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La sous-traitance des services informatiques à un partenaire de
confiance : une solution gagnante pour les PME
Livre Blanc
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Sommaire
1) Introduction ........................................................................................................................................ 3
2) Sous-traiter les services informatiques : mieux comprendre et appréhender ................................ 3
a) Rationalisation des ressources informatiques ............................................................................ 3
b) Disponibilité de l’infrastructure informatique/Backup/Sécurité ................................................ 3
c) Flexibilité : la sous-traitance permet d'accompagner la croissance de l'entreprise ................... 3
d) Réduction des coûts .................................................................................................................... 4
e) Permettre à l'entreprise de se recentrer sur son activité ........................................................... 4
f) Réduire l'impact carbone de l'entreprise .................................................................................... 4
3) Les PME & l'externalisation................................................................................................................ 5
a) Les règles à respecter avant de se lancer dans l'externalisation ................................................ 6
b) Une transformation dans l'entreprise qu'il faut accompagner ................................................... 6
c) S'assurer de la solidité du partenaire .......................................................................................... 7
d) Les raisons de faire appel à un fournisseur extérieur ................................................................. 7
4) Les offres du marché à destination des PME ..................................................................................... 8
a) L'infogérance ou "Managed Services" comporte deux grands pans : ......................................... 8
b) Les services de continuité d'activité et de résilience .................................................................. 9
c) Disposer d'un service de maintenance et de support technique.............................................. 12
5) Cloud Computing .............................................................................................................................. 13
a) Définition ................................................................................................................................... 13
b) Avantages et inconvénients ...................................................................................................... 14
c) Les différents niveaux de Cloud : IaaS, Saas, PaaS .................................................................... 15
d) Le Cloud Computing est il compatible avec les PME ? .............................................................. 16
6) Les PME continuent d’investir dans leur informatique ................................................................... 17
7) IBM au cœur des PME ...................................................................................................................... 18
8) Conclusion.........................................................................................................................................19
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1) Introduction
Longtemps dévolue aux grandes entreprises, la sous-traitance partielle ou totale des services
informatiques séduit de plus en plus les PME et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire).
Ce modèle leur permet de disposer des ressources informatiques nécessaires au
développement de leur activité sans devoir investir lourdement dans des infrastructures
matérielles et logicielles. Le phénomène s'étend d'autant plus que les fournisseurs ont su
adapter leurs offres et leurs tarifs à cette catégorie de clientèle. Avec le Cloud Computing, la
sous-traitance prend une nouvelle dimension et permet aux entreprises d'avoir accès à
encore plus de services.
2) Sous-traiter les services informatiques : mieux comprendre et appréhender
La sous-traitance des services informatiques consiste pour une entreprise à confier tout ou
partie de l'exploitation d'un système d'information à un prestataire spécialisé, dans le cadre
d'un contrat qui s'inscrit dans la durée.
Longtemps réservé aux grandes structures qui ont des parcs hétérogènes et complexes à
gérer, ce modèle intéresse de plus en plus les PME pour de multiples raisons :
a) Rationalisation des ressources informatiques
Sous-traiter à un partenaire de confiance permet à la PME d'avoir recours à des
compétences informatiques qu'elle ne peut pas se payer financièrement. Cela ouvre
aussi la possibilité de bénéficier des meilleures technologies du marché. Car même
quand le parc informatique de l'entreprise est petit, il est souvent hétérogène. Ce qui
s'avère un vrai casse-tête pour assurer une bonne administration.
b) Disponibilité de l’infrastructure informatique/Backup/Sécurité
Avec la sous-traitance, l'entreprise n'a plus les mêmes soucis de gestion de son
informatique. Notamment, pour les applications critiques qui nécessitent un très fort
niveau de sécurité. Une PME peut exiger une disponibilité complète (24h/24 et 7j/7)
qui lui sera très difficile d'obtenir uniquement en s'appuyant sur des ressources
internes. Par ailleurs, le prestataire s'engage sur le niveau de sécurité, de backup et
de reprise d'activité en cas de sinistre.
c) Flexibilité : la sous-traitance permet d'accompagner la croissance de l'entreprise
Quand l'entreprise croît, elle a en général besoin de ressources informatiques
supplémentaires : postes de travail pour les nouveaux collaborateurs, bande
passante pour supporter les montées en charge, nouveaux serveurs, nouvelles baies
de stockage, extension des licences logiciels... autant d'investissements qui sont
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souvent onéreux et qui demandent du temps. Sans compter que si l'activité de
l'entreprise ralentit, elle se retrouve avec des ressources inutiles. En revanche, en
sous-traitant certains de ses services, la PME va pouvoir moduler le parc en fonction
de son activité puisque le prestataire va attribuer plus ou moins de ressources selon
les besoins de son client.
d) Réduction des coûts
La réduction des coûts est un des déclencheurs de la sous-traitance puisque
l'économie générée sur un budget informatique peut aller jusqu’à 30%. Mais au-delà
de la réduction des coûts, c’est de plus en plus l’optimisation du rapport qualité / prix
des services informatiques qui est privilégiée. Une étude récente d’IBM Research a
d’ailleurs démontré que les entreprises qui « outsourcent » ont une meilleure
performance financière que leurs pairs. Il faut également mettre en perspective le
fait que la sous-traitance informatique permette de libérer des ressources et ainsi
d’investir dans de nouveaux projets ou de nouveaux modèles économiques pour
accompagner la transformation de l’entreprise.
e) Permettre à l'entreprise de se recentrer sur son activité
En confiant la gestion de son informatique à des professionnels du secteur,
l'entreprise peut se consacrer entièrement à son "cœur de métier" et investir dans le
développement de son activité. Elle n'a pas à embaucher de personnel qualifié ce qui
est important pour une PME n'ayant pas toujours les moyens financiers de recruter
des spécialistes verticaux (sécurité, gestion de bases de données, administration de
serveurs...).
f) Réduire l'impact carbone de l'entreprise
En réduisant voire en confiant totalement une partie de son matériel informatique
interne à un partenaire (serveurs, baies de stockage...), l'entreprise va pouvoir
réduire sensiblement son impact carbone (électricité, circuits de refroidissement...)
mais également diminuer la taille de ses locaux.
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3) Les PME & l'externalisation
Il y a trois millions de PME en France que l'on ne peut pas cataloguer dans un seul groupe.
Les choix seront différents selon qu'il s'agisse d'une TPE ou d'une PME. Cependant il y a un
tronc commun qui consiste à confier à un tiers, tout ou partie de l'infrastructure
informatique.
Graphe n°1 : Le marché de l’externalisation IT en France
En 2009, le marché de l'externalisation représentait plus d'un tiers des services IT en France. Mais il
connait une progression deux fois supérieure à celle des autres activités de services.
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Graphe n°2 : le choix du
modèle
a) Les règles à respecter avant de se lancer dans l'externalisation
La PME doit précisément savoir ce qu'elle attend de l'externalisation, quel va en être
le périmètre (externalisation globale ou sélective...) et quel retour sur investissement
elle peut escompter. D'où l'importance de faire un cahier des charges précis avec le
fournisseur et/ou le distributeur. Pour mener à bien un projet d'externalisation
informatique, la sélection du prestataire doit se faire sur des critères qui tiennent aux
aspects qualité/prix et aux engagements contractuels définis dans le cahier des
charges. Il est indispensable de dresser un état des lieux complet de ce qui va être
externalisé, de spécifier clairement les besoins et d'anticiper les aspects sociaux et
fiscaux de l'opération. "L'analyse en amont est indispensable. Avant d'externaliser,
l'entreprise doit s'interroger sur ce qu'elle attend de son système d'information :
doit-il être très agile ? très réactif ? innovant ? En fonction des attentes, les réponses
et les besoins d'externalisation seront différents" explique Élisabeth de Maulde,
Présidente Pierre Audoin Consultants.
b) Une transformation dans l'entreprise qu'il faut accompagner
L'externalisation implique une nouvelle façon de travailler qui peut avoir un impact
RH. D'où l'importance de la conduite du changement même dans les petites
structures. En effet, si pour ces entreprises, le passage à l'externalisation ne
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s'accompagne pas de grands mouvements de personnels, certains collaborateurs
vont voir leurs fonctions changer. C'est pourquoi, il convient de réfléchir à leurs
nouvelles attributions notamment en mettant en place des formations. Ce mode de
travail a également un impact sur la hiérarchie puisque celle-ci va avoir de nouveaux
interlocuteurs qui sont à l'extérieur de l'entreprise.
c) S'assurer de la solidité du partenaire
Un partenaire défaillant peut causer de gros soucis à l'entreprise (perte de données,
maintenance inefficace...). D'où l'importance de s'assurer que le
fournisseur/hébergeur soit solide. Car la taille modeste de l'entreprise ne doit pas
l'empêcher d'être très rigoureuse dans le choix du prestataire. Or les fournisseurs de
solutions d'externalisation sont pléthores. Et les moins chers ne sont pas forcément
les meilleurs. L'entreprise qui s'engage dans l'externalisation globale ou sélective doit
vérifier la pérennité de son partenaire, s'assurer de sa disponibilité (24h/24, 7j/7), de
ses délais d'intervention en cas de sinistre et aussi de la qualité de service (SLA).
d) Les raisons de faire appel à un fournisseur extérieur
Les entreprises de taille intermédiaire contactent les fournisseurs informatiques pour
établir autre chose qu’une relation commerciale : elles ont besoin de leur expertise
pour devenir des entreprises plus intelligentes et avoir une meilleure vue d’ensemble
de leurs projets.
Graphe n°3 : Les raisons de faire appel à un fournisseur extérieur
Source IBM
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4) Les offres du marché à destination des PME
Les offres de sous-traitance proposées aux PME ont longtemps été calquées sur celles
destinées aux grands comptes. Non pas qu'il n'y avait pas une demande de la part du marché
PME mais surtout parce que les principaux fournisseurs n'avaient pas l'habitude de travailler
avec cette catégorie d'entreprises. Par ailleurs, comme le rappelle Élisabeth de Maulde :
"l'effort des fournisseurs était très lourd en regard des contrats qui restaient assez
modestes." Mais l'expérience acquise auprès des grandes entreprises a permis
d'industrialiser leurs processus et donc de faire baisser le coût de leurs prestations. Par
ailleurs, l'administration d'un système d'information est devenue tellement complexe qu'il
est difficile à une petite organisation de se passer de prestataire. Depuis quelques années,
les fournisseurs ont donc développé des offres spécifiques pour les PME-PMI avec un réseau
de distribution dédié.
a) L'infogérance comporte deux grands pans :
L’infogérance sélective ou les « Managed Services »
C'est un système modulaire qui permet à l'entreprise de s'alléger d'une partie de
sa gestion technologique : stockage, administration de serveurs, télécoms...
L'infogérance sélective plaît généralement aux entreprises car elle leur permet de
s'alléger d'éléments moins stratégiques de leur activité ou lourds en ressources
humaines (administration de serveurs, gestion de la paye) tout en gardant le
contrôle sur une partie de leur système d'information et notamment sur les
données critiques.
Graphe n°4 : IBM propose des solutions d'infogérance adaptables à la taille et
au profil des entreprises
Source : IBM
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L’infogérance globale
L'entreprise n'a plus qu'un seul interlocuteur pour gérer l'ensemble de son
informatique. Cette solution permet à l'entreprise de se libérer totalement de la
gestion de son SI. Elle n'est cependant pas sans danger si le prestataire fait
défaut. L'infogérance complète requiert le choix minutieux de son fournisseur et
l'élaboration d'un contrat détaillé de ses prestations.
Graphe n°5 : les différents modèles proposés par IBM
b) Les services de continuité d'activité et de résilience
Il s’agit de permettre à l'entreprise de préserver son fonctionnement dans quasiment
toutes les circonstances, de se mettre en conformité avec les réglementations
officielles et de pouvoir redémarrer au plus vite les applications critiques à la suite
d'un sinistre. Cet aspect est aussi critique pour les PME que pour les grandes
entreprises qui elles, ont depuis plusieurs années mis en place des PCA (Plan de
Continuité d'Activité) et/ou des PRA (Plan de Reprise d'Activité). En effet il est
fréquent de trouver dans les locaux informatiques d’une PME, les sauvegardes des
données principales ou des plans de secours plus ou moins mis à jour faute de
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moyens techniques ou financiers. Quelle PME peut prétendre tester régulièrement la
"restauration" de ses bandes alors que des études montrent qu'à peine 70% des
données sauvegardées peuvent être correctement restaurées ? Il est donc
absolument nécessaire que chaque entreprise analyse les risques encourus et ceux
qu’elle souhaite couvrir. Seule ou avec l’assistance d’un partenaire expert du sujet,
l'organisation va donc définir ses besoins de continuité : que veut-elle protéger ? les
données ? les collaborateurs ? l'infrastructure IT ? la production ? En clair, quels sont
les éléments les plus critiques ? En fonction de ces réponses, elle définit ses objectifs
et met en place sa solution de continuité plus ou moins complexe.
Entretien avec Caroline Fabre, responsable du portefeuille d’offres
Business Continuity & Resiliency Services chez IBM France
« Le plan de Continuité d'activité doit être un projet culturellement
accepté par l'entreprise »
Caroline Fabre explique pourquoi il est important que les PME mettent en place des
plans de continuité d'activité. Elle précise également le rôle du prestataire extérieur
dans cette démarche.
Qu'est ce qui peut amener aujourd'hui une PME à investir dans les plans de continuité
d'activité (PCA) informatique ?
Ce n'est pas une question de taille d’entreprise. Une entreprise va investir dans les
plans de continuité d'activité en fonction des risques qu’elle encoure. Dans certains
métiers, les contraintes réglementaires sont très importantes et la continuité de leurs
activités est une obligation. C'est le cas, par exemple, des banques et des assurances.
Parfois, le PCA peut être exigé par le donneur d'ordre : les entreprises étendues sont de
plus en plus dépendantes de leurs sous-traitants ce qui peut constituer un risque pour
elles. Et pour se prémunir, elles imposent, dans les appels d’offres, à leurs sous-
traitants, de faire état d'un PCA. Certains organismes qui accompagnent ou financent
des PME demandent aussi des assurances dans la continuité d'activité. Ils veulent être
certains que l’entreprise peut faire face à un sinistre. Enfin, parmi les entreprises qui
sont les plus motivées à mettre en place un PCA, on trouve celles qui ont déjà vécu un
sinistre ou qui connaissent une entreprise qui a été touchée. Chez IBM, nous
organisons régulièrement des réunions d’information et nous remarquons qu'elles sont
particulièrement suivies dans les régions qui ont connu des sinistres comme dans les
Landes après le passage de la tempête Klaus en 2009.
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Comment doit être conçu un PCA ?
Avant de mettre en place un PCA, l'entreprise doit se poser les bonnes questions :
qu’est ce qui doit absolument fonctionner ou être remis en service en priorité : Les
données ? les collaborateurs ? le système d'information ? la production ? Quelle est la
perte maximale de données supportable ? Quelle est la durée maximale d'interruption
acceptable ? Ce qui est clé, c'est de déterminer la criticité des processus métiers et par
conséquent de toute la chaine qui les soutient. Le plan de continuité doit être le reflet
de ces besoins de couverture des risques et en fonction de ces différents critères, le
fournisseur va pouvoir proposer une solution adaptée. Mais cela ne suffit pas, pour
rester efficace, le dispositif doit évoluer avec l’entreprise sinon il devient inopérant. Il
doit pouvoir s'adapter aux changements de besoins, de technologies de structure et
d’organisation (des exemples extrêmement variés tels que changement de structure
suite à fusion/acquisition, départ de collaborateurs clés dans le dispositif, cryptage des
bandes en production,…) Et naturellement, il doit également pouvoir prendre en
compte l'évolution des risques.
Pourquoi faire appel à un prestataire externe pour mettre en place un PCA ?
Il y a plusieurs raisons qui légitiment le recours à un prestataire extérieur. D'abord
l'expérience. Les clients sont rarement confrontés à des gros sinistres comme un
incendie, une inondation ou une quelconque destruction. Les équipes internes
manquent donc d'expérience concrète de situation de crise réelle alors que c’est le
quotidien d’un prestataire spécialisé. Ses équipes savent comment structurer les plans
en prévision d’un sinistre mais surtout en équipe parfaitement rodée à ces situations,
elles savent instantanément s’adapter et contribuer à la remise en marche du système.
Par ailleurs, les entreprises et surtout celles de taille modeste n'ont pas toujours les
moyens d'avoir des infrastructures dédiées (locaux supplémentaires pour héberger
leurs solutions de stockage répliquées ou de sauvegarde, ou leurs systèmes de
secours). Sans réaliser de tests réguliers, les entreprises pensent pouvoir s'appuyer sur
leurs sauvegardes or on constate qu'à peine 70% des données sont restaurables. Enfin,
recourir à un prestataire, c'est avoir l'assurance que le système est opérationnel et que
les données sont protégées et mises à jour en temps réel. Cet aspect est très important
car les petites structures considèrent qu'elles peuvent très bien mettre en place leur
propre PCA. Or souvent, les ressources consacrées au plan de continuité sont les
premières à être réquisitionnées en cas de restriction budgétaire et le PCA interne
devient vite inopérant.
Cependant, pour réussir, même avec un prestataire extérieur, il faut que le projet soit
culturellement accepté en interne : c'est une décision de direction générale et un projet
d’entreprise.
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c) La maintenance et le support technique
Disposer d'un service de maintenance et de support technique de qualité est aussi un
leitmotiv pour bon nombre de petites structures. Cela est d'autant plus important
pour les PME qu'elles ont généralement peu de ressources internes à consacrer à
cette activité. Mais là aussi, le client doit contractualiser précisément ses besoins et
exiger de son fournisseur :
Un interlocuteur unique ayant la responsabilité globale du support,
Des plages horaires adaptées, jusqu'au 24x7,
Un engagement sur les temps de réponse et de remise en fonctionnement,
La garantie d’une disponibilité et d’une continuité optimale.
Une solution de support de bout en bout, de l’ouverture à la résolution du problème.
IBM : une offre Maintenance & Support logiciel complète et modulaire
Présent depuis de longues années auprès des PME, IBM connait bien les besoins de cette
clientèle et a développé toute une gamme de services qui lui est spécifiquement destinée :
«Nous avons des offres modulaires qui prennent en compte la problématique matérielle
et/ou logicielle. Outre les serveurs, nous gérons le Middleware et les réseaux en
environnement IBM ou hétérogène. En fait, nous construisons la solution avec les clients »,
explique Maud Samagalski, Maintenance & Technical Support Services Leader. L’offre d’IBM
va en effet de la garantie standard (un an de maintenance gratuite) pour tous les acheteurs
de serveurs IBM à un support total de l’infrastructure multimarque (Managed Technical
Support Services). Cela se traduit notamment par la nomination d’un Service Manager IBM
qui va être en charge du suivi de tous les contrats de support, de l’élaboration des rapports
de synthèse et de la rationalisation des processus de support avec son client. Par ailleurs,
pour les entreprises qui ont besoin de haute disponibilité, IBM a mis en place une nouvelle
offre de Support Technique à distance (ETS Gateway) qui garantit une prise en compte
rapide des incidents et fournit des conseils proactifs afin d’éviter certains problèmes. IBM
propose également des extensions du support logiciel pour les logiciels en fin de vie : «C’est
très important pour les entreprises et notamment les PME qui n’ont pas les moyens
d’investir ou ne veulent pas changer de logiciel » souligne Pascal Sautreau, Responsable
marketing, IBM Maintenance & Technical Support Services. Mais ce qui différencie IBM de
ses concurrents, c’est la proximité avec les clients : «Nous travaillons beaucoup avec nos
partenaires revendeurs qui connaissent bien le marché des entreprises de moins de 1000
salariés mais nous assurons la maintenance avec nos propres ressources. Nous avons 950
collaborateurs sur le territoire national avec des directeurs régionaux qui connaissent bien
les problématiques locales. Ce choix nous permet d’agir dans un contexte de sécurité
totale » précise Maud Samagalski.
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Graphe n°6: L'offre IBM : de la garantie constructeur à l'externalisation complète
A travers sa division Maintenance & Technical Support Services, IBM propose aux PME une gamme
complète de services qui leur fournit la sécurité, la flexibilité et la disponibilité de ressources locales.
Source : IBM
5) Cloud Computing
a) Définition
L'informatique en nuage (« Cloud Computing ») est un nouveau modèle de
consommation et de déploiement de l’informatique. Il consiste à mettre à
disposition, via les réseaux, des ressources informatiques (que ce soit de la puissance
informatique, des logiciels, ou encore des plateformes applicatives) standardisées
sous forme de services, consommés et payés « à l’utilisation ».
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Une interface simplifiée (portail Internet ou Intranet) permet aux utilisateurs de
sélectionner par un simple « clic » le service choisi. L'infrastructure supportant les
applications devient alors transparente pour les utilisateurs.
Les ressources informatiques (puissance de calculs, espaces de stockage, middleware
et plateformes applicatives, logiciels, …) sont hébergées dans des centres
informatiques fortement évolutifs et peuvent être provisionnées et partagées
dynamiquement, permettant des économies d'échelle importantes.
Par ailleurs, une plateforme de gestion de services (« Service Management ») robuste
permet de supprimer tout coût de gestion supplémentaire en cas d’ajout de
ressources informatiques au nuage.
b) Avantages et inconvénients
Avantages
1. Réduction des coûts
Au niveau de la main d’œuvre :
o Grâce à une mutualisation des ressources, une standardisation des
applications et un fort niveau d’automatisation, bases de toute
architecture Cloud Computing, les entreprises bénéficient d’une baisse de
la complexité IT, source de réduction de coûts de main d’œuvre.
o Par ailleurs, la notion de « self-service » qui apparaît avec un portail de
services mis à disposition des utilisateurs, fait que ces derniers ont besoin
de moins de support et bénéficient qui plus est d’une qualité de service
supérieure (rapidité).
Au niveau de l’infrastructure :
o Grâce à la virtualisation, le taux d’utilisation serveur/stockage est
largement optimisé (en moyenne, on passe d’un taux d’utilisation de 15%
à un taux de 80 %). A la clé : des économies d’échelle importantes. Par
ailleurs, l’investissement matériel baisse de manière drastique ce qui
induit une diminution tangible du CAPEX
o Enfin, une facturation granulaire selon la consommation réelle de la
ressource informatique, qu’elle soit Hardware, Software ou Services, est
par essence source d’économies.
2. Amélioration de la réactivité et de la flexibilité
o Le Cloud permet d’améliorer de manière significative la flexibilité et la
rapidité de mise à disposition des services aux utilisateurs. En effet, on
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passe d’opérations de provisionning qui pouvaient durer des semaines à
quelques minutes. De même, la gestion du changement et le déploiement
de nouvelles applications passe de plusieurs mois à quelques heures ou
minutes. Enfin, le contrôle centralisé de l’IT apporte des gains en
réactivité, par exemple avec des opérations d’upgrade centralisées.
Inconvénient : la problématique de la Sécurité
C'est l'un des points clés de la réussite de l'implantation d’une solution de
Cloud Computing. Les données étant situées "in the Cloud", les clients
peuvent s'inquiéter de savoir si elles sont vraiment sécurisées. Certains
experts recommandent d'ailleurs de ne pas mettre de données critiques dans
le Cloud surtout quand il s'agit de Cloud public. C'est pourquoi, même si ce
dernier peut être plus avantageux en termes de coût, il peut être préférable
de choisir le Cloud privé qui est un système où les données sont protégées
derrière le pare-feu des entreprises et pour lequel les paramètres de sécurité
et les garanties de services sont connus.
Il existe également le Cloud hybride qui est une combinaison de Cloud public
et privé. Le modèle Cloud hybride prend en compte le fait que les entreprises,
sans passer au modèle Cloud public, pourraient avoir intérêt à y faire appel
pour des cas précis (applications particulières, manque de ressources dans le
Cloud privé, …).
c) Les différents niveaux de Cloud : IaaS, SaaS, PaaS
IaaS : Infrastructure as a Service. Il s’agit de la mise à disposition, à la demande, de
ressources d’infrastructures dont la plus grande partie est localisée à distance dans
des Datacenters. Les serveurs, postes de travail, et imprimantes peuvent être
facturés en fonction de leur utilisation. Le client loue par exemple de la CPU, de la
mémoire ou du stockage de données et le coût est directement lié au taux
d’utilisation.
SaaS : Software as a Service. Les clients n'achètent plus le logiciel mais le
consomment à la demande, en payant à l'usage réel. Le logiciel est hébergé chez le
fournisseur, dans son propre datacenter. Avec le développement du haut débit, le
SaaS est une solution particulièrement prisée par les PME.
PaaS : Plateforme as a Service. Le client peut déployer ses propres applications sur
l’infrastructure Cloud et peut configurer l’environnement d’hébergement applicatif.
En revanche, il ne contrôle pas l’infrastructure Cloud sous-jacente (réseau, serveurs,
systèmes d’exploitation, stockage).
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d) Le Cloud Computing est-il compatible avec les PME ?
Si beaucoup de fournisseurs mettent en avant leur offre de Cloud Computing, rares
sont cependant les entreprises à s'être véritablement engagées dans cette démarche.
Néanmoins un grand nombre d'entre elles ont des projets dans ce sens car si cette
technologie entraîne encore des interrogations de sécurité, la plupart des spécialistes
du secteur reconnaissent qu'elle permet de réduire sensiblement les coûts de
l'informatique. Quant à savoir si le Cloud est adapté aux PME, les avis divergent. Une
étude réalisée en 2009 par le cabinet McKinsey déclare que "Le Cloud a vraiment du
sens pour les PME" et non pour les grandes entreprises. Quoiqu'il en soit, les offres
de Cloud à destination des PME se multiplient notamment à travers le Cloud public.
Graphe n°7: Le Cloud Computing en France : une adoption progressive freinée
par les craintes liées à la sécurité
Les entreprises françaises sont conscientes des avantages que procurent le Cloud
Computing. Mais pour beaucoup d'entre elles, l'adoption ne se fera que si
l'environnement est totalement sécurisé.
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6) Les PME continuent d’investir dans leur informatique
L’Idate, lors d’une enquête réalisée à la fin 2009 constatait que « dans un contexte de
crise généralisé, une TPE/PME française sur deux déclare ne rien envisager de changer à
ses projets IT à court terme. Les autres sont « attentistes » ou économes ». C’est à dire
davantage axées sur l'anticipation des projets susceptibles de générer des économies
immédiates : renégociation des contrats, et mise en place d'outils IT susceptibles de
réduire les coûts de transports notamment.
Graphe n°8 : La crise ralentit les projets mais ne les gèle pas
Malgré les difficultés économiques, les PME françaises veulent majoritairement poursuivre
leurs projets d'investissements IT.
Source : Idate
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7) IBM au cœur des PME
Résultat de l’étude annuelle réalisée auprès de 175 décideurs d’entreprises françaises
Face à un environnement économique incertain, 73 % des entreprises françaises de
taille moyenne souhaitent optimiser leurs infrastructures informatiques, tout en
augmentant leurs performances. C’est ce qui ressort de l’étude intitulée « 2009 au cœur
des PME » menée par IBM auprès de décideurs de 17 pays et de secteurs d’activités
différents parmi lesquels figurent 175 décideurs d’entreprises françaises. De manière
générale, l’accent est mis sur la recherche de croissance et d’efficacité. 53 % des
entreprises de taille moyenne se concentrent sur une réduction de leurs coûts et 47 %
cherchent de nouveaux chemins de croissance.
Cinq grandes tendances se dégagent de cette étude :
- Faire face à une explosion des données
Pour 75 % des décideurs interrogés, la gestion de l’information a été identifiée comme
l’une des principales priorités.
- Être plus efficaces, mieux informées et davantage centrées sur leurs clients
Parmi les défis les plus importants des entreprises, figurent l’accroissement de
l’efficacité et de la productivité pour 83 % d’entre elles, l’amélioration du service client
et l’acquisition de nouveaux clients (74 %) et pouvoir prévoir les tendances du marché
pour près de 3/4 des sondés.
- Rationaliser les budgets informatiques
L’impact de l’économie sur les budgets informatiques a entraîné une augmentation ou
un report des dépenses pour 53 % des entreprises, une baisse pour 37 % et aucun
changement pour 10 %. L’étude indique également que la plupart des entreprises
s’attendent à une augmentation de leurs budgets informatiques pour l’année à venir.
- Aller de l’avant avec des innovations technologiques
En dépit du contexte économique actuel, plus de 2/3 des décideurs questionnés
planifient ou sont en cours de mise en œuvre de leurs principaux projets informatiques.
Cette année, le sondage souligne aussi le rôle croissant des nouvelles technologies. En
effet, 79 % des entreprises interrogées envisagent de mettre en œuvre ou ont déjà
commencé à mettre en application des solutions Green IT, 71 % se concentrent sur le
Web 2.0 et les réseaux sociaux et 69 % optent pour le Cloud Computing.
- Rechercher de la valeur dans les relations avec leurs partenaires
Une majorité d’entreprises considère leur principal partenaire informatique comme un
conseiller technologique ou un consultant d’affaires. Pour 70 % des entreprises
consultées, le principal critère de choix d’un partenaire est l’expertise qu’il peut
apporter pour les aider à travailler plus intelligemment.
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8) Conclusion
Croire comme le font encore certaines PME que la sous-traitance informatique n'est pas
faite pour elles ou pire qu'elle comporte un risque de pertes de données est aujourd'hui
une erreur. Les PME tout comme les grandes structures disposent désormais de
véritables offres adaptées à leur taille, à leur activité et à leurs besoins : infogérance
sélective, infogérance globale, Cloud Computing... autant de solutions qui permettent à
ces structures de pouvoir mieux gérer leur système d'information et de gagner en coût
et en qualité. Malgré tout, cette sous-traitance ne peut se faire n'importe comment et
avec n'importe qui. Comme dans tout projet structurant qui engage son avenir,
l'entreprise doit plus que jamais savoir choisir ses partenaires et établir avec eux un
véritable contrat de confiance.