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Page 1: Analyse des prescriptions de rituximab en Haute-Normandie

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374 64e Congrès francais de médecine interne, Paris, 14, 15 et 16 dé

arisation dépendant de l’artère cérébrale postérieure, mais peutgalement atteindre les autres territoires vasculaires. Des hypo-hèses de cytotoxicité vasculaire directe sont également avancéesotamment dans les PRES secondaires aux prises de médicaments.ans le cas de notre patiente, aucun événement hémodynamiquearquant n’a été relevé dans les heures précédant les symptômes

surveillance par 4 heures ne révélant pas de fluctuation tension-elle). L’évolution du PRES syndrome est le plus souvent favorablevec le traitement de la cause (environ 60 % des cas dans les séries).iscussion.– Le PRES syndrome est évoqué sur des arguments radio-

ogiques et se caractérise sur le plan clinique par des céphaléesiffuses, pertes de connaissances, crises convulsives et des troublesisuels variés avec des déficits neurologiques focaux en fonction dea systématisation neurologique.onclusion.– La physiopathologie du PRES syndrome demeureartiellement connue. Il semble que des mécanismes hémo-ynamiques aigus constituent un primum movens dans leéclenchement des symptômes. Néanmoins, d’autres facteursoivent intervenir notamment dans les PRES secondaires à desédicaments ou comme nous le décrivons ici dans le cadre d’une

epticémie. Il est probable que des cas d’encéphalopathies liés auxepsis puissent entrer dans le cadre de ce syndrome ainsi que nouse décrivons dans cette observation.our en savoir plusugate JE, et al. Mayo Clin Proc 2010;85(5):427–32.iman TG, et al. J Neurol 2011 (publication en ligne).iami S, et al. Crit Care Clin 2008;24(1):67–82.

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A132nalyse des prescriptions de rituximab enaute-Normandie. Caussin a, H. Haupais a, N. Massy b, I. Marie c, C. Zarnitsky d,. Le Loet e, I. Tiret f, D. Laure g, J. Doucet h, E. Remy a

OMéDIT de Haute-Normandie, Rouen, FranceCRPV de Rouen, centre régional de pharmacovigilance, Rouen,ranceDépartement de médecine interne, CHU de Rouen, Rouen, FranceRhumatologie, groupe hospitalier du Havre, Havre, FranceRhumatologie, CHRU de Rouen, Rouen, FrancePharmacie, CHRU de Rouen, Rouen, FrancePharmacie, groupe hospitalier du Havre, Havre, FranceService de médecine interne gériatrique, hôpital de Saint-Julien,ouen, France

ntroduction.– L’OMéDIT de Haute-Normandie a mis en place unecueil régional prospectif sur l’année 2011 des prescriptions deituximab dans le but de comparer les pratiques aux référentielsationaux de bon usage (RBU) et d’identifier les situations hors réfé-entiels pour lesquelles une justification doit figurer dans le dossieratient.atériels et méthodes.– Les indications ont été recueillies auprès des

1 établissements prescripteurs de la région, du 1er janvier 2011 au0 juin 2011, sur tableau Excel rédigé à partir du RBU. Les justifi-ations des prescriptions ont été analysées pour chaque indicationhors référentiel ».ésultats.– Trois cent quatre-vingt-seize patients ont recu du rituxi-ab au cours du premier semestre 2011. Au total, 303 prescriptions

e rituximab (76 %) étaient conformes aux indications du RBU :42 selon l’autorisation de mise sur le marché (AMM) et 61 selonn protocole thérapeutique temporaire (PTT). Parmi les indica-ions reconnues par l’AMM, 21 % concernaient une polyarthritehumatoïde (PR), 79 % une pathologie hématologique (dont 39 %e lymphomes folliculaires, 39 % de lymphomes non hodgkinien et

2 % de leucémie lymphoïde chronique). Concernant les PTT, 52 %es prescriptions concernaient une pathologie hématologique, 48 %ne pathologie auto-immune (AI), dont 59 % de vascularites auto-

mmunes. Les 93 indications hors référentiels (34 hors-AMM avec

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insuffisance de données et 59 autres indications non listées dans leRBU) représentaient 24 % des prescriptions, dont 67 % de prescrip-tions en hématologie et 33 % pour des pathologies AI (syndromede Gougerot-Sjögren, anémie hémolytique AI ou thrombopénieAI. . .). Parmi ces prescriptions « hors référentiel », 65 % étaient jus-tifiées par les prescripteurs en référence à une publication récentenon citée dans le RBU et 17 % apportaient une autre justification(clinique, absence d’alternative, protocole utilisé dans les centresde référence. . .). Dix-huit pour cent des prescriptions hors réfé-rentiel ne comportaient aucune justification, représentant 4 % del’ensemble des prescriptions.Conclusion.– Ce recueil des indications de Rrituximab permet deconnaître de facon prospective le taux de prescriptions hors réfé-rentiel et d’assurer une veille de l’innovation au travers de nouvellesdonnées bibliographiques. Les résultats ont été transmis aux éta-blissements de facon anonymisée, ainsi qu’aux instances nationalesafin de participer à la mise à jour des Référentiels Nationaux de BonUsage.

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CA133Efficacité du rituximab dans lapolyradiculonévrite inflammatoiredémyélinisante chronique, à propos d’un casN. Méaux-Ruault a, G. Tisserand a, C. Golden a, A. Cosson b, H. Gil a,N. Magy-Bertrand a

a Service de médecine interne, CHU Jean-Minjoz, Besancon, Franceb Service d’explorations neuromusculaires, CHU Jean-Minjoz,Besancon, France

Introduction.– Les polyradiculonévrites inflammatoires démyé-linisantes chroniques (PIDC) sont d’origine dysimmunitaire etreprésentent 5 % des neuropathies. Le diagnostic repose surdes données cliniques, biologiques et électrophysiologiques etl’évolution sous traitement immunomodulateurs [1]. Les formessévères résistent aux traitements conventionnels et nécessitent lerecours aux immunosuppresseurs et/ou immunomodulateurs. Lerituximab peut être une alternative thérapeutique [2]. Nous rap-portons un cas d’évolution favorable sous rituximab.Cas clinique.– Un patient de 34 ans consulte pour des troubles neu-rologiques associant une parésie du pied gauche avec steppageévoluant depuis 6 mois et une amyotrophie du membre inférieurgauche, d’apparition plus récente. On ne note pas d’atteinte sen-sitive. Le reste de l’examen est normal. La biologie est normale.Les taux des vitamines B12 et B9 sont normaux. Le bilan infec-tieux est négatif de même que le bilan immunitaire. L’analyse duLCR note : GB : 5 (N : 0–4), protéinorachie : 1,7 g/L, pas de synthèseintrathécale d’immunoglobulines. L’ENMG montre une diminutiond’amplitude du nerf péronier gauche. Les réponses tardives, spi-nales et l’onde F sont prolongées au niveau des nerfs péronier ettibial gauches. Le diagnostic de PIDC est retenu. Le patient est traitépar 15 cures d’immunoglobulines intraveineuses mensuelles à ladose de 2 g/kg/cure. Toutefois, les signes cliniques s’aggravent avecmajoration du déficit du releveur et aggravation de l’amyotrophie.Une corticothérapie est débutée par bolus de méthylprednisoloneà 240 mg/j pendant 3 jours tous les mois, relayée per os à 40 mg/j enintercure à doses décroissantes pendant 6 mois, avec poursuite desIg i.v. toutes les 8 semaines. L’apparition d’une prise de poids motivel’introduction de l’azathioprine à 150 mg/j avec un rapprochementdes perfusions d’Ig i.v. toutes les 6 semaines et un arrêt progressifdes corticoïdes en 6 mois. La symptomatologie clinique s’aggrave demême que l’ENMG. Un traitement par rituximab à 750 mg/m2 estdébuté à raison d’une perfusion par semaine pendant 4 semainessuivies d’une perfusion d’entretien 3 mois plus tard. Le patient est

amélioré sur le plan clinique, l’ENMG montre une PIDC stable. Lepatient est perdu de vue. Il est revu en consultation 2 ans ½ aprèsle dernier traitement. Il va bien cliniquement, a repris ses activitéssportives. L’ENMG est comparable à celui réalisé antérieurement.

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