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JOURNÉES COLLABORATIVES 2015 9è ÉDITION - MERCREDI 7 OCTOBRE 2015 - HÔTEL DE RÉGION, LYON
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10H30 TABLES RONDES DE BRAINSTORMING
20 TABLES RONDES PROPOSEES SUR DES THEMES SCIENTIFIQUES, TECNOLOGIQUES ET MEDICAUX
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TR 1 - Méthodes innovantes de traitement des résistances bactériennes
TR 2 - Nouveaux vecteurs vaccinaux
TR 3 - Innovation sur les produits radiopharmaceutiques et la radiothérapie ciblée
TR 4 - Histopathologie expérimentale : quels besoins pour la recherche en cancérologie, perspectives de la microscopie virtuelle
TR 5 - Cellules Tumorales Circulantes : caractérisation, détection, applications thérapeutiques
TR 6 - Nouvelles indications thérapeutiques des immunothérapies
TR 7 - Modèles précliniques d’immunothérapie à l’époque des anticorps immunomodulateurs
TR 8 - Impact du stress sur le système immunitaire et conséquences sur les prises en charge médicale thérapeutique ou préventive
TR 9 - Nouveaux outils et méthodes de diagnostic des allergies
TR 10 - Marqueurs biologiques d’inflammation
TR 11 - Stimulations cérébrales transcrâniennes ou intracérébrales : évolutions technologiques et applications médicales
TR 12 - Remédiation des dysfonctionnements cérébraux : réalité virtuelle et interfaces cerveau-machine. Quels outils pour la prise en charge des maladies neurologiques ?
TR 13 - Potentialisation de l’effet des médicaments par l’alimentation (effets synergiques)
TR 14 - Objets connectés en santé : quelles perspectives en santé ouvre le développement des objets connectés pour le bien-être
TR 15 - Dispositifs médicaux intelligents pour le suivi en continu des patients (cathéters, perfusion, implants,…)
TR 16 - Bioprocédés : miniaturisation, scale-down et automatisation au services du développement et de l’optimisation
TR 17 - Nouveaux agents de contraste /traceurs pour l’imagerie médicale
TR 18 - Quelles utilisations des données issues des techno OMIQUES pour la découverte de biomarqueurs et de cibles thérapeutiques
TR 19 - Textiles médicaux fonctionnalisés pour la délivrance de molécules actives
TR 20 - Quels outils pour optimiser la découverte des médicaments (multiplexage, culture 3D, imagerie,…) ?
4
animée par Gilles COURTEMANCHE, BIOASTER
En partenariat avec
TR 1 - MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…)
TR
NOUVELLES STRATÉGIES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES 1
5
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Jean-Christophe AUDONNET MERIAL
Hinde BENJELLOUN LYONBIOPOLE
Gilles COURTEMANCHE BIOASTER
Aline DARDY BIOMERIEUX
Jean-Luc DECOUT UMR 5063 - UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
Olivia GAY GENOSTAR
Charlotte GENESTET CIRI - INSERM U1111
Audrey LARRIEU CLEAN CELLS
Marc LE BORGNE UNITE DE RECHERCHE EA 4446 B2C
Bernard MANDRAND MANDRAND SAS
Barbara MARET SANOFI PASTEUR
Laurence NAIGLIN ECOFECT
Guillaume OLIVE LABORATOIRES URGO
Valentine PANEL FLORALIS
Alexandra RICHARD-MAZET MERIAL
Guillaume RIGAUT MERIAL
Audrey ROBYNS MEDTRONIC
Thierry VERNET INSTITUT DE BIOLOGIE STRUCTURALE
Philippe VILLAIN-GUILLOT NOSOPHARM
Régis VILLET HARVARD UNIVERSITY
5
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
6
Introduction of new antibiotic classes and emergence of resistances
Description de la problématique et de pistes de résolution
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…)
7
1
Antibiotics’ mechanisms of action
Description de la problématique et de pistes de résolution
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…)
8
1
Structures of antibiotics
Description de la problématique et de pistes de résolution
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…)
9
1
Mechanisms of resistance
Description de la problématique et de pistes de résolution
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…)
10
1
Urgent & serious bacterial threats due to resistance (CDC 2013)
• Unmet medical need
• Attractiveness for investors • Push or pull incentives
Description de la problématique et de pistes de résolution
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
Etat de l’art Enjeux
• Traitements plus complexes • Hospitalisation
• Effets collatéraux
• Impasses thérapeutiques
• Contagiosité accrue • Menace pour la santé public
• Menace économique
• Remise en cause des progrès de la médecine moderne
• Besoin accrue en solutions thérapeutiques innovantes
• Assèchement du pipeline
• Diminution de l’implication des acteurs historiques
• Incitations gouvernementales et institutionnelles
• Arrivée de nouveaux acteurs (PMEs, biotechs)
• Préserver l’arsenal thérapeutique actuel • Court terme
• Renouveler l’arsenal thérapeutique • Moyen terme
• Repenser l’arsenal thérapeutique • Long terme
Actuel
Renouvelé Différent
Com bi
nai
son
L’avenir sera combinatoire
Arsenal thérapeutique
Description de la problématique et de pistes de résolution
11
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
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Preserve the arsenal (short term)
• Combination therapy
– Combination of antibiotics
• Adjuvants (help to kill resistant bacteria)
– Directly target resistance mechanisms
• Ser-b-lactamase inhibitors
– Clavulinic acid (in combination with amoxicillin - Augmentin® - or ticarcillin –Timentin® -)
– Tazobactam (in combination with piperacillin - Zosyn® -)
– Sulbactam (in combination with ampicillin – Unasyn® -)
– Little effect on strains producing AmpC or ESBLs
» Avibactam1 (in combination with ceftaroline or ceftazidime -Clinical trial-)
• Aminoglycosides-inactivating enzymes blockers
– Quercetin2 (Research)
• Efflux pumps blockers
– Unexpected antibiotic activity facilitators (+ narrower spectrum)
– Loperamide (increases influx of minocycline into Gram neg. bacteria)4
– Ticlopidine (synergistic effect with cefuroxime)5
• Add on therapies (avoid dissemination of resistant bacteria)
– Enzyme to destroy residual antibiotic in the colon (Synthetic Biology, Da Volterra)
1 Ann N Y Acad Sci 2013; 1277: 105–14
2 Chem Biol 2011; 18: 1591–601
3 Biochem Pharmacol 2006; 71: 910–18
4 Nat Chem Biol 2011; 7: 348–50
5 ACS Chem Biol 2013; 8: 226–33
Description de la problématique et de pistes de résolution
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
Renew the arsenal (medium term)
• Search for new sources of antibiotics
– Focus on natural products
– Explore other microorganisms to produce antimicrobials
– Use clever screenings
• Cell based
• On resistant pathogens
• More in vivo mimicking media
• Search for antibiotics in a new way (narrow spectrum instead of broad spectrum)
– Strongly linked to rapid and accurate diagnostic
• Bacteriocins1
– Lantibiotics, thiopeptides (Gram positive)
• Thuricin CD (narrow spectrum anti C. Diff)
– Amenable to probiotic delivery
– Amenable to gene-based protein engineering
1 Nature Reviews Microbiology 11, 95 (Feb.2013)
Description de la problématique et de pistes de résolution
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TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
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« Non-conventional » arsenal (long term)
• Antivirulence factors (disarm bacteria)
– Quorum sensing (formation of biofilms)
• homoserine lactone (G-), small peptides (G+)
• Small molecules P. aeruginosa QS modulators1
• Small molecules S. aureus QS modulators2
– Secretion systems like T2SS, T3SS , T4SS
• Small molecules inhibitor of T3SS3
– Toxins (extracellular) inactivators
• C difficile, V cholerae, Bordetella pertussis, E coli, and Bacillus anthracis
• Toxins are often enzymes (ex: ADP-ribosyltransferase4)
• Host immune system modulators (positive & negative) 5
– Antimicrobial peptides
– Toll-like and NOD-like receptors
– Probiotics
– Microbiome transplantation
• Bacterial predators
– Bacteriophages, viral predators (Pherecydes)
• Can be very selective
– Bacteriovorus, bacterial predators (Ex: Bdellovibrio bacteriovorus)
• Per se or throught their degradative enzymes (source for new antimicrobials)6
• Monoclonal antibody
– Palivizumab (Synagis®), prevention of RSV infection by inhibiting its entry into the cell
• Vaccines
1 J Org Chem 2010; 75: 6737–46
2 Antimicrob Agents Chemother 2010; 54: 509–12
3 Antimicrob Agents Chemother 2012; 56: 5433–41
4 Antimicrob Agents Chemother 2011; 55: 983–91
5 Treating Infectious Diseases in a Microbial World
(http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK19846/)
6 Nature Reviews Microbiology 2, 180 (March 2004)
Description de la problématique et de pistes de résolution
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DURÉE DE MISE EN OEUVRE 15
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
Enjeu : Comment évaluer l’efficacité des approches thérapeutiques à venir?
Axe 3 - solution a :
Infrastructures,
réglementation &
Réseau
Axe 2 :
Connaissances
- 5 ans 5 – 10 ans + 10 ans
Axe 1 :
Outils & méthodes
axe 3 - solution d :
Infrastructures,
réglementation &
Réseau
axe 3 - solution c :
infrastructures,
réglementation &
Réseau
Restitution des discussions et actions définies durant cette table ronde
axe 3 - solution b :
infrastructures,
réglementation &
Réseau
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
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Axe 1 : Outils et méthodes
• Evaluation in vitro : Penser le screening et la caractérisation des antibiotiques
autrement
– Screener sur bactéries résistantes, dans des conditions plus physiologiques, tout en restant
robuste
– Caractériser l’action de l’antibiotique
• sur la bactérie, en incluant ses impacts au niveau génétique
• Sur l’hôte, en incluant ses microbiotes et son système immunitaire
– Caractériser l’action de l’hôte et de la bactérie sur l’antibiotique
• Evaluation in vivo
– Accéder à des infrastructures pouvant mettre en œuvre des modèles animaux prédictifs,
éthiques et à coût raisonnable, permettant des suivis longitudinaux de l’installation de
l’infection et de sa résolution par un antibiotique ou toute méthode alternative
• La mutualisation des moyens et l’utilisation de l’imagerie in vivo pourraient permettre de
répondre à ce besoin
– Utiliser des modèles animaux “validés” par l’industrie, ou faire valider les nouveaux par
l’industrie
– Post traitement, évaluer la présence de résistance, la susceptibilité de l’animal à des
réinfections
– Développer des modèles translationnels non rongeur pour les applications vétérinaires
Restitution des discussions et actions définies durant cette table ronde
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
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Axe 2 : Acquérir les connaissances nécessaires à la mise en œuvre de l’axe 1
• Connaissances à acquérir ou ré-acquérir – PK/PD et modélisation préclinique
– Biologie des systèmes et écosystèmes
– Outils bio-mathématiques & statistiques
• Moyens évoqués – Envoyer des étudiants se former la où la connaissance n’a pas (encore) disparue
• USA
• Entreprises pharmaceutiques
– Inclure dans le cursus des étudiants en Biologie, les sciences informatiques appliquées et la
statistique
– Favoriser l’accès aux spécialistes et à leur équipement
Restitution des discussions et actions définies durant cette table ronde
TR
MÉTHODES INNOVANTES DE TRAITEMENT DES RÉSISTANCES
BACTÉRIENNES (PHAGOTHÉRAPIE, NOUVEAUX ANTIBIOTIQUES…) 1
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Axe 3 : Infrastructures, règlementations et réseaux
• solution a/d : Autorités réglementaires
– Etre informé des évolutions de la règlementation de mise sur le marché des solution thérapeutique pour
traiter les maladies infectieuses en santé humaine et animale
– Participer aux discussions avec les autorités règlementaires
• solution b : Infrastructure
– Mettre à disposition des chercheurs des animaleries et laboratoire A3 pour pouvoir travailler des le début sur
les pathogènes résistants
– Mutualiser ces infrastructures
– Former les chercheurs aux manipulations en zone 3
• solution a/c : Réseaux
– Suivi efficace et partagé de l’émergence des résistances
– Renforcement des relations public-privé
– Renforcement des liens avec le monde du diagnostic
– Rechercher des synergies entre la santé humaine et animale
• solution c : Relation avec la clinique
– Renforcer les lien entre les recherches pré-clinique et clinique
– Proposer des solutions thérapeutiques répondant à un besoin clinique et évaluable en clinique
– Définition conjointe des pré-requis
Restitution des discussions et actions définies durant cette table ronde
19
animée par Waël CHAHIM, Novasep
En partenariat avec
TR 2 - NOUVEAUX VECTEURS VACCINAUX (VECTEURS VIRAUX, VECTEURS BACTÉRIENS, …)
TR 2
20
NOUVEAUX VECTEURS VACCINAUX (VECTEURS VIRAUX, BACTÉRIENS, …)
Hervé BERTHOMME BIOVIRON
Jean BLEHAUT NOVASEP
Severine BLONDELEAU CLEAN CELLS
Corinne BROCHIER CENTRE DE RECHERCHE CLINIQUE DU GHN
Michel BUBLOT MERIAL
Waël CHAHIM NOVASEP
Flavie CHAPUT EUROFINS BIOPHARMA PRODUCT TESTING
Yves DONAZZOLO EUROFINS OPTIMED
Isabelle FUGIER SANOFI PASTEUR
Yann GODFRIN ERYTECH PHARMA
Jean-Luc HENRIOUL DEZYME
Daniel LAROCQUE SANOFI PASTEUR
Raphael LAVENIR BACTUP
Cecile MAUPAS NOVASEP
Charlotte PRIMARD ADJUVATIS
Elisabeth SAUZEAT SANOFI PASTEUR
Regis SODOYER BIOASTER
Cedric SZPIRER DELPHI GENETICS
Bruno TILLIER SYNTHELIS
Laurence TIMMERMANS BIOWIN
Christian VALENTIN LYONBIOPOLE
Betina WERLE BIOASTER
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
20
TR NOUVEAUX VECTEURS VACCINAUX (VECTEURS VIRAUX, BACTÉRIENS, …) 2
Un peu d’Histoire…
• Technologies vaccinales traditionnelles (vaccins conventionnels inactivés/tués, vivants atténués par passage sur
cellules , sous-unités, toxoïdes, anatoxines, conjugués,…)
• Certaines de ces technologies peu efficaces contre certaines maladies (paludisme, HIV, tuberculose…), virus à
mutation fréquentes (ex: virus ARN)
• Technologies de vaccination en constant progrès grâce aux outils de la biologie moléculaire émergence des
vecteurs vaccinaux (vecteurs à ADN/ARN, bactériens, viraux) avec antigènes in vivo, promoteurs forts et
réponses T cytotoxiques élevées. Des vecteurs variés utilisés en fonction de leurs qualités et des cellules cibles
immunitaires B/T.
Un peu de Marché…
• Emergence à partir des années 2000, de vecteurs vaccinaux thérapeutiques anti-cancéreux qui ciblent les
cellules présentatrices d’antigènes mais aujourd’hui, pas de vaccins vectorisé à usage humain sur le marché
(vaccin chimère Dengue).
• Vaccins vétérinaires vectorisés sur le marché (leucose féline, grippe équine, rage,…): moins de contraintes
règlementaires?
Mais des questions et des défis restent d’actualité avec plusieurs problématiques…
• EFFICACITE: démonstration clinique, immunogénicité (adjuvants, co-injections, prime/Boost)..,
• INNOCUITE: innocuité patient et pureté produit, environnement (recombinaison virus sauvage,
intégration dans le DNA hôte, réversion..), stabilité génétique, viral safety
• QUALITE:
• Production: scaling-up, transfection transitoire à grande échelle, cellules productrices, down
stream process large-scale.
• Règlementaire: comment intégrer la récente règlementation sur le développement et la validation
de process (Quality by Design,..) à ces produits issus des biotechnologies.
• Autres: avis des participants?
Les acteurs pour adresser ces points: chercheurs-académie, start-up, industriels, cliniciens, hôpitaux, CRO
21
Attention à la définition du scope : On parle de vaccins (pas thérapie génique), et donc de vecteurs
(viraux, bactériens, ADN, ARN, VLP, etc.).
TR NOUVEAUX VECTEURS VACCINAUX (VECTEURS VIRAUX, BACTÉRIENS, …) 2
22
Objectif : Faire un choix parmi (1) l’efficacité (2) l’innocuité (3) la qualité (production et
règlementaire)
Remarques par rapport à ces problématiques/challenges :
Intégrer la question sociétale : où est la limite d’acceptation des différents types de vaccins pour la
société ?
Règlementaire :
Intégrer les challenges liés au développement de softwares
Distinguer les différences entre le secteur de la santé humaine vs animale
Distinguer les différences entre les vaccins thérapeutiques (plutôt considérés comme des médicaments
d’immunothérapie) et prophylactiques
Important d’intégrer l’environnement brevets
Les paramètres innocuité et règlementaire sont indissociables
L’efficacité et innocuité sont également liés : on parle souvent de balance efficacité/innocuité ou
profit/risque
La production et la safety sont aussi liés (ex : sans antibiotiques)
ENJEU : Quelles sont les actions à mettre en œuvre pour documenter
l’EFFICACITE des nouveaux vecteurs vaccinaux ?
Définition de l’enjeu prioritaire
TR NOUVEAUX VECTEURS VACCINAUX (VECTEURS VIRAUX, BACTÉRIENS, …) 2
23
3 étapes critiques :
A- Construction de l’antigène adéquat
Choix de l’antigène, In silico design, tests d’efficacité en amont, génomique, etc.
Acteurs : académiques essentiellement
B- Fabrication du vecteur et formulation/administration finale
Action directe et retardée avec prime boost, définition des conditions de production, variabilité du
vaccin avec notion de bénéfice pour la santé publique à considérer, etc.
Acteurs : entreprises avec expertise en production, acteurs académiques
C- Evaluation clinique
Design des études (surtout phases III), utilisation d’outils optimisés (marqueurs d’efficacité, outils
prédictifs, etc.), évaluation immunogénicité long terme et vecteurs persistants (ex : Herpes poulet, CMV
singe pour HIV), comportement si associations, références pour validation et définition de vrais critères
cliniques (pas uniquement biologiques), accès patient, design des end-points, etc.
Acteurs : big pharma, autorités règlementaires, entreprises pour la production
Remarques:
Prendre en considération la MEDECINE PERSONNALISEE en amont lors du développement :
stratégie de définition du type de vaccin (vecteur par pathologie, par patient, etc.)
Challenge sociétal lié à la problématique des rappels (vs vaccins single dose) à prendre en compte
au niveau de la production et de la santé publique
Identification de solutions
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NOUVEAUX VECTEURS VACCINAUX (VECTEURS VIRAUX, BACTÉRIENS, …) 2
Enjeu : Quelles sont les actions à mettre en œuvre pour documenter l’EFFICACITE des
nouveaux vecteurs vaccinaux ?
Design de l’antigène et
association au vecteur
optimal (pour une
pathologie, un patient
particulier) + intégration
de la vaccinomique
prédictive
Production – scale up des
procédés et intégration des
aspects GMP (discussions
avec acteurs règlementaires
(besoin de tests particuliers,
remplacer par des milieux
standards, etc.), big pharma,
mais surtout fournisseurs
d’équipements/CMO pour
mise en place d’un processus
long terme et transparent
Caractérisation
du vecteur (tox,
distribution,
etc.)lors de sa
production et
comportement in
vivo avec tests
d’innocuité
/safety
Optimisation du design des
essais cliniques pour les phases
précoces I/II (lié à la disponibilité
d’outils efficaces, d’hôpitaux/CRO
et sponsors)
Définition de marqueurs
d’efficacité optimaux avec
potentialisation des
technologies « omics » (réponse
et qualité Ac) et développement
de nouveaux outils prédictifs (in
vitro pour diminuer
l’expérimentation animale)
25
animée par Emmanuelle CANET-SOULAS, Laboratoire CARMEN
En partenariat avec
TR3 - INNOVATION SUR LES PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES ET LA RADIOTHÉRAPIE CIBLÉE
TR17 - NOUVEAUX AGENTS DE CONTRASTE/TRACEURS POUR L'IMAGERIE MÉDICALE
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PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
INNOVATION SUR LES PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES ET LA RADIOTHÉRAPIE CIBLÉE
NOUVEAUX AGENTS DE CONTRASTE/TRACEURS POUR L'IMAGERIE MÉDICALE 3&17
Joseph ANDRE PULSALYS
Emmanuelle CANET-SOULAS UNIVERSITE LYON 1/ Lab. CARMEN
Sylvain CELANIRE PRAGMA THERAPEUTICS
Christophe DEHAN EVEON
Ulli KOESTER INSTITUT LAUE-LANGEVIN
Jean-Philippe MEUNIER ADVANCED ACCELERATOR APPLICATIONS
Ophélie PHILIPOT CANCEROPOLE CLARA
Kevin ROMANI LYONBIOPOLE
Philippe ROUSSEL HOSPICES CIVILS DE LYON
Luc ZIMMER UNIVERSITE LYON 1 / HCL
TR
INNOVATION SUR LES PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES ET LA RADIOTHÉRAPIE CIBLÉE
NOUVEAUX AGENTS DE CONTRASTE/TRACEURS POUR L'IMAGERIE MÉDICALE 3&17
27
Etat de l’art Enjeux
• Avancées de la dernière décennie
– L’imagerie moléculaire multi-modale
• Des progrès technologiques évidents
• Des applications nouvelles et des voies thérapeutiques innovantes (nanotechnologies, biomodulation in situ…)
– La radiothérapie et les nouvelles approches personnalisées
• Stratégie très dépendante du type de cancer (focus sur les tumeurs cérébrales, primitives ou métastases)
• Quelles sont les associations technologiques et les conceptions médicamenteuses vectorisées prometteuses pour une efficacité optimum?
• Un constat lourd : « Investing in imaging biomarkers is tough » (WMIC, 2014)
– Des procédures de mise sur le marché complexes et des freins réglementaires
• De fortes disparités entre les pays
• Des politiques incitatives publiques différentes dans les différents pays de l’UE
– Des retours sur investissement incertains
• Marché risqué (échecs en phase III)
• Marché de niche
• Quels leviers scientifiques et industriels proposés?
– L’innovation technologique indiscutable?
– Des preuves de concept remarquables dans les modèles animaux ad hoc ?
– Un passage clinique optimisé?
– Des consortiums publics-privés puissants pourvoyeurs de leviers institutionnels?
TR
INNOVATION SUR LES PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES ET LA RADIOTHÉRAPIE CIBLÉE
NOUVEAUX AGENTS DE CONTRASTE/TRACEURS POUR L'IMAGERIE MÉDICALE
3&17
28
Axe 1 : Formation (initiale/ continue/ grand public) sensibilisation & communication
Formation des professionnels médicaux au changement des pratiques.
Axe 2 : Réalisation d’études médico-économiques, lobbying auprès des agences
réglementaires
Impliquer dans les projets les utilisateurs, les agences (FDA, EMEA, ANSM) et les systèmes de
santé
Changement du modèle de remboursement vers un modèle au résultat par rapport à un modèle
de promesse de résultat.
Groupe de travail pour faire changer le modèle/ cadre réglementaire actuel avec une fenêtre sur
l’évolution du cadre réglementaire européen
Axe 3 : Partage de bases données de molécules pour valoriser de nouveaux radio-marqueurs
Importance des échanges en amont entre pharma/ Académique
Récréer le lien entre académiques de la radiopharmaceutique et industriels
favoriser les actions collaboratives
Axe 4 : Utilisation optimisée des plateformes d’imageries pour aller plus rapidement vers le
patient
Principaux axes proposés par les participants
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DURÉE DE MISE EN OEUVRE 29
Enjeux : - Médecine personnalisée , passer du concept à la pratique
- Application à la radiothérapie et radio marquage au cancer
- Imagerie pour la thérapie personnalisée
INNOVATION SUR LES PRODUITS RADIOPHARMACEUTIQUES ET LA RADIOTHÉRAPIE CIBLÉE
NOUVEAUX AGENTS DE CONTRASTE/TRACEURS POUR L'IMAGERIE MÉDICALE 3&17
Sensibiliser et
communication
grand public
Ouvrir les bases de
données et
chimiothèques (ex :
European lead factory)
Réalisation d’une étude
médico-économique
Utilisation optimisée des
plateformes d’imagerie
Évolution des
modèles
réglementaires et
des essais
cliniques
Plateforme
d’injection
localisée? (diminution DET
praticien), flexibilité,
rapprocher solution /
cible
Formation
initiale et
continue
30
animée par Léa PAYEN-GAY & Adriana PLESA, Hospices Civils de Lyon
En partenariat avec
TR 5 - CELLULES TUMORALES CIRCULANTES : CARACTÉRISATION, DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES : CARACTÉRISATION, DÉTECTION,
APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
31
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Rosaria FERRIGNO INL - UCB
Chloé GRASSELLY ANTINEO
Frank LEENHARDT ROCHE DIAGNOSTICS
Emeline MOLLARET INSTITUT CARNOT CALYM
Adriana PLESA HOSPICES CIVILS DE LYON
Clarisse VAILLIER LTM - CNRS UMR 5129
Fatemeh VALAMANESH TRINNOVA
Jean VIALLET INOVOTION
Arnaud CUTIVET CANCEROPOLE CLARA
Marie-Claire MAZE HOSPICES CIVILS DE LYON
Bruno MOUGIN BIOMERIEUX
Léa PAYEN-GAY HOSPICES CIVILS DE LYON
31
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
Etat de l’art Enjeux
• Pourquoi les CTCs ?
• Limite actuelle de la détection des événements rares
• Etat des lieux : Qui fait quoi dans ce domaine
• Comment construire l’avenir ensemble
32
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
33
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
34
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
35
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
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CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
37
Gold, B., et al.
(2015). "Do
Circulating Tumor
Cells, Exosomes,
and Circulating
Tumor Nucleic Acids
Have Clinical
Utility?: A Report of
the Association for
Molecular
Pathology." J Mol
Diagn.
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
Compte-rendu
Objectifs de la table-ronde : Définition des besoins et état des lieux en Rhône-Alpes : qui fait quoi ?
Etat de l’art :
• Processus d’apparition des Cellules Tumorales Circulantes (CTC)
• En clinique : être capable de détecter un évènement rare
• Marqueurs recherchés dans biopsies liquides : ADN circulant et CTC
• CTC : indicateurs de la rechute
• Numération : indice prédictif précoce de rechute
• Une méthode validée : technologie Veridex (microscopie), approuvée par la FDA. Technologie complémentaire avec
cytométrie de flux.
• Avantage Veridex : méthode standardisée, semi-automatique
• Désavantage : macrofluidique
• Importance des systèmes microfluidiques pour la détection d’évènements rares
Principaux enjeux :
• Identifier les cellules initiatrices
• Caractériser l’hétérogénéité des CTC
• Isoler les bonnes cellules & en bon état
• Développer l’exploration moléculaire et phénotypique des CTC
CTC et prise de décision :
• CTC sont un bon indicateur mais ne permettent pas de prendre une décision thérapeutique
• Nécessité de sélectionner les cellules pour ensuite faire de la génomique
• Prendre en compte le temps clinique et le besoin de répondre rapidement => développer une technologie rapide
• Forte demande des oncologues et des patients pour réaliser des tests CTC, mais également important dans le cadre du
suivi des patients
38
TR
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES (CTC) : CARACTÉRISATION,
DÉTECTION, APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
Compte-rendu
Enjeu prioritaire :
Caractérisation moléculaire et phénotypique des cellules souches circulantes
Actions identifiées
• Constituer un groupe de travail / réseau AURA sur les CTC (contacts des personnes en charge de cette gestion :
[email protected]; [email protected]; [email protected])
• Définir une stratégie régionale (évidence de l’utilité des CTC, caractère différenciant/structuration des équipes
régionales)
• Construire un projet structurant d’envergure
• Se concentrer sur une pathologie
• Formaliser des projets collaboratifs multidisciplinaires et translationnels
• Porter des thématiques de recherche d’intérêt pour répondre à l’enjeu prioritaire et à fort potentiel différenciant
• S’appuyer sur les centres de référence régionaux (recherche, clinique) pour fédérer
39
TR
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Enjeu prioritaire : Caractérisation moléculaire et phénotypique des cellules souches circulantes
CELLULES TUMORALES CIRCULANTES : CARACTÉRISATION, DÉTECTION,
APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES 5
41
animée par Claudine VERMOT-DESROCHES, IDD Biotech
En partenariat avec
TR 6 - NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES (PATHOLOGIES CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...)
TR
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES
(PATHOLOGIES CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...) 6
42
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Thierry ABRIBAT ALIZE PHARMA
Marc DAUKANDT XPRESS BIOLOGICS
Caroline DURAND FAB'ENTECH
Assia EL JAAFARI RECHERCHE CLINIQUE HCL/INSERM
Patricia JOUVENNE PROVIRAL
Sandrine LE GOFF LBTI UMR5305
Jean-Frederic LOUBEREAU DELPHARM BIOTECH
Dominique PONS MABDESIGN
Hélène ROUQUETTE IDD BIOTECH
Valérie ROUX-JALLET EVEON
Claudine VERMOT-DESROCHES
IDD BIOTECH
42
TR
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES (PATHOLOGIES
CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...) 6
43
Etat de l’art Enjeux
Les anticorps thérapeutiques en clinique
(annexe 1)
Liste des Anticorps approuvés (annexe 2)
La démonstration de l’utilité des anticorps en
oncologie est faite. D’autres indications et
pathologies cibles doivent maintenant être
développées.
Points à challenger
• Critères d’identification d’une cible
• Quels sont les formats Ac à retenir?
• Relation entre « scafold » et organe ciblé ?
• Passage des barrières physiologiques
• Modes d’administration et indications
• Autres?
TR
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES (PATHOLOGIES
CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...) ETAT de l’ART annexe 1 6
44
TR
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES (PATHOLOGIES
CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...) ETAT de l’ART annexe 2
6 LIST OF ANTIBODIES AND DERIVATIVES APPROVED
2013 itolizumab (CD6) [Ind] ado trastuzumab emtansine (HER2) [Remsima, Inflectra/”infliximab” EMA]
2012 mogamulizumab [low Fuc] (CCR4) [Jpn] pertuzumab (HER2) ziv-aflibercept[PrFc] (VEGF) raxibacumab (antrax)
2011 brentuximabvedotin [lgG1-vcMMAE] (CD30) belatacept [PrFc] (CD80/86) aflibercept [PrFc] (VEGF) belimumab (BLysS) ipilimumab (CTLA-4)(RANK-L)
2010 denosumab [lgG2]
2009 golimumab (TNFa) catumaxomab (EpCAM/CD3) ustekinumab (IL12/23) canakinumab (IL1) ofatumumab (CD20)
2008 rinolacept [PrFc] (IL1) certolizumab [Fab-PEG] (TNFa) romiplostim [Fcpe] (TPO) [Clotinab/”abciximab” So-Ko]
2007 eculizumab [lgG2/4] (C5) [Reditux/”rituximab” Ind]
2006 ranibizumab [Fab] (VEGFA) panitumumab [lgG2] (EGFR)
2005 nimotuzumab [Chi] (EGFR) abatacept [PrFc] (CD80/86) tocilizumab (IL6R) [Jpn]
2004 cetuximab (EGFR) bevacizumab (VEGFA) natalizumab [lgG4] ( a4 integr)
2003 131I-tositumomab [mlgG2a] (CD20) omalizumab (lgE-Fc) efalizumab (CD11a) [withdrawn, 2009] alefacept [PrFc] (CD2)
2002 111 In/90Y-ibritumomab tiuxetan [mlgG1] (CD20) adalimumab (TNFa)
2001 alemtuzumab (CD52)
2000 gemtuzumab ozogamicin [lgG4-calicheam ycin] (CD33) [withdrawn, 2010]
1999
1998 basiliximab (CD25) palivizumab (RSV-F) infliximab (TNFa) trastuzumab (HER2) etanercept [PrFc] (TNFa)
1997 rituximab (CD20) daclizumab (CD25)
1996
1995 edrecolomab [mlg G2a] (EpCAM) [Ger, withdrawn]
1994 abciximab [Fab] (GPIIb)
1993
1986 muromomab [mlgG2a] (CD3)
Chimerization (10Y) 1984 Nobel Prize for mAbs Beck A, Eur J Med Chem 2014, in prep.
TheramAbs, Oct 22, 2013 Alain BECK, PhD
*FDA, EMA, SFDA and / or DC GI
(SFDA = China FDA; DC GI = Drugs
Controller General of India)
TR
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES
(PATHOLOGIES CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...)
6
Cible :
1. Développer des Ac thérapeutiques pour le traitement des pathologies autres que cancers, à des
stades de développement précoces et plus tardifs.
2. Dans un contexte économique contraint : coûts et concurrence
3. Avec des technologies maitrisées / innovantes concernant les formats et les méthodes de délivrance.
Plan d’action.
Enjeu 1 : Développer des connaissances et méthodes pour valider l’intérêt de développer un anticorps
thérapeutique : biomarqueur
Enjeu 2- prioritaire : Pré requis pour déterminer de nouvelles indications thérapeutiques
1. Renforcer l’étape d’identification de cibles potentielles basée via des interactions en amont entre
recherche fondamentale / clinique / industriels pour mieux appréhender les cibles potentielles
2. Disposer de modèles (in vitro & in vivo) au stade préclinique non réglementaire pour valider les cibles
et les Ac en termes d’impact en physiologie
3. Disposer de « toolbox » via des plateformes (tests prédictifs, biomarqueurs, monitoring)
4. Optimiser / Développer de nouvelles technologies / Ingénierie mAb / in vivo models
Synthèse des discussions
TR
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES
(PATHOLOGIES CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...)
6
Cible :
1. Développer des Ac thérapeutiques pour le traitement des pathologies autres que cancers, à des
stades de développement précoces et plus tardifs.
2. Dans un contexte économique contraint : coûts et concurrence
3. Avec des technologies maitrisées / innovantes concernant les formats et les méthodes de
délivrance.
Plan d’action.
Enjeu 1 : Développer des connaissances et méthodes (biomarqueur) pour valider l’intérêt de
développer un anticorps thérapeutique
Enjeu 2 - prioritaire : Pré requis pour déterminer de nouvelles indications thérapeutiques
1. Renforcer l’étape d’identification de cibles potentielles basée via des interactions en
amont entre recherche fondamentale / clinique / industriels pour mieux appréhender les
cibles potentielles
2. Disposer de modèles (in vitro & in vivo) au stade préclinique non réglementaire pour
valider les cibles et les Ac en termes d’impact en physiologie
3. Disposer de « toolbox » via des plateformes (tests prédictifs, biomarqueurs, monitoring)
4. Optimiser / Développer de nouvelles technologies / Mab design / in vivo models
Synthèse des discussions
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Enjeu : cahier des charges pour déterminer de nouvelles indications
critères de développement des anticorps thérapeutiques
NOUVELLES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DES IMMUNOTHÉRAPIES (PATHOLOGIES
CARDIAQUES, INFECTIEUSES, NEUROLOGIQUES,...) 6
Etat de l’art des
cibles.
Transfert de
connaissance
de l’académique
vers l’industriel.
Accès à des
Modèles in vitro
& in vivo
précliniques non
réglementaires
Monitoring ,
plateforme
(target,
marqueurs,
prédiction)
Ingénierie du mAb
et delivery.
Développer de l’
Innovation en
fonction des
indications.
Développer des
formulations
innovantes.
49
animée par Liliane GOETSCH, CIPF
En partenariat avec
TR 7 - MODÈLES PRÉCLINIQUES D'IMMUNOTHÉRAPIE À L'ÉPOQUE DES ANTICORPS IMMUNOMODULATEURS (MODÈLES IN VITRO, MODÈLES IN VIVO HUMANISÉS, …)
TR
MODÈLES PRÉCLINIQUES D'IMMUNOTHÉRAPIE À L'ÉPOQUE DES ANTICORPS
IMMUNOMODULATEURS (MODÈLES IN VITRO, MODÈLES IN VIVO HUMANISÉS, …)
50
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Ana ANTUNES MABDESIGN
Safia AROUS ERYTECH PHARMA
Simon BACONNIER ANTINEO
Christine BAIN PLATINE PHARMA SERVICES
Jeremy BASTID OREGA-BIOTECH
Cécile BONNAFOUS INNATE PHARMA
Bruno BOUYSSOUNOUSE INOVOTION
Gary BRANDAM AVICENNA ONCOLOGY
Hugues CONTAMIN CYNBIOSE
Kévin DHONDT VIROSCAN3D
Cécile DUCASSE AGUETTANT BIOTECH
Charles DUMONTET HOSPICES CIVILS DE LYON
François FOSSIEZ PROVIRAL
Liliane GOETSCH CIPF
Christine GUILLEN ELSALYS BIOTECH
René MIGNOLET RLM CONSULTING
Edward MITCHELL EUROPEAN SYNCHROTRON RADIATION FACILITY
Patrick NEF TRANSCURE BIOSERVICES
Carine PATUREL INNATE PHARMA
Dominique RIGAL EFS
Anne ROLLER INSTITUT CARNOT CALYM
Yannick ROMERO TRANSCURE BIOSERVICES
Catherine RONIN SIAMED'XPRESS
Nathalie SAULNIER VETBIOBANK
7
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TR
51
MODÈLES PRÉCLINIQUES D'IMMUNOTHÉRAPIE À L'ÉPOQUE DES ANTICORPS
IMMUNOMODULATEURS (MODÈLES IN VITRO, MODÈLES IN VIVO HUMANISÉS, …) 7
L’enjeu prioritaire choisi porte sur la problématique de sélection et de prédictivité des modèles.
Il a été choisi à la suite de débats exposant les arguments suivants :
Le choix d’un modèle implique des aspects réglementaires. Le choix d’un modèle in vivo
pour les tests de potency et de libération de lots peut se révéler coûteux et avoir des délais
longs. Le choix d’un modèle doit donc se penser dans la globalité de la chaîne du produit.
Le choix d’un modèle dépend de son efficacité à répondre à la question posé. Il sera plus
pertinent de choisir un modèle in vitro pour des tests de criblage, de pharmacodynamie ou de
libération de lots alors que les modèles in vivo restent indispensables à la preuve de concept.
La discontinuité parfois observée entre les modèles in vitro et in vivo est aussi un
problème qui peut faire pencher la balance vers des études in vivo en première intention.
Le choix d’un modèle soulève un besoin de normalisation, des matériels de test des
fonctions effectrices notamment.
Le choix d’un modèle animal présente une grande diversité. Comment établir quelle sera la
meilleure espèce (souris, rat, singe, …) ou même, au sein d’une même espèce, la meilleure
approche (syngénique, humanisé, PDX) ?
Le choix d’un modèle pose des questions de prédictivité. Sur quels critères se baser pour
estimer la prédictivité des modèles ?
Définition de l’enjeu prioritaire
TR
52
MODÈLES PRÉCLINIQUES D'IMMUNOTHÉRAPIE À L'ÉPOQUE DES ANTICORPS
IMMUNOMODULATEURS (MODÈLES IN VITRO, MODÈLES IN VIVO HUMANISÉS, …) 7
Standardisation Accès à des bases de données de référence sur les modèles
Amélioration de la standardisation des échantillons et la reproductibilité
Etablissement d’un groupe de travail et d’échange
Proposition de guidelines adoptés par les autorités réglementaires sur le choix
des modèles
Développement des connaissances biologiques sur les cibles
Pression des 3R (Reduce, Refine, Replace)
Identification des biomarqueurs clés Caractérisation des modèles par apport des technologies « -omiques »
Caractérisation des signatures des réponses d’immunomodulation par les
technologies « -omiques »
Développement de la médecine personnalisée
Identification des cibles
Augmentation de la prédictivité Complémentarité des modèles (murins et PNH par exemple)
Multiplication des modèles pour une même indication
Pertinence du test de médicaments humains sur l’animal
Amélioration de la finesse des modèles vitro (culture 3D, rôle du micro-
environnement, …)
Evaluation précoce des combinaisons de traitement
Solutions envisagées par les participants
Figure 1:Les enjeux du choix d'un modèle
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DURÉE DE MISE EN OEUVRE 53
Enjeu : problématique de sélection et de prédictivité des modèles
MODÈLES PRÉCLINIQUES D'IMMUNOTHÉRAPIE À L'ÉPOQUE DES ANTICORPS
IMMUNOMODULATEURS (MODÈLES IN VITRO, MODÈLES IN VIVO HUMANISÉS, …) 7
• Établir un consortium
• Recensement des bases et
acteurs existants
• Base de données /
référencement des modèles
• Augmenter la prédictivité
• Définir les besoins
d’amélioration des modèles
existants et de nouveaux
modèles
combinaisons / résistance
• Caractériser les modèles
choisis ( biomarqueurs)
• Standardisation des process
• proposer des guidelines
(publis)
54
animée par Bruno BONAZ, CHU de Grenoble
TR8 - IMPACT DU STRESS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET CONSÉQUENCES SUR UNE PRISE EN CHARGE MÉDICALE THÉRAPEUTIQUE OU PRÉVENTIVE
TR
IMPACT DU STRESS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET CONSÉQUENCES SUR
UNE PRISE EN CHARGE MÉDICALE THÉRAPEUTIQUE OU PRÉVENTIVE 8
55
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Bruno BONAZ CHU GRENOBLE
Karelle DE LUCA MERIAL
Guillaume DUVEY PRAGMA THERAPEUTICS
Nicolas PASQUAL IMMUNID
Olivier SZYMKOWIAK LYONBIOPOLE
55
TR
IMPACT DU STRESS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET CONSÉQUENCES SUR
UNE PRISE EN CHARGE MÉDICALE THÉRAPEUTIQUE OU PRÉVENTIVE
56
Etat de l’art Enjeux
• Physiopathologie – Système nerveux central
• Stress : système CRFergique
• Emotion : système limbique (amygdale)
• Complexe fronto-amygdalien
• "Early life trauma"
• Sensibilité douloureuse (viscérale)
– Périphérie : système CRFergique
– Médiateurs du stress • Axe corticotrope
• Système nerveux autonome : – Sympathique
– Parasympathique (Nerf Vague) : voie cholinergique anti-inflammatoire
– Cibles systémiques • Colon : immunité locale, motricité,
sensibilité, perméabilité, microbiote
• Autres organes
• Système immunitaire : organes lymphoïdes-rate (b2AR sur T-B-APC, AChR)
• Inflammation systémique
• Modèles théoriques – Modèles de stress : aigu, chronique
– Modèles de colites inflammatoires, autres
– Modèles auto-immuns
• Exploration chez l’homme – Système nerveux central
• IRMf : "resting state", activations/déactivations neuronales, morphométrie, tractographie,
• Trophicité cérébrale : BDNF sang
• Questionnaires (dépression, anxiété, stress, "coping", qualité de vie….)
– Médiateurs du stress • Cortisol sanguin/salivaire, NPY
• Balance sympatho-vagale (variabilité cardiaque)
• Activité électrodermale (conductance cutanée)
– Immunité • Coloscopie : muqueuse, bactériologie, cytokines,
microbiote
• Dosages sanguins : cytokines, ratio Th1/Th2
• CRP, calprotectine fécale, cytométrie en flux
• Prise en charge thérapeutique – Renforcement du tonus vagal
• Neurostimulation vagale, agonistes alpha7nicotiniques, anti-cholinestérasiques centraux
• Nutrition (riche en graisse: libération de CCK)
• Thérapies complémentaires (hypnose…)
• Activité physique
– Anti-CRF1,2 ou agonistes
– Soutien de la trophicité cérébrale • Exercice, antidépresseurs, hypnose, TCC……
– Contrôle de l’immunité • Contrôle de la flore (probiotiques, transplantation
fécale), nutrition
• Inhibition de l’inflammation
• Prévention – Marqueurs prédictifs
– Education à la gestion du stress
– Prise en charge psychologique
8
TR
IMPACT DU STRESS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET CONSÉQUENCES SUR
UNE PRISE EN CHARGE MÉDICALE THÉRAPEUTIQUE OU PRÉVENTIVE
57
Généralités :
• Constat: Reconnaissance de l’impact du stress sur différentes maladies (gastro-
intestinales, cancer…) par les professionnels de santé reste épisodique et une démarche
individuelle
• Difficultés à identifier et prendre en charge le stress comme facteur aggravant de certaines
pathologies
• Stress et infections/vaccinations : peu d’expertise autour de la table
Parmi les enjeux identifiés et listés sur la diapositive précédente, celui qui a retenu l’attention
est le suivant :
Favoriser l’identification de marqueurs immunitaires associés au stress afin de permettre
une meilleure prise en charge des patients dans le traitement des maladies, récidives,
campagnes vaccinales…
• Meilleure connaissance et reconnaissance de la causalité entre stress, immunité et maladies
• Amélioration des traitements médicamenteux ou cognitifs dans la prise en charge des patients.
Synthèse des discussions
8
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DURÉE DE MISE EN OEUVRE 58
Enjeu : marqueurs prédictifs d’anomalies du système immunitaire induites par le stress
IMPACT DU STRESS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET CONSÉQUENCES SUR
UNE PRISE EN CHARGE MÉDICALE THÉRAPEUTIQUE OU PRÉVENTIVE 8
Prédictibilité des
marqueurs précoces
et cliniques existants
Stress Système
immunitaire
Utilisation des
marqueurs
existants
Prévention et
éducation
Causes et gestion
du stress
Identification de
nouveaux
marqueurs et outils
de self-monitoring
Standardiser
l’échelle
d’évaluation stress
et système
immunitaire
59
animée par Jean-François NICOLAS, Hospices Civils de Lyon
TR9 - NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES (DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES)
TR
NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES
(DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES) 9
60
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Marie-Pauline AYROLES LYONBIOPOLE
Karim BENAZZOUZ IDSPACE
David BOTTIGIOLI CREABIO RHONE-ALPES
Jean-Marc BUSNEL BECKMAN COULTER
Laurence GUILLOUX BIOMNIS
Maya KRASTEVA L’ORÉAL
Philippe LAURENT CREABIO RHONE-ALPES
Maria Anna LAURICELLA EUROGENTEC
Jean Francois NICOLAS HCL / CIRI - INSERM U1111
Didier PIN VETAGRO SUP
Michel POPIELARZ PLATINE PHARMA SERVICES
Samuel SERRAZ AXO SCIENCE
Pierre SIVAC INTERNATIONAL FRAGRANCE ASSOCIATION
Gaëtan TERRASSE CHRYSALIS PHARMA
Marc VOCANSON CIRI - INSERM U1111
60
TR
NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES
(DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES) 9
61
Etat de l’art Enjeux
• Maladies allergiques / Hypersensibilités • Fréquentes (25% de la population générale) • Modérées à sévères (15%) • 2 types:
• Atopiques: eczémas, asthme, rhinite, conjonctivite, allergies alimentaires, œsophagite éosinophiles, choc anaphylactique
• Autres: médicaments, hyménoptères
• Dues à des anticorps ou à des lymphocytes T (hypersensibilités type I, II, III, IV): IMMUNITE ADAPTATIVE
• Différentes des hypersensibilité non allergiques: IMMUNITE INNEE
• Problème de santé publique: • Responsabilité médicale: Allergie aux médicaments • Responsabilité industrielle: Eczéma : 1° maladie
professionnelle; Allergie digestive: œsophagite éosinophiles, IBD
• Sécurité des consommateurs et des travailleurs: alimentaire, respiratoire et cutanée: Prédiction de l’allergénicité des molécules de l’environnement
• Allergie Immédiate: Anaphylaxie – Dues à des IgE spécifiques – Diagnostic facile:
• Clinique: prick tests cutanés, • Immunobiologique: dosage des IgE spécifiques sériques et
tests d’activation des basophiles
– Méthodes diagnostiques efficaces
• Allergie retardée – Dues à des lymphocytes T (LT) spécifiques – Diagnostic non satisfaisant: unmet need
• Clinique: patch tests cutanés (sensibilité et spécificité faible); limité à très peu de centres spécialisés
• Immunobiologiques: Tests in vitro non validés: TTL, Elispot; non disponibles dans les labos d’analyse biologiques
ALLERGIES PAR HYPERSENSIBILITE RETARDEE (dues aux lymphocytes T)
• Diagnostic in vivo de l’allergie • Permet de différencier allergie (immunité
adaptative) d’une hypersensibilité non allergique (immunité innée)
• Diagnostic in vitro immunobiologique des allergies retardées • Permet de caractériser la présence de LT
effecteurs spécifiques d’allergènes dans le sang : confirmation de l’allergie
• Permet de caractériser l’allergène en cause dans la réaction
• Prédiction de l’allergénicité des molécules de l’environnement • Permet de caractériser l’immunogénicité des
molécules de l’environnement donc leur capacité d’activer des LT spécifiques
TR
NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES
(DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES) 9
62
DRUG ALLERGY
Allergic contact dermatitis (ACD)
Skin allergic diseases
Atopic dermatitis (AD)
ECZEMAS
MILD - Exanthema SEVERE – Blistering disease
• DISEASES
- High prevalence
- Severe in 10% of cases
-T cell-mediated diseases - Th1, Th2, Th17 or
Tc1/2/17
• ALLERGENS
- chemicals/haptens and proteins
- skin or systemic route
- bear both antigenic and adjuvant properties
• AIM OF RESEARCH
- Nature of effector and regulatory T cells
- Mouse models and in Allergic patients
• RESULTS
1. CD8+ CTLs are effectors of skin allergy
->Immunization through the skin induces potent
CD8+ T cell responses
2. CD4+ T cells comprise regulatory cells (Tregs)
-> Skin sensitization activates Treg cells
TR
NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES
(DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES) 9
63
La prévalence de l’allergie est en constante augmentation ; explosion du nombre des allergènes dans notre environnement ; Eczéma =
1ère maladie professionnelle. D’où la nécessité d’outils/méthodes de diagnostic (et de prédiction) fiables pour assurer sécurité des
consommateurs et des travailleurs.
Si plusieurs méthodes in vivo et in vitro existent pour le diagnostic de l’allergie de type immédiate (rhinite allergique, anaphylaxie,
asthme… ; qui sont dues à des IgE spécifiques); les méthodes qui concernent les allergies de type retardée (eczéma de contact,
eczéma atopique, allergie aux médicaments… ; qui sont induits par des lymphocytes T), sont non satisfaisantes (unmet need). Une
méthode tel que les patch-tests cutanés, présente une sensibilité et spécificité faible. Elle est consommatrice de temps, chère, et très
peu de centres spécialisés peuvent la mettre en œuvre. Les tests in vitro sont non validés, et non disponibles dans les laboratoires
d’analyses ou les CRO.
Il existe un besoin urgent de développer de nouvelles méthodes de diagnostic (in vivo et/ou in vitro) qui puissent faire le diagnostic in
vivo ou in vitro de l’allergie retardée, car les outils actuels ne permettent pas de discriminer de façon efficace, les patients qui souffrent
d’eczéma allergique; des patients développant des réactions de type irritation (qui ne sont pas des réactions allergiques). Cet aspect
est également vrai chez les patients souffrant de symptômes digestifs pour lesquels il est souvent très délicat de définir s’ils souffrent
d’intolérance à un aliment (réaction non allergique) ou d’une réelle allergie alimentaire.
Aujourd’hui, les connaissances scientifiques sont suffisantes et les méthodes / outils technologiques existent, ce qui devrait permettre
de développer rapidement des outils/méthodes fiables pour le diagnostic de l’allergie retardée cependant, un certain nombre de
verrou technologique (automatisation, miniaturisation) reste à lever afin de rendre ces méthodes/outils plus simples et moins coûteuses
(=attentes des industriels qui les développeront), et d’envisager un transfert technologique vers les laboratoires d’analyse (et de façon
plus spéculative, afin d’envisager que les consommateurs les utilisent de façon autonome).
A ce titre, la mise en place de modèles expérimentaux adéquats (chien, porc…) sera un levier majeur pour accélérer le développement
des futurs méthodes de diagnostic chez l’homme.
Outre le développement de méthodes de diagnostic, le développement de méthodes de prédiction de l’allergénicité des molécules
(produits chimiques, protéines alimentaires, médicaments biologiques….) de l’environnement revêt un enjeu crucial pour prévenir le
développement de l’allergie retardée.
Synthèse de la problématique
TR
NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES
(DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES) 9
64
Doit-on aujourd’hui privilégier le développement de nouvelles méthodes de diagnostic ou de
prédiction ?
Plusieurs arguments font pencher la balance en faveur des nouvelles méthodes de
diagnostic de l’allergie retardée :
• un meilleur diagnostic permettra la stratification de ces maladies/des patients et donc une
meilleure prise en charge thérapeutique au final. Par exemple, ne pouvoir discriminer
efficacement une réaction d’allergie cutanée d’une réaction d’irritation cutanée est une
problématique quotidienne des médecins.
• un meilleur diagnostic, un diagnostic plus rapide, permettra également de mieux connaître la
prévalence exacte de ces maladies (surestimée bien souvent) et donc d’adapter les politiques
de santé publique, de limiter les dépenses. Cela permettra aussi aux industriels de mieux
adapter leur politique d’évaluation des risques.
• des nouvelles méthodes de diagnostic au lit des patients, plus simples, capables d’être mises
en œuvre par le médecin généraliste, favoriseront l’accès des patients au diagnostic des
allergies retardées. En effet, en raison du faible nombre de centres experts capables de réaliser
des patch-tests, cet accès est aujourd’hui très limité. De même, les laboratoires d’analyse sont
aujourd’hui complétement démunis vis à vis du diagnostic de l’allergie retardée.
Il sera important de bien définir l’ensemble des enjeux industriels et économiques du domaine (il
existe un lobby réalisé par certaines professions (allergologues) pour rester les acteurs principaux
de ce secteur.
Définition des enjeux prioritaires par le Groupe
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DURÉE DE MISE EN OEUVRE 65
Enjeu : diagnostic des allergies retardées (fiable, bon marché, facile à mettre en œuvre)
Facettes santé publique et toxico-vigilance
NOUVEAUX OUTILS ET MÉTHODES DE DIAGNOSTIC DES ALLERGIES
(DIGESTIVES, RESPIRATOIRES, CUTANÉES) 9
Construire un consortium
industriels pour financement
startup du projet
Organiser le pré-
développement industriel des
prototypes issus du projet
ACTION PRIORITAIRE :
Modèle expérimental sur Porc
pour preuve de concept avec le
prototype ( consolidation IP)
Créer visibilité pour
tests discriminants
irritation / allergie
Sélectionner les
biomarqueurs et
s’assurer de leur
accessibilité (licence,
production)
Assembler les
briques existantes
Mettre en relation les
différents métiers
pour construire les
dispositifs
Constitution de
cohorte de
patients et de
volontaires sains
pour la conduite
des études de
preuve de concept
Identification de partenaires
industriels en dermatologie /
cosmétologie ; nutrition ;
pneumologie pour confirmer les
axes de développement
respectivement sur les allergies
cutanées, alimentaires et
respiratoires
Viser des marchés grand public
66
animée par Stéphane THOBOIS, HCL
TR 11 - STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES : ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES (PARKINSON, DOULEUR, ÉPILEPSIE, PSYCHOSE, ...)
En partenariat avec
TR
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES 11
67
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Florence AGOSTINO-ETCHETTO LYONBIOPOLE
Philippe BRUN REGION RHONE-ALPES
Avril KIRCHHOFFER FONDATION NEURODIS
Valentine LAMORT LYONBIOPOLE
François MAUGUIERE FONDATION NEURODIS
Lucie PETEGNIEF DIXI MICROTECHNIQUES
Emmanuel POULET HOSPICES CIVILS DE LYON
Eric RIGUET CLEVEXEL PHARMA
Colombine RUSSIER-VERNAY FONDATION NEURODIS
Franck TARPIN-BERNARD SBT
Stéphane THOBOIS HOSPICES CIVILS DE LYON
67
TR
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES
Applications aux mouvements anormaux & parkinson (présentation par S. Thobois, HCL) 11
68
Etat de l’art Enjeux
• Stimulation cérébrale profonde car les stimulations transcraniennes ont échoué chez l’homme (Inventeur Pr. Benabid, développement thérapeutique important avec 100 000 patients traités dans le monde.)
• Indications dans les mouvements anormaux en 2015
– Parkinson noyau sous-thalamique (amélioration de la qualité de vie mais pas d’impact sur l’évolution de la maladie - stimulation permanente)
– Dystonie( ensemble de pathologies très large => dystonies primaires, cervicales, post-neuroleptiques, myocloniques) (stimulation permanente => pallidum interne
– Tremblement (essentiel, parkinson, post-traumatique) => thalamus (efficacité 80%, maladie peu évolutive, stimulation la journée mais pas la nuit
• Nouvelles indications (dystonies
secondaires, lesquelles ?)
• Quand opérer ? Plus tôt, plus jeune ?
Exemple : opérer plus tôt pour parkinson (mais
attention aux syndromes syndromes parkinsoniens
atypiques car stimulation inefficace voire délétère)
• Nouvelles cibles ?
• Nouveaux paramètres (fréquence basse vs
haute ?)
• Nouveaux matériels : électrodes multi-
contacts, directionnelles (augmentation de la
précision sur la zone à stimuler,) nouveaux
stimulateurs, nouvelles possibilités de
réglage (current steering)
• Aides aux réglages
• Formations des neurologues hors centres
chirurgicaux
• Moyens humains insuffisants
TR
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES
Applications à la psychiatrie (présentation par Emmanuel Poulet, HCL) 11
69
rTMS (! Guidelines internationales)
Dépression : après échec d’un traitement
médicamenteux (FDA)
Schizophrénie : symptômes négatifs et
hallucinations résistantes
ECT (seul outil de neurostimulation validé)
(traitement de référence)
Dépression résistantes – risque vital
Schizophrénie résistante
DBS (Neuromodulation profonde), pas
indications AMM
TOC
Depressions grave
VNS (non développée en France) dépression
rTMS :
• Autre indications en cours d’exploration : troubles
anxieux, TOC, tr addictifs, TCA, TDAH, Tr
apprentissages
• Populations particulières : grossesse, enfants…
• couplage avec EEG pour avoir des seuils éventuels
tDCS :
• dépression, schizophrénie, Tr addictifs, MCI
• Cognition
• Enjeux pour traitements à domicile ; dvpt logiciel,
optimisation de paramètres
ECT : optimisation des paramètres de traitement, enjeux
éthique et philosophique
MST : optimisation de la tolérance avec efficacité comparable
ECT ?
DBS :
• définir des marqueurs des maladies mentales : besoin
d’énormes cohortes
• Dépression résistante (!), TCA, tr addictifs ?
Indications en 2015 Pistes de développement
TR
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES
Applications à la douleur (présentation par François Maugière, HCL) 11
70
marché important pour la prise en charge
des douleurs pharmaco-résistantes
post AVC : Douleur post-sciatique
Douleurs post AVC (10-15% des
patients)
Douleurs centrales médullaires
Migraines chroniques et algies
faciales
Stimulations médullaires
rTMS
Stimulation du cortex moteur
Autres cibles?
Stimulation à domicile avec contrôle à
distance
Stimulation du nerf grand
occipital
Stimulations hypothalamiques
Indications en 2015 Pistes de développement
TR
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES
Applications à l’épilepsie (présentation par François Maugière, HCL) 11
71
Indications en 2015 Pistes de développement
Détection automatique de la phase
précritique par électrodes implantées et
déclenchement de stimulations
inhibitrices des crises avant qu’elles ne
surviennent
Programme multicentrique d’évaluation
de la stimulation des noyaux
thalamiques antérieurs dans les
épilepsies focales pharmaco-
résistantes non éligibles pour une
résection chirurgicale du foyer
épileptogène (en cours).
Maladie intermittente,
indications à visée diagnostique :
• Localisation de la zone
épileptogène par stimulation
stéréotaxique • mesure du seuil d’excitablité
• Localisation des zones
fonctionnelles • langage, mémoire, motricité
indications à visée thérapeutique :
• Stimulation thalamique
• Stimulation inhibitrice de la zone
épileptogène
TR
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES 11
72
Définition de l’enjeu prioritaire
• Utilisation des stimulations transcraniennes (TMS, tDCS) à
domicile (en lien avec praticien pour encadrer la stimulation)
• Indications : en psychiatrie et douleur surtout
• Paramètres de la stimulation
• Applications très large possible
• Aspects mécanistiques, matériel nouveau
ENJEU : autonomie supervisée des stimulations
transcraniennes du patient à domicile car gestion purement
hospitalière impossible en routine compte tenu de la
nécessité de répéter le séances si besoin
TR
PO
TE
NT
IEL
FA
IBL
E
MO
YE
N
COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME
EL
EV
É
DURÉE DE MISE EN OEUVRE 73
Enjeu : autonomie supervisée des stimulations du patient à domicile
STIMULATIONS CÉRÉBRALES TRANSCRÂNIENNES OU INTRACÉRÉBRALES :
ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET APPLICATIONS MÉDICALES 11
Diagnostic et suivi
des patients pour
amélioration de la
qualité de vie (par
exemple pour
prévenir une crise
d’épilepsie)
Créer une solution
logicielle couplant
tDCS et remédiation
cognitive : Supervision
professionnel
Collecte des data (big
Data)
Circulation et stockage
des données,
Accès aux données
Ethique et sécurité des
données
Créer dans le cadre d’un
partenariat public/privé un
institut multi-spécialités (avec
mêmes problématiques et
techniques), dédié à
- La valorisation de la
neurostimulation
- Le développement de la
neurostimulation à domicile
supervisée
Créer d’un « central »
de récupération des
données et de réaction
selon les alertes
observées : « actions
interactives »
74
animée par Christophe MOINARD, LBFA – U1055 Université Joseph Fourier
TR 13 - POTENTIALISATION DE L'EFFET DES MÉDICAMENTS PAR L'ALIMENTATION (EFFETS SYNERGIQUES)
En partenariat avec
TR
POTENTIALISATION DE L'EFFET DES MÉDICAMENTS PAR L'ALIMENTATION
(EFFETS SYNERGIQUES)
75
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Christine ANDREONI MERIAL
Alain COZZONE LYONBIOPOLE
Marine DISTANTE HORUSCARE
Marc FANTINO CRO CREABIO-RHONE ALPES
Jacques GOUTALIER PHATOPHY
Michel LAGARDE LABORATOIRE CARMEN
Martine LEMAIRE WIL RESEARCH
Christophe MOINARD UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
Béatrice MORIO INRA
Julie-Anne NAZARE CENS
Jean-Michel VERD HORUSCARE
Hubert VIDAL LABORATOIRE CARMEN
13
75
TR
POTENTIALISATION DE L'EFFET DES MÉDICAMENTS PAR L'ALIMENTATION
(EFFETS SYNERGIQUES)
76
Etat de l’art Enjeux
• Interaction aliment-médicament • Phénomène connu depuis longtemps
• Conditionne la prise des médicaments
• Influence de la Biodisponibilité • (Ex : lévothyroxine et fibres alimentaires,
quinolones, atovaquone et lipides)
• Influence sur l’efficacité (Ex : Anticoagulants et vitamine K)
• Augmentation des effets indésirables (Ex : Jus de pamplemousse et statines ou ciclosporine)
• Amélioration de la tolérance (Ex : metformine)
• Association nutriment-médicament – Corriger une carence liée à la prise
médicamenteuse • AB et vitamines du groupe B
• Diurétiques et Zn
• Anti-psychotiques et vitamine B2
• Synergie nutriment-médicament – Corriger une carence liée à la prise
médicamenteuse • AB et vitamines du groupe B
– Réduire des effets indésirables • Vitamine D et statines
• Quel avenir pour une association nutriment-médicament ?
– Données scientifiques
• Hypothèse de travail
• Nécessité de données pré-cliniques et cliniques
– Données réglementaires • Où fini le nutriment…
• …où commence le médicament
– Intérêts industriels • Protection de médicaments génériques
• Réduire les doses de médicaments
• Réduire les effets indésirables des médicaments
• Augmenter l’efficacité des médicaments
– Limites du concept • Concept faisant agir des acteurs industriels
différents
• Problèmes de PI
• Peu de concepts validés cliniquement
13
TR
77
POTENTIALISATION DE L'EFFET DES MÉDICAMENTS PAR L'ALIMENTATION
(EFFETS SYNERGIQUES)
Notes complémentaires:
• Marché et besoins à définir car potentialité très importante tant en santé humaine
qu'animale (vétérinaire)
• Nécessité et importance de faire rapidement un inventaire régional du potentiels et des
projets dans ce domaine
• Peu de concepts validés cliniquement à ce jour
• Interaction? Synergie? Association: concepts à préciser et cibles à adapter
• Quels industriels et comment les mobiliser?
• Besoin d’une approche pluri-disciplinaire: académiques, cliniciens, industriels IAA,
Pharma, réglementaire,…
• Réglementations différentes dans les différents pays à prendre en compte
• Action de lobbying à envisager pour clarifier le positionnement du concept auprès des
autorités réglementaires?
• Importance d’une hypothèse scientifique forte appuyée par validation pré-clinique et
clinique
13
TR
PO
TE
NT
IEL
FA
IBL
E
MO
YE
N
COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME
EL
EV
É
DURÉE DE MISE EN OEUVRE 78
POTENTIALISATION DE L'EFFET DES MÉDICAMENTS PAR L'ALIMENTATION
(EFFETS SYNERGIQUES) 13
Inventorier les
potentiels
régionaux
(concepts,
molécules, équipes,
populations, cibles)
Inventorier les forces et
besoins stratégiques:
quels industriels seraient
prêts à s'engager dans
la démarche ? Quels
besoins des cliniciens?
état des lieux et
clarification des
aspects
réglementaires + veille
des brevets existants
validation scientifique
(modèles moléculaire,
pré-clinique et
clinique)
Enjeu prioritaire : Quel business model pour le co-développement de nouveaux
produits synergiques nutriment-médicament ?
79
TR14 - OBJETS CONNECTÉS EN SANTÉ QUELLES PERSPECTIVES EN SANTÉ OUVRE LE DÉVELOPPEMENT DES OBJETS CONNECTÉS POUR LE BIEN-ÊTRE
En partenariat avec
TR
OBJETS CONNECTÉS EN SANTÉ : QUELLES PERSPECTIVES EN SANTÉ OUVRE LE
DÉVELOPPEMENT DES OBJETS CONNECTÉS POUR LE BIEN-ÊTRE 14
80
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Andy BALME CLININFO
Julien BIAUDET CANCEROPOLE CLARA
Laurent BOULET BIOMERIEUX
Frédéric BRAJON SAEGUS
Denis DE VALMONT SHAM INNOVATION SANTE
Jean-Marc DINTEN CEA LETI
Nicolas FIEULAINE UNIVERSITE DE LYON
Dagmar GUYADER MEDTRONIC
Zahia HANNAS MERIAL
Loïc LEBRETON COLOMBUS CONSULTING
Jean MARTIN SAPRISTIC
Florence MARTIN CENTRE NICOLAS BOURBAKI
Jean-François MENUDET CLUSTER I-CARE
Robin OHANNESSIAN TELEMEDECINE 360
Emilie ROMEO LYONBIOPOLE
Aurélie RUER THUASNE
80
TR
OBJETS CONNECTÉS EN SANTÉ : QUELLES PERSPECTIVES EN SANTÉ OUVRE LE
DÉVELOPPEMENT DES OBJETS CONNECTÉS POUR LE BIEN-ÊTRE 14
81
Axes de travail Description
Le « ressenti » du patient
à placer au cœur de la
réflexion sur les bénéfices
apportés par les objets
connectés
« La machine ne reflète pas ce que nous ressentons ».
L’approche commune consiste à partir des objets pour qualifier les bénéfices qu’ils peuvent
apporter (sur le bien-être, la santé,…).
Celle qui consisterait à partir de l’étude des comportements et des émotions induites (par les
évolutions numériques) pour positionner les objets en apport de valeurs, est fortement
mésestimée.
Il serait enrichissant de valoriser le résultat des travaux de recherche existants : psychologie,
sciences sociales ; ceux menés par les GAFA liés à l’usage du numérique (réseaux sociaux).
Cette nouvelle approche permettrait une personnalisation des parcours et de satisfaire un enjeu
de solidarité (réduire les disparités d’accès aux thérapies et favoriser l’égalité de traitement sans
discrimination sociale). L’argument économique ne doit pas être un frein
Un deal gagnant – gagnant
dans la relation
patient – objet connecté
Un deal gagnant/gagnant dans la relation patient -objet connecté, basé sur le principe suivant :
« Moi, patient, j’accepte de mettre à disposition mes données médicales (mon passé et mon
futur). En retour, les objets connectés me permettent d’évoluer en suivant l’ère du temps (et en
harmonie avec elle).
Un enjeu de persuasion pour lever le risque que l’objet connecté soit perçu par le patient comme
une menace (atteinte à la vie privée,…).
Un objet connecté multi-
fonctions que façonnent les
usages du patient
Les attentes du patient :
- être « cocooné » par l’objet connecté,
- qu’il soit en capacité de répondre à de multiples usages pour offrir, dans l’environnement
connecté du patient, confort et sécurité.
TR
OBJETS CONNECTÉS EN SANTÉ : QUELLES PERSPECTIVES EN SANTÉ OUVRE LE
DÉVELOPPEMENT DES OBJETS CONNECTÉS POUR LE BIEN-ÊTRE 14
82
Axes de travail Description
Un modèle économique à
définir
Une question centrale : « qui paye ? ». Certaines réussites commerciales pour les objets
connectés (au-delà du domaine de la santé) tiennent au fait que clients sont prêts à payer (modèle
à un instant t ; quel est sa pérennité ?).
Au cœur de la problématique : la diffusion et la propriété des données médicales.
L’attrait pour leur valeur est indéniable : elles représentent une source de richesse pour les projets
de recherche (expérimentation, valorisation des modélisations sur des échantillons de données
réelles et anonymisées) ; pour un usage commercial (ex : assureurs,…).
Une difficulté à surmonter : les contreparties d’un financement.
Exemple : la Sécurité Sociale réalise des remboursements pour certains traitements (avec usage
d’un objet connecté). Elle attend un retour sur l’efficacité du traitement, l’observance du traitement
par le patient Les contrôles associés peuvent être source de dérives.
La trajectoire de
déploiement
La question se pose des modalités de diffusion géographique d’un nouveau produit disponible, du
fait de la disparité des organisations de soins sur les territoires de santé. Ce déploiement doit donc
nécessairement s’accompagner d’une étude d’impact sur les parcours de soins existants.
Une complexité dans la
conduite du projet,
notamment pour «
embarquer » les acteurs
impactés
Le projet d’innovation lié à un objet connecté est multidisciplinaire : il relève de la recherche
fondamentale et appliquée, de l’ingénierie pour la conception du produit, de la santé publique, de
la stratégie business pour les industriels, de l’éthique et du juridique, de la modélisation
économique,…
Un besoin exprimé : donner aux chercheurs un espace de communication avec les ingénieurs.
L’enjeu est d’embarquer tous les acteurs impactés et sur le bon timing. Cette problématique relève
de la gouvernance projet.
TR
OBJETS CONNECTÉS EN SANTÉ : QUELLES PERSPECTIVES EN SANTÉ OUVRE LE
DÉVELOPPEMENT DES OBJETS CONNECTÉS POUR LE BIEN-ÊTRE 14
83
Axes de travail Description
Un retard culturel sur la
prévention et l’éducation
thérapeutique
L’innovation sur les objets connectés ne donne pas sa pleine mesure du fait du retard culturel sur
la prévention et l’éducation thérapeutique.
En établissement de santé :
une efficience économique
avec les objets connectés
Un retour d’expérience en Belgique et aux Pays-Bas :
Les objets connectés en santé ne recouvrent pas uniquement le périmètre des applications
mobiles embarquées mais également les systèmes connectés en établissement de santé.
Cet axe de développement dans les deux pays a montré qu’il générait une réduction des effectifs
soignants, et par effet de levier sur la masse salariale, des gains financiers.
Impact sur le taux de disponibilité des lits : cette stratégie peut conduire l’établissement à adopter
une logique de comptabilisation analytique basée sur des compteurs d’usage de ces systèmes
connectés.
A noter l’impact culturel très fort de cette approche.
84
TR15 - DISPOSITIFS MÉDICAUX INTELLIGENTS POUR LE SUIVI EN CONTINU DES PATIENTS (CATHÉTERS, PERFUSIONS, IMPLANTS...)
En partenariat avec
TR
DISPOSITIFS MÉDICAUX INTELLIGENTS POUR LE SUIVI EN CONTINU DES
PATIENTS (CATHÉTERS, PERFUSIONS, IMPLANTS...) 15
85
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Fabien BOULANGER MINALOGIC
Jacques BRISSOT SCIENCE ET SURFACE
Andrei BUNESCU BIOASTER
Patrice CAILLAT CEA
Cyril CHAIGNEAU SIGVARIS
Marianne GHYOOT BIOWIN
Vincent GUYOT AGUETTANT
Daniel HARTMANN UNIVERSITE LYON 1
Mael MOGUEDET S2P - SMART PLASTIC PRODUCTS
Caroline MOINE BLUESTAR SILICONES
Elodie PACARD RESCOLL
Jean-Marc PLAZY FRESENIUS-VIAL
Yves BAYON MEDTRONIC
Cecile COUSTAL PLASTIPOLIS
Stéphane MARCOVITCH-BRUNEAU SAEGUS
Laurence MINNE REGION RHONE-ALPES
Christine PEPONNET CEA / LITEN / DTNM
Elodie VIDAL LYONBIOPOLE
85
TR
DISPOSITIFS MÉDICAUX INTELLIGENTS POUR LE SUIVI EN CONTINU DES
PATIENTS (CATHÉTERS, PERFUSIONS, IMPLANTS...) 15
86
Axes de travail Description
Le dynamisme rhônalpin
dans le secteur des DM
La région recense de nombreux acteurs impliqués dans la filière : Start-ups, Industriels du DM,
Pôles de compétitivité (Lyonbiopôle, Minalogic, Plastipolis), acteurs de la plasturgie, expertises sur
les capteurs, CEA, Universités, etc…
L’importance des matériaux
dans les smarts devices
« Les bons capteurs permettent le recueil des bonnes data ». Il faut penser au-delà des SI et des
logiciels. Le suivi en continu du patient peut aussi être « smart » grâce aux matériaux intelligents.
La considération de
l’ensemble de la chaîne de
valeur du DM intelligent pour
le suivi en continu des
patients
Les thématiques de travail doivent partir des besoins identifiés auprès des professionnels de
santé et des patients pour des DM de suivi en continu du patient. La réflexion doit appréhender :
Toutes les étapes de la prise en charge : prévention, diagnostic précoce, suivi et
monitoring et au contrôle automatisé des données
La conception des DM pour le suivi en continu des patients, leur déploiement auprès des
patients (et à travers quels acteurs ?) et leur usage (traitement des surfaces des capteurs,
monitoring des complications d’usage)
L’exploitation des données recueillies : contrôles automatisés des données recueillies,
interopérabilité avec les dossiers patients informatisés.
Concernant l’exploitation des données recueillies (big-data), les professionnels des DM pourraient
bénéficier des retours d’expérience de professionnels d’autres secteurs, également confrontés à la
gestion de volumes de données importants et sécurisés (aérospatial, secteur bancaire).
TR
DISPOSITIFS MÉDICAUX INTELLIGENTS POUR LE SUIVI EN CONTINU DES
PATIENTS (CATHÉTERS, PERFUSIONS, IMPLANTS...) 15
87
Axes de travail Description
La concertation des acteurs
sur les DM pour le suivi en
continu des patients
Les professionnels collaborent déjà sur les DM, notamment au sein des pôles de compétitivité,
mais sans le regard des professionnels de santé :
Les problématiques abordées sont avant tout techniques, liées aux matériaux par exemple
Les professionnels impliqués ne sont pas en mesure de définir les besoins des
professionnels de santé et des patients.
Les participants à la table-ronde remontent à l’unanimité le besoin d’une instance
pluridisciplinaire sur le sujet des DM intelligents pour le suivi en continu des patients :
Associer des professionnels de santé (médicaux et soignants), industriels des DM,
associations de patient, adhérents des pôles, académiques, start-ups, économistes de la
santé
Cibler un thème de travail :
o Selon les besoins identifiés par les professionnels de santé, les priorités régionales et
la disponibilité des professionnels de santé concernés pour s’investir sur le sujet
o Exemples de thèmes évoqués en séance : les cathéters en établissements de santé
et au domicile du patient (détection des risques d’infection ou d’obstruction)
Organiser le travail en 2 phases sur cette thématique :
o Un recueil / une identification des besoins et des acteurs
o La recherche de solutions et d’innovation, en open-innovation.
88
TR16 - BIOPROCÉDÉS : MINIATURISATION, SCALE-DOWN ET AUTOMATISATION AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’OPTIMISATION
En partenariat avec
animée par Sylvain PEYRACHE, ACCINOV
TR
BIOPROCÉDÉS : MINIATURISATION, SCALE-DOWN ET AUTOMATISATION AU
SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’OPTIMISATION 16
89
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Jean-Baptiste ARTERO PERSISTENT SYSTEMS
Angela BOUTROIS CPE LYON
Emmanuelle CAMEAU PALL LIFE SCIENCES
Bruno CAVALLINI IDD BIOTECH
Sandra CORTES SYNTHELIS
Jean DELAVEAU CPE LYON
Miliza DIAB PX'THERAPEUTICS
Philippe LEDENT XPRESS BIOLOGICS
Paul MICHALET IDD BIOTECH
Ludovic NGUYEN FAB'ENTECH
Clément ROBERT VETBIOBANK
Stéphane TOUSSAINT WOW TECHNOLOGY
Anne Sophie VARIGNER BALDERELLI MERIAL
Sylvain PEYRACHE ACCINOV
89
TR
BIOPROCÉDÉS : MINIATURISATION, SCALE-DOWN ET AUTOMATISATION
AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’OPTIMISATION 16
Etat de l’art Enjeux
• Présence d’hétérogénéités dans les bioréacteurs à grandes échelles, difficulté à extrapoler des données produites à l’échelle du laboratoire ;
• Développement de systèmes miniaturisés permettant un contrôle fin et reproductible des conditions opératoires (à droite ci-dessus) ;
• Développement de nouvelles méthodologie de préparation des expériences et d’analyse des résultats (DoE).
• Gains de temps et de productivité : – Exécution d’un grand nombre d’expériences en
parallèle;
– Systèmes à usage unique (pas de lavage/stérilisation)
• Compréhension des systèmes biologiques utilisés
– Criblage et étude de la physiologie des systèmes sous un grand nombre de conditions environnementales (pH, T°…)
• Gains opérationnels/Economiques – Economies d’échelle / réduction de la
consommation d’échantillons/milieux
– Meilleure productivité des ressources
• Evolution réglementaire – Intégration du Quality-by-Design
– Meilleure connaissance de l’impact des variations du procédé sur les attributs qualité du produit
90
Thesis W.H. Scott (2011)
TR
BIOPROCÉDÉS : MINIATURISATION, SCALE-DOWN ET AUTOMATISATION
AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’OPTIMISATION 16
91
L’objectif de la table ronde était de dresser un état des lieux des nouvelles solutions disponibles
pour le développement et l’optimisation des bioprocédés.
En particulier, l’apport de modèles réduits et de la miniaturisation ainsi que l’intégration de ces
technologies aux travaux actuels des sociétés ont été abordés.
6 points majeurs ressortent de cette table ronde :
L’utilisation de ces outils implique la mise en œuvre de compétences très diversifiées allant au-delà du génie
des bioprocédés (utilisation de plans d’expériences élaborés et de traitements statistiques complexes…) ;
Le choix des outils, les investissements financiers et en temps pour mettre en œuvre des technologies
miniaturisées peuvent apparaitre comme des freins pour les PME ;
La réalisation d’un benchmark avec d’autres filières industrielles pourrait être intéressant pour anticiper les
différentes problématiques (choix technologiques, impacts sur les ressources, validation des modèles
réduits…) ;
La mise en place d’un groupe de travail en région apparait comme une opportunité pour fédérer les
compétences, faciliter des retours d’expériences et travailler sur l’intégration de ces outils aux développements
pharmaceutiques (mise en place d’une approche de Quality-by-Design).
Le volume d’échantillons à traiter peut être un goulot d’étranglement pour les équipes analytiques et doit être
anticipé. Le besoin de nouvelles technologies analytiques adaptées, miniaturisée et fiables est évoqué.
Le stockage, le traitement et l’analyse d’un grand volume de données sont essentiels pour maximiser le
bénéfice de l’utilisation de ces technologies. La mise en place d’outils informatiques adaptés aux applications
de la biopharmacie est donc nécessaire.
Synthèse des discussions
TR
BIOPROCÉDÉS : MINIATURISATION, SCALE-DOWN ET AUTOMATISATION
AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’OPTIMISATION 16
92
Enjeux identifiés au cours de la table ronde
Les enjeux identifiés au cours de la table ronde sur l’utilisation des systèmes miniaturisés
lors du développement des procédés sont :
Les gains de temps : avec mise en œuvre plus rapide d’un grand nombre de conditions
expérimentales ;
Les gains économiques : réduction de la consommation d’échantillons, meilleure productivité
des ressources, accélération du processus de développement des procédés ;
L’amélioration des connaissances des systèmes biologiques : meilleure compréhension de leur
physiologie et des phénomènes biologiques étudiés (productivité, qualité…) selon des
paramètres opérationnels définis et désormais contrôlables (concentrations chimiques, pH, T°).
Freins et limites actuelles
Des freins ont également été identifiés comme : l’accès à ces équipements et aux compétences
associées (coûts, impacts organisationnels…) ainsi que
l’utilisation de ces systèmes pour répondre à l’évolution des exigences réglementaires sur le
développement des procédés (Quality-by-Design).
Synthèse des discussions
TR
PO
TE
NT
IEL
FA
IBL
E
MO
YE
N
COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME
EL
EV
É
DURÉE DE MISE EN OEUVRE 93
BIOPROCÉDÉS : MINIATURISATION, SCALE-DOWN ET AUTOMATISATION
AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ET DE L’OPTIMISATION 16
• Fédérer dans un groupe de travail
multidisciplinaire les compétences du
génie des bioprocédés, des statistiques,
de la qualité, avec des utilisateurs, des
académiques et des équipementiers.
• Disposer d’outils d’aide à la décision et
de conduite du changement (impact sur
les ressources, choix technologiques,
stratégie de mise en œuvre…)
Disponibilité d’une formation sur les plans
d’expériences appliquée à la bioproduction
Développement et validation de
nouveaux outils analytiques
miniaturisés
• Meilleure exploitation du génie des
procédés, de la biochimie fonctionnelle pour
guider la conception de plans d’expériences
& modèles prédictifs puissants
• Mise en place d’outils et compétences
mutualisés pour faciliter l’accès à ces outils
par les PME. Mise en place d’outils
informatisés pour un traitement des big data
issues des bioprocédés
• Benchmarker le développement des
procédés dans différents secteurs
industriels (agro-alimentaire, chimie…)
• Evaluation d’approches alternatives au
scale-up (ex. production en continue à
plus petite échelle)
94
TR18 - QUELLE UTILISATION DES DONNÉES ISSUES DES TECHNO « OMIQUES » POUR LA DÉCOUVERTE DE BIOMARQUEURS ET DE CIBLES THÉRAPEUTIQUES
En partenariat avec
animée par Cyril GUYARD, BIOASTER
TR
QUELLE UTILISATION DES DONNÉES ISSUES DES TECHNO « OMIQUES » POUR
LA DÉCOUVERTE DE BIOMARQUEURS ET DE CIBLES THÉRAPEUTIQUES 18
95
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Hervé AFFAGARD MAAT PHARMA
Francois-Henri BOISSEL NOVADISCOVERY
Natalia BOMCHIL MERIAL
Sophie BOUCHAT UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES
Cyril BOYAULT CNRS
Claudia CHAGNEAU LYONBIOPOLE
Anne CROMER CALYM
Oana DUMITRESCU HOSPICES CIVILS DE LYON
Thierry FERAIN BIOWIN
Frédérique GEOFFROY SANOFI PASTEUR
Pierre GRAMME DNALYTICS
Pierre GRANGEAT CEA LETI
Cyril GUYARD BIOASTER
Branka HORVAT CIRI - INSERM U1111
Elodie MANDON CALIXAR
Céline MIGANEH GENOSTAR
Catherine MOALI LBTI UMR5305
Lydie REMOLUE MERIAL
Corinne REYMERMIER BASF BCS LYON
Sylvie RICARD-BLUM UMR 5086 CNRS - UNIVERSITE LYON 1
Magali ROCHE VIROSCAN3D
Sophie ROME INRA/LABORATOIRE CARMEN LYON SUD
Manuel ROSA-CALATRAVA LABORATOIRE VIRPATH
Anne THOMAS ANTAGENE
Thierry VAN REETH DELPHI GENETICS
95
TR
QUELLE UTILISATION DES DONNÉES ISSUES DES TECHNO « OMIQUES » POUR LA
DÉCOUVERTE DE BIOMARQUEURS ET DE CIBLES THÉRAPEUTIQUES 18
96
Etat de l’art Enjeux
I . BIOMARKER DEFINITION : 1. Feature A measurable biological component (e.g. protein, gene,
metabolite) or state of a component (e.g. proteolytically cleaved protein, methylated gene, metabolites) that can be analyzed as a candidate biomarker
2. Biomarker A feature that is indicative of a disease state, response to
therapeutic treatment, or other relevant biological state.
3. Biosignature A collection of features, which together defines a
biomarker
II. PURPOSE OF BIOMARKERS : 1. Risk biomarkers Identify patients who are likely to develop disease
2. Diagnostic biomarkers Detection of early disease state Classification into disease subtypes Characterization of response to treatment
3. Prognostic biomarkers Prediction of disease progression Prediction of disease recurrence Identification of patients who are likely to respond to a
treatment
III. OMICS TOOLS FOR BIOMARKER DISCOVERY - Genomics - Metagenomics - Transcriptomics - Proteomics - Metabolomics - Bioinformatics - Multiomics
IV. SYSTEM BIOLOGY
Multidisciplinary collaborations : clinicians, biologists,
bioinformaticians and industry scientists
Cost of multiomic experiments
Improved access to curated clinical data
Access to large cohorts and clinical/biological samples.
Access to large baseline healthy state studies data
Availability of integrated OMICS facilities
Integration of OMICS outups with clinical data
Data integration tools for multi-omics
Data management and analysis software
Translational studies
Standardisation of clinical studies
Access to high power computing and data storage
capacities
Standardized bioinformatics approaches for signature
discovery, reduction and reporting.
Development of modelisation and mathematical models
responding to biological questions
Optimisation of tools allowing the comparison between
cellular, tissue and in vivo models
TR
QUELLE UTILISATION DES DONNÉES ISSUES DES TECHNO « OMIQUES » POUR
LA DÉCOUVERTE DE BIOMARQUEURS ET DE CIBLES THÉRAPEUTIQUES 18
97
Discussions sur les enjeux prioritaires
Enjeu de qualité/préparation des échantillons in vitro et in vivo
Standardisation préparation des échantillons, cross-validation et standardisation des échantillons in vitro (cellules…)
Problématique spécifique liée aux échantillons cliniques et à la standardisation des collectes d’échantillons
exemples : cohortes parfois morcelées, difficulté d’accès aux données de phénotypage des patients, etc.
Lié à la problématique des couts : conduit parfois à choisir entre plusieurs omics vs nb de patients
Nécessité de standardiser au sein d’une même expérience / projet
Nécessité d’impliquer des cliniciens (surtout pour les études prospectives)
Lien entre clinique et cellulaire : « gap » difficile à combler
Gagner en sensibilité/pénétrance pour les échantillons in vivo notamment pour la protéomique.
Enjeu d’avoir des biomarqueurs translationnels : signatures précliniques prédictives des signatures cliniques
Démarche de signature globale « multi-omiques »
Moyens bio-informatiques pour croiser les données - Notion d’intégration de données hétérogènes :
capacité à analyser des données qui viennent de différentes méthodes et techno. Enjeu de standardisation du format
Nécessité de nouvelles compétence (bio-info / bio-statistique / big data / mathématiciens).
Rem. : nombreux bio-informaticiens spécialisés Omics en Rhône-Alpes
Nécessité de modification des formations doubles compétence (ex : ajout de modules bio-info, biologie des systèmes)
Nécessité de travail collaboratif de personnes d’expertises différentes, multidisciplinarité nécessaire
Nécessité d’impliquer les bio-informaticiens tôt dans la mise en place d’étude pour éviter facteurs confondant
Bases de données
Problème de curation ? Travail en cours dans le cadre de consortium par ex…
Valider les données publiées pour faire des bases de données plus fiables/curatives ?
Qualité des données générées et intégrées -> avoir les données brutes par ex…
TR
QUELLE UTILISATION DES DONNÉES ISSUES DES TECHNO « OMIQUES » POUR
LA DÉCOUVERTE DE BIOMARQUEURS ET DE CIBLES THÉRAPEUTIQUES 18
98
Enjeux prioritaires
Enjeu A : Intégration des données Omiques / données cliniques
Enjeu B : Standardisation et amélioration de la qualité des échantillons
Dans les solutions proposées par les participants sur ces deux
enjeux, 2 grand axes sont ressortis :
Design
• Implication des cliniciens
• Multidisciplinarité
Exploitation des données
• Logiciel
• Modélisation
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Enjeu A : intégration des données Omiques / données cliniques
QUELLE UTILISATION DES DONNÉES ISSUES DES TECHNO « OMIQUES » POUR LA
DÉCOUVERTE DE BIOMARQUEURS ET DE CIBLES THÉRAPEUTIQUES 18
Enjeu B : Standardisation et amélioration de la qualité des échantillons
Mise en place d’un pole de
technologiques OMIcs en
Rhône-Alpes
DESIGN: lors de la conception d’un projet
définir un guide qui permet d’identifier les
expertises à assembler (biologistes,
cliniciens, mathématiciens, bio-info, etc.)
Faire une réunion de concertation pour
définir le rôle et les responsabilités de
chaque partenaire
Développent outils
informatiques / analyse /
modèles d’intégration OMICs /
clinique / Modélisation
Retour d’expérience sur
l’utilisation des OMICs
(Succès, problèmes,
solutions)
Référencer les bases de données omics,
le niveau de curation et leur pertinence
100
TR18 - TEXTILES MÉDICAUX FONCTIONNALISÉS POUR LA DÉLIVRANCE DE MOLÉCULES ACTIVES (DOULEURS, ANTI-INFECTIEUX…)
En partenariat avec
animée par Isabelle Ferreira, IFTH
TR
TEXTILES MÉDICAUX FONCTIONNALISÉS POUR LA DÉLIVRANCE DE
MOLÉCULES ACTIVES (DOULEURS, ANTI-INFECTIEUX…) 19
101
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Pierre André AOUIZERATS ASTRA
Rolland ARNAUD FONTANILLESCOP
Stephane BONE ALPOL COSMETIQUE
Nadège BOUCARD MDB TEXINOV
Céline BRUNON SCIENCE ET SURFACE
Laurence CARAMARO FIBROLINE
Emmanuel CHEREUL VOXCAN
Isabelle CONESA PORCHER INDUSTRIES
Edwin-Joffrey COURTIAL TECHTERA
Philippe FAURE ALPOL COSMETIQUE
Isabelle FERREIRA IFTH
Sébastien FRANCOIS MEDTRONIC
Marie Pierre MONTET BIOMERIEUX
Jean-Marc PERNOT LABORATOIRES URGO
Clara POTTON TECHTERA
Anaïs PROUST LABORATOIRE VIRPATH
Didier ROCHE EDELRIS
Jerome THEVENON PHATOPHY
Marie TOMASI SIGVARIS
Hugo VEYSSEYRE LYONBIOPOLE
101
TR
TEXTILES MÉDICAUX FONCTIONNALISÉS POUR LA DÉLIVRANCE DE
MOLÉCULES ACTIVES (DOULEURS, ANTI-INFECTIEUX…) 19
Etat de l’art Enjeux
• Textiles médicaux : 4ème secteur d’application des entreprises
françaises du textile technique
• Segmentation : Diversité des produits (volume, matières, fonctions,
usages) : DM (directive 93/42 CEE), les textiles hospitaliers, les
textiles d’hygiène, les vêtements personnes âgées/mobilité réduite
• Avantage du textile : structure, mise en forme, fonctionnel/technicité,
innovation filière
• Délivrance de principes actifs : une des 5 thématiques d’innovation
• Textiles diffusions d’actifs : « Cosméto-textiles », « Diffusion d’agents
anti-microbiens », « Texticaments » - « drug delivery system »
• D'après l'OCDE, les dépenses moyennes de santé et de soins
longue durée vont doubler d'ici 2050
• Produits
• Déplacement vers des segments de haute valeur ajouté. Les
DM les plus attendus sont ceux qui pourront répondre aux
problèmes suivants :
• Infections nosocomiales et Infections au sens large (implants,
brûlures, grand brulés,…)
• Maladies chroniques dont le nombre est augmenté par le
vieillissement de la population : maladies cardio-vasculaires,
traitements plaies chroniques (ulcères veineux, pieds
diabétiques, escarres) et prévention
• Nouvelles thérapies (Réparation osseuse, ingénierie tissulaire
vasculaire : re-vascularisation d’artères de petits diamètres,
construction in-vitro de vaisseaux, Ingénierie tissulaire
cartilagineuse : les traumatismes et les pathologies
dégénératives stéoarticulaires demeurent des défis cliniques
majeurs)
IMPLANTS/PROTHÈSES
Eluting Stent, greffes
vasculaires, sutures
Anti-coagulant/Fluidifiant
Antibiotique
Antimicrobien
Facteurs de croissance
Traitement de métastases
Revêtement/nanofibres/
fibres additivés
PANSEMENT/PATCH
Pansements de
nouvelle génération
Ulcères veineux, plaies
pieds diabétiques,
plaies brûlures
Antidouleur,
Antimicrobien,
Cicatrisation… Revêtement/nanofibres
ORTHÈSES/
VÊTEMENTS
COMPRESSIFS
Anti-douleur
Apaisant/anti-
inflammatoire
Fibres chargées,
microcapsules,
microparticules
INGÉNIERIE TISSULAIRE/SUPPORTS DE
CROISSANCE CELLULAIRE :
« Tuteur », soit en culture in vitro, avant greffe,
soit à l’intérieur du corps humain
Premier travaux : Os,
Réparation peau/cartilage, nerfs, vaisseaux
sanguins, Matrice Grands Brûlés
Facteurs de croissance
Nontissés, Electrospinning
TECHNIQUE
Maîtrise de la diffusion dans
l’espace et dans le temps
Adéquation de la
technologie au besoin/CDC
Multi-compétences/
multi-partenaires
RÉGLEMENTAIRE
Prendre en compte les
contraintes de
certification, de
validation et
d’autorisation de mise
sur le marché
102
TR
TEXTILES MÉDICAUX FONCTIONNALISÉS POUR LA DÉLIVRANCE
DE MOLÉCULES ACTIVES (DOULEURS, ANTI-INFECTIEUX…) 19
103
Synthèse des discussions
Choix du principe actif :
• adéquation avec la technique (greffage / relargage)
• pertinent en fonction de la réglementation
Importance du cahier des charges (CDC) :
Pour les implants chirurgicaux, notamment concernant la revendication du produit :
exemple du relargage pour le traitement des infections versus greffage en prévention
/ délivrance flash ou en continu dans le temps.
L’enjeu prépondérant se situe au niveau de la réglementation, dès la
conception de (des) l’actif(s) :
• End Users = utilisateurs
• Principes actifs
• Techno (capsules)
Besoin d’une meilleure connaissance des différents métiers :
Les freins technologiques de chaque métier sont souvent mal anticipés. Il est
essentiel de réunir l’ensemble de la chaine de valeur dès le début des discussions
afin d’établir un CdC qui réponde au mieux aux besoins des utilisateurs tout en
prenant en compte les contraintes liées aux différentes technologies.
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Enjeu : Comment lever les freins technologiques et réglementaires pour développer de
nouveaux textiles médicaux fonctionnalisés pour la délivrance de molécules actives
TEXTILES MÉDICAUX FONCTIONNALISÉS POUR LA DÉLIVRANCE DE
MOLÉCULES ACTIVES (DOULEURS, ANTI-INFECTIEUX…) 19
Cartographie des chemins réglementaires
pour une meilleure connaissance
Organiser des rencontres entre acteurs du
domaine textile/santé avec une
présentation des différentes technologies (
(encapsulation, actifs, textiles...)
Identifier les innovations et technos en
fonction des besoins (en particulier besoin
des utilisateurs)
Training, intervention d’un expert
(consultant?) pour accompagner
le projet sur le volet
réglementaire
Créer un référentiel technique
pour optimiser la rédaction du
cahier des charges (avec
prise en compte de
l’ensemble des contraintes et
métiers)
Atelier thématique sur le relargage
(état de l’art, techno / tests, besoin
/ dosage, créativité / stabilité).
Réaliser un benchmark sur le
relargage (autres pays?)
105
TR20 - QUELS OUTILS POUR OPTIMISER LA DÉCOUVERTE DES MÉDICAMENTS (MULTIPLEXAGE, CULTURE 3D, IMAGERIE, ...)
animée par Xavier GIDROL, CEA IRTSV
TR
QUELS OUTILS POUR OPTIMISER LA DÉCOUVERTE DES MÉDICAMENTS
(MULTIPLEXAGE, CULTURE 3D, IMAGERIE, ...) 20
106
PRESENT
ANIMATEUR
FACILITATEUR
Légende :
Thomas CHUZEL VOXCAN
Nathalie COHET PULSALYS
Tanguy FORTIN ANAQUANT
Xavier GIDROL CEA
Simon GUDIN LYONBIOPOLE
Pascale HAZOT ACS BIOTECH
Frédéric MALLEIN-GERIN CNRS UMR 5305
Stephanie OGER-ROUSSEL KALLISTEM
Celine PAILLIER GENEL
Arnaud PEYRONNIER INOVOTION
Andrei POPOV ECRINS THERAPEUTICS
Léa POURCHET ICBMS, PLATEFORME 3D FAB
Amelie THEPOT LABSKIN CREATIONS
Alexandre THERMET CEA LETI
Guilhem TOURNIAIRE SCIENION AG
Anaelle VAUCHER GENEL
Hugues VERDONCK NOVADISCOVERY
106
TR
QUELS OUTILS POUR OPTIMISER LA DÉCOUVERTE DES MÉDICAMENTS
(MULTIPLEXAGE, CULTURE 3D, IMAGERIE, ...) 20
107
Etat de l’art Enjeux
• On ne compte plus les molécules, candidats médicaments qui, promises à un bel avenir après des essais sur des cellules humaines cultivées en deux dimensions (2D) dans des boîtes de pétri, se sont finalement avérées inefficaces, voire même toxiques, une fois testées sur les animaux ou en clinique. Une des raisons pourrait être qu’à la différence des boîtes de pétri, nous ne sommes pas plan et qu’à la différence des souris nous sommes des homo sapiens.
• Il devient nécessaire d’optimiser les modèles d’études pour l’humain. La culture de cellules humaines dans des modèles ex vivo en 3D, plus proches de la réalité physiologique du tissu, devrait impacter notre compréhension du vivant tant au plan fondamental qu’au plan appliqué
• Des enjeux technologiques – Optimiser les modèles ex-vivo en 3D
• Tranches organotypiques
• Cultures d’organoides
• Organes-sur-puces
• Impression 3D de cellules
– Analyser ces modèles • Multiplexage
• Analyses génomiques et biochimiques
• Imagerie • Modèles fixés
• Modèles vivants
• Pour des enjeux applicatifs – Cribles pharmacologiques et tests de
toxicité dans des conditions plus proches de la réalité physiologique.
– Réduire le nombre de tests sur les animaux de laboratoire.
– Ingénierie tissulaire et reconstitution de tissus, voire d’organes, en culture, sur puce, par impression 3D.
TR
QUELS OUTILS POUR OPTIMISER LA DÉCOUVERTE DES MÉDICAMENTS
(MULTIPLEXAGE, CULTURE 3D, IMAGERIE, ...) 20
108
Etat de l’art
Couverture de Nature
du 22 octobre 2015
TR
QUELS OUTILS POUR OPTIMISER LA DÉCOUVERTE DES MÉDICAMENTS
(MULTIPLEXAGE, CULTURE 3D, IMAGERIE, ...) 20
109
Constats évoqués par les participants
• Les modèles 2D sont éprouvés et donnent trop de faux positifs mais :
il manque d’éléments de comparaison pour affirmer que les modèles 3D sont plus performants et plus
prédictifs,
et a-t-on vraiment exploité toute la potentialité qu’offre les modèles 2D, comment peut on éviter les faux
positifs ?
• Importance des aspects éthiques : nécessité de diminuer les tests sur animaux mais les tests sur les rongeurs
sont obligatoires au niveau réglementaire. Est-ce que les modèles 3D devraient être reconnus par la
réglementation ?
• Proposition de croiser différentes technologies pour identifier les molécules les plus pertinentes.
• Beaucoup « d’effets de mode » par rapport aux nouvelles technologies en pharma
Enjeux proposés par les participants :
• Choix de l’outil et son utilisation pour diminuer le taux d’attrition.
• Prédire : mutualiser les approches dont les données in silico.
• Développer des modèles en fonction des types de maladies, tendre vers une médecine personnalisée.
• Quantifier la pertinence d’un modèle
• Développer des modèles de plus en plus prédictifs
• Développer des modèles in vivo simples à mettre en place
• Réduire les cohortes, le cout
• Optimiser la découverte – Augmenter l’efficacité des médicaments et maintenir une toxicité basse mais le plus
important est l’efficacité.
• Sélectionner le meilleur modèle en pertinence avec la pathologie
Enjeu prioritaire choisi : sélectionner, développer, quantifier, analyser des modèles plus prédictifs
Synthèse des discussions
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COURT TERME MOYEN TERME LONG TERME
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DURÉE DE MISE EN OEUVRE 110
Enjeu : développer des modèles plus prédictifs, les quantifier, les analyser et les
sélectionner
QUELS OUTILS POUR OPTIMISER LA DÉCOUVERTE DES MÉDICAMENTS
(MULTIPLEXAGE, CULTURE 3D, IMAGERIE, ...)
Réglementation:
Intégrer les tests 3D dans les
phases de tests précliniques
Réduire les tests sur animaux
Meilleure caractérisation
des modèles in vivo
Personnalisation des modèles Modélisation in silico des
pathologies pour développer
des modèles 3D pertinents
Mutualiser les approches
dont les données in silico
Développer des modèles pathologie
dépendant dès la stratégie de développement
préclinique
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