ECOLE ET CINEMA 54 – 2019/2020
1, 2, 3 Léon – Collectif
Cycle 1 – Tr. 1-2-3 – Courts métrages d’animation – 1997 - 0h45
Résumé : Programme de courts-métrages d’animation rassemblés par le Studio Folimage, à
destination des enfants à partir de 5 ans et des grands qui les accompagnent ou qui
viennent tout seuls au cinéma !
1, 2, 3 Léon ! Ce titre est le signal de départ de quatre aventures, nous prouvant la diversité de ton et de style qu’autorise le cinéma d’animation Il y a du dessin animé au trait simple et efficace. Il y a aussi des
marionnettes animées image par image, dans deux styles très différents. D’une part, de quoi nous interroger
sur notre comportement citoyen dans un bus ; d’autre part, nous porter, adulte comme enfant, à réfléchir aux
questions de l’adoption tout au long d’un conte merveilleux et drôle.
Quelques bonnes raisons de voir le film : Pour le plaisir de pénétrer dans une série animée dont on retrouvera
les personnages comme des amis de cinéma tout au long des quatre épisodes – La beauté du graphisme et de
l’univers de L’HIVER DE LEON – L’universalité des thèmes abordés dans ces quatre courts métrages d’animation, et leur humour – L’animation de marionnettes de LA BOUCHE COUSUE.
NANOUK : https://nanouk-ec.com/films/1%2C-2%2C-3-leon
TRANSMETTRE LE CINEMA : http://www.transmettrelecinema.com/film/courts-metrages-1-2-3-leon/
L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES – CRAC ! Frédéric BACK
Cycle 2 – Tr. 1 – Courts métrages – 1987/1981 - 0h45 - Canada
L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES : Peu avant la Première Guerre mondiale, un jeune voyageur s’égare dans les hauteurs de la Haute-Provence. Il y rencontre un berger solitaire, Elzéar Bouffier, qui reboise en secret cette terre aride et inhospitalière, en semant des glands. Au fil des années, une forêt voit le jour et la vie reprend progressivement son cours. …
Hymne à la nature et leçon d’humanité, L’homme qui plantait des arbres associe deux grands auteurs, tous deux empreints d’humanisme et d’écologie : l’écrivain Jean Giono et le réalisateur Frédéric Back. Ce dernier, en recourant à une technique d’animation originale (dessins réalisés
au crayon de cire) livre une adaptation fidèle et sublimement illustrée de la nouvelle de Giono.
Quelques bonnes raisons de voir le film : une belle approche pédagogique de la préservation de notre écosystème – le texte magnifique de JEAN GIONO, véritable leçon d’humanité et d’écologie – une animation splendide, comme si l’on était face à un tableau vivant – pour la voix magnifique de PHILIPPE NOIRET
CRAC ! Dans une forêt enneigée, un bûcheron coupe un arbre. Avec les planches, il fabrique
une chaise à bascule pour sa bien-aimée. Ainsi commence l’histoire d’un meuble et d’une famille québécoise.
OSCAR du meilleur court-métrage d’animation 1988
Nanouk : https://nanouk-ec.com/films/homme-qui-plantait-des-arbres-l
Transmettre le cinéma : http://www.transmettrelecinema.com/film/homme-qui-plantait-des-arbres-l/
MA VIE DE COURGETTE – Claude BARRAS
Cycle 3 – Tr. 1 - Animation- 2016 - 1h06 – France/Suisse
De son vrai nom Icare, Courgette est un petit garçon de dix ans que la vie n’a pas épargné.
Il vit seul avec sa mère depuis que son père est parti faire le tour du monde avec une
poule. Son quotidien avec cette mère alcoolique, et parfois violente, va tout à coup
basculer, et le destin va le conduire au foyer des Fontaines. Il va y faire la connaissance
d’autres enfants aux parcours difficiles qui vont devenir son nouveau monde. Il va vivre
de nombreuses aventures riches en émotions, car dans un foyer, on ne trouve pas que de
la tristesse ! Courgette va découvrir que l’amitié et l’amour sont encore possibles, et
pourquoi pas l’espoir d’un nouveau départ.
Avec en toile de fond les blessures de l’enfance, Ma vie de Courgette se veut une œuvre
lumineuse pleine de poésie. Un parcours initiatique à la découverte de l’amitié, de l'ouverture
à l'autre et de l’empathie, ainsi que de l’amour sous toutes ses formes. Le foyer devient pour ces enfants un refuge, un lieu où ils peuvent se reconstruire à leurs rythmes. Le jeune
Courgette va y chercher ses marques, et se sentir appartenir à quelque chose dont il n’osait
plus rêver : une famille, et plus précisément celle que l’on choisit. Il s’agit là d’une notion
fondamentale dans notre société moderne, et le film offre sur ce sujet un point de vue très
positif et plein d’espoir.
12 prix dont l’OSCAR et le CESAR du meilleur court-métrage d’animation 2017
Benshi : https://benshi.fr/films/ma-vie-de-courgette/557
Transmettre le cinéma : http://www.transmettrelecinema.com/film/vie-de-courgette-ma/
Télérama :https://www.telerama.fr/cinema/ma-vie-de-courgette-un-grand-film-d-animation-a-hauteur-d-
enfant,149033.php
AZUR ET ASMAR – Michel OCELOT
Cycle 2 – Tr 2 - Animation– 2006 - 1h39 – France
Il y a bien longtemps, deux enfants étaient bercés par la même femme. Azur, blond aux
yeux bleus, fils du châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice. Elevés
comme deux frères, les enfants sont séparés brutalement. Mais Azur, marqué par la
légende de la Fée des Djinns que lui racontait sa nourrice, n'aura de cesse de la retrouver,
au-delà des mers. Les deux frères de lait devenus grands partent chacun à la recherche
de la Fée. Rivalisant d'audace, ils iront à la découverte de terres magiques, recelant
autant de dangers que de merveilles...
C’est onirique, et fabuleux, on pénètre ainsi dans l’univers du conte imaginé par le réalisateur.
Entre deux civilisations qui ne veulent pas s’entendre, des individus s’estiment, se respectent,
et s’aiment, « par-dessus les barbelés ». Dans une quête initiatique à la recherche de la Fée des Dijnns, les deux « frères » traverseront des territoires magiques, y rencontreront des êtres
merveilleux qui nous enchantent par leur beauté : le Lion écarlate aux griffes bleues (imaginé
par le réalisateur), le Saïmourh (un oiseau mythique de contes persans), les Djinns (êtres
légendaires orientaux, sans représentation iconique, donc figurés par l’artiste)
14 nominations
Nanouk : https://nanouk-ec.com/films/azur-et-asmar
Benshi : https://benshi.fr/films/azur-et-asmar/19
Transmettre le cinéma : http://www.transmettrelecinema.com/film/azur-et-asmar/
LE MECANO DE LA GENERAL - Buster KEATON
Cycle 3 – Trimestre 2 – Burlesque – 1926 – 1h29 –– Muet – U. S. A.
En 1862, pendant la guerre de Sécession en Georgie, Johnnie Gray conduit sa
locomotive adorée, la « General ». Il n’a pas eu le droit de revêtir l’uniforme de soldat,
et sa fiancée, Annabelle, refuse depuis de le voir… Mais des espions nordistes volent
la « General », et du même coup Annabelle, qui se trouvait dans le train. Lancé à leur
poursuite, le mécano retrouvera non seulement sa locomotive mais l’amour de sa
fiancée, en devenant, parfois malgré lui, un combattant héroïque de la guerre de
Sécession..
L’état naturel de l’être keatonien est mouvement. Athlète, Keaton accomplit toutes les prouesses physiques de
son personnage. Le film est réalisé sans trucages. Il s’agit de ne pas tricher avec le spectateur et de donner à des gags ou situations extraordinaires une crédibilité et une force. La mise en scène de Keaton se fonde sur le
physique, par opposition au mental : nous ne percevons qu’après-coup le cheminement de la pensée du héros.
Buster Keaton n’est pas seulement un des plus grands comiques de l’écran, mais un des génies les plus
authentiques du cinéma.
Quelques bonnes raisons de voir le film : le caractère impassible de BUSTER KEATON qui en fait l’un des
burlesques les plus insaisissables – les scènes de courses poursuites en train, menées à un rythme effréné.
Nanouk : https://nanouk-ec.com/films/le-mecano-de-la-general
Benshi : https://benshi.fr/films/le-mecano-de-la-generale/141
Transmettre le cinéma : http://www.transmettrelecinema.com/film/mecano-de-la-general/
LA BELLE ET LA BETE – Jean COCTEAU
Cycle 2 – Tr. 3 - Fantastique– 1946 - 1h36 – France
Il était une fois un marchand ruiné qui vivait avec ses trois filles, Félicie, Adélaïde et
Belle, et son fils, Ludovic. Une nuit, alors qu'il s'est égaré en forêt, le marchand se
retrouve dans un mystérieux château. Il est surpris par la Bête, le propriétaire du
domaine à l’apparence mi-homme mi-bête, cueillant une rose pour l'offrir à Belle. Le
châtelain condamne alors le marchand à mort, à moins qu'une de ses filles consente à
mourir à sa place. Afin de sauver son père, Belle part vivre au château de la Bête.
La Belle et la Bête est tout simplement un film merveilleux. Merveilleux au sens « fantastique »
du terme, avec tous les éléments magiques qu'il comporte et que l'on peut attendre d'un conte. Mais merveilleux surtout dans la façon de raconter cette histoire, adaptée du très célèbre
conte de Mme Leprince de Beaumont, et de créer de la magie avec du réel, sans aucun effets
spéciaux, juste de simples trucages réalisés au tournage. La Belle et la Bête est sans aucun doute un film de poète, écrit à l'encre de la lumière. Cette poésie visuelle, on la doit notamment
au grand Henri Alekan, alors au sommet de son art, et à sa maîtrise absolue du clair-obscur,
ainsi qu'aux nombreuses références picturales (Johannes Vermeer, Rembrandt, Gustave
Doré...) qui créent un univers tantôt réaliste, tantôt fantastique.
Quelques bonnes raisons de voir le film : la poésie visuelle – les trucages fantastiques réalisés directement au tournage et le maquillage
impressionnant de la bête – les décors et les costumes – le subtile mélange de merveilleux, de mystérieux, d’étrange, d’onirisme et de réalisme.
Prix LOUIS DELLUC 1946
Nanouk : https://nanouk-ec.com/films/la-belle-et-la-bete
Transmettre le cinéma : http://www.transmettrelecinema.com/film/belle-et-la-bete-la/
UN CONTE PEUT EN CACHER UN AUTRE – J. SCHUH & J. LACHAUER
Cycle 3 – Tr. 3 - Animation – 2016 - 1h01 – G. B.
Oubliez les contes tels que vous les avez toujours connus et laissez-vous raconter, par le
loup en personne, la véritable histoire de Blanche Neige, du Petit Chaperon Rouge, des
Trois Petits Cochons, de Cendrillon et de Jack et son haricot magique. Vous découvrirez
ainsi pourquoi le loup désirait tant se venger du Petit Chaperon Rouge, comment cette
dernière et Blanche Neige sont devenues amies, à quel point Jack et Cendrillon étaient
fait l'un pour l'autre, et ce n'est pas tout !...
De nouveau, le Studio Magic Light Pictures adapte un classique de la littérature jeunesse
anglaise, plus précisément ici un roman de Roald Dahl, mais à l'inverse des fois précédentes, les réalisateurs-scénaristes n'ont pas sagement reproduit à l'identique le livre en question.
Cette adaptation est particulièrement bien construite, se déroulant en 61 minutes tout juste,
avec un montage aux petits oignons. C'est une affaire rondement menée, mais non sans suspens. Loin de là, on se croirait d'ailleurs, avec ce "court" long métrage divisé en deux
parties, dans un excellent thriller ! L'intrigue principale voudrait bien se faire passer pour
secondaire, mais la seconde partie ne laisse plus de place au doute. Le loup a beau ne pas
vouloir trop éveiller les soupçons, les spectateurs sont malins et tout cet habillage cinématographique est bien sûr destiné à tester leur attention
Quelques bonnes raisons de voir le film : le remarquable travail d’adaptation et d’écriture – le duo de choc formé par le Petit Chaperon Rouge et le
Loup – l’intelligence de la transposition dans le monde moderne – l’humour omniprésent du début à la fin
Nominé aux OSCAR 2018
Benshi : https://benshi.fr/films/un-conte-peut-en-cacher-un-autre/659
Transmettre le cinéma : http://www.transmettrelecinema.com/film/un-conte-peut-en-cacher-un-autre/
Fiche pédagogique : http://www.lesfilmsdupreau.com/pdfs/guides/cca_0.pdf
Avoir–Alire : https://www.avoir-alire.com/un-conte-peut-en-cacher-un-autre-la-critique-du-film