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Ville de Fort de France - Préfecture de la Martinique
Evaluation du Contrat de Ville
Présentation
Septembre 2005
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Plan de la présentation
La démarche Rappel des étapes de l’évaluation Les modules d’investigation
Les modules d’investigation Approche globale Approche territoriale` Approche thématique
Synthèse Les plus values Les limites
Enjeux Le registre territorial Le registre thématique Le registre méthodologique
Les pistes de travail
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Les étapes de l’évaluationLa démarche
La construction du référentiel d’évaluation Caractériser la politique de la ville Décliner les question stratégiques Proposer un programme d’investigation
Les investigations évaluatives Construire un diagnostic partagé Permettre un travail de capitalisation
La synthèse et les perspectives Identifier les forces et les faiblesse du dispositif Dégager les orientations souhaitables
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Approche globaleLes investigations évaluatives
Les engagements en fonctionnement sont supérieurs d’un tiers aux engagements en investissement De 9,4 à 6,3 à millions d’euros sur les 4 ans
Une réalisation plus effective en fonctionnement Plus de 70% des actions financées en fonctionnement (7,5
millions d’euros) contre 50% en investissement (3,9 millions d’euros)
Un répartition thématique relativement stable Des évolutions plus nettes en termes d’investissement qu’en
fonctionnementEquipement socio-culturels et aménagements urbains se substituent aux
équipements sportifs
Un financement plus importants en fonctionnement qu’en investissement
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Approche globaleLes investigations évaluatives
Fonctionnement : l’aide aux associations vient en premier lieu
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Aide aux associations
Education
Sécurité
insertion
TIC
Services de proximité
gestion urbaine
santé
Culture
Sport
% du total
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Approche globaleLes investigations évaluatives
Investissement : Sport et culture en première ligne
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%
Culture etsport
Ecole
Cadre de vie
MOUS
% du total
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Approche globaleLes investigations évaluatives
Une implication différentiée du contrat de ville selon les registres thématiques
Un accent mis sur le volet éducatif dans une logique de rattrapage : près de 30% de l’ensemble des dépenses Un financement de l’école de la réussite sur l’ensemble du territoire
communal Une contribution à la remise à niveau des équipements scolaires
Des projets associatifs fortement soutenus dans de nombreux domaines L’aide aux associations représente 30% du total des dépenses
(chantiers d’insertion inclus)
Le financement du CLS et des opérations VVV est le troisième poste des dépenses de fonctionnement
Les équipement sportifs représentent le principal poste des dépenses d’investissement
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Approche globaleLes investigations évaluatives
Une MOUS aux fonctions diversifiées
EducationSécurité
Insertion Jeunesse
Insertion Jeunesse
Aménagements urbains Equipements de proximité
Aide aux associationsSantéTIC
Pilote MOUS Autres pilotes
Superposition
Partage
Délégation
Impulsion
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Approche globaleLes investigations évaluatives
Une MOUS impliquée, depuis le premier contrat de ville, sur les quartiers
Création en 1996 de 2 postes de chefs de projet
Sur Dillon en accompagnement de la Zone Franche Urbaine Jusqu’au début du précédent contrat
Sur Floréal Avec la création d‘une antenne en 2000
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Approche TerritorialeLes investigations évaluatives
Floréal et Dillon : Des dynamiques territoriales contrastées
Dynamique territoriale
DILLON FLOREAL
Points forts Fédération des associations
Réseau de professionnels
Pôle de service
Démarche participative
Développement d’une offre de service d’insertion
Expérimentation de projets thématiques
Points faibles
Réactivité des services
Séparation des logiques urbaines et sociales
Difficulté à travailler en partenariat
Position du contrat de ville
Tension entre logique horizontale et logique verticale
Le contrat de ville ne joue plus le rôle de mise en cohérence
Il reste un facilitateur de projets
Absence de synergie horizontale
Le contrat de ville joue un rôle de trait d’union entre les acteurs du quartier et les institutions
Il n’a pas permis de fédérer les interventions des acteurs locaux
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Approche ThématiqueLes investigations évaluatives
Santé et Education : des modes d’intervention opposés
Implication thématique
SANTE EDUCATION
Points forts Défrichage d’un nouveau champ partenarial
Mobilisation des acteurs en réponse à une demande identifiée
Moyens financiers permettant la mise en œuvre du projet « d’école de la réussite »
Volonté des acteurs d’améliorer le système existant
Points faibles Des logiques de fonctionnement clivées
Manque de méthodologie de projet
Partage du projet et lisibilité du partenariat
Prise en compte des problèmes sociaux et des besoins de l’enfant
Management de projet
Position du contrat de ville
Le contrat de ville a offert un cadre ouvert permettant le développement des initiatives (appel à projet)
Il n’a pas permis un fonctionnement en réseau
Le contrat de ville finance les actions, mais joue un rôle marginal d’accompagnement
Des attentes en termes de clarification de son positionnement
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Les plus valuesSynthèse
La structuration de l’action associative et le soutien aux « projets de quartier »
Logique de financement de projets Logique d'impulsion et d’innovation (cf appel à projets) Appui méthodologique
Rapprochement associations/institutions-services selon deux dynamiques Adaptation des projets aux exigences de l’action publique Délégation de service public à certaines associations
Rapprochement entre associations (logique fédérative) selon deux dynamiques Mise en cohérence de l’implication associative sur les quartiers Développement des pratiques de coopération
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Les plus valuesSynthèse
L’accompagnement et le développement des services de proximité Mise en place d’un pôle de service public sur Dillon Expérience plus limitée et plus ciblée sur Floréal
Rapprochement institutions/publics Expérimentations sur la territorialisation de l’action publique
Le défrichage de nouveaux champs thématiques Domaine de l’insertion : quartiers prioritaires Domaine de la santé : ville + quartiers prioritaires Domaine de la communication (TIC) : ville + quartiers prioritaires
Du côté des publics : amélioration de l’accès à l’offre
Du côté des acteurs locaux : recherche d’un décloisonnement des interventions et de démarches de coopération
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Les plus valuesSynthèse
La mise en place et financement des dispositifs contractuels
Soutien à la création du PLIE Mise en place du CLS Projet de CEL (en lien avec l’école de la réussite)
Rapprochement des acteurs locaux sur des objectifs communs
Progressive autonomisation des dispositifs par rapport au contrat de ville
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Les limitesSynthèse
Une fonction d’animation peu développée
Un partenariat restreintAbsence d’acteurs clefs (CG, ADI, CAF, Bailleurs sociaux…)
Un pilotage limité tant politique que techniqueMise en débat des orientations Coordination entre élus et techniciensRelations Ville-Etat
Une faible structuration du réseau d’acteursRôle de facilitateur mais non de coordonnateur
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Les limitesSynthèse
Un progressif désinvestissement territorial
• Diminution des moyens humains• Alors que la géographie prioritaire est étendue
• Absence de réorientation politique
Perte d’une fonction de mise en cohérence territoriale
Une faiblesse des outils méthodologiques et de connaissance
• Des bilans qualitatifs peu partagés et mis en débat• Des outils de bilan quantitatifs insuffisants• Une absence de capitalisation (rareté des comptes rendus et des
bilans d’action…)• Des outils de diagnostic peu développés
Faible lisibilité et difficulté de pilotage
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Les limitesSynthèse
L’absence de communication
• Ni stratégie, ni outils de communication
Difficulté de partage de ses orientations et de son action
Une faible implication directe des habitants dans les projets
• La question de la participation a été abordée sous l’angle de la mobilisation associative
• La mise en place d’un dispositif participatif en est à ses débuts
La participation ne peut pas jouer de rôle d’interpellation de l’action publique (hors Dillon)
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Le registre territorialLes enjeux
Permettre une territorialisation de l’action publique à l’échelle de la ville
Accompagnement de quatre mouvements en cours:
• Le maillage des équipements et services de quartier Complémentarités entre quartiers Complémentarité entre associations et services publics
• La transformation urbaine Mise en œuvre du PDRU Mise en œuvre de la GUP
• Le développement de la démocratie participative Généralisation des conseils de quartiers Implication des habitants dans les projets
• La montée en puissance de l’agglomération Contractualisation avec l’état Réorganisation des champs de compétence
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Le registre territorialLes enjeux
Intégrer le projet de Fort de France dans le projet d’agglomération
• Dans le cadre de la montée en puissance de l’agglomération Contractualisation avec l’état Réorganisation des champs de compétence
Définir les questions à traiter aux différentes échelles, territoriales
Répartir les rôles entre la CACEM et la Ville
Organiser les collaborations et le fonctionnement en réseau
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Le registre thématiqueLes enjeux
Développer une offre de services accessibles aux publics en risque d’exclusion
tout particulièrement en direction de la jeunesse
Accompagnement de trois mouvements en cours:
• La construction d’un projet éducatif• Articulation de l’action associative au service public d’éducation• Continuité éducative et implication parentale
• Le développement d’un dispositif d’insertion et d’accès à l’emploi• Chantiers d’insertion• Actions d’accompagnement…
• La gestion des risques liés à la jeunesse• Veille éducative• Gestion des conflits• Médiation inter générationnelle
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Le registre méthodologiqueLes enjeux
Accroître l’efficacité de l’action publique
• Le développement des ressources• Connaissance• Observation• Veille
• La mise en réseau des acteurs
• L’ingénierie de projets
• La mise en débat des orientations et des actions