Communauté Urbaine
de Yaoundé
Institut International
de l’Ingénierie de l’Eau
et l’Environnement
UTER : GVEA
CONTRIBUTION A LA MAITRISE DE L’HYGIENE ET
L’ASSAINISSEMENT DANS LES
ETABLISSEMENTS
CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Rapport de fin de stage en vue de l’obtention du
Diplôme d’ Etudes Supérieures Spécialisées
Option : Génie Sanitaire et Environnement
Rédigé et soutenu par :
BOULLEYS TIENCHEU Patrice Réné
Chimiste
Sous l’encadrement de :
WETHE JOSEPH :Dr.Ing MAHOU Georges. Ing
Essi Gerard . Ing
Encadreur académique Encadreurs professionnels
Année académique : 2005 - 2006
CONTRIBUTION A LA MAITRISE DE L’HYGIENE ET
L’ASSAINISSEMENT DANS LES
ETABLISSEMENTS
CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
CONTRIBUTION A LA MAITRISE DE L’HYGIENE ET L’ASSAINISSEMENT
DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
2
DEDICACES
A LA FAMILLE BOULLEYS
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DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
3
REMERCIEMMENTS
Ce travail n’aurait abouti sans la contribution de plusieurs personnes à qui je signifie
toute ma gratitude. Je tiens à remercier particulièrement :
M. Joseph WETHE, pour son appui inestimable et son soutient inconditionnel.
Au délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé pour
m’avoir accepté comme stagiaire dans la dite structure.
Au directeur des services techniques à la CUY pour m’avoir accepté comme
stagiaire à la direction dont il assume la responsabilité.
M. Etienne MAHOU et Gérard ESSI pour l’encadrement professionnel.
Tous les enseignants en Formation Post Universitaire Génie Sanitaire et Environnement
au 2iE pour la formation.
Mes camarades de promotion pour leur coopération.
Emilienne TOKAM, Pauline WENDJI , Jean Pierre KOUEBOU pour leur soutien.
Guénedine TCHUIDJANG , Laure NGAMHOUE , Annick BAZYOMO; Aubin
TIONGANG et Perrin DJOMO pour leur assistance et présence .
Josué ELLA, Richard MACHE, Samuel YOGO, Marcel FONGANG, Wens NOUBI,
Bruno WELAPENOU, Patrice DJINOU, pour leur aide.
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DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
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SOMMAIRE…………………………………………………………………………….iii
DEDICACES……………………………………………………………………………i
REMERCIEMENTS………………………………………………………………...iii
RESUME………………………………………………………………………………….vi
LISTES DES TABLEAUX ……………………………………………………….iv
LISTE DES FIGURES ……………………………………………………………..iv
LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS ………………………………...v
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………1
PARTIE 1 : ETUDES GENERALES
1-1 Présentation de la ville de Yaoundé……………………………………………………….3
1-2 Présentation de la communauté urbaine de Yaoundé ……………………………………7
1-3 Contexte de l’étude, objectifs et approche méthodologique……………………………..11
PARTIE 2: DIAGNOSTIC DES PRATIQUES D’HYGIENE ET
D’ASSAINISSEMENT DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE
LA VILLE DE YAOUNDE
2-1 Etats des lieux de l’hygiène et l’assainissement dans les bars et restaurants de la ville de
Yaoundé………………………………………………………………………………………18
2-2 Cadre législatif, réglementaire et institutionnel…………………………………………26
2-3 Observations et analyses critiques de la situation ……………………………30
PARTIE 3 : PROPOSITION DE SOLUTIONS
3-1 Les ouvrages d’assainissement …………………………………………………………..33
3-2 Hygiène et assainissement dans les bars et restaurants…………………………………..37
3-3 Stratégies de mise en œuvre……………………………………………………………...39
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………...….41
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………...…….43
ANNEXE…………………………………………………………………………………..44
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Evolution de la communauté urbaine de Yaoundé………………………………7
Tableau 2: Liste des délégués de gouvernement de la CUY et période d’administration …7
Tableau3: Grille méthodologique de recherche générale de l’information sur la
thématique…………………………………………………………………………………….13
Tableau 4: Fréquence de nettoyage des ouvrages d’assainissement…………………………19
Tableau 5: Degré de fréquence des problèmes d’hygiène et d’assainissement dans les
restaurants…………………………………………………………………………………….24
Tableau 6 : Degré de fréquence des problèmes hygiène et d’assainissement dans les
bars……………………………………………………………………………………………24
Tableau 7 : Rôle des institutions en matière d’hygiène et assainissement…………………..31
LISTE DES FIGURES
Figure 1:Habitat de Yaoundé………………………………………………………………….4
Figure 2 : Etat de pollution de la ville………………………………………………………....6
Figure 3 : Carte de la région : a) localisation de la ville de Yaoundé ; b) subdivisions
administratives de Yaoundé ………………………………………………………………….8
Figure 4: Organigramme d’intervention……………………………………………………..11
Figure 5 : Disponibilité des ouvrages d’assainissement et répartition des types…………..17
Figure 6: Mode AEP………………………………………………………………………...20
Figure 7 Lieu de dépôt des ordures individuelle…………………………………………….20
Figure 8Fréquence des visites et Utilité de inspection sanitaire………………………….…20
Figure 9 :Appréciation par les unités des relations avec les services d’hygiène……………22
Figure 10 :Solutions pour la maîtrise des règles d’hygiène et d’assainissement……………22
Figure 11 :Choix des règles d’hygiène et d’assainissement…………………………………23
Figure12Conséquences évoqués par les clients des bars et restaurants…………………...…25
Figure 13 :Solutions d’amélioration de la situation actuelle………………………………25
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Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
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LISTE DE SIGLES ET ABREVIATIONS
AEP : Approvisionnement en Eau Potable…
AEPA : Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement
CUY : Communauté Urbaine de Yaoundé
DIEPA : Décennie Internationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PSAO : Plan stratégique d’Assainissement des eaux usées de la ville de Ouagadougou
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Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
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RESUME
Le présent travail porte sur la maîtrise de l’hygiène et l’assainissement dans les établissements
classés de la ville de Yaoundé. Cette tâche fait partir de l’une des missions de la
Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY), visant à améliorer le cadre de vie des populations
de cette localité. La finalité de ce travail est de faire des propositions de solutions devant être
intégrées dans le manuel de procédure en court d’élaboration pour mieux gérer l’hygiène et
l’assainissement dans les établissements classés de la ville de Yaoundé.
Pour atteindre cet objectif, nous avons effectué un diagnostic de la situation de l’hygiène et
des ouvrages d’assainissement sur un échantillon d’établissements classés de la ville. Nous
avons également effectué des inspections sanitaires de ces établissement et procédé aux
entretiens et enquêtes auprès des responsables des services d’hygiène et d’assainissement, des
gérants et des clients des bars et restaurants de Yaoundé.
De l’analyse des résultats obtenus, il ressort que les problèmes d’assainissement et d’hygiène
sont consécutifs, entre autres, à l’ignorance des gérants, au manque de contrôles permanents
et rigoureux , à l’insuffisance de personnels qualifiés dans les services d’hygiène des
municipalités de la ville de Yaoundé, et au manque d’éducation sanitaire des populations.
L’étude a proposé un certain nombre de solutions visant à résoudre les problèmes ainsi
identifiés. Il s’agit entre autre de la sensibilisation et de l’éducation des gérants, des
producteurs, des consommateurs ; du renforcement des capacités des personnels des services
d’hygiène des communes d’arrondissement de Yaoundé, de l’amélioration du code d’hygiène.
L’étude a élaboré des stratégies visant à mettre en œuvre ces solutions.
Mots clés : Yaoundé, Etablissements classés, Assainissement, Hygiène, Diagnostic et Inspection
sanitaire
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INTRODUCTION GENERALE
La santé des individus tout comme celle des communautés dans lesquelles ils vivent est
déterminée par de nombreux facteurs. Ce sont notamment leurs revenus, les relations qu’ils
entretiennent avec la société, l’existence et l’utilisation des services de base tels que l’eau
potable et l’assainissement, l’hygiène, la qualité des services disponibles, la responsabilité de
chacun et la qualité de l’environnement .
En effet, une bonne hygiène est un véritable obstacle à de nombreuses maladies infectieuses,
notamment d’origine feco –orale et favorise la santé et le bien être. Pour que les progrès de
l’hygiène servent au maximum, ils doivent s’accompagner d’amélioration dans
l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement (Howard. G et al ,2004).
Voila donc plus de 20 ans que les questions d’AEPA ont suscité un regain considérable
d’intérêts, dus pour une part à la DIEPA (1981-1990) . De nombreux pays ont préparé dans le
cadre de cette décennie , des programmes qui étaient très optimistes dans leurs prévisions en
matière d’hygiène et d’assainissement mais dont les objectifs se sont révélés difficiles à
atteindre (Franceys .R et al ,1995). Depuis lors, avec les programmes de lutte contre la
pauvreté mis sur pied par nombreux pays africains et le processus de décentralisation, ces
problèmes refont surface et sont pris avec plus de sérieux.
Au Cameroun, la lutte contre la pauvreté a conduit à la mise sur pied de plusieurs plans
stratégiques et programmes en vue de l’amélioration du cadre de vie et de la santé des
populations compte tenu de leur importance. A Yaoundé par exemple, plusieurs projets en vue
de la création des espaces verts, de l’assainissement des eaux pluviales et d’une meilleure
gestion des déchets solides ont été initiés par la CUY avec l’appui de l’Etat.
Cependant, il est fort malheureux de constater que les volets hygiène et assainissement des
eaux usées et excrétas demeurent les parents pauvres des projets en cours dans la ville.
Pourtant les conditions d’hygiène et d’assainissement sont déplorables, voir criardes dans
les établissements classées1 (hôtels, restaurants, bars, etc.) en plein essor, très sollicités et très
achalandés dans la ville de Yaoundé.
L’ampleur de ce phénomène, couplée aux influences certaines de l’insuffisance de l’hygiène
et de l’assainissement dans ces établissements, ont conduit les autorités municipales à
rechercher des solutions appropriées.
1 Selon l’article 54, Section II, du chapitre IV de la loi cadre de la gestion de l’environnement au Cameroun, les
établissement classés sont des lieux où sont effectuées les activités artisanales et commerciales et industrielles
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Notre étude trouve ainsi son intérêt dans la quête de limitation des risques sanitaires
dus à la fréquentation des établissements classés et de protection de l’environnement.
Les questions centrales auxquelles ce travail devrait apporter des réponses sont les suivantes :
1. Quel est l’état de l’hygiène et de l’assainissement dans les bars et restaurants de la
ville de Yaoundé ?
2. Quels sont les problèmes majeurs d’hygiène et d’assainissement dans ces
établissements ? Quelles en sont les causes et les conséquences ?
3. Comment les résoudre ?
Ainsi, cette étude voudrait documenter la situation actuelle de l’hygiène et de l’assainissement
dans les établissements classés de Yaoundé. Une telle documentation vise dans un premier
temps à faire l’état des lieux de la thématique, d’en analyser les forces et faiblesses avant de
proposer des axes de solutions de rémédiation. Les données recueillies au cours de cette étude
serviront à alimenter la base de données urbaine servant à étayer la prise de décision des
autorités communales de Yaoundé.
Les contraintes de temps, de disponibilité d’information, de logistiques nous ont conduit à
limiter le travail aux bars et restaurants de la ville de Yaoundé. L’analyse des rapports
d’activités des services d’hygiène et d’assainissement de la Communauté Urbaine de Yaoundé
et des communes d’arrondissements, argumente et justifie le choix des types d’équipement
par : la gravité des conditions d’hygiène et d’assainissement dans ces lieux comparativement
aux autres établissements, leurs nombres très élevés et l’intérêt économique qu’ils présentent.
Le présent rapport, qui synthétise le travail accompli, se subdivise en trois parties :
1. la première est consacrée à la présentation du contexte de l’étude et l’approche
méthodologique ;
2. la seconde partie au diagnostic de la situation actuelle de l’hygiène et de
l’assainissement dans les bars et les restaurant ;
3. la troisième partie aux solutions envisagées pour résoudre ces problèmes.
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1-1 PRESENTATION DE LA VILLE DE YAOUNDE
Yaoundé est la capitale du Cameroun et chef lieu de la province du centre. Elle est située à
300 Km de la côte atlantique, entre le 3o5’de latitude Nord et le 11
o31’de longitude Est
(YOGO.S, 2005). Elle est entourée de 7 collines qui seraient responsable de son climat
particulier et dont les plus élevées sont situées du côté de l’ Ouest et Nord-Ouest .Yaoundé a
une superficie de 13614ha en 2002 et une population de 2millions d’habitants environ en
2006. Ses limites géographiques sont (voir figure 1) :
- à l’Ouest, l’arrondissement de Nbankomo;
- à l’Est, le département de la Mefou-Afamba ;
- au Sud, le département de la Mefou-Akono ;
- au Nord, l ‘arrondissement d’Okola
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Figure 1 . Habitat de la ville de Yaoundé ( Source : CUY)
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Climat et végétation
Le climat qui règne dans la ville de Yaoundé est de type équatorial (Yaoundéen), caractérisé
par l’alternance de deux saisons sèches et deux saisons de pluies. On enregistre une
température moyenne de 23,5oC contrastée entre 16 et 31
oC selon les saisons et 1650mm
d’eau par an. L’hygrométrie moyenne est de 80% et varie dans la journée entre 35 et 98%.
Les vents fréquents sont humides et soufflent en direction du Sud-Ouest ; les vents violents
sont orientés vers le nord-ouest. La végétation est du type intertropical avec prédominance de
la forêt humide méridionale (Wéthé .J.,1999 ; 2001).
relief
Sur le plan morphologique, la ville est située en grande partie dans le bassin versant du cours
d’eau Mfoundi. On y trouve quatre types de terrains qui sont :
- les crêtes de faible pente dont les terrains sont facilement urbanisables ;
- les collines aménageables dont les pentes varient de 5 à 15% ;
- les collines très difficiles à aménager de pente supérieure à 15% ;
- les fonds de vallée inondables généralement de pente inférieure à 5%.
De ces types de terrains, découlent deux grandes zones. Les zones non constructibles
englobent d’une part, les secteurs de faible pente (inférieure à 5%) dont les fonds de vallée
généralement inondables et d’autre part, les zones de forte pente, sièges permanents d’érosion
et d’éboulement. Les zones constructibles ou urbanisables sont les versants et sites de pente
comprise entre 5 et 15%.
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la ville est très dense et essentiellement composé du cours d’eau
Mfoundi et de ses affluents. Ceux-ci assurent le drainage naturel des eaux de ruissellement et
des eaux superficielles qui sont rejetées le fleuve Mefou, qui à son tour déverse ses eaux dans
le fleuve Nyong. C’est en amont de ce dernier point de rejet que ce trouve la zone de captage
actuel des eaux brutes destinées à la production d’eau potable pour les habitants de la ville
Yaoundé et de ses environs.
À coté de ces cours d’eaux, la ville compte quelques lacs et étangs naturels ou artificiels dont
les eaux sont rendues dangereuses pour la santé publique; à cause du déversement des eaux
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des stations d’épuration non fonctionnelles (cas du lac municipal), des ordures ménagères et
des eaux des latrines situées dans les zones marécageuses. (Voir figure 2) .
Figure 2 : Etat de pollution de la ville de Yaoundé ( Source : CUY)
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1-2 PRESENTATION DE LA CUY
1-2-1-Historique
La CUY fût créée en 1941 sous le nom de Commune Mixte Urbaine (C.M.U.). Elle a donc
suivi plusieurs mutations qui l’ont fait passer de commune Mixte urbaine à CUY comme
l’indique le tableau ci-dessous
Tableau 1 : Evolution de la communauté urbaine de Yaoundé
Dates Statut et évènements majeurs
1941 Commune Mixte Urbaine
26 novembre1956 Commune Urbaine de Plein Exercice
1967 Commune à Régime Spécial
1974 Commune Urbaine de Yaoundé
Loi No 87/015 du 15 juillet 1987 Communauté Urbaine de Yaoundé
Loi no 2004 /018 du 22julllet 2004 fixant les règles applicables aux communes et
communautés urbaines
Plusieurs délégués de gouvernement se sont succédés à la tête de la communauté urbaine de
Yaoundé - CUY.(Tableau 2)
Tableau 2 : Liste des délégués de gouvernement de la CUY et période d’administration
Noms Dates
André FOUDA 1956-1987
Basile EMAH 1987-2001
Nicolas AMOUGOU NOMA 2001-2005
Gilbert TSIMI EVOUNA depuis 2005
Selon l’ article110 de Loi no 2004 /018 du 22julllet 2004 sur la décentralisation la
communauté urbaine est chargé entre autre :
- du suivi et la gestion des déchets industriels ;
- du nettoiement des voies et espaces publics communautaires, la collecte, l’enlèvement
et le traitement des ordures ménagères ;
- de la création, l’aménagement, l’entretien, l’exploitation et la gestion des équipements
communautaires en matière d’assainissement d’eaux usées et pluviales ;
- de l’élaboration des plans communautaires d’action pour l’environnement, notamment
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en matière de lutte contre les nuisances et les pollutions, de protection des espaces verts ;
- de la planification urbaine, les plans et schéma directeurs, les plans d’occupations des
sols ou les documents d’urbanisme en tenant lieu ;
- de la construction, l’équipement, la gestion, l’entretien et la maintenance des
équipements marchands d’intérêts communautaires, notamment les marchés, gares
routières et abattoirs.
Source : (Wethe. J et al ; 2003)
Figure 3 : Carte de la région : a) localisation de la ville de
Yaoundé ; b) subdivisions administratives de Yaoundé
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1-2-2 Organisation et fonctionnement
Les articles 112, 113, 115 de la Loi no 2004 /018 du 22julllet 2004 de la décentralisation
fixent organisation et fonctionnement de la communauté urbaine.
Selon l’article 112, la communauté urbaine comprends le conseil de communauté urbaine et
le délégué de gouvernement auprès de la communauté urbaine.
L‘article 113 précise par contre la composition du conseil de communauté, à savoir les
maires des communes d’arrondissement de Yaoundé (6 au total) et les représentants désignés
au sein des communes d’arrondissement, conformément aux disposition de l’article.
Selon l’articles 115 (1) (2) (3) le délégué du gouvernement et ses adjoints (6) sont nommés
par décret du Président de la République. Ils constituent l’exécutif municipal de la
communauté urbaine.
1-2-3-Presentation des services techniques de la Communauté Urbaine de Yaoundé
La CUY regroupe quatre directions divisées en vingt deux 22 services parmi lesquels le
service de l’hygiène et l’environnement, et la cellule du développement urbain (voir
organigramme). Ces deux services ont été le cadre de notre travail.
o Le service de l’environnement et de l’hygiène.
Placé sous l’autorité d’un chef de service, le service de l’environnement et de l’hygiène est
chargé :
-de l’élaboration et du suivi de la politique de l’environnement de la communauté urbaine en
relation avec les services et organismes concernés ;
-de veiller à l’application des mesures législatives et réglementaires relatives à la promotion
d’un environnement urbain sain et durable ;
-de la coordination des activités générales et sectorielles relatives à l’environnement en
relation avec les services concernés ;
-du contrôle de l’application des normes d’assainissement ;
-de l’élaboration et de l’exécution de la politique de propreté de la ville et de l’application des
règles d’hygiène et de salubrité de l’environnement urbain ;
-du ramassage et du traitement des ordures ménagères et des autres déchets urbain ;
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-de l’élaboration de contrat d’enlèvement et de traitement des déchets urbains et suivi de leur
application en relation avec les services concernés ;
-de la gestion de la décharge municipale de la communauté urbaine ;
-de l’élaboration et de la mise en œuvre des actions de sensibilisation des populations en
faveur d’un environnement sain ;
-d’instruire les procédures et l’application éventuelle des sanctions prévues par la
réglementation en vigueur du fait du non respect des règles d’hygiène et de salubrité ;
- de tous les problèmes relative au bien être a la prévention sanitaire et a la tranquillité des
administrés de la communauté urbaine ;
-de la salubrité des marigots et de l’assainissement des terrains marécageux ;
-de l’hygiène des débits de boisson ;
-de la lutte contre les vacarmes nocturnes et diurnes ;
-de l’éradication des animaux nuisibles ;
-de la gestion de la fourrière animale ;
-de la gestion du magasin des objets raflés ;
-de la gestion des cimetières municipaux.
o La cellule du développement urbain
Placé sous l’autorité d’un responsable de cellule, cadre ayant rang de chef de service, la
cellule du développement urbain rend compte directement au directeur des services
techniques. Elle est chargée :
-de la programmation des études prospectives, d’aménagement et de développement urbain ;
-du projet de ville de la communauté urbaine ;
-des relations avec les services des ministères concernés.
Après la présentation de la structure d’ accueil, il a été question pour nous de définir une
démarche et des outils qui nous permettront de résoudre la problématique.
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1-3 CONTEXTE DE L’ETUDE, OBJECTIFS ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE
1- 3-1 Contexte de l’étude
Le Cameroun comme de nombreux pays africains s’est engagé dans des politiques de
décentralisation qui impliquent de plus en plus une responsabilisation et une participation
des collectivités locales et des populations dans l’amélioration de leur cadre de vie. Ce volet
étant l’une des priorités du gouvernement dans son grand défi de lutte contre la pauvreté.
Yaoundé, la capitale du Cameroun, est engagée par le biais de la CUY avec l’appui des
ministères techniques dans une grande campagne de développement urbain. Elle est
caractérisée par la création des espaces verts, l’aménagement des trottoirs, la gestion des
déchets solides et le drainage d’eaux pluviales.
Il ressort de ce qui précède que les volets hygiène et assainissement d’eaux usées et excrétas
restent les parents pauvres d’une part , et que les établissements classés ne font l’objet
d’aucun intérêt d’autre part. L’urbanisation, la modernisation, l’explosion démographique , la
répartition des heures de travail, la pauvreté ont entraîné une modification des
comportements et une forte croissance des ventes à emporter et assimilés, des hôtels, des
auberges et restaurants à Yaoundé . Malheureusement , il est constaté que dans ces lieux à
hauts risques sanitaires et environnementales, les conditions d’hygiène et d’assainissement
sont mauvaises surtout dans les restaurants et les bars où ils se posent avec acuité.
L’insalubrité des locaux, la mauvaise évacuation des eaux usées et le dépôts des déchets dans
les caniveaux ; la prolifération des bars et restaurants, une utilisation d’eau de consommation
de qualité douteuse, des odeurs nauséabondes , une protection et une cuisson inadéquates des
aliments, sont autant d’indicateurs du non respect des règles d’hygiène et d’assainissement.
C’est dans le souci donc d’apporter des solutions urgentes, efficaces et efficientes que la
présente étude a été effectuée.
1-3-2 Les objectifs
L’objectif général de ce travail est de faire des propositions de solutions devant être
intégrées dans le manuel de procédure en court d’élaboration pour mieux gérer l’hygiène et
l’assainissement dans les établissements classés de la ville de Yaoundé. Spécifiquement, il
sera question tout au long du travail de :
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- Objectif 1 : établir l’état des lieux de l’hygiène et l’assainissement dans ces
établissements
- Objectif 2 : analyser les problèmes
- Objectif 3 : proposer des solutions et établir des stratégies de mise en œuvre de ceux-ci
Pour atteindre ces objectifs un ensemble d’activités doivent être effectuées. Il s’agit de :
-recenser les établissements classées ;
-dresser l’état des lieux de l’hygiène et l’assainissement ;
-identifier les différents intervenants sur la thématique ;
-ressortir les problèmes majeurs et les causes ;
-présenter le cadre réglementaire et institutionnel ;
-identifier les enjeux et les contraintes ;
- analyser les problèmes et proposer les solutions ;
-établir des stratégies pour pouvoir mettre en œuvres ces propositions
1-3-3 Etapes méthodologiques et activités correspondantes
Début
Travaux
préliminaires
Dépouillement et
traitement des
données
Travaux de
terrain
Fin
- dépouillement et traitement des données collectées
- établissement de l’état des lieux
- synthèse des problèmes, causes et proposer des
solutions
- élaboration des stratégies pour la mise en œuvre de
ces solutions
- élaboration des cartes thématiques
- rédaction du rapport final
- visite de la ville et observations
- inspection de certains établissements classés
- contact et entretien avec les acteurs intervenants sur
la thématique
- enquêtes auprès des ménages et des gérants des bars
et restaurants
- recherche documentaire supplémentaire
- revue bibliographique
- élaboration d’une grille méthodologique
- élaboration des outils de collectes de données
Figure 4: Organigramme d’intervention
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1-3-3-1 Travaux préliminaires
I-3-3-1-1 Revue bibliographique sur la thématique
Elle a pour but de permettre une bonne compréhension de la problématique et de mieux cerner
le contexte de l’étude. Pour pouvoir collecter les informations nous avons eu recours aux
documents sur l’hygiène, l’assainissement, l’urbanisme, l’environnement, la décentralisation.
Les sources de ces documents sont :
- la bibliothèque de la communauté urbaine de Yaoundé ;
- les services d’hygiène des communes d’arrondissement de la ville de Yaoundé ;
- la cellule de développement urbain de la CUY ;
- la bibliothèque et les notes de cours en spécialisation de génie sanitaire et
environnement de l’Institut Internationale de l’Ingénierie de l’Eau et l’Environnement
( 2iE ) de Ouagadougou au Burkina Faso.
1-3-3-1-2 Elaboration de la méthodologie et des outils de collecte des données
Ce travail a été effectué afin de collecter les informations sur la thématique et d’identifier les
sources de collecte de données afin de solutionner le problème qui se posent conformément
aux termes de référence du stage.
a) grille méthodologique
Tableau 3 : Grille méthodologique de recherche générale de l’information sur la thématique
Objectifs Source de collecte de
l’information
Méthodes et techniques de
collecte de données
Connaissance de la
communauté urbaine et des
communes urbaines
d’arrondissement
- communauté urbaine de
Yaoundé,
- communes
d’arrondissement de
Yaoundé
- recherche documentaire
- entretien
- recherche sur le net
Etablir l’état des lieux sur
l’hygiène et l’assainissement
dans ces établissements
- gérant bars/
restaurants de Yaoundé
- services d’hygiène des
communes
- cellule développement
urbain de CUY
- recherche documentaire
- entretien
-enquête
-inspection
des établissements
CONTRIBUTION A LA MAITRISE DE L’HYGIENE ET L’ASSAINISSEMENT
DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
21
- clients bars/restaurants
de Yaoundé
-2iE
Proposer des solutions -gérants bars/restaurants de
Yaoundé
-clients de Yaoundé
-communes de Yaoundé
recherche documentaire
-entretien
-enquête
b) Elaboration des outils de collectes de données
b-1) Les entretiens
Les objectifs des guides d’entretien
Le guide administré aux responsables des services d’hygiène des communes
d’arrondissements, nous a permis de recenser les établissements classés dans lesquels les
conditions d’hygiène et d’assainissement sont criardes d’une part, et d’autre part de mieux
comprendre la politique menée par ces services en matière d’hygiène et d’assainissement.
L’objectif visé par le guide d’entretien adressé aux clients des bars et restaurants était de
recenser les problèmes d’hygiène et d’assainissement dans les établissements classés (bar,
restaurant).
Les personnes cibles
Le premier guide a été administré au chef des services d’hygiène et d’assainissement des
communes d’arrondissement de la ville de Yaoundé et le second à 30 clients des bar et
restaurants de la même ville (AMEREIN. P et al ,1996).
Le déroulement de l’entretien
Les entretiens se sont déroulés dans les bars, restaurants et dans tout autre endroit choisit par
les personnes concernées. Les guides d’entretien ont été administrés par nous même. La
durée de l’entretien était de 30 minutes en moyenne. Les informations étaient enregistrées sur
du papier et à l’aide d’un crayon a bille.
Les résultats de l’entretien
Après l’analyse du guide d’entretien les problèmes retenues sont ceux qui apparaissaient
simultanément dans les termes de référence et les informations obtenues après entretien avec
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22
les responsables de l’hygiène dans les mairies d’une part et les clients d’autre part .
L’analyse du guide d’entretien administré aux responsables des services d’hygiène , nous a
permis de choisir les types d’établissements classés qui feraient l’objet d’études approfondies,
mais aussi d’obtenir des informations sur la politique de ces services en matière d’hygiène et
d’assainissement. Afin d’améliorer la précision de nos résultats et de permettre que ceux-ci
puissent servir de base de décision, une questionnaire a été administré .
b-2) Le questionnaire
Justification de l’enquête par sondage
Le choix de cette technique se justifie par la taille de la population mère à étudiée, le
modicité des moyens financiers disponibles pour l’étude et le temps imparti pour ce travail.
La structure du questionnaire
Deux questionnaires ont été administrés : l’un aux clients des établissements classés et l’autre
aux gérants des bars et restaurants.
Deux thèmes constituaient l’ossature du questionnaire orienté vers les clients. Le premier a
porté sur le degré de présence des différents problèmes d’hygiène et d’assainissement dans
les établissements classés (bar, restaurant), tandis que le second concernait les causes et les
conséquences du non respect des règles d’hygiène et d’assainissement dans ces établisse-
ments et les moyens pour les résoudre.
Le questionnaire adressé aux gérants de bars et des restaurants était bâti autour de deux
thèmes à savoir l’hygiène et l’assainissement d’une part et AEP d’autre part.
Le mode d’administration
Un test du questionnaire (essai d’administration de la fiche) a été effectuée sur dix clients,
trois gérants de bars et deux gérants restaurants afin d’apprécier le niveau de compréhension
de la fiche, ainsi que la durée de l’interrogation. Ceci nous a permis d’améliorer nos
questionnaires avant leur administration.
Le questionnaire a été administré avec l’appui des enquêteurs recrutés. Toutefois, une réunion
préparatoire a été programmée afin de permettre une meilleure compréhension du
questionnaire et faciliter son administration. Le face à face a été le mode principal
d’administration du questionnaire. En effet, il présente l’avantage de permettre à l’enquêteur
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d’éclairer l’enquêté sur les questions éventuellement mal comprises ou pas comprises du tout,
d’identifier l’enquêté mais aussi de vérifier la fiabilité ou la sincérité de certaines réponses
(AMEREIN. P et al ,1996).
La population à étudier
Deux types de population ont été concernés par notre sondage, à savoir les clients et les
gérants des bars et restaurants de la ville de Yaoundé
L’échantillon
Deux types d’approches d’échantillonnage pouvaient être utilisés dans la détermination de la
taille de la population à interviewer. Les échantillons probabilistes ou aléatoires et les
échantillons empiriques ou non probabilistes.
Notre choix s’est porté sur la méthode non aléatoire, notamment la méthode de quota pour les
raisons suivantes :
- la précision recherche ;
-elle est moins coûteuse ;
-le nombre de bars et restaurants est inconnu.
Dans ce cas la répartition de l’échantillon peut se faire sur la base de la part des marchés, de
la situation géographique, le sexe, le type d’établissement, etc.
La taille de l’échantillon a été déterminée sur la base de ressources financières personnelles
(budget) que nous avons alloués à l’étude (PERRIEN.P et al, 1994). Nous avons interrogé 36
bars, 18 restaurants, et 216 clients.
1-3-1-3 Le dépouillement et analyse des résultats
Pour effectuer ces activités nous avons utilisé le logiciel SPSS et le tri à plat. Mais avant,
nous avons procédé à la validation des fiches d’enquêtes et l’élaboration d’une masque de
saisie. Cette validation des fiches a permis de dégager les fiches non valides.
Le tri à plat a été utilisé pour évaluer le degré de fréquence des problèmes d’hygiène et
d’assainissement dans les établissements classés (bar, restaurant). Les scores attribués à
chaque niveau de l’échelle ont permis de calculer le poids moyen de chaque critère. La
formule utilisée est la suivante (AMEREIN. P et al ,1996) :
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24
Pm j= Xi ni/Nj
Pm j = poids moyen du critère étudié par rapport à l’établissement j ou au problème j ;
Xi = score affecté au critère étudié ;
ni = effectif des répondants ayant affectés un score au critère étudié ;
Nj = effectif total des répondants s’étant prononcés sur le critère étudié par rapport à
l’entreprise j ou au problème j ;
j = indice de variation des établissements ou des problèmes ;
i = indice de variation des scores.
1-3-1-4 Les difficultés rencontrées
Plusieurs difficultés ont été rencontrées tout au long de nos investigations. Elles concernent :
-le climat
-la compréhension du questionnaire par certains clients et gérant bar/restaurant ;
-le refus de certains gérants à répondre aux questions ;
-les rendez–vous reportés par certains chefs de services d’hygiène des communes
d’arrondissement avec qui nous devrions avoir un entretien.
La problématique de l’hygiène et l’assainissement est une réalité et se pose de façon accrue
dans les bars et restaurants des six arrondissements de la ville de Yaoundé. Les guides
d’entretien, les fiches d’enquêtes et l’inspection sanitaire sont entre autres les outils qui ont
été utilisés pour collecter les informations. Les résultats obtenus nous ont permis de dresser
l’état des lieux de l’hygiène et l’assainissement dans les bars et restaurants de la capitale du
Cameroun.
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2-1 ETATS DES LIEUX DE L’HYGIENE ET L’ASSAINISSEMENT
DANS LES BARS ET RESTAURANTS DE LA VILLE DE YAOUNDE
Afin de mieux appréhender les problèmes d’hygiène et d’assainissement dans les
établissements classés de Yaoundé, il nous a semblé important de recueillir les avis des
personnes directement concernés. Ceux – ci ne sont autres que les gérants et les clients des
bars et restaurants.
2– 1-1 Selon les gérants des bars et restaurants
Présence, type et fréquence de nettoyage des ouvrages d’assainissement dans les bars
et restaurants
Il ressort des résultats des enquêtes que 94% des bars disposent d’ouvrages d’assainissement
constitués majoritairement de fosses septiques (61%), latrines traditionnelles (28%) et autres
(11% urinoir, fosse à urine).
94%
6%
61%
28%
11%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Dis
po
se
d'o
uvra
ge
d'a
ssa
inis
se
me
nt
Ne
dis
po
se
pa
s
d'o
uvra
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s
d'a
ssa
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me
nt
Fo
sse
s s
ep
tiq
ue
s
La
trin
es
tra
ditio
nn
elle
s
Au
tre
s
Figure 5: Disponibilité d’ouvrages d’assainissement et répartition selon les types
La majorité des établissements, c’est à dire 74, 1% nettoie leurs ouvrages au moins 1 fois par
jour , 18,5 % au moins 1 fois par semaine, 7,4% n’ont jamais nettoyé leur ouvrage.
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26
Tableau 4: Fréquence de nettoyage des ouvrages d’assainissement .
Fréquence Pourcentage (%)
Au moins une fois par jour 74,1
Au moins1 fois par semaine 18,5
jamais 7,4
Total 100
Mode d’AEP
Des résultats obtenus, il ressort que tous les établissements enquêtés utilisent l’eau potable en
provenance du réseau. EN effet les branchements particuliers représentent (56%) et les bornes
fontaines (44%).
par rapport aux bacs à ordures
89% des bars et restaurants disposent des bacs à ordures, par contre 11 % n’en disposent pas.
Ces bacs à ordures sont disposés soient dans la cour ( 67 % ) ou dans la cour (22 % ).
Activités des services d’hygiène
L’inspection des établissements classés par les services d’hygiène de la ville de Yaoundé est
bien connue des gérants de ces unités de commerce. En effet, plus de 83% de ces unités
affirment avoir déjà reçu la visite de ces services. Cependant, la fréquence des inspections est
assez différenciée comme le montre la figure ci-dessous.
dans les
locaux
22%la cour
67%
je n'en n'ai
pas
11%
Figure 7: Lieu de dépôt des ordures individuelles
borne
fontaine
44%
branchemen
t particulier
56%
Figure 6 :Mode d’AEP
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61,1%
16,7%
5,5%
16,7%
94,0%
6,0%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
100,0%
Visites
mensuelles
Visites
trimestrielles
Visites
semestrielles
Pas de visite Utilité de
l'inspection
Non utilité de
l'Inspection
Paramètres
% d
'un
ités c
on
cern
ées
Figure 8 :Fréquence de visites et utilité de l’inspection des services d’hygiène de la ville de Yaoundé
En effet, sur l’ensemble de l’échantillon, 61, 1% des unités étudiées affirment recevoir des
visites mensuelles des services d’hygiène, contre 16,7% pour des visites trimestrielles et 5,6%
pour des visites semestrielles.
Par contre, une proportion non négligeable (16,7%) des unités étudiées n’a jamais été
inspectée par les services d’hygiène de la ville de Yaoundé. Il s’agit dans leur majorité, des
unités localisées dans les quartiers périphériques. Ce groupe d’unités (qui n’ont pas été
inspectées) correspond à celui qui affirme n’entretenir aucune relation particulière avec les
services d’hygiène des municipalités de Yaoundé (Figure ci-dessous).
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16,7%
83,3%
66,7%
13,3%
20,0%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
Pas de
relation
Existence
de relation
Bonne et + Assez
bonne*
Mauvaise
Paramètres
% d
'un
ités c
on
cern
ées
Figure 9 :Appréciation, par les unités commerciales, des relations avec les services d’hygiène
Parmi les unités qui ont des relations avec les services d’hygiène de la ville, 13% pensent
qu’elles sont assez bonnes et 67% estiment qu’elles sont très bonnes.
Par contre, les 20% des unités qui apprécient ces relations de mauvais évoquent des lacunes
telles que le manque de loyauté de certains agents commis à cet effet, et la mauvaise
organisation de l’inspection sanitaire. Selon les responsables d’unités concernées et des
services d’hygiène de la municipalité, ces lacunes peuvent entraîner l’arnaque de la part de
certains de ces agents.
Toutefois, au-delà de ces lacune, force est de constaté que pour la majorité (94%) des gérants
des unités commerciales étudiées à Yaoundé reconnaissent que l’inspection sanitaire des
services d’hygiène de la ville est utile.
Causes du non respect des règles d’hygiène et d’assainissement et stratégies
d’amélioration proposées par les gérants des unités étudiées
Pour les gérants des unités étudiées, les causes du non respect des règles d’hygiène et
d’assainissement sont de trois types : l’ignorance des textes considérés (63% des gérants), le
refus volontaire de ces derniers (25% des cas) et l’absence de contrôle de la part des
responsables des services d’hygiène (12% des cas).
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Ainsi donc L’ignorance apparaît comme l’une des causes majeures de la mauvaise pratique
des règles d’hygiène et d’assainissement et confirme la sensibilisation des gérants (44,44 %)
comme méthode de lutte la plus recommandée. 27,27 % suggère des contrôles rigoureux des
établissements, 14,18 % préconise la fermeture des établissements, 11,11 % ne proposent
aucune méthode de lutte et le reste à savoir 3% pensent à autre méthode de lutte
(sensibilisation des clients, sanctions.)
2 -1- 2 Selon les clients
Fréquence des problèmes d’hygiène et d’assainissement dans les bars et restaurants
Les résultats des enquêtés ont montré que pour 97% des clients, le respect des règles
d’hygiène et d’assainissement est un critère de choix de fréquentation d’un bar ou d’un
restaurant.
Figure 11: Choix des règles d’hygiène et d’assainissement
non
3%
oui
97%
Figure 10 :solutions pour la maîtrise des règles d’hygiène et
d’assainissement
27,27%
14,18% 11,11%3%
44,44%
0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%
100,00%
sens
ibilis
atio
n
des
géra
nts
cont
rôle
rigou
reux
ferm
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s
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lisse
men
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s
paramètres
% u
nité
con
cent
ré
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Ceci interpelle ces établissements sur l’importance de ce critère et la nécessité de
résoudre les problèmes ci dessous qui se posent avec les fréquences variées suivantes (voir
tableau).
Tableau 5: Degré de fréquence des problèmes d ’ hygiène et d’assainissement dans les restaurants
Fréquence
Problèmes (%)
1 2 3 4 5 Poids
moyen
Absence de toilettes FA 20,63 30,15 15,87 14,29 19,06 2,84
Toilettes insalubres FA 6,35 25,89 23,81 25,40 19,05 3,23
Insuffisance de toilettes FA 11,11 23,81 22,22 17,46 25,40 3,22
Mauvaise évacuation des eaux usées FA 6,34 22,22 23,81 28,57 19,06 3,31
Toilettes proches du lieu de consommation FA 15,87 36,50 11,11 23,81 12,71 2,81
Nuisances sonores (bruit) FA 23,81 39,68 25,40 9,52 1,59 2,25
Malpropreté du personnel en contact FA 20,63 46,03 17,46 11,11 4,77 2,33
Insalubrité des locaux et des meubles FA 11,11 44,44 30,17 11,11 3,17 2,50
Aération insuffisante du lieu de consommation FA 19,05 41,27 19,05 19,05 1,58 2,43
Vaisselle malpropre FA 12,70 46,03 22,22 12,70 6,35 3,87
Odeurs nauséabondes FA 20,63 38,09 20,63 14,29 6,36 2,48
Absence de bacs à ordures FA 15,87 34,92 17,46 14,29 17,46 2,82
1= pas du tout fréquent 2 = peu fréquent 3= moyennement fréquent
4= fréquent 5=très fréquent Pm= poids moyen
Les problèmes tels que l’insalubrité des toilettes, l’insuffisance de toilettes, la mauvaise
évacuation des eaux usées, la malpropreté des vaisselles ont poids moyens supérieur à 3.
Ainsi, ces problèmes nécessitent plus d’attention de la part des responsables des restaurants
de la ville de Yaoundé.
Tableau 6: Degré de fréquence des problèmes d'hygiène et d’assainissement dans les bars
Fréquence
Problèmes (%)
1 2 3 4 5 Poids
moyen
Absence de toilettes FA 17,46 23,81 19,04 28,57 11,12 2.92
Toilettes insalubres FA 0,00 15,87 6,36 20,63 57,14 4,16
Insuffisance de toilettes FA 6,35 17,46 15,87 25,40 34,92 3,63
Mauvaise évacuation des eaux usées FA 4,76 15,87 12,70 36,51 30,15 3,71
Toilettes proches du lieu de consommation FA 4,76 7,94 15,87 28,57 42,86 3,97
Nuisances sonores (bruit) FA 0,00 6,34 9,52 19,05 65,08 4,42
Malpropreté du personnel en contact FA 15,87 25,81 31,75 22,22 4,35 2,79
Insalubrité des locaux et des meubles FA 3,17 15,87 46,03 28,57 6,36 3,19
Aération insuffisante du lieu de consommation FA 7,94 22,22 30,16 23,81 15,87 3,17
Vaisselle malpropre FA 7,94 26,98 28,57 28,57 7,94 3,06
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Odeurs nauséabondes FA 1,59 17,46 22,22 34,92 23,81 3,61
Absence de bacs à ordures FA 4,77 11,11 11,11 33,33 39,68 3,92
Il ressort du tableau que hors mis l’absence de toilette et la malpropreté du personnel en
contact, tous les autres problèmes ont un poids moyen supérieur à 3. De même il est
important de relever que l’insalubrité des toilettes et les nuisances sonores se posent de
manière fréquente puisque leur poids moyens supérieurs à 4.
Au final, que ce soit dans bars ou dans les petits restaurants, les problèmes liés à l’hygiène et
à l’assainissement sont les mêmes et se déclinent en l’insalubrité des toilettes, l’insuffisance
de toilettes, la mauvaise évacuation des eaux usées, la malpropreté des vaisselles.
Conséquences liées au non respect des règles d’hygiène et d’assainissement par les
bars et les restaurants
37,4%
34,5%
28,1%
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
Maladies Pertes de clients Pollution de
l'environnement
Conséquences évoquées par les clients
% d
'occ
urr
ence
Figure 12 :Conséquences évoquées par les clients des bars et restaurants de la ville de Yaoundé
Des lacunes d’hygiène et d’assainissement relevées ci-dessus, il en ressort trois conséquences
majeures, perçues par les clients des bars et restaurants étudiés. Il s’agit par ordre d’intensité
d’occurrence décroissant des risques accrus de maladies évoquées par environ 37,4% des
clients interrogés, de la pertes des clients (34,5%) et de la pollution de l’environnement
(énoncée par 28,1% des clients).
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DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
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Par rapport à la maîtrise de l’hygiène et l’assainissement dans ces
établissements classés
51,0%
30,8%
14,4%
3,8%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
Contrôles
rigoureux
Sensibilisation des
clients
Fermeture des
unités concernées
Autres
Solutions d'amélioration
% d
'occ
urr
ence
Figure 13 :Solutions d’amélioration de la situation actuelle
Pour améliorer la situation actuelle de l’hygiène et de l’assainissement dans les unités de
commerce (bars et restaurants), les clients proposent trois solutions dont les intensités
d’occurrences sont respectivement :
- le contrôle plus régulier et rigoureux des unités par les services d’hygiène de la ville de
Yaoundé : 51% des clients pensent que le contrôle de ces unités est fondamental pour limiter
ou éradiquer les risques sur la santé et l’environnement, tels que présentés ci-dessus,
- la sensibilisation des clients de ces unités : près de 31% des clients interrogés pensent que
cette solution est nécessaire
- la fermeture pure et simple des unités défectueuse : cette solution est évoquées par 14,4%
des clients interviewés.
2-1-3 Analyse critique de la situation actuelle
Des résultats obtenus, il ressort que tous les établissements enquêtés utilisent l’eau potable en
provenance du réseau. EN effet les branchements particuliers représentent (56%) et les bornes
fontaines (44%). Ces résultats justifieraient le taux d’utilisation élevé des fosses septiques
comme ouvrage d’assainissement. Toutefois, il faudrait signaler que malgré cette présence,
beaucoup de problèmes tels que l’entretien, la qualité et la quantité d’ouvrages se posent avec
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DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
33
acuité .Il est de même constaté que pour la majorité des établissements disposant des
fosses septiques, le fonctionnement est mauvais. Ceci est pour la plupart des cas conséquent
au mauvais approvisionnement en eau potable , la désuétude des ouvrages, l’absence dans la
ville d’un véritable plan d’assainissement, mais aussi la faible considération accordé aux
ouvrages d’assainissement.
Une proportion non négligeable (16,7%) des unités étudiées n’ont jamais été inspectés par les
services d’hygiène de la ville de Yaoundé. Il s’agit dans leur majorité, des unités localisées
dans les quartiers périphériques. Ceci serait dû à un manque de logistique ou alors à
l’ignorance de leur existence de la part des municipalités.
Le mauvais état des relations entre les gérants des établissements et les agents des services
d’hygiène des municipalités serait conséquent au manque de loyauté de certains de ces agents
ou alors à une mauvaise organisation de l’inspection sanitaire. Elle entraîne l’arnaque des
commerçants par certaines associations civiles , ONG ou des personnes mal intentionnés
d’après des informations recueillies auprès de certains responsables des services d’hygiène
des municipalités de la ville de Yaoundé et gérants des établissements classés .
Les problèmes tels que l’insalubrité des toilettes, l’insuffisance de toilettes, la mauvaise
évacuation des eaux usées, la malpropreté des vaisselles ont poids moyens supérieur à 3.
Ainsi, ces problèmes nécessitent plus d’attention de la part des responsables des restaurants
de la ville de Yaoundé.
Dans les bars, hors mis l’absence de toilette et la malpropreté du personnel en contact, tous
les autres problèmes ont un poids moyen supérieur à 3. Cependant, il est important de relever
que l’insalubrité des toilettes et les nuisances sonores se posent de manière fréquente puisque
leur poids moyen est supérieur à 4.
Ceci voudrait dire que le respect des règles d’hygiène et d’assainissement n’est pas effectif
par les gérants des bars
2-2 CADRE LEGISLATIF, REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL
Cette partie concerne aussi bien un ensemble de lois régissant l’assainissement, l’hygiène et
environnement au Cameroun que les différentes intervenants dans le domaine.
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Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
34
2-2- 1 Cadre législatif et réglementaire
Plusieurs lois et décrets en matière d’hygiène, assainissement existent au Cameroun. Nous
présenterons ici un recueil d’un ensemble de loi, décret que nous avons jugé importants.
Loi no 2004 /018 du 22julllet 2004, fixant les règles applicables aux communes du
Cameroun, précise en ses articles 2 et 3 que la commune est la collectivité territoriale de base.
Elle a une mission générale de développement local et d’amélioration du cadre et des
conditions de vie de ses habitants. Elle peut, en plus de ses moyens propres, solliciter le
concours des populations, d’organisations de la société civile, d’autres collectivités
territoriales, de l’état et des partenaires internationaux, conformément à la législation et la
réglementation en vigueur. Le recours aux concours visés à l’alinéa (2) est décidé par
délibération du conseil municipal concerné, prise au vu, en tant que besoin, du projet et
convention y afférente.
Selon l’article 12 de la même loi, le maire peut en tant de besoin, créer des commissions de
contrôle, dont il assure la présidence, afin d’assurer le respect des disposition de sécurité des
biens et des personnes et d’hygiène dans le périmètre urbain, notamment en ce qui concerne
les établissement classées dangereux, les établissement recevant le public et les zones
d’intervention spéciales. De plus, l’article 13 (2) : pour le projet ou opération initié par les
communes sur le domaine national, l’état prend la décision de parer la consultation du conseil
municipal de la commune concernée, sauf impératif de défense nationale ou d’ordre public.
Les articles 15 et 16 stipulent que plusieurs compétences sont transférées aux communes . Au
rang de ces attributions se retrouvent :
- la construction, l’équipement, la gestion et l’entretien des marchés, gares routières et
abattoirs,
- le nettoiement des rues, chemins et espaces publics communaux ;
- le suivi et le contrôle de la gestion des déchets industriels ;
- la lutte contre insalubrité, les pollutions et les nuisances ;
- la gestion, au niveau local, des ordures ménagères ;
- l’élaboration des plans communaux d’action pour l’environnement ;
- la création et l’aménagement des espaces publics urbains ;
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DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
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- l’élaboration des plans d’occupation des sols, des documents d’urbanismes, d’aménagement
concerté, de rénovation urbaine et de remembrement.
La loi 2004/003 du 21 avril 2004, régissant l’urbanisme au Cameroun, définit celui-ci, dans
son article 3, comme étant l’ensemble des mesures législatives, réglementaires,
administratives, techniques, économiques, sociales et culturelles visant le développement
harmonieux et cohérent des établissements humains, en favorisant l’utilisation rationnelle des
sols, leur mise en valeur et l’amélioration du cadre de vie, ainsi que le développement
économique et social.
Selon l’articles 6 de la même loi, le champ d’application des règles générales d’utilisation du
sol, dans les périmètres considérés, s’étend à la localisation, à la desserte, à l’implantation et à
l’architecture des bâtiments, au mode de clôture et à la tenue décente des propriétés foncières
et constructions.
Au niveau municipal, l’ article 18 de la loi ci-dessus donne aux maires, le rôle de diffusion et
d’application des dispositions prévues aux règles générales d’urbanisme et de construction. Ils
doivent ainsi recourir à tous les moyens nécessaires et en impliquant notamment les services
locaux d’urbanisme ou ceux chargés des questions d’urbanisme selon les cas ainsi que les
associations des quartiers.
L’article 21 établit que les règles de construction en matières de sécurité, d’hygiène et
d’assainissement sont précisés par décret en ce qui concerne, notamment, les bâtiments à
usage d’habitation, les bâtiments de grande hauteur, les bâtiments recevant le public, les
bâtiments industries et les bâtiments situés dans les zones à risque.
La loi No 96/12 du 5août 1996, portant loi cadre relative à la gestion de l’environnement,
précise en son article 5, les lois et règlements qui doivent garantir le droit de chacun à un
environnement sain et assurer un équilibre harmonieux au sein des écosystèmes et entre les
zones urbaines et rurales. L’article 8 (1) et (2) stipule que les associations ou groupement
associatifs peuvent contribuer aux actions des organismes publics et parapublics à la
protection de l’environnement à condition qu’elles soient agrées. Elles peuvent servir de
partie civile en cas d’infraction causant préjudice aux intérêts collectifs qu’elles ont objet de
défendre.
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DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
36
L’article 9 énonce que les décisions concernant l’environnement doivent être prises en
concertation avec les secteurs d’activités ou les groupes concernés, ou après débats publics
lorsqu’elles ont une portée générale. Par contre, l’article 43 (1) stipule que toute personne qui
produit un déchet ou détient des déchets, doit en assurer elle même l’élimination ou le
recyclage ou alors les faire recycler par les services compétents.
Le responsable de l’établissement est tenu de procéder à l’ouverture du dit établissement à
une étude de danger selon les terme de l’article 55. De l’article 60 de cette loi, les émissions
de bruit et d’odeur susceptibles de nuire à la santé de l’homme, de constituer une gêne de
excessive pour le voisinage ou de porter atteinte à l’environnement sont formellement
interdits. De plus, les personnes à l’origine de ces émissions doivent prendre toutes les
dispositions nécessaires pour les supprimer, les prévenir ou en limiter la propagation sans
nécessité ou par manque de précaution. Lorsque l’urgence le justifie, les communes doivent
prendre toutes les mesures exécutoires, destinées d’office à faire cesser le trouble. En cas de
nécessité, elles peuvent requérir le concours des forces de l’ordre.
L’enseignement de l’environnement doit être, d’après l’article 75 de la loi, introduit dans les
programmes d’enseignement des cycles primaire, secondaire ainsi que dans les établissements
d’enseignement supérieur.
Parmi les décrets d’application relatifs à la thématique, nous avons relevé :
Le décret No 2005/3089/PM du 29 août 2005 précisant les règles d’assiette, de
recouvrement et de contrôle de la taxe d’assainissement et de redevance de prélèvement des
eaux. En son article 3, les personnes physiques ou morales exploitants des installations
industrielles ou commerciales polluant ou détériorant la qualité des ressources sont soumises
à la taxe d’assainissement sur le déversement des eaux usées ci après nommée « taxe
d’assainissement ». L’article stipule que les taxes sont gérées et recouvertes par le programme
de sécurisation des recettes du ministère des Mines, de l’Eau et de l’Energie. Une copie est
destinée au ministère en charge de l’eau.
2-2-2 Cadre institutionnel
Plusieurs institutions interviennent dans le domaine de l’hygiène et l’assainissement. Il s’agit :
- des communes ;
- du comité national de l’eau ;
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- le ministère de la santé publique ;
-ONG (Organisation Non Gouvernementale) et associations
-des ministères techniques (ministère de l’Urbanisme et l’Habitat, ministère des Travaux
Publics , ministère de la ville) ;
-ministère des mines, de l’eau et énergie ;
-ministère des finances ;
-le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation
Tableau 7 : Rôle des institutions en matière d’hygiène et assainissement
Institutions Rôles
Comité national de l’eau Définition de la politique national d’eau et d’assainissement, la
législation, la réglementation
Communes Inspection sanitaire
Communes + ministères techniques Schémas, programmation d’investissement, étude technique, travaux
Ministère de la santé Contrôle de la réglementation, organisation des campagnes d’éducation
sanitaire, inspection sanitaire
Ministère de l’eau et l’énergie Evaluation de la politique d’eau et d’assainissement
Contrôle des établissements classés
ONG +associations Appui les communes dans la maîtrise de l’hygiène et l’assainissement.
Ministère de l’administration territoriale et de
la décentralisation
Coordination des activités économiques et sociales des communes et
communautés urbaines
Ministère de l’économie et des finances Financement de la quote part de l’état dans le payement des prestations
des sociétés privées
Récupère une partie des centimes additionnels communaux
2-3 OBSERVATIONS ET ANALYSES CRITIQUES DU CONTEXTE
LEGISLATIF ET INSTITUTIONNEL
Malgré l’existence au niveau national et local d’un ensemble de lois et décrets définissant
aussi bien les différents acteurs et leurs responsabilités en matière d’hygiène et
assainissement, les conditions d’hygiène et d’assainissement dans les bars et restaurants sont
criardes. Ceci est conséquent à :
une urbanisation mal maîtrisée ;
une centralisation des pouvoirs de décision ;
une faible implication des différents intervenants dans la prise des décisions ;
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au manque de loyauté de certains agents des services en charge de l’hygiène et
l’assainissement, ils sont facilement corrompus ;
le manque d’éclaircissement au niveau de certains textes et la course à l’argent. Ceci
entraîne des conflits de compétences entre différents services.
les compétences en matière d’hygiène et d’assainissement sont éparpillées entre
plusieurs institutions. Ce qui entraînent :
-des difficultés de mise en œuvre d’une politique cohérente et intégrée ;
-des difficultés à mobiliser les ressources financières nécessaires au développement du
secteur ;
- une obligation, souvent difficile à réaliser de concertation étroite entre différents services.
Cette absence de concertation est souvent la cause d’une mauvaise définition des stratégies et
de l’inadéquation des ouvrages aux besoins réels (VALIRON. F et al ,1995).
Cependant, nous pensons que la promulgation en 2004 de la loi sur la décentralisation et son
décret d’application, et la campagne de lutte contre la pauvreté sont des éléments porteurs
d’espoir.
EN définitive , nous pouvons dire que les problèmes d’hygiène et d’ assainissement sont
réels dans les bars et restaurants de la ville de Yaoundé. Elles ont pour responsable tous les
intervenants sur la thématique à savoir : les gérants, les clients, les municipalités et l’état.
Toutefois nous avons envisagé un certain nombres de solutions et de stratégies qui
permettraient de résoudre problèmes.
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3-1 LES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
Afin de minimiser les impacts environnementaux et sanitaires dus à la mauvaise gestion des
eaux usées et excrétas, l’utilisation d’un ouvrage adéquat s’avère important. Le choix de
l’ouvrage d’assainissement doit tenir compte des pratiques déjà courantes, des aspects
socioculturel, économique, technique et urbanistique. Les ouvrages que nous préconisons
sont : les fosses septiques, les latrines à chasse d’eau et les latrines à fosse ventilée (VIP).
3-1-1 Les fosses septiques
C’est un ouvrage d’assainissement individuel ou semi- collectif. Elle est constituée d’une
fosse de forme rectangulaire divisée en deux ou trois compartiments. Elle fonctionne suivant
le double principe de décantation et de fermentation anaérobie des matières organiques
contenues dans les eaux usées (WETHE.J, 2005). En plus de ce dispositif principal, la fosse
septique comprend comme dispositifs annexes un séparateur de graisse (bac dégraisseur)
(restaurant) situé en amont ; un débourbeur et un filtre bactérien en aval. Elle présente aussi
l’avantage du tout -à -l’égout. Elle doit être vidangée à une fréquence variant de 2 à 5 ans par
un camion citerne, d’où la nécessité d’aménager un accès facile au camion lors de sa
conception. Elle peut recevoir aussi bien les eaux de vanne que les eaux de ménage. Compte
tenu de la nécessité d’une grande quantité d’eau importante pour son fonctionnement, elle est
adapté pour les établissements classés disposant d’un branchement particulier.
Utilisation et entretien
Pour un meilleur fonctionnement de la fosse, il est recommandé de :
- ensemencer la fosse au début de son utilisation par de la boue prélevée dans une autre fosse
qui fonctionne depuis un certain temps. On assure par ce procédé la présence des micro-
organismes nécessaire et dont le démarrage rapide de la digestion (CARTY.Mc ; 1964) ;
- inspecter régulièrement la fosse pour se rassurer du bon fonctionnement de celle-ci
(ventilation, colmatage de l’entrée et de la sortie, hauteur des boues) ;
- ne pas rejeter les hydrocarbures et les détergents dans la fosse ;
- vidanger la fosse lorsque le dépôt occupe entre la moitié et les deux tiers de la profondeur
totale entre le niveau du liquide et le radier ; laisser environ 20% de boue chaque fois que la
fosse est vidangée.
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Dimensionnement
Hypothèses de calcul (FRANCEYS .R et al ,1995 ; PSAO ,1993 ; WETHE .J ,2005).
La méthode préconisée est celle des canadiens. La démarche pourrait être la suivante
Qtr = qoxNu
Qtr = quantité journalière des rejets (en litres (l))
qo= rejet d’eaux usées par habitant (l / hab/j)
Nu = nombre d’usagers
si 1900l Qtr 5700l Vu = 1.5 Qtr
si 5700l Qtr 34200l Vu = 4300 + 0.75 Qtr
si Qtr 34200l alors Vu = Qtr
qo= 5l/j/client pour un bar
qo= 20l/j/client pour un restaurant
-hauteur de la fosse (2m)
-la longueur (L) et la largeur (l) doivent être tel que 2 L/l 4
Etablissements cibles
- Bars des zones administratives et quartiers de haut standing
- Restaurants des zones administratives, des quartiers de haut standing
3-1-2 Les latrines à chasse d’eau (TCM)
Les latrines à chasse d’eau sont un type de latrine à fosse muni d’un système hydraulique
encastré dans une dalle. Elle nécessite l’utilisation de faible quantité d’eau (1 à 3 litres) pour
l’évacuation des excréments. Elle présente l’avantage de pouvoir être construite à l’intérieur
de l’établissement, d’éviter la montée de mauvaises odeurs grâce au siphon hydraulique, de
limiter la présence des mouches et de recevoir les eaux domestiques. Elle est indiquée pour
les établissements accueillant des clients utilisant de l’eau pour le nettoyage anal , ou ne
disposant pas de branchement particulier .Elle peut être aussi à fosse déportée ,ventilée ou
utilisée un système de chasse automatique relâchent seulement 1,5litre à chaque utilisation.
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Utilisation et entretien
Une meilleure utilisation des latrines nécessite le respect d’un ensemble de règles qui sont
entre autres :
- utilisation de l’eau pour le nettoyage anal ;
-garder la cabine toujours fermée ;
- éviter de jeter les matériaux solides dans la cuvette de défécation (papier, du coton, des
chiffons)
-nettoyer quotidien du plancher ;
- vidange après 2 à 5 ans de fonctionnement ;
- la vidange de la première fosse pleine se fera après digestion complète et assèchement des
boues.
Dimensionnement
Vu=Ta x Nu x Dv
Vu = volume de la fosse
Nu = nombre d’usager
Ta = taux d’accumulation de la boue dans la fosse
Dv = durée de vie de la fosse
Hypothèse de dimensionnement (FRANCEYS .R et al., 1995 ; PSAO, 1993 ; WETHE.J,
2005)
-Ta = 50l/ hab /an
-Dv = 3 ans
-hauteur (h) = 2m
-diamètre de la fosse est de 1,2m
-quantité d’eau utilisée pour la chasse (3litres)
Etablissements cibles
- Bars des zones commerciales, du centre administratif
- Restaurants des zones commerciales, de loisir et certains quartiers périphériques
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3-1-3 Les latrines améliorées à fosse ventilées (VIP)
La latrine VIP est un système constitué d’un trou, recouvert d’une dalle et protégé par une
superstructure ; grâce à la présence d’un dispositif de ventilation la présence des mouches et
des mauvaises odeurs est évitée. Pour assurer une meilleure ventilation, elle doit être
construite loin des arbres et des bâtiments élevés. Elle est indiquée pour des établissements
ou des quartiers ou l’accès à l’eau est difficile et ou les matériaux durs sont utilisés pour le
nettoyage anal. Elle peut être à une ou plusieurs fosses, présente l’avantage d’être facile à
construire avec la possibilité de valorisation des boues de vidange.
Utilisation et entretien
Une bonne utilisation de cet ouvrage nécessite le respect des règles qui sont entre autre :
- la vérification régulière du grillage anti- mouche de l’évent de ventilation ;
- le nettoyage quotidien du plancher ;
- la vidange après 2 à 5 ans ;
- la fermeture de la porte de la latrine et du trou de défécation après usage ;
- le drainage des eaux de ménages et de pluie ;
- l’utilisation de la fosse jusqu’à environ 0,5 mètre du bord.
Dimensionnement
Vu=Ta x Nu x Dv
Vu = volume de la fosse
Nu = nombre d’usager
Ta = taux d’accumulation de la boue dans la fosse
Dv =durée de vie de la fosse
Hypothèse de dimensionnement (FRANCEYS .R et al ,1993 ; PSAO ,1995 ; WETHE .J.,
2005)
-Ta = 50l/ hab /an
-Dv = 3 ans
-hauteur (h) =2m
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-Longueur et largeur comprise entre 1 et 2,3m
Etablissements cibles
-Bars et restaurants des quartiers périphériques.
3-2 HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DANS LES BARS ET
RESTAURANTS
Lorsqu’on élabore la réglementation sanitaire, il est important d’avoir présent à l’esprit les
principes suivant (FRANCEYS .R et al ,1995) :
- il ne faut proposer aucune réglementation que l’on ne puisse faire respecter ;
-aucune loi n’est applicable sans la coopération de la majorité de personnes concernées ;
- dans le domaine de l’hygiène et l’assainissement, l’éducation en matière de santé publique
compte plus que la coercition, et l’inspection sanitaire ne doit pas avoir pour objectif principal
de faire appliquer la loi sous la menace des sanctions.
A propos de la coopération des administrés à l’application de la législation, (Lethem.W ,1956)
a écrit : « aucune forme de contrôle ne peut être efficace sans le soutien de la majorité des
administrés et sans l’appui d’une opinion publique éclairée .Il s’ensuit que l’éducation doit
précéder la législation ; en fait on pourra la considérer comme mère de la législation. Plus le
niveau d’éducation est bas, plus il est nécessaire de préparer soigneusement le terrain avant la
promulgation et de faire respecter une réglementation nouvelle. Il est préférable de
commencer modestement et d’élever ensuite le niveau plutôt que de multiplier les textes et de
susciter ainsi un véritable mur d’opposition qui rend leur application difficile. La législation
seule est incapable d’améliorer l’hygiène. Promulguer des textes sans préparer le terrain, c’est
semé sans avoir labouré. Les vieilles traditions meurent difficilement et les mauvaises
habitudes ne sont pas faciles à changer ».Pour maîtriser l’hygiène et l’assainissement il faut :
1- sensibiliser, éduquer, et recycler les consommateurs, les gérants des bars/restaurants, les
producteurs ; les agents des services communaux.
2- renforcer les capacités des personnels des services d’hygiène des municipalités ;
3- élaboration d’un plan de promotion d’hygiène ;
4- renforcer l’engagement politique des décideurs sur les problèmes d’hygiène et
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d’assainissement ;
5- organiser les secteurs de la restauration et vente de boisson
6- récompenser les agents loyaux, consciencieux et dévoués à leur travail
7- renforcer le code d’hygiène. On pourra ainsi :
interdire la défécation dans la rue et les lieux publics à partir du moment ou il existe
des installations sanitaires.
exiger des établissements qu’ils installent des systèmes sanitaires dans un délai qui
court à partir de la mise en chantier du programme d’hygiène et d’assainissement ;
n’autoriser aucune création nouvelle d’établissement classé sans que soit prévu un
assainissement convenable et des conditions idoines pour le respect des règles
d’hygiène et de salubrité ;
interdire la location de tout bâtiment ou d’une partie pour la restauration ou la vente
de boisson si celle- ci ne permet pas le respect des règles d’hygiène et
d’assainissement ;
les locaux doivent être bien aérés, bien éclairés et les procédures en cas d’incendie ou
accident doivent être mises sur place ;
la cuisine doit être faite le jour même et tous les aliments renversés ou inutilisés
doivent être jetés ;
le support physique (locaux, tables, chaises) et le personnel en contact doivent être
propres. De même, il serait préférable que le personnel arbore des tenues de travail
avec des couleurs claires. Ceci a l’avantage de protéger les vêtements de ces derniers,
mais facilite aussi l’identification des tenues malpropres lors des inspections ;
les installation sanitaires doivent être : éloignés des lieux de consommation, de la
cuisine et en quantité suffisante ;
l’eau utilisée pour la consommation doit être propre, mais aussi à la portée du client ;
punir sévèrement tout agent des services d’hygiène accusé de corruption ;
faire roter les équipes d’inspection afin d’éviter la familiarité avec les différents
opérateurs économiques ;
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renforcer les contrôles inopinés, des certificats médicaux et les contrôles médicaux ;
durcir les amendes ;
le certificat de salubrité doit être délivré chaque année après une enquête sanitaire par
des agents assermentés des services d’hygiène de la municipalité ou se trouve
l’établissement ;
seul les agents assermentés doivent conduire les équipes d’inspection sanitaire. Ceux –
ci doivent être de bonne moralité.
3-3 STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE
Comme stratégies, nous préconisons :
1- aménager autour des centres administratifs, commerciaux, de marché de nuits
(assainissement adéquat, eau potable , règles d’hygiène respectées), des zones de restauration
et vente des boissons. Ces lieux qui seront loués permettront des rentrées d’argent,
faciliteront les contrôles et amélioreront le recouvrement des taxes ;
2-les autorités pourraient en fonction des moyens disponibles et en collaboration avec les
intervenant de la filière fixer des taxes pour l’amélioration des conditions d’hygiène et
d’assainissement. Ils peuvent aussi faire des prêts consentis aux propriétaires des
établissements classés pour la construction des ouvrages d’assainissement et récupérer
l’argent par taxation locale imposée (ROY .A et al ,1984) ;
3-l’élaboration d’un manuel d’hygiène et d’assainissement qui sera obligatoire et vendu à
chaque opérateur dans son domaine d’activité. Ce manuel doit contenir :
l’ensemble des décrets et lois régissant l’exploitation d’un établissement classé en
matière d’hygiène, assainissement et environnement ;
les noms et les photos des agents des services d’hygiène ou du ministère de la santé
publique responsables des inspections sanitaires dans la municipalité;
les différentes ONG et associations opérant dans le domaine de l’hygiène et
assainissement ;
les outils qui font l’objet de l’inspection sanitaire ;
l’organisation de l’inspection sanitaire qui doit être améliorée (voir annexe)
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4- conception des affiches attrayantes sur l’hygiène et l’assainissement qui seront vendus aux
opérateurs dans ces domaines d’activités ;
5-répertorier l’ensemble des bars et restaurants de la ville et crée une base de données de
Yaoundé afin de rendre plus efficace l’activité des services d’hygiène et d’assainissement
d’une part et le recouvrement des taxes d’autre part ;
6-renforcer la collaboration intersectorielle entre les intervenants au niveau local ;
7- la construction dans les quartiers à forte densité et ou se développent des importantes
activités de restauration et de vente de boissons des toilettes publiques payantes ;
8- les certificats et les contrôles médicaux doivent être effectués auprès des centres de santé
choisis par la communauté urbaine. Ainsi donc, une partie des frais de consultation et d’achat
des imprimés pourrait être reversés à la recette municipale ;
9- créer à la communauté urbaine une cellule de coordination et de supervision de l’activité
des services d’hygiène et d’assainissement des communes d’arrondissement ;
10- afin de pallier aux problèmes d’eau qui se posent dans certains établissements et éviter les
maladies hydriques, obliger l’achat d’un vase avec robinet pour le lavage des mains et la
boisson pour les établissements ne disposant pas de branchement particulier et les mettre à la
portée des clients. Ces vases auront un volume proportionnel à la quantité d’eau utilisée par
l’établissement et pourraient être vendus par la communauté urbaine et les communes
d’arrondissement.
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CONCLUSION GENERALE
La problématique de l’hygiène et l’assainissement se posent de façon accrue dans les
établissements classés de la ville de Yaoundé. Pour atteindre nos objectifs nous avons en
plus du diagnostic effectué sur un échantillon représentatif des différentes populations étudiés
, eu recourt à des entretiens, des questionnaires et des inspections sanitaires pour collecter les
données. Des résultats obtenues, il ressort que :
Les problèmes liés à l’hygiène et à l’assainissement sont les mêmes que ce soit dans bars ou
les restaurants et se déclinent en l’insalubrité des toilettes, l’insuffisance de toilettes, la
mauvaise évacuation des eaux usées, la malpropreté des vaisselles, les nuisances sonores et
olfactives . EN effet , 94% des bars disposent d’ouvrages d’assainissement constitués
majoritairement de fosses septiques (61%), latrines traditionnelles (28%) et autres (11%
urinoir, fosse à urine). Ces ouvrages sont nettoyés selon les fréquences suivantes : 74, 1%
nettoie leurs ouvrages au moins 1 fois par jour , 18,5 % au moins 1 fois par semaine, 7,4%
n’ont jamais nettoyé leur ouvrage.
Les causes du non respect des règles d’hygiène et d’assainissement évoquées par les gérants
de ces unités de commerce sont de trois types : l’ignorance des textes considérés (63% des
gérants), le refus volontaire de ces derniers (25% des cas) et l’absence de contrôle de la part
des responsables des services d’hygiène (12% des cas).
Les conséquences majeures provoquées par les lacunes d’hygiène et d’assainissement
relevées ci-dessus, sont au nombre de trois, d’après les informations recueillies auprès des
clients des bars et restaurants étudiés. Il s’agit par ordre d’intensité d’occurrence décroissant
des risques accrus de maladies évoquées par environ 37,4% des clients interrogés, de la pertes
des clients (34,5%) et de la pollution de l’environnement (énoncée par 28,1% des clients).
La sensibilisation des clients , des gérants et producteurs ; des contrôles rigoureux et
permanents, la fermeture des établissements concernés sont entre autre les solutions
préconisées par les gérants et clients des bars et restaurants étudiés. De plus, une
réorganisation des différents secteurs d’activités, des campagnes de sensibilisation et
d’éducation, la mise sur pied d’un manuel d’hygiène, une amélioration du code d’hygiène et
un travail synergique entre les différents intervenants conduiraient à l’atteinte des objectifs
fixés.
Afin de mieux appliquer les résultats obtenues et de rendre les activités des services d’hygiène
plus efficients et efficaces, il s’avère important de répertorier tous les bars et restaurants et
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créer une base de données ,de mettre sur pied un système d’information géographique pour la
gestion de ces établissements classées, mais aussi d’évaluer la capacité et la volonté de
participation des différents intervenants dans les campagnes d’hygiène et d’assainissement .
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Yaoundé. Mémoire de fin d’étude d’ingénierie des industries agricoles et agroalimentaire.
ENSAI, université de Ngaoundéré (Cameroun). 54p
CONTRIBUTION A LA MAITRISE DE L’HYGIENE ET L’ASSAINISSEMENT
DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE
Mémoire rédigé par BOULLEYS Patrice
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ANNEXE 1 : LEXIQUE
Assainissement : Ensemble des moyens de ramassage et d’évacuation hygiéniques des excréta et des déchets
liquides d’une collectivité évitant de mettre en danger la santé des individus et de cette communauté.
Eaux ménagères : eaux de cuisine, de toilettes et de lavage, etc
Eaux usées domestiques : eaux - vannes et eaux ménagères
Eaux-vannes : eaux en provenance des WC (fèces et urines)
Etablissement classé : Lieu où sont effectuées les activités artisanales et commerciales.
Excréta : Ensemble constitué des matières fécales et urines
Fosse septique : dispositif d’évacuation et de traitement des eaux usées produites dans un ménage ou un groupe
de ménages
Hygiène : Ensemble des règles et des pratiques qui permettent de conserver et d’améliorer la santé des hommes.
Latrine : lieu de construction, situé normalement à l’extérieur d’une habitation ou de tout autre bâtiment, destiné
à recevoir et emmagasiner des excréta et quelquefois à en assurer la décomposition
Latrine à chasse : latrine dans laquelle une petite quantité d’eau est déversée afin de chasser les excréta dans
une fosse au travers d’un siphon.
Latrine à fosse : latrine au dessous de laquelle est creusé un puits où s’accumulent et se décomposent les excréta
dont la partie liquide s’infiltre dans le sol environnant.
Latrine VIP ( ventilated improve pit ): latrine à fosse dotée d’un tuyau d’évent grillagé et dont l’intérieur de
la superstructure est maintenue dans la pénombre.
Joint hydraulique : garde d’eau maintenue dans un tuyau en forme de U ou une cuve hémisphérique qui relie la
cuvette des toilettes à un tuyau, une rigole ou une fosse et qui est destinée à éviter la remontée des gaz
et des insectes depuis l’égout ou la fosse.
Pollution : pénétration dans l’eau, le sol ou l’air des substances liquides, solides ou gazeuses nocives.
Puits d’infiltration : puits foré dans le sol et qui permet la dispersion souterraine des eaux usées
Superstructure : barrière, paravent ou construction installés sur le sol d’une latrine, qui assure l’intimité et la
protection de l’usager
ANNEXE 2 :
Tableau 1: Communes d’arrondissement et profil des chefs des services d’hygiène
Communes Sièges Profil chef service d’hygiène des
communes
Yaoundé I Nlongkak Technicien principal génie sanitaire
Yaoundé II Tsinga Technicien génie sanitaire
Yaoundé III Sam Efoulan Cadre communal contractuel
(licencié)
Yaoundé IV Kodengui Inspecteur sanitaire
Yaoundé V Essos Cadre communal
Yaoundé VI Mbiemassi cadre contractuel
communal (comptable)
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ANNEXE 3 : ORGANIGRAMME
Contrôle
financier
Service des
approvisionnements
Secrétariat Général
Recette
municipal
Comptabilité Matière
Direction des affaires
administratives et
juridiques
Cellule de
développement urbain - SIG
-Observatoire urbain
- Atelier d’urbanisme
Direction des affaires
financières et
économiques
Direction des services
techniques
Cabinet
Cellule de promotion
économique
Service d’assiette
Service de la comptabilité
Cellule PPTE (C2D)
Service juridique
et contentieux
Service du personnel
Service archives &
Document
Service des
affaires sociales
Dont cellule d’animation
urbaine et sociale
Service de l’architecture
Service de l'environnement
et hygiène
Service du garage
Service des parcs
et jardins Service du l’urbanisme
Service de la voirie
Cellule BAD
Délégué du
gouvernement
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ANNEXE 4 : GUIDE D’ENTRETIEN
Thème : CONTRIBUTION A LA MAITRISE DE L’HYGIENE ET L’ASSAINISSEMENT
DANS LES ETABLISSEMENTS CLASSES DE LA VILLE DE YAOUNDE.
Client d’établissement classé
Thème : Les problèmes d’hygiène et d’assainissement couramment rencontrés dans les établissements
classés (bar, restaurant).
Responsable des services d’hygiène et d’assainissement des communes d’arrondissement de
Yaoundé.
Thème 1 : Les établissements classés de la ville de Yaoundé
-nombre
-typologie
-répartition géographique
Thème 2 : Hygiène et assainissement dans les établissements classés de la ville de Yaoundé
-les activités
-les ressources (humaines, financières, matérielles)
-les partenaires
- les difficultés rencontrés
- les perspectives
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ANNEXE 5 : QUESTIONNAIRE GERANT BAR/
RESTAURANT
Commune……………………………… No questionnaire………………….
Quartier ………………………………….. Enquêteur………………………..
Type d’établissement………………… Rue ……………………….. ……
Madame, monsieur, bonjour !
Dans le cadre de la rédaction de notre rapport de fin de formation au 2ie ( ex EIER-ETSHER) de
OUGADOUGOU, nous menons une étude sur la maîtrise de l’hygiène et l’assainissement dans les
établissements classées de la ville de Yaoundé ;
Nous vous saurons gré de bien vouloir nous accorder un peu de votre précieux temps en remplissant ce
questionnaire.
Nous vous garantissons la confidentialité et de l’utilisation purement académique des informations
reçues.
Questionnaire gérant bar/ restaurant
I- Hygiène et assainissement
1- Disposez vous d’un ouvrage d’assainissement ? oui □ non □ sinon allez à 4
2- Quel type ?
Latrine traditionnelle □ Fosse septique □ Toilette a Chasse Manuelle □
Latrine Améliorée □ autre(préciser)………………… □
3- A quelle fréquence nettoyer vous ces ouvrages d’assainissement?
Au moins 1fois par jour jamais □ au moins1 fois par semaine . □
au moins une fois par mois □ autre(préciser)………….□
4- Ou est disposez le bac à ordure ? Dans la cour □ dans la cuisine (restaurant) □
Dans les locaux □ je n’en n’ai pas □ autre (préciser)………….. □
5- A quelle fréquence recevez vous l’inspection sanitaire des services hygiène de la mairie ?
Par mois □ par trimestre □ par semestre □
Par année □ jamais □ autre (préciser)….………. □
6- Quel est l’état de vos relations ? Mauvaise □ assez bonne □
Bonne □ très bonne □ pas de relation □
7- Que pensez vous de l’inspection sanitaire ? Utile □ inutile □
8-Selon vous pourquoi certains établissements classés ne respectent t’ils pas les exigences d’hygiène
et d’assainissement? Par ignorance □ absence de contrôle □
par refus □ pas important □
laxisme des services d’hygiène □ autre(préciser)…………….. □
9- Comment amener les gérants de bar / restaurant à se conformer aux exigences d’hygiène et
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d’assainissement selon vous?
Sensibilisation des gérants □ fermeture de l’établissement □
des contrôles rigoureux et permanents □ je ne sais pas □ autre(préciser)…………… □
I- AEP (Approvisionnement en Eau Potable)
10- Designer le mode d’AEP pour les usages suivant (cocher la/les case(s) correspondante(s) et ne
pas remplir la case pour les usages qui ne sont pas pratiqués)
Usages
Mode
d’AEP
Boisson vaisselle ménage Lavage
des mains
autres
Borne fontaine
Branchement
particulier
puits
forage
Autres(préciser)…………………..
III- Identification du répondant
11-Quel est votre sexe ?
Masculin □ féminin □
12- Quelle est votre tranche d’âge ?
15 à 30 □ 30 à 45 □ 45à 60 □ 60 et plus □
13- Le gérant de l’établissement est il propriétaire ? oui □ non □
Merci pour votre disponibilité
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ANNEXE 6 : QUESTIONNAIRE CLIENT BAR/ RESTAURANT
Commune ………………… No questionnaire……………
Quartier ……………… Enquêteur…………………...
Madame, monsieur, bonjour !
Dans le cadre de la rédaction de notre rapport de fin de formation au 2iE ( ex EIER-ETSHER) de
OUGADOUGOU, nous menons une étude sur la maîtrise de l’hygiène et l’assainissement dans les
établissements classées de la ville de Yaoundé ;
Nous vous saurons gré de bien vouloir nous accorder un peu de votre précieux temps en remplissant ce
questionnaire.
Nous vous garantissons la confidentialité et de l’utilisation purement académique des informations
reçues.
Questionnaire clients des établissements classés ( bar, restaurants)
I- Degré de fréquence des différents problèmes d’hygiène et d’assainissement dans les
établissements classés ( restaurant, bar).
1- Le respect des règles d’hygiène et d’assainissement est-il pour vous un critère de choix d’un
établissement classé ?
Oui □ Non □
2- A quelle fréquence se pose les problèmes suivants dans les établissements classés (entourez la case
correspondante)
1= pas du tout fréquent 2 = peu fréquent 3 = moyennement fréquent
4= fréquent 5=très fréquent
échelle
problèmes
Pas du tout
fréquent
peu fréquent moyennement
fréquent
fréquent Très fréquent
absence de toilette 1 2 3 4 5
toilette insalubre 1 2 3 4 5
insuffisance de toilette 1 2 3 4 5
mauvaise évacuation des eaux
usées 1 2 3 4 5
Toilette proche du lieu de
consommation 1 2 3 4 5
Nuisances sonores (bruit)
malpropreté du personnel 1 2 3 4 5
insalubrité des locaux et des
meubles 1 2 3 4 5
Aération insuffisante du lieu de
consommation 1 2 3 4 5
vaisselle malpropre 1 2 3 4 5
odeurs nauséabondes (mauvaise) 1 2 3 4 5
Absence de bac à ordure 1 2 3 4 5
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II- Evaluation du degré de présence des problèmes suivants dans les établissements classés
(restaurant, bar)
3-Veuillez donner une note allant de1 à 5 selon la fréquence des problèmes suivants dans les bar et les
restaurants (écrire la note dans la case correspondante):
1= pas du tout fréquent 2 = peu fréquent 3 = moyennement fréquent
4 = fréquent 5 = très fréquent
type établissement
problèmes
restaurant bar
absence de toilette
toilette insalubre
insuffisance de toilette
mauvaise évacuation des eaux usées
Toilette proche du lieu de consommation
Nuisances sonores(bruits)
malpropreté du personnel
insalubrité du support physique
aération insuffisante
vaisselle malpropre
odeurs nauséabondes (mauvaises)
Absence de bac à ordures
4- Quels sont à votre avis les risques liés au non respect des règles d’hygiène et d’assainissement par
bar ou restaurant ? Maladies □ pollution de l’environnement □
perte de clients □ aucun □ autres(préciser)…………….□
5- Comment peut-on maîtriser l’hygiène et l’assainissement dans les bars et les restaurants
Selon vous ? Fermeture des établissements □ sensibilisation des clients □
Je ne sais pas □ contrôle rigoureux autre(préciser)…..................... □
III- Identification du répondant
6-Quel est votre sexe ? Masculin □ féminin □
7- Quelle est votre tranche d’âge ?
15 à 30 □ 30 à 45 □ 45à 60 □ 60 et plus □
8- Quelle est votre catégorie socio- professionnelle ?
Etudiant □ commerçant □ élève □ sans emploi □
cadre □ Employé □ ouvrier □ autre(préciser)………
Merci pour votre disponibilité
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ANNEXE 7 : Organisation de l’inspection sanitaire dans les
bars et restaurants (proposition)
1-La visite des lieux peut se faire dans les cas suivants :
- à l’initiative des services hygiène et d’assainissement;
- dans le cadre d’une plainte;
- à la demande des autorités chargées de protection de l’environnement et de la santé.
2- La périodicité des visites est d’au moins trois fois par an pour les restaurants et les bars ;
3- Les visites des établissements doivent être assurées par les services d’hygiène et s’il y a
besoin en présence des agents du ministère de la santé publique.
4- Le chef d’équipe est désigné par le responsable du service compétent chargé de l’hygiène
parmi les agents les plus qualifiés et assermentés dans le domaine concerné.
5- Toute visite est planifiée, exécutée et évaluée sous sa responsabilité et sanctionnée par un
procès-verbal signé par au moins deux agents.
6 - Les équipes de visite ont le droit d’entrer dans les établissements classés à tout moment de
leur fonctionnement, même de nuit conformément à la réglementation en vigueur.
7- Les membres des équipes sont revêtus d’un uniforme et munis d’une carte justifiant leur
qualité. Cet uniforme doit porter le nom de la municipalité à laquelle ils appartiennent.
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ANNEXE 8: FOSSE SEPTIQUE
Source : PSAO
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ANNEXE 9 : LATRINE A CHASSE D’ EAU
Source : PSAO
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ANNEXE 10 : LATRINE VIP
Source : PSAO