Download - Bulletin RC Sète Doyen mai 2011
Site internet: http://rotarysete.ning.com Bulletin de mai 2011
Président: Augustin Criséo
Tél.: 06 72 76 50 50
Secrétaire: Yves Moxin
Tél.: 06 33 47 40 01
Trésorier: Christian Estèbe
Tél.: 04 67 78 66 55
Protocole: Gilles Audran
Tél.: 06 07 65 77 84
Bulletin: Alain Giraudo
Tél.: 06 12 80 51 96
Bulletin de mai 2011
Un chèque pour ESF
Chers Amis En regardant cette photo, je me suis fait la réflexion suivante: si on devait chercher le fondement même de l'amitié ou du partage, du don de soi
ou de l'engagement permanent, et bien je serai tenté de soutenir qu'il faudrait avoir le courage de toujours signer un chèque en blanc* en faveur d'un ami Rotarien.
Augustin Criséo Président 2010-2011
*en fait 600 euros pour l’installation d’une pico-turbine dans un village du Laos (lire page 4).
2 Bulletin du Rotary Club Sète Doyen de mai 2011 site internet: http://rotarysete.ning.com
La vie du RC Sète Doyen Prix de la nouvelle juniors et concours de macaronade en clôture de Musicasète
Après avoir entendu « Les Quatre saisons » de Vivaldi qui ont été données à l’église St-Louis en clôture du Festival MusicaSète 2011, de nombreux membres du RC Sète Doyen se sont retrouvés, jeudi 28 avril, salle Georges-Brassens, où le prix de la nouvelle juniors a été remis à Olivia Ibannez, une jeune sétoise âgée de 13 ans (son tex-te, « Une chanson italienne » est reproduit en page 3) par
le président Augustin Criséo. Soirée d’autant plus mémorable pour tous que le jury du concours de macaronade a attribué, après une dégusta-tion appliquée, le premier prix au secrétaire du RC Sète Doyen, Yves Moxin, confirmant ainsi le pronostic du prési-dent. Le lauréat révélera son secret de fabrication dans le prochain numéro du Bulletin.
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Manon était une petite fille vivant au XIIIe siècle sur une presqu’île ap-pelée Sète. Son père était forgeron et sa mère était décédée à la suite d’une maladie due à son accouchement.
Manon était fille unique. Cette petite fille de treize ans, adorable, était brune aux yeux bleus.
Elle possédait quelque chose que tout le royaume recherchait : c’était un collier possédant tous les pouvoirs magiques existants dont le plus fort était le contrôle des gens grâce à un chant de sirène.
Un jour alors que Manon se promenait sur le quai, soudain, jaillit une chanson italienne…Cette chanson endormit toutes les personnes s’y trouvant.
Alors apparut le roi Messire Francis avec son espion M. Georges. L’agent s’empara de Manon. Lorsqu’elle se réveilla, elle était dans un donjon d’un royaume inconnu. Notre héroïne se trouvait dans une bibliothèque.
Tout commença à se moment là où Manon découvrit que ce chant ita-lien qu’elle avait entendu n’était en fait qu’une propre copie de son collier réalisé par le meilleur ami de son père puis livrée au roi. Manon n’avait plus son bijou. Elle réfléchit, puis se souvint que le roi lui avait enlevé.
Manon utilisa une ruse qui lui permit de s’échapper et de récupérer son collier.
La petite fille convoqua le conseil Grammaire
Apparut Issis :
— Je vois Manon, je vois tout ce qui ce passe je n’ai qu’un seul conseil à te donner, ta mère se cache. Si elle le fait c’est parce qu’elle voulait te protéger car c’est elle qui a créé ton collier et tout le monde l’a traitait comme une sorcière. Trouve là et ramène la ! Elle a des pouvoirs magi-ques qui sont les seuls à pouvoir vous sauver.
Elle escaladât le mont Conjugaison, le mont Métaphore, le mont Excep-tion, franchit la rivière Complément et arriva enfin au pied du Mont Sétois. Lorsqu’un beau matin la petite aventurière décida de faire une pose.
Quand tout d’un coup elle entendit un cri. Elle se précipita, et aperçut une femme menacée par un yéti. Grâce à son collier elle arrêta la bête et envoya l’envoya sur une montagne voisine.
Elle secourut la femme. Celle-ci la regardait bizarrement, Manon ne tarda pas à s’en apercevoir. Elle utilisa son collier et su que c’était sa mère.
Les retrouvailles furent très joyeuses. Manon expliqua la situation à sa mère qui lui proposa de partir sur le champ.
Elles se rendirent chez Joseph, l’ami de son père. Une fois arrivée sur place, elles fouillèrent tous les coins jusqu'à ce que Manon trouve dans un petit tiroir un sac dans lequel il y avait un papier où elle pu lire :
Cher Roi
Maintenant que je vous ai remis le collier comme je vous l’avais promis, il est de votre devoir de me couvrir d’or com-me vous me l’aviez promis .Rendez vous dans trois lunes quand le soleil aura atteint les trois quart du ciel, on se re-trouvera devant l’olivier de la cour.
Tout d’un coup un bruit dans la maison annonça le retour de Joseph. Manon et Catherine qui étaient cachée entendirent ceci :
—Ecoutez Alfredo vous irez déposer cette lettre dans la boite à message du roi avant la tombée de la nuit.
Lorsque l’heure fut venue les deux femmes se cachèrent dans le jardin royal. Quand Joseph arriva le roi était présent. Ils commencèrent par échanger de politesse puis Joseph réclama son or ; quand tout d’un coup le roi fit intervenir son valet qui amena Joseph au donjon et lui annonça qu’il y sera enfermé pour l’éternité. Manon pensa d’abord bien fait pour lui mais sa mère annonça :
—Il faut que nous aillions le sauver, il pourra nous en dire plus sur les intentions du roi.
Elles partirent donc pour le donjon où elles libérèrent le malheureux homme. Elles firent ce qu’elles avaient prévu et l’homme leur appris que le lendemain même le roi partirait pour affronter le roi du fief voisin et vaincrait grâce au collier et deviendrait le plus grand de tous.
La mère et la fille rentrèrent ensuite chez elles. Elles se reposèrent. Le jour que tous redoutaient arriva. Alors à l’aube Manon et Catherine partirent pour le royaume qui se situait quarante mille pieds au sud. Quand elles y arrivèrent deux heures plus tard, elles ont convaincu le roi d’accepter leur aide. Elles partirent avec le roi et son armée.
La lutte fut sans merci ni miséricorde, des chevaliers venus des quatre coins de chaque royaume, des seigneurs devenus vassaux et tout autre personne importante étaient présentes. Le lendemain fut pareil jusqu’au moment de porter le coup final. Bien sur ceci fut le rôle de Catherine et Manon. Elles mirent leurs pouvoirs en commun tuèrent l’armé du roi Francis qui s’enfuyait. Les deux héroïnes le poursuivirent et l’attaquè-rent :
— Rend tes armes Roi sinon tu périras! menaça Catherine.
— Non c’est toi qui périras sorcière.
Il sortit son collier puis lança un sort sur les femmes.
Toutes les deux utilisèrent l’attaque la plus forte qu’elles possédaient.
Cette attaque forma une lumière rouge, sa mise en forme endomma-gea très rapidement ses créatrice, dans quelques secondes l’attaque sera prête et les deux femmes mourront en même temps que le roi et son collier. Ce moment décisif arriva, le rayon rouge vaincu le roi, puis revînt vers Manon et sa mère. Alors Catherine poussa sa fille qui sortie du rayon. Celui-ci blessa gravement sa mère. Manon courut vers elle. Elle voulut soigner les blessures de sa mère grâce à son collier mais à sa grande surprise, elle vit son collier en morceau. Il fallait qu’elle soi-gne sa mère qui s’était sacrifiée pour lui laisser la vie sauve car sa mère mourra si aucune aide ne lui était fournie. Après avoir enduré d’ef-froyables souffrances elle utilisa donc ses dernières forces pour appelée le conseil des Sages. Ceux-ci lui apprirent que la seule personne capa-ble de sauver sa mère était Joseph.
Manon demanda donc au roi de lui donner une escorte qui les condui-rait au donjon du roi Francis.
Joseph accepta, il sorti de sa poche un petit flacon, le fit boire entier à Catherine qui une fois le liquide avalé commença à crier. Manon affo-lée questionna Joseph. Celui-ci qui ne semblait pas étonné lui dit que c’était une réaction normale.
Catherine fut ainsi pendant prés de trois jours.
Lorsque Manon et son père, Charles se rendirent dans la chambre de Catherine celle-ci dormait. Tout d’un coup elle se réveilla et embrassa fortement Manon si heureuse de la revoir en vie ensuite elle tourna son regard vers Charles et le prit aussi des ses bras, signe qu’elle lui par-donna tout ce qu’il avait pu lui faire.
Depuis ce jour ils vécurent tout trois très heureux. Sans plus aucune magie.
Texte de la nouvelle juniors primée par le RC Sète Doyen à l’occasion de MusicaSète 2011
« Une musique italienne » Par Olivia Ibanez
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Fille de notre ami Alain, Amandine Pinzani, qui est mem-bre du Rotaract Sète Saint-Clair, a été parrainée par le RC Sète Doyen pour suivre le séminaire du Ryla (Rotary Youth Leadership Award) qui s’est tenu à Montpellier du 27 fé-vrier au 4 mars sur le thème de l’éthique professionnelle.
A l’occasion du dîner du 14 avril, elle a présenté les diver-ses approches de l’éthique professionnelle qui ont été pro-posées aux stagiaires dans les entreprises visitées— diver-sité qui témoigne de la complexité du monde de l’entrepri-se confrontée (ou non) au défis de la globalisation.
Un chèque de 600 euros pour Electriciens sans Frontière au Laos
Le président Augustin Criséo a remis à la faveur du dîner du 14 avril un chèque de 600 euros à Robert Olive, somme destinée à l’acquisition par l’ONG Elec-triciens Sans Frontières (ESF) de pico-turbines hy-drauliques pour aliment en électricité des villages très pauvres du Nord du Laos dans la province de Phôngsali. Président élu 2011-2012, Robert Olive est chef de la mission Laos à Electriciens Sans Fron- tières. Il avait fait une conférence sur les activités de cette ONG le 24 septem- bre 2009, activi-tés qui ont également fait l’objet d’un article dans le q u o t i d i e n « Midi Libre » du 4 janvier 2011.
Amandine Pinzani fait le bilan du séminaire Ryla sur l’éthique professionnelle
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A Cabo deRoca, la pointe la plus occidentale de l’Europe, les rotariens sétois ont eu la surprise de découvrir une stèle érigée en l’honneur de Paul Harris pour les 75 ans du Rotary international devant laquelle ils ont naturellement posé.
Les rotariens sétois au Portugal Du 6 au 10 avril, des mem-bres des RC sétois et leurs amis, 38 personnes au total, ont participé dans une am-biance conviviale à un voya-ge au Portugal entre Lisbon-ne et Porto. André Causse-gal, past président 2009-2010, qui était de la partie, a rédigé au retour ces li-gnes: « Comme chaque année c’est grâce à notre instigateur Patrice Taillan que ce voyage a pu se dérouler sans aucune fausse note. Il n’est jamais évident de faire l’unanimité, mais suite à une préparation de longue date le séjour fut remarquable tant sur le plan des excursions, des hôtels que celui des repas. Le « bacalhau » (morue salée à la portugaise) s’en souvien-dra encore longtemps ! Encore une fois merci à Patri-ce et Caroline (Selectour) pour l’organisation de haute tenue. Nous ne rentrerons pas dans les détails des visi-tes mais dites vous bien que nous avons trinqué à la san-té de tous les membres ab-sents dans une magnifique cave de Porto. ». Les photos sont de Thierry Boulley.
Les splendeurs du passé, telles le monastère des Hiéronymites, la bibliothèque de l’université de Coimbra (XIIIe siè-cle) ou les célèbres azulejos qu’on découvre au détour de ruelles colorées voisinent aujourd’hui avec des friches ur-baines sur lesquelles les grapheurs exercent à loisir leur talent.
6 Bulletin du Rotary Club Sète Doyen de mai 2011 site internet: http://rotarysete.ning.com
Au tournant du XVe siècle,
naît à Porto Dom Henrique,
troisième fils du roi du
Portugal, Dom Joao (Jean
1er) qui a fondé la dynastie
des Aviz.
En 1410, le Portugal est en
paix avec son voisin et
puissant rival espagnol.
Henrique a 15 ans. Les Mau-
res qui occupent encore une
partie de la péninsule ibé-
rique avec pour capitale
Grenade ont été chassés du
Portugal dès 1249. Toute-
fois leurs pirates viennent
encore faire des razzias
sur les côtes lusitaniennes
pour alimenter leurs mar-
chés aux esclaves. Pour y
mettre fin, la maison roya-
le décide d’attaquer Ceuta,
un ancien port phénicien
aujourd’hui enclave espa-
gnole au Maroc. L’expédi-
tion est préparée dans le
plus grand secret. Une ma-
quette de la ville est ré-
alisée où sont reproduits
les deux niveaux de rem-
parts.
Les troupes franchissent le
détroit de Gibraltar le 9
août 1415 et prennent Ceuta
le 21 août.
La prise de Ceuta a lieu
quelques mois avant la ba-
taille d’Azincourt. Les
deux événements ont une
portée historique considé-
rable : dans la plaine du
Nord, les archers anglais
sonnaient le glas de la
chevalerie française ; sur
la côte africaine naissait
la première grande puissan-
ce maritime.
Une fois les Portugais maî-
tres de Ceuta, Henrique
comprend que la ville doit
sa prospérité aux routes
commerciales qui traversent
le Sahara et la Mauritanie.
Ces routes sont contrôlées
par les Maures. Pour aller
à la source des richesses
que transportent les cara-
vanes, la voie maritime est
la meilleure solution. Ce
sera l’œuvre d’Henrique.
En véritable homme de la
Renaissance, le prince se
consacre à l’étude, géogra-
phie, récits d’exploration,
astronomie, cartes, docu-
ments sur la mer.
Il crée une école de navi-
gation, véritable universi-
té de la mer, dans un mo-
nastère proche de la poin-
tes de Sagres, à l’extrême
Sud du pays. Il y fait ve-
nir des navigateurs et des
capitaines de tout horizons
et de toutes religions. Il
dit que ce sont des
« sachants » plutôt que des
« savants ».
Il fait construire des
« barcas », bateaux ventrus
de faible tirant d’eau
idéaux pour l’exploration
côtière et capables de vo-
guer au mieux par vent de
travers.
C’est à bord de ces cara-
velles que les excellents
marins d’Henrique s’élan-
cent vers les rivages de
l’Afrique dont les noms –
Guinée, Sénégal...- n’exis-
tent pas encore.
Evidemment les équipages
sont apeurés. Ils ont en-
tendus des récits ef-
frayants de serpents de
mer, de monstres, de cala-
mars géants, et, pire que
tout, de sirènes. Certains
croient que derrière l’ho-
rizon on tombe dans un
gouffre, qu’à terre il y a
les géants noirs anthropo-
phages décrits par les Mau-
res. La peur de tomber dans
des abymes infernale tarau-
de chacun.
Pourtant ce n’est pas l’en-
fer qui attend les naviga-
teurs portugais mais l’ar-
c h i p e l d e M a d è r e ,
« découvert » en 1419 par
João Gonçalves Zarco et
Tristão Vaz Teixeira. Les
Açores qui sont elles abor-
dées quelques années plus
tard, en 1427, par Diogo de
Silves, seront explorées
entre 1432 et 1452 par Gon-
çalo Velho Cabral.
Malgré la peur, les Portu-
gais mettent le cap au Sud.
L’entreprise n’est pas ai-
sée car les vents et les
courants sont forts, quasi-
ment orientés Nord-Sud. Ce
s e r a f a c i l e d e
« descendre » vers le Sud
mais beaucoup plus diffici-
le de « remonter » vers le
Nord.
En attendant il faudra dou-
bler le cap Bojador, au Sud
des Canaries, sur la côte
marocaine. Selon une an-
cienne légende, la mer des
Ténèbres, où les navires se
consument dans des eaux
bouillonnantes, s’étend au-
delà de ce cap dont les
Henri le Navigateur, ou le Portugal à l’assaut du grand large
En visitant dans le quartier de Belem le monastère de Geronimo, les membres du RC Sète Doyen particpant au voya-ge au Portugal ont pu admirer un portait du prince Henri, fils du roi Jean 1er. Sur le chemin du musée, Michel Saba-tier s’est fait un plaisir de présenter le personnage fondateur de la puissance maritime portugaise qui a été surnom-mé « Le Navigateur » au XIXe siècle sans avoir jamais été en mer. On peut lire le texte de sa conférence ci-dessous.
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principaux dangers sont en
fait des récifs déchiquetés
vers lesquels les embarca-
tions sont drossées par des
vagues puissantes. En 1434,
Gil Eanes met fin aux lé-
gendes en passant ce cap
sur un modeste bateau de
seulement 30 tonneaux avec
15 hommes d’équipages et
ouvre la route vers les
îles du Cap Vert, les cotes
du Sénégal, de la Casamance
(1444) et de la Guinée.
Les géographes de l’école
de Sagres pensent comme Hé-
rodote qu’il est possible
de rejoindre la mer Rouge
en faisant le tour de l’A-
frique. Ils étudient les
courants marins pour aller
encore plus loin. Diogo Cão
arrive ainsi à l’embouchure
du Congo (et il est quasi-
ment certain qu’un naviga-
teur portugais atteindra la
côte Nord-Est du Brésil
cinquante ans avant que Co-
lomb ne « découvre » les
Amériques). Arrivés à ces
latitudes, les Portugais
avaient contournés les li-
gnes commerciales contrô-
lées sur terre par les mu-
sulmans, exhaussant le vœu
d’Henrique dont les coffres
vont se remplir d’or.
C’est vers ce prince très
riche et très catholique
que la chrétienté se tourne
après la chute de Constan-
tinople (29 mai 1453) pour
organiser une grande croi-
sade, la quatrième. Elle
n’aura pas lieu: Henrique
meurt le 13 novembre 1460 à
Vila do Bispo près de Sa-
gres où il a installé le
creuset de l’expansion ma-
ritime portugaise.
Celle-ci n’est pas termi-
née. Vasco de Gama ouvre,
dans le bon sens, en 1497
la route des (vraies) Indes
en doublant les caps Boja-
dor et Bonne Espérance.
Facétie de l’Histoire ?
Seize ans après la dispari-
tion d’Henri le Navigateur,
en 1476, un Génois alors
âgé de 25 ans, Christophe
Colomb, arrivait au Portu-
gal. Il consultait des do-
cuments maritimes à Belem
et à Lisbonne et formait le
projet de gagner les Indes
et le Japon par l’Ouest,
projet rejeté par le roi
Jean II. Colomb tentait
alors sa chance en Castille
où la reine Isabelle la Ca-
tholique aura fini par cé-
der en 1491 au « siège »
entamé en 1485 par l’ambi-
tieux Génois. Les Portugais
auront tirés les marrons du
feux aux Espagnols!
Reste qu’au décès d’Henri-
que, en 1460, les Portugais
sont arrivés jusqu’au golfe
du Nigéria et que les dé-
couvertes ne vont cesser de
se succéder. Depuis la pri-
se de Ceuta en 1415, leur
chronologie est la suivan-
te :
de 1427 à 1432 : MADERE
et les ACORES
1443 : le SENEGAL
1457 : les îles du CAP
VERT
1466 – 1469 : le GOLFE DU
NIGERIA, le passage de
l’Equateur et les BOUCHES
du CONGO.
1487 : Bartholme Diaz
double le CAP de BONNE
ESPERANCE et reconnaît le
CAP des AIGUILLES, à la
pointe de l’Afrique, qui
marque le passage de l’o-
céan Atlantique à l’océan
Indien.
C’est alors qu’en 1492,
C h r i s t o p h e C o l o m b
« découvre » le continent
américain en abordant au
Nord d’Haïti. S’il avait
navigué plus au sud, il au-
rait débarqué à la Barbade
au moins un mois plus tôt.
On ne lui en tiendra pas
rigueur puisque de toutes
les façons il était partie
pour l’Asie !
1497 : Vasco de Gamma
franchit le Cap des Ai-
guilles et reconnaît la
côte Sud-ouest des Indes
cinq ans après la
« découverte » de Colomb.
1519 – Magellan réalise
la première circumnaviga-
tion en passant par le
détroit qui portera son
nom au Nord du Cap Horn.
La boucle est bouclée. Un
siècle de persévérance et
d’obstination par la volon-
té d’un homme. En fait qu’a
fait Henri le Navigateur ?
Il a centralisé toutes les
connaissances géographiques
et maritimes qu’avait l’Oc-
cident au début du XVe siè-
cle ce qui a permis de voir
le monde autrement. Quel
visionnaire !
Petit détail : en 1493, le
Pape Alexandre VI partage
le nouveau monde en deux
pour mettre un terme aux
querelles engendrées par
les prétentions des Espa-
gnols et des Portugais sur
ces terres. Cette frontière
imaginaire passe à peu près
à la latitude de Brasilia.
C’est ainsi que le Brésil
parle portugais et les Phi-
lippines espagnol.
Le portrait d’Henri le Na-
vigateur se trouve au musée
de San Geronimo que nous
visiterons et sa statue
près de la Tour de Belem.
8 Bulletin du Rotary Club Sète Doyen de mai 2011 site internet: http://rotarysete.ning.com
Chers amis Merci, cher Gouverneur d’avoir de-mandé au Président Ray Klinginsmith : de me désigner pour le représenter. C’est un honneur de représenter cet homme au charisme fort, ce président brillant, cet avocat membre du Rotary depuis 50 ans, cet ancien boursier de la fondation. Ray est un homme exigeant et cour-tois, animé par ce qu’il appelle la cow-boy logique :
« Soyez fiers de votre travail » « Faites ce qui doit être fait » « N’oubliez pas de certaines choses n’ont pas de prix »
Chers amis le temps me sera trop court pour vous dire toute la passion pour le Rotary qui m’anime et qui ani-me ma famille depuis tant d’année. Adolescente encore, je découvrais l’en-gagement éthique de mon père, fon-dateur d’un club, quelques années plus tard à la rencontre de Jean-Pierre j’ap-prenais l’engagement du sien et c’est donc tout naturellement qu’il allait à 28 ans commencer à porter notre insi-gne. Parce que ma troupe de théâtre fut très vite reconnue et largement utili-sée par des clubs, j’ai pu comprendre l’engagement des rotariens pour mon-trer une action ou pour soutenir la Fondation Rotary. J’ai su leur joie de savoir que, le puis, l’assainissement, ou le matériel scolaire qu’ils avaient financé adoucissaient la vie d’enfants du bout du monde. J’ai coutume de dire qu’entre le Rotary et moi c’est une histoire d’amour. « Renforcer les collectivités et rappro-cher les continents » nous demande le président Ray. Renforcer nos clubs pour les rendre « Bigger, Better, Bol-der » c’est donner à d’autre la chance
de devenir rotarien. Oui, je considère que c’est une chance d’appartenir au premier réseau mondial de profession-nels responsables, privilégiants les va-leurs humanistes et engagés dans le service. Etre rotarien c’est aussi une reconnaissance – celle de l’éthique professionnelle qui nous habite. De nos jours, chers amis, on parle beaucoup d'éthique. D'autres préfè-rent parler de morale. A vrai dire, rien dans l'étymologie n'impose une dis-tinction entre ces mots: l'un vient du latin, l'autre du grec et les deux ren-voient à l'idée de mœurs. Une nuance peut cependant être ap-portée, selon que l'on met l'accent sur ce qui s'impose à tous comme obliga-toire: c'est la morale. Ou sur ce qui, constituant un système de valeurs, relève d'un libre choix: c'est l'éthique. Mais la morale, souvent exprimée sous forme d'interdits, (« Tu ne tueras point »), commande, impose. On ima-gine là qu’elle contribue à l'éducation, à la structuration de la pensée et des comportements. Tout au contraire, l'éthique recommande, propose. Elle se compose d'un système de valeurs visant par exemple à la sagesse, ou à la recherche du bien commun comme l'éthique du Rotary, et laisse l'homme libre d'y adhérer ou pas. On peut alors définir l'éthique comme le discernement de ce que la collectivi-té perçoit comme juste. Dans cette acception, le sens de la justice est im-pliqué par la notion même de l'autre et des autres. Il s'en déduit tout natu-rellement que la recherche d'une vie bonne ne peut se concevoir dans une approche individualiste, et que, tout au contraire, ce but ne peut être pour-suivi, atteint, qu'avec et pour les au-tres.
Ce sont aussi là les fondements de l'éthique du Rotary, de notre éthique mes chers amis, éthique des profes-sionnels que nous sommes. Au début du Rotary, les deux piliers de sa philosophie étaient l'amitié et l'en-traide professionnelle entre les mem-bres. Mais il a vite compris que sa pé-rennité reposait sur sa capacité à ser-vir les autres sans recherche de gain en retour c’est ainsi que sa première devise, « Celui qui sert le mieux profite le plus » fut remplacée en 1911 à la Convention de Portland, par « Service above self ». Traduite en français par « Servir d'abord ». C'est ainsi que tout en s'investissant dans l'aide à autrui, dans l'humanitai-re, au fil des décennies suivantes, les Rotariens ont joué un rôle de premier plan dans l'élaboration de chartes éthiques dans les entreprises, mettant notamment en avant l'honnêteté vis-à-vis du client, mais aussi la dignité du salarié, de l'ouvrier. En 1932, c'est-à-dire trois ans seule-ment après la crise de 29, Herbert Taylor, Rotarien de Chicago, ( Prési-dent International 1954-55 ), appelé à redresser une entreprise au bord de la faillite, imagina ce code simple de re-lations humaines : le critére des 4 questions. En 1951 l'objectif du Rotary a été syn-thétisé : « Promouvoir l'idéal de servir auquel aspire toute profession honora-ble ». Définition complétée par celle des quatre domaines d'action à inves-tir pour atteindre cet objectif. A sa-voir :
Mettre à profit les relations et contacts pour servir l'intérêt géné-ral, Observer des règles de haute probi-
La vie du District 1700
Le message de Mme Dominique Dubois à la conférence de District Yves Fourcade, secrétaire du District 1700, nous a fait parvenir le texte de l’intervention de Mme Domini-
que Dubois, représentante du Président du Rotary International, lors de la conférence de District q à Perpi-
gnan le mois passé, texte où elle développe l’exigence d’éthique dans la pratique professionnelle des rota-
riens et le souci de recruter qui doit les animer. En voici l’intégralité:
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té dans l'exercice de toute profes-sion, Appliquer l'idéal de servir dans la vie privée, professionnelle et publi-que, Faire progresser l'entente et la paix entre les peuples
Cette définition, désormais stable dans le temps, actualisée, renforcée en 1989 par la Déclaration des Rotariens complétée, par le Conseil central lors de l'élaboration des Plans Stratégiques 2007-2010 puis 2010-2013 consacre non seulement le caractère profession-nel du Rotary mais aussi la volonté de ses membres de servir la collectivité, de promouvoir l'éthique dans les affai-res et de contribuer ainsi à la compré-hension entre les peuples en vue de parvenir à la paix universelle. Plus que jamais, les Rotariens doivent donc se constituer en exemples de droiture, dans leur propre activité pro-fessionnelle. Ils doivent également, par d'autres moyens appropriés que leur propre exemple, s'appliquer à diffuser leur éthique, répondant en cela à une attente forte de la société. Le Rotarien ne peut laisser sa philoso-phie au vestiaire lorsqu'il quitte son travail. Être rotarien, chers amis, c’est aussi
une mission; une double mission : celle d’abord de la devise de Paul Harris , notre fondateur : « SERVIR D’ ABORD »
et celle de renforcer notre mouve-ment.
Mes amis, cette chance d’appartenir au R I nous nous devons tous et toutes de la proposer à d’autres autour de nous. Dans notre entourage profes-sionnel, amical ou familial, des hom-mes et des femmes méritent cette re-connaissance qui un jour nous a hono-ré. Il n’y a pas de rotariens trop jeunes, trop vieux, trop occupés, trop libres mais seulement des rotariens qui doi-vent partager le rotary dans leur club, dans un autre club du District ou dans le monde. N’oublions pas que cette mission là , aussi nous a été confiée par Paul Har-ris depuis 106 ans ! Seuls les rotariens peuvent participer à l’ indispensable développement du mouvement. Rapprocher les continents , faire de la planète un monde de tolérance, de compréhension entre les peuples et de paix est la définition même de notre mouvement. Par ses actions notre Fondation s’y emploie sans relâche. Dans cette société, qui se cherche, de-vant les grands défis, qui sont les nôtre aujourd’hui, devant notre souci de lais-ser aux générations suivantes un mon-de plus beau, devant le trop souvent manque de respect de l’autre dans sa différence, nous les rotariens du mon-de nous avons choisi:
de dire la vérité
de rechercher la loyauté de stimuler la bonne volonté et de rendre nos actes bénéfiques à tous les intéressés.
A vous tous, chers amis, réunis ici ce jour et de la part du président Ray K, je veux dire « Merci ». Merci, de venir l’aider à entourer et à aimer les plus démunis ici et là-bas. Merci de conforter notre Fondation, dans son engagement pour la lutte contre la faim, l’illettrisme, et dans sa quête de la Paix. Merci d’avoir été attirés et convaincus par les valeurs humanistes du RI, va-leurs nullement teintées d’idéologies religieuses ou politiques, mais simple-ment empreintes de la quête du res-pect de l’autre dans sa différence. Merci, enfin de venir donner à tous les enfants du monde la joie de courir et de danser dans un monde débarrassé du virus de la poliomyélite. Surtout je vous demande de ne jamais oublier que le succès appelle le succès.
Soyons fiers d’appartenir au premier réseau mondial de professionnels, montrons le en portant notre insigne, disons le partout, parlons de nos ac-tions et de notre éthique, affirmons notre appartenance, transmettons notre enthousiasme. Trop discrets sou-vent, nous n’en parlons pas assez et je vous invite à le faire, à profiter de tou-tes les occasions pour parler du Rota-ry, pour lui donner une visibilité au prés du public et des médias. Que la roue soit à l’honneur dans tou-tes les manifestations !
Dominique DU-
BOIS, Coordina-
teur Zone 11
(France, Monaco,
Andorre) et 20B
(Maghreb) repré-
sentant le Prési-
dent Internatio-
nal, a adressé son pre-
mier message aux rota-
riens du District 1700 lors
de la Conférence de Dis-
trict tenue à Perpignan
les 25 et 26 mars 2011.
10 Bulletin du Rotary Club Sète Doyen de mai 2011 site internet: http://rotarysete.ning.com
C’était un pari audacieux. Le jeune
Rotaract Sète Saint-Clair l’a gagné
en organisant sans fausses notes
la coordination nationale des
clubs du 15 au 17 mars.
Agrémentée par un programme
de visites diverses, cette coordina-
tion a été l’occasion pour la
soixantaine de participants venus
de toute la France de plancher sur
l’éthique professionnelle, sujet
cher au Gouverneur Jacques-
Romain Divisia.
Vendredi soir, les rotaraciens ont
retrouvé au Porto Pollo les anima-
teurs de la journée ainsi que plu-
sieurs membres du RC Sète Doyen
- Augustin Criséo, Jacques Pégas,
Elie Farjon, Thierry Meeûs, Michel
Sabatier, Pierre Rouane, Alain Gi-
raudo, Gérard Aubry, Alain Pinzani
– et leurs compagnes. Cette ré-
union a fourni l’occasion à Delphi-
ne Prévost de remercier les spon-
sors de la journée de la coordina-
tion nationale et d’introniser deux
nouveaux membres.
La vie du Rotaract Sète Saint-Clair
Une soixantaine de jeunes ont participé les 15, 16 et 17 mars
à la coordination nationale du Rotarct
Site internet: http://rotarysete.ning.com Bulletin de mai 2011 11
Coordinatrice nationale du Rotaract France, Maud Poussière , a fait parvenir au Président Augustin Criséo et au respon-sable de la commission jeunesse, Elie Farjon, le message suivant:
Ce fut un immense plaisir de vous recevoir pour ce troisième week-end de Coordination Nationale du Rotaract France organisé par le jeune club Rotaract de Sète et je tenais à vous en remercier. J'ai pu apprécier le soutien indéfectible que vous avez eu envers ce jeune club et je ne peux que vous soutenir dans votre démarche ! Merci également pour le verre de vin rouge samedi soir !? Avec toutes mes amitiés Rotaractiennes Maud Poussière
Un message de la coordinatrice nationale, Maud Poussière
12 Bulletin du Rotary Club Sète Doyen de mai 2011 site internet: http://rotarysete.ning.com
Agenda
Vendredi 6 et samedi 7 mai: Assemblée de District à Valras où le gouverneur 2011-2012, Roger Surjus, pré-sentera le thème du Président international, Kalyan Ba-nerjee, pour la nouvelle année rotarienne: « Puisez en vous pour embrasser l’Humanité ». Jeudi 12 mai: dîner statutaire au cours duquel Philip Griffith, parrainé par Pierre Rouane, sera intronisé et Paul Blanc donnera une conférence sur les contradic-tions du Québec.
Jeudi 19 mai: réunion statutaire Jeudi 26 mai:
Journée de collecte « Mon Sang pour les autres » place Aristide-Briand, coordonnée par Jacques Pégas avec pour objectif plus de cent poches.
dîner statutaire au cours duquel le Cdt Albert Abelanet donnera une conférence sur la décou-verte des Amériques.
Vendredi 24 juin: soirée blanche au profit notamment-des Blouses roses Jeudi 30 juin: passation de collier.
Carnet
Ils fêtent leur anniversaire au cours des prochaines semai-nes :
Gilbert Moine, le 2 mai Pierre Rouane, le 3 mai René Spadone, le 11 mai Jean-Louis Holstein, le 14 mai Robert Mallol, le 14 mai Gérars Réthoré, le 6 juin Guy Pons, le 8 juin Gérars Aubry, le 10 juin François Blanc, le 16 juin Alain Bastide d’Izard, le 23 juin Michel Sabatier, le 30 juin
Afin de mieux faire connaître ses actions, le RC Sète Doyen dispose désormais d’une page sur le réseau social Face-book où sont relayées les informations du site internet, de la page le Rotary en action, et du site du Rotary Internatio-nal. Cette page est accessible aux personnes ayant un compte Facebook à l’adresse suivante:
http://www.facebook.com/pages/Rotary-Club-S%C3%A8te-Doyen/207990022566380?sk=wall
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