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Administration Unix
Sommaire
• Unité 1 : Administration des utilisateurs et des groupes…………….3• Unité 2:
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Unité 1Administration des utilisateurs et des groupes
Utilisateurs
• Chaque utilisateur qui utilise le système doit être connu de celui-ci par un nom et, éventuellement, un mot de passe.
• Un utilisateur doit appartenir à un ou plusieurs groupes d'utilisateurs pour être autorisé à utiliser le système.
• Il existe plusieurs méthodes d'identification et de contrôle des utilisateurs, nous ne parlerons ici que de la méthode la plus simple mettant en oeuvre les fichiers /etc/passwd et /etc/group.
• Les utilisateurs et les groupes sont repérés dans le système par des numéros : uid pour le numéro d'utilisateur (User IDentifier) et gid pour le numéro de groupe (Group IDentifier). ▫ Le numéro est unique pour un utilisateur ou un groupe donné.
• L'identification d'un utilisateur s'effectue dans le fichier /etc/passwd.
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Hiérarchie de comptes
• Root▫ super utilisateur
▫ les permissions d ’accès ne sont pas appliquées sur lui
▫ il peut faire tous
▫ compte pour l ’administrateur du système
• bin, daemon, lp, sync, news, ftp …▫ comptes utilisateur utilisés par différentes applications et démons
▫ ne peuvent pas être utiliser comme login
• comptes ordinaires
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Enregistrer un utilisateur: /etc/passwd
• Un utilisateur est caractérisé par une ligne dans le fichier /etc/password.
• Une ligne est formée par les champs suivants :
login:passwd:uid:gid:comment:home:shell ▫ login : Il s'agit du nom de l'utilisateur. C'est un alphanumérique de 8 caractères maximum.
▫ passwd : Il apparaît dans ce fichier sous forme codée.
▫ uid : Il s'agit d'un numéro unique de l'utilisateur. Compris entre 0 et 65535. Les 100 premiers nombres sont par convention réservés au système et ne correspondent pas à des utilisateurs normaux.
▫ gid : Numéro de groupe. Chaque utilisateur appartient à un groupe principal. Il pourra également appartenir à des groupes secondaires. Cette notion de groupe interviendra au niveau des permissions sur les fichiers.
▫ comment : Nom complet de l'utilisateur.
▫ home : Chemin complet de la directory attribuée à l'utilisateur
▫ shell : Chemin complet du shell, le programme qui interagit avec l'utilisateur et qui permet de taper des commandes (csh, sh, bash, tcsh, ...).
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Enregistrer un utilisateur/etc/passwd• Exemple :
root :x:0:0:root:/root:/bin/bash
kmaster:x:500:500:kmaster:/home/kmaster:/bin/bash
• Nota le deuxième champ (x) spécifie q'il y a un mot de passe et que celui-ci est crypté (dans /etc/shadow).
• L'UID est compris entre 0 (root) et la constante UID_MAX (définie dans le fichier /etc/login.defs).
• ATTENTION : Si au sein de ce fichier, plusieurs lignes possèdent le même UID pour plusieurs noms de connexion différents, UN SEUL utilisateur est en fait défini ! Exemple : on peut ainsi définir un utilisateur stop, dont l'UID est 0 et qui exécute shutdown comme commande de connexion.
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/etc/shadow
• Le fichier /etc/passwd est public (toute personne qui a un compte sur la machine peut le lire).
• Pour contrecarrer cette faille, certains systèmes ont introduit le fichier /etc/shadow ▫ lisible uniquement par root ▫ contient les mots de passe des utilisateurs, qui
disparaissent alors de /etc/passwd. ▫ Si on ajoute un utilisateur à la main, cela implique
d'éditer les 2 fichiers.
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/etc/shadow
• Une ligne /etc/shadow est composée des champs suivants:▫ Nom de login ▫ mot de passe crypté ▫ Nombre de jours écoulés depuis le 1er janvier 1970 jusqu'au dernier
changement de mot de passe ▫ Nombre de jours durant lesquels le mot de passe est encore valide ▫ Nombre de jours après lesquels le mot de passe doit être changé ▫ Nombre de jours avant l'expiration du mot de passe impliquant
l'avertissement de l'utilisateur▫ Nombre de jours après l'expiration provoquant la desactivation du
compte ▫ Numéro du jour depuis le 1er janvier 1970 à partir duquel le compte a
été désactivé ▫ Champs réservé
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/etc/shadow
• Exemple :• kmaster:$1$zBvl.scX$hkqgDvBu40EqpAEwZf
ZZQ0:11493:0:99999:7:::▫ le mot de passe en cours a été mis en place le 11493e
jour après le 1/1/1970 (date de référence), ▫ il pourra à nouveau être changé 0 jour après cette date ▫ il devra obligatoirement être modifié avant le 99999e
jour après la date de création (autant dire qu'il n'expire jamais...).
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/etc/skel
• Après la création d’un compte utilisateur, tous les fichiers de /etc/skel sont copiés dans le répertoire personnel de cet utilisateur.
• On place dans ce répertoire les fichiers dont tous le monde doit en avoir une copie
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La commande su
• La commande su permet de changer l’identité de l’utilisateur courant.
• Syntaxe su [[-] utilisateur]▫ Utilisateur est l’utilisateur dont on veut prendre
l’identité
▫ Si aucun utilisateur n’est spécifié, le changement se fait vers l’utilisateur root
• La commande demande un mot de passe avant d’obtempérer. (sauf si root)
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Gestion des comptes
• Créer un compte pour un nouvel utilisateur▫ Commande useradd
Syntaxe : useradd [options] nom_login Options : -u uid pour fixer l'identifiant uid
-g groupe-primaire
-G liste fixe l'appartenance de l'utilisateur à une liste de groupes secondaires (séparateur , sans espace)
-s shell par défaut, attribution du shell par défaut bash
-c commentaire
-d rep. Personnel par défaut dans le répertoire /home
-e date-expiration fixe la date d'expiration du compte (format MM/JJ/AA)
-m pour créer le répertoire personnel
-k rep-skel recopie le contenu de rep-skel dans le rép. personnel, par défaut /etc/skel
# Useradd –c « compte de test » -m –d /home/toto –G test –k /etc/skel toto
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Gestion des comptescommande useradd
• Pour examiner les valeurs par défaut appliquées par useradd :▫ commande useradd -D ou ▫ éditer /etc/default/useradd
GROUP=100 identifiant du groupe primaireHOME=/home racine des rép. personnels INACTIVE=-1 (nb
de jours avant destruction du compte)
EXPIRE= nb de jours avant expiration du mot de passe
SHELL=/bin/bash shell de connexion attribué au compte
SKEL=/etc/skel fichiers recopiés par défaut dans chaque rép. personnel
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Gestion des comptes
•La commande passwd▫ Syntaxe : passwd [options ] nom_login
▫ Options -d l'utilisateur pourra se connecter sans mot de
passe !
-l pour verrouiller le compte et empêcher sa connexion.
-u pour déverrouiller.
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Gestion des comptes
• Connaître l'uid et le gid de l'utilisateur courant▫ Commandes ( id, whoami, who am i )
bash:> id
uid=501(stage1) gid=501(stage1) groups=501(stage1), 504(stagiaire)
• Pour décrire un utilisateur ▫ Commande chfn
Cette commande permet d'indiquer dans le champ numéro 5 du fichier /etc/passwd différentes informations sur un utilisateur
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Gestion des comptes
Supprimer le compte d'un utilisateur (non connecté) La commande userdel
Syntaxe : userdel [-r] nom_login L'option -r supprime aussi le rép. personnel de
l'utilisateur
La commande supprime toute trace de l'utilisateur dans le fichier de configuration : /etc/passwd y compris dans les groupes d'utilisateurs.
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Gestion des comptes
• Modifier le compte d’un utilisateur▫ La commande usermod
▫ Syntaxe : usermod [options] nom_loginLes options sont les mêmes que useradd
▫ Exemple usermod -G stagiaire,prof stagex
ajoute stagex dans les 2 groupes stagiaire et profs (qui doivent exister)
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Les groupes
• Un groupe est un ensemble d'utilisateurs. • Chaque utilisateur doit faire partie au moins
d'un groupe. • Dans /etc/passwd chaque utilisateur possède
un groupe par défaut, précisé par son identifiant gid dans ce fichier.
• L'appartenance au groupe primaire n'étant pas exclusive, tout utilisateur peut faire partie de plusieurs autres groupes.
• La liste des groupes est donnée par le fichier /etc/group
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Le fichier /etc/group
• Le fichier de déclaration des groupes /etc/group contient une ligne par groupe dans un format similaire au fichier /etc/passwd.
• Une ligne de ce fichier comporte les champs suivants, séparés par des caractères `:' : ▫ nom du groupe▫ mot de passe du groupe▫ numéro du groupe (gid)▫ liste des utilisateurs appartenant au groupe séparés par des
virgules
• Par exemple : actrices:*:400:sandra,meg,michelle
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Commandes utiles
• Pour lister tous les groupes d'un utilisateur : groups nom_login
• Pour créer un nouveau groupe groupadd
nom_groupe
• Supprimer un groupe : groupdel nom_groupe
Le groupe est supprimé du fichier /etc/group.
• modifier un groupe groupmod -n nouveau_nom nom_groupe
• Pour ajouter un utilisateur à un groupeLe plus simple est d'éditer le fichier /etc/group et d'ajouter une liste d'utilisateurs (séparés par des virgules) sur la ligne du groupe.
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Processus d ’initialisation utilisateur
/etc/profile
$HOME/.bash_profile
$HOME/.bashrc
/etc/bashrc
$HOME/.bash_logout
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[user@host pwd]$ Bourne Again Shell
newgroup
• La commande newgrp permet à un utilisateur de changer son groupe courant.
• Par exemple :
bash$ newgrp actrices
bash$ id
uid=500 (sandra) gid=400 (actrices) groups=500(sandra),100(users), 400(actrices)
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Unité 2Les droits d’accès
Gestion des droits d’accès • Tout utilisateur possède un numéro d'utilisateur et
le numéro du groupe auquel il appartient. On distingue trois types d'utilisateurs potentiels :▫ le propriétaire du fichier ("user", u); ▫ les utilisateurs appartenant au même groupe ("group", g);
▫ les autres utilisateurs ("other", o). • Trois types d'opérations sur les fichiers sont possibles
▫ la lecture ("read", r); ▫ l'écriture ("write", w);
▫ l'exécution ("execute", x).
• Il y a donc 9 combinaisons possibles utilisateur-opération. C'est pourquoi les protections sont codéessur 9 bits.
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Gestion des droits d’accès
• si vous essayez de copier un fichier dans un sous-répertoire (cp fic1 rep2/rep3/fic1), il faut que vous puissiez : 1.lire le fichier fic1 : droit en lecture sur le fichier
2.traverser les sous-répertoires rep2 et rep3 : droit xau moins pour vous,
3.écrire dans rep3 : droit W
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Modification des droits d’accèschmod modification_des_droits fichier1 [fichier2 …]
• Vous pouvez utiliser des +, - ou = pour ajouter, supprimer oufixer des droits à l'une ou l'autre des catégories u, g, o ou a tous(a) en précisant le type de droit d'accès, r, w ou x.
▫ chmod g+w fic1
▫ chmod o-x rep▫ chmod u+rx,g-w fic2▫ chmod u=rwx,g=rx,o=- fic▫ chmod a+r fic
• Si le changement de droits s'applique à un répertoire, vouspouvez changer tous les droits des fichiers et répertoires inclusdans ce répertoire via l'option -R.
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Modification des droits d’accès
chmod nombre_en_base_8 fichier1 [fichier2 …]• chmod utilise le codage binaire, fondé sur l'association de
valeurs numériques aux différentes permissions :▫ lecture : 4,▫ écriture : 2,▫ exécution : 1,▫ pas de permission : 0.
• Chaque triplet se code par l'addition de 4, 2, 1, ou 0. ▫ Pour un rwx il faudra ajouter 4+2+1=7,▫ pour r-x 4+0+1=5 etc.
• La commande chmod permettant de positionner rwxr-x--- sur fic1 à la syntaxe suivante : chmod 750 fic1
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Valeur par défaut des droits d’accès
umask nombre_en_base_8• Par défaut unix affecte les droits max sur les
fichiers normaux et les répertoires :▫ Rép 777 (rwxrwxrwx)▫ Fichier normal 666 (rw-rw-rw-)
• Les droits effectifs sont obtenus par :droits_max - masque
• Exemple▫ Si on souhaite un accès en lecture/écriture pour le propriétaire et
en lecture seule pour le groupe et le reste de monde, on utilise 022 comme masque
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Changement de propriétaire et de groupe• Sans les uid et les gid les droits d’accès
n’auraient aucun sens.• La commande chown permet de changer le
propriétairechown utilisateur fichier1 [fichier2 …]
• La commande chgrp permet de changer le groupe
chgrp groupe fichier1 [[fichier2 …]
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Unité 3
Démarrage et arrêt du système
Etape de démarrage de Linux
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Power-On
BIOS
Master boot record
Noyau Linux
init
Système prêt
Basic Input Output System
• Analyse la configuration matérielle de l’ordinateur:▫ Test de la mémoire▫ Test la présence du clavier▫ Test la présence des disques durs, lecteurs de CDROM IDE
• lit les options à partir de la mémoire non volatile▫ ordre des périphériques de boot
• puis cherche le périphérique de boot dans l’ordre spécifié
• charge le Master Boot Record est l’exécute
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Master Boot Record MBR
• Le premier secteur du périphérique de boot• il contient la table des partitions et le bootstrap loader• le bootstrap loader charge le premier secteur de la
partition active (secteur de boot) et exécute le gestionnaire d ’amorçage qui s’y trouve.
• Le gestionnaire d’amorçage peut donner accès aux différents Système d ’exploitation
• Dans linux, le gestionnaire d’amorçage est lilo ▫ charge le programme d ’amorçage de deuxième niveau▫ nous permet de passer des options au Système d ’exploitation▫ charge le Système d ’exploitation
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LILO
• Programme qui permet de générer et d'installer le programme de démarrage du noyau
• syntaxe lilo [-v] [-v] [-c config_file] [-t]
-v : mode verbeu
-c : utilisation du fichier de configuration autre que /etc/lilo.conf
-t : test uniquement
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/etc/lilo.conf• Exemple
boot = /dev/hda
map=/boot/map
message=/boot/lilo.msg
timeout = 30
# linux
image = /boot/vmlinuz
root = /dev/hda1
label = linux
# dos
other = /dev/hda4
table = /dev/hda
label = dos
▫ Cet exemple installe le chargeur LILO sur le secteur de démarrage principal du disque dur (MBR) et autorise un délai de 3 secondes pour choisir le système à démarrer.
▫ Si l'utilisateur ne prend pas la main dans le temps imparti, c'est le premier système qui sera choisi. A moins de taper sur la touche tab, ce qui donne les différentes possibilités pour démarrer.
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Options lilo.conf
• Boot : endroit où lilo va s’installer.
• message : le nom d ’un fichier qui contient le message affiché avant le prompt
• prompt : permet à lilo de demander le système à lancer à chaque démarrage
• default : spécifie la configuration par défaut
• timeout : permet de fixer un délai au delà duquel lilo lance la première configuration définie dans lilo.conf
• image : chemin complet sur le noyau de linux à charger
• label : nom de la configuration tel qu ’il doit être saisie à l ’invite de lilo
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Lilo.conf options-2
• root : nom complet du fichier spécial de périphérique contenant le système de fichier racine.
• Append : options par défaut à passer au noyau• read-only : le système de fichier racine est monté en lecture
seule• other : partition sur laquelle le secteur de boot de l’autre
système est installé• table : disque dur contenant la table des partitions utilisée par
l’autre système (other)• loader : permet de passer la main au chargeur du système• password : mot de passe à entrer pour démarrer cette image• restricted : mot de passe demandé si l ’utilisateur veut passer des
options au noyau
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Etapes d’exécution LILO
• Au démarrage de la machine, ces 4 lettres s’affichent chacune après une étape bien précise :▫ L : après le chargement de la première partie de LILO▫ I : après le chargement de la deuxième partie de LILO,
mais avant son exécution▫ L : après le démarrage de la deuxième partie de LILO▫ O : lorsque la deuxième partie de LILO a trouvé sur le
disque tous les éléments nécessaire a son bon fonctionnement.
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Amorçage du noyau
• L’image compressée du noyau est chargée en mémoire par lilo
• Le noyau se décompresse lui même est démarre▫ détecte le hardware▫ passe en mode multiuser, multitache▫ démarre le networking▫ monte la partition racine
• Après un démarrage réussi, le noyau lance le processus init (PID 1).
• dmesg donne les messages du noyau lors du démarrage
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Le processus init
• Ce programme est le premier processus lancé par le noyau. Il est chargé de démarrer les processus systèmes et d'en relancer certains lorsqu'ils se terminent, et ce durant la totalité du fonctionnement du système.
• Sa configuration s'effectue dans le fichier /etc/inittab.
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Le fichier /etc/inittab
• Ce fichier contient des lignes respectant le format suivant :
code:niveau:action:commande
• Le champ code contient une séquence de 1 à 4 caractères (deux pour compatibilité) unique pour identifier la ligne dans le fichier.
• Le champ niveau donne le niveau d'exécution pour lequel cette ligne doit être prise en compte.
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Le fichier /etc/inittab• La notion de niveau d'exécution permet de spécifier des
configurations d'exécution différentes. Un standard existe et est résumé dans la table ci-dessous. Il est possible de spécifier plusieurs niveaux lorsque la commande associée doit être lancée à différents niveaux d'exécution.
Niveau Description0 Arrêt de la machine1 mode mono-utilisateur, seul le super-utilisateur peut se
connecter2 mode multi-utilisateurs, avec peu de services réseaux3 mode multi-utilisateurs, avec tous les services réseaux
(mode par défaut)4 définissable par l'utilisateur5 démarrage de X11 au boot6 redémarrage de la machine
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Le fichier /etc/inittab
• Le champ action définit la manière d'exécuter la commande du champ commande.
• Le tableau ci-après présente les actions les plus courantes : Action Description
respawn relance la commande lorsqu'elle se termine
wait attend la fin de la commande avant de continuer
once la commande est exécutée une fois
boot la commande est exécutée au démarrage du système (le champ niveau est ignoré)
Bootwait comme ci-dessus avec attente
off ne rien faire (permet de conserver la ligne pour une utilisation future)
initdefault permet de spécifier le niveau d'exécution par défaut
sysinit la commande est exécutée au démarrage avant celles des directives boot et bootwait
ctrlaltdel la commande est exécutée lorsque l'utilisateur tape les trois caractères <CTRL>-<ALT>-<SUPPR> sur le clavier
powerfail la commande est exécutée lorsque le processus init reçoit le signal SIGPWR (défaut d'alimentation)
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Le répertoire /etc/rc.d
• Ce répertoire contient les scripts utilisés pour l'initialisation du système. Ils sont prévus pour démarrer les différents services et processus et effectuer quelques vérifications de configuration.
• La table suivante présente les différents scripts : Niveau Description
rc.sysinit exécuté une fois au démarrage pour initialiser le système
rc script de gestion du niveau d'exécution. Il le reçoit en paramètre.
rc.local script utilisé pour les initialisations particulières à la machine
init.d répertoire contenant les scripts d'initialisation des sous-systèmes
rc0.d, rc1.d, rc2.d, rc3.d répertoires contenant des liens sur les scripts du répertoire rc4.d, rc5.d et rc6.d init.d devant être lancés à un niveau d'exécution particulier
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Le répertoire /etc/rc.d• Le fichier rc.sysinit réalise les opérations suivantes :
initialise la variable PATH pour les autres scripts active la partition de swap initialise le nom du système (hostname) vérifie l'intégrité du système de fichiers démarre la gestion des quotas initialise le "Plug and Play" prépare la gestion des modules initialise l'horloge système détruit les fichiers de verrouillage
• Le fichier rc exécute les scripts du répertoire rcN.d où N correspond au niveau d'exécution. ▫ Ces scripts sont des liens symboliques sur les fichiers de démarrage des sous-
systèmes du répertoire init.d. ▫ Le lien reprend le nom du fichier d'origine précédé de la lettre S et d'un nombre
pour les scripts de démarrage ou de K et d'un nombre pour les scripts d'arrêt du sous-système.
▫ La valeur numérique permet de spécifier l'ordre d'exécution des scripts.
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Configuration des services par niveau
▫ ntsysv
▫ Chkconfig
▫ serviceconf
▫ . . .
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Commande chkconfig
• Cette commande permet la gestion des services :▫ chkconfig - -list [nom_service]
▫ chkconfig - -add <nom_service>
▫ chkconfig - -del <nom_service>
▫ chkconfig [- -level <niveaux>] <nom_service> <on|off|reset>)
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Démarrer et arrêter les services manuellement• Les scripts dans init.d peuvent être utiliser pour
démarrer et arrêter les services manuellement• Dans Read Hat, la commande service fait appel
à ce script• Syntaxe : service nom_service option▫ options
Status : statut du service Start : démarre le service Stop : arrête le service Restart : arrête et redémarre le service
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Booter linux en mode mono-utilisateur
• Mode mono-utilisateur▫ pas de réseau (pas d ’attaques)▫ pas de SF montés (sauf le SF root)▫ pas de services démarrés▫ le mot de passe root non demandé
• très utile pour la maintenance du système• pour démarrer en mono-utilisateur ajouter le paramètre
single au prompt du boot• pour sortir de ce mode
▫ exit pour démarrer le niveau par défaut▫ shutdown -r now pour rebooter
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L'arrêt du système
• Ne pas arrêter brutalement le système. • La procédure d'arrêt permet :
▫ d'avertir les utilisateurs que le système doit être arrêté
▫ de demander aux applications de s'arrêter et de fermer les connexions et les fichiers ouverts
▫ de passer le système en mode mono-utilisateur
▫ de vider les tampons mémoire du cache disque
• Le système garde une trace du fait qu'il est démarré pour permettre une vérification d'intégrité dans le cas d'un arrêt brutal.
• La commande d'arrêt du système est la commande shutdown qui permet, selon les options utilisées : ▫ de donner l'heure de l'arrêt (now, hh:mm, +minutes)
▫ de donner le mode arrêt (arrêt ou redémarrage)
• Exemple : pour redémarrer shutdown -r now ou reboot
pour arrêter shutdown -h now ou halt
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Unité 4
Les packages
Gestion de packages
• Combinaison dans un même fichier (rpm)▫ informations sur le programme▫ les fichiers exécutables, librairies, documentation▫ les scripts d ’installation et de désinstallation▫ les fichiers de configuration▫ les informations de dépendance
• Le nom d’un rpm respecte un format précis de type nom-version.arch.rpm où :▫ nom = nom du package/prog▫ version = version du package/prog▫ arch = architecture pour lequel est fait le prog/package.
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Red Hat Package Manager (RPM)
• on peut installer et désinstaller des programmes par une seule commande : rpm
•/var/lib/rpm, contient une BDD des RPMs installés
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Installation des RPMs
• Syntaxe de base▫ rpm -i nom_package.rpm ( installation)▫ rpm -F nom_package.rpm (Freshening)
installation si une version ancienne de ce package est déjà installée▫ rpm -U nom_package.rpm (Upgrading)
installe et désinstalle l’ancienne version qui est enregistrée avec l ’extension .rpmsave
• options▫ v : mode bavard▫ h : affiche 50 marques (hash marks) ▫ --nodeps : sans tenir compte des dépendances
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Désinstallation de RPM
• Pour désinstaller un RPM, on utilise la commande
rpm -e nom_package
• options: --nodeps : ignore les dépendances
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RPM querying
• Pour connaître le contenu d’un RPM installé• syntaxe de base
rpm -q [ nom_package ]
• options : a : chercher tous les RPM installés f <file> : chercher le RPM d ’où provient le fichier file p<package-file> : affiche les fichiers de ce package (non
encore installé) i : affiche les informations du package l : affiche la liste des fichiers du package s : affiche l’état de tous les fichiers d : affiche les fichiers de documentation c : affiche les fichiers de configuration
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Vérification des RPMs
• Vérifie les fichiers actuelles avec le RPM original▫ taille▫ checksum MD5▫ Permissions, type▫ propriétaire ▫ groupe
• syntaxe de base▫ rpm -V nom_package
• options▫ f <file> vérifie le fichier file▫ a vérifie tous les packages▫ p <package-file> vérifie par rapport au RPM original
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Outils graphiques
• kpackage ▫ Il fonctionne dans l'environnement Kde, ▫ Il n ’est pas fourni en standard dans les distributions RedHat.
• gnorpm ▫ C ’est un logiciel fourni avec l'environnement graphique gnome.
• up2date ▫ est un outil standard de la distribution RedHat (version 6.1 et
supérieure)▫ il permet la mise à jour de la distribution.
Il cherche sur le serveur ftp de redhat les packages mis à jour pour la distribution.
Il présente ensuite une page web permettant de sélectionner les packages à mettre à jour.
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Unité 5
Gestion des périphériques
▫ Les périphériques sont gérés par le système grâce à des pilotes intégrés au noyau soit de façon fixe, soit sous forme de modules.
▫ Les pilotes sont accessibles par les fichiers spéciaux contenus dans le répertoire /dev.
▫ A chaque périphérique physique du système est attribué un ou plusieurs fichiers spéciaux.
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Les fichiers spéciaux
• Le répertoire /dev contient un nombre important de fichiers : Fichier spécial Description
Mem accès à la mémoire physique
Kmem accès à la mémoire du noyau
Null périphérique vide
Port accès aux ports d'entrées/sorties
Mouse gestion de la souris (peut être un lien sur le fichier effectif)
tty0 à tty__ les terminaux virtuels (de 0 à 63)
ttyS0 à ttyS_ les ports séries
pty[p-s][0-9a-f] pseudos terminaux maîtres
tty[p-s][0-9a-f] pseudos terminaux esclaves
lp0, lp1, lp2 ports parallèles
js0 et js1 port joystick
fd___ les lecteurs de disquettes (fd0 est le lecteur standard)
hd__ les disques durs et les cédéroms IDE
sd__ les disques durs SCSI
scd__ les cédéroms SCSI
st__ et nst__ les lecteurs de bandes SCSI
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Caractéristiques des fichiers spéciaux
• La commande ls -l permet d'afficher les attributs importants d'un fichier spécial.
brw-rw---- 1 root disk 3, 0 May 5 1998 /dev/hda
• Le premier caractère est b pour les périphériques en mode bloc et c pour les périphériques en mode caractères.
• La taille du fichier étant par définition nulle, elle est remplacée dans l'affichage par deux entiers donnant des informations sur le pilote et sur le périphérique : le majeur et le mineur
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Major & Minor
• le majeur sert d’index dans la table des pilotes de périphériques afin de sélectionner le pilote du périphérique concerné
• Un pilote est lié à un type de périphérique. Mais dans un système, il peut y avoir plusieurs périphériques de même type
D’où l’utilisation du mineur pour identifier une unité particulière du
type de périphérique concerné
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exemples
ls –al /dev/hda
brw-rw---- 1 root disk 3, 0 Apr 28 2000 /dev/hda
ls –al /dev/hdb
brw-rw---- 1 root disk 3, 64 Apr 28 2000 /dev/hdb
• Ceci montre que le pilote, numéro majeur 3, contrôle les deux disque hda et hdb
• Quand c’est des disques sont utilisés, le pilote va pouvoir les distingués parce que hda son mineur est 0 alors que hdb a pour mineur 64
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Les périphériques existants dans votre système• L’existence d’un fichier de périphérique
n’implique pas que vous pouvez utiliser ce périphérique.▫ Vous avez aussi besoin du pilote de ce périphérique.▫ La liste des pilotes disponibles dans votre système se
trouve dans le fichier /proc/devices
NB Pour pouvoir utiliser un périphérique, la présence du fichier et du pilote de ce périphérique est nécessaire.
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Création d ’un fichier de périphérique
• Il y a deux méthodes pour créer un fichier de périphérique :▫ la plus simple est d ’utiliser la commande
MAKEDEV
Syntaxe /dev/MAKEDEV nom_fichier_périph
exemple /dev/MAKEDEV console
NB ceci doit être fait par root
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Création d ’un fichier spécial
• La deuxième méthode est d ’utiliser la commande mknod
syntaxe
mknod nom_fichier_périph type_périph majeur mineur
exemple : pour créer le fichier de périphérique de COM1 /dev/ttys0 ( où la souris est connectée)mknod /dev/ttyso c 42 40
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Conseil
• Si votre /dev est endommagé vous ne pouvez plus utiliser MAKEDEV.
• Pour l ’utilisation de mknod, vous devez connaître le type le majeur et le mineur d ’un périphérique ce qui n ’est pas évident.
• Pour ne pas avoir des Pbs penser à faire une copie de /dev.
ls -al /dev > /mnt/liste_fichiers_périph
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Unité 6
Système de fichier
C ’est quoi un fichier ?
• Un fichier est une suite de bits▫ par défaut pas de structure interne
• un fichier est enregistré et référencé dans un système de fichier▫ un fichier peut avoir plusieurs références (noms)
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C ’est quoi un système de fichier (SF)
• structure pour enregistrer les fichiers et pouvoir les trouvés par la suite.
• Structure arborescente via l ’utilisation de répertoire
• Pour pouvoir accéder à un système de fichiers il faut le monté▫ un point de montage est toujours un répertoire vide▫ le SF racine (/) est activé au démarrage du système
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Système de fichiers
• Linux structure ces données dans des systèmes de fichiers résidant sur différentes partitions
• Chaque partition peut contenir au plus un système de fichiers
• Un système de fichiers ne peut s’étendre sur plusieurs partitions.
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Les SFs supportés
• Le plus important : ext2fs• les plus récents : ext3fs, ReiserFS, IBM JFS• FAT-12, FAT-16, FAT-32,VFAT, NTFS (read-only)• ISO9660 (cédérom)• SMBFS (partage Windows), NCPFS (netware partage)• HPFS (OS/2) readonly, HFS (Macintosh) readonly• NFS (Network File System)• AFS (Amiga)• /Proc (accès au noyau)
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SF par défaut de LINUX : ext2fs
• Les partitions sont divisées en bloc de 1024 octets (par défaut)
• les blocs peuvent avoir différentes utilisations:▫ super bloc▫ Inode (Index node)▫ bloc d’indirection (simple, double, triple)▫ bloc de données (data block)
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Super bloc
• Le premier bloc d’un SF, plusieurs copies sont disponibles (8193, 16385, …)
• contient les informations générales sur le SF▫ dernier montage date/place
▫ taille d ’un bloc
▫ pointeurs vers les inodes libres
▫ pointeurs vers les blocs libres
▫ pointeur sur la racine du SF
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Inodes
• 256 octets (4 par blocs de 1024 octets)• Un inode contient les informations sur un fichier :
▫ Le type et le mode d’accès
▫ Le nombre de liens physiques
▫ La taille (en octets) du fichier
▫ L’uid et le gid du fichier
▫ La date de dernier accès en lecture et en écriture des données et du dernier accès à l’inode
▫ Un tableau de 12 pointeurs sur des blocs de données directs
▫ 3 pointeurs d’indirection : Un pointeur sur un bloc d’adresses sur un niveau d’indirection
Un pointeur sur un bloc d’adresses sur deux niveaux d’indirection
Un pointeur sur un bloc d’adresses sur trois niveaux d’indirection
▫ Le nombre de blocs physiquement utilisés pour stocker le fichier
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Bloc données
• Contient des données d’un fichier▫ Le fichier peut être un répertoire, dans ce cas les
données sont la liste des noms de fichiers de ce répertoire et leurs inodes
• Deux fichiers différents peuvent avoir le même inode les fichiers peuvent avoir plusieurs noms
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79
Donc ...
• Les plus importants composants d’un SF sont les inodes et les blocs data
• Un SF est saturé si▫ Pas d’inode libre ou▫ Pas de bloc data libre
• Configurer votre SF suivant la taille de vos fichiers▫ Taille d’un bloc (1024 par défaut, 2048, 4096 possible)▫ octets par inode (4096 par défaut)
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Création de partition
• La création d’une partition est faite par fdisk• Syntax : fdisk [device disque]• Importantes commandes de fdisk▫ p : affiche la table de la partition▫ n : ajout d’une nouvelle partition▫ t : change le type de la partition▫ d : supprime une partition▫ w : sauvegarde la table de partition et quitte▫ q : quitte sans sauvegarde
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Création d’un SF
• La création d’un SF est faite avec mke2fs• Définie le super bloc et la table d’inodes• Syntaxe
mke2fs –b 1024 –i 4096 –c /dev/hda6
▫ b définir la taille d’un bloc en octets▫ i octects-par-inode▫ c vérification des secteurs défectueux du disque ▫ j création de EXT3
NB La création d’un SF sur un périphérique écrase son contenu
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Monter un SF
• Utiliser la commande mount :▫ Il faut préciser
le fichier spécial du périphérique
Le point de montage
Le type du SF (optionnel)
mount –t ext2 /dev/hda6 /mountpoint
▫ Pour afficher la liste des SFs montés, utiliser mountsans arguments
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Monter des SFs au démarrage
•Pour chaque SF à monter au démarrage ajouter une line dans /etc/fstab
/dev/hda2 / ext2 defaults 1 1
/dev/cdrom /mnt/cdrom iso9660 noauto,ro,user 0 0
/dev/fd0 /mnt/floppy msdos noauto,user 0 0
/dev/hda6 /mountpoint ext2 defaults 0 0
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Options de montage
• On utilisé plusieurs options ▫ auto montage automatique (mount –a )▫ noauto ne pas monter automatiquement▫ user users sont autorisés à monter ce SF▫ owner idem auto sauf que l’utilisateur doit être le propriétaire▫ ro lecture seul▫ rw lecture/ecriture
• Pour autres options voir man mount▫ Ces option peuvent être spécifiées derrière –o lors de
l’exécution de mount▫ Ou bien les spécifies séparées par des virgules dans la
4 colonne du fichier /etc/fstab
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Démonter un SF
• Le SF ne doit pas être en utilisation : vérifier avec fuser▫ Des fichiers ouverts▫ Des programmes entrains de s’exécuter▫ Des répertoires actifs
• Utiliser la commande umount avec▫ Le nom du device▫ Le point de montage▫ Ou les deux
umount /dev/cdromumount /mnt/cdrom
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Commandes utiles
• df : affiche la place libre en termes de blocs et d ’inodes sur chacune des partitions montées.
• fsck : réparation des SFs▫ de préférence les SFs doivent être montés en lecture seul ou non
montés▫ place les fichiers perdus dans /lost+found
• ln : création de liens• du : montre l’usage d’un répertoire • mtools (mdir, mcopy, mdel, mformat, …) permet
d ’utiliser les SFs msdos sans les montés.▫ Fichier de configuration /etc/mtools.conf
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Unité 7Gestion de quota
Quotas
• Quota permet de limiter l’occupation de l ’espace disque pour les utilisateurs et les groupes
• on peut limiter le nombre de blocs et/ou d’inodes qu’un utilisateur ou un groupe peut utiliser
• les quotas sont sont définies par Système de fichier
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Hard & soft limite, période de tolérance
• Un quota définit deux limites : hard et soft▫ si l ’utilisateur dépasse la limite soft : message
warning seulement
▫ s ’il dépasse la limite hard : erreur
• la période de tolérance indique le temps durant lequel on peut dépasser la limite soft▫ après cette période à la place du warning on a un
message d ’erreur.
90
Implémentation de quota en Linux
• Le support de quota est compilé avec le noyau
▫ grep –i quota /boot/config_version, rpm –qa |grep quota
▫ pas de démon nécessaire
• un utilisateur peut avoir différentes quotas
▫ aquota.user et aquota.group dans la racine de chaque SF
▫ Permissions 600
• la définition de quota doit être activée lors du montage d ’un SF▫ options de montage : usrquota, grpquota
▫ peut être spécifiée dans /etc/fstab
• la gestion des quotas est démarrée après le montage par la commande quotaon.▫ Automatiquement exécutée à partir de /etc/rc.d/rc.sysinit après un
mount -a
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Activation de quota
• Modifier /etc/fstab/dev/hda2 / ext2 defaults,userquota,grpquota 1 1
/dev/cdrom /mnt/cdrom iso9660 noauto,ro,user 0 0
/dev/fd0 /mnt/floppy msdos noauto,user 0 0
/dev/hda6 /mountpoint ext2 defaults 0 0
• Créer aquota.user et aquota.group :# touch /aquota.user /aquota.group
• Remonter la partition# mount -o remount,usrquota,grpquota /
• calculer l ’usage courant# quotacheck
• activer quota# quotaon
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Configuration du quota
• Réaliser par la commande edquota▫ fait appel à l éditeur par défaut ($EDITOR)
• quota utilisateur : edquota -u nom_utilisateur
• quota du group : edquota -g nom_group
• période de tolérance : edquota -t
• copier une quota :edquota -p tux1 -u tux2 tux3 tux4
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Informations quota
• La commande quota▫ infos sur le quota d ’un utilisateur
▫ peut être exécuter par tous utilisateur
▫ un utilisateur ne peut visualiser que son quota
• repquota▫ infos sur les quotas de tous les utilisateurs et groupes
▫ uniquement root peut l’exécuter
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Unité 8
Scheduling
Scheduling• Automatiser les taches de routine• lancement automatique des taches à des
moments spécifiques• le démon crond fait le scheduling pour les
fichiers conrontab• la commande anacron exécute les jobs anacron• le démon atd est responsable d ’exécuter les jobs
soumets par les commandes at ou batch
96
cron
• Les jobs sont configurés dans des fichiers crontab▫ Syntaxe d’une ligne
[minute][heur][jour-du-moi][moi][jour-de-semaine][job]
• chaque minute, crond cherche dans les fichiers crontab s’il y a un job à lancer▫ Les fichiers crontabs des utilisateurs sont enregistrés dans
/var/spool/cron/username
▫ le fichier crontab système est /etc/crontab
▫ tous les fichiers de /etc/cron.d sont considérés comme des fichiers crontab
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Exemple d ’un fichier crontab utilisateur
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0 8 * * * cmd1
0,30 9 * * * cmd2
0,30 8-18 * * * cmd3
*/5 * * * * cmd4
12 13 1 * * cmd5
49 23 16 9 * cmd6
0 15 * * 1 cmd7
32 14 1 1 1 cmd8
Commandes crontab
• Un utilisateur peut modifier son crontab, mais il ne peut pas signaler à crond ce changement
• avec la commande crontab (SUID root) c ’est possible
• syntaxe▫ crontab -l affiche crontab de l’utilisateur courant▫ crontab -r supprime crontab de l’utilisateur courant▫ crontab -e édit crontab de l’utilisateur courant
NB root peut utiliser -u username pour spécifier un utilisateur autre que root.
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Crontab système
• Le fichier crontab du système est /etc/crontab
• le répertoire cronatb système est /etc/cron.d▫ tous les fichiers de ce répertoire sont lu par crond
• syntaxe▫ on peut définir des variables d ’environnement
▫ spécifier l’uid sous lequel la commande va être exécuter
100
SHELL=/bin/bash
PATH=/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin
MAILTO=root
HOME=/
01 * * * * root run-parts /etc/cron.hourly
02 4 * * * root run-parts /etc/cron.daily
22 4 * * * root run-parts /etc/cron.weekly
42 4 1 * * root run-parts /etc/cron.monthly
at
• La commande at exécute une commande à un moment donnée.
# at 4am
ps aux
^d
# at -f bshfile 16:00 + 3 days
101
Contrôle des jobs at
• Liste des jobs$at -l
$atq
• annuler un job$at -d job$atrm job
• permission d ’utilisation de at▫ /etc/at.allow▫ /etc/at.deny
102
batch
• Exécute une commande quand le système et moins chargé
$batch
echo la charge est minime
^d
103
Unité 9Syslog
Pour quoi faire
• Syslogd est un daemon qui journalise les événements du système. ▫ Il faut avoir le daemon syslogd qui tourne sur
votre machine pour que cela marche.
▫ Lorsque vous lancez syslog sur votre machine vous démarrez en fait le daemon syslogd et klogd,
105
Le principe
• Par défaut les fichiers de log se trouvent dans /var/log.
• Le fichier de configuration de syslog est dans /etc/syslog.conf.
• Par mesure de sécurité, il est d'usage de mettre le répertoire /var/log dans une partition propre (afin d'éviter qu'une saturation de ce répertoire n'entraîne un arrêt du système tout entier).
106
Le principe
• Les fichiers de log sont les suivants :▫ /var/log/messages est le fichier système qui récupère
tout. ▫ /var/log/secure Contient les informations de
connexions. Chaque login y est enregistré.▫ /var/log/maillog Contient un enregistrement du
trafic de courrier entrant et sortant.▫ /var/log/spooler Contient les messages d'erreur des
daemons uucp et innd (news).
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L'installation
• Par défaut il est installé avec la plupart des distributions, mais au cas ou, peut probable ou il faut l'installer :sysklogd-.....rpm utilisez la dernière version.
• Normalement il est lancé au démarrage de la machine. Si cela n'est pas le cas vous pouvez le lancer avec la commande /etc/rc.d/init.d/syslog start.
108
Configuration
• La configuration de syslog se fait dans le fichier /etc/syslog.conf. ▫ Pensez après toute modification à faire relire ce fichier
de conf (killall -HUP syslogd).
• Dans le fichier syslog.conf vous devez donc indiquer sur une ligne :▫ le service,
▫ le niveau de gravité,
▫ le fichier vers lequel diriger les logs.
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Catégories de service• Les différentes catégories de service sont :
▫ auth ou security Messages de sécurité et d'authentification.▫ Authpriv La même chose que précédemment, mais logs
plus privés▫ Cron Messages de crontab et de at▫ Daemon Messages systèmes générés par le daemon▫ Ftp Messages du serveur ftp▫ Kern Messages du noyau▫ Lpr Messages du serveur d'impression▫ Mail Messages du serveur de messagerie▫ News Messages du serveur de news▫ Syslog Messages de syslog lui-même▫ User Messages générés par le programme en cours
d'un utilisateur▫ Uucp Messages UUCP
110
Liste de sévérite
•▫ 7 debug Messages de débogage
▫ 6 info Messages d'information
▫ 5 notice Messages un peu plus importants que les messages info
▫ 4 warning ou warn Messages d'avertissement
▫ 3 err Messages d'erreur
▫ 2 crit Situation critique
▫ 1 alert Situation critique nécessitant une intervention immédiate
▫ 0 emerg ou panic Système inutilisable
111
Unité 10Les processus
La gestion des processus
• Pour chaque processus exécuté dans le système d'exploitation est stocké un certain nombre d'informations :▫ Numéro de processus (PID);▫ Numéro de processus parent (PPID);▫ Numéro d'utilisateur (UID) ;▫ Numéro de groupe (GID) ;▫ Durée du traitement utilisée (temps CPU) et priorité
du processus ;▫ Référence au répertoire de travail courant ;▫ Table de références des fichiers ouverts
113
Numéro unique de processus
• Sous UNIX/LINUX, plusieurs programmes peuvent être exécutés simultanément car UNIX/LINUX est multi-tâches.
• Le système affecte un numéro spécifique à chaque processus individuel afin de les différencier. Il ne sait pas exécuter 2 processus ayant le même numéro.
114
Processus parent
• Chaque processus peut créer lui-même de nouveaux processus, qui se nomment alors processus enfants.
• Pour que les enfants connaissent leur origine, le système leur communique le numéro d'identification de leur processus parent.
• Cas particulier : init
115
Traitement en tâche de fond
• Si vous lancez un programme dans un terminal, le Shell ne vous rend la main que quand le processus ainsi lancé est terminé.
• Si vous ajoutez le & à la fin de la ligne de commande, vous reviendrez directement au prompt du Shell.
• On parle dans ce cas d'un processus en tâche de fond.
• Le Shell et son processus enfant fonctionnent alors en parallèle.
116
Traitement en tâche de fond
• Avant de placer le signe & derrière une ligne de commande, il faut être conscient de certaines contraintes :▫ Le nouveau processus en tache de fond ne doit pas attendre de
saisie au clavier ;
▫ Le processus en tache de fond ne doit pas retourner de résultats à l'écran ou sur un terminal ;
▫ Les commandes en tache de fond dépendent du Shell, car c'est lui qui les a lancées. Si vous quittez le Shell par la commande exit ou les touches Ctrl + D sur une ligne vierge, vous forcerez également la fin des processus en tache de fond.
117
Messages renvoyés par un processus d'arrière-plan• Exemple : ▫ la commande ls -lR liste tous les répertoires avec
récursivité.▫ Si l'utilisateur qui lance cette commande n'a pas
les droits d'accès à certains répertoires listés, il verra apparaître des messages d'erreur. Il faut donc mettre en place une redirection du canal d'erreur :
▫ $ ls -lR / > liste 2>/dev/null &
118
Liste des processus en tache de fond• La commande jobs liste les processus en tache de
fond :▫ sans option liste les processus en tache de fond en
indiquant leur numéro de tache, leur état et le texte de la commande
$ jobs[1]- Running /usr/lib/ICAClient/wfcmgr.bin &[2]+ Running soffice &
Si vous spécifiez l'option -l, un numéro de processus s'affiche en plus.
119
Statut
• Un processus est doté d’un statut :▫ Running : processus qui se déroule à l'arrière plan.
▫ Done : fin normale du processus, un message au niveau du Shell indique que le processus s'est terminé.
▫ Stopped : processus temporairement suspendue.
▫ Terminated : le processus a été obligé d'arrêter son exécution à la suite d'un signal.
120
Passage Arrière-plan <-> Premier plan
• Un processus en cours d'exécution au premier plan doit être suspendu (et non arrêté), à l'aide de la combinaison de touches Ctrl + Z .
• On peut l'envoyer à l'arrière plan avec la commande bg ;
• Syntaxe▫ bg %numéro_de_tache
121
Exemple
$ rpm -Va > liste-RPM.txt
Ctrl + Z
[1]+ Stopped rpm -Va >liste-RPM.txt
$ jobs -l
[1]+ 1162 Arrêté rpm -Va >liste-RPM.txt
$ bg %1
[1]+ rpm -Va >liste-RPM.txt &
$ jobs -l
[1]+ 1162 Running rpm -Va >liste-RPM.txt &
122
Passage Arrière-plan <-> Premier plan
• La commande fg permet de passer un processus d'arrière plan en avant plan.
• Syntaxe ▫ fg %numéro_de_ tache
• Exemple :$ jobs -l
[1]+ 1162 Running rpm -Va >liste-RPM.txt &$ fg %1rpm -Va >liste-RPM.txt
Ctrl + C pour arrêter ce processus.
123
Suspendre puis reprendre un processus en arrière-plan• Pour un processus en arrière plan que l'on veut suspendre puis
redémarrer, il faut utiliser la commande kill.
• Exemple :
On lance un processus en arrière plan :
$ rpm -Va > liste-RPM.txt &
[1] 1165
On liste les jobs :
$ jobs -l
[1]+ 1165 Running rpm -Va >liste-RPM.txt &
On interrompe ce processus :
$ kill -STOP %1
$ jobs -l
[1]+ 1165 Signal d'arrêt rpm -Va >liste-RPM.txt
On relance ce processus :
$ kill -CONT %1
$ jobs -l
[1]+ 1165 Running rpm -Va >liste-RPM.txt &
124
Affichage des processus
Commande ps• La commande ps affiche les caractéristiques des
processus à un instant donné. • Par défaut, ps affiche les processus de
l'utilisateur. • Exemple :$ ps
PID TTY TIME COMMAND 341 p1 0 : 00 bash 344 p2 0 : 00 bash 1039 p3 0 : 00 bash 1219 p3 0 : 00 ps
125
Commande ps
• PID : L’identificateur du processus,
• TTY : indique à quel terminal est associé le processus.
• TIME : indique depuis combien de temps le processus utilise les ressources du microprocesseur.
• COMMAND : précise la commande dont l'état est décrit par PID, TTY, STAT et TIME.
126
Commande ps
• L’option x permet d’afficher les processus non attachés à un terminal.
• Exemple $ ps -x
PID TTY STAT TIME COMMAND 240 ? S 0:01 /usr/X11R6/bin/fvwm2 246 ? S 0:00 /usr/X11/bin/xautolock -corners ++++ -time 5 -locker /usr/X 247 ? S 0:00 /usr/X11/bin/unclutter -idle 3 253 ? S 0:00 /usr/local/bin/Periodic 254 ? S 7:34 emacs --background grey79 -geometry 80x58+-4+-11 257 p0 S 0:00 bash 258 p2 S 0:00 bash 259 p1 S 0:00 bash
Les commandes qui ne sont pas associées à un terminal sont reconnaissable par le point d'interrogation qui rempli le champs TTY.
127
Commande ps
• STAT : indique l'état dans lequel se trouve le processus. ▫ Sleep (S): processus endormi,
▫ Run (R) : processus en cours d'exécution.
128
Commande ps
• Options▫ ax : affiche tous les processus de la machine de tous les
utilisateurs, ▫ aux : affiche les utilisateurs associés à chaque processus,
Vous verrez alors plusieurs colonnes s'ajouter : "USER" qui indique à quel utilisateur appartient le processus. "%CPU" indique en pourcentage les ressources du microprocesseur
utilisées par le processus. "%MEM" montre en pourcentage les ressources en mémoire vive
utilisées par le processus. "RSS" donne réellement la mémoire utilisée en kilobytes par le
processus. "START" indique l'heure à laquelle le processus a été lancé.
129
Arrêter d’un processus
• Pour arrêter un processus en tache de fond, il faut utiliser la commande kill.
• Syntaxe :
kill [-Numéro-du-signal] PID
• La liste des signaux :
$ kill -l
130
Arrêter un processus
• Les principaux signaux :▫ 1 (SIGHUP) : Le signal de numéro 1, SIGHUP est
envoyé par le processus parent à tous ses enfants lorsqu'il termine son activité.
▫ 2 (SIGINT) : Signal d'interruption d'un process. Envoyé par la combinaison de touches Ctrl + C.
▫ 9 (SIGKILL) : Tue le processus sans lui demander son avis.
▫ 15 (SIGTERM) : C'est le signal par défaut de la commande kill. Il exécute le code de terminaison et vide la mémoire. C'est donc le signal de fin d'un processus le plus propre.
131
Unité 11
RESEAUX
132
Configuration
• La configuration du réseau sous Linux peut être effectuée lors de l'installation ou a posteriori en modifiant les fichiers concernés.
• Le fichier /etc/sysconfig/network contient les variables : ▫ NETWORKING : initialisée à "yes" pour valider l'utilisation du réseau ▫ FORWARD_IPV4 : initialisée à "no" pour empêcher le transfert
automatique des paquets ▫ HOSTNAME : contient le nom complet de la machine ▫ GATEWAYDEV : interface d'accès à la passerelle ▫ GATEWAY : adresse IP de la passerelle
• Ce fichier est utilisé dans les scripts d'initialisation du réseau pour positionner les variables d'environnement.
133
Configuration• Pour chaque interface, il faut construire, dans le répertoire network-scripts
un fichier ifcfg-<nom> où nom est remplacé par le nom de l'interface utilisée :
ethN pour la Nième interface réseau
▫ Ce fichier contient les variables suivantes : DEVICE : nom du périphérique
ONBOOT : initialisée à "yes" pour valider l'interface au démarrage
BROADCAST : contient l'adresse IP de diffusion
NETWORK : contient l'adresse IP du réseau
NETMASK : contient le masque du réseau
IPADDR : contient l'adresse IP de l'interface
• Ce fichier est utilisé en paramètre des scripts ifup et ifdown d'initialisation de l'interface. L'initialisation du réseau au démarrage du système est effectuée par le script /etc/rc.d/init.d/network.
134
Les commandes• La commande hostname permet d'afficher le nom de la machine ainsi que le nom de domaine.
• La commande ifconfig permet de visualiser ou de configurer les interfaces. Lorsqu'elle est exécutée sans argument, elle affiche la configuration actuelle avec, pour chaque interface, les informations suivantes :
adresse Ethernet
adresse IP
adresse de diffusion
masque de réseau
le nombre de paquets reçus et transmis
• La commande netstat permet d'afficher : les connexions réseau actives et en attente
les tables de routage
des statistiques sur l'interface
les tables de translation d'adresse
• La commande arp permet de visualiser et d'agir sur la table de résolution d'adresses Ethernet.
• La commande route permet de visualiser et de modifier la table de routage de la machine.
• Les commandes ping et traceroute permettent de valider le chemin réseau jusqu'à un hôte donné. La commande traceroute donne la liste des routeurs par où a transité la demande.
135
Les fichiers• Le fichier /etc/hosts contient une liste d'adresses IP associées aux noms des machines. C'est le
moyen le plus simple d'effectuer la résolution de noms pour un petit réseau.
• Le fichier /etc/host.conf spécifie le mode de résolution des noms de machines. Il contient les lignes suivantes :
• Option Description
spécifie l'ordre d'utilisation des différents moyens de résolution de noms :
order - hosts : fichier /etc/hosts
- bind : serveur de noms DNS
- nis : Network Information Service
nospoof validé par la valeur on, cela permet de détecter les tentatives d'usurpation d'adresse IP.
Alert validé par la valeur on, cela permet d'enregistrer, via syslog, les tentatives d'usurpation d'adresse IP.
Multi validé par la valeur on, cela permet d'affecter plusieurs adresses IP au même hôte dans le fichier /etc/hosts
Trim permet d'enlever le nom de domaine en argument avant d'effectuer une recherche dans le fichier /etc/hosts
136
Les fichiers
• Le fichier /etc/resolv.conf permet de configurer la partie DNS de la résolution de noms. Ce fichier contient :
Option Description
Domain spécifie le nom de domaine de la machine
Nameserver donne une adresse IP d'un serveur de nom ; il est possible de spécifier trois serveurs de noms
Search liste les noms de domaines à chercher
• Le fichier /etc/services donne la liste des services TCP et UDP supportés par la machine. Il associe le nom du service au numéro de port et au protocole.
• Le fichier /etc/inetd.conf permet de configurer le démon inetd qui est le super serveur de Linux. Ce démon est à l'écoute des demandes de connexion et gère le lancement des autres serveurs (telnet, ftp, etc.).
137
Applications réseau• DNS
Une machine Linux peut être configurée en serveur de noms DNS. Elle pourra répondre aux requêtes des autres machines du réseau pour la résolution des noms en adresse IP.
• SaMBa
SaMBa est l'émulation d'un serveur LAN MANAGER® et permet de fournir des disques et des imprimantes partagés à des PC sous Windows®. La partie cliente existe et permet à une machine Linux de se connecter à un disque ou une imprimante partagés.
• SENDMAIL
Sendmail est un logiciel de transport de courrier électronique. Il gère l'envoi et la réception du courrier en fonction des caractéristiques des adresses données. Il s'occupe du routage et de la modification éventuelle des adresses pour permettre au message d'arriver à destination. Sendmail peut gérer des listes de diffusion de courrier.
• NFS
Le système NFS permet de partager des disques et des imprimantes à travers le réseau. Il existe deux parties dans NFS, la partie serveur qui consiste à exporter une partie de son système de fichiers vers les machines clientes et la partie cliente qui consiste à attacher les systèmes de fichiers comme s'ils faisaient partie du système local.
• NIS
NIS est une base de données qui permet de diffuser et de contrôler les fichiers d'administration importants. La gestion s'effectue sur un domaine possédant un nom unique sur le réseau.
138
Introduction au service NFS
Le service NFS (Network File System),permet le partage d'un système de fichiers sur un réseau Linux
Généralités
• Il s'agit du protocole standard de partage réseau entre machines Unix, créé par SUN vers 1980.Il comprend l'ajout de fonctionnalités supplémentaires (dans la couche session au dessus de TCP/IP), les RPC =(Remote Procedure Calls)
140
Généralités
• Donc une machine joue le rôle de serveur de fichiers. Elle est appelée serveur NFS, et ▫ on dit qu'elle exporte tout (arborescence racine /) ou
partie de son système de fichiers,
▫ en le partageant par une liste de stations accessibles par réseau,
▫ en installant toutefois des restrictions d'accès.
141
Généralités
• Comme toute ressource extérieure doit être intégrée dans le système de fichiers Linux, cet accès ne pourra être permis qu'à l'aide d'un processus de montage : ▫ une partie de l'arborescence d'une machine Linux
"serveur", est exportée ce qui lui permet d'être intégré dans le système de fichiers d'une machine Linux "cliente".
142
Généralités
• L'utilisateur peut monter cette arborescence exportée par le serveur, sur un point de montage, de façon tout-à-fait semblable au montage de systèmes de fichiers des divers périphériques.Le montage peut s'effectuer en cours de session de travail par la commande interactive mount.
143
Généralités
• Mais dans un cadre de travail stable, il est souhaitable de monter la ressources NFS au démarrage.▫ Il suffit pour cela d'inclure la description du
montage sur une ligne de /etc/fstab.
• On peut comparer le processus à la "connexion à un lecteur réseau" sur d'autres systèmes.
144
Généralités
• Après le montage, pour l'utilisateur sur la machine cliente, la ressource est accessible comme si elle résidait sur un périphérique local.
145
Installation
• Les services portmap qui gère les connexions RPC, et nfs doivent être installés. ▫ packages portmap-version .. et nfs-utils
• Vérifier que les services portmap et nfs sont bien activés automatiquement au démarrage.
• Pour vérifier que les processus correspondant sont bien en exécution :
ps aux | grep portmapps aux |grep nfs
146
Installation
• NFS, comme les autres services, se gère avec un script placé dans /etc/rc.d/init.d/.Voici pour lancer NFS (sur une distribution de type RedHat)
# service portmap start Starting portmapper: [OK]# service nfs start Starting NFS services: [OK]Starting NFS quotas: [OK]Starting NFS deamon: [OK]Starting NFS mountd: [OK]
147
Le fichier /etc/exports.
• Ce fichier (à créer s'il est absent) contient la liste des exportations. ▫ Sur chaque ligne, on précise un répertoire du système
de fichiers,
▫ suivi par la liste des machines distantes clientes autorisées à les monter. Si cette liste est vide, toutes les stations accessibles sont autorisées.
▫ Et une liste d’options de montage (r) (rw)
148
• Exemples d'exportation déclarées dans le fichier /etc/exports
• sur le serveur p00 ▫ repertoire liste-machines (liste-options)
/home/jean pc2(ro) pc3(rw) /usr/bin pc2(ro) pc3(ro) /var/www/html *(ro) pc3 (rw) /usr/share/doc *(ro)
Pour valider un changement opéré dans ce fichier de configuration, faire appel à la commande :
# exportfs -a
149
Options de partage
• ro : droit de lecture uniquement• rw : lecture écriture• root_squash :spécifie que le root de la machine
distante n'a pas les droits de root sur le répertoire partagé
• no_root_squash: spécifie que le root de la machine sur laquelle le répertoire est monté a les droits de root sur le répertoire
• L'option root_squash est l'option par défaut.
150
Sur la station cliente
• On crée un répertoire de montage, • Puis on effectue le montage:• Syntaxe de montage :
mount -t nfs nom-machine:arborescence point-montage
[root@pc3 /]# mkdir /mnt/rep[root@pc3 /]# mount -t nfs p00:/home/alice /mnt/repL'utilisateur sur pc3 pourra alors mettre à jour le repertoire alice sur p00
151
Respect par nfs des droits
• Bien sûr les permissions des fichiers importés s'appliquent vis à vis de l'utilisateur, notamment en ce qui concerne la directive (rw).
• On ne pourra mettre à jour sur la station cliente, un fichier exporté que s'il possède la permission w vis-à-vis de l'utilisateur.
152
NB!
• L'option rw signifie en réalité que l'utilisateur dont l'ID est 1001 (par exemple...) sur le client NFS a les droits d'écriture sur les fichiers et les répertoires qui appartiennent à l'utilisateur dont l'ID est 1001 sur le serveur NFS.
• Attention, ces utilisateurs n'ont pas forcément le même nom de compte Unix et ne correspondent pas forcément aux mêmes personnes !
153
Automatisation du montage
•Pour cela, il suffit d'ajouter le contenu de la commande précédente dans une ligne du fichier /etc/fstab
p01:/home/alice /mnt/rep nfs auto, user
154
Options de montage
• ro : droit de lecture uniquement• rw : lecture écriture• root_squash :spécifie que le root de la machine
distante n'a pas les droits de root sur le répertoire partagé
• no_root_squash: spécifie que le root de la machine sur laquelle le répertoire est monté a les droits de root sur le répertoire
• L'option root_squash est l'option par défaut.
155
Autres paramètres de montage
• rsize=8192 et wsize=8192 augmente le débit de nFS ?
• intr interrompt une requête NFS en cas de serveur indisponible, permet d'éviter un blocage
156
Fonctionnement de NISLe service NIS (Network Information System),permet de centraliser les connexions sur un réseau local
Généralités
• L'objectif central de tout serveur de fichiers d'un réseau local est de permettre aux utilisateurs du réseau de se connecter au serveur de fichier sous un compte centralisé au niveau du réseau, et non pas défini machine par machine et aussi d' accéder à ses fichiers (répertoire personnel, ...)
158
Généralités
• NIS maintient une base de données (ou annuaire) centralisée au niveau d'un groupe de machines appelé domaine NIS.
• Ces informations sont alors stockées dans le répertoire /var/yp/nom-domaine, sous forme d'un ensemble de fichiers binaires appelés cartes ou maps.
159
Généralités
• Les types d'informations que les stations "clientes", viennent chercher sont essentiellement :▫ les correspondances entre noms et adresse IP des machines du
réseau, ▫ les vérifications des noms de login, mots de passe et groupe
d'appartenance des comptes utilisateurs existants sur le serveur.
• Toutes ces informations sont contenues habituellement dans les fichiers ▫ /etc/hosts (annuaire des machines connues),▫ /etc/passwd, (annuaires des utilisateurs qui contient les
répertoires à la connexion) ▫ /etc/group (annuaire des groupes)▫ et /etc/shadow (mots de passe cryptés).
160
Généralités
• Les informations sont contenues dans 6 maps usuels, situés dans /var/yp/nom-domaine, et appelés ▫ hosts.byname, hosts.byaddr,
▫ passwd.byname, passwd.byuid,
▫ group.byname et group.bygid
▫ ….
161
Généralités
• Les applications NIS utilisent les fonctions RPC =Remote Procedure Calls)
• Les fonctions RPC sont gérées par un service appelé portmap.
162
Configuration du serveur NIS
Installation
▫ Le paquetage RPM à installer est ypserv Son installation va créer des fichiers dans : /usr/sbin : les serveurs ypserv et rpc.yppasswd,
/etc/rc.d/init.d/: les scripts de contrôle ypserv et yppasswd des serveurs
/etc/ypserv.conf : le fichier de configuration du serveur
/var/yp, place des cartes et du fichier Makefile qui permet leur génération
/usr/lib/yp, autres exécutables .
164
Lancement
▫ Du côté serveur, les services à lancer sont : portmap, ypserv (le serveur NIS) et yppasswd (le service spécialisé dans le changement des mots
de passe).
▫ On procède alors au lancement ou à l'arrêt manuel de NIS par :
service portmap start service ypserv start service yppasswd start
165
Configuration
1. Choisir un nom de domaine NIS,• Le nom de domaine NIS est indépendamment du
nom de domaine du réseau,
• et également sans rapport avec un éventuel nom de domaine Samba .
• soit ecole par exemple,
• Supposons de plus que le serveur ait pour adresse IP : 192.168.0.1 avec un masque 255.255.255.0
166
Configuration
2. Déclaration du domaine NIS : • Editer le fichier /etc/sysconfig/network, et y
ajouter cette ligne :NISDOMAIN=ecole
• Ou a partir d’une ligne de commande#domainname ecole
• Relancer le serveur (service ypserver restart)• Vérification :
• la commande domainname doit obtenir comme réponse ce nom de domaine NIS.#domainname
ecole
167
Configuration
3. Préciser les machines autorisées à accéder au service NIS :
• Editer le fichier /var/yp/securenets et insérer les lignes
# pour permettre l'accès sur le serveur même
255.0.0.0 127.0.0.0
# pour permettre l'accès de toutes les machines du sous-réseau (masque et adresse réseau)
255.255.255.0 192.168.0.0
168
Configuration
4. Préciser les informations que NIS doit gérer
• Editer le fichier /var/yp/Makefile et lister sur la ligne commençant par all: les données à gérer :
all: passwd group hosts
NB
Il est recommandé de ne rien modifier d'autre sauf "si on sait ce que l'on fait ...", car pour l'essentiel il a été correctement paramétré lors de l'installation de la distribution.
169
Configuration
5. Générer les cartes :• Il s'agit maintenant de créer les 3 cartes (maps)
correspondant aux 3 fichiers • /etc/passwd, /etc/ group et /etc/hosts.
• L'utilitaire /usr/bin/make doit être exécuté par root dans le répertoire du Makefile
# cd /var/yp# make
Il y a création d'un sous-répertoire /var/yp/ecole (portant le nom du domaine NIS) contenant les 6 fichiers binaires de permissions 600 :hosts.byname, hosts.byaddr, passwd.byname, passwd.byuid, group.byname et group.bygid
170
Configuration
6. Pour définir des règles d’accès supplémentaires:
Editer le fichier /etc/ypserv.conf et indiquer une règle d’accès comme ci-dessous :
# Host : domain :Map :Security
# 192.168.0. * : passwd.byname : port
192.168.0. * : passwd.byuid : port
171
• Host : adresse ip d’une machine ou d’un reseau ou *
• Domain : nom de domaine ou *
• Map : nom du map concerné par cette règle
• Security▫ none : accès toujours autorise
▫ port : accès autorise si port <1024
▫ deny : accès non autorise
172
Configuration
7. Relancer le serveur
service ypserv restart
Le serveur devrait être fonctionnel.
• Vérification # ps ax | grep yp root 550 ..... ypserv root 823 ...... rpc.yppasswdd
173
Configuration d'une machine cliente
Installation et lancement
• Les paquetages à installer sont d'abord ▫ ypbind, ▫ puis yp-tools
• Avec l'utilitaire ntsysv ou chkconfig , on peut activer NIS au démarrage en cochant ypbind, programme exécuté sur le client, ainsi que portmap
• Pour lancer à la main les services passer les 2 commandes dans l'ordre ▫ service portmap start ▫ service ypbind start
175
Configuration
1. Dans /etc/sysconfig/network, comme sur le serveur il faut déclarer le nom du domaine en ajoutant la ligne NISDOMAIN = "ecole"
2. Editer /etc/yp.conf pour déclarer le serveur NIS
domain ecole server nom_serveur
ypserver hostnamebroadcast
176
Configuration
3. Editer /etc/nsswitch.conf, et veillez à la présence active des lignes
passwd: files nis
group: files nis
hosts: files nis dns
• Option de recherche▫ Source[ réponse=action]
177
Algorithme de recherche• Plusieurs sources d’informations peuvent être proposées pour chaque recherche. Les
entrées supportées sont :▫ files ▫ nis▫ dns▫ Compact (compatibilité pour passwd et group avec ancienne version)
• Il est possible de spécifier plusieurs sources. Chaque recherche retourne une réponse qui prend les valeurs suivantes:▫ SUCCESS l’information est disponible▫ UNAVAIL la source de l’information n’est pas disponible, quelle
que soit la raison▫ NOTFOUND la source répond qu’elle ne détient pas l’information▫ TRAYAGAIN la source est occupée
• Pour chaque statut, deux actions sont possible▫ Continue essayer la source suivante dans la liste▫ return arrêter la recherche et fournir le résultat disponible
178
Algorithme de recherche
• Les actions par défaut sont :▫ SUCCESS=return
▫ UNAVAIL=continue
▫ NOTFOUND=continue
▫ TRYAGAIN=continue
179
Configuration
4. En ligne de commande, (re)lancer le service client. On devrait obtenir 2 messages : recherche d'un domaine NIS, puis tentative de liaison à un serveur NIS.
# service ypbind start Binding to the NIS domain: [OK]
Listening for an NIS domain server: nom_serveur ………………..
180
tests
#ypwhich ▫ doit donner le nom complet de la machine qui
hébergé le serveur#ypcat passwd ▫ permet d’afficher la carte des comptes utilisateurs
• Chagement de mot de passe▫ yppasswd user
181
Première connexion
Login : user1Passwd :*****Last login: ………No directory /home/user1Logging in with home=“/”.Bash->Tout est normal user1 n’a pas de répertoire personnel sur
la station.▫ NFS▫ telnet
182
Pbs clients
• #service ypbind startBinding to the nis domain … [failed]
Listening for an nis domain server … ypwhich:ne peut communiquer par ypbind
• #domainname
• Le nom du domaine n’a pas été précise
183
Pbs clients
• #service ypbind startBinding to the nis domain … [OK]
Listening for an nis domain server … ypwhich:ne peut communiquer par ypbind
• Le nom de domaine est bien connu, mais il y a un problème quand le client cherche a se lier au serveur du domaine
▫ La première cause a suspecter est un dysfonctionnement réseau.
184
Secure shell : SSH
• SSH utilise la cryptographie asymétrique RSA ou DSA. • En cryptographie asymétrique, chaque personne dispose
d'un couple de clé :▫ La clé publique qui peut être librement publiée▫ La privée doit rester secrète. ▫ La connaissance de la clé publique ne permet pas d'en déduire la
clé privée.• Si la personne A veut envoyer un message confidentiel à
la personne B, ▫ A crypte le message avec la clé publique de B et l'envoie à B sur
un canal qui n'est pas forcément sécurisé. ▫ Seul B pourra décrypter le message en utilisant sa clé privée.
186
La théorie de la cryptographie symétrique • SSH utilise également la cryptographie
symétrique. • Son principe est simple : si A veut envoyer un message confidentiel à B,▫ A et B doivent d'abord posséder une même clé
secrète. ▫ A crypte le message avec la clé secrète et l'envoie à B
sur un canal qui n'est pas forcément sécurisé. ▫ B décrypte le message grâce à la clé secrète. ▫ Toute autre personne en possession de la clé secrète
peut décrypter le message.
187
• La cryptographie symétrique est beaucoup moins gourmande en ressources processeur que la cryptographie asymétrique.
• mais le gros problème est l'échange de la clé secrète entre A et B.
• Dans le protocole SSL, qui est utilisé par SSH,▫ la cryptographie asymétrique est utilisée au début de la
communication pour que A et B puissent s'échanger un clé secrète de manière sécurisée...
▫ la communication est ensuite sécurisée grâce à la cryptographie symétrique en utilisant la clé secrète échangée.
188
L'établissement d'une connexion SSH • Un serveur SSH dispose d'un couple de clés
RSA stocké dans le répertoire /etc/ssh/ et généré lors de l'installation du serveur. ▫ Le fichier ssh_host_rsa_key contient la clé privée
et a les permissions 600.
▫ Le fichier ssh_host_rsa_key.pub contient la clé publique et a les permissions 644.
189
étapes d'établissement d'une connexion SSH 1. Le serveur envoie sa clé publique au client.
2. Le client génère une clé secrète et l'envoie au serveur, en cryptant l'échange avec la clé publique du serveur (cryptographique asymétrique). Le serveur décrypte la clé secrète en utilisant sa clé privée, ce qui prouve qu'il est bien le vrai serveur.
3. Pour le prouver au client, il crypte un message standard avec la clé secrète et l'envoie au client. Si le client retrouve le message standard en utilisant la clé secrète, il a la preuve que le serveur est bien le vrai serveur.
4. Une fois la clé secrète échangée, le client et le serveur peuvent alors établir un canal sécurisé grâce à la clé secrète commune (cryptographie symétrique).
5. Une fois que le canal sécurisé est en place, le client va pouvoir envoyer au serveur le login et le mot de passe de l'utilisateur pour vérification. La canal sécurisé reste en place jusqu'à ce que l'utilisateur se déloggue.
190
• La seule contrainte est de s'assurer que la clé publique présentée par le serveur est bien sa clé publique... ▫ sinon le client risque de se connecter à un faux serveur qui aurait
pris l'adresse IP du vrai serveur (ou toute autre magouille).
• Une bonne méthode est par exemple de demander à l'administrateur du serveur quelle est le fingerprint de la clé publique du serveur avant de s'y connecter pour la première fois.
• Le fingerprint d'une clé publique est une chaîne de 32 caractères hexadécimaux unique pour chaque clé ; il s'obtient grâce à la commande ssh-keygen -l.
191
Installation et configuration de SSH
• Paquetages à installer▫ Openssh
▫ Openssh-server
▫ Openssh-client
• Openssh utilise un fichier de configuration général /etc/sshd_config
192
/etc/sshd_config• les lignes les plus importantes de ce fichier de configuration :
Port 22• Signifie que le serveur SSH écoute sur le port 22, qui est le port par défaut de SSH.• Vous pouvez le faire écouter sur un autre port en changeant cette ligne.• Vous pouvez aussi le faire écouter sur plusieurs ports à la fois en rajoutant des lignes
similaires.Protocol 2• Signifie que votre serveur SSH accepte uniquement la version 2 du protocole SSH. • C'est une version plus sécurisée que la version 1 du protocole. Seuls certains vieux
clients SSH ne savent faire que du SSH version 1. • Si vous voulez que le serveur accepte les deux protocoles, changez la ligne en :Protocol 2,1
193
/etc/sshd_config
• Chemin sur les fichiers de clefs :▫ HostKey /etc/ssh_host_rsa_key
▫ HostKey /etc/ssh/host_dsa_key
• Authentification par mot de passe :▫ PasswordAuthentification no
▫ PermitEmptyPasswords no
194
/etc/sshd_config
• Authetification par clef public▫ RSAAuthentification no▫ PubkeyAuthentification yes
• Options generales▫ PermitRootLogin no▫ strictModes yes
• Affichage des informations habituelles au login▫ PrintMtod no▫ printLastLog yes
195
Se logguer par SSHAuthentification par mot de passe• C'est la méthode la plus simple. Depuis la machine cliente, tapez :% ssh login@nom_du_serveur_SSH
• Si c'est la première connexion SSH depuis ce client vers ce serveur, il vous demande si le fingerprint de la clé publique présentée par le serveur est bien le bon. ▫ Pour être sûr que vous vous connectez au bon serveur,
Comparer le fingerprint de sa clé publique à celle qu'il vous affiche. Si les deux fingerprints sont identiques, répondez yes, et la clé publique du serveur est
alors rajoutée au fichier ~/.ssh/known_hosts.
• Si vous vous êtes déjà connecté depuis ce client vers le serveur, sa clé publique est déjà dans le fichier ~/.ssh/known_hosts et il ne vous demande donc rien.
• Ensuite, entrez votre mot de passe... et vous verrez apparaître le prompt, comme si vous vous êtiez loggué en local sur la machine.
196
Se logguer par SSH
Authentification par clé• Au lieu de s'authentifier par mot de passe, les
utilisateurs peuvent s'authentifier grâce à la cryptographie asymétrique et son couple de clés privée/publique, comme le fait le serveur SSH auprès du client SSH.
197
Générer ses clés
• Pour générer un couple de clés DSA, tapez :% ssh-keygen -t dsa • Les clés générées ont par défaut une longueur
de 1024 bits, ce qui est aujourd'hui considéré comme suffisant pour une bonne protection.▫ la clé privée est stockée dans le fichier ~/.ssh/id_dsa
avec les permissions 600 ▫ et la clé publique est stockée dans le fichier
~/.ssh/id_dsa.pub avec les permissions 644.
198
Générer ses clés
• Lors de la création, il vous demande une pass phrase qui est un mot de passe pour protéger la clé privée. ▫ La pass phrase sert à crypter la clé privée. ▫ Ell est demandée à chaque utilisation de la clé privée, c'est à dire
à chaque fois que vous vous logguerez en utilisant cette méthode d'autentification.
▫ Un mécanisme appelé ssh-agent permet de ne pas rentrer le mot de passe à chaque fois.
▫ Vous pouvez à tout moment changer la pass phrase qui protège votre clé privée avec la commande ssh-keygen -p.
199
Autoriser votre clé publique
• Pour cela, il suffit de copier votre clé publique dans le fichier ~/.ssh/authorized_keys de la machine sur laquelle vous voulez vous logguer à distance.
• La commande suivante permet de réaliser cette opération via SSH :
% ssh-copy-id -i ~/.ssh/id_dsa.pub login@nom_du_serveur
• et entrez le mot de passe de votre compte sur le serveur.• Se logguer
▫ La commande est la même que pour une autentification par mot de passe.
200
Se logguer par SSH sans taper de mot de passe• Le principe• Si on utilise un couple de clés publiques / privées, • et qu’on a crypté la clé privée avec une pass phrase
(configuration la plus sûre). ▫ le client SSH demande la pass phrase à chaque utilisation des clés
pour s'authentifier.• Pour éviter d'avoir à taper systématiquement sa pass
phrase, il faut utiliser ssh-agent : ▫ ce programme tourne en tâche de fond et garde la clef en
mémoire. ▫ La commande ssh-add permet de donner sa clé à ssh-agent.
Ensuite, quand vous utilisez le client SSH, il contacte ssh-agentpour qu'il lui donne la clé.
201
ssh-agent La pratique• Dans une console, ouvrez un screen avec ssh-agent en
tâche de fond :% exec ssh-agent $SHELL • Puis donnez votre clé à l'agent :% ssh-add • Il vous demande alors votre pass phrase.
Maintenant que votre clé a été transmise à l'agent, vous pouvez vous connecter sans entrer de mot de passe à toutes les machines pour lesquelles vous avez mis votre clé publique dans le fichier ~/.ssh/authorized_keys.
202
Faire des tunnels SSH• Faire un tunnel SSH est un moyen simple de crypter n'importe quelle
communication TCP entre votre machine et une machine sur laquelle vous avez un accès SSH.
• Par exemple, pour établir un tunnel SSH pour une connexion HTTP vers la machine serveur.exemple.org :
% ssh -L 2012:serveur.exemple.org:80 [email protected]
• où 2012 est le port sur la machine cliente à partir duquel la connexion entre dans le tunnel SSH ▫ le port doit être supérieur à 1024 si on ne veut pas avoir à lançer le tunnel en tant
que root.• Ensuite, il suffit de lançer un navigateur Web en lui demandant de se
conneecter en local sur ce port :
% w3m http://localhost:2012
203
Faire des tunnels SSH
204
Utiliser SCP• pour transférer le fichier test1.txt situé dans le répertoire courant vers le home du compte toto de
la machine ordi1.exemple.org sur laquelle tourne un serveur SSH :
% scp test1.txt [email protected]:
• pour récupérer le fichier test2.txt situé le home de l'utilisateur toto de la machine ordi2.exemple.orget l'écrire dans le répertoire courant :
% scp [email protected]:test2.txt ..
• pour récupérer tous les fichiers ayant l'extension .txt situés dans le répertoire /usr/local de la machine ordi2.exemple.org et l'écrire dans le sous-répertoire test-scp du répertoire courant :
% scp [email protected]:/usr/local/*.txt test-scp
• pour transférer l'intégralité du sous-répertoire test-scp du répertoire courant vers le sous répertoire incoming du home de l'utilisateur toto de la machine ordi1.exemple.org :
% scp -r test-scp [email protected]:incoming
205
Outils graphiques d'administration Les outils Red Hat• Les outils graphiques d'administration système livrés avec la
distribution Red Hat sont lancés à partir d'un panneau de contrôle affiché à l'exécution de la commande control-panel.
• Les outils disponibles permettent : la gestion de l'arrêt et du démarrage des sous-systèmes de Linux
la gestion de la date et de l'heure
la gestion des imprimantes locales ou distantes
la configuration des interfaces réseau et des tables de routage
la configuration des modems
la gestion des modules
la gestion des paquetages
le lancement de linuxconf
206
Outils graphiques d'administration
Linuxconf• Linuxconf est un outil d'administration système
possédant plusieurs interfaces opérateur. Il peut être utilisé en mode ligne de commande, à travers un navigateur Web ou avec une interface graphique.
• Il permet de gérer : le réseau (DNS, routage, NFS, etc.) Apache SaMBa les utilisateurs le système de fichiers les niveaux de démarrageCet outil est livré en standard dans la distribution RedHat.
207
Outils graphiques d'administration
Webmin• Webmin est une interface Web pour l'administration d'un système
Linux.
• L'installation de cet outil est très facile et ne nécessite aucune compilation. Un simple script de mise en service permet de saisir les paramètres nécessaires.
• Il se lance à partir d'un navigateur internet avec l'URL suivante : http://nom_de_la_machine:10000 (par exemple, http://localhost:10000sur une machine locale). ▫ Le login et le mot de passe demandés la première fois sont ceux de
l'administrateur (utilisateur "root").
▫ il est possible de configurer des utilisateurs Webmin en leur donnant les
droits pour administrer quelques modules.
208
En cas de problèmes sur le système
• Il peut arriver que le système soit dans un état suffisamment instable pour qu'il ne soit plus possible de pouvoir booter correctement. Les causes principales peuvent être des problèmes sur les systèmes de fichiers (physiques ou logiques), ou des problèmes liés au noyau ou aux modules. Pour restaurer le système plusieurs moyens sont disponibles.
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En cas de problèmes sur le système Mode Single User• Le mode Single User est un mode particulier de
fonctionnement du système correspondant au niveau d'exécution 1 (runlevel 1) dans lequel seuls les services minimum sont lancés.
• Dans ce runlevel, un shell root est lancé automatiquement au démarrage, et il n'est possible de travailler que depuis la console car les services réseaux ne sont pas démarrés.
• Pour démarrer en mode Single User, il suffit de taper à l'invite de démarrage de Lilo :
LILO : linux single
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En cas de problèmes sur le système
Disquette de rescue• La plupart des distributions propose de réaliser une disquette de
démarrage lors de l'installation. Cette disquette peut s'avérer très utile en cas de problèmes sur le serveur; il est donc fortement conseillé de la réaliser lors de l'installation. Il est toutefois possible d'en créer une après l'installation, grâce à la commande mkbootdisk. Pour réaliser une disquette de démarrage sur le lecteur de disquette par défaut (/dev/fd0), la commande est la suivante :
mkbootdisk version_noyau
• Pour générer une disquette pour la version courante du noyau, la commande à taper sera la suivante :
mkbootdisk `uname -r`
• Une fois cette disquette réalisée, il suffit de l'insérer dans le lecteur de disquettes et de (re)démarrer la machine. Si le Bios est correctement configuré, la machine va booter sur la disquette de sauvegarde et offrir un shell root, qui permettra de dépanner la machine.
211
Réparer son système
• Une fois le système de restauration démarré, il est possible de réparer le système. Les problèmes les plus courants sont les suivants :
• Systèmes de fichiers endommagés
▫ Pour réparer un système de fichiers endommagés, il est nécessaire d'identifier en premier lieu la partition avec la commande :
fdisk -l /dev/hda
qui affichera la liste des partitions du premier disque IDE. Dans le cas d'un disque SCSI, il faudra utiliser le fichier spécial /dev/sda.
• Une fois identifiée la partition endommagée, il faut la réparer avec la commande (si la partition en question est la première du premier disque IDE) :
fsck /dev/hda1
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Réparer son système
• Mot de passe root oubliéDans ce cas, le mieux est de booter en mode Single User puisque l'on obtient un shell en tant que root. Il est possible ensuite d'utiliser la commande passwd qui va demander d'entrer le nouveau mot de passe.
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