni ed ha dato alla luce an-
cora un vitello sano. Le razze svizzere da
latte, bruna, pezzata o Holstein arrivano in
media, a dipendenza della razza, solo tra i
6,2 ed i 6,7 anni. Nei paesi in cui ci sono
mandrie più grandi che in Svizzera, l’età
FOTO
S: M
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Nuova vita per le mucche da latte «in pensione»Le mucche da latte, in Svizzera, vengono macellate già all’età di sei-sette anni. Il consulente di un mulino si impegna affinché questo non avvenga – a vantag-gio dei contadini.
Stalla rispettosa dell’animale: uno sguardo al box aperto su tutti i lati.
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/2009
media delle mucche da latte è ancora in-
feriore. La maggior parte dell’alimento da
silo e la piccola struttura del foraggio pro-
vocano un basso valore del pH e perciò di-
sturbi del metabolismo come l’acidosi del
rumine, che a sua volta pregiudica la salute
degli unghioni e la fertilità.
Niente stress e cibo sano«Vogliamo custodire gli animali in modo
che non risentano alcun stress», dice Wid-
mer. Molti di loro, dopo alcune settimane
nel nuovo ambiente, sono praticamente ir-
riconoscibili. Le bovine allora sfinite mo-
strano presto i contorni del corpo, come si è
abituati a vedere per le mucche della razza
originale bruna e pezzata.
Il motivo è principalmente un foraggio
equilibrato, composto da fieno, paglia e in-
silato di mais. In estate, la maggior parte di
loro, si procura il cibo da sola al pascolo,
mangiando così non solamente l’erbetta
nuova ma anche i secchi steli e le vecchie
erbe ricche di fibra grezza.
Il flusso del latte si regola naturalmenteLe mucche da alta produzione non produ-
cono troppo latte per un vitello? Questo,
per Erich Widmer, non è un problema.
La mammella si ritira velocemente: ogni
mucca produce solo il latte che il vi-
tello stimola per mezzo del massaggio alla
mammella.
L’intenditore esclude due vitelli per
una mucca come nell’allevamento delle
nutrici: nessuna mucca accetta un vitello
estraneo senza esserne obbligata. Un vi-
tello senza madre, nella natura, è perlopiù
destinato a morire.
Stalla rispettosa dell’animaleLa stalla della famiglia Schär è aperta su
tutti i 4 lati e non ci sono nemmeno i
ripari per il vento. Non si ammalano gli
animali? «Ha già visto una mucca o un
vitello aver freddo?», ribatte Erich Wid-
mer, il quale ha progettato la stalla; tut-
tavia sottolinea che specialmente per i vi-
21
telli bagnati sono necessari giacigli ripa-
rati dal vento.
«Meglio di un materasso di paglia, non
esiste per le mucche», è convinto Erich
Widmer. Esse infatti stanno morbide sulla
superficie plasmabile, consistente in una
miscela compatta di 35 cm di altezza di
paglia lunga e di segatura. Per montare
il materasso, il contadino ha tenuto dap-
prima le mucche su una grande superficie
di strame profondo e in seguito ha por-
tato le stanghe per i box sopra il mate-
rasso completato.
Il contadino risparmia tempoSiccome il contadino lavora per la mag-
gior parte del tempo al di fuori della
fattoria, in genere risparmia lavoro in
stalla. Con il letto di paglia il contadino
non ha praticamente più nessun lavoro,
spiega Erich Widmer. Bisogna aggiun-
gere ogni due mesi circa dell’altra paglia
e segatura; non è necessario pulire poi-
ché, grazie all’alimentazione equilibrata,
le mucche non hanno la diarrea e quindi
i box restano puliti. Effettivamente nella
mandria non si vede un animale sporco:
mammelle pulite producono latte pulito
e prevengono le infezioni mammarie.
Michael Götz
Cibo sano: meno sporcizia grazie ad un’alimentazione equilibrata.
Addomesticate: Erich Widmer e le sue mucche riconvertite in aperto pascolo.
TIERREPORT 2/2008L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/200922
Le origini del rodeo si trovano in Ame-
rica: saltare velocemente in groppa ai ca-
valli selvaggi è diventato nel frattempo
uno spettacolo di massa, nel quale ven-
gono montati anche tori per divertimento.
«È emozionante portare questo sport in
Europa», dice Karl Stressman, CEO della
Professional Rodeo Cowboys Association
PRCA. «Vogliamo far conoscere agli eu-
ropei lo stile di vita e le tradizioni ame-
ricane.» Stressman spera inoltre che un
giorno cowboy europei parteciperanno ai
mondiali della PRCA.
Giro pubblicitario attraverso l’EuropaIl tour attraverso 13 stati europei ha avuto
inizio a settembre dello scorso anno a Ma-
Rodeo sono crudeltà sugli animali
I cowboy della nuova genera-zione vogliono dar prova di sa-per catturare cavalli e manzi con il lazo oppure stare in sella su animali recalcitranti il più a lungo possibile. Questa forma di divertimento ameri-cana sta sbarcando in Europa con la Professional Rodeo Cowboy Association. Lo show è però tutt’altro che rispet-toso degli animali.
ISTO
CKPH
OTO
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/2009
drid ed hanno partecipato in totale 50
cowboy. L’organizzazione PRCA per la
tournée europea ha investito 50 milioni
di dollari in pubblicità, premi e spese di
trasporto. Alla fine di ottobre il rodeo ha
lasciato la Spagna per dirigersi in Italia,
Belgio, Germania, Olanda e Svezia; la ca-
rovana non fa tappa in Svizzera.
Già durante l’occupazione vennero
portati in Germania show di rodeo per di-
vertire i soldati americani, dove oggi si
tengono annualmente circa venti simili
manifestazioni.
Cavalli da macello venduti come mustang selvaggiUno sguardo dietro le quinte e subito sva-
nisce qualsiasi concetto di romanticismo
dei cowboy: ciò che viene presentato
come show del wild west significa per gli
animali indifesi nell’arena stress, dolori e
sofferenze; non si tratta più di cavalli sel-
vatici da poter essere montati con questo
metodo violento.
Spesso si tratta di cavalli talmente
maltrattati dai loro ex proprietari da non
poter più essere considerati cavalcabili e
vengono comperati dagli organizzatori di
questi rodei al prezzo di macello.
Metodi coercitivi contrari alla protezione animaliPer far sì che durante la rappresentazione i
cavalli sembrino il più selvaggio possibile,
vengono preparati prima del loro ingresso
nell’arena con diversi metodi.
Ad esempio, una cinghia sui fianchi
che verrà poi tirata con una violenta strat-
tonata: il cavallo inarcherà la schiena per
i forti dolori. Gli aguzzini creano lo stesso
effetto torcendo la coda o usando l’elettro-
shock. Nell’arena i cowboy conficcano gli
speroni taglienti nei fianchi dei cavalli
presi dal panico totale, in modo da far
compiere loro salti più spettacolari. I ca-
valli feriti non sono quindi un’eccezione.
La perizia richiede la proibizioneGià nel 2005 l’associazione veterinaria per
la protezione animali (TVT) in Germania,
ha emesso una perizia in merito al rodeo,
ed ha esaminato le diverse pratiche e dis-
cipline; è stato constatato tra l’altro che
la cinghia stretta ai fianchi provoca ogni
sorta di sofferenze al cavallo. Anche gli
speroni dovrebbero venir proibiti poiché,
date le condizioni, non possono essere im-
piegati in modo mirato.
La TVT ha giudicato le discipline di
Wild Horse Race e Bullriding totalmente
contrarie alla protezione animali. A com-
plemento della sua perizia la Dr. Willa Bo-
hnet della rinomata università di medicina
veterinaria di Hannover 2006 ha eseguito
ulteriori esami.
La veterinaria è arrivata alla conclu-
sione che i cavalli esaminati nelle disci-
pline Bare Back Riding e Saddle Bronc Ri-
ding erano esausti, mostrandolo chiara-
mente con il loro comportamento di rifiuto.
Nessun animale era rilassato.
Alto pericolo di ferimentoLa differenza delle due discipline consiste
che nel Saddle Bronc Riding viene messa
una sella americana al cavallo e usata
pure una fondina. Il cavaliere deve stare
in groppa al cavallo recalcitrante per al-
meno 8 secondi.
È particolarmente alto il rischio di
ferite per i cavalli nella pratica del Wild
Horse Race, alla quale prendono parte di-
23
verse squadre contendenti: a turno 3 cow-
boy, in un tempo di 90 secondi, tentano di
legare una cinghia a uno dei cavalli e di
mettere un cavaliere sulla groppa, il quale
poi deve percorrere una determinata dis-
tanza. È anche successo, che i cavalli in
questo «esercizio», si sono inalberati per poi
cadere all’indietro: un simile episodio po-
trebbe essere letale!
Anche i manzi e le mucche impiegati
in queste manifestazioni soffrono di uno
stress enorme, quando, ad esempio, ven-
gono catturati con il lazo e messi a cadere
oppure quando i tori vengono montati.
Rinunciare alle lotte con gli animaliL’associazione tedesca per la protezione
animali è arrivata alla conclusione che
quest’immagine di lotta tra uomo ed ani-
male non è più di attualità, proprio come i
combattimenti di tori, cani o galli in altre
culture. È quindi necessario un divieto ge-
nerale per i rodei.
La PSA è membra della coalizione
«Coordinated European Action Against
European Rodeo»: si appella alla popola-
zione affinché rinunci, durante le vacanze,
a questi divertimenti popolari a detrimento
degli animali.
Mark Rissi
Bare Back Riding: con una cinghia stretta ai fianchi il cavallo si imbizzarrisce.
ISTO
CKPH
OTO
TIERREPORT 2/200812 L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/200924
Quest’anno, il gruppo industriale McDo-
nald’s ha contato in Svizzera per la prima
volta più di 100 milioni di clienti. Per que-
sta veloce forma di vitto il consumo di
carne è enorme: circa 26’000 mucche da
macello sono state trasformate in ham-
burger dal gigante del fast food, cifra che
corrisponde a 4000 tonnellate di carne.
Inoltre sono state utilizzate 5000 tonnel-
late di latte e prodotti derivati e 1000 ton-
nellate di petti di pollo.
Pubblicità illusoriaAttraverso una campagna pubblicitaria, il
gigante del fast food americano si vanta
di sostenere i contadini locali e di utiliz-
zare prodotti provenienti dall’agricoltura
svizzera.
Negli spot televisivi e negli affissi
pubblicitari i consumatori vedono l’im-
magine di animali indigeni felici che vi-
vono sui pascoli. Uno spiacevole dettaglio
a margine: su uno di questi manifesti pub-
blicitari, come ha scoperto la rivista «Sch-
weizer Bauer» (Il contadino svizzero), c’è
una mucca che porta il marchio austriaco
all’orecchio.
Riduzione di protezione Naturalmente, questo è solo un innocuo
errore da parte dei responsabili marketing
e non il punto decisivo. Di fondamentale
importanza: finora il gigante del fast food
ha ricevuto la carne di manzo dai con-
La PSA ha constatato che nella gastronomia non interessa praticamente a nessuno il benessere degli animali. L’esempio più recente lo porta McDonald’s: l’enorme ca-tena di fast food utilizza carne di pollo importata, proveniente da allevamenti inten-sivi, che non corrispondono ad alcun modello svizzero. Per la carne di manzo McDo-nald’s pensa di ridurne lo standard. La PSA con una petizione vuole quindi convincere McDonald’s a prendere in considerazione il benessere degli animali nell’acquisto di latticini, di uova e di carne.
KEYS
TON
E
Dettaglio imbarazzante: la carne è presentata come 100% svizzera, ma la mucca è austriaca...
Alla catena del fastfood non importa del benessere
degli animali
L‘AMICO DEGLI ANIMALI 3/2009 25
Partecipate anche voi!
Firmate subito la petizione indirizzata a McDonald’s per mag-giore protezione animali e provenienza svizzera, sul formulario allegato, oppure sul link www.protection-animaux.com/initiatives/mcdonalds
Richiedete che il vostro ristorante offra carne di produzione rispettosa degli animali.
Grazie per il vostro sostegno!
di carne a basso costo – a spese del be-
nessere degli animali!. «Per la PSA è as-
surdo che un così grande leader del mer-
cato come McDonald’s Svizzera qualifica
il benessere degli animali una necessità
secondaria», sottolinea Huber.
Molti prodotti d’importazione provenienti da fabbriche di animaliAnche per gli altri prodotti di origine ani-
male la catena di celeri spuntini si preoc-
cupa poco di sapere se derivino da alle-
vamenti rispettosi degli animali. Infatti,
uova e polli provengono tutti dall’estero,
dove nella maggior parte dei casi, ven-
gono custoditi in allevamenti di massa,
in decine di migliaia per stalla, con po-
chissimo spazio a disposizione. In parti-
colar modo, l’ingrasso dei polli all’estero
non tiene praticamente in considerazione
il benessere degli animali e gli standard
d’allevamento sono molto al di sotto di
quelli svizzeri. I polli da ingrasso vengono
spesso custoditi sotto una luce artificiale
costante affinché mangino di più e cre-
scano più velocemente. Mancano spazi ri-
alzati e dove potersi riposare e, per ogni
metro quadrato di stalla, possono venir
stipati quasi il 50% di animali in più di
quelli prescritti nella legislazione federale
sulla protezione animali.
Poca coscienza nella gastronomia Mentre sempre più gente, quando fa la
spesa, dà importanza ai prodotti rispet-
tosi degli animali, nella gastronomia
questo aspetto non viene praticamente
preso in considerazione. Un sondaggio
della PSA, effettuato nell’autunno del
2008, ha mostrato risultati deludenti:
per la maggior parte degli osti e degli
albergatori, il tema benessere degli ani-
mali non viene preso per niente in con-
siderazione e non c’è alcuna differenza
tra una semplice osteria di paese oppure
un costoso ristorante.
Un gigante del settore come Mc-
Donald’s ha quindi molta importanza
e dovrebbe pertanto assumere più re-
sponsabilità per il benessere degli ani-
tadini svizzeri che si attengono alle di-
rettive del label con la coccinella «IP-
Suisse». Quest’ultimo prescrive, accanto
ad una lavorazione il più possibile eco-
logica, anche più severe direttive d’alle-
vamento delle minime richieste legali. Ad
esempio. gli animali devono essere tenuti
con una regolare uscita all’ aperto come
nelle aziende bio.
Ora però McDonald’s ha annunciato
di voler rinunciare al contrassegno di IP-
Suisse.
Rhea Beltrami, Supplì Chain Director,
ha risposto per e-mail al direttore della
PSA Hansuli Huber, dando la seguente
motivazione: «Per noi vengono adope-
rate totalmente mucche IP-Suisse e URA
(uscita regolare all’aperto). In pratica però
non è possibile comperare bovine IP-
Suisse/URA al 100% nel giusto periodo e
nella quantità necessaria.» Inoltre non sa-
rebbe sempre garantito che queste corri-
spondano alle prescrizioni di qualità della
McDonald.
Di che qualità parlano? Oramai si sa
che gli animali a cui è messa a disposi-
zione una regolare uscita all’aperto sono
più sani dei loro simili che passano la
maggior parte della loro vita legati, in
stalla.
Per Huber queste sono solo scuse della
direzione di McDonald’s. A loro interessa
aumentare il loro guadagno con l’acquisto
Imbroglio? Se nelle pubblicità McDonald’s ci vende i suoi prodotti quali svizzeri al 100%, questo non vale per tutti i prodotti.
ISTO
CKPH
OTO mali. La PSA, tramite la sua petizione,
esige quindi che McDonald’s si riforni-
sca unicamente da contadini svizzeri, i
quali si attengono alle direttive del pro-
gramma URA (uscita regolare all’aperto),
SSRA (sistemi di stabulazione partico-
larmente rispettosi degli animali), e ri-
nunci a prodotti importati, problematici
a livello ecologico e di protezione ani-
mali. Di conseguenza, il prezzo un po’
più alto per l’hamburger finale dovrebbe
essere indolore – per l’amore degli ani-
mali.
Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/200926
FOTO
AGEN
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OTO
/CO
RBIS Nel mondo di ghiaccio dell’emisfero polare vive la volpe ar-
tica. Ben protetta dalla sua folta pelliccia, sopravvive an-che a temperature di -70°C. Eppure, i cacciatori e gli alle-vatori di animali da pelliccia le ammazzano per il loro pelo prezioso.
Un paesaggio composto praticamente
solo da metri di ghiaccio e neve ai quali
si aggiungono tempeste e temperature
che non di rado sono al di sotto dei
-50°C: chi può sopravvivere in un si-
mile habitat? La volpe artica (chiamata
anche volpe polare); vive vicino all’Ar-
tico nei paesi confinanti con il mare del
nord, quali Canada, Alaska, Groenlan-
dia, Islanda, Scandinavia del nord e Si-
beria.
La folta pelliccia protegge dal freddoPer sopravvivere a questo difficile clima,
la volpe artica cambia due volte l’anno il
pelo ed anche il suo colore per adattarsi
perfettamente al suo habitat. In estate la
pelliccia assume un colore grigio-mar-
rone mentre in inverno diventa bianca.
Sorprendentemente può però succedere
che il pelo, al posto di farsi bianco, ri-
sulti grigio metallo o nero. Quando as-
sumono queste tonalità di colore, ven-
gono chiamate volpi blu e sono parti-
colarmente richieste sul mercato della
pelliccia, ma di questo tema parleremo
più avanti.
Il pelo invernale è estremamente
fitto ed è composto per il 70% di spessa
e fine lanetta, la quale ha una proprietà
isolante estremamente elevata. Anche
FREDDOA qualcuno piace
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2009 27
Pausa: la folta pelliccia protegge in modo ottimale, anche sotto lo spesso manto di neve.
Ricerca di cibo: i lemmini vengono scovati anche sotto la neve fitta.
le zampe sono ricoperte dal fitto pelo:
questo permette alla volpe artica di non
sprofondare nella neve fresca.
Così ben protetta, riesce a sopportare
anche il freddo più pungente fino a -70°C
e non c’è quasi altro animale tanto resi-
stente al freddo.
Territori enormiIl povero paesaggio consiste per la mag-
gior parte di tundra priva di alberi: le
volpi polari alla ricerca di cibo si azzar-
dano però anche sulla banchisa stessa
dell’oceano artico. L’animale dalla bel-
lissima pelliccia è stato intravisto a sola-
mente 140 km dal polo nord.
In estate si fermano maggiormente sul
continente, mentre in inverno si spostano
sulle coste, percorrendo lunghi tratti fino
a 2000 km. Il territorio di una famiglia
comprende almeno 8 km2 e può raggiunge
una superficie maggiore ai 50 km2.
Le zie aiutano nell’allevamentoUna volta incontrati, maschi e femmine
restano di solito assieme per tutta la loro
vita. Scavano nella terra una spaziosa
tana in un luogo scelto, con diverse en-
trate. Siccome simili rifugi sono molto
complessi e perciò difficili da scavare,
vengono utilizzati spesso da molte ge-
nerazioni. Gli intrusi nel proprio territo-
rio vengono scacciati energicamente ma
a volte la coppia tollera una o due altre
femmine. Normalmente si tratta di due
figlie adulte e vengono accettate per un
solo motivo: aiuteranno, in qualità di zie,
ad allevare i piccoli.
Infatti, con una cucciolata dai 7 ai 12
piccoli, tutti i membri della famiglia sono
totalmente impegnati. Il periodo di gesta-
zione va dai 50 ai 55 giorni e tra metà
maggio e metà giugno nascono i cuccioli:
ciechi e totalmente indifesi.
La mamma li svezza per 6-8 settimane
e durante questo periodo rimane in per-
manenza nella tana. Il maschio invece,
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/200928
assieme alle altre figlie adulte, procura
regolarmente il cibo.
Scelta di cibo limitataL’artico non è particolarmente ricco nell’
offerta di cibo; in prima linea le volpi
artiche cacciano lemmini: grazie al loro
fine olfatto, scovano le prede anche sotto
metri di neve e le dissotterrano. Quando
in estate gli uccelli arrivano sulla costa
per la cova, la volpe polare si scaglia su
uova e pulcini appena schiusi. Se non
trova altro mangia anche carogne, bac-
che o insetti.
Pelliccia bramataLa volpe polare deve prestare attenzione
agli orsi, ai lupi polari ed alle aquile, an-
che se la maggior parte delle volte è più
veloce di loro e può quindi scappare. So-
lamente dall’uomo non riesce a sfuggire:
soprattutto la volpe blu è molto richie-
sta sul mercato per il suo pelo particolar-
mente bello e morbido. Posatori di trap-
pole e cacciatori ancora oggi mirano ad
essa. Dal XIX secolo fino agli anni 30,
la volpe artica era considerata come og-
getto di scambio molto importante tra gli
inuit e gli europei. Nella Finlandia setten-
trionale, la volpe polare si è quasi estinta Pelliccia ambita: una volpe polare aspetta la morte sicura - in cambio della sua pelliccia.
Ottima mimetizzazione: in estate il pelo della volpe polare si tinge dei colori della tundra.
La volpe artica o volpe polare (Alopex lagopus) ha una lunghezza di circa 55 cm, è alta 30 cm e con un peso attor-no ai 4 kg, è leggermente più piccola della sua parente volpe rossa (Vulpes vulpes). La folta coda è lunga circa 35 cm. Oltre al pelo particolarmente fitto, le caratteristiche tipiche sono le orecchie piccole e le gambe relativa-mente lunge. Due volte l’anno la volpe artica cambia il pelo ed anche il colore di quest’ultimo. Allo stato libero , una volpe artica, può raggiungere i 4 anni.
Scheda zoologicaattraverso la caccia sfrenata. Malgrado
sia una specie protetta dal 1940, la po-
polazione non si è mai ripresa comple-
tamente. Anche in Islanda è rimasto solo
in piccolo gruppo: a livello mondiale la
volpe artica non viene considerata come
animale in via d’estinzione poiché do-
vrebbero ancora esserci alcune centinaia
di migliaia di esemplari.
Se qualcuno in Svizzera desidera ve-
dere questo bell’animale, può recarsi al
parco Dählhölzli a Berna. All’interno di
uno spazio di 160 m2, concepito proprio
per questa specie, vivono 2 volpi artiche.
Se tutto va come deve andare, tra poco
tempo avranno altri 2400 m2 a disposi-
zione.
Prigionia penosaLe decine di migliaia di volpi artiche te-
nute in condizioni pietose negli alleva-
menti di animali da pelliccia, hanno un
destino molto triste. Lì, gli animali im-
prigionati in gabbie a graticola, dove non
riescono praticamente a muoversi, aspet-
tano la morte. Soffrono per la mancanza
di movimento, sviluppando parecchi di-
sturbi del comportamento. Per una sola
pelliccia sono necessarie 15-20 volpi dal
pelo blu. Matthias Brunner
MAR
KRI
SSI
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2009 29
Il cane, non tanto lontano dal suo pa-
drone, fiuta concentrato qualcosa in un
ciuffo d’erba. Il padrone lo chiama, ma il
cane non reagisce e continua a fiutare;
il padrone indignato chiama ancora più
forte. Il cane lo guarda alzando la testa,
si lecca i baffi e si avvicina. Il padrone
lo guarda furioso e urla‚
ora però muoviti’. Il cane
rallenta il passo, si ferma,
volta via e sbadiglia per-
sino. Tutto questo, agli oc-
chi del padrone, appare
una provocazione, ma in
realtà è inteso come un ge-
sto amichevole verso di lui,
poiché il suo cane ha am-
messo la minaccia e reagi-
sce accondiscendente, alla
maniera canina. La terapi-
sta del comportamento per
cani Sonja Doll Hadorn co-
nosce diversi esempi simili,
nei quali uomo e cane non
si capiscono: per gli specia-
listi come lei, il lavoro non manca di certo
per risolverli.
I cani sono in grado di apprendere e
particolarmente comunicativi per natura:
infatti, sono veri maestri nell’interpre-
tare i gesti dell’uomo e questo grazie alla
convivenza che dura oramai da millenni.
Non sempre però i nostri amici a quat-
tro zampe riescono a trarre le giuste con-
clusioni dalla comunicazione del corpo e
dal tono delle parole del loro compagno
umano. Se un cane ad esempio è in con-
correnza con un bambino per l’attenzione
della padrona, egli può intendere acquie-
scenti carezze una conferma della sua po-
sizione preminente e tenta poi di cacciar
via il bambino ringhiando.
Alcuni malintesi hanno molte conse-
guenze, come ad esempio un cane libero
che corre verso un altro e dietro il padrone
spaventato che urla, seguendolo. Agita-
zione e rumore del compagno segnalano al
cane un rafforzamento dell’aggressione e
l’inseguimento sarà ancora più finalizzato,
finendo magari con un attacco. Il cane non
capisce la punizione che ne segue: per lui
arriva come un fulmine a ciel sereno.
Se un malinteso tra uomo e cane non
viene chiarito e tramite continue ripetizioni
addirittura ritualizzato, favorisce eventual-
mente disturbi del comportamento nel cane
che può diventare insicuro e turbato, sic-
come non riesce ad associare le punizioni.
Una terapia con una consulenza seria di
psicologia dell’animale, affettuata da rico-
nosciuti specialisti del settore, può ripor-
tare l’armonia tra i due compagni.
Esther Wullschleger Schättin
Quando esseri umani e cani non si capiscono
ISTO
CKPH
OTO
I cani vivono da mil-lenni a stretto contatto con l’uomo e sono in grado di interpretare molto bene il compor-tamento ed i segnali del corpo umano. La relazione incrociata tra queste due specie non è però in nessun modo esente da malin-tesi.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/200930
+ + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + + C H N E W S + + +
S P E R I M E N T A Z I O N E
Nuovo aumento nel 2008
Nessun cambiamento nella sperimenta-
zione: in Svizzera, fino al 2000, il nu-
mero degli animali impiegati era in di-
minuzione, contrariamente ad oggi che si
trova di nuovo in costante crescita: lo di-
mostrano le statistiche del 2008 pubblicate
dall’Ufficio federale di veterinaria (UFV).
A confronto del 2007, nei labora-
tori svizzeri l’impiego di cavie è aumen-
tato solo dello 0.8%: questo significa però
che quasi 5500 animali in più rispetto allo
scorso anno sono finiti sui tavoli della spe-
rimentazione.
Il divieto di transito attraverso la Svizzera
per gli animali da macello dovrebbe ve-
nir ancorato nella legge sulla protezione
animali. Il Consiglio federale sostiene un
relativo progetto di legge del Parlamento,
come ha comunicato il dipartimento fede-
rale dell’economia (DFE). Sorretta dall’ini-
ziativa parlamentare, la Commissione
della scienza, dell’educazione e della cul-
tura del Consiglio nazionale (CSEC-N) ha
elaborato un disegno di legge, nel quale
il divieto deve essere ancorato. Malgrado
la sua accettazione il Consiglio federale è
convinto che a lungo termine sarà diffi-
cile mantenere il divieto di transito. Sulla
base degli accordi bilaterali la UE esige in
effetti la revoca del divieto.
C O N S I G L I O N A Z I O N A L E
Il divieto di transito deve
essere notificato
ZVG
A N I M A L I D I R I F U G I
Consegnati più cani a causa delle nuove disposizioni sulla loro
custodia
L’evento della PSA Cosmetica e Benes-
sere, organizzato a Berna sulla Waisen-
hausplatz e a Basilea sulla Barfüsserplatz,
è stato un grande successo. Con un tempo
splendido, numerosi passanti si sono la-
sciati convincere dai vantaggi della co-
E F F I C A C E A Z I O N E D E L L A P S A
Oasi di benessere à Berne e Basilea
SABI
NE
MÜ
LLER
/STS
smetica rispettosa degli animali, pren-
dendo con sè campioncini e depliant. I
più coraggiosi si sono lasciati viziare da
tre signore competenti delle ditte Gerda
Spillmann, Goloy33 e LUSH con un trat-
tamento al viso e alle mani.
Circa 10’000 cani ogni anno finiscono nei
canili in Svizzera e questa tendenza sem-
bra aumentare fortemente. A confronto
dello scorso anno ne sono stati conse-
gnati il 50% in più. Ci sono diversi motivi
a riguardo: accanto a divorzi, malattie,
età, trasloco, allergie, difficoltà finanzia-
rie, noia o vacanze, contribuisce anche
la situazione giuridica per niente traspa-
rente. Molti proprietari sono totalmente
insicuri.
Pedigree e la PSA sostengono una im-
pressionante campagna a favore dei cani
nei rifugi, affinché possano essere custo-
diti al meglio e trovino presto una nuova
casa. Ogni amante degli animali può so-
stenere personalmente quest’azione poi-
ché con l’acquisto dei suoi prodotti, Pedi-
gree dona un’offerta alla PSA.
I rifugi per animali sono obbligati a
prendere i cani in consegna – e lo fanno
anche volentieri; sono però purtroppo
molto stretti a livello di spazio e di de-
naro a causa delle condizioni della nuova
legge inerente la custodia dei cani e la
protezione animali. Infatti, di regola, i ca-
nili non sono sostenuti dal potere pub-
blico: dipendono da offerte e da aiutanti
volontari.
Sono necessarie risorse aggiuntive
per rispettare le nuove leggi ma non esi-
stono i mezzi pubblici a disposizione.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 3/2009 31
I L M O N D O I N B R E V E + + + I L M O N D O I N B R E V E + + + I L M O N D O I N
U E
L’ordinanza dei prodotti chimici richiede 54 milioni di vittime della
sperimentazioneQuando l’ordinanza europea dei prodotti
chimici Reach (Registration, Evaluation,
Authorization and Restriction of Che-
micals), è entrata in vigore il 1° giugno
2007, era chiaro che il metodo di con-
trollo ad essa collegato avrebbe portato
ad un forte aumento degli animali usati
nella sperimentazione. I numeri pubbli-
cati dai tossicologi Thomas Hartung e
Constanza Rovida della Johns Hopkins
Bloobmerg School of Public sulle riviste
specialistiche Alex e Nature daranno da
pensare anche a parecchi insensibili.
Gli autori sostengono che, nei pros-
simi 10 anni, 54 milioni di vertebrati mo-
riranno nei laboratori: 20 volte tanto di
quanto pronosticato. I motivi sono test
tossicologici che Reach ritiene necessari;
anche i costi saliranno da un minimo di
1,6 miliardi di euro a 9,5, secondo le ri-
cerche effettuate. Una sola sostanza costa
la vita a 3200 ratti.
Dal punto di vista della salute, era
prevedibile che nella UE vengano testati
per la loro tossicità tutti i prodotti chi-
mici per un consumo maggiore alla ton-
nellata, presenti sul mercato già prima
del 1981. Solo a partire da questa data
sono strati introdotti controlli di sicu-
rezza antecedenti alla commercializza-
zione di nuove sostanze. Ora si pone però
un grande problema: invece degli attesi
29 000, secondo le nuove stime, devono
essere testati più di 100 000 vecchi pro-
dotti chimici, annunciati principalmente
dalle industrie.
I S L A N D A
150 balene uccise inutilmente I giapponesi, principali importatori di carne
di balena, per la prima volta dopo circa 20
anni, hanno tirato un bidone agli islan-
desi: secondo un articolo del quotidiano
«Frettabladid», i giapponesi non vogliono
più comperare la quantità di carne di 150
balene come pianificato per l’esportazione
2009. Il motivo sarebbe il basso interesse
della gioventù giapponese per questa tanto
discussa «delicatezza gastronomica».
KEYS
TON
E
G E R M A N I A
14 ore per strada senza
acquaSecondo un rapporto della «animal-
health-online.de», 235 vitelli in
un trasporto per animali, control-
lati da un funzionario della polizia
autostradale tedesca presso Helm-
stedt, erano trascurati da quasi 14
ore, soprattutto senza acqua. Gli
animali di circa 3 settimane non
hanno più avuto possibilità di
bere a partire dalla partenza verso
le 22.00 del giorno prima, in Po-
lonia.
I poliziotti hanno avvertito le
autorità veterinarie della zona, le
quali hanno ordinato l’immediato
trasporto verso la prossima stazi-
one di assistenza a Ibbenbühren
vicino Osnabrück. Entrambe i con-
ducenti ungheresi di 51 e 52 anni
avrebbero dovuto fermarsi per una
sosta di approvvigionamento vi-
cino al Brandenburgo: fatto che
però non è accaduto come dimos-
tra il crono-tachigrafo. Anzi, i due
uomini erano in viaggio dalla Po-
lonia senza aver mai fatto pausa,
con l’obiettivo di raggiungere un
paese in Olanda per il pomerig-
gio.
Secondo l’ordinanza della pro-
tezione animali inerente il tras-
porto, i vitelli devono essere ap-
provvigionati in modo competente
e soprattutto abbeverati dopo al
massimo 9 ore di viaggio. Ai con-
ducenti venne dapprima richiesta
una prestazione di garanzia di
2000 euro. Gli accertamenti della
polizia e delle autorità veterina-
rie continuano, come riportato da
un’informazione stampa della po-
lizia di Braunschweig.
L’AMI DES ANIMAUX 3 /2009
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
LATTE - Europeo nato il 04.2008. Colore rosso-bianco, pelo corto, maschio cas-trato, abituato a stare in casa.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
ONDINE - Jolie chatte affectueuse et calme née en 2008. Plutôt dominante avec les autres, elle est vive et aime jouer. Aime manger, ligne à surveiller!Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24
Nous cherchons un foyer
Cherchiamo una casa
Rinunciato
SHAITAN - Joli chat blanc à queue noire. C’est le timide de la bande mais, très câlin, il a besoin d’affection. N’aime pas l’agitation et les enfants turbulents, mais adore jouer.Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24
Trouvé
SIXI - Gentille minette de 9 ans. Calme, assez câline, elle doit pouvoir sortir. Elle avait un problème de cohabitation avec un autre chat et marquait fréquemment.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Abandon
Cherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaCherchiamo una casaFILOU - Adorable matou né en 2006. Câlin, joueur, mais n’aime pas les autres chats. Plu-tôt calme, il aspire à un foyer tranquille.Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24
Trouvé
Abandon
Délaissée
ALASKA - Petite chienne bichon de 6 ans, très caractérielle. Son futur maître devra être très ferme, car elle a tendance à mor-dre quand elle est contrariée.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
AbbandonataLOLA - Rottweiler, femmina, pelo raso, nero focato, 09.09.08.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Abandon
BONO - Chat né en 2008. Lui, c’est le crack. Et il aime manger. Attention au surpoids! Lui aussi a son petit caractère, attention aux enfants.Section PSA La Chaux-de-FondsTél. 032 968 64 24
Rinunciato
Lolita Morena vous présente :
La nouvelle émission
pour le placement des
animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
TARO - Incrocio appenzellese, maschio, nato nel 2005, pelo corto.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Abbandonato