2 juillet 2013
GROUPE ACADÉMIQUE LYCÉE DES MÉTIERS
Jacques LANDOTIEN Economie Gestion
Guillaume SUSPENEChargé de mission
Sommaire
1- État des lieux ;
2- Critères de labellisation ;
3- Procédure de labellisation ;
4- Procédure d’audit.
LP + SEP – Etablissement publicAcadémie Labellisable Labellisé
Pourcentage labellisé %
Rang Public
POITIERS 42 39 92,86% 1
CLERMONT-FERRAND 20 17 85,00% 2
AMIENS 48 35 72,92% 3
LILLE 113 80 70,80% 4
ORLEANS-TOURS 56 39 69,64% 5
TOULOUSE 64 36 56,25% 6
STRASBOURG 43 24 55,81% 7
LYON 67 34 50,75% 8
CAEN 36 18 50,00% 9
REIMS (11) 38 19 50,00% 9
AIX-MARSEILLE 63 31 49,21% 11
CRETEIL 121 59 48,76% 12
VERSAILLES 123 58 47,15% 13
BESANCON 37 17 45,95% 14
RENNES 57 26 45,61% 15
BORDEAUX 80 36 45,00% 16
ROUEN 49 22 44,90% 17
NICE 34 15 44,12% 18
GRENOBLE 78 34 43,59% 19
PARIS 53 21 39,62% 20
CORSE (11) 8 3 37,50% 21
NANCY-METZ 72 24 33,33% 22
LIMOGES (11) 25 8 32,00% 23
MONTPELLIER (11) 48 15 31,25% 24
DIJON (11) 43 13 30,23% 25
NANTES 63 18 28,57% 26
France Métropolitaine 1481 741 50,03%
Les lycées des métiers par département
15
8
11
11
16
7
0
5
10
15
20
25
Nbre delycées
AISNE OISE SOMME
Avancement des labellisations par département
Nbre de lycées labélisés Nbre de lycées non-labellisés
Les lycées des métiers
Secteurs
LGT+LP LP Total
Effectif Labels % Effectif Labels % Effectif Labels %
Public 27 23 85% 21 12 57% 48 35 73%
Privé 16 6 38% 3 1 33% 19 7 37%
Totaux 43 29 67% 24 13 54% 67 42 63%
+ 1 Lycée Professionnel dépendant du ministère de l’agriculture
Les labels 2011-2012• Les renouvellements des labels
N° Etablissement Ville Les Labels renouvelés
1 LP et LEGT Condorcet Saint Quentin Lycée des métiers
2 LP et LEGT Saint Martin Amiens Lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration
3 LP et LEGT Saint Vincent de Paul Soissons
Prolongement pendant un an du label actuel : Lycée des métiers de la communication de la santé et du tertiaire et examen de l’évolution de la situation en 2012-2013
Les 9 critères du lycée des métiers
1. Offre de formations professionnelles et technologiques dont l’identité est construite autour d’un ensemble cohérent de métiers
2. Accueil de publics variés (statut scolaire, apprentis, formation continue)
3. Préparation d’une gamme étendue de diplômes et titres nationaux allant du CAP aux diplômes de l’enseignement supérieur.
4. Offre de services de validation des acquis de l’expérience
5. Existence de partenariats avec les collectivités territoriales et les milieux professionnels
6. Mise en place d’actions concernant l’orientation des collégiens
7. Ouverture européenne ou échanges avec les pays étrangers
8. Offre de services d’hébergement
9. Dispositif de suivi des publics sortant de formation
Ce critère s’applique à la ou les filière(s) dominante(s) mais aussi à un secteur professionnel étendu. Une dénomination large (ex lycée des métiers de l’industrie) permet d’englober plusieurs filières sans faire abstraction d’une réflexion sur la cohérence de l’offre. Il peut également être fait le choix d’attribuer plusieurs labels à un même établissement.
1. Offre de formations professionnelles et technologiques dont l’identité est construite autour d’un ensemble cohérent de métiers
L’accueil des trois publics ne constitue pas un préalable mais un objectif. Son atteinte peut faire l’objet d’un échéancier et doit prendre en compte les orientations régionales en matière de développement de l’apprentissage.
2. Accueil de publics variés (statut scolaire, apprentis, formation continue)
La labellisation d’un lycée professionnel n’implique nullement l’ouverture préalable de formations de l’enseignement supérieur. Il importe d’appuyer au plan académique la mise en réseau des LP candidats avec un des lycées qui s’engagent à accueillir des élèves en BTS, notamment ceux qui ont obtenu une mention bien ou très bien à l’examen.
3. Préparation d’une gamme étendue de diplômes et titres nationaux allant du CAP aux diplômes de l’enseignement supérieur.
Tout lycée candidat au label doit avoir au moins une personne formée pour renseigner le public demandeur
4. Offre de services de validation des acquis de l’expérience.
L’établissement formalise les partenariats existants (conventions, accords, chartes…) ou les élargit en s’appuyant notamment sur les accords nationaux et académiques. La cellule « partenariat » de l’académie contribue si nécessaire au développement du partenariat des lycées candidats. De plus, les responsables académiques concernés incitent les collectivités territoriales à intégrer la problématique de labellisation et à contribuer à l’atteinte de certains critères
5. Existence de partenariats avec les collectivités territoriales et les milieux professionnels
Il s’agit de mettre en place une stratégie d’intervention dans le réseau des établissements du bassin ou du département, de participer à l’information des élèves sur les métiers et les formations, de contribuer aux opérations lancées par d’autres établissements ou de les impulser (élaboration d’outils, choix d’experts). Les correspondants de bassin veilleront au développement de cette problématique.
6. Mise en place d’actions concernant l’orientation des collégiens.
L’ouverture et l’échange peuvent prendre diverses formes : projet pédagogique intégrant la dimension européenne, mise en œuvre de la délivrance de l’attestation « Europro », communication avec des technologies modernes sur des thèmes professionnels, culturels ou linguistiques, rencontre avec des professionnels d’entreprises étrangères installées en France.
7. Ouverture européenne ou échanges avec les pays étrangers
En l’absence d’internat, le lycée recherche des solutions locales externes pour répondre aux opérations ponctuelles ou à un public particulier : accords avec des collectivités, des établissements, des organismes ou associations qui disposent de places d’hébergement. Des aides ou des accompagnements à destination des élèves ou des étudiants peuvent être mis en place par l’intermédiaire de la vie scolaire et de la vie lycéenne.
8. Offre de services d’hébergement
A minima, le lycée participe aux enquêtes nationales IVA et IPA et exploite les résultats, notamment pour vérifier la pertinence de son offre. Favoriser cette problématique en l’inscrivant parmi les priorités académiques.
9. Dispositif de suivi des publics sortant de formation
La liste des établissements
labellisés est publiée au BO
Rapport d’audit et fiches d’écart
Consultation du CAEN
Rectorat : Examen du dossier - Étude de
recevabilité
La procédure de labellisation
Avis du GALM Le recteur transmet au
ministre la liste des établissements
labellisés
Audit de labellisation
Établissement candidat
Recueil des informations + avis CA
Un objectif : l’amélioration constante
• Accroître l’efficacité des lycées des métiers en mettant en œuvre une démarche qualité :– prévoir– développer– contrôler– rétroagir
Amélioration constante
DévelopperRétroagir
Prévoir
Contrôler
Extrait de la procédure d’audit
Préparation de l’audit
Les auditeurs élaborent un questionnaire et un plan d’audit. Le plan fait l’objet d’une négociation avec l’établissement
Réalisation de l’audit
Les auditeurs opèrent en 4 étapes :1. Présentation de l’audit aux membres de l’équipe éducative et ses
partenaires
2. Recueil des informations, échanges et analyse
3. Rédaction des conclusions (rapport d’audit et fiches d’écart)
4. Présentation des conclusions aux membres de l’équipe éducative et ses partenaires
Traitement
1. Le rapport d’audit et les fiches d’écart sont communiqués par écrit à l’établissement. L’établissement propose des mesures correctives
2. Les auditeurs émettent un avis sur les mesures proposées
3. L’ensemble des informations est transmis aux membres du GALM
Phase préparatoire
Objectifs- S’informer- Préparer l’audit
Ressources- Recueil des
informations- Projet
d’établissement- Contrat d’objectifs- Indicateurs
(IPES…)- Etc
Outils- Questionnaire
d’audit- Plan d’audit- Référentiel
Phase de réalisation
1. Présentation du label et de
l’audit- Aux
représentants - de l’équipe
éducative, - des
apprenants - des
partenaires- Durée : 30 min
2. Recueil des informations
- Les auditeurs échangent avec les représentants des acteurs de l’établissement
- Durée :- Par groupe :
1 à 1,5 heure- Totale : 1,5
jour
Analyse
Progressivement, les auditeurs identifient les axes de progrès
3. Rédaction des conclusions
- Rapport d’audit
- Fiches d’écart- Durée : 2
heures
4. Présentation des conclusions- Rapport
d’audit- Fiches d’écart- Durée : 1
heure
Phase de traitement (après l’audit)
Auditeurs : envoi du rapport d’audit et des fiches d’écart à l’établissement
Etablissement : proposition d’actions correctives
Auditeurs : validation des propositions
Auditeurs : envoi des documents
Audit de labellisation• Objectif : Engager l’établissement dans une démarche
lui permettant de tendre vers les exigences du label
Diagnostic Identification d’écarts
Mesure des résultats
Proposition d’actions correctives
Approbation des actions proposées
Audit de suivi• Objectif : Mesurer l’effet des actions engagées et détecter de nouveaux
écarts dont la résolution permettra de tendre vers les exigences du label
Nouveau diagnostic Identification d’écarts
Mesure des résultats
Proposition d’actions correctives
Approbation des actions proposées
Mesure des résultats
• Membres des corps d’inspection territoriaux
• Chefs d’établissement
• Gestionnaires
• Chefs de travaux
• Enseignants
• Parents d’élèves
• Représentants de la Région
• Représentants des milieux professionnels (au moins 1/3 du GALM)
Le Groupe Académique Lycée des Métiers
(GALM)
La campagne 2013-2014• Appel à candidature
• Réception des candidatures avant le 15 novembre 2013
• Mise en œuvre des audits de labellisation et de suivi de janvier à mai 2014
• Réception des rapports d’audits et fiches d’écart avant le 31/05/2014
• Réunion du GALM début juillet 2014
• Présentation au CAEN automne 2014
• Publication au BOEN en 2015
FIN