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Paroisse Orthodoxe de la Sainte Transfiguration
Numéro 3, décembre 2015 – janvier 2016
Fêtes en décembre 2015 et janvier 2016 Divine Liturgie à 9h30 les jours suivants : Dimanche 6 décembre : Saint Nicolas de Myre
Dimanche 13 décembre
Dimanche 20 décembre : avant fête de la Nativité
Vendredi 25 décembre : Nativité de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
Dimanche 27 décembre : après la Nativité
Dimanche 3 janvier: avant fête de l'Épiphanie
Jeudi 7 janvier : Épiphanie et bénédiction des eaux.
Dimanche 10 janvier : après fête de l’Épiphanie
Dimanche 17 janvier : Athanase et Cyrille d'Alexandrie
Dimanche 24 janvier : Zachée
Dimanche 31 janvier : saints Hiérarques Basile, Jean et Grégoire
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Qu’on le veuille ou non, le Messie
attendu par Israël est venu ; qu’on le
croie ou non, Dieu devenu homme
se manifeste à son monde. « Tout le
sens de la fête de la Nativité est
dans cette affirmation, cette profes-
sion de foi » : « ta Nativité, ô Christ
notre Dieu, a fait resplendir dans le
monde la lumière de la connais-
sance » (tropaire). La révélation
que Dieu fait de lui-même à tous les
hommes donne accès à l’intelli-
gence de la Divinité, de la création
et de sa rationalité, et de l’être hu-
main à l’image de Dieu. C’est pour-
quoi également « il n’y a pas d’autre
sagesse, d’autre objectif, que le
Royaume de Dieu que le Christ a
annoncé » (P. Alexandre Schme-
mann, Vous tous qui avez soif , p.
131).
L’enfant
Dieu s’est fait enfant, Il est présent
dans l’enfant (icône de la Fête); l’«
éternelle enfance de Dieu » (p. 133)
apparaît ; c’est la fête de l’enfant…
sans pouvoir, à la merci des
adultes ; mais, roi, il leur échappe ;
souffrant, il est incompréhensible. Il
est menacé dans ses droits, sa digni-
té, son intégrité – la Société prétend
disposer de lui (« l’enfant appartient
à l’État », dit un ministre). Mais la
foi et la révolution chrétiennes valo-
risent et reconnaissent l’enfant, au
contraire de la société antique. Or,
selon l’Évangile, nous pouvons, par
l’esprit d’enfance, « effectuer une
percée vers l’enfant qui est caché en
nous » (p. 132).
L’hostilité au Christ
Comme Hérode (Mat. 2, 1-16), la
société se sent menacée par l’enfant
(« Attention : enfants !»). La pureté,
la virginité, l’innocence sont des
menaces sans violence pour un
monde corrompu par la convoitise,
l’obsession du profit et de la jouis-
sance, par le cynisme. Notre impu-
reté est menacée, comme la mort est
menacée par la vie : la corruption
La Nativité
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pressent la fin de son règne. Le pou-
voir voit la foi chrétienne comme un
ennemi, et lui déclare la guerre. On
peut tenter de corrompre l’enfant
pour que son innocence ne nous
accuse plus et pour atteindre le cœur
du Christ.
La femme
L’homme Joseph est en retrait…
Noël dévoile la royauté, la souverai-
neté de la femme : il est son mystère
et sa fête, dans sa virginité
(souveraineté, autonomie par rap-
port à l’homme, relation directe
avec Dieu, compétence spirituelle
qui accueille la Divinité…), dans sa
maternité : elle donne Dieu au
monde ; et dans sa souffrance, elle,
dont on tue, on torture ou l’on
souille l’enfant : ne prenez pas nos
enfants ! Ne touchez pas à nos en-
fants ! crie la femme… (cf. Mat. 2,
17-18).
La famille
Elle reçoit son fondement divin.
Dieu s’est manifesté dans une fa-
mille – sainteté de la famille où ha-
bite le Seigneur… Noël, mystère et
fête de la famille.
L’universalité
Les mages représentent tous les
peuples de la terre, auxquels le
Christ se manifeste. Ce sont égale-
ment toutes les nations spirituelles,
toutes les quêtes de lumière qui
aboutissent de bonne foi au Christ.
Noël marque également la liaison
pleine de douceur et de paix entre le
judaïsme et les nations païennes,
l’héritage et les fruits de la Loi of-
ferts aux non Juifs – mystère de
l’Église.
In Sagesse-Orthodoxe.fr
L’Eglise Orthodoxe de la Sainte Transfiguration
Grande-Rivière N-O Ile Maurice
(derrière le garage Balla)
Divine Liturgie chaque dimanche à 9h30
Père Athanasios: tel. 57 33 32 53
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L’Épiphanie
En grec, Épiphanie signifie ma-
nifestation. Liturgiquement,
l'Épiphanie est la manifestation
de Dieu. Jusqu'au IVème siècle,
et jusqu'à nos jours chez les Ar-
méniens, la fête de l'Épiphanie
réunissait les différents aspects
de la manifestation du Dieu-
homme : Noël, les Rois Mages et
le baptême du Christ étaient une
seule et même fête. Au IVème
siècle, par une initiative de
l'Église de Rome acceptée par
l'Orient, on détacha Noël de ce
groupe pour le placer le 25 dé-
cembre. En Orient, le 6 janvier,
actuellement, on ne fête que le
baptême du Christ, où s'est mani-
festée la Trinité, et qu'on appelle
Épiphanie ou Théophanie
(manifestation de Dieu).
Si nous considérons maintenant,
en Occident, les trois fêtes sui-
vantes, de la manifestation de la
Divinité : fête des Rois Mages,
baptême dans le Jourdain et pre-
mier miracle à Cana - où le
Christ, transformant l'eau en vin,
nous montre qu'Il est le Maître de
la nature -, nous voyons que,
dans la piété populaire, la fête
des Rois Mages, témoignage de
l'universalité (catholicisme) du
Christ, a pris une place centrale,
et que les deux autres se sont
estompées.
Information Lors de la divine Liturgie du 7 janvier, nous bénirons les eaux. Ceux qui le souhaitent pourront alors demander au prêtre de ve-nir bénir leur maison. Contactez le P. Athanasios:
57 33 32 53